PCF Finistère

Author's posts

Un car de Brest et Plougastel pour le meeting de Léon Deffontaines et Fabien Roussel du mardi 26 mars: réservez votre place!

Élections Européennes.
Fabien Roussel et Léon Deffontaines qui conduit la liste « Gauche unie pour le monde du travail » ( liste soutenue par le P CF, la Gauche Républicaine et Socialiste, l’Engagement Parti fondé par Arnaud Montebourg et Les Radicaux De Gauche ) vous invitent à venir échanger le mardi 26 mars à 19 h 30 à l’espace Dan Ar Braz rue de Stang Bihan à Quimper .
Un car partira de Brest à 17 h 45 du Parc à Chaînes , arrêt à 17 h 55 au port de plaisance du Moulin Blanc face à la boulangerie Paul et à 18 h05 à Plougastel face au Super U
inscriptions 02 98 43 47 78 ou federation@29.pcf.fr

Rejoignez le comité de soutien finistérien aux Européennes à la liste de Léon Deffontaines: Le 9 juin, reprenons la main en France et en Europe

Comité de soutien finistérien à la liste « Reprenons la main en France et en Europe » conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF, la Gauche Républicaine et Socialiste, L’Engagement, LRDG. 

Élections européennes du 9 juin 2024

Comité de soutien finistérien à Léon Deffontaines et à la liste du PCF pour les élections européennes.

Vous aussi, aidez à porter haut les idées communistes aux élections européennes et à faire rentrer au Parlement Européen des députés européens communistes et partageant un même projet pour l’Europe, rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de rassemblement à gauche conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF.

Pour cela, envoyez vos noms et qualités 

(profession, engagements, âge, commune) à:

dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr

 

Comité de soutien à la liste Européennes du PCF conduite par Léon Deffontaines

295 soutiens déclarés à ce jour, 18 mars 2024

ABGRALL Guy, comédien, auteur, Brest

ALLOUARD Philippe co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, secrétaire de l’UL CGT, Mellac

ANDOLFATTO Yvette, retraitée éducation nationale Plougastel-Daoulas

ANDRÉ Catherine. Retraité de l’hôpital, militante syndicale et politique. Morlaix

ASSELBOURG Patrick retraité militant syndical FO ancien adjoint aux Travaux PCF à Plourin-les-Morlaix

AUDIGOU Manuel Adjoint technique principal dans la Fonction Publique Territoriale, Morlaix

AUDIGOU Marie-Laure factrice contractuelle à la Poste, Morlaix

BAGNIS Roland retraité ,éducateur spécialisé section de Morlaix St Pol-de-Léon.

BAL Gérard retraité Education Nationale, Section du PCF bigouden, Plonéour Lanvern

BALLIOT Gaston, professeur à la retraite, militant anti-libéral, pacifiste et communiste – Loctudy

BARGAIN Pascal retraité cheminot Treffiagat

BARRÉ Guy retraité éducation nationale Section PCF du Pays bigouden Combrit

BAZIN Serge retraité Travaux publics adhérent PCF pays de Morlaix Saint-Martin des Champs

BEAUMANOIR Christian cheminot retraité , syndicaliste CGT, ancien Maire adjoint communiste de Maurepas (Yvelines), Crozon

BEAUMONT-PEUZIAT Patrick, Maraicher bio, chef d’entreprise retraité, conseiller municipal, section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

BEGUIVIN Patrick chauffeur miroitier Conseiller municipal à Plouigneau

BELLEC Claude– élue communiste à Brest pendant plusieurs mandats, administratrice logement social, Brest

BENHENNI Djelloul Fontainier canalisateur. Conseiller municipal de Rosporden Kernevel.
BERRIC Odette, retraitée de la Poste

BESCOU Alain retraité fonction publique territoriale, Plouhinec

BESCOU Martine retraitée fonction publique territoriale, Plouhinec

BERGOT LE CALVEZ Annie retraitée des Finances. Ancienne élue de Morlaix de 1983 à 2008. Morlaix.

BERNARD André proviseur retraité, ancien élu et responsable PCF- Quimper

BERNARD Marie-Andrée, retraitée de la MGEN, syndicaliste, Quimper

BERNARD Yann, président de la fédération LRDG29, fonctionnaire territorial, Brest

BIGER  Thierry Peintre graffeur, ancien conseiller départemental du Finistère, secrétaire fédéral des Radicaux de Gauche LDRG29, 47 ans

BLANCHET Cécile Infirmière Guimaëc

BLANCHET Véronique Formatrice professionnelle d’adultes. Secrétaire Amicale Laïque de Pont-l’Abbé Ancienne vice présidente de la communauté de commune. Ancienne adjointe maire 2008-2014 Pont-l’Abbé

BLEAS Annie médecin psychiatre Quimper

BLOYET Bernard Militant syndical Retraité 63 ans Motreff

BONNET Joëlle Retraitée Plobannalec Lesconil

BOUARD Jeannine Retraitée PCF Pays Bigouden Pont l’Abbé

BOUDARD-JASSERAND Sylvie Enseignante retraitée de l éducation nationale,Militante Syndicale au SnuIpp, DDEN ( déléguée départementale de l éducation nationale)  Quimper.

BOUEDEC Jules Retraité de la Poste, ancien élu à Lanmeur

BOULIC Claude militant associatif , cheminot retraité , membre du PCF, Crozon

BOURNOT-GALLOU Claudie, Adjointe au maire du Relecq-Kerhuon, Conseillère métropolitaine

BOURVEN François Cheminot Militant syndical adhérent au PCF pays de Morlaix  Plougonven

BOURVEN Guillaume 44 ans adhérent du PCF pays de Morlaix Morlaix

BOURVEN Michèle, retraitée de la fonction publique hospitalière, militante communiste, Morlaix

BOUTILLIER Gaëtan 19 ans Étudiant Engagement à l’UEC Finistère, Brest.

BRAIRE Jacqueline cadre supérieure de santé retraitée Le Guilvinec

BROUDEUR Philippe 54 ans, militant LRDG29, Adjoint à la Maire de Quimper, Conseiller communautaire de Quimper Bretagne Occidentale, membre du Forum Européen de Sécurité Urbaine, réside à Quimper

BURGOS Jean-Michel BTP PCF Pays Bigouden

BURLOT Maéla, Conseillère municipale déléguée à Morlaix, Coordinatrice

CAM Denise retraitée des Finances Publiques Brest

CAM Jean-Paul retraité des Finances Publiques, syndicaliste, Brest

CANN Mélinda 20 ans, étudiante, militante MJCF, Brest

CARIOU Alain Plougonvelin Enseignant retraité, ancien conseiller municipal de Saint-Renan et ancien adjoint au maire de Plougonvelin

CARIOU Jean-Claude professeur retraité, militant syndicaliste, vice-président départemental de l’ANACR (Mémoire de la Résistance), Logonna

CARIOU Mimi retraitée, Loctudy.

CARN Martine, 3 mandats d’ adjointe au maire dans la commune de Plougonven (de 1995 à 2014), conseillère municipale dans l’opposition depuis 2020, retraitée de la fonction hospitalière, Plougonven

CARQUET Philippe retraité de l’arsenal de Brest, Gouesnou

CARRIOU Alain militant syndical et politique Scaër

CAUMENT Albert retraité fonction publique hospitalière militant syndical et PCF CAMARET SUR MER

CAUSEUR Jean-Louis, Syndicaliste, Saint-Renan

CHAPALAIN Karine, 20 ans, étudiante en Licence d’histoire et en CDI étudiant entant que secrétaire aux urgences de Keraudren, active au sein de l’association Eskell An Elorn à Landerneau.

CHARLOT Nelly Retraitée Lesconil

CHEVIS Christophe Retraité Plouhinec

CHOCHOD Isabelle Moëlan-sur-Mer

CLEUZIOU Anne-Catherine, 40 ans, Professionnelle de santé, Conseillère municipale à Brest 

CLORENNEC Yves instituteur retraité, Quimper

COÏC Albert, retraité, Beuzec-Cap-Sizun

CONDETTE Bernard retraité,  Ancien Conseiller Général de la Drôme. Tregunc

CORRE Jean-Claude retraité éducation nationale Riec-sur-Belon

CORRE Malou retraitée de l’hôpital, Morlaix

CORVELLEC Danielle retraitée Fonction Publique Carhaix

CRAFF Thierry retraité, bénévole dans le social sur plouguerneau, ancien responsable syndical CGT Plouguerneau

CREACH Michèle militante CGT FAPT, Sympathisante Communiste, Guilers

CREIGNOU Michel retraité Guisseny

CYRIAQUE Fabienne Retraitée militante du PCF pays de Morlaix et du PTB en Belgique Plougonven

DAGUERRE Maxime Cheminot agent de maîtrise, syndicaliste (secrétaire à la formation au niveau de la CGT), 34 ans. Brest

DANIEL Jeannine ancienne élue (2008-2014) à Scaër, présidente de « Bretons solidaires, on agit » (aide aux migrants), présidente du comité local et trésorière départementale de L’ANACR (mémoire de la Résistance), Scaër

DAVILLERS CARADEC Eugène 24 ans Assistant d’éducation en collège à Morlaix Conseiller municipal délégué à l’urbanisme à Morlaix, membre du PCF et de la JC 

DAUMONT Paul, Directeur chez BpiFrance (OSEO), retraité, PCF Crozon, Telgruc sur mer.

DEBARNOT Louis, retraité de l’Arsenal, bénévole associatif, syndicaliste, Brest

DECADI Claude retraité RATP Douarnenez

DE BORTOLI Edgard Retraité de l’éducation nationale (directeur d’école à Creteil) Père résistant communiste italien fusillé à Paris en 1942, mère Aline de Bortoli agent de liaison, combattante volontaire de la résistance

DE GREGORIO Enzo chargé de mission – ancien secrétaire fédéral du MJCF 29 – militant associatif – Carantec

DELANNEE Christian ancien maire adjoint de Concarneau, économiste de la construction en retraite. Morlaix

DEMAIMAY Jean-Pierre, Douarnenez

DENIS Jean-François retraité Saint-Renan

DENULARDO Claude retraité PCF Pays Bigouden

DERRIEN Corentin 22 ans étudiant en intervention sociale conseiller municipal à Saint-Thégonnec Loc Eguiner adhérent PCF Pays de Morlaix

DERRIEN Jean Jacques assistant social retraité Brest

DESMAREST Gérard 65 ans, retraité, militant CGT et Parti communiste, Carhaix

DESMARET Monique 66 ans, retraitée, militante CGT, Membre du Parti communiste, Carhaix

DEUNF Jean-Philippe, adhérent PCF, Saint-Jean-du-Doigt

DEUTSCH Cécile employée Pont l’Abbé

DEUTSCH Eric employé Pont l’Abbé

DEVOS Josette, retraitée, militante LRDG29, ancienne déléguée syndicale CGT et porte parole du personnel pour le groupe Saupiquet, militante au Carepa (Citoyenneté Active pour le Retour à l’Eau Pure et l’Assainissement du Quinquis), Quimper

DILHUIT Yves retraité de la CNAMTS Lannédern

DUBREULE Murielle, 70 ans, retraitée du CNRS, Saint Renan

DUIGOU Norbert Militant Syndical et politique, ancien conseiller municipal de Bannalec, Candidat du  PCF aux élections cantonales de 1998 et 2011.

DUPONT Aloys, 22 ans, nouvel adhérent PCF Morlaix, étudiant en Master 1 de Philosophie à Rennes 1

DUPONT Ismaël professeur documentaliste en collège, Conseiller départemental du Finistère, Conseiller municipal délégué et communautaire, secrétaire départemental PCF Finistère, Morlaix

DUQUESNE Jackie retraité Pont Croix

EDELIN Daniel, retraité militant syndical, Quimper

ELLIOT Justin 19 ans Agent SNCF Brest

FAUJOUR Marie-France responsable CGT Seita de Morlaix Penzé Tau

FEYSSEL Floriane, 30 ans, secrétaire, militante PCF Section de Brest

FLAGEUL Catherine retraitée de l’éducation nationale , militante du PCF et du Mouvement de la Paix   Rosnoën

FLEGEAU Didier 66 ans retraité Brest

FONTAINE Zoé, 19 ans, étudiante, militante MJCF et UEC, Brest

FOUCHER Yann directeur d’école primaire publique, Conseiller départemental du Finistère suppléant, co-secrétaire de la section de Quimper du PCF, Quimper

FRANCES Marion 39 ans secrétaire administrative Brest

FREY Cyrille 44 ans cheminot militant syndical Brest

FREY Eliane institutrice retraitée Brest

GAGOU Christian mécanicien Ajusteur retraité de la Réparation Navale Landerneau

GAMBACHE Michèle enseignante retraitée de l’Éducation Nationale. Membre du Parti Communiste.

GAMBACHE Patrick 1er adjoint à la Mairie de Morlaix. Membre du Parti Communiste.

GONTIER Camille, enseignant-chercheur en sociologie, membre du PCF

GONTIER Dominique, co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, militant associatif, Moëlan sur Mer

GOULIAN Bruno cheminot retraité, Guipavas

GOUSSÉ Marie France, retraitée, comptable, ancienne adjointe au maire à Concarneau, participante au projet TZCLD de Concarneau et à la création d’un centre de santé

GRALL Gilles musicien syndicaliste intermittent du spectacle Plounéour-Menez

GRELAUD Gladys conseillère régionale de Bretagne, membre de la direction nationale du PCF (CEN et CN), Animatrice du Comité régional PCF Bretagne et de la Coopérative des élus communistes du Finistère

GRIMARDIAS Muriel trésorière Section PCF de Lanmeur

GUEGUEN Dominique  Brest

GUEGUEN Claudine, membre du Mouvement de la Paix, fonctionnaire du Ministère des Finances, Morlaix

GUEGUEN Simone ancienne conseillère muncipale – Brest

GUEGUEN Sophie 73 ans Retraitée de l’hôpîtal public, Carhaix-Plouguer

GUELLEC Dominique, auxiliaire de vie sociale, Brest

GUELLEC Eric, enseignant, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élues et élus communistes de Brest et Brest métropole

GUIAVARCH Suzon PLouguerneau

GUIRIEC LOUIS professeur d’EPS retraité membre de la section PCF Pays Bigouden Plobannalec-Lesconil

HAMON Jean-Christophe Conducteur de trains, Brest.

HEDDE Joël retraité syndicaliste Combrit

HENAFF Gérard délégué Syndical Alcatel CGT Conseiller du salarié Secrétaire général de UL CGT Issy-les-Moulineaux de 2003 à 2014. Retraité en 2006.

HENAFF-DEMARTY Maïté éducatrice spécialisée retraitée du CG 92. Ancienne secrétaire générale CGT du CG 92. Ancien membre de la CE de l’UD CGT 92. Section PCF Brest. Domiciliée à Saint-Pabu.

HERE Jacqueline Maire-adjointe de quartier à Brest (Bellevue), Conseillère départementale du Finistère

HERE Roger PCF 1er adjoint à Plouigneau et vice président aux mobilités de Morlaix Communauté

HERVE Arnaud, traducteur, Brest

HERVY Mireille – Santec

HOUZIAUX Alain, Responsable syndical, Métallurgiste, Concarneau.

HUET Denis instituteur retraité militant associatif et syndical, membre du PCF depuis 1970. Quimperlé

JADÉ Yves-Marie retraité militant syndical à la FSU DDEN (délégué départemental de l’Education Nationale) Douarnenez

JAOUEN Mona artiste chanteuse Plounéour-Menez

JASSERAND Bernard maire adjoint de Quimper, Conseiller communautaire Quimper Bretagne Occidentale, Quimper

KERHOM Claude  retraité marin pêcheur PCF Pays Bigouden

KHALFA Colette, retraitée de la fonction publique, Carhaix

LAINE Jeremy, 44 ans, technico-commercial, maire-adjoint à Guimaëc

LAMY Enora 26 ans salariée d’une association féministe PCF Morlaix

LAPORTE Daniel retraité, militant syndical, Carhaix

LAPORTE Claudine retraitée, responsable associatif, 66 ans Carhaix

LAPORTE François retraité, militant syndical et associatif, 68 ans Carhaix

LAURO Andrea, 48 ans, animateur centre de ressources pour les associations, salarié et bénévole associatif, Morlaix

LE BELLEC Etienne ancien conseiller municipal de Guilvinec

LE BERRE Annie-Noëlle, professeur agrégée de lettres en lycée et à l’Institut de Formation des Maîtres E.R., adhérente du PCF depuis 1974

LE BERRE Marie Retraitée, militante syndicale Châteaulin

LE BERRE Yves, Professeur émérite des universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste, membre du PCF, Brest

LE BIHAN Véronique 56 ans éducatrice spécialisée conseillère municipale au Relecq-Kerhuon

LE BOHEC Sergine Militante Associative PCF Pays Bigouden 

LE BOHEC Simone retraitée PCF Pays Bigouden

LE BOHEC Yannick PCF Pays Bigouden

LEBLOND Eric Technicien énergie renouvelable 30 ans Membre du Parti communiste français Guiler-sur-Goyen

LE CALVEZ Jean-Luc retraité de la Manufacture de Tabac, ancien élu PCF, trésorier de la section PCF Pays de Morlaix, Morlaix

LE CLOAREC Jacqueline, retraitée de l’enseignement, Guilvinec

LE CLOAREC Robert, retraité de l’enseignement, Guilvinec

LE CORRE Jean Retraité de la Poste Roscoff

LE COSSEC Stéphane Militant syndical de la santé (secteur privé) Plonéour Lanvern 

LEDUC Romaric, Agent Territorial, Militant syndical, 46 ans, Brest – Pont de Buis

LE DUFF Georges, Ingénieur, retraité – LANMEUR (85 ans)

LE DUFF Suzanne, Professeure des écoles retraitée – LANMEUR (84 ans)

LE FAOU Théo retraité 87 ans Guilvinec

LE FUR Josette bénévole d’une association de solidarité avec les réfugiés retraitée de la fonction publique hospitalière syndicaliste Plougonven

LE FUR LOUIS retraité Pays Bigouden

LE GOFF Christian retraité RATP Le Faou

LE GOFF Valérie Secrétaire médicale PCF Relecq-Kerhuon

LE GUEN Lydie  employée de commerce, en retraite, Quimper

LE GUEN Marie-Hélène, retraitée de la poste. Militante syndicale et politique. Morlaix

LE GUENNOU Thierry retraité ancien adjoint mairie de Baye (29 300)

LE GUENIC Roger, Retraité fonction publique hospitalière, Syndiqué CGT Santé, Brest

LE GUERN Brieuc membre du bureau de la JC Finistère et adhérent PCF, Plounévézel

LE GUERN Gaëtan Ancien adjoint à la culture de la ville de Brest Responsable syndical Professeur en Communication Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest Conservatoire National des Arts et Métiers

LEMESLE Michèle,  retraitée de l’Education Nationale , Le Cloître Pleyben

LE MOAL Fernande,  technicienne retraitée de chez Matra, ancienne adjointe au Maire,  Douarnenez

LE MOAL Karen 46 ans Agent Commercial SNCF Adjointe au Maire à Rosporden/Kernével

LE MOAL PERCHEC Michelle Infirmière retraitée Bénévole dans le domaine de la consommation Quimper

LE MOIGNE Jacques cheminot retraité Plouguerneau

LESPAGNOL Michel, Retraité France Télécom, secrétaire de section adjoint PCF à Morlaix

LE LORC’H Jean Michel Vice-Président Brest Métropole Brest

LE ROUX André, Retraité de la fonction publique (Douanes), Syndicaliste, Ancien secrétaire de la section PCF du Pays Bigouden

LE ROUX Michel, retraité Education Nationale, militant associatif, Le Relecq Kerhuon

LE ROUX Sandra, Conseillère municipale de Brest, Sports et quartiers 

LEVAIN Jean, militant LRDG29, secrétaire national LRDG, ancien maire de Chaville de 1995 à 2008, Quimperlé

L’HELGOUALC’H  Marie Rose, militante CGT et PCF, Pays bigouden

L’HELGOUALC’H  Yves, militant CGT et PCF, Pays bigouden

LINTANF Gisèle, retraitée, syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

LIZIAR Pierre-Yves. Conseiller municipal délégué au handicap de la ville du Relecq-Kerhuon. Professeur des écoles. Syndicaliste

LOISEAU Colette, retraitée de l’éducation nationale, adhérente du PCF, Saint-Martin-des-Champs

LUCAS François, ancien secrétaire départemental de la CGT de l’Eure, ancien secrétaire départemental de l’Eure du PCF, militant de la section de Crozon.

MADEC Marie-Françoise Retraitée de la fonction publique hospitalière syndicaliste Conseillère municipale à Morlaix avec une délégation sur les personnes âgées

MAILLARD Mathilde Médecin généraliste, adjointe au maire de la ville de Brest en charge de la politique du bien vieillir et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Conseillère Brest métropole

MAREC Taran. Conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest, informaticien, 25 ans

MARKOV Vinko, biologiste, Morlaix

MASSIEU Julie, 39 ans, psychologue-neuropsychologue exerçant auprès de personnes vulnérables vivant à domicile, militante syndicale CGT élue au sein de l’UD29 et négociatrice nationale dans la branche de la santé et de l’action sociale associative.

MAZELIN Isabelle, 59 ans, professeur, Adjointe en charge de la culture, Le Relecq-Kerhuon.
MELUSSON Claude Retraité CGT Métallurie Renault Pont L’ Abbé

MESSAGER Alexiane Étudiante (2eme année licence philosophie, UBO) Brest

MEVELLEC-SITHAMMA Monique, Professeur en retraite, élue municipale, Le Relecq-Kerhuon

MONNERY Marie-France retraitée de la fonction publique hospitalière membre du PCF Pays de Morlaix ancienne adjointe au maire à Grenoble Saint-Pol-de-Léon

MORAND Titouan 16 ans Engagement syndical à l’Union lycéenne finistérienne Brest

MOREAU Philippe retraité Penmarc’h

MORVAN Pierig, 40 ans, facteur, membre de la commission consultative de Kernével, Kernével

MOYSAN Michel retraité engagé dans l’aide à la personne âgée, Concarneau

MULLEMAN Suzanne, retraitée, section PCF Pont l’Abbé

NAYET Lucienne ancienne élue de Champigny-sur-Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé

NIOCHE Françoise, enseignante retraitée , Conseillère Municipale Rosporden-Kernevel

NIOCHE Robert, syndicaliste, Rosporden

NOENNEC Michel retraité météorologue PCF Pays Bigouden

OLIVIER Dominique Saint-Martin-des-Champs

OLIVIER Jean-Yvon Saint-Martin-des-Champs

OUVRARD Raymonde Crozon

PAGET-LATGER Camille 18 ans membre de la MJCF et de l’UEC à Brest

PAIMBENI Paul, agent contractuel de la fonction publique territoriale, Plougastel-Daoulas

PARET Michèle  Militante associative – PCF Douarnenez

PASCAL Jean-Louis – dessinateur en retraite – secrétaire de section PCF – Concarneau.

PAUL Maxime militant mutualiste, Plougastel-Daoulas

PAULUS André Retraité de l’éducation nationale Morlaix

PAULUS Patricia Retraitée de l’éducation nationale Morlaix

PENVEN Brigitte, retraitée, La Feuillée

PENVEN Jean-Jacques, retraité RATP, La Feuillée

PERON Paulette syndicaliste, membre du PCF, Plouénan

PERROT Jean-Claude retraité de la Poste. Conseiller municipal de Briec. Président du Club des retraités de Briec

PETER, Michael, artisan à la retraite, Rosporden, membre du PC section Rosporden-Kernevel

PEUZIAT-BEAUMONT Yves, Professeur agrégé de sciences de la vie et de la Terre, Inspecteur régional pédagogique retraité, syndicaliste « SUI-FSU », section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

PHELEP Gilbert Retraité, Militant syndical et politique, membre de la CCAS de St YVI, investi à la banque alimentaire et au secours populaire

PIBOULEAU Marie-Laure, syndicaliste et militante, Guipavas

PIBOULEAU Michel, Syndicaliste, Militant associatif Brest

PICART Lionel, ingénieur retraité de l’énergie, Douarnenez

POSTIC Jean-Claude, staffeur ornemaniste, ancien élu, Plouégat-Guerrand

POTIER Fréderic Boulanger Militant syndical et associatif Carhaix

POUILLET Pascal, retraité, Conseiller culturel de Bretagne, vice-président d’une fédération d’associations de défense de la langue et de la culture bretonnes. Locquénolé

POUPON Jacky, Militant associatif, Kernével

PLOUGONVEN Pierre retraité PCF Crozon

PRIGENT Michel, ancien transporteur, membre du PCF Morlaix, Plouigneau 

PRIMA Marie-Renée Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Claire Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Pierre Moëlan-sur-Mer

RAFFAELLY Jan retraité PTT, PCF Morlaix, CGT fapt, SIZUN

RAINERO Piero Ancien Maire adjoint de Quimper et Conseiller Régional de Bretagne. Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000. Membre du Comité Central de 1987 à 2000. Secrétaire du CRAC PCF (Comité Régional d’Action et de Concertation) de 1996 à 2002.

RAINERO Yvonne, professeure agrégée en retraite, conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, conseillère communautaire

RANNOU Jacques, maire délégué de Kernevel, Vice-président du syndicat départemental d’électrification du Finistère, Conseiller communautaire Concarneau Cornouaille Agglomération, Membre du Bureau de Concarneau Cornouaille Agglomération. Cheminot retraité, Rosporden-Kernevel

RAVASIO Daniel, Enseignant retraité, Syndicaliste, secrétaire de la section PCF Morlaix-Roscoff, ancien élu, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

RÉA Larry Adjoint au maire chargé de l’urbanisme et travaux, Le Relecq-Kerhuon

RELOUZAT Dimitri technicien territorial QBO Quimper

RENEAUD Gilberte retraitée , militante syndicale Lesconil

RENEAUD Jacques retraité SNCF Lesconil

RICHARD Anita, enseignante retraitée de l’éducation nationale, conseillère municipale à Kernével Rosporden.

RICOU Hervé, cadre EDF, militant CGT, Locmaria-Berrien

RIVIÈRE Guy retraité de la fonction publique territoriale, syndicaliste membre du bureau de l’IHS CGT du Finistère. Locmaria Plouzané

RIVOALAN Erwan, bibliothécaire, militant syndical, co-secrétaire section de Brest du PCF

ROBIN Pierre retraité ATOS Brest

ROLLAND Nicole, retraitée FP, personnel non enseignant

ROLLAND Yves, retraité SNCF, ancien responsable régional syndical CGT Région de Lyon et ancien candidat PCF

ROPARS Philippe 59 ans facteur adhérent PCF et CGT Saint-Martin-des-Champs

ROPERS Alexis, 20 ans, étudiants, militant PCF MJCF UEC, Brest

ROUCHY Ilias, 21 ans, étudiant en master, Crozon

ROUE Michel syndicaliste retraité Brest

ROUE Valentin 17 ans étudiant

ROUSSEAU Maryse, Secrétaire de section PCF Pays Bigouden, Plomeur

RUFFIER Daniel, retraité de l’enseignement public, Quimper

SAINT-JALMES Mathieu adjoint administratif, Quimper

SAINT-JALMES Roberte, secrétaire administrative, Quimper

SALAUN Ludovic Cheminot à Brest syndicaliste. animateur de l’association pour les orphelins de cheminots, 34 ans. Adhérent au PCF et à la CGT

SALAUN Remi Syndicaliste mandaté Sécu Administrateur structure médico-social Brest

SAMSON Arlette Riec-sur-Belon

SANQUER Brieuc, 27 ans, médecin généraliste en milieu pénitentiaire, membre du PCF

SAUNIER Loeis 19 ans, étudiant, militant JC, Brest

SAVINA Joël retraité militant syndical et associatif Saint Hernin

SCATTOLIN Pascal, Morlaix

SCATTOLIN Valérie, maire-adjointe à Morlaix (Commerce- Centre-Ville) et Conseillère communautaire

SCHMITT Gil, retraité de la Fonction Publique, Plomodiern

SECHET Gérard retraité RATP, 66 ans, Militant Communiste, Militant syndical CGT, Rosporden

SECHET Malika retraitée Conseillère Mutualiste. Elue Municipale Communiste  de 1989 à  2008 à Herblay Val d Oise. Maire Adjointe Communiste  de 1995 à 2001 Herblay. Militante Syndicale CGT. Rosporden

SELLIN Denis retraité et ancien élu Moëlan-sur-Mer

SERIZEL Jacques Professeur des Universités à la retraite. Chercheur en Sciences de l’Education, Philosophie et Communication. Brest

SERVONNET Timothée, étudiant en L2 Histoire/Sciences Politiques, Brest

SÉVÉRAC Marceline, infirmière retraitée de la Fonction Publique Hospitalière, militante CGT, DOUARNENEZ

SEZNEC Jean-Luc artisan électricien en retraite, Quimper

SINQUIN Gilbert, cheminot retraité, militant syndical, Châteaulin

SINQUIN Ronan, conseiller municipal de Quimper, militant syndicaliste

SUKIENNIK Thomas, électricien, syndicaliste, Quimper

TANDÉ Guy, retraité , syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

TANGUY Michel, 93 ans, instituteur retraité, Brest

TANGUY Ronan, ancien syndicaliste CGT du secteur bancaire, trésorier départemental du PCF Finistère, ancien élu au Relecq-Kerhuon

THIBERT Georges, 78 ans, ingénieur retraité de la SNCF, bénévole au Secours Populaire Français, Sibiril.

THIOU Pierre responsable UEC Brest, 21 ans, Étudiant Salarié, membre de la CGT, Brest

THOMAS Hervé Cheminot Retraité. Militant dans une association altermondialiste. Brest

THOMAS Pierre-Yves, Retraité de l’industrie, Conseiller municipal d’opposition à Carhaix, Secrétaire de la section PCF de Carhaix-Huelgoat

TREMEL Julien 23 ans Étudiant en philosophie Conseiller municipal de Quemperven (22) Militant MJCF, UEC et PCF

TUAL Jo retraité, ancien conseiller municipal ( 2 mandats)- DDEN- adhésion auPCF en 1976 Ouessant.

TUDO DELER Fabien, 36 ans. Section PCF de Quimper Contrôleur technique automobile

TUDO DELER Michel, Secrétaire de section PCF Lanmeur, Section retraités CGT Cheminots de Morlai

TYTECA Willy retraité, ex syndicaliste Air Inter et Air France, 74 ans, Moëlan sur mer.

VERANT Jean-François Retraité Bénévole dans une association qui donne des cours dans les prisons Membre du PCF Pays de Morlaix Plougasnou

VILLALON Jean-Jacques retraité militant syndical Quimper

VILLARD Jacques retraité, syndicaliste CGT, ex-secrétaire du syndicat retraités CGT de Pont L’Abbé

WEBER Jean-Louis Retraité (ancien cadre bancaire) militant syndicaliste et militant politique

Pour une politique sociale coordonnée du logement en Pays Bigouden – Section PCF Pays Bigouden

OBJET : PLUI-H, contribution de la section PCF du Pays Bigouden

Madame la Présidente de la communauté de commune du Haut Pays Bigouden,
Monsieur le Président de la communauté de commune du Pays Bigouden Sud,
Mesdames, messieurs les maires des municipalités du Haut Pays Bigouden et du Pays Bigouden Sud,

Depuis 2017, Emmanuel Macron, Président de la République et ses gouvernements successifs ne cessent de fragiliser l’offre publique de logement. Nous pouvons évoquer :
·       La baisse des APL ;
·       La taxation des bailleurs sociaux ;
·       L’augmentation de la TVA liée à la construction des logements sociaux ;
·       Et à venir, la modification de la loi SRU proposant d’intégrer le logement intermédiaire dans le quota de logement social des villes concernées.

Cette politique de mépris des plus pauvres et des plus fragiles est un mépris de classe que nous, communistes, combattons.  

Elle a pour conséquence une diminution de la construction de logements sociaux. 125 000 financés en 2016 / 93 000 en 2022 (-30%), alors qu’il en faudrait 150 000 par an (chiffres de la fondation Abbé Pierre). Et pourtant la demande est là : en Bretagne il y a 8,24 demandes pour une attribution.

En lien avec cette politique et l’évolution du contexte socio-économique, cette situation du logement va de pair avec une crise plus spécifique qui sévit dans le Pays Bigouden. Plusieurs raisons à celle-ci :
·       La faiblesse de l’offre de logement social (environ 5% de l’habitat) ;
·       La pression grandissante de l’offre touristique ;
·       Le renchérissement du foncier, de la construction et du crédit.

L’élaboration des PLUI-H (valant programme pour l’habitat) dans le HPB et le PBS est l’occasion, pour nous communistes de la section du Pays Bigouden, d’exprimer auprès des élus et de la population notre vision politique en la matière et nos propositions (contribution jointe). 

Bien cordialement

Le comité de section du PCF Bigouden


NOTRE CONTRIBUTION

Pour une politique sociale coordonnée du logement en Pays Bigouden

Contribution de la section du PCF du Pays Bigouden à l’élaboration des Plans Locaux d’urbanisme intercommunaux valant programme local de l’habitat (PLUI-H)

Pour les classes populaires comme les classes moyennes, habiter dans le Pays Bigouden à l’année est de plus en plus difficile. La presse locale en fait écho régulièrement. Les militants de la section bigoudène du Parti communiste le constatent tous les jours : le droit constitutionnel au logement pour toutes et tous sur notre territoire de vie est à défendre. L’Etat comme les collectivités locales en sont garants. Après quelques éléments d’un état des lieux de la situation, cette contribution de la section rappelle les propositions communistes et invite les élus locaux et les citoyens à s’en emparer.

Dans la communauté de commune du Pays Bigouden Sud (CCPBS), de 2014 à 2021, le prix de vente médian des maisons, appartements et terrains à construire a augmenté, selon le bien concerné, de 30 à plus de 40%. De 2019 à 2022, le nombre d’annonce de AirBnb a progressé de 31%, celui de résidences secondaires de 47% en 20 ans. Dans le Pays Bigouden Sud, celles-ci représentent 33% de l’habitat pour 18% dans le Haut Pays Bigouden. Pour sa part, sur l’ensemble de notre territoire, le logement social équivaut à environ 5% de l’habitat.

Coût de plus en plus élevé à l’achat comme à la location, orientation de l’habitat vers des locations de courte durée (Type AirBnb), faiblesse des offres de logements sociaux, sont autant de facteurs pénalisant pour se loger. La vitalité économique de notre territoire repose sur les épaules de ceux qui y vivent et y travaillent. Aujourd’hui ils sont contraints de vivre à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de travail avec des incidences sur leurs conditions de vie et l’environnement (empreinte carbone).

Pour les communistes du Pays Bigouden, face à cette situation, c’est d’abord en prenant en compte ces habitants indispensables à une vie socio-économique dynamique que doit être pensée une politique de l’habitat équilibrée, propice à une mixité sociale, au bien-être et à l’épanouissement de chacun et chacune.

Cette vitalité est fondée sur les ressources mêmes du Pays Bigouden, son activité économique basée sur la pêche, l’agriculture, le tourisme qui le caractérise ainsi que la richesse de son tissu d’artisans et de commerçants et de tous les professionnels indispensables pour vivre, apprendre et se soigner au plus près de chez soi.

Dans cette perspective, une politique globale du logement doit être la préoccupation majeure de nos élus. C’est ainsi que la définition en cours des Plans Locaux d’urbanisme communal et intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUI-H) doivent avoir pour priorité la question du logement.

Cette politique doit être soutenue en irrigant toutes les échelles des responsabilités politiques : communale, inter-communale, départementale, régionale et nationale. Pour nous les communistes, elle passe par la création d’un service public national et décentralisé du logement : condition pour disposer de moyens de
financement, de suivi et de contrôle pour conduire cette politique globale prenant en compte la situation des foyers les plus modestes et les parcours de vie.

C’est un tel service qui permettra de suivre et d’accompagner les politiques mises en place dans notre territoire en prenant en compte ses besoins et son histoire.

Pour ce faire, plusieurs leviers existent qu’il faut coordonner au plus près des besoin• Des leviers fiscaux (taxes d’habitation sur les résidences secondaires en zones tendues, taxes sur les logements vacants, taxes sur les locations de courte durée…). Ils doivent permettre de viser une justice sociale en fléchant ces rentrées fiscales vers une politique sociale du logement local.

Des leviers relatifs à l’encadrement des loyers et à l’établissement de quotas (résidences secondaires, location de courte durée…). Ils doivent à la fois préserver le pouvoir d’achat des plus modestes et conduire à une mixité sociale et une vie sociale économique dynamique, tout au long de l’année. Le développement non contrôlé des hébergements touristiques conduit à la désertification des territoires, à la disparition des écoles et des services publics.

Des leviers en termes de production d’une diversité de logements accessibles à toutes les catégories sociales. Ils doivent être favorisés par une politique nationale d’aide financière publique à la construction, la réhabilitation de l’habitat pour tous, et à la préemption (ex : friche industrielle).

Une telle politique publique globale fondée prioritairement sur la prise en compte des situations des plus fragiles dans une perspective d’émancipation impose de s’affranchir du libéralisme économique promue par nos élus nationaux à qui nous devons une diminution de l’effort public sur le logement, passé de 2010 à 2022 de 2,2% du PIB à 1,5%.

A défaut d’être initié par la représentation nationale actuellement majoritaire (députés et sénateurs), les militants communistes seront vigilants à ce que des éléments structurants de cette politique sociale, se mettent en place localement, dans le Pays Bigouden.
Janvier 2024

Ci-joint le texte en PDF (cliquer ici)

Crise de la pêche : « Pas de fatalité, un choix politique », d’après le Parti communiste du Pays bigouden

Crise de la pêche : « Pas de fatalité, un choix politique », d’après le Parti communiste du Pays bigouden

Pour le Parti communiste du Pays bigouden, la crise de la pêche artisanale n’est pas inéluctable. Il prône la modification des règles et l’élaboration d’une vision ambitieuse au niveau européen et français.

Louis Guirriec, Maryse Rousseau et Philippe Moreau du Parti communiste du Pays bigouden. (Le Télégramme/Steven Lecornu)

 

Pas de fatalité. Un choix politique

Déclaration du PCF Pays Bigouden

Pas de fatalité à la crise de la filière pêche, c’est le résultat d’une politique nationale
et européenne bien pesée.
Certes le réchauffement climatique, les pollutions terrestres impactent grandement
les écosystèmes mais bien moins que la pêche industrielle.
De puissantes multinationales de la pêche ont mis la main sur la plupart des quotas
en investissant dans d’immenses chalutiers automatisés, en rachetant ou en
fusionnant avec d’autres entreprises de pêche moins performantes.
Ces mastodontes des mers se livrent à un véritable pillage des océans en toute
légalité grâce aux quotas que leurs attribue L’UE et les victimes en sont les pêcheurs
artisans. Ainsi, entre 2013 et 2019 la flotte européenne a perdu 5505 navires tout en
conservant le même niveau de captures de poissons.
Chaque année, la Commission Européenne fixe un total admissible de captures
(TAC) pour chaque espèce en se basant sur les recommandations des scientifiques.
Ensuite ce TAC est réparti entre les Etats membres avant d’être à nouveau divisé au
sein de chaque Etat selon des règles nationales.
La réunion au niveau européen pour décider de la répartition de ces quotas se
déroule à huis clos et lors de cette étape s’effectue un gros travail de lobbying de la
part des multinationales pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la
pêche artisanale.
Certains quotas sont achetés par ces mégas sociétés au même titre qu’une action
boursière. Parlevliet-Van der Plas et Cornelis Vrolijk, sociétés néerlandaises,
possèdent ainsi des quotas en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France. Parlevliet-
Van der Plas a ainsi racheté les sociétés françaises Euronor et La Compagnie des
Pêches de St Malo, Cornelis Vrolijk possède la société France Pélagique à qui
appartient le Scombrus, le tout en captant au passage les fameux quotas.
Ces deux sociétés néerlandaises font partie des plus puissantes et des plus
influentes en Europe, leur ascension est le fruit d’un contexte politique très favorable
à l’essor de la pêche industrielle.
L’UE tient un double discours, d’un côté elle prône une pêche responsable, durable
et de l’autre elle favorise le développement de ces mégas sociétés.

Le Parti Communiste Français condamne ces petits arrangements au niveau
européen.

Ces tractations opaques induisent des choix politiques assumés qui ont
un impact conséquent sur nos pêcheries locales et nos territoires, diminution de la
ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires,
règlementation inappropriée, diminution des apports sous criée, fermeture
d’entreprises, mareyage, mécanique, construction navale … La filière est donc en
crise et ce n’est pas nouveau.

Comment peut-on en arrivé là ? Est-ce à dire qu’un maillon manque à la chaîne de
réflexion, de décision au sein des métiers de la mer pour peser aussi peu ?

Pourtant les marins disposent de deux instances reconnues pour les représenter :
– Le CNMPEM (Le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins)

– les Organisations de Producteurs dont pêcheurs de Bretagne.

Les responsables de l’une sont élus par leurs pairs avec un taux de participation faible
des marins et ceux de l’autre simplement désignés par les adhérents-cotisants.
Ces instances sont légitimes pour réfléchir, anticiper et prendre les décisions qui
s’imposent afin d’éviter les situations de blocage.
Certes le rôle des comités est de représenter les intérêts de la profession, d’encadrer
les pêcheries, de participer à l’élaboration des réglementations françaises et
européennes, mais il leur appartient aussi de proposer un projet, une vision d’avenir
pour les pêcheries. La remarque vaut aussi pour les organisations de producteurs
dont le rôle est l’organisation de l’activité de la pêche artisanale, fileyeurs, ligneurs,
côtière, hauturière sur le plan économique, notamment dans la répartition des quotas
et la garantie d’un prix minimum de marché.
Malheureusement on peut craindre qu’elles ne soient devenues que de simples
courroies de transmission des directives décidées en amont au niveau de la
commission européenne, du parlement européen et du ministère français sans
concertation ni dialogue avec la base.
De ce fait une véritable crise morale touche le milieu maritime, une impression
d’impuissance face aux contraintes et obligations, avec de surcroît le sentiment
d’avoir perdu la maîtrise de leur professionnalité.
Et pourtant le savoir-faire des pêcheurs artisans fait qu’ils sont les mieux à même de
connaître les écosystèmes, d’utiliser des méthodes de pêche raisonnées à faible
impact et de privilégier les poissons destinés à la consommation humaine plutôt qu’à
des usages industriels.
Il devient vital pour les professionnels de la filière qu’ils se réapproprient
collectivement leur destin au sein d’instances démocratiquement élues, à l’instar du
mouvement qu’ont initié l’Interpro de Loctudy et Demain Saint Gué en présentant
une réflexion réaliste de leur activité suivie de propositions concrètes.
On ne peut se satisfaire d’aller de PAI en PAI. Celui concernant les bateaux vient de
s’achever, se profile probablement un plan de soutien aux entreprises de mareyage
qui manquent d’apport depuis déjà plusieurs semaines. C’est tout l’équilibre social,
économique, culturel du territoire qui est en jeu.
En France on assiste à un dilemme notoire avec d’un côté la pêche industrielle et de
l’autre la protection de la pêche artisanale associée à la protection des océans.
Le gouvernement français nie l’existence de navires usines en zone protégée et
pourtant les méga chalutiers européens et français comme le Scombrus, Le Prince
Bernard pêchent librement au large de Calais dans la zone natura 2000 du banc des
Flandres, du Cap Gris Nez et dans le parc marin de la Côte d’Opale toutes les
semaines toute l’année. En dix minutes ces navires peuvent pêcher 100 tonnes de
harengs, cela représente pour un artisan une activité pendant 15 ans.

Ces méga chalutiers auraient pu être exclus de la bande côtière mais le 18 janvier
2024 les eurodéputés français de droite et de renaissance ont rejeté un amendement
qui demandait l’interdiction aux navires de plus de 25 m de pêcher dans les eaux de
l’union jusqu’à 12 000 marins des côtes. C’est le cas du chef de file LR aux élections
européennes Fr Xavier Belami et de l’eurodéputé renaissance P Karleskind président
de la Commission Pêche du Parlement Européen.
Ces deux députés et une majorité de leurs collègues du même bord ont rejeté un
autre amendement favorable à l’élimination du chalutage dans les AMP.
La doctrine du gouvernement français est donc de laisser les gros navires pêcher
massivement dans ces zones au détriment des pêcheurs artisans et de la bonne
gestion de la ressource.

Bilan de mi-mandat des élues régionales du PCF au Conseil Régional de Bretagne à Pont-de-Buis ce 16 mars 2024

C’était le rendez-vous de bilan de mi-mandat dans les départements ce samedi 16 mars avec les élues régionales communistes (accompagnées par la députée de la circonscription PS Mélanie Thomin et par la conseillère départementale du canton communiste Isabelle Maugeais) pour un échange sur leur travail à la Région Bretagne, dans le cadre du groupe communiste et Progressistes et de leurs délégations.

Au programme, le plan de résilience de l’eau, la protection des espèces, la défense du système de soins contre la politique du gouvernement qui laisse la situation se dégrader (avec Delphine Alexandre, vice-présidente à la région en charge de la politique de l’eau, de la santé, du Morbihan), la politique pour jeunesse avec le conseil régional des jeunes, le plan breton de mobilisation pour les jeunesses (avec Gaby Cadiou, des Côtes d’Armor), la politique de la ville et notamment le soutien aux investissements dans les quartiers prioritaires, les mobilités et les transports (avec Gladys Grelaud, du Finistère).
Quel travail ! Merci à nos élues régionales de faire un retour de leur activité d’élues à la Région auprès des adhérents et des citoyens.

 

 

Les militants des sections du PCF Finistère sur les marchés pour annoncer le meeting avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel le 26 mars à Quimper.

Sur Brest, Morlaix, Quimper, les militants des sections du PCF étaient sur les marchés, samedi, dimanche, et dans la semaine, pour la campagne des européennes, donner à connaître nos propositions, et populariser le meeting du 26 mars à Quimper.

 

Militants de la section PCF Quimper mobilisés ce dimanche matin sur le marché du Braden à Quimper malgré le crachin pour annoncer la rencontre le 26 mars à 19h30 à l’espace Dan Ar Braz avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel. Sur la photo, Bernard, Roberte, Yann, Michelle, Lydie, Yvonne, ainsi que Piero qui prenait la photo, et Eric et Jean qui sont passés nous saluer.

 

Nos camarades du PCF sur le marché de Morlaix ce samedi 16 mars pour annoncer la venue de Léon Deffontaines et Fabien Roussel dans le Finistère, à Quimper et dans le pays bigouden le mardi 26 mars. Avec Patrick et Michèle Gambache, Marie-France Monery, Lucienne Nayet, Roland Bagnis. Merci à Pierre-Yvon Boisnard pour les photos de notre distribution de tracts et vente de L’Humanite magazine sur le marché.

Européennes – Taran Marec invité de la radio Bretagne 5 le vendredi 15 mars

Photo Bretagne 5.
Taran Marec, responsable des Jeunesses communistes du Finistère, élu à Brest, et candidat sur la liste des Européennes conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF, République et Socialisme, L’Engagement, LRDG, était l’invité de la radio associative Bretagne 5 hier pour une très belle interview sur la politique internationale, l’Europe, la gauche et la montée de l’extrême-droite.
Taran sera également invité à l’UBO de Brest le 2 avril à représenter la liste PCF des Européennes à un débat organisé par l’association BREIZH EUROPE FRANCE – BEF aux côtés de Mme Lalucq pour PP/PS, Mme Massard pour RPS/PRG/Volt, Mme Toussaint (la tête de liste)  pour EELV, un/e représentant de la majorité présidentielle (indéfini à cette heure), un/e représentant de LR (imprécis pour le moment) et éventuellement des représentant(e)s du RN, de Reconquête et de LFI, dont l’association était la semaine dernière sans nouvelle.
NB : Breizh Europe France – BEF, fondée en 2017, est la seule association identifiée en Bretagne dont l’enjeu est d’impliquer les jeunes et l’ensemble des citoyens français s’agissant d’Europe et d’Union européenne. Pour ce faire, elle investit les écoles, les collèges, les lycées, les facultés, les maisons d’arrêt, les associations et les entreprises afin que chacun puisse s’emparer de sa citoyenneté européenne et s’impliquer en conséquence.

NB 2 : L’amphithéâtre Guilcher de la Faculté Segalen se situe à 10 minutes à pied de la gare SNCF, en centre-ville, avec hôtels nombreux à proximité.

Ce grand débat est préparé et organisé par étudiants et lycéens avec le soutien de la présidence de l’UBO, des associations étudiantes et de l’Institut préparatoire à l’administration générale (IPAG) de Brest.

La fédération PCF du Finistère soutient les manifestations de Brest et Quimper du samedi 16 mars pour un cessez-le-feu à Gaza

La fédération du Finistère du PCF soutient l’appel du collectif « pour une paix juste au proche-orient » à manifester  samedi 16 mars  à 14 h30 Place de la Liberté à Brest et la manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à Quimper à l’appel d’un collectif unitaire dont le Parti communiste et les Jeunesses communistes font partie. Ce sera samedi 16 mars à 10h30 Place Saint Corentin à Quimper.

Nous signalons aussi deux initiatives en partenariat avec l’AFPS Pays de Morlaix:

– Nos amis du théâtre de la Corniche se proposent de faire des rencontres consacrées à la poésie de Palestine et plus largement à la parole de Palestiniens. Ils prévoient UNE PREMIÈRE SÉANCE LE SAMEDI 23 MARS À 18H au bar des 2 rivières (place de la Madeleine à Morlaix) qui a déjà abrité plusieurs évènements de l’AFPS. C’est le comédien Shad Reis, qui est chargé de la conception de la soirée, mais l’AFPS du pays de Morlaix est invitée à s’associer à la soirée, en faisant circuler l’information et par sa présence sur place avec la possibilité d’y tenir un stand, mais aussi, si cela tente certains d’entre nous, d’y participer par la lecture de certains poèmes (nos amis sont d’ailleurs preneurs de toute suggestion de textes).

UN CINÉ-DÉBAT À LA SALAMANDRE AUTOUR DU FILM « BYE BYE TIBÉRIADE »

Cela devrait se dérouler LE JEUDI 4 AVRIL À 19h 30 (un partenariat Afps, L’Âmarrée et La Salamandre)

Témoignage de Fabien Roussel – Retour d’un voyage bouleversant en Israël et Palestine

Je viens de passer trois jours en Israël et en Palestine à la tête d’une délégation de mon parti. C’est la première délégation politique française qui se rend là-bas depuis le 7 octobre. On ne revient pas indemne d’un tel voyage…

Les 5 millions de Palestiniens dont la moitié ont un statut de réfugiés et vivent dans des camps, et les 9,5 millions d’Israéliens sont tous touchés directement ou indirectement par soixante-quinze années de guerre. Les massacres du 7 octobre, il y a cinq mois, et les otages retenus ont aggravé la situation. Aujourd’hui, Gaza devient un cimetière à ciel ouvert. La famine est là. En Cisjordanie, les incursions israéliennes et des colons armés tuent quotidiennement. J’ai rencontré des familles palestiniennes, israéliennes marquées dans leur chair par la guerre. J’ai rencontré mes collègues députés communistes israéliens ainsi que des ONG qui interviennent à Gaza. J’ai été reçu à Ramallah par le premier ministre palestinien. Je me suis rendu dans les camps de réfugiés d’Aïda et de Jalazone où les responsables m’ont expliqué leur expulsion de leurs maisons, leur vie dans le camp, leur rêve de paix, les persécutions de l’armée israélienne.

Jamais je n’ai entendu de message de haine. Mais la douleur est intense pour le peuple palestinien qui n’a pas le droit de vivre libre, qui est occupé, opprimé, réprimé et massacré aujourd’hui à Gaza. En Israël, les familles pleurent encore leurs enfants, leurs parents tués il y a cinq mois, le 7 octobre 2024. Beaucoup attendent le retour des otages et demandent au gouvernement israélien d’agir en ce sens, notamment par une trêve, par la négociation.

L’avenir est sombre, mais la guerre n’offre aucune perspective. Seule la paix, le retour des otages et une solution politique avec la création d’un État palestinien aux côtés d’un État israélien permettront de garantir la sécurité à chacun.

 Voici trois témoignages recueillis :

 Jérusalem, rencontre avec Yaacov Godot, père d’une victime des attentats du 7 octobre, père de Tom, 52 ans, tué dans le kibboutz d’Ofakim, le 8 octobre 2024, après être resté enfermé pendant 25 heures dans un bunker, avec sa femme et ses 3 filles :

– Quand est-ce que votre fils a été tué ?

– « Il n’a pas été tué. Il a été massacré. Mon fils a été massacré le 8 octobre à 7 h. Il a été tué par des balles qui ont traversées la porte blindée de son bunker. Sa femme et ses filles ont pu s’échapper du bunker par une petite fenêtre au moment même où passaient des soldats israéliens. Elles ont été sauvées. Mon fils avait 52 ans et travaillait dans l’informatique. J’ai appris sa mort à 9 h. Nous l’avons enterré le vendredi 13.

Le 7e jour après l’enterrement, j’ai pris l’engagement de tout faire pour que le gouvernement assume ses responsabilités. Je demande la démission de ce gouvernement car je l’accuse d’être responsable des massacres du 7 octobre, d’avoir financé le Hamas et d’avoir dit que le Hamas était un atout et que l’autorité palestinienne était un poids.

J’attends que soit élu un nouveau gouvernement, qu’il ne soit pas d’extrême droite, qu’il travaille à l’avènement d’une paix régionale et à la création d’un État de Palestine à côté de celui d’Israël.

Depuis des années je suis un militant des droits de l’homme, je protège les Bédouins contre les attaques de colons, j’accompagne des enfants de Gaza pour qu’ils entrent dans nos hôpitaux.

J’ai appris que la paix n’arriverait jamais par la force, car en face de nous, il ne faut jamais voir des ennemis mais des êtres humains. »

µ Cisjordanie, camp de réfugiés de Jalazon.

J’ai aussi rencontré le père de Mohamed Khaled Taher Zeid, 13 ans, tué de sang-froid par des soldats israéliens deux jours plus tôt, le 2 mars 2024. Dans la salle du camp, il y a 200 personnes. La famille, les amis et beaucoup de jeunes.

Le père d’Ahmed me raconte.

– « Ce soir-là Mohamed est rentré à la maison et il est tout de suite reparti pour aller prier à la mosquée. Il est ensuite rentré manger. Puis il est ressorti pour rejoindre ses copains et discuter à côté de l’école.

Ce soir-là, comme souvent, presque tous les jours, l’armée a fait une incursion dans le camp. Ils se sont approchés des jeunes. Ils ont tiré une rafale de mitraillette. Des enfants ont reçu des éclats de balles. Certains en ont reçu dans les jambes. D’autres ont eu leurs vêtements transpercés. Mon fils a reçu une balle au niveau du haut de l’épaule et elle est ressortie en bas du dos. Elle lui a traversé le corps. Ils ont ramassé son corps, l’ont déposé derrière le mur de séparation. Mon fils a été abandonné pendant une heure. Il a perdu son sang. Il est mort d’une hémorragie.

– Quel message voulez-vous me transmettre ?

– Nous sommes un peuple qui veut la paix. Mais nous subissons l’occupation. À cause de cela, nous vivons des injustices. Et les injustices, ici, c’est aussi perdre un fils.

– Allez-vous porter plainte ? Va-t-il y avoir une enquête ?

Regard incrédule de ce papa :

– Il n’y a jamais d’enquête. C’est l’armée. Nous allons enterrer mon fils. Et c’est tout. C’est un martyr. »

– Cisjordanie, camp de réfugié d’Aïda.

Rencontre avec les responsables palestiniens du camp d’Aïda. 6 200 personnes vivant sur une surface de moins de 1km2. Nous parlons des attentats du 7 octobre. J’interroge l’un d’entre eux sur la résistance :

– C’est quoi « la résistance » ici ?

– « C’est l’existence.
Exister c’est résister.
C’est célébrer un mariage ou un anniversaire.
C’est être amoureux.
C’est aller à l’école, apprendre et avoir un diplôme.
Résister, c’est aimer la vie, c’est aussi soigner.
Résister, c’est quand nos enfants nous suivent lors des enterrements mais pas l’inverse.
Résister, c’est vivre ici, c’est rester.

Alors oui, à 90 %, la résistance est non armée. Et garder notre dignité malgré l’oppression, les persécutions, c’est aussi de la résistance. »

Article paru dans Communistes, n°987, 13 mars 2024.

Européennes: Fabien Roussel et Léon Deffontaines dans le Finistère le 26 mars (Le Télégramme, 14 mars 2023)

Européennes, meeting de Léon Deffontaines et Fabien Roussel – Lettre de la fédération PCF Finistère aux adhérents communistes du Finistère – 14 mars 2024

A BREST, le 14 mars 2024,


Cher.e camarade,

Nous avons le grand honneur et la joie d’accueillir dans le Finistère le mardi 26 mars à 19h30 à Quimper le seul meeting de Léon Deffontaines et Fabien Roussel en Bretagne.

Ce sera à l’Espace Dan Ar Braz rue de Stang Bihan à Quimper. L’accueil se fera à partir de 18h45. Il y aura des sandwichs et des boissons pour ceux qui souhaitent.
Merci au maximum de camarades de venir à cette réunion publique et à tous les camarades de parler de cette réunion publique des Européennes autour d’eux. C’est un enjeu fort de notre campagne des Européennes.

Des cars seront affrétés à partir de Plestin-Lanmeur-Morlaix et à partir de Brest, et sans doute aussi à partir du Morbihan.
L’arrivée de Fabien Roussel et Léon Deffontaines est prévue à la gare de Quimper le mardi 26 mars à 14h45. Il est prévu d’aller immédiatement à Plobannalec Lesconil pour 15h15 au Sémaphore pour
une rencontre autour de la pêche et de l’économie maritime en présence de camarades de Taran Marec, candidat finistérien aux élections européennes, de camarades de la section du PCF Pays Bigouden, de notre conseillère régionale communiste Gladys Grelaud, et de Gérard Lahellec, sénateur communiste, et avec nos interlocuteurs locaux sur ce sujet.

A 17h, Léon Deffontaines et Fabien Roussel sortiront en mer sur un chalutier avec un équipage de pêcheurs, à partir du port de Lesconil. A 19h30 commencera le meeting avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel à Quimper, salle Dan Ar Braz. Les candidats bretons aux Européennes seront présentés (Amar Bellal, Katja Krüger, Christian Brice, Taran Marec*, le candidat finistérien).

Des militants des trois autres fédérations communistes bretonnes seront présents.
Pour ce qui concerne le déroulé de la réunion publique, elle sera d’abord consacrée à une courte présentation de chaque candidat breton présent, des discours d’introductions assez courts de Léon Deffontaines et Fabien Roussel sur les grands enjeux de la campagne des européennes et du moment politique, puis un jeu de questions/ courtes interventions – réponses de Léon Deffontaines et Fabien Roussel pour animer la réunion publique sous forme participative selon la formule très intéressante et attractive des réunions publiques du tour de France de Fabien Roussel.


Des covoiturages et déplacements collectifs doivent être organisées à partir de toutes les sections.
Nous visons le fait d’avoir au moins 300 personnes au meeting, comme le 5 décembre 2022, pour la venue de Fabien Roussel à Morlaix, un objectif qui doit tous nous mobiliser.


Dans le Finistère, nous avons commencé à constituer un comité de soutien public très large, et pas seulement réservé aux militants communistes bien sûr, à notre liste aux Élections Européennes conduite par Léon Deffontaines, comité de soutien et appel public à voter qui compte déjà près de 300 personnes et que nous voulons faire monter à 1000 personnes d’ici le 9 juin 2024. Tous les nouveaux soutiens sont les bienvenus. Ce comité de soutien n’est pas réservé aux personnalités.

Chaque nouveau soutien public compte. La liste du Comité de soutien est actualisée tous les jours et présentée sur nos sites internet : notamment Rouge Finistère (site du PCF Finistère) et le Chiffon Rouge. http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2023/12/rejoignez-le-comite-de-soutien-finisterien-a-la-liste-conduite-par-leon-deffontaines-aux-elections-europeennes-du-9-juin-2024.html

Tu trouveras associé à ce courrier un bulletin pour réunir à ton tour de nouveaux soutiens à notre liste aux élections européennes que nous te proposons de renvoyer à la fédération quand il sera rempli (ou de nous annoncer les nouveaux soutiens par mail à envoyer à la fédération et/ou à Ismaël Dupont : federation@29.pcf.fr/ dupont.ismael@yahoo.fr).

Dynamiser cette campagne européenne est l’affaire de chaque adhérent.e communiste. Nous devons réunir 1 million de voix au niveau national et 16 700 voix au niveau finistérien pour réaliser les 5 % de voix qui nous permettraient d’avoir des députés européens.

Le week-end du 7 au 10 mars, les adhérent·es du Parti communiste français étaient appelé·es à voter pour adopter leur liste aux élections européennes conduite par Léon Deffontaines.
Dans le Finistère, 521 adhérents cotisants communistes à jour de cotisation dans le Finistère (nous sommes la 21ème fédération de France en nombre d’adhérents et la première de l’ouest de la France) étaient appelés à s’exprimer. Il y a eu 312 votants (60% de participation). 307 camarades se sont exprimés: 289 voix pour la liste (93%), 6 voix contre (2%), 12 abstentions (4%) et 5 bulletins nuls. Merci à tous les camarades qui ont participé à ce vote et tous ceux qui l’ont organisé dans les sections et pour la fédération.

Au niveau du vote national du PCF, 23 375 adhérent·es ont pris par au vote. 23 197 se sont exprimés. Ils ont approuvé à plus de 92% (92,79 %, soit 21 524 votant·es) la proposition de leur direction nationale d’une liste de large rassemblement composée, aux côtés des candidatures du PCF, de représentant·es de trois autres forces de gauche (Gauche républicaine et socialistes, l’Engagement – parti fondé par Arnaud Montebourg et Les radicaux de gauche) et de nombreux·ses militant·es syndicaux·ales engagé·es dans des luttes sociales, uni·es pour le monde du travail. 3,02 % (700 votant·es) ont voté contre et 4,19 % (973 votant·es) se sont abstenu·es. C’est un vote important des communistes qui, à plusieurs dizaines de milliers, engagent une nouvelle étape de leur campagne européenne pour faire élire le 9 juin prochain le plus grand nombre possible de député·es de notre liste au Parlement européen.
Merci à tous les camarades qui ont déjà versé un chèque de souscription à l’ADF PCF Finistère pour financer la campagne des Européennes.

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

*Taran Marec est le candidat finistérien sur la liste Européennes du PCF. Il a 25 ans, est responsable des Jeunesses Communistes et c’est le plus jeune élu du conseil municipal de Brest, élu communiste,conseiller délégué à la langue bretonne. Il est bretonnant et développeur en informatique.

Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce mardi 19 mars – Communiqué de la section PCF pays de Brest qui appelle à la manifestation place de la liberté à 11h le 19 mars

Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce mardi 19 mars.

La hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice en 2022, celle de 1,5 % en juillet 2023 ainsi que l’attribution de 5 points d’indice à tous les agents, à partir de janvier 2024 ne sont pas à la hauteur de l’inflation et ne soldent pas les arriérés dus au quasi-gel de la valeur du point depuis 2012. Nombre d’agents éprouvent désormais des difficultés à boucler les fins de mois dans ce contexte d’inflation élevée

Cette politique dégrade les conditions de travail des agent.e.s et la qualité du service public : il faut en finir avec la politique d’austérité qui se traduit par le développement de la précarité par le recours à l’externalisation, à l’intérim, aux contrats précaires ou par délégations de service public à des entreprises privées.

L’argent existe pour financer une toute autre politique. Bruno Le Maire, nous dit-on, aurait le plus grand mal à trouver 10 (ou 20 ?) milliards pour équilibrer son budget ; ses services seraient ainsi en train de raboter sans vergogne les plus petites dépenses, sociales de préférence. Or on apprend pourtant, la même semaine, que la Bourse s’éclate, qu’elle bat tous les records, que le CAC40 atteint de nouveaux sommets historiques, qu’il n’y a jamais eu autant d’argent du côté des grands groupes capitalistes ; on raconte par exemple que le titre de LVMH, le 25 janvier dernier, s’est envolé de 12 %, ce qui veut dire qu’il a fait un bond de 40 milliards EN UNE SEULE séance ; le ministre ne semble pas au courant ; sans doute qu’il ne lit pas la presse.

Cet argent doit servir à satisfaire les besoins sociaux et écologiques, pas à se soumettre aux marchés financiers et au holdup des banques sur l’argent public. Le gouvernement doit entendre les revendications des fonctionnaires qui sont porteuses d’intérêt général.

La section du pays de Brest du PCF  appelle les salariés et retraités des fonctions publiques, les jeunes à participer au rassemblement et à la manifestation qui suivra le 19 mars à 11 h place de la Liberté à Brest

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

La Chronique de Philippe Rio dans L’Humanité du Jeudi 14 mars 2024: Génocide?

Philippe Rio, le président de la coopérative des elu.e.s communistes, de retour d’un déplacement en Palestine avec Fabien Roussel, Charlotte Blandiot Faride et Vincent Boulet, dit les choses sans détours dans L’Humanite du jeudi 14 mars.

Européennes 2024 : la liste Deffontaines veut relever le défi du 9 juin (L’Humanité, 12 mars 2024)

 

Européennes 2024 : la liste Deffontaines veut relever le défi du 9 juin

Les militants du Parti communiste français ont validé à plus de 92 % la liste menée par Léon Deffontaines pour les européennes du 9 juin. Elle entend faire campagne autour de trois axes : le travail, la paix et l’écologie. Et espère rassembler au moins un million de voix.

Save the date – La prochaine fête de l’Humanité, la 89e édition, aura lieu les 13, 14, 15 septembre

Inscrivez-vous dans l’équipe bénévole du stand du PCF Finistère et réservez vos bons de soutien pour la prochaine fête de l’Humanité 2024, la 89 ème fête de l’Humanité : federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.

Fête de l’Humanité – 89e édition
13 • 14 • 15 Septembre 2024 🔥

Rejoindre l’évènement Facebook 👉 https://fb.me/e/3n760g5XL

Fête de l’avenir du PCF Rennes le 6 avril 2024 – 11h/ minuit

Aide à mourir : ouvrons en grand le débat sur la fin de vie, le grand âge, la santé publique !

Le Président de la République vient de s’exprimer sur la fin de vie en formulant plusieurs propositions concernant les soins palliatifs, les droits des patient·es et des aidant·es ainsi que l’aide à mourir. Après la convention citoyenne sur la fin de vie, le débat doit désormais s’ouvrir en grand dans la société et doit également concerner la question de la protection sociale du grand âge et de la santé publique dans son ensemble.

Une aspiration légitime s’exprime aujourd’hui dans notre société sur la possibilité, pour des malades atteints d’un mal incurable ou dont les souffrances sont devenues insupportables de décider de leur fin de vie. Le Parti communiste français se félicite donc que le chef de l’État se décide enfin, après bien des atermoiements, à proposer au pays de premières solutions, allant au-delà des conclusions de la loi Claeys-Léonetti, qui avait marqué une incontestable avancée dans le traitement de cette question de société.

Le premier enjeu de ce débat, dont nos compatriotes doivent pouvoir s’emparer, concerne l’accès aux soins palliatifs.

Cet accès est aujourd’hui contrarié par l’absence d’unités spécialisées dans de trop nombreux départements et par la politique d’austérité qui frappe le secteur dans la santé.

Chaque année la France compte près de 300 000 personnes environ qui auraient besoin, à différents niveaux, de soins palliatifs. Près de la moitié d’entre eux n’en bénéficie pas à l’heure actuelle, en dépit d’une loi votée en France en 1999 instaurant l’accès aux soins palliatifs pour « toutes les personnes dont l’état de santé le requiert ».

La stratégie décennale annoncée par Emmanuel Macron est contradictoire avec la politique d’austérité en cours qui conduit à des fermetures de services et de lits. Une prise en charge palliative de qualité ne peut se concevoir sans moyens conséquents, investissements, vaste plan de formation et recrutements de personnels, qui vont se heurter aux 25 milliards de restrictions budgétaires annoncés dernièrement par le ministre de l’Économie.

C’est pourquoi le PCF, ses parlementaires, propose plusieurs mesures pour un développement accéléré des soins palliatifs : suppression de l’ONDAM, de la T2A et des politiques de restrictions des dépenses de santé ; développement des services, des milliers de lits et effectifs médicaux permettant de répondre aux besoins ; dans l’attente, création dans chaque hôpital de lits de repli dédiés à l’accompagnement des malades en fin de vie ; développement de la formation initiale et continue des professionnels de santé sur la fin de vie.

Si le développement massif des soins palliatifs est aujourd’hui une priorité pour une politique de santé publique digne de ce nom, il ne résume pas la réponse qui doit être apportée aux demandes des malades dont les souffrances ne peuvent plus être atténuées par un simple accompagnement.

La mort ne saurait évidemment être donnée contre la volonté de la personne par « euthanasie », ou sur simple demande du malade sans autre critère. Des conditions strictes et un contrôle des décisions médicales doivent donc être proposées, donnant à la loi les moyens  d’écarter totalement les dérives. Sur ces questions, il faudra des propositions concrètes. Nous y contribuerons.

L’accompagnement vers la mort doit enfin rester hors marché, dans le cadre du service public, avec des professionnels de santé uniquement soucieux de l’intérêt des malades.

Il serait à présent inconcevable qu’après la Convention citoyenne sur la fin de vie, le débat soit confisqué par des forces réactionnaires ou intégristes. Son enjeu n’est autre qu’un nouveau progrès de la liberté de conscience des citoyens et des citoyennes. C’est à l’échelle de toute la société qu’il doit se mener.

Paris, le 12 mars 2024

Parti communiste français.

Accueil des réfugiés – Appel aux dons de l’école alternative des Monts d’Arrée

L’école alternative des Monts d’Arrée, gérée par l’association les Utopistes en action, comme sa maison d’hébergement temporaire, fait appel à votre générosité et votre solidarité.

L’association « Les Utopistes en Action « est né en 2016 avec la vocation de collecte solidaire en faveur les exilés de Calais. Depuis 2019 l’association a ouvert une école dans un village des Monts d’Arrée ou plusieurs centaines de personnes âgées entre 15 et 30 ans ont pu avoir accès au cours de Français, de maths, de philo mais aussi de SVT et une multitude d’ateliers culturel et autres 5 cuisine, art plastique, juridique etc. ). L’association travaille en étroite collaboration avec les lycées et collèges de la région pour les scolariser sur des formations qualifiantes. De nombreux jeunes ont pu ainsi obtenir des diplômes et trouver des entreprises de la région , obtenir leur papier ( titre de séjour).

L’augmentation du prix des carburants, de l’énergie et de l’alimentation devient un problème pour tenir les budgets de l’association.

Un énorme merci d’avance pour votre contribution et n’oubliez pas chaque don, même minimum, va permettre à nos jeunes de se construire un avenir.

Lien vers cagnotte transport :

https://www.helloasso.com/associations/les-utopistes-en-action/collectes/du-carburant-pour-les-transports

L’association “Les utopistes en Action” nécessite de nombreux transports dans le cadre de la prise en charge complète des jeunes que nous hébergeons. Nous avons deux locaux qui sont à 15 Km de distance l’un de l’autre. Maison de vie vers l’école puis retour le soir après la journée . Ces jeunes ont aussi besoin de nombreux aller-retour vers Morlaix pour leur démarches administratives mais aussi vers le soin.

Il y a déjà 3 ans , La fondation RYACE , grâce à un don, nous a permis d’acheter un véhicule 9 places qui nous sert tout les jours. mais il a soif !!!

En moyenne le coût par mois sur les transport en carburant s’élève à 450 euros soit une grosse somme à l’année de 5400 Euros! Dur dur avec les hausses du prix des carburants !!

Lien vers cagnotte Energie:

https://www.helloasso.com/associations/les-utopistes-en-action/collectes/aider-sur-nos-depenses-d-energie

Nos factures ont pris une augmentation significative cette année: Électricité, carburants et bois . Nous avons besoin de votre soutien

Pour accueillir ces personnes en exil nous louons une grande maison à la campagne, La capacité est de 15 personnes en permanence sur cette maison de vie.

La prise en charge est complète car accompagnée d’une aide juridique mais aussi accompagnée par l’accès aux soins.

Les personnes que nous accueillons n’ont aucun revenu et sortent souvent de la rue ce qui explique que nous n’avons que très peu d’aide financière de la part de nos institutions. Heureusement que nos élus locaux du pays de Morlaix sont derrière nous et suivent de prêt notre association .

Avec l’augmentation des coûts de l’énergie, nous n’arrivons plus, seul , à régler nos factures et c’est pourquoi nous lançons cette cagnotte .

Il n’existe pas de petit don et nous savons que les temps sont difficiles pour de nombreuses personnes. Nous vous remercions d’avance de votre geste solidaire et de votre confiance.

Un don ponctuel ou mensuel sera le bienvenu

Description des postes de dépenses

Les coûts de l’énergie : prévisions 2024

École :

Électricité , Gaz : 580 Euros/mois soit 6480 Euros sur l’année

Maison de vie :

Électricité : 250 Euros/ mois soit 3000 Euros/an

bois de chauffage : 800 Euros/an

Lien vers cagnotte repas:

https://www.helloasso.com/associations/les-utopistes-en-action/collectes/cagnotte-repas

Le budget alimentaire a lui aussi sérieusement augmenté et il devient dur de faire face !!

L’École Alternative des monts d’Arrée accueille midi et soir une quinzaine d’exilés au sein de ses locaux. Ces personnes sont dans une grande situation de précarité et ne bénéficient d’aucun revenu. C’est à la charge de l’association de pouvoir loger et nourrir ces jeunes qui ont entre 15 et 25 ans. Un repas équilibré est important pour se refaire une santé.

Description des postes de dépenses

Achats alimentaire : 1500 euros/mois ( poulets , poisons ,riz, pain, huiles, thé café, sucre etc …)

Soit un budget conséquent à l’année de 18 000 euros !!

Léon Deffontaines, communiste ambitieux – Ouest-France, 12 mars 2024

Samedi 16 mars 2024 De 14H à 16H30 – Pont-de-Buis: Présention par les Conseillères Régionales communistes de Bretagne de leurs actions de mandat

Le groupe Communistes et Progressistes au Conseil Régional de Bretagne

Katja KRÜGER (Présidente du groupe), Gladys GRELAUD, Gaby CADIOU, Delphine ALEXANDRE

 

Les quatre élues communistes et progressistes du Conseil régional de Bretagne font un tour dans les 4 départements bretons pour présenter leur travail.

Nous vous invitons à une présentation de nos actions depuis le début du mandat :

Samedi 16 mars 2024

De 14H à 16H30

à l’espace François Mitterand

Esplanade François Mitterand

29590 Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h

Résultats du vote interne des communistes sur la liste aux Européennes conduites par Léon Deffontaines: du 7 au 10 mars

Communiqué de la commission du vote – résultats du vote des communistes pour la liste aux élections européennes

Ce week-end, les adhérent·es du Parti communiste français étaient appelé·es à voter pour adopter leur liste aux élections européennes conduite par Léon Deffontaines.

23 375 adhérent·es ont pris par au vote. 23 197 se sont exprimés.

Ils ont approuvé à plus de 92% (92,79 %, soit 21 524 votant·es) la proposition de leur direction nationale d’une liste de large rassemblement composée, aux côtés des candidatures du PCF, de représentant·es de trois autres forces de gauche (Gauche républicaine et socialistes, l’Engagement – parti fondé par Arnaud Montebourg et Les radicaux de gauche) et de nombreux·ses militant·es syndicaux·ales engagé·es dans des luttes sociales, uni·es pour le monde du travail. 3,02 % (700 votant·es) ont voté contre et 4,19 % (973 votant·es) se sont abstenu·es.

C’est un vote massif des communistes qui, à plusieurs dizaines de milliers, engagent une nouvelle étape de leur campagne européenne pour faire élire le 9 juin prochain le plus grand nombre possible de député·es de notre liste au Parlement européen.

Ce rassemblement de citoyens et citoyennes engagé·es, de républicain·es, d’acteur·rices du mouvement social, de quatre partis de gauche, a encore vocation à s’élargir à tous celles et ceux qui, à gauche, partagent notre ambition pour reprendre la main sur l’avenir de la France et de l’Europe.

La commission nationale du vote,

Paris, le 11 mars 2023

Concarneau: 16 organisations pour un cessez-le-feu à Gaza. Ciné-débat autour du film Yallah Gaza le 12 mars au ciné ville

Mardi à 20H15 : diffusion du film  » Yallah Gaza  » au cinéville de Concarneau suivi d’un débat animé par Jean Pierre Jeudy de l’AFPS

Vote sur la liste Européennes soutenue par le PCF dans le Finistère – 7/10 mars 2024

Vote sur la liste Européennes soutenue par le PCF dans le Finistère – 7/10 mars 2024

521 adhérents cotisants communistes à jour de cotisation dans le Finistère étaient appelés à s’exprimer sur la liste européennes conduite par Léon Deffontaines « Reprenons la main en France et en Europe ».

Il y a eu 312 votants (60% de participation).

307 camarades se sont exprimés: 289 voix pour la liste (93%), 6 voix contre (2%), 12 abstentions (4%) et 5 bulletins nuls.

Merci à tous les camarades qui ont participé au vote et à tous ceux qui ont organisé le scrutin, tenu les bureaux de vote dans les sections et cellules, fait la tournée des camarades pour prendre leur vote.

Il nous reste désormais 3 mois pour faire élire des députés au Parlement Européen en faisant plus de 5% aux élections européennes du 9 Juin 2024. Dans le Finistère, nous aurons un moment fort de campagne avec la venue de Léon Deffontaines et Fabien Roussel en présence des candidats bretons du Parti communiste aux élections européennes, avec un meeting le mardi 26 mars à 19h30 salle Dan Ar Braz.

Soyons-y très nombreux!!!

 

8 mars – Le MJCF 29 en force dans les manifestations féministes

Nous étions présent·es à Brest, Quimper, et Douarnenez pour défendre les droits des femmes et des minorités de genres
La révolution sera féministe!
Le MJCF 29

Dans la manif de solidarité avec Gaza du 9 mars 2024 à Brest

Nous étions présents samedi 9 mars dans la manif de solidarité avec Gaza et le peuple palestinien à Brest pour réclamer une nouvelle fois une condamnation ferme de la politique d’anéantissement de Gaza d’Israël, un cessez-le-feu immédiat, boycott de l’État d’Israël et sanctions internationales tant qu’il commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité contre le peuple palestinien. Assez d’hôpitaux détruits, d’enfants qui crèvent de faim, de journalistes, de civils, de femmes et de vieillards exécutés par l’armée: il faut que les peuples se réveillent pour faire taire les armes, imposer une solution politique, le cessez-le-feu et la paix!

Rassemblement de solidarité avec Gaza au sommet de la Bretagne, au Roc’h Trevezel, dans les Monts d’Arrée, ce dimanche 10 mars

Manif de solidarité avec Gaza et le peuple palestinien au sommet de la Bretagne en présence de camarades du PCF, de Carhaix-Huelgoat – Roc’h Trevezel – ce dimanche 10 mars 2024. Opération 1000 sommets pour Gaza.

Photos Gérard Desmaret et Ayed Nabaa

Espace culturel Leclerc de Pont L’Abbé, Conférence de Jacqueline Derens sur Dulcie September, militante anti-apartheid de l’ANC exécutée à Paris

Guerre à Gaza: La France doit reconnaître l’Etat de Palestine, alerte Fabien Roussel (L’Humanité, Pierre Barbancey, 7 mars 2024)

Guerre à Gaza : « La France doit reconnaître l’État de Palestine », alerte Fabien Roussel

Au Proche-Orient, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a rencontré Mohammed Chtayyeh, le premier ministre palestinien, et s’est rendu dans des camps de réfugiés. Lors de ce déplacement, il s’est également entretenu avec des familles israéliennes qui manifestent devant la Knesset pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.

6 mars 2024, Pierre Barbancey L’Humanité

Au Proche-Orient, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a rencontré Mohammed Chtayyeh, le premier ministre palestinien, et s’est rendu dans des camps de réfugiés. Lors de ce déplacement, il s’est également entretenu avec des familles israéliennes qui manifestent devant la Knesset pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages. Entretien.

Pour quelles raisons vous êtes-vous rendu en Israël et dans les territoires palestiniens ?

Ce qui se passe en Palestine, à Gaza notamment, mais aussi dans les territoires occupés, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, est d’une gravité sans nom. Peu de monde le mesure véritablement, hormis les Palestiniens. Les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre ont été un événement majeur qui va marquer ce XXIe siècle. Ce qui est en train de se passer à Gaza risque de le marquer de la même horreur et de la même barbarie.

À Gaza, 2 millions d’habitants sont enfermés. Ils subissent une grande famine. Toutes les personnes que nous avons rencontrés nous expliquent que jamais ils n’ont connu une situation humanitaire aussi grave. C’est sans précédent dans l’histoire contemporaine.
La politique de Benyamin Netanyahou et de son gouvernement suprémaciste d’extrême droite débouche sur des crimes terribles en Cisjordanie et à Gaza dont ils devront répondre devant la justice internationale. Les mots que nous avons entendus sont les mots de génocide, de nettoyage ethnique, d’apartheid. Des mots employés par des ONG, par des habitants, par des élus palestiniens. C’est donc d’une extrême gravité. Il est important de rapporter en France ce qui se passe ici. Il faut mettre fin à cette barbarie.

Vous avez rencontré des Israéliens endeuillés le 7 octobre et des Palestiniens de divers camps de réfugiés en Cisjordanie. Qu’en retenez-vous ?

Nous avons rencontré un père de famille qui a perdu son fils, Tom, de 52 ans, tué dans un kibboutz, le 8 octobre, au matin. Il est effondré. Il dénonce la responsabilité du gouvernement de Netanyahou dans la mort de son fils. J’ai fait aussi la connaissance d’un père de famille dans le camp de Jalazone. La Paix est l’exigence qui revient dans la bouche de ces deux hommes. Les députés communistes israéliens que nous avons rencontrés mènent le même combat au sein de la Knesset, dans des conditions extrêmement difficiles. Car ce gouvernement d’extrême droite réprime violemment tous ceux qui osent mettre en doute le principe même de cette guerre.

En Israël, 44 organisations ont comme mot d’ordre : « Arrêtez la guerre ». À l’instar de Standing Together (Debout ensemble), qui réunit des juifs et des Arabes et qui organise depuis des années des manifestations pour la paix, elles appellent au retour des otages, à la fin de l’occupation et à une solution politique à deux États. Je propose de reprendre cet appel en France.

En Cisjordanie, nous nous sommes entretenus avec des familles dans plusieurs camps de réfugiés. Nous avons vu Fadwa Barghouti, l’épouse de Marwan, l’un des plus anciens prisonniers politiques palestiniens. Nous avons également été reçus par le premier ministre palestinien, Mohammad Chtayyeh, le ministre des prisonniers, le maire de Bethléem. L’aggravation et la détérioration de la situation en Cisjordanie est particulièrement grave.

« La bande de Gaza, ce n’est plus une prison à ciel ouvert, c’est un cimetière. »

Elle est le fruit d’une stratégie politique du gouvernement israélien, qui consiste à pousser les Palestiniens de ce territoire à quitter leur pays. Il s’agit d’une politique de colonisation extrêmement violente : plus de 400 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, parfois par des colons. Je regrette que si peu de chefs d’État ne dénoncent ces crimes, des crimes contre l’humanité. La France a pris des sanctions contre 28 colons. Je demande au président de la République d’aller plus loin. Il faut sanctionner les associations de colons qui organisent des violentes expéditions punitives.

Avez-vous eu l’occasion de discuter de la question de l’UNRWA, l’organisme des Nations unies en charge des réfugiés palestiniens dont l’existence est menacée ?

Bien avant le 7 octobre, le gouvernement israélien faisait tout pour discréditer le rôle de l’UNRWA. Désormais, son existence même est en jeu. Si, demain, cette agence disparaissait, tous les habitants des camps, en Cisjordanie comme à Gaza, mais aussi en Jordanie, au Liban et en Syrie, se retrouveraient dans le dénuement le plus complet. C’est elle qui garantit, entre autres, le fonctionnement des écoles et des hôpitaux. L’UNRWA a également subi de lourdes pertes à Gaza : 160 membres de son personnel ont été tués depuis le 7 octobre et 355 de ses infrastructures ont été bombardées. Il est indispensable que cette agence des Nations unies poursuive ses activités.

De son existence dépend la reconnaissance du statut de réfugié, et donc du droit au retour pour ces millions de réfugiés palestiniens, comme le stipule la résolution 194 de l’ONU. Quant à la bande de Gaza, ce n’est plus une prison à ciel ouvert, c’est un cimetière. L’armée et le gouvernement israéliens font tout pour, à terme, vider ce territoire de ses habitants. Face à la politique de Benyamin Netanyahou, qui ne montre aucun signe de fléchissement, la pression internationale doit être plus forte afin que l’aide humanitaire arrive. Il faut stopper cette guerre.

Que comptez-vous faire en ce sens ?

Tous ceux que j’ai rencontré m’ont demandé d’agir pour que cesse ce qu’ils appellent le génocide. Ils m’ont dit aussi que, s’ils avaient regretté la position de la France au début, ils observent un changement de ton ces dernières semaines. Ils souhaitent que la France parle beaucoup plus fortement et, surtout, agisse. Comme l’a souligné le premier ministre palestinien, Mohammad Chtayyeh, la France doit reconnaître l’État de Palestine. Le PCF appuie cette demande depuis des années. De nombreux pays de l’Union européenne seraient prêts à une telle décision. Le moment est venu. Je défendrai cette proposition auprès du président de la République.

Il faut créer un mouvement de pression politique sur le gouvernement de Netanyahou. La reconnaissance de l’État de Palestine y participe. Des sanctions contre les responsables des crimes commis actuellement à Gaza sont également nécessaires tout comme contre ceux qui empêchent la nourriture de rentrer. Cinq points de passage sont possibles vers l’enclave palestinienne. Quatre se situent sur le territoire israélien et un en Égypte. Seuls deux sont ouverts. Les Israéliens bloquent les trois autres points d’accès. Ce n’est pas tolérable, c’est pourquoi il faut élever le niveau des sanctions.

Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures en matière de droits internationaux. L’Europe et la France ont pris des sanctions importantes contre les oligarques russes, contre ceux qui soutiennent la guerre de Poutine. Il faut faire de même contre les responsables des massacres de Palestiniens en Cisjordanie et ceux qui, à Gaza, organisent une des plus grandes famines de ce siècle.

Enfin, les acteurs économiques, qui entretiennent des relations étroites avec le gouvernement israélien, ne peuvent être exonérés de leurs responsabilités dans cette tragédie.
Il convient également de dénoncer le sort fait aux femmes : celui des Israéliennes, victimes des violences du Hamas le 7 octobre ; celui des Palestiniennes harcelées, battues dans les prisons israéliennes, parfois menacées de viols par l’armée.
Il faut aussi parler aux Israéliens, aux membres de la communauté juive qui ont peur de la paix. Car la guerre à perpétuité n’apportera jamais la sécurité. Au contraire, elle engendre du racisme, de la haine et de la pauvreté.

Toutes les familles israéliennes sont touchées par la guerre, par les attentats du 7 octobre ou par le sort des otages. De même, aucune famille palestinienne n’est épargnée par le drame de Gaza tout comme par l’occupation de la Palestine. Il faut de nouveau croire en la paix. C’est la seule garante de la sécurité et de la prospérité pour les deux peuples et la région.

 

Gaza – L’Histoire nous jugera – Philippe Rio, L’Humanité, 7 mars 2024

 

Avec Fabien Roussel, Charlotte Blandiot Faride, présidente de l’AJPF, et maire communiste de Mitry-Mory Vincent Boulet, responsable du secteur international du Parti communiste, Philippe Rio, maire communiste de Grigny, élu meilleur maire du monde en 2021, président de la Coopérative des élus communistes et apparentés, rentrait cette semaine d’un déplacement en Israël et en Palestine pour témoigner d’une situation intenable. Il raconte dans L’Humanité du 7 mars les leçons tirées de ce voyage.

Le feu doit cesser , le génocide en cours doit cesser, l’aide humanitaire doit être massive, la voie de la paix est la seule sur laquelle tout le monde doit s’atteler, car seule une solution politique peut mettre un terme à ce chaos et rendre le droit aux palestiniens de vivre libre.

 

OPÉRATION 100 SOMMETS POUR GAZA ! AVEC L’AFPS PAYS DE MORLAIX ET L’AFPS CENTRE-BRETAGNE, RENDEZ-VOUS SUR LE ROC’H TREVEZEL, SOMMET DE LA BRETAGNE, le DIMANCHE 10 MARS

OPÉRATION 100 SOMMETS POUR GAZA !
AVEC L’AFPS PAYS DE MORLAIX ET L’AFPS CENTRE-BRETAGNE, RENDEZ-VOUS SUR LE ROC’H TREVEZEL, SOMMET DE LA BRETAGNE, le DIMANCHE 10 MARS
L’idée est simple, elle nous vient d’un groupe de montagnards humanistes qui ont proposé au mouvement de solidarité de hisser sur 100 sommets partout en France le dimanche 2 mars ou le dimanche 10 mars, une bannière aux couleurs de la Palestine.
L’Afps nationale a décidé de porter cette opération originale et de la faire circuler massivement sur les réseaux sociaux.
Il n’y a pas de petits sommets pour exprimer notre solidarité. Aussi, nous vous donnons rdv DIMANCHE 10 MARS À 11H DU MATIN AU ROC’H TREVEZEL (385 m quand même !) POUR PARTICIPER À CETTE MOBILISATION.

Tous en soutien à Alhassane ! Signez et partagez sans modération la pétition pour la régularisation du jeune Alhassane, scolarisé à Morlaix en BTS.

Le cap des 25 000 signatures de la pétition pour Alhassane Kaba, en ligne depuis 2 semaines, le 25 février 2024, est désormais franchi. Aidez-nous à franchir le cap symbolique des 50 000 signatures le plus rapidement possible!!! 
Signez et partagez sans modération cette pétition.
Aidez notre ami Alhassane Kaba, scolarisé en BTS au lycée Tristan Corbière à Morlaix, à obtenir la prolongation de son permis de séjour pour pouvoir étudier, travailler, et par exemple se former à Enedis et dans le domaine des réseaux électriques. 
 
Ancien mineur isolé, il vit depuis 5 ans en France et son intégration est exemplaire. Pourtant la préfecture lui a refusé la prolongation de son permis de séjour.
 
Les motivations de l’OQTF qu’il a reçu de la préfecture du Finistère ne sont pas justifiées au regard de tous les efforts et ressources de ce jeune homme. 
Nous avons jusqu’au 30 mars pour réunir un maximum de signataires à cette pétition.
***
Je vous présente le parcours de ce jeune homme, Alhassane Kaba, qui mérite largement sa place dans notre pays.
Alhassane est un jeune réfugié guinéen de 21 ans.
Il a fui la Guinée à l’âge 14 ans, abandonné très tôt par sa maman, il n’a jamais connu son papa. Il a grandi dans la rue. Après un exil qui le fait passer par la Mauritanie, le Maroc, il traverse la Méditerranée sur un bateau, à la rame.
C’est ensuite l’Espagne, la France, Paris et enfin la Bretagne, au Cloître-Saint-Thégonnec, où il arrive en été 2019. Minorité contestée ; mais il n’y pas eu de recours engagé avant ses 18 ans. Alhassane a alors 16 ans. Il a une seule envie, étudier !
Il ne sait pas bien lire et n’a jamais été à l’école. Il intègre en septembre le collège de Plounéour-Ménez en classe de 3ème où il ne cesse de travailler pour obtenir son brevet, avec une mention! Il intègre ensuite une seconde générale au lycée Tristan Corbière de Morlaix, c’est pas facile mais Alhassane bosse dur! Il choisit d’intégrer une première microtechnique, il enchaîne les stages, c’est une réussite à chaque fois. Alhassane s’intéresse à tout et s’intègre très vite. Il obtient son bac avec mention Bien.
Il cherche sans arrêt des petits boulots pour gagner un peu d’argent, pas simple sans papiers…
Alhassane est solaire, d’une extrême gentillesse et il a de nombreux amis de tous les âges. Il vit en famille d’accueil et a un parrain et une marraine civils, depuis la cérémonie célébrée par le maire de Pleyber-Christ.
Depuis 6 mois, celle avec qui il a créé des liens depuis un bon moment devient sa petite amie.
Malgré de nombreux et magnifiques témoignages Alhassane vient d’avoir un refus de sa demande de titre de séjour assorti d’un OQTF.
C’est l’incompréhension pour tous, il coche TOUTES les cases de l’intégration, il parle très bien le français, il a deux promesses d’embauche en poche, obtenues pendant ses stages (une entreprise de Morlaix et l’autre chez Enedis), il est scolarisé depuis son arrivée sans interruption. Il est toujours volontaire pour tout. Il a fait tant d’efforts que nous sommes révoltés par cette décision digne de Kafka.
Si Alhassane n’obtient pas son titre de séjour avec son sans faute, objectivement, qui l’obtiendrait ?
L’avocate d’Alhassane lance cette semaine le recours contre la décision de la préfecture, ce qui, déjà, suspend l’obligation de quitter le territoire.
Nous l’aimons évidemment et il est inconcevable qu’il soit renvoyer en Guinée, un pays où il n’a plus de lien ni de projets. Plus de vie.
Sa place est ici ; sa vie est ici, avec nous, et nous nous battons pour qu’il réalise tous ses rêves.
Merci d’avoir pris le temps de lire son histoire
Pour Alhassane Kaba, et son Comité de soutien constitué,

Aidez l’AFPS Centre-Finistère à aider les Palestiniens à empêcher la réquisition de terrains par les colons au sud de Béthléem

https://www.helloasso.com/associations/association-france-palestine-solidarite-groupe-local-centre-bretagne/formulaires/1

En Cisjordanie occupée, les colons Israéliens aidés par l’armée forcent les Palestiniens à partir et à abandonner leurs maisons et leurs terres afin d’agrandir leurs colonies.

Partout les Palestiniens essaient de résister parfois au péril de leur vie. 58 morts depuis le 1er janvier 2024 et 393 depuis le 7 octobre 2023, 80 familles soit près de 600 personnes expulsées et plus de 100 personnes faites prisonnier !

Un village Al-Ma’asara, au sud de Béthléem réhabilite des terres pour éviter de les voir réquisitionner par les colons.

Pour ce faire, ils ont besoin de matériel et de barbelés pour délimiter leurs champs et de plants d’olivier et de fruitiers.

Cette cagnotte peut les aider à sauver les terres autour du village.

L’AFPS Centre-Bretagne a versé un don de 3.000 € à l’association Al-Shmoh Cultural Center qui est à l’origine de cette initiative pour commencer à clôturer les terrains.

Merci d’apporter votre aide pour la suite de ce projet qui leur permettra de rester sur leurs terres et de les cultiver !

Merci pour votre aide !

Brest + 500 personnes manifestent pour les droits des femmes le 8 mars 2024

Nos camarades de la JC et du PCF nombreux dans la manif du 8 mars à Brest pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes à l’initiative de l’intersyndicale. Photos Jean-Paul Cam et Articles du Ouest-France et du Télégramme.
Ouest-France – 8 mars 2024
VIDÉO. À Brest, environ 500 personnes mobilisées contre les inégalités de salaires femmes-hommes
Des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Une manifestation organisée par l’intersyndicale.
Entre 200 et 300 personnes se sont réunies, ce vendredi 8 mars 2024, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Des manifestants rejoignent le cortège, qui atteint environ 500 personnes au total.
Cette première manifestation, qui se tient depuis 15 h 40, est particulière car elle commencé à l’heure précise où les femmes travailleraient gratuitement, en raison de l’écart de salaire entre les hommes et les femmes. Une mobilisation nationale, lancée par l’intersyndicale.
Des salaires inférieurs à ceux des hommes
Cette dernière rappelle que 62 % des personnes payées au Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) sont des femmes. Elles touchent également des salaires un quart inférieur à ceux des hommes.

Brest : trois heures après le rassemblement syndical, près de 400 personnes manifestent pour les droits des femmes

Par David Cormier – Le Télégramme

Ce vendredi, 350 à 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Seulement quelques heures après le rassemblement de l’intersyndicale.

Vers 18 h, ce vendredi 8 mars 2024, entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Vers 18 h, ce vendredi 8 mars 2024, entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

Après les 300 personnes rassemblées ce vendredi 8 mars 2024 en milieu d’après-midi, à l’appel des syndicats, entre 350 et 400 personnes ont marché en début de soirée, au centre-ville de Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l’appel de diverses associations. Un cortège plus jeune, aux slogans plus virulents : « Nous sommes fortes, sommes fières et féministes et radicales et en colère », ou « Mon corps, mon choix et ferme ta gueule ! »

 

Ouest-France, 17-18 février 2024: Rosporden-Kernevel. Les enjeux européens débattus au PCF

Européennes, mardi 26 mars : Meeting régional avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel à Quimper, salle Dan ar Braz, à 19h30

Jeudi 7 mars 2024: photos de l’hommage organisé par la CGT et le PCF à Pierre Sémard en gare de Brest, discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots

Hommage à Pierre Sémard 2024

Discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots

Camarades, ami.es, collègues, Mesdames et Messieurs les élus.

C’est toujours avec beaucoup de recueillement, de ferveur, de gratitude que les Cheminotes et Cheminots commémorent le 7 mars.

Je vous remercie donc au nom du syndicat CGT des cheminots de Brest / Landerneau et de sa section Retraités, de votre présence aujourd’hui afin de rendre hommage à l’un des nôtres, Pierre Sémard, devant cette stèle, lieu de recueillement.

Cette année, peut-être plus encore que les précédentes, commémorer Pierre Sémard relève d’une brûlante actualité.

Après la panthéonisation des Manouchian, des vingt et trois étrangers morts pour la France, la paix et la liberté le 21 février 2024. Vingt et trois étrangers et nos frères et sœurs pourtant.

Le 21 février 1944, les membres des FTP-MOI (Les Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée) seront fusillés. Avec Missak et Mélinée Manouchian, c’est toute la Résistance cégétiste, communiste, et étrangère qui se voit honorée à la hauteur de son sacrifice pour libérer la France.

2 ans plus tôt, Il y a 82 ans c’est si peu à l’échelle de l’Histoire. Et pourtant, mesurons à quel point dans une si courte période certains repères pourraient aisément s’effacer si nous n’étions pas suffisamment attentifs.

Pierre était cheminot, engagé au parti communiste français, résistant de la seconde guerre mondiale, mais aussi Secrétaire de la Puissante fédération CGT des Cheminots, notre Fédération.

Cette année, honorer Pierre Sémard relève d’une actualité à soigner. Elle nous relève et nous fait prendre de la distance face aux matraquages fabriquant de la peur, du repli sur soi et un avenir obturé.

Les historiens et ses compagnons de route ont coutume de dire de cet homme qu’il était un visionnaire parce qu’il fut parmi ceux qui ont écrit les 1ères pages d’une conception moderne du syndicalisme.

Il prônait déjà le rassemblement des salariés et la dimension unitaire à donner aux luttes comme dimension indispensable à la construction du rapport de force.

C’est à partir de son étude sur l’environnement politique, économique et social, qu’il a porté la nécessité d’un syndicalisme qui doit garder son indépendance vis à vis des partis politiques tout en précisant avec beaucoup de clairvoyance qu’indépendance ne signifie pas neutralité.

Il est livré par l’État français de Vichy et la bourgeoisie collaboratrice, à la barbarie des forces nazies.

Il est fusillé le 7 mars 1942, à Évreux à l’âge de 55 ans. C’était il y a 82 ans.

Nous pensons que ses idées avant- gardistes étaient guidées avant tout par des valeurs profondément humaines.

Cet homme était surtout animé par la volonté de voir se construire une société sur les bases de la Paix, de la justice, de la démocratie, de la solidarité entre les hommes et les peuples, du respect de l’être humain et de son travail.

Ces valeurs manquent cruellement dans la situation que nous vivons actuellement.

Pierre Sémard demeure à jamais le symbole de la Résistance des Cheminots.

Cet homme représente encore à notre sombre époque une référence dans la lutte que nous menons pour plus de justice sociale et surtout pour la Paix.

Il s’agit de faire en sorte que ceux qui comme lui sont morts pour défendre nos idéaux nous servent de guide.

C’est faire œuvre utile pour les générations présentes et à venir d’entretenir la mémoire de ceux qui ont défriché la Terre où nous sommes.

Nous pouvons constater combien les idées pour lesquelles il s’est battu sont toujours d’actualité surtout pour son combat pour imposer la Paix.

Alors que la Guerre fait rage sur le continent européen, et au Proche-Orient, il est des valeurs qui doivent guidées notre quotidien, tel un phare éclairant de sa lumière les dangers proches et imminents.

Nous sommes en responsabilité pour imposer la Paix, partout dans le monde, dans chaque endroit de la planète.

Nous avons l’obligation de protéger tous les peuples de la barbarie, de la bestialité de certains.

Attention chers camarades, quelques fois les thèses racistes, xénophobes, homophobes, sexistes peuvent pénétrer notre propre camp par ignorance, parce qu’elles sont prononcées dans des discours populistes volontairement banalisées.

Nous nous devons d’être très attentifs.

La perte de repères historique et politiques conduit parfois à des raccourcis et à des dérives graves. Nous devons être fermes et intransigeants sur ces questions-là.

Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire.

 

Les Cheminots sont porteurs d’esprit de Solidarité et de lutte, valeurs qui structurent de manière prépondérante une conscience de résistance reconnue historiquement et politiquement.

Dans sa dernière lettre, Pierre s’adresse aux cheminots et aux français en ces mots :

« Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme, ma dernière pensée est pour vous camarades de lutte.

Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis les cheminots qu’ils ne fassent rien qui puissent aider les nazis.

Les Cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront, j’en suis convaincu.

Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le combat »

Quelle lucidité et quelle clairvoyance dans ses dernières paroles. Elles ont une résonance particulière aujourd’hui.

Les cheminots ont entendu son appel, multipliant les actes héroïques durant la guerre. Il est toujours bon de s’en souvenir.

Rappelons que notre corporation a payé un lourd tribu à la Paix, à l’Indépendance et à la liberté puisque 8938 cheminots y laissèrent leur vie, 15 977 ont été blessés pour fait de Résistance et 1157 sont morts en déportation.

 

Ce combat est encore et toujours d’actualité. Pas contre un occupant mais pour l’instauration d’un monde plus juste, plus solidaire, plus démocratique, passant par une autre répartition des richesses, bref un monde meilleur, donc plus heureux.

Souvent comme militant de la CGT, lorsque nous nous plongeons dans l’histoire et la vie des camarades durant cette période, une question nous vient à l’esprit :

Qu’aurions nous fait à leur place ? Et eux que feraient- ils aujourd’hui à notre place ? Surtout dans la période que nous traversons.

Que ferait Pierre Sémard face à la tentative de reprise en main par le Capital de ce bien démocratique, ce bien social, ce bien économique, ce bien industriel qu’est l’Entreprise publique nationale SNCF ?

Artisan du regroupement des diverses sociétés de transport par chemin de fer, contribuant à la fondation unique et nationale de la SNCF, il disait entre autre :

« Ce que nous devons défendre, ce n’est pas le profit capitaliste du rail et des transports, mais ce sont les commodités et les besoins des usagers !!!

Ce que nous défendons dans le chemin de fer, c’est un grand service public qui devrait être au service de la collectivité et non au service d’une oligarchie financière. »

Certains dirigeants et responsables politiques seraient bien inspirés d’y réfléchir !!!

C’est le sens du combat de Pierre Sémard pour le Service Public et le progrès social que certains essaient de démolir.

Alors qu’il coule dans les veines du Monde, en Europe et aussi en France, un venin de couleur brune, comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’Histoire, l’arrivée aux portes du pouvoir de partis de droite extrême nationaliste est une réalité qu’il nous faut prendre en compte pour ne pas retomber dans les atrocités qui ont marquées, marquent encore et marqueront encore pour longtemps des générations entières.

Oui mes camarades, la Bête immonde n’est pas morte !

Les serviteurs les plus zélés du monde des affaires de la Finance et du Patronat poursuivent leur campagne contre les travailleurs, les exclus de l’emploi, les retraités.

 

Et certains dirigeants politiques vont encore faire la part belle à la destruction du programme du Conseil National de la Résistance. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Déni de démocratie, répressions et criminalisation des syndicalistes, censure des citoyens et des représentants élus du peuple.

Dans la période actuelle, au-delà du souvenir, rappelons-nous ses engagements.

Ils sont précieux pour refuser l’inacceptable banalisation dessinée par les médias aux élections !!!

Le devoir de mémoire et de transmission est indispensable pour lutter contre l’oubli et les tentatives de certains à réécrire l’Histoire.

Il est crucial dans cette période trouble, de rappeler que face à certaines idées, à ses propos, ses agissements, la Gauche politique, associative et syndicale doit continuer à être vigilante et combative partout et à chaque instant.

Pour la CGT, il s’agit de réaffirmer clairement nos valeurs de tolérance, d’humanité, de solidarité, de fraternité et de Paix dans le monde.

Les cheminotes et cheminots et la CGT constatent le balai incessant des camions, la congestion routière, la multiplication des pollutions et des accidents de la route.

Alors donnons au transport ferroviaire la dimension publique indispensable au développement de la Nation répondant aux besoins de la population et associer à cette dimension l’exigence d’un statut et d’une protection sociale de haut niveau pour tous les salariés du rail.

C’est ce contreprojet que porte la CGT Cheminots, alors que d’autres, direction SNCF comprise, travaillent à la libéralisation du secteur à marche forcée depuis des années et démantèle l’Entreprise nationale de Service Public.

Alors OUI, camarades, honorer la mémoire de Pierre Sémard en 2024, 82 ans après son assassinat, n’a rien d’archaïque ou de passéiste comme certains pourraient le dire ou le penser.

Bien au contraire, se souvenir de ce combattant, de ce militant syndical et politique qui nous a fait l’honneur d’être le dirigeant de notre fédération, c’est nous engager à poursuivre les mêmes combats.

C’est perpétuer inlassablement cette bataille pour une société, un monde plus juste, pour la Paix entre les peuples.

C’est aussi, nous attacher à être très modestement, mais avec lucidité et détermination ses dignes et fiers héritiers, guidés par son courage et ses convictions.

Mettons tout en œuvre, partout, pour faire vivre les idées révolutionnaires de Pierre Sémard et parmi elles, un monde plus juste, en Paix, pour que reviennent enfin les JOURS HEUREUX.

Je vous remercie de votre attention.

 

 

Cérémonie d’hommage à Pierre Semard en gare de Brest ce jeudi 7 mars avec la CGT et le PCF. 70 personnes présentes pour honorer notre camarade fusillé le 7 mars 1942. Un discours très fort de Jean-Christophe Hamon, secrétaire du syndicat CGT des cheminots, devant la stèle à la mémoire de Pierre Semard en gare de Brest à l’occasion du triste anniversaire de la 82e année de son exécution par les nazis et d’une cérémonie organisée par la CGT et le parti communiste en hommage à notre glorieux camarade cheminot fusillé à Evreux, résistant, dirigeant cégetiste et communiste, antifasciste, et militant du progrès social et du service public ferroviaire.

Commémoration en gare de Brest de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Pierre Sémard était secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti Communiste Français, dont il fut le premier secrétaire général.
Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.

« Les Palestiniens ont besoin d’aide » : le Secours populaire lance un appel aux dons, en Finistère

« Les Palestiniens ont besoin d’aide » : le Secours populaire lance un appel aux dons, en Finistère
Le Secours populaire à Brest (Finistère) lance, ce lundi 4 mars 2024, un appel aux dons en soutien aux habitants de Gaza. Développée à l’échelle nationale, cette initiative permettrait de financer des aides médicales aux personnes sur place dans le besoin.
Le Secours populaire espère atteindre la barre des 500 000 € pour cette campagne de dons.
Marie RABIN.
Publié le 04/03/2024
Face à l’inscription dans le temps du conflit entre Israël et le Hamas, le Secours populaire fait un appel aux dons afin de soutenir les habitants de la bande de Gaza, dont le bilan sur place dépasserait les 30 000 morts et les 100 000 blessés. Thierry Cloatre, secrétaire général du Finistère du Secours populaire, nous explique cette démarche.
Pourquoi organisez-vous cet appel aux dons ?
Depuis le début du conflit, nous sommes en lien avec l’association le Secours Médical Palestinien (PMRS), qui propose des aides de santé pour les Palestiniens. Ils nous font part, en ce moment, de situations dramatiques : les habitants ont donc besoin de plus en plus d’aides médicales. Avec les destructions de bâtiments, la nécessité de fournir du bon matériel de santé pour les victimes est primordiale.
Thierry Cloatre, secrétaire général du Finistère du Secours populaire.
Comment les citoyens peuvent y participer ?
Nous n’acceptons que les dons financiers. Ils serviront à PMRS qui pourra acheter du matériel médical sur place. L’association arrive à se fournir, notamment en Cisjordanie, mais c’est surtout l’argent qui leur manque. Vous pouvez faire un don de plusieurs manières : par chèque au Secours populaire mais aussi sur notre site internet où un espace est dédié à cette campagne. Il n’y a pas non plus de date limite aux dons. Comme le conflit est malheureusement parti pour durer, il y aura toujours des besoins, même pour reconstruire des maisons de santé.
Quels sont vos objectifs pour cette campagne ?
À l’échelle nationale, on espère récolter 500 000 €. Dans le Finistère et sur le territoire brestois, les personnes répondent bien aux dons, mais moins que pour les aides à l’Ukraine. On veut rappeler aux citoyens que ce n’est pas parce qu’on entend moins parler du conflit en Proche-Orient qu’il n’est pas moins important. Les Palestiniens ont besoin de notre aide.

Palestine – Gaza: Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité (PCF Finistère)

 

Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité

En janvier 2023, le ministère des Affaires étrangères publiait un communiqué : « La France rappelle sa conviction profonde qu’une paix juste et durable ne pourra advenir sans un retrait total des troupes russes de l’ensemble du territoire ukrainien. C’est la seule voie qui permettra de mettre fin aux épreuves auxquelles est confronté depuis près de 11 mois le peuple ukrainien, qui lutte courageusement pour sa liberté et son indépendance face à l’agresseur russe. »

Communistes, nous ne faisons pas dans l’indignation sélective. Mais ce qui est valable pour l’Ukraine doit l’être pour la Palestine.

Combien de morts faudra-t-il pour que cesse l’indifférence et l’impunité ?

À quelle échelle d’atrocités se mesure le degré d’humanité d’une civilisation ?

30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l’ONU. Le Pentagone avance le chiffre de 25 000 victimes en prenant uniquement en compte les enfants et femmes. Toujours selon l’ONU, 2,2 millions de personnes sont désormais menacées de famine, alors même qu’Israël continue à entraver l’acheminement de l’aide humanitaire.

En Cisjordanie, l’armée et les colons chassent les Palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations et détentions arbitraires et pratiquent la torture.

En Israël, les manifestations pour la paix sont systématiquement interdites et leurs participants arrêtés. Netanyahou envisage toujours une intervention terrestre à Rafah qui serait un carnage supplémentaire.

L’éradication du Hamas est un alibi. C’est du nettoyage ethnique des Palestiniens dont il est question. Ce que rappelle notre camarade Aïda Touma-Suleiman, députée communiste israélienne, dans l’Humanité : Ce gouvernement israélien (…) veut la création du Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée. » Déplorant la complicité des puissances occidentales « préférant répéter stupidement qu’Israël a le droit de se défendre ».

Si l’impunité a prévalue jusqu’ici, les initiatives auprès de la Cour internationale de justice et de plusieurs instances internationales se multiplient. Pour les rendre contraignantes, l’indispensable mobilisation populaire doit grandir.

D’abord pour l’urgence d’un cessez le feu à Gaza et pour mettre fin à cette guerre coloniale, sans quoi aucun avenir viable pour les Palestiniens, mais aussi pour les Israéliens ne pourra advenir. Seul le respect des résolutions internationales et la paix sont les garants de la sécurité.
Ensuite parce qu’à travers l’impunité totale des autorités israéliennes, l’ONU et le droit international se trouvent considérablement délégitimés et fragilisés.

Enfin parce que laisser faire et justifier la vengeance, c’est consacrer la barbarie comme moyen légitime de résolution des conflits et ouvrir une nouvelle ère des relations internationales lourdes de périls pour tous les peuples du monde.

Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité.

RV à 14 h 30 place de la Liberté à Brest

 

 

7 mars 2024, Gare de Brest – Hommage de la section PCF de Brest à Pierre Sémard fusillé par les Nazis le 7 mars 1942

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu Jeudi 7 mars à 11 h 30 devant la stèle de la gare de Brest.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.

 

Comptant sur votre présence
Bien cordialement
Jean-Paul Cam
 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942. 
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

 
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

 

communiqué de la section de Brest du PCF pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes

 

Une seule journée pour les droits des femmes ! Non, une journée internationale de lutte pour les droits des femmes, un temps pour voir le chemin parcouru autant que celui qu’il reste à parcourir pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes pour l’égalité  salariale et professionnelle sans attendre une génération de plus
Malgré les effets d’annonces gouvernementales, les inégalités entre hommes et femmes persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société. Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’année en année. Les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux “vraies valeurs” et à un sexisme décomplexé.

20 euros, soit 400 euros par mois d’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes. Si on ne fait rien, l’égalité, c’est pour 2186…


Partout en Europe, les femmes sont très majoritaires parmi les employées des services publics surtout dans le secteur social. Les salaires y sont très bas. La précarité s’écrit au féminin : les assistant·es maternelles, les employé·es de maisons, les aides à domicile et les aides ménagères sont à plus de 95 % des femmes. À tous points de vues, les femmes sont les premières à souffrir de l’affaiblissement des services publics.


Main dans la main, capitalisme et patriarcat tirent profit de la dévalorisation des femmes et de leur travail. Ensemble, nous nous engageons à mener la bataille, avec les syndicats et associations féministes, pour que l’Europe rende effective l’égalité des droits des femmes en matière de salaires, de conditions de travail, d’évolution professionnelle.
Nous luttons pour que l’Union européenne conditionne systématiquement les aides publiques à des critères environnementaux et sociaux, pour l’égalité femmes-hommes élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.


La conquête des droits des femmes implique une culture de la paix comme l’accueil et les protections des femmes étrangères et refuse toute logique d’exploitation et de domination.

 

La section du pays de Brest du PCF soutient l’appel à la grève féministe et à se rassembler vendredi 8 mars à 15 h 40 à l’appel de l’intersyndicale et à manifester à 18 h à l’appel des associations féministes . ( Les deux Rendez-vous place de la Liberté à Brest) ainsi que les nombreuses initiatives sur le pays de Brest : Déambulation féministe le 9 mars à 11 h  à Landerneau avec les Rosies….

8 mars 2024 :  partout les femmes résistent ! Rassemblements dans le Finistère

8 mars 2024 :  partout les femmes résistent !
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie.
C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.
Pour le moment 4 lieux de rassemblements et de manifestations dans le département:
– Carhaix, 11h30 devant la maison des Syndicats
– Quimper, 11h30 place Saint Corentin
– Brest, 15h40 place de la Liberté
– Morlaix, 18h: rendez-vous à la galerie du SEW. Ramenez vos pancartes, vos chants, vos slogans pour une action de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes consacrée en particulier au soutien aux femmes de Gaza et de Palestine dont le droit à l’existence est bafoué !