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Une belle fête du PCF au Guilvinec samedi 15 juillet

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La fête de la section communiste du pays bigouden au Guilvinec a encore été réussite cette année. Participation populaire, groupes de musique et échanges politiques préparant résistances et alternatives à Macron et son monde de la finance, ont fait son succès.

Ci-dessous l’intervention d’Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF 29, lors de cette belle soirée du samedi 15 juillet 2017.

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Bonjour à toutes et tous,

Quel plaisir d’être là avec vous sous le soleil à cette belle fête du Travailleur Bigouden, à l’invitation de la section communiste du Pays Bigouden!

Quel plaisir de nous retrouver au Guilvinec, ville de pêche et de conserveries, de chantiers navals, petite ville à forte mémoire ouvrière!

Les militants et sympathisants communistes se sentent ici en pays ami comme dans tous les ports du pays bigouden, de la pointe sud-ouest du Finistère, entre Douarnenez et de Concarneau.

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Le Guilvinec, un port empli de luttes et résistances sociales et politiques

En 1926, c’est la grande grève des ouvrières des conserveries au Guilvinec, à Lesconil et dans tous les ports aux alentours, organisée avec l’aide de Charles Tillon de la CGTU, futur grand résistant et membre des Brigades Internationales pendant la guerre d’Espagne. Les ouvrières demandaient 22 centimes d’augmentation pour leur tarif horaire. « Pemp real ar vo ! » : ce sera un franc 25.

Les ouvrières bigoudènes à coiffe manifestaient en chantant l’Internationale et des chansons de lutte en breton, drapeau rouge en tête.

Une image forte de la lutte des classes en terre bretonne qu’a immortalisée en 1982 l’artiste quimpérois Alain Le Quernec pour une conférence de l’UL CGT sur les luttes sociales en pays bigouden.

Charles Tillon, élu conseiller municipal à Douarnenez avec Daniel Le Flanchec, raconte qu’une ouvrière d’usines de conserverie sur quatre ou cinq était tuberculeuse. « Le mouvement victorieux des femmes d’usine a entraîné les pêcheurs à mieux prendre conscience de leurs droits et qu’en labourant la mer, ils étaient à la source de tout ».

Il est resté des traces profondes de ce beau combat des forçats de la mer dans l’histoire politique et sociale de la région.

Le Guilvinec faisait partie des 5 communes à municipalités communistes du Finistère à la veille du Front Populaire en 1935 avec Treffiagat, Beuzec-Conq, Douarnenez et Concarneau. 

Pendant la guerre, la résistance communiste au Guilvinec fut importante, animée notamment par l’ancien maire Marc Scouarnec jusqu’à son arrestation, Pierre Cossec, Pierre Tanneau, etc.. qui constituèrent une cellule communiste clandestine.

Jean Le Brun, futur maire communiste du Guilvinec fut déporté à Buchenwald. Employé à France Navigation, il faisait passer des armes à l’Espagne République, appartenait au réseau « Orchestre Rouge ». Déporté à Buchenwald, Marcel Paul, dirigeant communiste de la Résistance du Camp, le chargea de protéger coûte que coûte Marcel Bloch, le futur Marcel Dassault, l’avionneur qui avait accordé des congés payés aux ouvriers de ses usines avant même le Front Populaire et dont les services étaient jugés nécessaires à la reconstruction de la France par le Parti Communiste. 

De 1945 à 1983, avec les anciens résistants Marc Scoarnec et Jean Le Brun pour maires, Le Guilvinec est restée une mairie gérée par les communistes.

Si le communisme, la « jeunesse du monde » pour reprendre les propos d’Henri Malberg, est toujours une tâche à réaliser et non un patrimoine muséal à gérer, bien sûr, c’est aussi en se tournant vers ce passé du communisme populaire aux fortes traditions locales, et ses combats pour la dignité des ouvriers, des pêcheurs, des travailleurs, pour la liberté de notre pays et la lutte contre l’occupant nazi et les collaborateurs, que l’on tire des leçons d’engagement et de politique.

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Les communistes à l’avant du combat antifasciste

Ainsi, c’est en mesurant le poids des combats de nos aînés que nous avons jugé nécessaire de faire à nouveau barrage à l’extrême-droite et aux idées rances de Marine Le Pen aux élections présidentielles.

Et avant cela de tout mettre en œuvre pour rassembler et faire gagner une gauche capable de préserver et d’étendre les conquêtes sociales et démocratiques, parce qu’elle affronterait le monde de l’argent. Nous n’avions pas envie que l’on continue à abîmer les services publics, l’hôpital, la sécurité sociale, le droit du travail, à renforcer la pauvreté, la précarité et le chômage avec des politiques pro-finance et inégalitaires.

Nous avons pris nos responsabilités en plaidant pour l’unité de la gauche authentique et en soutenant Mélenchon après un long débat interne et un vote souverain assez partagé de nos adhérents pour tenter de qualifier un candidat de gauche au second tour des Présidentielles.

Nous n’avons pas réussi à gagner notre pari, mais la barre était très haute tant les institutions desservent la gauche d’alternative et tant Hollande et les socialistes qui l’ont soutenu ont une responsabilité écrasante sur le discrédit de la gauche pour une grande partie de nos concitoyens.

Le piège présidentialiste s’est refermé

Un candidat qui a obtenu 24 % des voix aux premiers tours des présidentielles, qui a bénéficié d’un vote CONTRE au second tour, et d’une résignation aux législatives, va bénéficier de tous les pouvoirs pour mener, avec une majorité hybride et caméléon (ex-PS centristes ou de droite comme Le Drian et écolos centristes, nouveaux venus à En Marche, droite libérale) mais une majorité aux ordres, un projet de gestion de l’économie et de la société au service du big business.

Les forces de l’argent avaient deux fers au feu, Fillon et Macron.

Fillon délégitimé par la radicalité de son programme et de ses appuis de droite extrême, par ses affaires d’enrichissement familial, c’est Macron, soutenu dès le départ par bon nombre de milliardaires, d’actionnaires du CAC 40 et de patron de presse, qui a réussi le tour de force de gagner un projet néo-libéral, austéritaire, et pro-Europe des marchés, minoritaire de notre pays, en réussissant à fédérer différentes fractions de la bourgeoisie et à se faire passer pour le candidat du renouveau, lui dont la politique est promue par les élites depuis 35 ans, lui qui était le conseiller, puis le ministre des Finances, de François Hollande.

Lui qui a inspiré ces cadeaux aux grandes entreprises qu’étaient le CICE et le Pacte de responsabilité, mesures dictées par le MEDEF qui ont coûté 40 milliards d’euros aux finances publiques, avec pour résultat 500 000 chômeurs en plus, 46 milliards de dividendes versés par les entreprises à leurs actionnaires en 2016 (13 % en plus) !

Dans ce contexte difficile, avec un second tour des présidentielles ayant vu l’élimination de la gauche, l’affrontement entre néo-libéralisme et populisme d’extrême-droite, nous regrettons profondément l’attitude de Jean-Luc Mélenchon et de la direction de France Insoumise qui, malgré l’appui des communistes à Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles (414 parrainages d’élus communistes pour le candidat), ont préféré joué la concurrence et le cavalier seul aux élections législatives, pour tenter d’installer une nouvelle hégémonie à gauche.

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La situation méritait autre chose que des luttes électorales fratricides

Résultat : une abstention record, un éparpillement des voix, 28 députés communistes et France Insoumise là où nous aurions pu en compter deux fois plus ! La gauche, si l’on compte les députés PS non ralliés à Macron, et qui sont pour l’instant dans une politique de ni-ni très équivoque, ni opposition, ni ralliement au nouveau Bonaparte du monde des affaires, ne compte plus que 64 députés.

Une déroute inédite pour la gauche, à référer à ses moins de 30 % des élections présidentielles : signe d’une dangereuse recomposition en cours, d’un vrai risque de marginalisation, et du poids terrible des logiques anti-démocratiques de la Ve République : personnalisation du pouvoir et des enjeux politiques, toute-puissance du président, dépendance du monde politique par rapport au monde de l’argent, élections législatives transformées en instance de validation des dynamiques des présidentielles, absence de proportionnelle.

Les résultats du PCF ne sont globalement décevants aux législatives, malgré notre implantation militante active tout au long de l’année en dehors des campagnes électorales, des candidats souvent jeunes, issus du monde du travail, élus de terrain au bon bilan, en dehors des régions d’implantation forte, nous ne résistons pas à la vague France Insoumise avec qui nous partageons un espace politique, celui de la gauche de transformation.

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Des député.e.s communistes au service du peuple contre Macron et pour de nouveaux droits sociaux démocratiques pour tou.te.s !

Malgré tout, nous avons 12 députés communistes à l’assemblée nationale, dont 9 nouveaux, en comptant Huguette Bello, du PC réunionnais. Et nous pouvons former un groupe autonome avec 4 députés d’outre-mer de gauche. Groupe présidé par André Chassaigne avec les députés de Seine-Maritime Sébastien Jumel et des Bouches-du-Rhône Pierre Darhéville comme porte-paroles.

Ces députés communistes ont déjà commencé à batailler contre le Président de « ceux qui comptent », celui qui regarde de haut « ceux qui ne sont rien » dans les gares, comme ces « illettrées de Gad », celui qui prend ses consignes au MEDEF, ressuscite les préjugés les plus condescendants à propos de nos amis africains, celui qui s’achète une vitrine internationale interlope en invitant Poutine à Versailles, le milliardaire Trump, le fossoyeur du climat, populiste, imbécile et raciste, au 14 juillet, et Netanyahou, le président d’extrême-droite israélien, aux commémorations de la rafle du Vélodrome d’Hiver les 16 et 17 juillet : 13 000 juifs, dont 4000 enfants, arrêtés brutalement au petit matin par la police française, entassés au Vel d’Hiv, avant d’être transférés dans les camps de transit, puis dans les camps d’extermination allemand.

Notre regretté camarade Henri Malberg, qui vient de disparaître cette semaine à 87 ans, ancien dirigeant communiste de la fédé de Paris et porte-parole du groupe des élus communistes parisiens, qui a échappé de peu à la rafle du Vel d’Hiv, n’aurait pas aimé que l’on demande à un chef d’Etat brutal, raciste et irresponsable comme Netanyahou d’honorer les victimes juives du fascisme français et allemand, comme si le chef d’Etat d’Israël, engagé dans une politique de colonisation et d’apartheid à droite toute, était le porte-parole des juifs du monde entier.

Défenseurs du peuple à l’assemblée, les députés communistes ont voté contre la confiance au gouvernement Edouard Philippe, ont boycotté le discours d’Emmanuel 1er à Versailles, ils ont combattu, alinéa par alinéa, les 9 articles de la loi travail qui va encore renforcer la remise en cause du code du travail après une loi El Khomri rejetée par 2/3 des français et contre laquelle s’était levé un mouvement social de haute intensité pendant 8 mois.

Cette loi travail rejetée dans ses contours actuels par 60 % des Français qui facilite les licenciements économiques, réduit les pouvoirs d’intervention des syndicats, dénature les CDI, réduit les indemnités versés par les patrons en cas de licenciement injustifié, créant un véritable droit au licenciement abusif. Elle fait disparaître le CHSCT.

Nos parlementaires ont aussi porté dans ce débat l’exigence de la réduction du temps de travail (passage à 32h pour 2021)

Ils ont voté contre les nouvelles exonérations d’ISF (3 à 4 milliards d’euros à partager pour les riches), le maintien de la TVA à 21 %, la hausse de la CSG qui va durement frapper les retraités et continuer à détruire les fondements de la Sécu, basée sur le prélèvement sur les richesses produites dans l’entreprise.

46 % des baisses d’impôts voulues par Macron vont profiter aux 10 % de Français les plus riches a révélé le magazine Capital la semaine passée.

Nos parlementaires ont voté pour la suppression des emplois familiaux, pour que les élus condamnés pour des abus de biens sociaux deviennent inéligibles. Ils ont rejeté l’inscription dans la loi des mesures d’exception de l’état d’urgence qui menacent aussi tous ceux qui s’engageront dans la contestation sociale, les syndicalistes notamment.

Je pourrais continuer longtemps à illustrer la combativité des élus communistes, qui, dans l’ensemble, dans l’histoire, à quelques exceptions près, sont ceux qui n’ont jamais trahi les travailleurs et les classes populaires, ceux qui ont voulu faire du respect de la dignité du peuple et de l’accès de tous aux droits essentiels un objectif de civilisation dans les Palais de la République.

Toutefois, le vrai défi, c’est de faire monter la résistance populaire à Macron et à ses politiques capitalistes, et dès maintenant d’organiser la reconstruction sur de nouvelles bases d’une gauche conquérante et rassembleuse, travaillant pour l’intérêt commun, avec un projet tenant compte des évolutions de la société et des nouvelles attentes sociales, mais ne désertant pas les piliers historiques du projet de gauche que sont la défense des exploités, l’égalité des droits, la volonté de combattre les prédations capitalistes, la laïcité, la Paix.

Le Parti Communiste se croit utile à réaliser cet objectif de part son histoire, ses valeurs, ses idées, ses milliers de militants et d’élus.

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Le capitalisme financier et mondialisé n’a jamais été si brutal, si manifestement une force de régression qu’aujourd’hui quand 8 hommes les plus riches de la planète possède autant que la moitié de l’Humanité, quand les 20 milliardaires les plus aisés de France possèdent autant que 40 % des Français (étude d’OXFAM en 2016).

Nous devons travailler aussi de son côté à réveiller une perspective d’espoir et de société non soumise à l’argent et au capitalisme, à repenser notre stratégie, notre communication, notre présence et notre organisation militante, nos propositions, pour contourner le « mur ou du mépris du silence » des médias publics ou privés, et ne pas laisser aux seules forces populistes et bonapartistes le terrain.

Ce sera l’objet notre congrès extraordinaire en 2018.

Merci de votre attention et bonne fête !

Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF 29

 

 

Fête du Travailleur bigouden le samedi 15 juillet au Guilvinec sur le port

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Première des trois fêtes communistes du Pays Bigouden (avec Lesconil le samedi 22 juillet et Loctudy le vendredi 18 août, en présence du porte-parole du PCF Bretagne, Xavier Compain), la fête du Guilvinec le samedi 15 juillet sera à nouveau un grand moment de rassemblement populaire, avec plusieurs centaines de participants venant goûter paella, soupe de poisson, moules, frites, saucisses merguez, discuter politique, écouter les concerts des « Bad Loosers » et de « La Compile à Johnny« .
La plus grosse section communiste du Finistère après Brest, la section du Pays Bigouden, sait organiser des événements festifs d’été chaleureux et très animés.
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Cette année, au port du Guilvinec, aux port de Lesconil le 22 juillet et au port de Loctudy le 18 août, la fédération du Parti Communiste tiendra un stand politique, animé notamment par Dominique Gontier et Yvonne Rainero, pour échanger avec les participants de la fête.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, fera le discours politique à cette fête du Guilvinec entre les deux concerts de « La Compile à Johnny » et des « Bad Loosers« .
Venez nombreux au Guilvinec le samedi 15 juillet pour le plaisir de partager un bon moment et pour soutenir les camarades du Pays Bigouden.
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Retenez aussi les dates des fêtes de la section de Fouesnant :
– le lundi 12 août, Soirée Crêpes à la Forêt-Fouesnant
Et de la fête de l’Isole de la section PCF de Scaër :
– les samedi 19 et surtout le dimanche 20 août, avec un repas le dimanche 20 août et un verre de l’amitié à 11h30 (au Grand Champ à Scaër) 

Assemblée générale des communistes finistériens

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Assemblée Générale des communistes finistériens

samedi 8 juillet à Rosporden de 10h à 13h

(salle du complexe sportif de la Boissière au bourg de Kernevel)

en présence de Xavier Compain, membre de la direction nationale du PCF, et secrétaire du comité régional PCF Bretagne.

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Cette assemblée sera suivie d’un apéritif et d’un pique-nique/barbecue.

La fédération et les camarades du sud-Finistère s’occuperont de la base du pique-nique (salades et saucisses du pays) mais si tu veux préparer une tarte sucrée ou salée, un gâteau, une salade à partager, cela permettra de mettre encore plus les palais à la fête. Merci d’annoncer ta présence pour les préparatifs  à : dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90

Il est important de se retrouver pour partager et construire ensemble notre réflexion à partir d’un débat où tous les points de vue seront écoutés et respectés afin de relancer l’activité du Parti Communiste après les moments politiquement difficiles que nous venons de traverser.

Ces dernières semaines, les institutions de la Vème République ont joué à fond et ont profité à deux formations politiques nouvelles (La République En Marche et France Insoumise). L’Assemblée Nationale sera presque univoque (80% des sièges pour En Marche qui n’a réalisé que 15% des inscrits à la présidentielle et aux législatives), au service d’un président qui représente essentiellement les intérêts du grand capital.

À gauche le PS est laminé et les scores de la FI et des candidats de Macron sont impressionnants, peu importe la qualité des candidat.e.s présenté.e.s, leur implantation locale et leur campagne.

Le refus de France Insoumise de s’allier au PCF sur une base de respect mutuel alors que nous avons soutenu la campagne de Jean-Luc Mélenchon et lui avons permis d’être candidat par les parrainages de nos élus nous a coûté cher, en même temps qu’à la gauche de transformation en général. Nous n’avons pas eu la même exposition médiatique que FI et la même dynamique pendant l’élection présidentielle et les médias nationaux nous ont assez systématiquement ignorés.

À l’origine d’une déroute et marginalisation de la gauche, la responsabilité de Hollande ces cinq dernières années et du PS est écrasante : renoncements tous azimuts, politique anti-sociale qui a nourri colère et désarroi.

En Finistère les scores du PCF sont très bas (dans les 7 circonscriptions, entre un peu moins de 1% et un peu plus de 3% pour les candidats que le PCF présentait seul, sans rassemblement possible malgré nos efforts et nos propositions). Même là où nous avons mené des campagnes dynamiques sur la durée, avec toujours une ouverture au rassemblement à gauche, cela n’a pas changé grand chose. La candidature suppléante au candidat FI dans la 7e circonscription permet un score de 14% mais sans se qualifier au 2nd tour.

Ces scores, très décevants et préoccupants pour l’avenir, sont à l’image du score national (2,70% en moyenne nationale, mais 3,50 % en moyenne là où nous étions présents) et régional (3 circonscriptions en Bretagne où le PCF fait plus de 5%), à part quelques circonscriptions où le Parti est bien implanté et/ou a des sortants.

11 député.e.s communistes au service du peuple et un groupe Gauche Démocratique et Républicaine en progression

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Petit baume au cœur, mais c’est surtout important politiquement pour la suite : nous réussissons à faire élire 4 députés supplémentaires par rapport à 2012 et pouvons constituer un groupe avec 11 députés communistes et 5 députés ultra-marins. Si nous avons perdu deux sièges de députés sortants (Nicolas Sansu et Patrice Carvalho), aucun de nos sortants n’a subi de défaite cinglante comme d’autres députés de gauche. 9 nouveaux députés communistes siégeront à l’Assemblée Nationale, avec de très belles victoires en Seine-Maritime, dans les Bouches-du-Rhône, dans le Nord.

Plus globalement, la situation issue des campagnes et élections présidentielles et législatives 2017 ne constitue pas seulement un nouveau et profond séisme de la vie politique française, elle en accélère le remodelage de façon inédite.

Les deux principales formations politiques qui ont dirigé le pays n’ont pu accéder au second tour de l’élection présidentielle. Et l’abstention a atteint, aux élections législatives de juin, un niveau historique dramatique qu’il faut comprendre comme une forme de rejet des pratiques et des institutions politiques confisquées et sclérosées.

La nature même du régime est en plein bouleversement, et les libertés et droits démocratiques, humains et sociaux de notre peuple sont menacés.

Le président Emmanuel Macron sort conforté d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre sans plus tarder ses projets de destruction du modèle social français.

La question de l’avenir de notre combat posée. De la redéfinition et de la mise en question de notre projet, de notre stratégie, de nos modes d’organisation et d’action.

Dans un contexte de profondes divisions de la gauche de transformation sociale, divisions que le PCF, malgré ses initiatives, n’a pas été en mesure de résorber, le Parti communiste essuie un véritable échec électoral et rencontre un problème d’identification et de reconnaissance de son utilité et de son avenir dans l’électorat.

Le Conseil National du PCF des 23 et 24 juin a ouvert un processus de débats et d’actions vers un congrès extraordinaire en 2018 (en juin ou à l’automne). Le PCF est appelé à se réinventer.

Le PCF se doit de remettre en chantier une stratégie et des pratiques de conquêtes et de victoires durables pour la transformation sociale.

Le Conseil national du PCF invite les communistes à ouvrir dès à présent un processus de débats, d’actions et d’élaboration collective qui verrait son aboutissement en 2018 par la tenue d’un congrès national extraordinaire dont les thèmes et questions à trancher seront élaborés par les adhérents du Parti eux-mêmes.

Un bilan doit être fait collectivement qui permette de faire, clairement et lucidement, la part des problèmes politiques présents et de l’expérience de ces 15 derniers mois, de celle des problèmes structurels et stratégiques qui sont les nôtres depuis des années.

Université d’été d’Angers et Fête de l’Huma : des rendez-vous pour la riposte et l’inventivité politiques

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L’Université d’été du PCF (Angers, 25-27 août) et la Fête de l’Humanité 2017 (La Courneuve, 15-17 septembre) constitueront deux rendez-vous nationaux importants dans ce processus général.

La fédération du Parti Communiste Français du Finistère se fixe pour objectif d’envoyer au moins 10 militants à l’Université d’été d’Angers, mais plus si possible. Le coût des inscriptions sera pris en charge au moins pour moitié par la fédération (75€ sur les 150€ de forfait d’inscription). Renseignements et inscriptions : dupont.ismael@yahoo.fr/ 06 20 90 10 52.

La fédération aura un stand à la fête de l’Huma les 15, 16, 17 septembre. Un appel est fait à toutes les bonnes volontés pour participer au montage, à la tenue et à l’animation du stand. Pour s’inscrire comme bénévole, contactez Jean-Louis Pascal : pascaljeanlouis0432@orange.fr/ 06 75 86 25 76. Des fiches d’inscription seront envoyées prochainement, ainsi que des invitations à d’autres réunions de préparation.

La fédération du Finistère se donne aussi pour objectif de vendre 400 vignettes de bons de soutien à l’Humanité. Les vignettes sont à acheter et commander auprès des sections.

Des fêtes de section estivales pour se rassembler et dialoguer

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Dans cette situation délicate pour nous, pour notre peuple et nos acquis démocratiques et sociaux, mais où nous n’avons pas pour autant à rougir de nos efforts de rassemblement pour qualifier une gauche servant les intérêts de la population et pour lutter contre l’extrême-droite, les communistes ont besoin de se rencontrer, de s’entraider, d’échanger, et de faire entendre leur parole originale et unique, notamment aux cinq fêtes organisés par les sections du PCF Pays Bigouden, de Scaër, et de Fouesnant cet été :

– le lundi 14 août à la Forêt-Fouesnant (soirée crèpes)

– aux fêtes et repas du pêcheur du Pays Bigouden : samedi 15 juillet au port du Guilvinec (en présence du secrétaire départemental), samedi 22 juillet au port de Lesconil, samedi 19 août au port de Loctudy (en présence de Xavier Compain)

– à la fête de l’Isole à Scaër: 19 et 20 août.

Nous faisons aussi un appel solennel à tous les camarades qui le peuvent et ne l’ont pas déjà fait pour verser à la souscription à l’ADF PCF 29 pour nous aider à financer nos 45 000€ environ de restes à charge pour le financement de nos sept campagnes législatives (même si beaucoup de dons ont déjà été effectués qui permettent de financer déjà nos campagnes dans plusieurs circonscriptions), à défaut de remboursement d’État, et nous aider à faire face aux avances de dépenses pour la fête de l’Humanité.

Les chèques sont à libeller à l’ADF PCF 29 (déductible de 66 % sur vos impôts) et à envoyer à : Fédération PCF du Finistère/ 5 rue Henri Moreau/ 29 200 BREST.

En souhaitant vous retrouver bientôt dans nos réunions et dans nos combats communs, je vous souhaite un bel été, qui résonne fortement avec nos valeurs d’humanité, de fraternité, de convivialité, de ténacité et de combativité. La fédération compte 15 nouveaux adhérents depuis le début 2017, signe que les valeurs, le discours et les pratiques du PCF ont un sens pour beaucoup de personnes encore.

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental.

 Le 29 juin 2017

 

Plus de 800 personnes à la fête de Lesconil

Comme au Guilvinec samedi 16 juillet, la fête de la section du Pays bigouden à Lesconil ce samedi 23 juillet a été un grand succès.

De nombreux locaux et touristes sont venus sur le port en cette belle soirée ensoleillée pour goûter aux moules frites et assiettes de paëlla, dans une ambiance conviviale favorisant les rencontres sur ces grandes tables alignées.

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Une table d’information sur les initiatives et propositions communistes accueillait à l’entrée les visiteurs qui ont été intéressés par la Grande Consultation Citoyenne, par la position unitaire des communistes dans la perspective de 2017 et de la montée des périls en tous genres en France et en Europe.

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Une vingtaine de questionnaires ont été remplis par des personnes qui ont apprécié fortement la démarche de formulation d’aspirations politiques collectives, pour recréer du lien politique, un espoir commun et dépasser les petits jeux politiciens de personnalisation électoraliste matraqués par les grands médias.

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La soirée, alternant chants de marins, politique et rock’n roll, s’est poursuivie quand Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, a prononcé un discours sur la situation politique actuelle, complexe et dangereuse, mais non dénuée d’espoirs. Il était entouré à la tribune par Étienne Le Bellec, Patrick Gloaguen, Robert Vigouroux, secrétaires de section du pays bigouden.

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Voici le texte intégral de la prise de parole.

« Bonsoir à toutes, à tous,

On est bien ici tous ensemble à Lesconil, à discuter, à manger face à la mer, à faire la fête, à écouter de la bonne musique dans une ambiance fraternelle.

Mais, dans nos têtes, il y a du doute, un sentiment d’impuissance et de colère qui peut détourner de l’action politique et de la vie citoyenne.

Quoi de plus normal !

Avec un pouvoir socialiste, élu en 2012 sur des promesses de justice sociale et de rupture avec la politique ultra-libérale et pro-patronale de Sarkozy, qui mène une politique d’austérité et de remise en cause du droit social comme on en a rarement, voire jamais, connu depuis la Libération.

Jusqu’à remettre en cause le droit de manifester contre la loi travail, à criminaliser les syndicalistes de chez Air France ou ceux qui luttent contre la loi El Khomri, jusqu’à utiliser le 49-3 en contournant le débat parlementaire et l’absence de majorité au Parlement, à quatre reprises, pour imposer la loi Macron et la loi travail.

Une loi travail pourtant rejetée par 70 % des Français qui perçoivent bien qu’elle a pour but de précariser encore un peu plus les salariés pour répondre aux exigences du Medef et d’une Union Européenne qui voudrait instaurer des protectorats dévoués au capitalisme financier sur les nations et contre les intérêts des peuples dont on bafoue sans cesse depuis des années la souveraineté démocratique. 

Une Union Européenne qui impose une hyper-austérité absurde remettant en cause les droits sociaux les plus élémentaires des peuples européens et singulièrement des Grecs, en obligeant le gouvernement Syriza à contredire le référendum qu’il a gagné à l’été 2015 et le mandat de résistance à la dictature libérale de la Troïka et des gouvernements européens dévoués aux banques qu’il a reçu du peuple.

Pendant ce temps, sourds à la détresse de centaines de milliers de réfugiés syriens, irakiens, afghans, soudanais, érythréens, qui s’entassent dans des camps dans une misère absolue ou meurent en Méditerranée, relativement indifférents à l’urgence de lutter contre le dérèglement climatique, pour l’emploi des jeunes, la prise en charge des personnes âgées, le milieu politique étale sa médiocrité et sa démagogie, particulièrement à droite et à l’extrême-droite, après les attentats de Nice, en faisant de la surenchère dans le concours Lépine des inventions sécuritaires les plus farfelues.

Il nous confronte au carrefour des vanités et de l’affairisme, ce que symbolise bien un Cahuzac, ministre du budget, qui cache ses millions au FISC et son argent mal gagné à conseiller des laboratoires pharmaceutiques en plein conflit d’intérêt.

Ou encore un Macron qui fait des allers-retours entre la banque d’affaire Rotschild et le pouvoir, qui prétend incarner la relève et la modernité à gauche alors qu’il n’a pas affronté une fois le suffrage universel et qu’il n’est que le chouchou et le toutou du Medef et de la haute finance.

Un Valls qui se voit bien en fossoyeur du Parti Socialiste et de la gauche en France et qui conjugue la brutalité et la grossièreté d’un Sarkozy, lequel prétend revenir au pouvoir après toutes les affaires de corruption financières qui ont entaché son mandat de Président.

Face à cette triste équipe d’interchangeables, à ces irresponsables qui font monter l’abstention et l’extrême-droite en France, qui se soucient assez peu qu’il y ait 800 000 à 1 million de chômeurs en plus dans notre pays depuis 2012, et des centaines de milliers de concitoyens qui sont tombés en dessous du seuil de pauvreté, ceux-là faisant assurément partie des 40 % de Français qui ne peuvent s’offrir des vacances cet été, la tentation est grande de se détourner de tout cela et de cultiver sans jardin.

Et pourtant…

D’autres hommes se sont battus dans des conditions plus difficiles et dangereuses pour la liberté, l’égalité, la dignité humaine.

On ne peut pas laisser ce monde à ses prédateurs en se détournant de la vie collective quand les soixante hommes les plus riches du monde possèdent autant que la moitié de l’Humanité.

Les marges de manœuvre existent pour mener une autre politique, en faveur des classes populaires, des services publics, de la solidarité, de la protection sociale, des salaires et de l’amélioration des conditions de travail.

A condition d’abord de prendre l’argent là où il est confisqué et s’utilise dans le parisitisme social sans faire tourner l’économie réelle.

On pense aux 31 milliards de patrimoine de Liliane Bettencourt, qui n’a pas payé l’ISF cette année, ou aux 30 milliards de Bernard Arnault, de Gérard Mulliez, le patron du groupe Auchan, qui représentent 3 fois le produit Intérieur Brut du Mali et 180 000 ans de salaires d’un travailleur payé au SMIC !

Et on nous parle après de coût du travail, alors qu’on ne s’attaque pas au coût du capital.

A ces 200 milliards d’exonérations fiscales et de cadeaux fiscaux pour les entreprises, dont bénéficient principalement les plus grosses d’entre elles, les multinationales. A ces 60 et 80 milliards de fraudes et d’évasions fiscales recensés dans un rapport daté de 2012 par Eric Bocquet, sénateur communiste, avec la complicité des banques, des paradis fiscaux, de l’État.

Un vrai partage des richesses ne peut se faire qu’en donnant des pouvoirs démocratiques aux salariés dans les entreprises, qu’en s’affranchissant des règles de gouvernance libérales de l’Europe, qu’en s’attaquant résolument aux intérêts des capitalistes.

Seule une réorientation importante des politiques publiques dans le sens de la justice sociale et de l’égalité pourrait redonner un peu de crédit à l’action politique, à notre démocratie bien mal en point, parce que ces institutions, celles de la Ve République, en verrouillent l’expression, et empêcher la progression du Front National, ce populisme d’extrême-droite porteur d’une histoire raciste et liberticide que l’on connaît, de menacer encore plus notre démocratie.

Il y a aujourd’hui, dans cette période de défiance généralisée et de radicalisation, de montée des périls politiques et sociaux que chacun perçoit, une nécessité de reconstruire une gauche plus rassemblée, qui rompra avec la politique menée depuis cinq ans, tournera le dos aux vieilles recettes du néo-libéralisme qui conduisent la social-démocratie à l’échec partout en Europe, pour prendre en compte les besoins de la population : éducation, santé, protection sociale, jeunesse…

C’est la raison pour laquelle le Parti Communiste cherche à construire avec les citoyens et les autres forces politiques et sociales de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la politique de Hollande, de Valls et de la majorité parlementaire socialiste actuelle, un pacte d’engagements communs pour 2017.

Nous fêtons cette année les 80 ans du Front Populaire, union de la gauche pour résister au péril fasciste et faire progresser les droits des travailleurs : il nous faut reprendre ce chemin là.

En surmontant les querelles d’ego, d’ambitions partisanes ou personnelles, les habitudes, en trouvant un candidat de gauche commun rassembleur, qui ne peut être François Hollande, pour éviter un second tour droite-extrême droite aux élections présidentielles, une quasi élimination de la gauche au Parlement qui signifierait des années très difficiles pour les salariés, les libertés et ce qu’il reste de la République sociale en France.

La porte est très étroite pour éviter ce scénario catastrophe, mais c’est la responsabilité du PCF, qui a travaillé à l’unité du mouvement populaire pour la défense de la République entre 1934 et 1937, pendant la guerre à participant à l’unification de la Résistance, à la Libération, dans les années 1970, de travailler à réussir ce défi.

Quoiqu’il en soit, rien ne se fera sans vous, et c’est la raison pour laquelle, en rupture avec la démocratie des sondages, des castings, des agences de communication, nous vous proposons de remplir la grande consultation citoyenne « Que demande le peuple ? » pour vous mêler de ce qui vous regarde et énoncer vos priorités pour un mandat populaire de gauche en 2017. »

Ismaël Dupont, Lesconil, 23 juillet 2016.

La prochaine fête de section en Finistère se déroulera le samedi 7 août à la Forêt-Fouesnant organisée par la section de Fouesnant, pour une soirée crêpes, elle aussi qui promet d’être festive et politique.

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Après Le Guilvinec, fête solidaire et politique à Lesconil le 23 juillet

lesco2307Après le succès et l’ambiance chaleureuse du Guilvinec, malgré les circonstances particulièrement tragiques des évènements de Nice, une nouvelle fête de section du PCF du pays bigouden se tiendra le Samedi 23 juillet à partir de 19h à Lesconil la grande Fête du Travailleur de la Mer

Au menu soupe de poissons, paella, moules, saucisses, merguez, frites, kouign et far breton…
L’animation pendant le repas sera assurée par le groupe « Ar Vaskoden » et ses chants de marins et le groupe « Shoes Daim » nous fera rocker toute la nuit…
Si vous avez aimé l’ambiance de samedi dernier lors de la fête du Guilvinec alors vous apprécierez la soirée de Lesconil.
N’hésitez pas à partager l’info autour de vous
À samedi !!!

guilv1607Voici une image (plus sur le site facebook du pcf29) de la fête du Guilvinec et le discours prononcé par Étienne Le Bellec, secrétaire de section :

Bonsoir
Dans la nuit du 14 juillet un crime a été perpétué à Nice.
On l’appellera comme on veut, l’œuvre d’un fou, ou le massacre des innocents ?
Nous nous sommes interrogés hier matin si nous devions annuler cette fête, mais n’était-ce pas abonder au désir profond des tueurs ?
Nous l’avons donc maintenue !!!
Certes la part de responsabilité des puissances occidentales, par leurs interventionnismes, en Afrique, au Moyen Orient, rappelant les pires moments du colonialisme n’est pas étrangère à la montée du terrorisme.
Et n’est il pas vrai que les mêmes que nous armons en un endroit, nous les combattons ailleurs ?
Car derrière les religions mortifères se cache les intérêts économiques des puissants, ici un gazoduc, là un combinat là encore l’appropriation de l’eau.
Les multiples guerres que la France mène au delà de ses frontières, ne peuvent cependant servir d’excuses aux assassins.
Le massacre de Nice touchant des enfants, des femmes et des hommes qui ne demandaient qu’à vivre, marque la dégénérescence des idées de ce siècle et cette violence aveugle qui ne repose sur aucune légitimité nous devons l’éteindre car « Le ventre est encore fécond d’où surgit la bête immonde. »
La liberté est un combat, elle ne trouve sa place dans aucun compromis, dans aucun arrangement, dans aucun pacte avec Dieu ou le Diable.
Ce combat pour la Liberté, l’Egalité, la Fraternité c’est ensemble que nous devons le mener et sur notre sol, comme sur tous les sols des peuples martyrisés, il se trouvera toujours quelqu’un, quels que soit les circonstances, pour se lever , avec une pierre, ou un pieu à la main, pour crier à la face du monde son droit à l’existence.
En hommage aux victimes fauchées à Nice, permettez-moi de vous lire cet extrait du poème LA NUIT DE JUILLET d’Aragon.
 » C’est encore une fois Juillet dont les dents brillent
C’est toujours en Juillet que grillent les Bastilles
Les roses de naguère expliquent leurs reflets
Par cette chienlit des licteurs qui brûlaient
Enfin le feu s’est mis à la fête foraine
Qui soit même consume au milieu de l’arène
Le pitre le jongleur et le danseur de corde
Courent de tous côtés criant miséricorde
Aux grelots de son char pend le faux Phaéton
Et le sable est jonché de masques en carton
L’équilibriste tombe et l’avaleur d’étoupe
Flambe avec l’avaleur de sabre qui se coupe
Et tandis que le peuple éprouve qu’il est grand
A comment dans leur cirque il foule les tyrans
L’étalon Liberté crevant l’écran de toile
Dante sort de l’enfer et revoit les étoiles »
Nous allons maintenant observer une minute de silence.

Fêtes du pays bigouden les samedis 16 et 23 juillet au Guilvinec et à Lesconil

Fête Guil 2016Les fêtes d’été des sections du PCF Finistère : l’occasion d’apprécier des moments de convivialité, d’échanges humains et politiques, de découvrir le sud-Finistère, sa gastronomie et sa générosité !

Samedi 16 juillet – Repas de fruits de mer sur le port du Guilvinec (section PCF du Pays Bigouden)

Samedi 23 juillet – Repas de fruits de mer sur le port de Lesconil (section PCF du Pays Bigouden)

Fête Lesko 2016

Dimanche 7 août – Soirée Cabaret organisée par la section PCF de Fouesnant

Samedi 20 août – Repas de fruits de mer sur le port de Loctudy (section PCF du Pays Bigouden)

Samedi 20-Dimanche 21 août 2016: Fête de l’Isole, organisée par la section PCF de Scaër au Grand Champ à Scaër.

Concours de boule en doublette le samedi 20 et le dimanche 21 août.

Le Dimanche 21 août, A 11h30 – Apéritif et Débat – Banquet 12€ adulte (Crudités- Jambon à l’os rôti – frites – fromage et patisserie – café) 6€ le menu enfant -Inscriptions : 02-98-59-02-36 ou 02-98-57-68-45 Chez Estelle PENCRE’CH ou Denise GUILLOU

Après midi : café, pâtisseries, buvette, loterie, jeux divers