27 mai 2020 – la commission féminisme du PCF Finistère rend hommage à la résistante communiste brestoise Simone Moreau en rebaptisant symboliquement une rue.


Ce 27 mai 2020, la commission féministe 29 rend hommage à Simone MOREAU en rebaptisant la rue de Brest où Simone et Henri Moreau ont habité et abrité des caches d’armes et du matériel d’imprimerie pour la presse clandestine.

Un discours fut lu en son honneur :

Ce 27 mai, journée nationale de la Résistance, célèbre la création du Conseil National de la Résistance. Né en 1943, en pleine guerre, il réunit huit mouvements de Résistance, six partis politiques et deux centrales syndicales.

Cette journée rend hommage, aussi, à toutes celles et ceux qui ont combattu et à celles et ceux morts durant cette guerre.

Face à l’idéologie nazie, une certaine France va se lever. : la France de la Resistance.

Parmi ces femmes et ces hommes, nous rendons hommage ce jour à notre camarade, Simone MOREAU, résistante communiste.

 

Simone Moreau (1908-1962)

 

Née en 1908, Simone Moreau, adhère au PCF clandestin sous l’occupation allemande, en 1941.

Elle avait participé aux activités illégales de la Resistance avec son mari, Henri Moreau, dès 1940.

 

Le domicile de Simone et Henri Moreau , ici même rue Portail, devint un dépôt de matériel léger d’imprimerie : stencils pour ronéo (petite machine à imprimer de bureau), papier, encre, etc.

En mai 1942, à la suite de la mise sur pied des FTPF (Francs Tireurs et partisans Français) dans le département, leur appartement servit aussi de dépôt d’armes et d’explosifs.

Simone Moreau devient responsable à la propagande du comité brestois de l’Union des Femmes Patriotes. L’Union des Femmes Patriotes est alors une organisation clandestine créée par le PCF, qui en fait à Brest, en fin 1941 et en 1942, ne regroupe que des femmes communistes. Elle transporte du matériel de propagande à travers toute la Bretagne.

Elle participe à l’organisation de manifestations de femmes :

  • En avril 1942, manifestation des femmes pour un meilleur ravitaillement, d’autres résistantes dont notamment Jeanne Goasguen-Cariou
  • Manifestation des femmes communistes de l’U.F.P (Union des Femmes Patriotes) conte le STO (Service de Travail Obligatoire) créé par Pétain pour fournir de la main-d’œuvre aux usines de guerre allemandes.

 

Simone Moreau travaillait aussi avec Henri à l’impression des journaux et tracts clandestins dans leur petite maison de la rue André Portail à Brest.

 

Arrêtée le 4 octobre 1942, elle fit preuve d’un grand courage. Relâchée en août 1943, faute de preuves et d’aveux, elle resta sous une étroite surveillance policière.

Elle fait alors des démarches pour essayer de sauver son mari de la peine capitale, en vain.

Simone Moreau, après la Libération, continue de militer au PCF.

Elle meurt à Brest en 1962.

 

En hommage à notre camarade résistante Simone Moreau, nous allons chanter ensemble le chant des partisans, et le premier couplet de l’Internationale.

Le chant des partisans et l’International clôturèrent cette action.

 

 

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