PCF Finistère

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Ouest-France, 17-18 février 2024: Rosporden-Kernevel. Les enjeux européens débattus au PCF

Européennes, mardi 26 mars : Meeting régional avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel à Quimper, salle Dan ar Braz, à 19h30

Jeudi 7 mars 2024: photos de l’hommage organisé par la CGT et le PCF à Pierre Sémard en gare de Brest, discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots

Hommage à Pierre Sémard 2024

Discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots

Camarades, ami.es, collègues, Mesdames et Messieurs les élus.

C’est toujours avec beaucoup de recueillement, de ferveur, de gratitude que les Cheminotes et Cheminots commémorent le 7 mars.

Je vous remercie donc au nom du syndicat CGT des cheminots de Brest / Landerneau et de sa section Retraités, de votre présence aujourd’hui afin de rendre hommage à l’un des nôtres, Pierre Sémard, devant cette stèle, lieu de recueillement.

Cette année, peut-être plus encore que les précédentes, commémorer Pierre Sémard relève d’une brûlante actualité.

Après la panthéonisation des Manouchian, des vingt et trois étrangers morts pour la France, la paix et la liberté le 21 février 2024. Vingt et trois étrangers et nos frères et sœurs pourtant.

Le 21 février 1944, les membres des FTP-MOI (Les Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée) seront fusillés. Avec Missak et Mélinée Manouchian, c’est toute la Résistance cégétiste, communiste, et étrangère qui se voit honorée à la hauteur de son sacrifice pour libérer la France.

2 ans plus tôt, Il y a 82 ans c’est si peu à l’échelle de l’Histoire. Et pourtant, mesurons à quel point dans une si courte période certains repères pourraient aisément s’effacer si nous n’étions pas suffisamment attentifs.

Pierre était cheminot, engagé au parti communiste français, résistant de la seconde guerre mondiale, mais aussi Secrétaire de la Puissante fédération CGT des Cheminots, notre Fédération.

Cette année, honorer Pierre Sémard relève d’une actualité à soigner. Elle nous relève et nous fait prendre de la distance face aux matraquages fabriquant de la peur, du repli sur soi et un avenir obturé.

Les historiens et ses compagnons de route ont coutume de dire de cet homme qu’il était un visionnaire parce qu’il fut parmi ceux qui ont écrit les 1ères pages d’une conception moderne du syndicalisme.

Il prônait déjà le rassemblement des salariés et la dimension unitaire à donner aux luttes comme dimension indispensable à la construction du rapport de force.

C’est à partir de son étude sur l’environnement politique, économique et social, qu’il a porté la nécessité d’un syndicalisme qui doit garder son indépendance vis à vis des partis politiques tout en précisant avec beaucoup de clairvoyance qu’indépendance ne signifie pas neutralité.

Il est livré par l’État français de Vichy et la bourgeoisie collaboratrice, à la barbarie des forces nazies.

Il est fusillé le 7 mars 1942, à Évreux à l’âge de 55 ans. C’était il y a 82 ans.

Nous pensons que ses idées avant- gardistes étaient guidées avant tout par des valeurs profondément humaines.

Cet homme était surtout animé par la volonté de voir se construire une société sur les bases de la Paix, de la justice, de la démocratie, de la solidarité entre les hommes et les peuples, du respect de l’être humain et de son travail.

Ces valeurs manquent cruellement dans la situation que nous vivons actuellement.

Pierre Sémard demeure à jamais le symbole de la Résistance des Cheminots.

Cet homme représente encore à notre sombre époque une référence dans la lutte que nous menons pour plus de justice sociale et surtout pour la Paix.

Il s’agit de faire en sorte que ceux qui comme lui sont morts pour défendre nos idéaux nous servent de guide.

C’est faire œuvre utile pour les générations présentes et à venir d’entretenir la mémoire de ceux qui ont défriché la Terre où nous sommes.

Nous pouvons constater combien les idées pour lesquelles il s’est battu sont toujours d’actualité surtout pour son combat pour imposer la Paix.

Alors que la Guerre fait rage sur le continent européen, et au Proche-Orient, il est des valeurs qui doivent guidées notre quotidien, tel un phare éclairant de sa lumière les dangers proches et imminents.

Nous sommes en responsabilité pour imposer la Paix, partout dans le monde, dans chaque endroit de la planète.

Nous avons l’obligation de protéger tous les peuples de la barbarie, de la bestialité de certains.

Attention chers camarades, quelques fois les thèses racistes, xénophobes, homophobes, sexistes peuvent pénétrer notre propre camp par ignorance, parce qu’elles sont prononcées dans des discours populistes volontairement banalisées.

Nous nous devons d’être très attentifs.

La perte de repères historique et politiques conduit parfois à des raccourcis et à des dérives graves. Nous devons être fermes et intransigeants sur ces questions-là.

Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire.

 

Les Cheminots sont porteurs d’esprit de Solidarité et de lutte, valeurs qui structurent de manière prépondérante une conscience de résistance reconnue historiquement et politiquement.

Dans sa dernière lettre, Pierre s’adresse aux cheminots et aux français en ces mots :

« Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme, ma dernière pensée est pour vous camarades de lutte.

Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis les cheminots qu’ils ne fassent rien qui puissent aider les nazis.

Les Cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront, j’en suis convaincu.

Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le combat »

Quelle lucidité et quelle clairvoyance dans ses dernières paroles. Elles ont une résonance particulière aujourd’hui.

Les cheminots ont entendu son appel, multipliant les actes héroïques durant la guerre. Il est toujours bon de s’en souvenir.

Rappelons que notre corporation a payé un lourd tribu à la Paix, à l’Indépendance et à la liberté puisque 8938 cheminots y laissèrent leur vie, 15 977 ont été blessés pour fait de Résistance et 1157 sont morts en déportation.

 

Ce combat est encore et toujours d’actualité. Pas contre un occupant mais pour l’instauration d’un monde plus juste, plus solidaire, plus démocratique, passant par une autre répartition des richesses, bref un monde meilleur, donc plus heureux.

Souvent comme militant de la CGT, lorsque nous nous plongeons dans l’histoire et la vie des camarades durant cette période, une question nous vient à l’esprit :

Qu’aurions nous fait à leur place ? Et eux que feraient- ils aujourd’hui à notre place ? Surtout dans la période que nous traversons.

Que ferait Pierre Sémard face à la tentative de reprise en main par le Capital de ce bien démocratique, ce bien social, ce bien économique, ce bien industriel qu’est l’Entreprise publique nationale SNCF ?

Artisan du regroupement des diverses sociétés de transport par chemin de fer, contribuant à la fondation unique et nationale de la SNCF, il disait entre autre :

« Ce que nous devons défendre, ce n’est pas le profit capitaliste du rail et des transports, mais ce sont les commodités et les besoins des usagers !!!

Ce que nous défendons dans le chemin de fer, c’est un grand service public qui devrait être au service de la collectivité et non au service d’une oligarchie financière. »

Certains dirigeants et responsables politiques seraient bien inspirés d’y réfléchir !!!

C’est le sens du combat de Pierre Sémard pour le Service Public et le progrès social que certains essaient de démolir.

Alors qu’il coule dans les veines du Monde, en Europe et aussi en France, un venin de couleur brune, comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’Histoire, l’arrivée aux portes du pouvoir de partis de droite extrême nationaliste est une réalité qu’il nous faut prendre en compte pour ne pas retomber dans les atrocités qui ont marquées, marquent encore et marqueront encore pour longtemps des générations entières.

Oui mes camarades, la Bête immonde n’est pas morte !

Les serviteurs les plus zélés du monde des affaires de la Finance et du Patronat poursuivent leur campagne contre les travailleurs, les exclus de l’emploi, les retraités.

 

Et certains dirigeants politiques vont encore faire la part belle à la destruction du programme du Conseil National de la Résistance. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Déni de démocratie, répressions et criminalisation des syndicalistes, censure des citoyens et des représentants élus du peuple.

Dans la période actuelle, au-delà du souvenir, rappelons-nous ses engagements.

Ils sont précieux pour refuser l’inacceptable banalisation dessinée par les médias aux élections !!!

Le devoir de mémoire et de transmission est indispensable pour lutter contre l’oubli et les tentatives de certains à réécrire l’Histoire.

Il est crucial dans cette période trouble, de rappeler que face à certaines idées, à ses propos, ses agissements, la Gauche politique, associative et syndicale doit continuer à être vigilante et combative partout et à chaque instant.

Pour la CGT, il s’agit de réaffirmer clairement nos valeurs de tolérance, d’humanité, de solidarité, de fraternité et de Paix dans le monde.

Les cheminotes et cheminots et la CGT constatent le balai incessant des camions, la congestion routière, la multiplication des pollutions et des accidents de la route.

Alors donnons au transport ferroviaire la dimension publique indispensable au développement de la Nation répondant aux besoins de la population et associer à cette dimension l’exigence d’un statut et d’une protection sociale de haut niveau pour tous les salariés du rail.

C’est ce contreprojet que porte la CGT Cheminots, alors que d’autres, direction SNCF comprise, travaillent à la libéralisation du secteur à marche forcée depuis des années et démantèle l’Entreprise nationale de Service Public.

Alors OUI, camarades, honorer la mémoire de Pierre Sémard en 2024, 82 ans après son assassinat, n’a rien d’archaïque ou de passéiste comme certains pourraient le dire ou le penser.

Bien au contraire, se souvenir de ce combattant, de ce militant syndical et politique qui nous a fait l’honneur d’être le dirigeant de notre fédération, c’est nous engager à poursuivre les mêmes combats.

C’est perpétuer inlassablement cette bataille pour une société, un monde plus juste, pour la Paix entre les peuples.

C’est aussi, nous attacher à être très modestement, mais avec lucidité et détermination ses dignes et fiers héritiers, guidés par son courage et ses convictions.

Mettons tout en œuvre, partout, pour faire vivre les idées révolutionnaires de Pierre Sémard et parmi elles, un monde plus juste, en Paix, pour que reviennent enfin les JOURS HEUREUX.

Je vous remercie de votre attention.

 

 

Cérémonie d’hommage à Pierre Semard en gare de Brest ce jeudi 7 mars avec la CGT et le PCF. 70 personnes présentes pour honorer notre camarade fusillé le 7 mars 1942. Un discours très fort de Jean-Christophe Hamon, secrétaire du syndicat CGT des cheminots, devant la stèle à la mémoire de Pierre Semard en gare de Brest à l’occasion du triste anniversaire de la 82e année de son exécution par les nazis et d’une cérémonie organisée par la CGT et le parti communiste en hommage à notre glorieux camarade cheminot fusillé à Evreux, résistant, dirigeant cégetiste et communiste, antifasciste, et militant du progrès social et du service public ferroviaire.

Commémoration en gare de Brest de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Pierre Sémard était secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti Communiste Français, dont il fut le premier secrétaire général.
Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.

« Les Palestiniens ont besoin d’aide » : le Secours populaire lance un appel aux dons, en Finistère

« Les Palestiniens ont besoin d’aide » : le Secours populaire lance un appel aux dons, en Finistère
Le Secours populaire à Brest (Finistère) lance, ce lundi 4 mars 2024, un appel aux dons en soutien aux habitants de Gaza. Développée à l’échelle nationale, cette initiative permettrait de financer des aides médicales aux personnes sur place dans le besoin.
Le Secours populaire espère atteindre la barre des 500 000 € pour cette campagne de dons.
Marie RABIN.
Publié le 04/03/2024
Face à l’inscription dans le temps du conflit entre Israël et le Hamas, le Secours populaire fait un appel aux dons afin de soutenir les habitants de la bande de Gaza, dont le bilan sur place dépasserait les 30 000 morts et les 100 000 blessés. Thierry Cloatre, secrétaire général du Finistère du Secours populaire, nous explique cette démarche.
Pourquoi organisez-vous cet appel aux dons ?
Depuis le début du conflit, nous sommes en lien avec l’association le Secours Médical Palestinien (PMRS), qui propose des aides de santé pour les Palestiniens. Ils nous font part, en ce moment, de situations dramatiques : les habitants ont donc besoin de plus en plus d’aides médicales. Avec les destructions de bâtiments, la nécessité de fournir du bon matériel de santé pour les victimes est primordiale.
Thierry Cloatre, secrétaire général du Finistère du Secours populaire.
Comment les citoyens peuvent y participer ?
Nous n’acceptons que les dons financiers. Ils serviront à PMRS qui pourra acheter du matériel médical sur place. L’association arrive à se fournir, notamment en Cisjordanie, mais c’est surtout l’argent qui leur manque. Vous pouvez faire un don de plusieurs manières : par chèque au Secours populaire mais aussi sur notre site internet où un espace est dédié à cette campagne. Il n’y a pas non plus de date limite aux dons. Comme le conflit est malheureusement parti pour durer, il y aura toujours des besoins, même pour reconstruire des maisons de santé.
Quels sont vos objectifs pour cette campagne ?
À l’échelle nationale, on espère récolter 500 000 €. Dans le Finistère et sur le territoire brestois, les personnes répondent bien aux dons, mais moins que pour les aides à l’Ukraine. On veut rappeler aux citoyens que ce n’est pas parce qu’on entend moins parler du conflit en Proche-Orient qu’il n’est pas moins important. Les Palestiniens ont besoin de notre aide.

Palestine – Gaza: Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité (PCF Finistère)

 

Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité

En janvier 2023, le ministère des Affaires étrangères publiait un communiqué : « La France rappelle sa conviction profonde qu’une paix juste et durable ne pourra advenir sans un retrait total des troupes russes de l’ensemble du territoire ukrainien. C’est la seule voie qui permettra de mettre fin aux épreuves auxquelles est confronté depuis près de 11 mois le peuple ukrainien, qui lutte courageusement pour sa liberté et son indépendance face à l’agresseur russe. »

Communistes, nous ne faisons pas dans l’indignation sélective. Mais ce qui est valable pour l’Ukraine doit l’être pour la Palestine.

Combien de morts faudra-t-il pour que cesse l’indifférence et l’impunité ?

À quelle échelle d’atrocités se mesure le degré d’humanité d’une civilisation ?

30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l’ONU. Le Pentagone avance le chiffre de 25 000 victimes en prenant uniquement en compte les enfants et femmes. Toujours selon l’ONU, 2,2 millions de personnes sont désormais menacées de famine, alors même qu’Israël continue à entraver l’acheminement de l’aide humanitaire.

En Cisjordanie, l’armée et les colons chassent les Palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations et détentions arbitraires et pratiquent la torture.

En Israël, les manifestations pour la paix sont systématiquement interdites et leurs participants arrêtés. Netanyahou envisage toujours une intervention terrestre à Rafah qui serait un carnage supplémentaire.

L’éradication du Hamas est un alibi. C’est du nettoyage ethnique des Palestiniens dont il est question. Ce que rappelle notre camarade Aïda Touma-Suleiman, députée communiste israélienne, dans l’Humanité : Ce gouvernement israélien (…) veut la création du Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée. » Déplorant la complicité des puissances occidentales « préférant répéter stupidement qu’Israël a le droit de se défendre ».

Si l’impunité a prévalue jusqu’ici, les initiatives auprès de la Cour internationale de justice et de plusieurs instances internationales se multiplient. Pour les rendre contraignantes, l’indispensable mobilisation populaire doit grandir.

D’abord pour l’urgence d’un cessez le feu à Gaza et pour mettre fin à cette guerre coloniale, sans quoi aucun avenir viable pour les Palestiniens, mais aussi pour les Israéliens ne pourra advenir. Seul le respect des résolutions internationales et la paix sont les garants de la sécurité.
Ensuite parce qu’à travers l’impunité totale des autorités israéliennes, l’ONU et le droit international se trouvent considérablement délégitimés et fragilisés.

Enfin parce que laisser faire et justifier la vengeance, c’est consacrer la barbarie comme moyen légitime de résolution des conflits et ouvrir une nouvelle ère des relations internationales lourdes de périls pour tous les peuples du monde.

Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité.

RV à 14 h 30 place de la Liberté à Brest

 

 

7 mars 2024, Gare de Brest – Hommage de la section PCF de Brest à Pierre Sémard fusillé par les Nazis le 7 mars 1942

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu Jeudi 7 mars à 11 h 30 devant la stèle de la gare de Brest.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.

 

Comptant sur votre présence
Bien cordialement
Jean-Paul Cam
 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942. 
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

 
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

 

communiqué de la section de Brest du PCF pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes

 

Une seule journée pour les droits des femmes ! Non, une journée internationale de lutte pour les droits des femmes, un temps pour voir le chemin parcouru autant que celui qu’il reste à parcourir pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes pour l’égalité  salariale et professionnelle sans attendre une génération de plus
Malgré les effets d’annonces gouvernementales, les inégalités entre hommes et femmes persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société. Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’année en année. Les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux “vraies valeurs” et à un sexisme décomplexé.

20 euros, soit 400 euros par mois d’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes. Si on ne fait rien, l’égalité, c’est pour 2186…


Partout en Europe, les femmes sont très majoritaires parmi les employées des services publics surtout dans le secteur social. Les salaires y sont très bas. La précarité s’écrit au féminin : les assistant·es maternelles, les employé·es de maisons, les aides à domicile et les aides ménagères sont à plus de 95 % des femmes. À tous points de vues, les femmes sont les premières à souffrir de l’affaiblissement des services publics.


Main dans la main, capitalisme et patriarcat tirent profit de la dévalorisation des femmes et de leur travail. Ensemble, nous nous engageons à mener la bataille, avec les syndicats et associations féministes, pour que l’Europe rende effective l’égalité des droits des femmes en matière de salaires, de conditions de travail, d’évolution professionnelle.
Nous luttons pour que l’Union européenne conditionne systématiquement les aides publiques à des critères environnementaux et sociaux, pour l’égalité femmes-hommes élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.


La conquête des droits des femmes implique une culture de la paix comme l’accueil et les protections des femmes étrangères et refuse toute logique d’exploitation et de domination.

 

La section du pays de Brest du PCF soutient l’appel à la grève féministe et à se rassembler vendredi 8 mars à 15 h 40 à l’appel de l’intersyndicale et à manifester à 18 h à l’appel des associations féministes . ( Les deux Rendez-vous place de la Liberté à Brest) ainsi que les nombreuses initiatives sur le pays de Brest : Déambulation féministe le 9 mars à 11 h  à Landerneau avec les Rosies….

8 mars 2024 :  partout les femmes résistent ! Rassemblements dans le Finistère

8 mars 2024 :  partout les femmes résistent !
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie.
C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.
Pour le moment 4 lieux de rassemblements et de manifestations dans le département:
– Carhaix, 11h30 devant la maison des Syndicats
– Quimper, 11h30 place Saint Corentin
– Brest, 15h40 place de la Liberté
– Morlaix, 18h: rendez-vous à la galerie du SEW. Ramenez vos pancartes, vos chants, vos slogans pour une action de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes consacrée en particulier au soutien aux femmes de Gaza et de Palestine dont le droit à l’existence est bafoué !

Photos de la conférence régionale du PCF Bretagne – 24 février 2024

Conférence régionale du PCF Bretagne ce samedi 24 février de 9h30 à 16h30 à Lanester, à la salle du Ponton devant le Quai n°9: 

Plus de 40 camarades du Parti communiste breton, fédérations du Morbihan, des Côtes d’Armor, d’llle-et-Vilaine et du Finistère réunis pour échanger sur les Européennes et la fête de l’humanité Bretagne.

Le midi une conférence de presse a eu lieu pour présenter la démarche de notre liste aux Européennes, avec Amar Bellal et Taran Marec, candidats aux Européennes, et Gladys Grelaud, porte-parole régionale du PCF Bretagne, en présence de dirigeants des 4 fédérations bretonnes (Elsa Koerner, Aurélien Guillot, Marc Bacci, Guenola Le Huec, Yannick Le Cam, Ismaël Dupont) et du responsable départemental de LRDG Morbihan Jean-Philippe Olivieri.

10 camarades représentaient la fédération du Finistère du PCF à cette conférence régionale à Lanester: Michel Tudo Deler, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Gladys Grelaud, Taran Marec, Jean-Louis Pascal, Denis Huet, Sergine Le Fief, Yannick Le Bohec, et Ismaël Dupont

La dernière conférence régionale du PCF Bretagne avait eu lieu précédemment à Grâces le 17 juin 2023.

 

Entrée au panthéon de Missak et Mélinée Manouchian: l’hommage du PCF Morlaix du 21 février 2024 dans la presse

Le Télégramme, 22 février 2024

 

Ouest-France, 22 février 2024

Panthéonisation de Manouchian: Communiqué du PCF Quimper

 

Ouest-France, 23 février 2024

 

À Manouchian, la France reconnaissante.

Les communistes du pays de Quimper saluent avec émotion l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de sa femme Mélinée, et à travers eux celle des résistants communistes de l’Affiche rouge et de la FTP-MOI, Arméniens, Polonais, Roumains, Hongrois, Tchèques, Espagnols, Italiens, et même des Bretons… Beaucoup étaient juifs. Avec cet hommage national c’est la Résistance communiste et celle des « Étrangers et nos frères pourtant » qui sont enfin reconnues dans leur rôle essentiel pour la Libération de notre pays.

Nous nous félicitons que la ville de Quimper participe à cette reconnaissance nationale par la décision de ses élus lors du conseil municipal du 1er février de donner le nom de Missak et Mélinée Manouchian à un rond-point du Boulevard de France, c’était une demande portée de longue date par les communistes de notre ville.

La France, ce pays qu’ils avaient fait leur pour ses idéaux issus de la Révolution française, mais qui ne leur a pas accordé sa nationalité.

Face à la montée du fascisme, Missak et Mélinée Manouchian s’engagent en 1934 au parti communiste. C’est aussi l’année de leur mariage.

Front Populaire, écrasement de la République espagnole, invasion de la France par les armées nazies…

Interné comme communiste, puis libéré, Missak reprend ses activités clandestines.

En février 1943 il prend sous la direction de Joseph Epstein, la tête d’un détachement de résistants communistes FTP -MOI, Francs-tireurs et partisans Main d’œuvre immigrée.

Sabotages, exécution du colonel allemand Ritter responsable en France du STO…leurs actions font mal à l’Occupant.

Mais ce sont des policiers français des brigades spéciales qui vont mener la traque pendant de longs mois et faire tomber tout le groupe.

Joseph Epstein arrêté en même temps que Manouchian ne sera jamais identifié et sera fusillé plus tard sous le nom de Joseph Estain.

Torturés par la police française, remis à la Gestapo, à nouveau torturés, les 23 membres du groupe sont condamnés à mort par un tribunal de guerre allemand, 22 fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien, Olga Bancic sera guillotinée en Allemagne.

Les nazis veulent en faire une opération de propagande en désignant avec l’Affiche rouge la Résistance comme l’Armée du crime, aux mains des étrangers, des judéo-bolcheviques…

Opération qui échoue lamentablement.

L’histoire du groupe Manouchian popularisée par le poème d’Aragon mis en musique ensuite par Léo Ferré fait résonner encore aujourd’hui les valeurs de liberté, de fraternité, d’engagement.

Les lettres qu’ils ont laissées parlent de paix et de bonheur pour ceux qui vont survivre.

En ces temps où la question de la nationalité fait l’objet de graves remises en cause, où les traditions d’accueil et de solidarité sont battues en brèche, pour le plus grand profit des porteurs des idées de haine et de xénophobie, écoutons Manouchian devant le tribunal de guerre allemand, s’adressant aux collaborateurs français présents :

« Nous avons combattu pour la France, pour sa Libération. Vous avez hérité de la nationalité française, nous nous l’avons méritée »

Comme ils ont mérité leur place au Panthéon.

Le 11 avril prochain, aux Halles St François , les communistes du pays de Quimper auront le plaisir de recevoir pour une conférence publique Gérard Streiff auteur du livre « Missak et Mélinée Manouchian. Un couple en Résistance » préfacé par Didier Daeninckx. »

Yvonne Rainero

co-secrétaire de la section PCF du pays de Quimper, élue communiste de la ville

Brest – 23 février: Mobilisation pour la Poste et un service postal de qualité en présence de nos camarades

Appel pour un service public postal de qualité , rassemblement vendredi 23 février à 9 h devant la poste SIAM

Le bureau de poste de Kerinou à Brest a fermé ses portes en janvier celui de St Martin devrait fermer le 27 février. Les bureaux de St Marc et St Pierre devraient suivre !

Le 23 février, Philippe Wahl, Président Directeur Général du groupe La Poste, sera en visite dans le Finistère, à Brest.

La section du pays de Brest du PCF appelle tous les postiers, les usagers, les retraités et les élus à répondre à l’appel syndical et à se rassembler devant la poste de BREST SIAM, à partir de 9h00 pour exprimer leur mécontentement et exiger un service public postal de qualité.

 

Nous demandons un moratoire et qu’un vrai débat public se tienne avec les postiers, les élus, la population et les dirigeants de la Poste. L’enjeu du service public postal se pose ainsi que le statut de l’entreprise et des salariés. Son avenir appartient aux usagers et aux postiers.

Le Parti Communiste se bat pour le maintien des bureaux de poste de proximité. La poste doit mettre en place un plan d’embauche massif pour permettre la distribution du courrier 6 jours sur 7 et en finir avec la précarité.

La souffrance au travail s’accroît. La charge de travail devient insupportable, et les arrêts maladie explosent. Les agents attachés à leur mission de service public ne comprennent plus clairement le sens de leur travail.

Il faut reconstruire un réseau unique de distribution avec des salariés sous statut, faisant une part beaucoup plus importante au transport sur rail et défendre l’accessibilité bancaire sur tout le territoire

Signons la pétition sur  https://www.change.org/p/maintien-du-bureau-de-poste-de-brest-saint-martin .

 

Nos camarades du PCF Brest ont remis ce jour les pétitions du PCF contre les fermetures des bureaux de poste. Une centaine de postiers, des syndicalistes CGT, des retraités, élus et usagers du Finistère nord et sud, présents pour le comité d’accueil de Philippe Wahl, PDG de la Poste, devant le bureau de Poste de Brest Siam. Nous lui avons porté nos revendications et donné les pétitions pour l’augmentation des salaires, contre la suppression des avantages bancaires des retraités et contre la fermeture du bureau de poste de Brest Saint Martin demain

Crise de la pêche: Pas de fatalité, d’après le Parti communiste du Pays bigouden – Article de Steven Le Cornu, Le Télégramme, 23 février 2024

Pas de fatalité. Un choix politique.

Pas de fatalité à la crise de la filière pêche, c’est le résultat d’une politique nationale et européenne bien pesée.

Certes le réchauffement climatique, les pollutions terrestres impactent grandement les écosystèmes mais bien moins que la pêche industrielle.

De puissantes multinationales de la pêche ont mis la main sur la plupart des quotas en investissant dans d’immenses chalutiers automatisés, en rachetant ou en fusionnant avec d’autres entreprises de pêche moins performantes.

Ces mastodontes des mers se livrent à un véritable pillage des océans en toute légalité grâce aux quotas que leurs attribue L’UE et les victimes en sont les pêcheurs artisans. Ainsi, entre 2013 et 2019 la flotte européenne a perdu 5505 navires tout en conservant le même niveau de captures de poissons.

Chaque année, la Commission Européenne fixe un total admissible de captures (TAC) pour chaque espèce en se basant sur les recommandations des scientifiques. Ensuite ce TAC est réparti entre les Etats membres avant d’être à nouveau divisé au sein de chaque Etat selon des règles nationales.

La réunion au niveau européen pour décider de la répartition de ces quotas se déroule à huis clos et lors de cette étape s’effectue un gros travail de lobbying de la part des multinationales pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la pêche artisanale.

Certains quotas sont achetés par ces mégas sociétés au même titre qu’une action boursière. Parlevliet-Van der Plas et Cornelis Vrolijk, sociétés néerlandaises, possèdent ainsi des quotas en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France. Parlevliet- Van der Plas a ainsi racheté les sociétés françaises Euronor et La Compagnie des Pêches de St Malo, Cornelis Vrolijk possède la société France Pélagique à qui appartient le Scombrus, le tout en captant au passage les fameux quotas.

Ces deux sociétés néerlandaises font partie des plus puissantes et des plus influentes en Europe, leur ascension est le fruit d’un contexte politique très favorable à l’essor de la pêche industrielle.

L’UE tient un double discours, d’un côté elle prône une pêche responsable, durable et de l’autre elle favorise le développement de ces mégas sociétés.

Le Parti Communiste Français condamne ces petits arrangements au niveau européen. Ces tractations opaques induisent des choix politiques assumés qui ont un impact conséquent sur nos pêcheries locales et nos territoires, diminution de la ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires, règlementation inappropriée, diminution des apports sous criée, fermeture d’entreprises, mareyage, mécanique, construction navale … La filière est donc en crise et ce n’est pas nouveau.

Comment peut-on en arrivé là ? Est-ce à dire qu’un maillon manque à la chaîne de réflexion, de décision au sein des métiers de la mer pour peser aussi peu ?

Pourtant les marins disposent de deux instances reconnues pour les représenter, le CNMPEM et les Organisations de Producteurs dont pêcheurs de Bretagne. Les responsables de l’une sont élus par leurs pairs avec un taux de participation faible des marins et ceux de l’autre simplement désignés par les adhérents-cotisants.

Ces instances sont légitimes pour réfléchir, anticiper et prendre les décisions qui s’imposent afin d’éviter les situations de blocage.

Certes le rôle des comités est de représenter les intérêts de la profession, d’encadrer les pêcheries, de participer à l’élaboration des réglementations françaises et européennes, mais il leur appartient aussi de proposer un projet, une vision d’avenir pour les pêcheries. La remarque vaut aussi pour les organisations de producteurs dont le rôle est l’organisation de l’activité de la pêche artisanale, fileyeurs, ligneurs, côtière, hauturière sur le plan économique, notamment dans la répartition des quotas et la garantie d’un prix minimum de marché.

Malheureusement on peut craindre qu’elles ne soient devenues que de simples courroies de transmission des directives décidées en amont au niveau de la commission européenne, du parlement européen et du ministère français sans concertation ni dialogue avec la base.

De ce fait une véritable crise morale touche le milieu maritime, une impression d’impuissance face aux contraintes et obligations, avec de surcroît le sentiment d’avoir perdu la maîtrise de leur professionnalité.

Et pourtant le savoir-faire des pêcheurs artisans fait qu’ils sont les mieux à même de connaître les écosystèmes, d’utiliser des méthodes de pêche raisonnées à faible impact et de privilégier les poissons destinés à la consommation humaine plutôt qu’à des usages industriels.

Il devient vital pour les professionnels de la filière qu’ils se réapproprient collectivement leur destin au sein d’instances démocratiquement élues, à l’instar du mouvement qu’ont initié l’Interpro de Loctudy et Demain Saint Gué en présentant une réflexion réaliste de leur activité suivie de propositions concrètes.

On ne peut se satisfaire d’aller de PAI en PAI. Celui concernant les bateaux vient de s’achever, se profile probablement un plan de soutien aux entreprises de mareyage qui manquent d’apport depuis déjà plusieurs semaines. C’est tout l’équilibre social, économique, culturel du territoire qui est en jeu.

En France on assiste à un dilemme notoire avec d’un côté la pêche industrielle et de l’autre la protection de la pêche artisanale associée à la protection des océans.

Le gouvernement français nie l’existence de navires usines en zone protégée et pourtant les méga chalutiers européens et français comme le Scombrus, Le Prince Bernard pêchent librement au large de Calais dans la zone natura 2000 du banc des Flandres, du Cap Gris Nez et dans le parc marin de la Côte d’Opale toutes les semaines toute l’année. En dix minutes ces navires peuvent pêcher 100 tonnes de harengs, cela représente pour un artisan une activité pendant 15 ans.

Ces méga chalutiers auraient pu être exclus de la bande côtière mais le 18 janvier 2024 les eurodéputés français de droite et de renaissance ont rejeté un amendement qui demandait l’interdiction aux navires de plus de 25 m de pêcher dans les eaux de l’union jusqu’à 12 000 marins des côtes. C’est le cas du chef de file LR aux élections européennes Fr Xavier Belami et de l’eurodéputé renaissance P Karleskind président de la Commission Pêche du Parlement Européen.

Ces deux députés et une majorité de leurs collègues du même bord ont rejeté un autre amendement favorable à l’élimination du chalutage dans les AMP.

La doctrine du gouvernement français est donc de laisser les gros navires pêcher massivement dans ces zones au détriment des pêcheurs artisans et de la bonne gestion de la ressource.

LE PCF PAYS BIGOUDEN

8 mars: mobilisons-nous pour les droits des femmes (PCF)

Discours d’hommage d’Ismaël Dupont pour le PCF Finistère à Missak et Mélinée Manouchian et aux 23 FTP-MOI du groupe Manouchian le 21 février 2024 à Brest et Morlaix pour l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée

 

« Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants

L’affiche qui semblait une tache de sang

Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles

Y cherchait un effet de peur sur les passants »

Sur l’AFFICHE ROUGE de la Propagande Nazie, au-dessus des images d’attentats, d’un corps criblé de balles, de déraillements, et d’armes censées identifier les résistants à des criminels, les visages et les noms de dix camarades arrêtés à la mi-novembre 1943.

Dix sur vingt-trois du groupe Manouchian qui furent condamnés à mort, dont 21 exécutés avec Missak, leur commandant militaire, le 21 février 1944, au Mont Valérien, il y a 80 ans, jour pour jour.

A l’affiche en haut, de gauche à droite:

Szlama Grzywacz : 35 ans, juif polonais, de Wolomin, communiste depuis 1925, qui logeait chez les Krasucki avant guerre, de la même ville que la famille de Henri Krasucki.

Thomas Elek : 20 ans, juif hongrois, né à Budapest, dans une famille d’intellectuels communistes qui émigre en France en 1930. Il quitte le lycée Louis Le Grand pour s’engager dans la Résistance en 1941.

Wolf Wajsbrot: 19 ans, juif polonais né à Krasnik. Apprenti mécanicien engagé dans les FTP-MOI en 1942.

Robert Witchitz, 20 ans, né dans le département du Nord, d’une famille juive polonaise. Le jeune homme milite à la Jeunesse communiste et travaille comme ajusteur.

Moska ou Maurice Fingercweig dit « Marius ». Né à Varsovie en 1923. Ouvrier tapissier, militant de la Jeunesse communiste, il s’engage dans le 2e détachement juif des FTP-MOI et prend part à des actions armées.

Son père et ses deux frères sont morts en déportation.

Plus bas :

Joseph Boczov: 38 ans. Juif hongrois, c’est un chimiste, spécialiste des explosifs. Communiste depuis longue date, ancien des Brigades Internationales, il devient chef du détachement FTP-MOI, qui se spécialise dans le déraillement de trains transportant des troupes et du matériel de guerre allemands.

A sa droite :

Spartaco Fontano, 22 ans, fils d’antifascistes italiens réfugiés en France après sa naissance. Il interrompt ses études à l’École des arts et métiers en 1942 pour rejoindre les FTP.

A son père, sa mère, sa sœur, il écrit : « Ma mort n’est pas un cas extraordinaire, il faut qu’elle n’étonne personne et que personne ne me plaigne, car il en meurt tellement sur les fronts et dans les bombardements qu’il n’est pas étonnant – que moi, un soldat, je tombe aussi. »

Célestino Alfonso, 28 ans, menuisier, espagnol, responsable des Jeunesses Communistes à Ivry, Combattant et commissaire politique dans les Brigades Internationales où il a dû croiser notre Henri Tanguy, devenu Rol-Tanguy suite à la mort de son copain Rol pendant la Guerre d’Espagne.

« La mort n’éblouit pas les yeux des partisans », le vers des Strophes pour ce souvenir d’Aragon, poème chanson sous le nom de l’Affiche Rouge avec Léo Ferré, s’applique si bien à sa dernière lettre de condamné à mort, écrite le 21 février 1944 à ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et son fils :

« Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France.

Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même: ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier.

Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue.

Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais encore le premier. »

et Marcel Rajman, 21 ans, juif polonais, ouvrier du textile, tricoteur, jeune communiste engagé dans la Résistance depuis le début de l’occupation dans les « Bataillons de la Jeunesse » sous la direction d’Albert Ouzoulias, qui écrit ses paroles étranges et pleines d’euphorie à sa mère dans sa dernière lettre, lui l’auteur de « 13 attentats » de la Résistance (mettons des guillemets), et de l’exécution du Patron SS du STO Julius Ritter :

« Excuse-moi de ne pas t’écrire plus longuement, mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m’est impossible quand je pense à la peine que tu ressens. Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. »

Sa maman sera gazée à Auschwitz.

Et enfin

Missak MANOUCHIAN, arménien, qui signe sa dernière lettre à Mélinée, son orpheline bien aimée, une lettre signée « Manouchian, Michel ».

Missak le poète, l’animateur d’une revue culturelle et politique arménienne, Zangou, l’ouvrier, l’amoureux, le militant communiste infatigable depuis 1934, le rescapé du Génocide arménien, qui a grandi dans des orphelinats, en Syrie et au Liban, avant d’arriver en France, à Marseille, à 18 ans, comme son amour, Mélinée Soukémian, née à Constantinople (Istanbul) et ayant été éduquée dans des orphelinats à Smyrne, et à Thessalonique et Corinthe en Grèce, après le massacre de ses parents dans le Génocide de 1915, qui coûta la vie à 1,200 000 Arméniens au moins.

Avec eux, et ils ne figurent pas sur l’Affiche Rouge, furent arrêtés, jugés, et  moururent:

Roger Rouxel, ouvrier tourneur, 18 ans, réfractaire du STO

Georges Cloarec, 21 ans, d’origine bretonne, mais né en Eure-et-Loir, ouvrier agricole, refractaire du STO

Rino della Negra, 21 ans, footballeur talentueux du Red Star né dans le Pas-de-Calais et d’origine italienne

Jonas Geduldig, juif polonais, ancien des Brigades Internationales, 25 ans

Emeric Glasz, juif hongrois, mécanicien, 22 ans

Léon Goldberg, juif polonais, 20 ans

Stanislas Kubacki, bûcheron communiste polonais, ancien des Brigades Internationales, 36 ans

Cesare Luccarini, italien, 22 ans

Antonio Salvadori, ouvrier du bâtiment, 23 ans

Amadeo Ussiglio, terrassier carreleur, 32 ans

Willy Schapino, juif polonais, 33 ans

Arpene Tavitian, arménien soviétique, 49 ans, l’aîné du groupe.

Et la belle Olga Bancic seule femme du groupe Manouchian des 23, même si les femmes étaient très nombreuses dans la FTP MOI, dont beaucoup d’autrichiennes, de polonaises, de tchèques, de hongroises, de roumaines germanophones, qui faisaient du renseignements et un travail de propagande auprès des troupes d’occupation.

Elle fait partie du groupe des 23 de Manouchian, mais n’a pas fusillée le 21 février 1944 contrairement à ses camarades mais est décapitée le jour de son trente-deuxième anniversaire, le 10 mai 1944 en Allemagne, à Stuttgart, après avoir été affreusement torturée.

Olga Bancic est une juive roumaine née en 1912 en Bessarabie, alors province russe, ouvrière et communiste depuis ses 16 ans, qui fut arrêtée et maltraitée par la dictature fasciste en Roumanie avant d’arriver en France et de reprendre le combat avec la MOI, le PCF, et la Résistance.

Sous le pseudonyme de « Pierrette », elle était chargée de l’assemblage des bombes et des explosifs, de leur transport et de l’acheminement des armes avant et après les opérations. Elle a ainsi participé indirectement à une centaine d’attaques contre des allemands et des collaborateurs.

A sa fille Dolorès, appelée ainsi en hommage à la passionaria Dolores Ibarruri, elle écrit :

« Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi. »

On ne peut pas ne pas citer non plus Joseph Epstein, communiste juif polonais, « Colonel Gilles, arrêté avec Missak Manouchian à la sortie de la gare d’Evry Petit-Bourg le mardi 16 novembre 1943. C’était le grand chef politique des FTP-MOI.

Le 16 novembre 1943, 68 partisans FTP-MOI sont arrêtés par la police française, ses brigades spéciales et renseignements généraux, qui les traquaient depuis des mois.

En tout, en quatre rafles l’année 1943, 200 résistants de la FTP MOI auront été arrêtés en région parisienne entre mars et début décembre. L’organisation combattante qui organisait des attentats à Paris est très affaiblie et la lutte armée dans la capitale ne reprendra vraiment qu’au moment de l’insurrection.

Cette histoire vient de loin :

Les résistants d’origine étrangère engagés dans les FTP MOI pour beaucoup fuient des pays où ils ont été persécuté par le racisme, l’antisémitisme, le fascisme, et lui ont parfois mener la guerre aussi, une guerre qu’ils reprennent en France. Avant d’être des patriotes français, ce sont des antifascistes, des communistes, des militants internationalistes, des révolutionnaires. Leur combat est politique au sens plein.

Manouchian meurt sans « haine en lui contre le peuple allemand » comme il l’écrit dans sa lettre à Mélinée parce qu’il est anti-nazi et pas anti-allemand. Il est pour l’union des travailleurs et des peuples dans un objectif de révolution et d’émancipation sociale et humaine. Voir des nationalistes d’extrême-droite héritiers de la collaboration s’associer à l’hommage national à Missak et Mélinée Manouchian, deux militants qui ont sacrifié leur vie à combattre ces idées racistes et xénophobes, et autoritaires, est un scandale !

Beaucoup des militants FTP-MOI ont milité dans un PCF et une JC alors que les militants communistes étaient traqués, arrêtés, après la Pacte Germano-Soviétique, avant même l’installation de Vichy, puis après la débâcle, les communistes étant la cible privilégiée de Vichy avec les Juifs et les Franc-maçons. Cela a été le cas du jeune Guy Môquet, livré ensuite aux allemands comme « otage » subversif et interné politique et fusillé à Châteaubriant le 22 octobre 41.

La MOI – Main d’œuvre Immigrée – est une des structures créée par le PCF dans les années 1920 (d’abord sous le nom de Main d’œuvre étrangère) pour organiser par groupe de langues les ouvriers immigrés appelés en nombre pour la reconstruction de la France après la première guerre mondiale.

La MOI dépendait directement de la direction centrale du PCF et visait à faire progresser son influence dans le prolétariat d’origine étrangère afin de favoriser les objectifs révolutionnaires et d’émancipation.

Dans la clandestinité, la MOI joue un rôle important dans la participation des immigrés et étrangers – juifs persécutés et entrés dans la clandestinité et la résistance, anciens des Brigades internationales, arméniens, exilés antinazis allemands et autrichiens, prisonniers de guerre soviétiques – à la Résistance.

La MOI a également édité en France une presse en langue étrangère et de nombreuses publications communautaires et antiracistes.

A partir de l’été 1941, sur la base d’une Organisation Spéciale et d’un entraînement militaire déjà donnés à des Jeunesses Communistes clandestins, le Parti communiste s’engage dans la lutte armée contre l’occupant nazi et ses collaborateurs à Paris et dans tout le pays. Le signal de ce déclenchement de la lutte armée contre l’occupant est donné sur le sol de France par Pierre Georges, Colonel Fabien, quand il tue l’officier de marine Allemand Moser à la station Barbès-Rochechouart en août 1941 pour venger à la fois les crimes abominables de l’armée nazie en Union Soviétique et l’exécution de ses camarades de la jeunesse communiste, Henri Gautherot et Samuel Tyszelmann, fusillés le 19 août 1941 par les Allemands suite à la manifestation patriotique du 11 août 1941.

Auparavant les communistes, et singulièrement les communistes juifs de la FTP MOI avaient dénoncé les rafles dites du billet vert des juifs étrangers d’Ile-de-France en mai 1941 – plus de 4000 juifs étrangers raflés et qui iront presque tous en déportation à Auschwitz quelques mois plus tard.

Et beaucoup de jeunes ouvriers juifs, notamment originaires d’Europe centrale et de l’est, ont à ce moment rejoint la rejoint la Résistance communiste.

Et parmi les 522 otages fusillés d’août 1941 à juin 1942 par les Allemands, 124 étaient juifs, soit 20%, et la plupart étaient communistes. Parmi ces résistants juifs MOI figuraient notamment le père du chanteur Jean-Jacques Goldman, Albert Goldman.

Les MOI comptent environ 300 militants d’origine juive étrangère, mais aussi de nombreux italiens, espagnols, polonais, et arméniens, etc.

Ce sont ces résistants d’origine étrangère organisés dans l’action directe contre l’occupant et ses collaborateurs par le Parti Communiste qui sont honorés par la Nation avec l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, Mélinée décédée en 1989 à qui l’on doit la publication des œuvres poétiques de Missak Manouchian qui était une grande âme « ivre de liberté » et d’amour en même temps qu’un grand Résistant, le premier honoré d’une entrée au Panthéon parmi d’autres résistants communistes qui auraient pu y prétendre aussi :

Marie-Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumaux, Danielle Casanova, Rol-Tanguy, Henri et Cécile, Guy Môquet, Croizat, Marcel Paul, etc. Cela viendra peut-être un jour. Il ne faut désespérer.

En tout cas c’est un oubli et une injustice réparés, celui infligés au combat des communistes pour le progrès humain et social en France, se traduisant par de grandes conquêtes sociales (La Sécurité Sociale et les retraites par répartition, les congés payés, la limitation du temps de travail, les services publics, EDF, le statut de la fonction publique), un héritage que tente de détruire et d’effacer le président Macron et l’idéologie néo-libérale qu’il sert, comme celui de la tradition d’accueil de notre pays, et du droit d’asile, battu en brèche par la récente loi immigration.

C’est ce qui rend cet hommage à Missak et Mélinée Manouchian si important, au moment où la peste brune, le racisme et la guerre reviennent dans le monde, en Europe, et où l’extrême-droite est banalisée et plus forte que jamais en France.

« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». écrivait Manouchian dans sa dernière lettre. Soyons dignes de lui et de son sacrifice !

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.

Morlaix – Photos de l’hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux résistants des FTP MOI à Morlaix, place Rol Tanguy, ce mercredi 21 février 2024

 

Hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux combattants de la Résistance des FTP MOI et du parti communiste et des jeunesses communistes à Morlaix place Rol Tanguy à la gare de Morlaix à l’occasion de l’entrée de Missak et Melinee Manouchian au Panthéon, qui accueille pour la première fois des ouvriers et des personnalités communistes en son sein.

Un moment d’une grande intensité avec Roger Heré chantant l’affiche rouge avec sa voix magnifique, Patricia Paulus lisant la lettre à Mélinee, les discours de Marc Corbel pour la CGT, de Daniel Ravasio pour la section PCF pays de Morlaix, de Taran Marec pour les jeunesses communistes du Finistère, et celui d’Ismaël Dupont sur l’histoire du groupe Manouchian et des FTP Moi pour le PCF Finistère.

Merci à tous les participants à ce bel hommage, notamment nos camarades du PCF Carhaix Huelgoat et des Jeunesses communistes et à Pierre-Yvon Boisnard et Daniel Laporte pour leur reportage photo.

Une cinquante de personnes était présente à cet hommage qui s’est terminé en déposant une gerbe et des fleurs en l’honneur de Missak et Mélinée Manouchian et en chantant la Marseillaise et l’Internationale.


Morlaix le PCF rend hommage à Missak et Mélinée Manouchian mercredi 21 février 2024 – photos Pierre-Yvon Boisnard
https://youtu.be/KgC7zzFEK0k

A Brest, ce 21 février, on célébrait la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
La date de ce mardi 21 février 2024 restera gravée par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, héros et héroïne de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. A côté de leur caveau au sein de la nécropole républicaine, sont aussi inscrits en lettre d’or le nom des 22 communistes arméniens FTP-MOI et celui de Joseph Epstein, chef des FTP-MOI, toutes et tous fusillés par les nazis au Mont-Valérien en 1944. 80 ans plus tard, cette panthéonisation marque la juste reconnaissance de la Nation à la Résistance communiste et étrangère, à son apport dans l’histoire nationale de notre pays.
Aux côtés des organisations politiques et syndicales, dont le PCF, le MJCF et la CGT, des associations patriotiques, du député de la circonscription de Brest centre et de plusieurs collègues élus et élues de la majorité municipale, les élus communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon étaient présents au rassemblement organisé ce mercredi midi  à Brest au Monument aux Morts pour rendre hommage à l’engagement héroïque des Manouchian, résistant et résistante communiste, militant et militante internationalistes et antifascistes.
Une cérémonie d’hommage émouvante ponctuée de discours, chant et lecture, qui s’est conclue par le dépôt d’une gerbe et de roses.
Au travers ces gestes mémoriels essentiels, c’est une certaine idée de la France, celle des Droits de l’Homme, celle d’un projet politique d’émancipation et universel hérité de la Révolution et des Lumières, celle d’une France de l’accueil, qui est aujourd’hui consacré.
Plus de cent personnes à l’hommage brestois en l’honneur de Missak et Mélinee Manouchian, de leur entrée au panthéon et plus généralement en hommage au combat pour la Libération nationale et contre le nazisme et Vichy des combattants communistes étrangers des FTP MOI.
Un très bel hommage organisé par la section PCF de Brest et où sont venues plusieurs personnalités politiques (Jean-Charles Larsonneur le député de Brest, Pierre-Yves Cadalen de la FI), syndicales, associatives, des militants de la JC et du PCF, de la CGT, d’autres organisations de gauche, que nous remercions pour leur présence.
Jean-Paul Cam, pour la section PCF de Brest, Ismaël Dupont pour la fédération PCF du Finistère, Taran Marec pour la Jeunesse Communiste, Fabienne Bodin pour la CGT ont pris la parole. Guy Abgrall a lu la lettre a Mélinee et Hervé Thomas a magnifiquement chanté l’Affiche Rouge, la chanson de Ferre avec les paroles des Strophes pour se souvenir d’Aragon.
Photos groupe des élus communistes de Brest – et Ismaël Dupont

Mercredi 21 février à 10h30 à la Maison des services publics de Penhars – 2 rue de l’Île de Man – la ville de Quimper invite à un hommage à Missak et Mélinée Manouchian – l’ANACR et le PCF s’y associent

 

 

Mercredi 21 février à 10h30 à la Maison des services publics de Penhars – 2 rue de l’Île de Man – la ville de Quimper invite à un hommage à Missak et Mélinée Manouchian avec l’inauguration de l’exposition « Missak Manouchian, Art Histoire Mémoire » que la ville a acquise auprès du Musée de la Résistance Nationale de Champigny.
Cet hommage est aussi l’occasion de la présentation de la plaque aux noms de Missak et Mélinée Manouchian qui prendra place sur un nouveau rond-point du Boulevard de France comme l’ont décidé unanimement les élus de la ville lors du conseil municipal du 1er février dernier.
L’ANACR s’associe et fera un dépôt de gerbe.
Les communistes qui portaient cette demande depuis de très nombreuses années se félicitent qu’elle ait enfin abouti.
NOUS SERONS PRÉSENTS pour celles et ceux qui ont combattu dans les rangs des FTP MOI pour la Libération de la France du joug nazi, pour la Liberté, l’Égalité, la Fraternité, toutes et tous communistes, la plupart « Étrangers et nos frères pourtant », beaucoup juifs ou considérés comme tels par le régime de Vichy et l’Occupant, et furent exécutés si près de la Libération après une longue traque par la police de Pétain, qui les remit aux Allemands, torturés à nouveau et condamnés à mort après un simulacre de procès.
Pour Missak et Mélinée Manouchian, pour ceux de l’Affiche Rouge, pour les 23 condamnés à mort du groupe Manouchian, les 22 fusillés du mont Valérien et Olga Bancic guillotinée à Stuttgart, pour leur chef Joseph Epstein qui ne parla pas sous la torture et fut fusillé en avril sous le nom de Joseph Estain, la Gestapo n’avait pu l’identifier ni remonter jusqu’à la direction des FTP MOI.
Pour ceux qui ont survécu comme Henri Krasucki qui fut l’un des grands dirigeants syndicaux de notre pays.
Pour Eva Golgevit, présente à Quimper lors d’une commémoration de la Libération de la ville, qui transportait des armes dans le landau de son fils Jean. Elle fut déportée et revint. C’est le chant qui lui avait permis de tenir dans les camps de concentration.
Pour la famille Aznavourian engagée elle aussi dans la MOI qui protégea Mélinée après l’arrestation de Missak.
Pour tous ceux qui participèrent à ce combat et que j’ai eu la chance de connaître quand ils étaient encore là.
Et tant d’autres.
Et j’ai une pensée pour Julien Lauprêtre que Piero et moi rencontrions régulièrement lorsqu’il venait en vacances – très discrètement et modestement – à l’Île de Groix, nous racontant que, jeune résistant de Belleville, arrêté lui aussi par des policiers français, il avait partagé quelques heures la cellule de Missak Manouchian à la Préfecture de police de Paris. Manouchian dont il a compris plus tard l’identité, et qui lui avait dit « Moi je vais mourir, mais toi petit tu vas t’en sortir, il faut continuer le combat. »
Avec la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, c’est la Résistance communiste, c’est aussi la Résistance de ces Étrangers ayant choisi la France, pays des Lumières, qui entre au Panthéon.
Ce sont tous les FTP, comme les deux jeunes postiers communistes de 19 et 20 ans, Émile Le Page et Pierre Jolivet, premiers résistants fusillés par les nazis à Quimper, au champ de tir de la Tourelle, en juin et juillet 1942.
Ce sont les résistants communistes de la région quimpéroise, du pays bigouden, de Brest, Morlaix, du centre Finistère… qui figurent sur le long martyrologue de la Résistance finistérienne.
En ces temps où la haine de l’étranger, la xénophobie, les idées nauséabondes de l’extrême-droite trouvent une oreille complaisante à droite et dans la Macronie avec sa loi asile-immigration, où la nationalité est remise en cause,  pensons à la phrase prononcée par Manouchian devant le tribunal militaire allemand, s’adressant aux collabos français présents :

« Nous avons combattu pour la France, pour sa Libération. Vous avez hérité de la nationalité française, nous nous l’avons méritée »

Manouchian qui écrit dans sa dernière lettre « Je n’ai aucune haine contre le peuple allemand ».

Et aussi « Bonheur à ceux qui vont nous survivre ».

Yvonne Rainero, co-secrétaire de la section PCF du pays de Quimper
Ci-joint les panneaux de l’expo, l’affiche rouge et aussi le tract diffusé par les nazis pour accompagner la campagne d’affichage sur « L’armée du crime ».

21 février 2024 – Morlaix, 17h Place Rol-Tanguy: hommage à Missak et Mélinée Manouchian pour leur entrée au Panthéon

Manouchian, le 21 février, pour leur entrée au Panthéon

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Missak et Mélinée Manouchian, deux résistants du groupe Manouchian, durant la Seconde Guerre mondiale, entreront au Panthéon, le 21 février 2024. Un hommage est prévu à Morlaix (Finistère).

Le panthéon à Paris.

Le panthéon à Paris. | DANIEL FOURAY / ARCHIVES OUEST FRANCE

Le Parti communiste français (PCF) appelle au rassemblement à Morlaix (Finistère), mercredi 21 février 2024, à 17 h, sur l’esplanade de la gare, pour un dépôt de gerbes, devant la plaque Rol Tanguy.

Un « héros de la Résistance »

Ce jour-là, Missak et Mélinée Manouchian entreront au Panthéon. Missak Manouchian, « héros de la Résistance », écrit le PCF, a été chef militaire des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne. Il a été fusillé en 1944, le 21 février. Mélinée Manouchian, son épouse, a été résistante des FTP-MOI. Elle est décédée en 1989.

Lire aussi : Comment va se dérouler l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, prévue le 21 février ?

Missak Manouchian, qui est né en Turquie, est « le premier résistant étranger à accéder au Temple des grandes figures de la République que représente le Panthéon », indique le PCF. Il précise : « Le groupe Manouchian était membre de la FTP-MOI, une organisation créée par le Parti communiste français. Ils étaient italiens, hongrois, polonais, arméniens, espagnols… ».

Le Parti relie cet événement à l’actualité et conclut : « Ne laissons pas la place à celles et ceux qui voudraient nous vendre le mythe de l’intégration à la française mais qui, sous la dictée de la droite extrême, n’ont pas hésité à adopter le projet de loi Asile et immigration. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-un-hommage-a-missak-et-melinee-manouchian-le-21-fevrier-pour-leur-entree-au-pantheon-94fa1644-cd85-11ee-ae65-ae2b32b20025

Diaporama Le Homard Enchaîné : Hommage à Rol Tanguy Morlaix le 12 juin 2019

Vendredi 23 Février (18 h – local PCF Pays de Morlaix) : réunion du Comité des Jours Heureux pour lancer notre campagne des élections européennes avec la liste de Léon Deffontaines

Soyons – y nombreux.

Vendredi 23 Février (18 h – local PCF Pays de Morlaix) : réunion du Comité des Jours Heureux pour lancer notre campagne des élections européennes.

La liste conduite par Léon Deffontaines comporte 50 % de candidatures d’ouverture, à l’image des dix premières places ou quatre personnalités communistes seront aux côtés de responsables d’autres formations politiques et de militants du monde du travail engagés dans des combats syndicaux.

Elle rassemble ainsi des candidatures de trois autres formations politiques : la Gauche républicaine et socialiste (GRS) avec la candidature d’Emmanuel Maurel, député européen sortant, en 3e position ou encore celle de Sophie Camard, Maire du premier arrondissement de Marseille, en 20e position ; l’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg, avec Samia Jaber en 6e position ; Les radicaux de gauche (LRDG) avec Isabelle Amaglio-Terisse en 10e position. Murielle Ressiguier, ancienne députée insoumise de l’Hérault est également présente sur la liste.

Après le grand mouvement sur les retraites qui a remis la question sociale au premier plan en France, alors que les luttes pour gagner les augmentations de salaires se multiplient, cette liste rassemble également de nombreuses candidatures issues du monde du travail et des luttes sociales, telle Sigrid Gérardin, syndicaliste enseignante, en 2e position, Fabien Gache, ex-délégué central de Renault en 7e position sur la liste, Marylène Faure du secteur de l’énergie en 12e position ou encore Manon Ovion, figure syndicale de la lutte dans l’entreprise Vertbaudet, et bien d’autres secteurs professionnels.

Parmi les candidatures communistes, André Chassaigne, Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et député reconnu pour son combat pour les agriculteurs, sera en 5e position, accompagné sur la liste de plusieurs dirigeant·es et élu·es du PCF. Hélène Bidard, militante féministe et adjointe à la Maire de Paris en charge de l’égalité femme-homme, de la jeunesse et de l’éducation populaire, Fatima Khallouk, militante des droits des personnes en situation de handicap et adjointe au Maire d’Alfortville en charge de la jeunesse et plusieurs parlementaires dont Cécile Cukierman, Présidente du groupe CRCE – Kanaky au Sénat et Fabien Roussel, en dernière position sur la liste.

Dans le Finistère, c’est notre camarade Taran Marec, élu à Brest, 25 ans, secrétaire départemental du Mouvement des Jeunesses Communistes qui sera candidat sur la liste de Léon Deffontaines avec quatre autres candidats bretons.

Ce rassemblement de citoyens et citoyennes engagés, de républicains, d’acteurs du mouvement social, de quatre partis de gauche a vocation à s’élargir à tous ceux et celles qui à gauche partagent notre ambition pour reprendre la main sur l’avenir de la France et de l’Europe.

Une réunion du Comité des Jours Heureux (Comité créé à l’occasion des élections présidentielles pour soutenir la candidature de Fabien ROUSSEL) est convoquée le vendredi 23 Février 2024 (18 h – local PCF Pays de Morlaix).

Il s’agira pour la liste de rassemblement soutenue par les communistes et la section de Morlaix du PCF de lancer la campagne des Élections Européennes sur le Pays de Morlaix dans un cadre unitaire.

La section du Relecq-Kerhuon du PCF fait un don de 300€ au Secours Populaire (Le Télégramme, 1er février 2024)

Don de 300 €, nombre de bénéficiaires, vente solidaire… Le Secours populaire du Relecq-Kerhuon fait le bilan

Le Télégramme, 1er février 2024

L’équivalent de « trois distributions de fruits et légumes ». Le Secours populaire du Relecq-Kerhuon a reçu un don de 300 € de la part du PCF. L’occasion pour l’antenne de faire le point sur l’année, sans augmentation du nombre de bénéficiaires en raison de décès et de déménagements.

LEs bénévoles du comité du Relecq-Kerhuon du Secours populaire ont reçu 300 € des représentants de la section locale du Parti Communiste

Les bénévoles du comité du Relecq-Kerhuon du Secours populaire ont reçu 300 € des représentants de la section locale du Parti communiste.

Mercredi 31 janvier 2024, les responsables de la section du Relecq-Kerhuon du Parti communiste ont remis un chèque de 300 € à ceux du Secours populaire du comité de la commune. « C’est un don que nous effectuons sur la trésorerie de section qui est alimentée par les indemnités des élus au conseil municipal et les adhésions », indiquent les représentants locaux du PCF. La raison de ce don est à voir dans « la précarité des salariés pour lesquels les fins de mois sont de plus en plus difficiles et tôt dans le mois ».

La Section PCF du Relecq-Kerhuon organise son repas festif le vendredi 23 février Salle Germain Bournot

 

La Section PCF du Relecq-Kerhuon organise son repas festif le vendredi 23 février Maison Municipale des Associations Germain Bournot

Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 23 février à 19h  à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot au 2 rue Gay Lussac au Relecq-Kerhuon pour notre repas.

Nous vous proposons un apéritif suivi d’un Kig Ha Farz, d’un dessert et du fromage avec vin et boissons comprises pour 15 € par personne. 8 € pour un enfant.

Vous pouvez nous confirmer votre inscription au repas auprès de Pierre-Yves Liziar au 06 80 85 94 23

17 février – Formation des Jeunesses communistes du Sud Finistère à Quimper

17 février 2024
Première réunion et formation de la toute nouvelle union de ville du sud Finistère du MJCF 29.
Le MJCF se développe au-delà des métropoles

Samedi 17 février – Les communistes quimpérois en campagne pour Léon Deffontaines et les élections européennes

Communistes en campagne pour les européennes avec Léon Deffontaines
Sur le pont Médard, à l’entrée du marché du Stéir à Quimper ce samedi 17 février.
Sur fond de cathédrale, on ne se refuse rien !
Yann Foucher, Daniel Ruffier, Piero Rainero et Yvonne Rainero

Mardi 13 février – Le Finistère en colère contre la carte scolaire et ses 67 suppressions de classes. En français et en breton. Parents, enseignants, élus. Les communistes étaient présents !

Finistère en colère contre la carte scolaire et ses 67 suppressions de classes.
En français et en breton.
Parents, enseignants, élus.
Les communistes étaient présents ! Avec des camarades et des élus de Quimper, Pont-de-Buis, Carhaix notamment.
Rappel de notre communiqué:

Mardi 13 février 2024, des parents et des enseignants seront mobilisés pour défendre l’école publique qui est une nouvelle fois violemment attaquée, en particulier dans le Finistère. La fédération du PCF du Finistère dénonce vigoureusement la fermeture prévue de 65 classes du département et soutient ce mouvement de contestation. Les indicateurs sociaux montrent que le fossé se creuse entre le privé et le public, et le seul moyen de réduire cette fracture sociale organisée est de diminuer les effectifs dans les classes des écoles publiques.

Cette année, comme déjà l’année passée, la DASEN a pris le parti de mentir sur les effectifs réels des écoles publiques pour s’arroger le droit de fermer des classes. La confiance est rompue, halte au mépris !

Une pression intenable va continuer de s’installer dans les écoles publiques, directement en concurrence avec le privé, devant la concentration progressive de toutes les difficultés sociales dans le public, fracturant un peu plus à chaque carte scolaire notre société.

Le PCF29 se tiendra aux côtés des parents et des syndicats qui appellent à la grève (SUD éducation, CGT éduc’action et SNUipp29) mardi 13 février à 11h devant la DSDEN du Finistère pour dire STOP ! Reprenons la main sur notre école!

PCF Morlaix -17 février 2024 – Vente de l’Humanité Magazine et distribution du flyer des Mardis de l’éducation populaire

Comme chaque semaine depuis octobre 2023, nous avons procédé à la vente militante de L’Humanité Magazine ce samedi. Ils ont tous été vendus (6). Et nous avons en avons profité pour distribuer le flyer pour nos conférences d’éducation populaire du PCF pays de Morlaix ouvertes à tous des mois de février et de mars ce samedi matin sur le marché de Morlaix, et pour annoncer notre initiative pour commémorer les FTP-MOI, Missak et Mélinée Manouchian à 17h le mercredi 21 février à la gare, place Rol Tanguy, à l’occasion de leur panthéonisation.

Photos Pierre-Yvon Boisnard, samedi 17 février 2024

 

Pleyber-Christ, 30 mars à partir de 16h – Un Fest Deiz et un Fest Noz de soutien aux inculpés et mis à l’amende du mouvement des retraites à Morlaix

Fest Noz en Pleyber-Christ le samedi 30 mars en soutien aux inculpé.e.s et mis à l’amende du mouvement social sur les retraites! Soyons-y nombreux. L’affiche musicale est riche et belle! L’ambiance sera chaleureuse. Bretagne: terre de résistance!
Fest Deiz + Fest Noz de soutien aux inculpé.e.s de Morlaix du mouvement des retraites 🔴
Samedi 30 Mars à partir de 16h à Pleyber-Christ
 Sans solidarité, pas de liberté ! ✊
Diffusez largement dans vos réseaux. Mersi bras !
Au plaisir de vous y voir.
Kenavo
Fabris Cadou, pour le comité de soutien

Rassemblement d’hommage à Missak et Mélinée Manouchian à Morlaix à 17h place Rol Tanguy devant la gare le mercredi 21 février 2024

Rassemblement d’hommage à Missak et Mélinée Manouchian à Brest à 11h30 à l’invitation de la section PCF de Brest

Un Vœu pour la paix au Proche-Orient reposant sur la demande d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la reconnaissance par la France d’un État de Palestine adopté à Morlaix-Communauté et au Conseil Municipal de Morlaix

Une initiative politique forte de nos collectivités locales.
Un vœu pour la paix au Proche Orient, et pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin de la colonisation illégale, le respect du droit international, la libération des otages israéliens, a été adopté au Conseil de Communauté du 12 février avec unanimité des votants pour ce vœu – et au conseil municipal de Morlaix avec un vote à la majorité moins une voix contre et deux abstentions à droite.
C’est un acte symbolique important pour la paix au Proche-Orient, pour la solidarité avec nos amis palestiniens. C’est aussi une manière de mettre la pression sur la France et sa diplomatie pour œuvrer réellement à la fin des massacres et à une solution politique.

Vœu pour la paix au Proche-Orient

Vœu pour la paix au Proche-Orient reposant sur la demande d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la reconnaissance par la France d’un État de Palestine

Le 7 octobre 2023, le Hamas a déclenché une opération terroriste armée dans le sud d’Israël, visant des zones militaires et civiles. Des centaines de morts ont été déplorés. Actuellement, des otages israéliens sont encore retenus par le Hamas. Nous condamnons l’attaque des civils et leur prise d’otage dans cette guerre. Nous demandons leur libération rapide. Des familles sont endeuillées par la perte d’êtres chers et nous partageons leur peine.

Israël n’a pas tardé à riposter par l’application d’une punition collective contre toute la Bande de Gaza : les bombardements des quartiers résidentiels et des hôpitaux ont fait ainsi plus de 28 000 morts dont plus de 12 000 enfants.

Nous condamnons aussi les crimes de guerre israéliens, qui ne font qu’alourdir e bilan de ce conflit. Aucune guerre ne justifie la mort de civils, qu’ils soient israéliens ou palestiniens.

Depuis plusieurs années, de nombreuses collectivités françaises ayant des partenariats avec des institutions, des villes et des camps palestiniens en Cisjordanie dont Jérusalem-Est, ont alerté à maintes reprises le gouvernement français sur la dégradation politique et humanitaire en Palestine. L’occupation et l’oppression continue sur la population palestinienne, le morcellement du territoire palestinien causé par une colonisation et une annexion intensifiée, le blocus inhumain sur la bande de Gaza depuis 16 ans, les exactions et violences arbitraires à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, toutes ces actions perpétrées par l’armée israélienne ou les colons en toute impunité sont contraires au droit international.

La France qui s’est toujours tenue aux côtés du droit international en s’attachant aux résolutions des Nations Unies, doit aussi dénoncer fermement tous les crimes de guerre. La France doit fermement tenir sa position historique : fin de la colonisation et établissement d’un État de Palestine avec Jérusalem comme future capitale des deux États. Le Président Emmanuel Macron doit tenir la ligne historique de la diplomatie française.

Nous sommes profondément convaincus que c’est par le courage et par l’action politique franche et résolue de la France et de toute la communauté internationale que la paix sera rétablie au Proche-Orient.

Considérant la catastrophe humanitaire dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 ;

Considérant les liens étroits entre la ville de Morlaix, Morlaix Communauté et le camp de Jalazone, dans le cadre de la coopération décentralisée ;

Considérant la résolution 181 du 29 novembre 1947 de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévoyant la création de deux États, israélien et palestinien ;

Considérant la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies, relative au droit au retour des réfugiés palestiniens ;

Considérant la résolution 242 du 22 novembre 1967 du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant l’« acquisition de territoires par la guerre » et demandant le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » ;

Considérant la résolution 446 du 22 mars 1979 du conseil de sécurité qui exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967» ;

Considérant les résolutions 476 et 478 du 30 juin 1980 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la préservation du statut de Jérusalem et déclarant nulle et non avenue la décision d’Israël de modifier le statut de Jérusalem ;

Considérant que le Parlement a invité « le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit » le 2 décembre 2014 ;

Considérant la résolution 2334 du 23 décembre 2016 du Conseil de sécurité, condamnant la colonisation israélienne ;

Considérant la position de la diplomatie française, portée par le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères,

Le Conseil de communauté réuni le 12 février 2024 demande à l’État français de :

  • D’exiger un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza, un accès sans restriction des zones sinistrées aux organisations humanitaires afin de venir en aide aux civils,

  • D’exiger le respect par l’État d’Israël des mesures conservatoires arrêtées par la Cour Internationale de Justice le 26 janvier

  • D’agir pour la libération sans délais des otages

  • De Réaffirmer le respect du droit international et des résolutions des Nations Unies en faveur du peuple palestinien

  •  De Reconnaître l’État de Palestine.

Découvrez la proposition de liste soumise au vote des adhérents du PCF les 8-9-10 mars pour les Elections européennes et rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de Léon Deffontaines

Cher.e.s camarades,
Le 3 février, le Conseil National du PCF a validé à près de 80 % une proposition de liste aux élections européennes constituant un nouveau rassemblement à gauche. Cette proposition sera soumise au vote de tous les adhérents de notre parti du 8 au 10 mars prochain. Un courrier partira la semaine prochaine aux adhérents avec la proposition de liste et la lettre d’accompagnement de la fédération et celle de Fabien Roussel, ainsi qu’avec un bulletin de souscription pour ceux qui souhaiteraient participer financièrement au financement de notre campagne européenne.
Pour la fédération, nous avons eu la satisfaction qu’un camarade du Finistère soit retenu sur la liste: Taran Marec, 25 ans, secrétaire fédéral de la Jeunesse communiste du Finistère, élu à Brest, délégué à la langue bretonne. Taran est en 61e place.

Les autres candidats bretons sont Amar Bellal, notre spécialiste des questions du climat et de l’énergie (du 35) à la la 17e place, Katja Krüger, conseillère régionale communiste travaillant dans le monde de la culture et du spectacle vivant (du 35) à la 26e place, Florian Marteau, agriculteur du 56, à la 47e place, et Christian Brice, médecin urgentiste du 22, à la 69e place.

La liste conduite par Léon Deffontaines comporte 50 % de candidatures d’ouverture, à l’image des dix premières places ou quatre personnalités communistes seront aux côtés de responsables d’autres formations politiques et de militants du monde du travail engagés dans des combats syndicaux.

Elle rassemble ainsi des candidatures de trois autres formations politiques : la Gauche républicaine et socialiste (GRS) avec la candidature d’Emmanuel Maurel, député européen sortant, en 3e position ou encore celle de Sophie Camard, Maire du premier arrondissement de Marseille, en 20e position ; l’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg, avec Samia Jaber en 6e position ; Les radicaux de gauche (LRDG) avec Isabelle Amaglio-Terisse en 10e position. Murielle Ressiguier, ancienne députée insoumise de l’Hérault est également présente sur la liste.

Après le grand mouvement sur les retraites qui a remis la question sociale au premier plan en France, alors que les luttes pour gagner les augmentations de salaires se multiplient, cette liste rassemble également de nombreuses candidatures issues du monde du travail et des luttes sociales, telle Sigrid Gérardin, syndicaliste enseignante, en 2e position, Fabien Gache, ex-délégué central de Renault en 7e position sur la liste, Marylène Faure du secteur de l’énergie en 12e position ou encore Manon Ovion, figure syndicale de la lutte dans l’entreprise Vertbaudet, et bien d’autres secteurs professionnels.

Parmi les candidatures communistes, André Chassaigne, Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et député reconnu pour son combat pour les agriculteurs, sera en 5e position, accompagné sur la liste de plusieurs dirigeant·es et élu·es du PCF. Hélène Bidard, militante féministe et adjointe à la Maire de Paris en charge de l’égalité femme-homme, de la jeunesse et de l’éducation populaire, Fatima Khallouk, militante des droits des personnes en situation de handicap et adjointe au Maire d’Alfortville en charge de la jeunesse et plusieurs parlementaires dont Cécile Cukierman, Présidente du groupe CRCE – Kanaky au Sénat et Fabien Roussel, en dernière position sur la liste.

Ce rassemblement de citoyens et citoyennes engagés, de républicains, d’acteurs du mouvement social, de quatre partis de gauche a vocation à s’élargir à tous ceux et celles qui à gauche partagent notre ambition pour reprendre la main sur l’avenir de la France et de l’Europe.

Voici la liste qui a fait l’objet du vote du CN du 3 février et qui sera soumise au vote des adhérents du 8 au 10 mars:

1. Léon Deffontaines – 27 ans ; Porte-parole du PCF, originaire d’Amiens, ancien res ponsable d’une association de jeunesse (80)
2. Sigrid Gérardin – 54 ans ; Enseignante en lycée professionnel, secrétaire générale d’un syndicat d’enseignant en lycées professionnels (75)
3. Emmanuel Maurel – 50 ans ; Député européen, fondateur de la Gauche républicaine et socialiste (GRS) (95)
4. Hélène Bidard – 42 ans ; Fonctionnaire territoriale, adjointe à la Marie de Paris en charge de l’égalité femmes hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire (75)
5. André Chassaigne – 73 ans ; Principal de collège retraité, député du Puy-de-Dôme, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale (63)
6. Samia Jaber – 56 ans ; Cheffe d’entreprise, conseillère départementale du Territoire de Belfort, porte-parole de L’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg (90)
7. Fabien Gache – 61 ans ; Electromécanicien retraité de chez Renault, syndicaliste pour les droits de retraités (72)
8. Fatima Khallouk – 47 ans ; Chargée de mission plaidoyer santé et citoyenneté, militante pour les droits des personnes en situation de handicap, adjointe au Maire d’Alfortville déléguée à la jeunesse (94)
9. Candidat MRC (si pas d’accord avec le MRC : Simon Riffault (LRDG))
10. Isabelle Amaglio Terisse – 55 ans ; Contrôleuse générale économique et financière, co-présidente du parti Le radicaux de gauche (LRDG) (78) (si pas d’accord avec le MRC :
Marylène Faure)
11. Pierre Lacaze – 58 ans ; Infirmier, conseiller régional d’Occitanie, conseiller municipal de Toulouse, conseiller communautaire. (31)
12. Marylène Faure – 51 ans ; Agente EDF, déléguée syndicale (33) (si pas d’accord avec le MRC : Héloïse Dhalluin)
13. Frédéric Boccara – 59 ans ; Economiste, syndicaliste du service public de statistiques, membre honoraire du Cese (92)
14. Héloïse Dhalluin – 45 ans ; Agent de maîtrise à la SNCF, syndicaliste, élue au CSE du Fret (59) (si pas d’accord avec le MRC : candidature PCF)
15. Ary Yee-Chong-Tchi-Kan – 74 ans ; Enseignant retraité, dirigeant du PCR (97-4)
16. Sandra Blaise – 50 ans ; Juriste en droit social, conseillère prud’hommale, conseillère régionale Grand-Est (88)
17. Amar Bellal – 48 ans ; Professeur en IUT, responsable de la commission Ecologie du PCF (35)
18. Haby Ka – 26 ans ; Elue municipale de Montreuil déléguée à la réussite lycéenne et étudiante (93)
19. Sylvain Amrate – 37 ans ; Vendeur, délégué syndical de son groupe du secteur alimentaire et dirigeant départemental (45)
20. Sophie Camard – 51 ans ; Maire du 1er secteur de Marseille, conseillère départementale (GRS) (13)
21. Laurent Sachot – 37 ans ; Syndicaliste du commerce, élu local (76)
22. Candidate PCF ou personnalité.
23. Anthony Gonçalvès – 53 ans ; Médecin oncologue (13)
24. Candidate MRC (si pas d’accord avec le MRC : Isabelle Amaglio-Térisse (LRDG))
25. Simon Riffault – 44 ans ; Secrétaire général LRDG (57) (si pas d’accord avec le MRC :candidature PCF)
26. Katja Krüger – 47 ans ; Comédienne, dramaturge, assistante de mise en scène, conseillère régionale de Bretagne. (35)
27. Laurent Miermont – 48 ans ; Collaborateur du Parlement européen (GRS) (75)
28. Amandine Liard – 30 ans ; Coordinatrice d’un réseau européen de solidarité sociale militante féministe. (27)
29. Yvan Garcia – 65 ans ; Cadre de la fonction publique, administrateur du conseil d’administration du Centre National de la Fonction Publique Territoriale et mandaté au conseil supérieur de la fonction publique territoriale (34)
30. Véronique Paolantoni – 51 ans ; Consultante en ressources humaines, cheffe d’entreprise (L’Engagement) (75)
31. Guillaume Dumoulin – 40 ans ; Directeur d’une coopérative de presse, syndicaliste, conseiller municipal de Feyzin (69)
32. Violette Folgado – 69 ans ; Retraitée de la fonction publique territoriale, militante pour les droits des Palestiniens (24)
33. Sébastien Gautheron – 51 ans ; Employé d’Arcelor-Mittal, délégué syndical (71)
34. Fatiha Mellah – 59 ans ; Salariée transfrontalière (Luxembourg), syndicaliste dans le commerce (57)
35. Marc Dorel – 60 ans ; Ingénieur syndicaliste Thalès, expert en questions de Défense nationale (38)
36. Céline Piot – 53 ans ; Universitaire, historienne, élue municipale de Mont-de-Marsan (GRS) (40)
37. Karim Boukhachba – 41 ans ; Ouvrier d’État au ministère des Armées, adjoint au Maire de Creil (60)
38. Candidate LRDG ou MRC ou personnalité.
39. Bora Yilmaz – 44 ans ; Enseignant, adjoint au Maire de Nancy délégué à la vie des quartiers, conseiller régional Grand-Est (54)
40. Manon Ovion – 30 ans ; Préparatrice de commande à Verbaudet, syndicaliste (59)
41. Eddie Jacquemart – 59 ans ; Président d’une association nationale pour le droit au logement, conseiller municipal de Lille (59)
42. Sophie Hervé – 50 ans ; Salariée d’Enedis, syndicaliste, militante pour l’accès à la culture pour tous (37)
43. Brahim Jlalji – 53 ans ; Agent territorial, conseiller régional Nouvelle-Aquitaine (17)
44. Catherine Collinet Jung – 49 ans ; Fonctionnaire territoriale et maire d’Ancemeont (LRDG) (55)
45. Candidat GRS.
46. Jeannine Erbland – 69 ans ; Ancienne aumônière des hôpitaux, militante pour la laïcité et la paix (03)
47. Florian Marteau – 43 ans ; Boulanger paysan, membre d’un réseau de recherche sur les semences paysannes (56)
48. Chloé Petat – 26 ans ; Cheffe de projets (GRS) (93)
49. Emmanuel Boutterin – 66 ans ; Magistrat, membre du conseil supérieur de la prud’homie, membre du bureau national Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (L’Engagement) (13)
50. Manon Delorme – 26 ans ; Ouvrière dans l’agro-alimentaire, syndicaliste (06)
51. Hervé Rivière – 53 ans ; Ouvrier de l’agro-alimentaire, syndicaliste (58)
52. Elisabeth Jutel – 43 ans ; Artiste et traductrice (GRS) (79)
53. Jean-Marc Durand – 69 ans ; Inspecteur des finances publiques retraité, syndicaliste (26)
54. Aurore Artigues – 42 ans ; Accompagnatrice éducative et sociale, syndicaliste, militante des droits sociaux (65)
55. Soulé N’Gaïdé ; Directeur d’un pôle social, adjoint au Maire des Ulys, militant pour les droits des migrants et des réfugiés (91)
56. Anne Saouter – 57 ans ; Anthropologue, enseignante-chercheuse vacataire, adjointe au Maire d’Oloron-Sainte-Marie (64)
57. Marc-Antoine Leroy – 22 ans ; Médiateur scolaire, syndicaliste, militant de la cause palestinienne (20)
58. Edith Pugnet – 52 ans ; Cadre à l’Aide sociale à l’enfance, Maire de Cabestany (66)
59. Christophe Lime – 62 ans ; Vice-président du Grand Besançon, président d’un réseau d’opérateurs publics de services d’eau et d’assainissement, syndicaliste (25)
60. Brigitte Blanc ; GRS (57)
61. Taran Marec – 25 ans ; Informaticien, conseiller municipal de Brest délégué à la langue bretonne (29)
62. Camille Pétron – 34 ans ; Cadre dans le milieu associatif, adjointe au Maire de Laval chargé de la vie des quartiers, conseillère départementale de la Mayenne (53)
63. Lionel Lerogeron – 54 ans ; Professeur en lycée professionnel, dirigeant syndical (50)
64. Fleur Laronze – 43 ans ; Enseignante-chercheuse, conseillère départementale de la collectivité européenne d’Alsace (67)
65. Jean-Michel Guérineau – 62 ans ; Enseignant retraité, adjoint au Maire de Bourges (18)
66. Christine Mequignon – 47 ans ; Agente SNCF, syndicaliste, membre du Ceser, conseillère municipale de Pont du Château (63)
67. Julien De Benito – 46 ans ; Cuisinier, adjoint au Maire d’Avignon (84)
68. Candidate MRC (si pas d’accord avec le MRC : candidature PCF)
69. Christian Brice – 50 ans ; Médecin urgentiste des hôpitaux publics (22)
70. Marie-Claire Cailletaud – 66 ans ; Ingénieure-chercheuse, syndicaliste, membre honoraire du Cese (92)
71. Patrick Malavieille – 61 ans ; Vice-président du Conseil départemental du Gard, en charge de la culture (30)
72. Marianne Margaté – 52 ans ; Cadre de la fonction publique, sénatrice de la Seine- et-Marne (77)
73. Pierre Ouzoulias – 60 ans ; Chargé de recherche au CNRS, vice-président du Sénat, conseiller départemental des Hauts-de-Seine (92)
74. Muriel Ressiguier – 46 ans ; Ex députée LFI (34)
75. Manu Blanco – 60 ans ; Salarié de l’industrie pharmaceutique, syndicaliste spécialiste de la politique du médicament (60)
76. Candidate Outre-Mer.
77. Candidat MRC (si pas d’accord avec le MRC : candidature L’Engagement ou GRS)
78. Cathy Apourceau-Poly – 59 ans ; Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais (62)
79. Vincent Guibert – 64 ans ; Secrétaire général de L’Engagement (92)
80. Cécile Cukierman – 44 ans ; Professeure d’histoire-géographie, sénatrice de la Loire, présidente du groupe CRCE-Kanaky au Sénat (42)
81. Fabien Roussel – 54 ans ; Journaliste, député du Nord, secrétaire national du PCF (59)

Merci à tous les camarades qui le peuvent et qui ne l’ont pas encore faitr de s’inscrire sur la liste publique, régulièrement mise à jour, du comité de soutien à cette liste de Léon Deffontaines.

Nous en sommes à 215 soutiens mais notre nombre d’adhérents devrait nous permettre de dépasser sans difficulté les 500 soutiens publics et d’aller en chercher 500 autres.
Notre capacité à faire élire des députés européens communistes (4 si nous faisons 5%) dépendra de notre mobilisation à toutes et tous.
Merci d’envoyer vos soutiens avec votre commune, âge, qualités, engagements, profession par mail:
dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr
Ismaël Dupont, secrétaire départemental PCF Finistère
***

Comité de soutien finistérien à Léon Deffontaines et à la liste du PCF pour les élections européennes.

Vous aussi, aidez à porter haut les idées communistes aux élections européennes et à faire rentrer au Parlement Européen des députés européens communistes et partageant un même projet pour l’Europe, rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de rassemblement à gauche conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF.

Pour cela, envoyez vos noms et qualités

(profession, engagements, âge, commune) à:

dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr

Comité de soutien à la liste Européennes du PCF conduite par Léon Deffontaines

215 soutiens déclarés à ce jour, 17 février 2024

ABGRALL Guy, comédien, auteur, Brest

ALLOUARD Philippe co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, secrétaire de l’UL CGT, Mellac

ANDOLFATTO Yvette, retraitée éducation nationale Plougastel-Daoulas

ANDRÉ Catherine. Retraité de l’hôpital, militante syndicale et politique. Morlaix

BAGNIS Roland retraité ,éducateur spécialisé section de Morlaix St Pol-de-Léon.

BAL Gérard retraité Education Nationale, Section du PCF bigouden, Plonéour Lanvern

BARGAIN Pascal retraité cheminot Treffiagat

BEAUMANOIR Christian cheminot retraité , syndicaliste CGT, ancien Maire adjoint communiste de Maurepas (Yvelines), Crozon

BEAUMONT-PEUZIAT Patrick, Maraicher bio, chef d’entreprise retraité, conseiller municipal, section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

BEGUIVIN Patrick chauffeur miroitier Conseiller municipal à Plouigneau

BESCOU Alain retraité fonction publique territoriale, Plouhinec

BESCOU Martine retraitée fonction publique territoriale, Plouhinec

BERGOT LE CALVEZ Annie retraitée des Finances. Ancienne élue de Morlaix de 1983 à 2008. Morlaix.

BERNARD André proviseur retraité, ancien élu et responsable PCF- Quimper

BERNARD Marie-Andrée, retraitée de la MGEN, syndicaliste, Quimper

BLANCHET Véronique Formatrice professionnelle d’adultes. Secrétaire Amicale Laïque de Pont-l’Abbé Ancienne vice présidente de la communauté de commune. Ancienne adjointe maire 2008-2014 Pont-l’Abbé

BLOYET Bernard Militant syndical Retraité 63 ans Motreff

BONNET Joëlle retraitée PLOBANNALEC

BOUARD Jeannine Retraitée PCF Pays Bigouden Pont l’Abbé

BOUDARD-JASSERAND Sylvie Enseignante retraitée de l éducation nationale,Militante Syndicale au SnuIpp, DDEN ( déléguée départementale de l éducation nationale)  Quimper.

BOULIC Claude militant associatif , cheminot retraité , membre du PCF, Crozon

BOURNOT-GALLOU Claudie, Adjointe au maire du Relecq-Kerhuon, Conseillère métropolitaine

BOURVEN Michèle, retraitée de la fonction publique hospitalière, militante communiste, Morlaix

BOUTILLIER Gaëtan 19 ans Étudiant Engagement à l’UEC Finistère, Brest.

BRAIRE Jacqueline cadre supérieure de santé retraitée Le Guilvinec

BURLOT Maéla, Conseillère municipale déléguée à Morlaix, Coordinatrice

CAM Denise retraitée des Finances Publiques Brest

CAM Jean-Paul retraité des Finances Publiques, syndicaliste, Brest

CANN Mélinda 20 ans, étudiante, militante MJCF, Brest

CARIOU Jean-Claude professeur retraité, militant syndicaliste, vice-président départemental de l’ANACR (Mémoire de la Résistance), Logonna

CARIOU Mimi retraitée, Loctudy.

CARN Martine, 3 mandats d’ adjointe au maire dans la commune de Plougonven (de 1995 à 2014), conseillère municipale dans l’opposition depuis 2020, retraitée de la fonction hospitalière, Plougonven

CARQUET Philippe retraité de l’arsenal de Brest, Gouesnou

CARRIOU Alain militant syndical et politique Scaër

CAUMENT Albert retraité fonction publique hospitalière militant syndical et PCF CAMARET SUR MER

CHAPALAIN Karine, 20 ans, étudiante en Licence d’histoire et en CDI étudiant entant que secrétaire aux urgences de Keraudren, active au sein de l’association Eskell An Elorn à Landerneau.

CHARLOT Nelly retraitée Lesconil

CLEUZIOU Anne-Catherine, 40 ans, Professionnelle de santé, Conseillère municipale à Brest

COÏC Albert, retraité, Beuzec-Cap-Sizun

CONDETTE Bernard retraité,  Ancien Conseiller Général de la Drôme. Tregunc

CORRE Jean-Claude retraité éducation nationale Riec-sur-Belon

CORRE Malou retraitée de l’hôpital, Morlaix

COSSEC Stéphane militant syndical santé privée action sociale Plonéour Lanvern

CRAFF Thierry retraité, bénévole dans le social sur plouguerneau, ancien responsable syndical CGT Plouguerneau

CREACH Michèle militante CGT FAPT, Sympathisante Communiste, Guilers

DAGUERRE Maxime Cheminot agent de maîtrise, syndicaliste (secrétaire à la formation au niveau de la CGT), 34 ans. Brest

DANIEL Jeannine ancienne élue (2008-2014) à Scaër, présidente de « Bretons solidaires, on agit » (aide aux migrants), présidente du comité local et trésorière départementale de L’ANACR (mémoire de la Résistance), Scaër

DAVILLERS CARADEC Eugène 24 ans Assistant d’éducation en collège à Morlaix Conseiller municipal délégué à l’urbanisme à Morlaix, membre du PCF et de la JC

DAUMONT Paul, Directeur chez BpiFrance (OSEO), retraité, PCF Crozon, Telgruc sur mer.

DEBARNOT Louis, retraité de l’Arsenal, bénévole associatif, syndicaliste, Brest

DE GREGORIO Enzo chargé de mission – ancien secrétaire fédéral du MJCF 29 – militant associatif – Carantec

DELANNEE Christian ancien maire adjoint de Concarneau, économiste de la construction en retraite. Morlaix

DEMAIMAY Jean-Pierre, Douarnenez

DENIS Jean-François retraité Saint-Renan

DERRIEN Jean Jacques assistant social retraité Brest

DESMAREST Gérard 65 ans, retraité, militant CGT et Parti communiste, Carhaix

DESMARET Monique 66 ans, retraitée, militante CGT, Membre du Parti communiste, Carhaix

DILHUIT Yves retraité de la CNAMTS Lannédern

DUBREULE Murielle, 70 ans, retraitée du CNRS, Saint Renan

DUIGOU Norbert Militant Syndical et politique, ancien conseiller municipal de Bannalec, Candidat du  PCF aux élections cantonales de 1998 et 2011.

DUPONT Aloys, 22 ans, nouvel adhérent PCF Morlaix, étudiant en Master 1 de Philosophie à Rennes 1

DUPONT Ismaël professeur documentaliste en collège, Conseiller départemental du Finistère, Conseiller municipal délégué et communautaire, secrétaire départemental PCF Finistère, Morlaix

ELLIOT Justin 19 ans Agent SNCF Brest

FEYSSEL Floriane, 30 ans, secrétaire, militante PCF Section de Brest

FLAGEUL Catherine retraitée de l’éducation nationale , militante du PCF et du Mouvement de la Paix   Rosnoën

FONTAINE Zoé, 19 ans, étudiante, militante MJCF et UEC, Brest

FOUCHER Yann directeur d’école primaire publique, Conseiller départemental du Finistère suppléant, co-secrétaire de la section de Quimper du PCF, Quimper

FRANCES Marion 39 ans secrétaire administrative Brest

FREY Cyrille 44 ans cheminot militant syndical Brest

GAGOU Christian mécanicien Ajusteur retraité de la Réparation Navale Landerneau

GAMBACHE Michèle enseignante retraitée de l’Éducation Nationale. Membre du Parti Communiste.

GAMBACHE Patrick 1er adjoint à la Mairie de Morlaix. Membre du Parti Communiste.

GONTIER Dominique, co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, militant associatif, Moëlan sur Mer

GOULIAN Bruno cheminot retraité, Guipavas

GOUSSÉ Marie France, retraitée, comptable, ancienne adjointe au maire à Concarneau, participante au projet TZCLD de Concarneau et à la création d’un centre de santé

GRALL Gilles musicien syndicaliste intermittent du spectacle Plounéour-Menez

GRELAUD Gladys conseillère régionale de Bretagne, membre de la direction nationale du PCF (CEN et CN), Animatrice du Comité régional PCF Bretagne et de la Coopérative des élus communistes du Finistère

GRIMARDIAS Muriel trésorière Section PCF de Lanmeur

GUEGUEN Dominique  Brest

GUEGUEN Simone ancienne conseillère muncipale – Brest

GUEGUEN Sophie retraitée Kergloff

GUELLEC Dominique, auxiliaire de vie sociale, Brest

GUELLEC Eric, enseignant, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élues et élus communistes de Brest et Brest métropole

GUIAVARCH Suzon Plouguerneau

HAMON Jean-Christophe Conducteur de trains, Brest.

HENAFF Gérard délégué Syndical Alcatel CGT Conseiller du salarié Secrétaire général de UL CGT Issy-les-Moulineaux de 2003 à 2014. Retraité en 2006.

HENAFF-DEMARTY Maïté éducatrice spécialisée retraitée du CG 92. Ancienne secrétaire générale CGT du CG 92. Ancien membre de la CE de l’UD CGT 92. Section PCF Brest. Domiciliée à Saint-Pabu.

HERE Jacqueline Maire-adjointe de quartier à Brest (Bellevue), Conseillère départementale du Finistère

HERE Roger PCF 1er adjoint à Plouigneau et vice président aux mobilités de Morlaix Communauté

HUET Denis instituteur retraité militant associatif et syndical, membre du PCF depuis 1970. Quimperlé

JADÉ Yves-Marie retraité militant syndical à la FSU DDEN (délégué départemental de l’Education Nationale) Douarnenez

JAOUEN Mona artiste chanteuse Plounéour-Menez

JASSERAND Bernard maire adjoint de Quimper, Conseiller communautaire Quimper Bretagne Occidentale, Quimper

KHALFA Colette, retraitée de la fonction publique, Carhaix

LAINE Jeremy, 44 ans, technico-commercial, maire-adjoint à Guimaëc

LAPORTE Daniel retraité, militant syndical, Carhaix

LAURO Andrea, 48 ans, animateur centre de ressources pour les associations, salarié et bénévole associatif, Morlaix

LE BELLEC Etienne ancien conseiller municipal de Guilvinec

LE BERRE Annie-Noëlle, professeur agrégée de lettres en lycée et à l’Institut de Formation des Maîtres E.R., adhérente du PCF depuis 1974

LE BERRE Yves, Professeur émérite des universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste, membre du PCF, Brest

LE BIHAN Véronique 56 ans éducatrice spécialisée conseillère municipale au Relecq-Kerhuon

LE BOHEC Sergine Militante Associative PCF Pays Bigouden

LE BOHEC Yannick PCF Pays Bigouden

LEBLOND Eric Technicien énergie renouvelable 30 ans Membre du Parti communiste français Guiler-sur-Goyen

LE CALVEZ Jean-Luc retraité de la Manufacture de Tabac, ancien élu PCF, trésorier de la section PCF Pays de Morlaix, Morlaix

LE CLOAREC Jacqueline, retraitée de l’enseignement, Guilvinec

LE CLOAREC Robert, retraité de l’enseignement, Guilvinec

LE CORRE Jean, retraité de la Poste, Roscoff

LEDUC Romaric, Agent Territorial, Militant syndical, 46 ans, Brest – Pont de Buis

LE DUFF Georges, Ingénieur, retraité – LANMEUR (85 ans)

LE DUFF Suzanne, Professeure des écoles retraitée – LANMEUR (84 ans)

LE GOFF Valérie Secrétaire médicale PCF Relecq-Kerhuon

LE GUEN Marie-Hélène, retraitée de la poste. Militante syndicale et politique. Morlaix

LE GUENNOU Thierry retraité ancien adjoint mairie de Baye (29 300)

LE GUENIC Roger, Retraité fonction publique hospitalière, Syndiqué CGT Santé, Brest

LE GUERN Brieuc membre du bureau de la JC Finistère et adhérent PCF, Plounévézel

LE GUERN Gaëtan Ancien adjoint à la culture de la ville de Brest Responsable syndical Professeur en Communication Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest Conservatoire National des Arts et Métiers

LE MOAL Karen 46 ans Agent Commercial SNCF Adjointe au Maire à Rosporden/Kernével

LE MOIGNE Jacques cheminot retraité Plouguerneau

LESPAGNOL Michel, Retraité France Télécom, secrétaire de section adjoint PCF à Morlaix

LE LORC’H Jean Michel Vice-Président Brest Métropole Brest

LE ROUX André, Retraité de la fonction publique (Douanes), Syndicaliste, Ancien secrétaire de la section PCF du Pays Bigouden

LE ROUX Michel, retraité Education Nationale, militant associatif, Le Relecq Kerhuon

LE ROUX Sandra, Conseillère municipale de Brest, Sports et quartiers

L’HELGOUALC’H  Marie Rose, militante CGT et PCF, Pays bigouden

L’HELGOUALC’H  Yves, militant CGT et PCF, Pays bigouden

LINTANF Gisèle, retraitée, syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

LIZIAR Pierre-Yves. Conseiller municipal délégué au handicap de la ville du Relecq-Kerhuon. Professeur des écoles. Syndicaliste

MAILLARD Mathilde Médecin généraliste, adjointe au maire de la ville de Brest en charge de la politique du bien vieillir et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Conseillère Brest métropole

MAREC Taran. Conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest, informaticien, 25 ans

MASSIEU Julie, 39 ans, psychologue-neuropsychologue exerçant auprès de personnes vulnérables vivant à domicile, militante syndicale CGT élue au sein de l’UD29 et négociatrice nationale dans la branche de la santé et de l’action sociale associative.

MESSAGER Alexiane Étudiante (2eme année licence philosophie, UBO) Brest

MEVELLEC-SITHAMMA Monique, Professeur en retraite, élue municipale, Le Relecq-Kerhuon

MORAND Titouan 16 ans Engagement syndical à l’Union lycéenne finistérienne Brest

MOREAU Philippe retraité Penmarc’h

MORVAN Pierig, 40 ans, facteur, membre de la commission consultative de Kernével, Kernével

MOYSAN Michel retraité engagé dans l’aide à la personne âgée, Concarneau

MULLEMAN Suzanne, retraitée, section PCF Pont l’Abbé

NAYET Lucienne ancienne élue de Champigny-sur-Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé

NIOCHE Françoise, enseignante retraitée , Conseillère Municipale Rosporden-Kernevel

OUVRARD Raymonde Crozon

PAGET-LATGER Camille 18 ans membre de la MJCF et de l’UEC à Brest

PARET Michèle  Militante associative – PCF Douarnenez

PAUL Maxime militant mutualiste, Plougastel-Daoulas

PAULUS André Retraité de l’éducation nationale Morlaix

PAULUS Patricia Retraitée de l’éducation nationale Morlaix

PENVEN Brigitte, retraitée, La Feuillée

PENVEN Jean-Jacques, retraité RATP, La Feuillée

PERON Paulette syndicaliste, membre du PCF, Plouénan

PERROT Jean-Claude retraité de la Poste. Conseiller municipal de Briec. Président du Club des retraités de Briec

PETER, Michael, artisan à la retraite, Rosporden, membre du PC section Rosporden-Kernevel

PEUZIAT-BEAUMONT Yves, Professeur agrégé de sciences de la vie et de la Terre, Inspecteur régional pédagogique retraité, syndicaliste « SUI-FSU », section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

PHELEP Gilbert Retraité, Militant syndical et politique, membre de la CCAS de St YVI, investi à la banque alimentaire et au secours populaire

PIBOULEAU Marie-Laure, syndicaliste et militante, Guipavas

PIBOULEAU Michel, Syndicaliste, Militant associatif Brest

PICART Lionel, ingénieur retraité de l’énergie, Douarnenez

POSTIC Jean-Claude, staffeur ornemaniste, ancien élu, Plouégat-Guerrand

POTIER Fréderic Boulanger Militant syndical et associatif Carhaix

POUILLET Pascal, retraité, Conseiller culturel de Bretagne, vice-président d’une fédération d’associations de défense de la langue et de la culture bretonnes. Locquénolé

PLOUGONVEN Pierre retraité PCF Crozon

PRIMA Marie-Renée Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Claire Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Pierre Moëlan-sur-Mer

RAFFAELLY Jan retraité PTT, PCF Morlaix, CGT fapt, SIZUN

RAINERO Piero Ancien Maire adjoint de Quimper et Conseiller Régional de Bretagne. Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000. Membre du Comité Central de 1987 à 2000. Secrétaire du CRAC PCF (Comité Régional d’Action et de Concertation) de 1996 à 2002.

RAINERO Yvonne, professeure agrégée en retraite, conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, conseillère communautaire

RANNOU Jacques, maire délégué de Kernevel, Vice-président du syndicat départemental d’électrification du Finistère, Conseiller communautaire Concarneau Cornouaille Agglomération, Membre du Bureau de Concarneau Cornouaille Agglomération. Cheminot retraité, Rosporden-Kernevel

RAVASIO Daniel, Enseignant retraité, Syndicaliste, secrétaire de la section PCF Morlaix-Roscoff, ancien élu, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

RÉA Larry Adjoint au maire chargé de l’urbanisme et travaux, Le Relecq-Kerhuon

RELOUZAT Dimitri technicien territorial QBO Quimper

RENEAUD Gilberte retraitée , militante syndicale Lesconil

RENEAUD Jacques retraité SNCF Lesconil

RICHARD Anita, enseignante retraitée de l’éducation nationale, conseillère municipale à Kernével Rosporden.

RICOU Hervé, cadre EDF, militant CGT, Locmaria-Berrien

RIVIÈRE Guy retraité de la fonction publique territoriale, syndicaliste membre du bureau de l’IHS CGT du Finistère. Locmaria Plouzané

RIVOALAN Erwan, bibliothécaire, militant syndical, co-secrétaire section de Brest du PCF

ROBIN Pierre retraité ATOS Brest

ROLLAND Nicole, retraitée FP, personnel non enseignant

ROLLAND Yves, retraité SNCF, ancien responsable régional syndical CGT Région de Lyon et ancien candidat PCF

ROPARS Philippe 59 ans facteur adhérent PCF et CGT Saint-Martin-des-Champs

ROPERS Alexis, 20 ans, étudiants, militant PCF MJCF UEC, Brest

ROUCHY Ilias, 21 ans, étudiant en master, Crozon

ROUE Michel syndicaliste retraité BREST

ROUE Valentin 17 ans étudiant

ROUSSEAU Maryse, secrétaire de section PCF Pays Bigouden, Plomeur

RUFFIER Daniel, retraité de l’enseignement public, Quimper

SALAUN Remi Syndicaliste mandaté Sécu Administrateur structure médico-social Brest

SAMSON Arlette Riec-sur-Belon

SANQUER Brieuc, 27 ans, médecin généraliste en milieu pénitentiaire, membre du PCF

SAUNIER Loeis 19 ans, étudiant, militant JC, Brest

SAVINA Joël retraité militant syndical et associatif Saint Hernin

SCATTOLIN Valérie, maire-adjointe à Morlaix (Commerce- Centre-Ville) et Conseillère communautaire

SCHMITT Gil, retraité de la Fonction Publique, Plomodiern

SECHET Gérard retraité RATP, 66 ans, Militant Communiste, Militant syndical CGT, Rosporden

SECHET Malika retraitée Conseillère Mutualiste. Elue Municipale Communiste  de 1989 à  2008 à Herblay Val d Oise. Maire Adjointe Communiste  de 1995 à 2001 Herblay. Militante Syndicale CGT. Rosporden

SELLIN Denis retraité et ancien élu Moëlan-sur-Mer

SERIZEL Jacques Professeur des Universités à la retraite. Chercheur en Sciences de l’Education, Philosophie et Communication. Brest

SERVONNET Timothée, étudiant en L2 Histoire/Sciences Politiques, Brest

SÉVÉRAC Marceline, infirmière retraitée de la Fonction Publique Hospitalière, militante CGT, DOUARNENEZ

SINQUIN Gilbert, cheminot retraité, militant syndical, Châteaulin

SINQUIN Ronan, conseiller municipal de Quimper, militant syndicaliste

TANDÉ Guy, retraité , syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

TANGUY Michel, 93 ans, instituteur retraité, Brest

TANGUY Ronan, ancien syndicaliste CGT du secteur bancaire, trésorier départemental du PCF Finistère, ancien élu au Relecq-Kerhuon

THIBERT Georges, 78 ans, ingénieur retraité de la SNCF, bénévole au Secours Populaire Français, Sibiril.

THIOU Pierre responsable UEC Brest, 21 ans, Étudiant Salarié, membre de la CGT, Brest

THOMAS Hervé Cheminot Retraité. Militant dans une association altermondialiste. Brest

THOMAS Pierre-Yves, Retraité de l’industrie, Conseiller municipal d’opposition à Carhaix, Secrétaire de la section PCF de Carhaix-Huelgoat

TREMEL Julien 23 ans Étudiant en philosophie Conseiller municipal de Quemperven (22) Militant MJCF, UEC et PCF

TUAL Jo retraité, ancien conseiller municipal ( 2 mandats)- DDEN- adhésion auPCF en 1976 Ouessant.

TUDO DELER Fabien, 36 ans. Section PCF de Quimper Contrôleur technique automobile

TUDO DELER Michel, Secrétaire de section PCF Lanmeur, Section retraités CGT Cheminots de Morlai

TYTECA Willy retraité, ex syndicaliste Air Inter et Air France, 74 ans, Moëlan sur mer.

VILLARD Jacques retraité, syndicaliste CGT, ex-secrétaire du syndicat retraités CGT de Pont L’Abbé

WEBER Jean-Louis Retraité (ancien cadre bancaire) militant syndicaliste et militant politique

Photos de l’AG du PCF Finistère à Kernével ce samedi 10 février 2024 en présence de Vincent Boulet

Une chaleureuse assemblée générale de la fédération du Finistère du Parti communiste français (860 adhérents, dont 63 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère en 2023) à Kernevel ce samedi 10 février, en présence de Vincent Boulet, dirigeant national du PCF, responsable du secteur International et coordonnateur du Projet du PCF pour les Européennes de juin 2024. 70 camarades y ont participé. L’AG avait été ouverte par Jacques Rannou, maire délégué de la commune associée de Kernevel (première commune à faire élire une femme maire dans le Finistère, et elle était communiste: Marie Mahé, ancienne résistante) et secrétaire de la section de Rosporden. Le maire de Rosporden, Michel Loussouarn, par ailleurs notre collègue dans le groupe de gauche au Conseil Départemental, nous a fait le plaisir de nous saluer le midi pour l’apéritif. Merci à notre camarade de la section du PCF Carhaix-Huelgoat Hervé Ricou pour ses photos et merci à tous les camarades qui ont pu se rendre disponible à cette assemblée générale du PCF Finistère dans le sud-Finistère et à Vincent Boulet pour ses exposés très clairs, riches et stimulants sur les enjeux des élections européennes et de la situation internationale.

 

Communiqué du PCF Brest pour le soutien aux bureaux de poste de proximité et au service public de la Poste

Le 15 février, les postiers se mobilisent pour leur salaire et le service public , à 11 heures, devant l’espace clients de Brest Kergaradec,1 rue Victor Grignard 29490 Guipavas.La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au mouvement et appelle les postiers, élus et, usagers à venir les soutenir et  exiger un service public postal de qualité.

Le bureau de poste de Kérinou a fermé en janvier et  Saint-Martin à Brest doit fermer ses portes le 27 février. Les bureaux de St Marc et St Pierre devraient suivre !

Nous demandons un moratoire et qu’un vrai débat public se tienne avec les postiers, les élus, la population et les dirigeants de la Poste. L’enjeu du service public postal se pose ainsi que le statut de l’entreprise et des salariés. Son avenir appartient aux usagers et aux postiers.

Le Parti Communiste se bat pour le maintien des bureaux de poste de proximité. La poste doit mettre en place un plan d’embauche massif pour permettre la distribution du courrier 6 jours sur 7 et en finir avec la précarité
La souffrance au travail s’accroît. La charge de travail devient insupportable, et les arrêts maladie explosent. Les agents attachés à leur mission de service public ne comprennent plus clairement le sens de leur travail.
Il faut reconstruire un réseau unique de distribution avec des salariés sous statut, faisant une part beaucoup plus importante au transport sur rail et défendre l’accessibilité bancaire sur tout le territoire

Signons la pétition https://www.change.org/p/maintien-du-bureau-de-poste-de-brest-saint-martin

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Intervention d’Isabelle Maugeais au Conseil Départemental du Finistère du 8 février 2024 sur la précarité étudiante

Monsieur le Président, chères collègues.

La précarité étudiante dans notre pays s’intensifie jour après jour. Le Finistère, bien que préservé sur certains points n’y échappe pas.

Dans les structures d’aides alimentaires dite « classique » les files d’attentes s’allongent et se rajeunissent. Les épiceries solidaires étudiantes ouvrent un peu partout sur notre territoire avec parfois des pics de fréquentation allant jusqu’à 90 passages par jour !

Nous devons répondre à cette pauvreté précoce qui frappe notre jeunesse et qui accentuent les fragilités et les inégalités. Près de 64 % des étudiants qui se présentent dans les épiceries solidaires, ou ailleurs, ne bénéficient pas du repas à 1€.

40 % sont par ailleurs salariés et travaillent jusqu’à 12H par semaine en complément de leurs études.

Nous devons faire en sorte que cette précarité ne s’installe pas ! Nous devons abonder de manière importante dans un dispositif spécifique qui permettent à ces structures qui accueillent ces étudiants de pouvoir répondre à leurs sollicitations. Ils ne méritent pas cette précarité qui est un obstacle pour leur réussite et celle de notre territoire.

Isabelle Maugeais, conseillère départementale du Canton de Pont-de-Buis (groupe Finistère & Solidaires, adhérente et élue PCF)

Suppression de 65 classes dans le premier degré dans le Finistère – La fédération du PCF du Finistère dénonce vigoureusement cette fragilisation de nos écoles et soutient le mouvement de contestation

 

Mardi 13 février 2024, des parents et des enseignants seront mobilisés pour défendre l’école publique qui est une nouvelle fois violemment attaquée, en particulier dans le Finistère. La fédération du PCF du Finistère dénonce vigoureusement la fermeture prévue de 65 classes du département et soutient ce mouvement de contestation. Les indicateurs sociaux montrent que le fossé se creuse entre le privé et le public, et le seul moyen de réduire cette fracture sociale organisée est de diminuer les effectifs dans les classes des écoles publiques.

Cette année, comme déjà l’année passée, la DASEN a pris le parti de mentir sur les effectifs réels des écoles publiques pour s’arroger le droit de fermer des classes. La confiance est rompue, halte au mépris !

Une pression intenable va continuer de s’installer dans les écoles publiques, directement en concurrence avec le privé, devant la concentration progressive de toutes les difficultés sociales dans le public, fracturant un peu plus à chaque carte scolaire notre société.

Le PCF29 se tiendra aux côtés des parents et des syndicats qui appellent à la grève (SUD éducation, CGT éduc’action et SNUipp29) mardi 13 février à 11h devant la DSDEN du Finistère pour dire STOP ! Reprenons la main sur notre école!

20 février 2024 – Mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix sur les Tsiganes avec Maryvonne Moal, présidente de la fondation pour la mémoire de la déportation du Finistère

Conseil départemental du 8 février 2024 – Intervention d’Ismaël Dupont sur les collèges et la mixité sociale à l’école

Conseil départemental du 8 février 2024 – Intervention d’Ismaël Dupont (groupe Finistère & Solidaires) sur les collèges et la mixité sociale à l’école

L’actualité récente a été marquée par l’ouverture ou plutôt le renforcement de débats et d’interrogations intenses sur l’école traduisant le malaise profond des personnels et des interrogations sur son rôle et son efficacité, ses moyens. Contrairement à ce qu’a pu laisser penser le discours d’investiture de Gabriel Attal comme premier ministre, ce n’est pas avec des coups de menton que l’on va répondre au défi du partage et de la démocratisation des savoirs et de l’éducation pour les nouvelles générations.

La récente polémique créée par la légèreté des propos de l’éphémère nouvelle ministre et désormais nouvelle ex-ministre de l’Éducation Nationale a au moins eu un mérite : poser la question du séparatisme scolaire et social et celle d’un manque de soutien à l’école publique, d’un recul du choix de la mixité sociale à l’école.

Toutes les études internationales montrent que la France parvient insuffisamment à contrecarrer l’impact des inégalités sociales sur la réussite et l’orientation scolaire, malgré l’engagement des personnels.

Les raisons en sont multiples, et il ne s’agit pas là de toutes les énumérer : un sous-investissement chronique conduit à avoir les classes chargées par rapport au défi de l’inclusion et de la réussite de tous, une multiplication des réformes généralisées sans bilan, une conception libérale et concurrentielle de l’enseignement, une perte d’attractivité des métiers d’enseignants … La France est aussi le seul pays à entretenir avec de l’argent public une concurrence faussée entre un réseau public naturellement soumis à toutes les obligations de mixité sociale et un réseau privé financé très majoritairement par l’État et les collectivités locales mais qui est autorisé à choisir ses élèves sans objectif de mixité.

Le syndicat enseignant majoritaire a récemment sorti un rapport sur la mixité sociale dans les collèges en Bretagne.

L’analyse des IPS (indicateurs de position sociale) des établissements en Bretagne le montre, tant que cet état de fait perdure, toute tentative d’amélioration de la mixité scolaire dans l’intérêt des élèves et des familles est limitée. Parmi les IPS les plus favorisés de l’académie, 5 sont publics et 15 sont privés. Sur les 385 collèges bretons, parmi les 5% ayant l’IPS le plus élevé, 80 % appartiennent au réseau privé. Le rôle du privé dans une forme de ségrégation sociale à l’école apparaît ainsi particulièrement dans les grandes agglomérations. Juste un exemple, dans la ville de Brest, le collège public Kerhallet-Joséphine Baker, dont l’IPS est le plus faible de l’académie (66,7), n’est pas classé en REP+ alors qu’il jouxte un collège privé, Sainte Anne, dont l’IPS est le plus fort du département (135,8). Proximité géographique et grand écart social…

Pour notre part, nous sommes convaincus de l’importance de la mixité sociale à l’école, pour la cohésion sociale comme pour la meilleure réussite scolaire de tous, et du rôle déterminant de l’école publique dans la réduction des inégalités.

Or, il faut que l’école publique ait des moyens pour assurer sa mission. Comment ne pas s’indigner des 67 fermetures de classes de primaire envisagées dans le Finistère et de la suppression envisagée de 30 postes dans le premier degré ? Là où pour la rentrée de septembre 2024, 40 postes de profs pourraient être supprimés dans le secondaire public.

Nous entendons votre dénonciation de la carte scolaire Monsieur le Président et nous ne doutons pas que vous voterez contre cette proposition en CDEN présidé par la Dasen ?

Dans nos Conseils d’administration de collèges, professionnels et parents votent des motions très fermes contre la mise en place sans aucune concertation et à l’opposé des préconisations des pédagogues et scientifiques de l’éducation de la réforme des groupes de niveaux en Français et en Mathématiques. Les chefs d’établissement s’arrachent les cheveux pour comprendre comment appliquer cette réforme sans désorganiser complètement leurs établissements.

Ces groupes de niveaux vont accentuer dès la fin du CM2 le tri et l’orientation précoces des élèves, là où à l’inverse l’entraide entre pairs de niveaux scolaires différents est un facteur de meilleure réussite pour tous. La mise en place des groupes de niveaux risque également de conduire à la suppression de nombreuses options dans plusieurs petits collèges, ou collèges ruraux et populaires, et donc de renforcer les déséquilibres territoriaux en matière scolaire.

Favoriser la mixité sociale à l’école et la réussite de tous les enfants, faire de l’école un outil d’émancipation, cela suppose à notre sens de concentrer des moyens importants sur l’école et les collèges publics. Nous attendons que le Conseil départemental soutienne plus fortement les actions éducatives, les séjours d’intégration, qu’il active tous les leviers pour améliorer le bien-être des collégiens, la cohésion sociale, l’ouverture d’esprit…. Nous regrettons qu’avec votre majorité, l’effort financier ne soit pas davantage fléché vers les établissements garantissant la mixité sociale. Nous continuons à déplorer, le système de soutien à la cantine et de bouclier tarifaire pour les élèves boursiers, qui profite deux fois plus en volumes financiers aux établissements privés alors que ceux-ci comptent deux fois moins d’élèves boursiers.

Pour rappel : 75 986€ d’aide à la restauration pour les écoles publiques  pour 17 148 collégiens en 2023 et 165 924€ pour les écoles privées pour 14 665 collégiens en 2023 toujours.

Intervention d’Ismaël Dupont au Conseil Départemental du 8 février 2024 sur la politique RSA

Intervention d’Ismaël Dupont sur le RSA au conseil départemental du Finistère le 8 février 2024:

La réforme de l’assurance chômage, la réforme des retraites, la suppression annoncée dernièrement de l’ASS ne vont faire qu’amplifier la prise en charge financière des Départements pour les allocations versées à nos concitoyens les plus précaires, plutôt que de faire contribuer l’économie et les entreprises, et de chercher véritablement à sécuriser les contrats et parcours professionnels.
Les Départements de France ont fait part récemment de leur « stupéfaction » devant la décision de Gabriel Attal de supprimer l’ASS sans « aucune concertation ». Il s’agit à l’échelle nationale d’une perte de droits pour plus de 300 000 personnes qui ont besoin de cette allocation. A l’échelle nationale, ce transfert de l’ASS vers le RSA est chiffré à 2,1 milliards d’euros par les départements. L’Etat transforme à grande vitesse les Départements en simple services déconcentrés de l’État, en transférant les charges financières de la solidarité vers les collectivités territoriales, dont les moyens financiers sont déjà en tension depuis des années. Transferts qu’il ne compense que très insuffisamment. Compte tenu de cette réalité budgétaire et de la situation sociale, nous dénonçons la malhonnêteté intellectuelle et l’irresponsabilité dont fait preuve le gouvernement.
Il en va de même pour le conditionnement du RSA aux 15 heures d’activité obligatoires que vous souhaitez expérimenter avant l’été dans le Finistère, devançant ainsi l’appel du gouvernement. Vous permettant de faire figure de bon élève.
Il y a cette idée bien stigmatisante et populiste selon laquelle les allocataires du RSA se complaisent dans l’inactivité et une forme de paresse et qu’il faut leur rendre la vie plus difficile pour qu’ils se mettent activement à chercher un emploi. Conditionner le RSA à des heures d’activité et durcir les conditions de versement risque d’avoir un effet contreproductif, en « amplifiant du non-recours aux droits ».
La logique qui préside aux dispositions gouvernementales touchant les chômeurs sous Macron est de faire culpabiliser la personne sans emploi et de la rendre coupable au lieu de responsabiliser et d’interroger la société sur les freins à l’accès au travail (inégalités, handicap, mobilité, garde d’enfants, formation, parcours de vie et santé) ainsi que sur la juste rémunération et la juste reconnaissance des métiers.
Ce gouvernement, s’il voulait vraiment réduire la pauvreté, devrait à notre sens :
– élargir le bénéfice possible du RSA à la jeunesse et aux – de 25 ans, comme le demandent aujourd’hui une quinzaine d’organisations de jeunesse.
– Ou encore travailler sur le non recours au droit. Depuis 2010, nombreuses sont les études qui démontrent que le taux de non-recours au RSA s’élève à plus de 30 %. Manque d’information, démarches administratives longues et complexes, refus de dépendre d’une aide sociale, etc, la lutte contre ce phénomène est un enjeu de long terme pour diminuer les coûts sociaux et économiques de la pauvreté.
L’urgence doit être à notre sens à un projet politique ambitieux pour accompagner les plus précaires d’entre nos concitoyens dans une réinsertion socio-professionnelle source d’émancipation.
Les services publics départementaux de l’action sociale participent à cette mission et il est normal d’écouter ce que les agents ont à dire sur leurs conditions de travail et de les recevoir. Plusieurs d’entre eux sont présents devant la Maison du Département et ils n’ont pas que des revendications sur les retraites ou le Ségur.

Pour Gaza, manifestons ce 10 février à BREST – place de la Liberté à 14h30

Manifestation de solidarité avec le peuple palestinien à Gaza alors que le criminel de guerre Netanyahou annonce une offensive contre Rafah, dans le sud de Gaza, où se trouvent un million 300 000 civil.es , forcé.es de s’y rendre par l’armée israélienne.

Samedi 10 février à 14 h 30 place de la Liberté.

La ville de Rafah sous les bombes, 
pour Gaza, manifestons ce samedi 10 février à BREST !
 
L’armée israélienne a intensifié jeudi ses frappes sur le ville de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. C’est là, à la frontière fermée avec l’Égypte, que s’entassent 1,3 million de Palestiniens dont la grande majorité sont des personnes déplacées de force par les bombardements israéliens des derniers mois. Le Premier ministre, criminel de guerre, Benyamin Netanyahou a pourtant ordonné à ses troupes de préparer une offensive contre ce territoire, annonçant un nouveau désastre humanitaire.
 
Il faut écouter le témoignage du docteur Raphaël PITTI, cela ne vous prendra que 12 mn, et c’est terrible, mais c’est la réalité de ce nouveau massacre annoncé :
 
Il y 2 semaines la Cour internationale de justice rendait ses décisions et la réponse d’Israël fut les attaques contre l’UNRWA ainsi que des frappes et attaques plus violentes, avec un risque de génocide en cours à Gaza.

Missak et Mélinée Manouchian des FTP MOI au Panthéon: mercredi 21 avril à 11 h 30 une cérémonie et un dépôt de gerbe au monument aux morts de Brest organisé par la section PCF de BREST

Le 21 février 2024 sera marqué par l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon. Missak, héros de la résistance, chef militaire des Francs-Tireurs et Partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne. Mélinée, sa femme, commissaire militaire des FTP-MOI, décédée en 1989.
A cette occasion la section du pays de Brest du PCF organisera le mercredi 21 avril à 11 h 30 une cérémonie et un dépôt de gerbe au monument aux morts de Brest .
Nous serions heureux de vous associer à l’évènement
En pièce jointe l’affiche unitaire parisienne