juin 2016 archive

Le 23 et le 28 juin tou-te-s dans la rue contre la loi El Khomri/Medef !

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Communiqué du PCF Finistère : plus que jamais mobilisés contre la loi El Khomri et la politique autoritaire et anti-sociale du gouvernement les 23 et 28 juin !
L’énorme manifestation du 14 juin a montré que la mobilisation contre la loi travail est plus forte que jamais. Rien de plus normal ! La loi El Khomri est la loi du Medef. C’est aussi une loi directement dictée par les institutions européennes au nom de leurs dogmes néo-libéraux et pro-finance qui, partout en Europe, font monter la précarité, le chômage, les inégalités.
Le refus de voir pulvérisées les protections qu’ont gagnées les salarié-e-s grâce à leurs luttes et aux conquêtes politiques de la gauche continue d’être largement majoritaire dans une opinion publique acquise au soutien de ce mouvement.
C’est que la population, les salarié-e-s, les jeunes n’acceptent pas cette fragilisation massive que l’on veut leur imposer, cette généralisation de la précarité et du dumping social contenues dans la loi El Khomri, dans un pays qui crée plus de richesses que jamais.
Plutôt que de reconnaître la réalité de ce mouvement, le gouvernement et le président de la
République s’enferment dans le déni, le mépris, l’autoritarisme pour faire passer en force leur
projet. Incapables de trouver une majorité parlementaire, ils veulent renouveler l’utilisation du
49-3 pour empêcher le débat, ils mènent campagne contre les syndicats qui luttent et refusent de négocier le poids des chaînes, utilisent la division, le mensonge, la menace.
La mobilisation a déjà payé, elle peut l’emporter.
Le Parti communiste appelle à participer aux mobilisations des 23 et 28 juin prochains et à étendre la solidarité avec le mouvement et les actions des grévistes.
Le jeudi 23 et le mardi 28 juin à 12h à Brest, Morlaix, Quimper, Quimperlé, manifestons nombreux pour le retrait de la loi El Khomri.
La mobilisation sociale en cours contre la destruction du Code du travail est une chance pour notre pays. Face à l’autoritarisme du gouvernement, face à l’instrumentalisation des peurs et de la xénophobie à droite et à l’extrême-droite, elle porte une logique d’espoir pour la défense des principes d’égalité et de solidarité, la reconstruction d’une alternative politique réellement à gauche.

CARHAIX SYNUTRA SODIAAL Qualité environnementale, trace carbone, sécurité collective, lutte contre les gaz à effet de serre. L’épreuve des faits.

synutraL’usine de traitement de lait installée à Carhaix par la société SYNUTRA et la coopérative SODIAAL entrera en production dans les tous prochains mois.

Elle transformera à terme, selon les prévisions, 300 millions de litres de lait frais et produira environ 100 000 tonnes le lait en poudre.

En attendant les premiers résultats de cette entreprise, que l’on annonce d’emblée mirobolants malgré les inquiétudes et les mises en garde, la question de la logistique mérite d’être posée.

Il est bien tout à fait légitime de s’intéresser aux conditions d’acheminement de la matière première, des producteurs au transformateur et des produits traités au marché chinois.

300 millions de litres de lait, venant de Bretagne et de Normandie, convergeant vers Carhaix
ne se transportent pas avec des bidons de 50 litres !

Parallèlement, les informations accessibles indiquent que l’exportation des produits transformés mobilisera 8000 conteneurs à destination, espérons le, du port de Brest, site d’embarquement le plus évident.

Nul ne pourrait comprendre après la tenue à Paris de Conférence Internationale pour le Climat, les déclarations répétées du gouvernement, de la Région Bretagne et du Département sur leurs engagements environnementaux respectifs que le mode transport choisi soit par nature polluant et dangereux.

Il existe à Carhaix une plate-forme ferroviaire que l’entreprise SYNUTRA-SODIAAL serait bien inspirée d’utiliser.

Les pouvoirs publics locaux, départementaux et régionaux qui ne lésinent pas sur les aides mises à disposition, au nom de la création d’emplois, du projet SYNUTRA SODIAAL sont parfaitement fondées à exiger de l’entreprise et de la SNCF qu’elles examinent avec le plus grand sérieux le choix du ferroviaire.

Déclaration de la Fédération du Finistère Lannilis CARGILL prend la poudre d’escampette Quel avenir pour la phyco-culture ?

cargillContrariée d’avoir été épinglée en septembre 2015 par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour des productions non autorisées et la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des  Fraudes pour des conditions d’exploitation douteuses, la société CARGILL boude.

Et bouder pour CARGIL -143 000 salariés dans 67 pays, 134 872 milliards de dollars de chiffre d’affaire et 1870 milliards de dollars de résultat net en 2014- c’est casser un de ses jouets.

Le jouet en question est son usine de production d’alginate de Lannilis dont la fermeture est programmée pour la fin de cette année. La vie des 65 salariés du site, l’avenir des goémoniers de l’Aber Ildut, CARGILL s’ »en moque comme de son premier dollar de profit..

La décision brutale d’un des trusts mondiaux de l’agro alimentaire et de quelques activités connexes ou pas (santé et pharmacie, élevage, transports fluviaux et maritimes, gestion des risques financiers et industriels, électricité et gaz) ne peut qu’interroger l’Etat, la Région et le Département qui ont fait de la filière aquacole un des axes majeurs de développement de la Bretagne en général et du Finistère en particulier.

Elle démontre d’ailleurs que, cachée sous le vocable sportivo-économique de « compétition internationale » la mondialisation capitaliste adossée à la perte d’autonomie des états, au déclin de l’indépendance nationale, est un frein au développement raisonné des territoires.

La décision de CARGILL heurte frontalement les stratégies publiques.

On peut donc légitiment attendre, et c’est singulièrement vrai pour les salariés de l’usine en danger, les artisans récoltants, pour celles et ceux dont l’activité dépend de près ou de loin de ce site industriel, que l’Etat et la Région et le Département, se saisissent sans attendre du dossier de manière exemplaire et novatrice.

On ne peut plus se contenter, comme dans bien des cas, si ce n’est tous les cas, de mesures d’accompagnement à la liquidation, de plan de reconversion dont on ne connaît que trop bien les résultats et autres artifices.

Les pouvoirs publics doivent se fixer pour objectif l’aide à la construction d’une filière locale de phyco-culture, de la récolte ou de la production à la transformation, dans ce secteur géographique qui concentre l’essentiel du potentiel de récolte et de valorisation.

Toutes les pistes doivent être explorées sans tabou,notamment celles qui associeraient sous forme coopérative soutenue par les acteurs publics les différents intervenants de la filière, et en premier lieux les salariés.

Brest le 10 juin

TRANSFERT DES PORTS

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La loi du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation du territoire -loi NOTRe- permet le transfert des compétences de gestion, d’aménagement et d’entretien des ports départementaux aux Régions.

La vocation maritime de la Bretagne n’est plus à démontrer.

Trois ports – Brest, Lorient , Saint-Malo- sont actuellement sous compétence régionale.

Le développement des activités maritimes – pêche, construction et réparation navales, énergies marines renouvelables, gestion des équipements portuaires – suppose une approche harmonieuse, non concurrentielle du dossier et l’organisation à l’échelle régionale d’indispensables synergies portuaires.

La conduite efficace d’un tel projet suppose la participation de tous les acteurs de la vie portuaire et notamment les organisations syndicales, les instances représentatives du personnel, les associations d’usagers.

C’est à l’aune de ces critères que nous appelons les Conseils Départementaux concernés à travailler avec les élus régionaux et les services compétents de la Région Bretagne.

Il est impératif, quelque soit le mode de gestion retenu, que l’ensemble des acteurs politiques et économiques se fixent comme objectif l’intérêt général des filières dont la dimension régionale ne peut être ignorée.

Brest le 27 mars 2016

Crise agricole : des solutions justes pour les éleveurs et les consommateurs

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Sur les prix et les marges

1. Avec des prix moyens des fruits et des légumes de plus en plus élevés, la recommandation « Mangez 5 fruits & légumes » est tout à fait inaccessible pour un très grand nombre de familles. 43 % des français en mangent insuffisamment.

2. Pourtant nombreux sont les producteurs qui n’arrivent pas à joindre « les deux bouts. » Les revenus des agriculteurs ont diminué de 25 % ces deux dernières années.

3. Les marges excessives de la grande distribution en sont la principale cause. Les grandes enseignes réalisent des marges de 30 à 50 % sur les produits frais : un kilo de cerises, vendues 6 € le kilo, rapporte seulement 0,90 € au paysan.

4. Les parlementaires , Députés et Sénateurs du PCF/Front de Gauche ont déposé une proposition de loi permettant l’encadrement des marges de la grande distribution et garantissant un juste prix aux consommateurs et une juste rémunération aux paysans.

Crise porcine
Concentration effrénée des filières de production et de transformation, démantèlement des outils de régulation du marché européen au profit d’une concurrence soit disant libre et non faussée, travailleurs sur exploités dans les abattoirs, dumping social et environnemental, cours du d’achat du porc inférieurs aux coûts de production…Tous les ingrédients de la crise de l’agriculture capitaliste sont réunis.

Le gouvernement s’est installé dans les annonces incantatoires et la réunionite. La droite, subitement amnésique, tente de faire oublier que c’est elle qui a fait le choix de la non régulation des prix agricoles en France et au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) il y a maintenant 30 ans. C’est elle aussi qui, du temps de Sarkozy, a inventé la mal nommée « Loi de Modernisation Économique » qui permet, depuis 2008, à la grande distribution d’étrangler ses fournisseurs.

Parce qu’il faut de vraies réponses pour sortir de la libre concurrence, du dumping social et rémunérer le travail paysan, le Parti Communiste Français, par la voix de ses députés, déposera à l’Assemblée Nationale une proposition de loi qui prévoit notamment :

  • l’obligation d’indication d’origine des produits alimentaires,
  • la tenue d’une Conférence annuelle sur les prix agricoles,
  • l’encadrement des marges distributeur avec coefficient multiplicateur en seront les outils.

Pour affronter avec courage l’Europe de la spéculation, la proposition de loi visera notamment à instaurer des prix indicatifs rémunérateurs et des stocks de sécurité alimentaire.

Les communistes avancent 4 propositions :
1. Produire en quantités suffisantes une alimentation saine et accessible. Face au défi alimentaire, la production agricole doit être soutenue par de nouvelles politiques publiques. L’indépendance alimentaire doit être garantie. La relocalisation des productions doit privilégier la satisfaction des besoins humains.

2. Vivre dignement de son travail. Des paysans justement rémunérés sont la condition d’installation de jeunes. Cette exigence vaut pour les salariés de l’agroalimentaire. Cela passe par des prix rémunérateurs garantis, la planification de la production et la régulation des marchés, la production et la répartition des terres agricoles, le soutien public aux exploitations et aux filières les plus fragiles. La redistribution de la valeur ajoutée au bénéfice des producteurs est essentielle.

3. Engager la transition écologique de l’agriculture.

À la culpabilisation d’un secteur empêtré dans le productivisme nous préférons une sortie par le haut :

  • promotion de bonnes pratiques agronomiques, aptes à maintenir durablement des rendements équilibrés et réalistes ;
  • diversification des productions ;
  • amélioration de la complémentarité entre culture et élevage.
  • orientation de la recherche agronomique vers ce nouveau développement.

4. Promouvoir un aménagement équilibré des territoires. Les paysans sont des acteurs économiques et sociaux majeurs des espaces ruraux européens. Le rôle qui est le leur dans l’aménagement des territoires doit être reconnu, soutenu et encouragé par une politique de maintien des services publics.

Les enjeux alimentaires interpellent nos civilisations. Ils appellent un nouveau mode de développement. C’est le sens de la contribution à l’écriture du projet d’émancipation humaine que vient de formuler le PCF : « La France en commun ».

Nous invitons le monde agricole, les salariés, les citoyens, à construire des majorités d’idées et de projets alternatifs sans attendre.

Il est temps d’encourager l’agriculture paysanne et la transition écologique en relocalisant nos productions alimentaires.

Déclaration de la Fédération du Finistère VENTE DE L’ENTREPRISE DOUX : LA VIGILANCE S’IMPOSE

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La presse annonce ce matin la mise en vente par la holding D et P, détenue par Didier Calmels de la totalité des parts qu’elle détient dans le capital de l’entreprise.

Didier Calmels était entré au capital de l’entreprise à hauteur de 52,5% en 2012 et il la quitte avec, affirme-t-il sans rire, avec le sentiment du devoir accompli.

Nul ne sait et ne saura sans doute jamais à quelle hauteur le « restructurateur » Calmels à repris la dette de la banque Barclay que Doux en son temps était incapable d’honorer. On ne saura pas non plus le profit réalisé avec cette vente expresse aux entreprises coopératives TERRENA et AVRIL.

Mais au passage, 2 000 emplois ont été supprimés et nombre de sites de production liquidés.

Les acheteurs de leur côté sont persuadés de réaliser une bonne opération.
Les comptes de l’entreprise ont été assainis dans le conditions que l’on sait, ils achètent une marque, des marchés intérieurs, des marchés à l’export, un ensemble de producteurs à qui ils fourniront les aliments du bétail produits par AVRIL.

Il n’est pas du tout certain que cette opération industriello-financière soit indolore pour les salariés de Doux, de Terrena et d’Avril.

Le secteur avicole en France est en pleine restructuration et Terrena, qui compte 3 500 salariés à la volaille, n’y échappe pas.

Les audits d’organisation, pilotés par l’employeur, qui accompagnent généralement ce type d’opération, feront comme d’habitude ressortir des services et des salariés en surnombre, dans les services généraux et dans les chaînes de production.

Les salariés des trois entreprises, variable d’ajustement toute désignée, risquent d’être les dindons de la farce.

Le Parti communiste les appelle à la plus grande vigilance.

Il se tiendra à leurs côtés, comme il l’a toujours fait dans les actions nécessaires à la défense de leurs intérêts.

Brest le 19 mai 2015

Déclaration de la Fédération du Finistère Porcheries industrielles La course au gigantisme est une voie dangereuse et sans issue.

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Les habitants de Landunvez et les associations de protection de l’environnement s’inquiètent, à jute titre, des projets d’agrandissement d’une porcherie industrielle installée dans la commune.

Le Préfet du Finistère a donné son accord passant outre l’opposition du commissaire enquêteur. ça c’est de la simplification administrative !

Les risques sanitaires, les interdictions de baignades épisodiques sur les plages de la commune, les épandages odorants, les pollutions des cours d’eau avoisinants n’ont pas fait sourciller le représentant de l’État dans le département.

Mais que peut on refuser à la SARL AVEL VOR (ou AVEL MOC’H c’est selon) dirigée par le Président du Comité Régional Porcin, administrateur du groupement de producteurs AVELTIS qui commercialise 3 000 000 de cochons par an ?

Les citoyens ne peuvent que s’étonner du fossé qui se creuse entre les discours officiels et la réalité.

Les crises succèdent aux crises. Tous les secteurs sont touchés, la filière porcine, la production de lait, les légumiers…

Les actions régulières des agriculteurs sont la pour nous le rappeler.

La situation est telle qu’elle fait dire aux experts que la crise est systémique et que le modèle d’agriculture industrielle, qui a détruit en Bretagne des dizaines de milliers d’emploi, met à genoux les producteurs, épuise les ressources, impacte violemment l’environnement n’est pas la solution mais bien la source du problème.

Et ce modèle il est grand temps d’en changer.

L’avenir de l’agriculture, l’avenir de nos territoires ne passent pas par la course au gigantisme et l’inscription obligatoire des paysans dans la compétition mondiale, prônée par les ayatollahs du libéralisme forcené. Ils en seront, nous en serons toujours les victimes.

On pourrait alors s’attendre que l’État, qui n’est pas avare en déclarations et prétend soutenir une agriculture de qualité, respectueuse des hommes et l’environnement, passe sans attendre aux travaux pratiques.

On pourrait s’attendre à ce qu’il s’oppose aux agrandissements déraisonnables et qu’il promeuve les installations et les conversions en agriculture paysanne.

Dans cette bataille, comme dans d’autres, l’intervention citoyenne est indispensable.

La fédération finistérienne du Parti Communiste Français apporte son soutien sans réserve aux habitantes et aux habitants de Landunvez, aux associations de protection de l’environnement et du patrimoine engagés dans le combat contre agrandissement de la porcherie industrielle AVEL MOR.

Commission maritime Déclaration de la Fédération du Finistère Démolition du cargo Captain Tsarev

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Pour une filière industrielle de déconstruction, de recyclage et de valorisation des navires

L’histoire, compliquée, du vraquier Captain Tsarev remorqué à Brest en novembre 2008 en avarie moteur et abandonné depuis à quai par son armateur, touche sa fin.

La Région Bretagne a obtenu en décembre 2015, à la suite d’un longue procédure contentieuse, la déchéance de propriété du navire, ouvrant droit à la vente pour démolition d’un bâtiment devenu dangereux.

Le chantier de déconstruction a été confié à la société spécialisée «Les recycleurs bretons ».

Huit ans pour en arriver là.

On pourra se questionner sur la longueur du délai, la complexité de certaines procédures, la frilosité peut être à les activer, la méfiance devant la stratégie malhonnête de pseudo armateurs… On mettra cependant en balance que dès son arrivée à Brest, le point de sortie était quasiment inéluctable et que le navire a neutralisé, pendant 96 mois, 200 mètres linéaires de quai. Une paille dans un port en pleine mutation.

On remarquera d’ailleurs que la clôture du dossier « Captain Tsarev » n’épuise pas le sujet à Brest puisqu’il reste à traiter les cas du « Karl », de « l ‘Antigone Z » et de « l’Ocean Jasper ».

Au delà de ces remarques, largement partagées, le PCF se félicite de cette issue.

Ce chantier doit en appeler d’autres et il est grand temps que se construise en Bretagne et dans le Finistère une filière industrielle de déconstruction, de recyclage et de valorisation des navires en fin de vie.

Les enjeux sociaux, économiques, environnementaux ne sont plus à démontrer.

La flotte mondiale compte aujourd’hui 80 000 navires de plus de 120 mètres  de long. 1 200 d’entre eux sont démolis chaque chaque année.
90% le sont dans les pays du Sud Est asiatique, dans des conditions effroyables, pour les femmes et les hommes qui travaillent dans les chantiers et bien sûr pour l’environnement.

Ces enjeux sociétaux, environnementaux, territoriaux n’ont pas pour horizon indépassable « le combien ça coûte ? », le taux de marge ou les comptes de résultat de tel ou tel armateur.

Les pouvoirs publics, locaux, départementaux et régionaux, comme ils le font pour nombre de secteurs économiques, peuvent et doivent aider à l’émergence et à la structuration d’une filière technique spécialisée dans ce domaine.

Brest le 18 mai 2016.

La Grande Consultation Citoyenne sur les marchés de Brest

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Ce samedi matin les communistes brestois étaient encore sur le marché de Kerinou à Brest.

Ils s’adressent à la population pour que les citoyen-ne-s remplissent la Grande Consultation nationale « Que demande le Peuple ? ».

Il s’agit de sortir de la dérive de personnalisation qui agite les grands médias dans la perspective des échéances de 2017 et de faire remonter l’essentiel des aspirations populaires pour les inscrire durablement dans le débat public.

En effet, les personnes rencontrées sont pour la plupart d’accord avec cette façon de faire de la politique au sens le plus noble : définir les aspirations populaires et en débattre au niveau local et national pour recréer du commun et sortir des petites phrases de Macron, Le Pen, Juppé et autres professionnels politiciens coupés de la base, qui prétendent savoir ce qui est bon pour le peuple.

Au delà du remplissage en direct ou en différé du questionnaire, cela permet de discuter avec les citoyen-ne-s dans de bonnes conditions. Les échanges sont riches et constructifs et la démarche est bien accueillie car elle rompt avec les schémas en place de professionnels de la politique qui parlent à la place des gens.

Notre méthode est simple. Donner des rendez-vous toutes les deux semaines au même endroit (marchés de Kerinou et de Saint-Louis) pour récupérer les questionnaires. Certaines personnes qui n’ont pas le temps sur place les glissent aussi plus tard dans la boîte aux lettre du local du PCF à Brest.

Prochain rendez-vous dimanche 19 juin marché de Saint-Louis en plein centre de Brest.

Les questionnaires feront l’objet en août et septembre d’une restitution médiatique locale (conférence de presse ouverte au public à Brest) et nationale (à la Fête de l’Huma à La Courneuve). Cette initiative peut créer les bases d’une alternative populaire et unitaire résolument de gauche face aux politiques antisociales du gouvernement Valls/Hollande/Macron et aux projets ultralibéraux de la droite ou aux politiques racistes promises par le FN.

Ce Front Populaire et Citoyen est potentiellement majoritaire en France.

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