MERCREDI 27 MAI 2020 : HOMMAGE DES COMMUNISTES DU PAYS DE QUIMPER A LA RÉSISTANCE.

Ce mercredi 27 Mai, une dizaine de communistes dont deux élus de Quimper et Briec, rendaient hommage au Comité National de la Résistance, au square Jean Moulin et y ont déposé une gerbe de fleurs.

MERCREDI 27 MAI 2020 : HOMMAGE DES COMMUNISTES DU PAYS DE QUIMPER A LA RÉSISTANCE.

Ce mercredi 27 mai est jour d’hommage à la Résistance, dont l’esprit et les valeurs inspirent bien des combats d’aujourd’hui, et au Conseil National de la Résistance qui tint le 27 mai 1943 sa 1ère réunion sous la présidence de Jean Moulin, Max dans la Résistance, car il avait pris comme nom de clandestinité le prénom de son ami Max Jacob avec qui il se lia alors qu’il était sous-préfet de Châteaulin.
Le CNR, né en 1943 en pleine guerre, réunissait les 8 grands mouvements de Résistance, 6 partis politiques et deux centrales syndicales.
Il était l’émanation d’une France courageuse et déterminée, celle qui dit non au nazisme et à l’occupation, non au régime collaborationniste fascisant et raciste de Pétain, oui à une République où la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ne soient pas de vains mots.
Cette France qui se dressa contre l’inacceptable, ce fut pour une grande part celle des « humbles », celle qui tient debout notre pays dans les moments les plus difficiles, comme ceux que nous venons de vivre.
C’était un incroyable défi dans la France occupée, d’avoir rêvé le monde à venir en jetant les bases du programme du CNR, les Jours Heureux.
Deux ans après cette réunion fondatrice, dans une France libérée mais en ruine, gaullistes, communistes, socialistes, rassemblés dans le gouvernement du général De Gaulle relevèrent ce défi de reconstruire le pays en mettant en œuvre des avancées sociales, économiques, politiques majeures : invention de la Sécurité Sociale, gérée par les salariés eux-mêmes, mise en place par le ministre communiste Ambroise Croizat ; droit de vote des femmes, sur proposition du représentant du PCF au sein du gouvernement provisoire ; nationalisation de Renault, des Houillères, des grandes banques, des assurances, de l’électricité, du rail, avec des droits nouveaux pour leurs salariés ; comités d’entreprise ; statut de la Fonction Publique ; démocratisation de l’école, de la culture ; lois pour soustraire la presse aux puissances d’argent ; coopératives pour la production, la distribution des produits agricoles…et bien d’autres choses encore.
Ce fut un grand moment d’invention sociale et démocratique qui garde toute son actualité aujourd’hui.
Parce que l’idéologie de l’extrême-droite porteuse de haine, de racisme, de rejet de l’autre, revient en force en France, en Europe, dans le monde.
Parce que les féodalités économiques et les oligarchies contre lesquelles luttait le CNR n’ont eu de cesse de reconquérir et d’étendre leur domination, battant en brèche l’héritage de la Résistance, ses valeurs d’égalité et de justice, de solidarité, au détriment de notre démocratie, de nos droits sociaux, de nos services publics.
L’épidémie du coronavirus a mis au grand jour les ravages du modèle économique libéral fondé sur l’exploitation des êtres humains et le pillage des ressources, au mépris de nos vies et de l’avenir de la planète, qui a partout semé pauvreté et précarité, fait exploser les inégalités, mis en concurrence les hommes et les territoires, jusqu’aux conflits armés.
Des années de politiques dictées par ces dogmes libéraux ont fragilisé notre société, affaibli notre pays, et s’il a tenu bon au plus fort de la pandémie, nous le devons avant tout à l’engagement de nos soignants, à nos services publics même amoindris, à celles et ceux qui souvent dans l’ombre ont permis de maintenir les activités essentielles, à nos réseaux de solidarité qui tissent notre vivre-ensemble.
Comme au sortir de la guerre, il s’agit aujourd’hui de s’attaquer aux racines du mal qui a miné notre société, de la refonder sur des bases plus justes et durables, d’inventer ensemble un nouveau chemin d’espoir.
C’est dans cet esprit que la section PCF du pays de Quimper honorera la mémoire du CNR et celle des résistants et résistantes de la région quimpéroise, et parmi eux de nombreux communistes qui ont laissé leur trace dans notre ville, comme Émile Le Page et Pierre Jolivet, deux jeunes postiers communistes de 19 et 20 ans, les premiers résistants fusillés à Quimper en juin et juillet 1942, ou Denise Goyat-Larzul, jeune résistante qui rejoignit le maquis et participa aux combats de la Libération à Quimper et dans le Sud Finistère.

 

Cher-e-s camarades,

Ce mercredi 27 mai, avec une dizaine de camarades, munis des drapeaux du PCF,nous avons rendu hommage  à la Résistance et à l’héritage du CNR, d’une grande actualité en ces temps de pandémie où, devant les ravages des politiques libérales, monte l’idée du « plus jamais ça! » et la volonté d’ouvrir une autre voie pour des « Jours heureux » de notre temps.

Merci aux camarades qui étaient présents, parmi lesquels nos élus Piero et Jean-Claude, nouvel élu de Briec, et à tous ceux qui nous ont accompagnés par la pensée, car nous étions tenus par les limitations imposées aux regroupements.

Étaient là avec nous, Jean-Yves Mazo, représentant de l’ANACR, et Solenn, petit-fille de Denise Larzul, l’une des résistantes communistes  dont nous avons évoqué la mémoire. Solenn représentait aussi son oncle Claude (son père Michel vient de nous quitter le 15 mars).

Notre camarade Alain Le Bec dont la femme est la petite-fille de Pierre Guéguin, le maire communiste de Concarneau fusillé à Châteaubriant, était excusé.

Des journalistes du Télégramme et d’Ouest-France s’étaient aussi déplacés.

Bien des lieux évoquent dans notre ville la mémoire de la Résistance, et la part décisive qu’y ont prise les communistes, mais en ce jour anniversaire de la 1ère réunion du CNR le 27 mai 1943 sous la présidence de Jean Moulin, nous avions choisi pour cet hommage la stèle honorant Jean Moulin qui fut avant la guerre sous-préfet de Châteaulin, et fréquenta à cette occasion notre ville de Quimper, siège de la préfecture du Finistère.

Il s’y lia d’amitié avec Max Jacob dont la maison natale est toute proche sur les quais de l’Odet (des dessins de Jean Moulin figurent d’ailleurs dans la salle Max Jacob du musée de Quimper) et c’est en pensant à Max Jacob que Jean Moulin prit dans la clandestinité le nom de Max. La barbarie nazie réunit dans la mort les deux amis, Max Jacob, mort en février 1944 avec l’étoile jaune au camp d’internement de Drancy, et Jean Moulin, tombé entre les mains du sinistre Barbie en juin 1943 dans la région lyonnaise.

Nous avons déposé une gerbe de roses rouges au pied de la stèle où nous avions disposé l’Affiche Rouge et le portrait de Guy Môquet par Ernest Pignon Ernest, ainsi que la Une de l’Huma du 22 novembre 1945 annonçant la formation du gouvernement du général De Gaulle avec les 5 ministres communistes dont Ambroise Croizat qui allait révolutionner notre protection sociale avec la création de la Sécu.

Bien fraternellement,

Yvonne

Ci-dessous l’intervention que j’ai prononcée au nom de notre section et qui fut suivie d’une minute de silence puis du chant des partisans.

« Nous sommes réunis ce 27 mai pour rendre hommage à la Résistance, dont l’esprit et les valeurs inspirent bien des combats aujourd’hui, et au Conseil National de la Résistance qui tint sa 1ère réunion le 27 mai 1943 sous la présidence de Jean Moulin.
Cette commémoration se fait dans des conditions très particulières puisque la pandémie qui a frappé notre pays et n’est pas éteinte nous impose des conditions restrictives que nous respectons, la sécurité sanitaire est notre première priorité.

Jean Moulin, Max dans la Résistance, fut avant la guerre sous-préfet de Châteaulin et devint l’ami de Max Jacob qui est né à quelques pas d’ici, il lui emprunta son prénom comme nom de clandestinité.
Jean Moulin, artisan de l’unification de la Résistance, et bref président du CNR car il allait tomber en juin 1943 entre les mains du sinistre Barbie, et Max Jacob, poète et artiste, parmi les plus grands, mort en 1944 avec son étoile jaune au camp d’internement de Drancy, prélude aux camps de la mort.

Ces deux noms nous disent beaucoup sur ce qui était en jeu dans le combat que menaient les femmes et les hommes de la Résistance.

Le CNR, né en 1943 en pleine guerre, quelques mois après que les nazis aient connu à Stalingrad leur 1ère défaite, dont le prix humain fut immense, réunit les 8 grands mouvements de Résistance, 6 partis politiques et deux centrales syndicales.
Il était l’émanation d’une France courageuse et déterminée, celle qui dit non au nazisme et à l’Occupation, non au régime collaborationniste fascisant et raciste de Pétain, oui à une République où la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ne soient pas de vains mots.
Cette France qui se dressa contre l’inacceptable ce fut pour une grande part celle des « humbles », expression qu’employa en d’autres temps Victor Hugo, celle qui tient debout notre pays dans les temps difficiles, comme ceux que nous avons vécu et vivons encore en ce moment.
Dans cette France résistante, nombreux étaient les communistes, François Mauriac parlait après la guerre du parti des fusillés, nous en évoquerons plusieurs tout à l’heure.

C’était un incroyable défi que se lançaient dans la France occupée, en proie à la barbarie nazie, loin encore de sa libération, les mouvements de Résistance, les partis démocratiques, les syndicats libres, que de rêver le monde à venir en jetant les bases du programme du CNR, les Jours Heureux.
Deux ans après cette réunion fondatrice, dans une France libérée mais en ruine, gaullistes, communistes, socialistes, rassemblés dans le gouvernement du général De Gaulle relevèrent ce défi de reconstruire le pays en mettant en œuvre des avancées sociales, économiques, politiques majeures : invention de la Sécurité Sociale, gérée par les salariés eux-mêmes, mise en place par le ministre communiste Ambroise Croizat ; allocations familiales ; droit de vote des femmes, sur proposition du représentant du PCF au sein du gouvernement provisoire d’Alger; nationalisation de Renault, des Houillères, des grandes banques, des assurances, de l’électricité, du rail ; comités d’entreprise et droits nouveaux pour les salariés; statut de la Fonction Publique ; démocratisation de l’école, de la culture ; lois pour soustraire la presse aux puissances d’argent ; coopératives pour la production, la distribution des produits agricoles…et tant d’autres choses encore.
5 ministres communistes figuraient dans ce gouvernement et pesèrent de tout leur poids, forts du soutien d’une large part de la population.

Ce fut un grand moment d’invention sociale et démocratique qui garde toute son actualité aujourd’hui.
Parce que l’idéologie de l’extrême-droite porteuse de haine, de racisme, de rejet de l’autre, revient en force en France, en Europe, dans le monde.
Parce que les féodalités économiques et les oligarchies contre lesquelles luttait le CNR n’ont eu de cesse de reconquérir et d’étendre leur domination au détriment de notre démocratie, de nos droits sociaux, de nos services publics, battant en brèche l’héritage de la Résistance, ses valeurs d’égalité et de justice, de solidarité.
N’oublions pas les propos d’un ancien vice-président du MEDEF, Denis Kessler, il y a quelques années : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance».

L’épidémie du coronavirus a mis au grand jour les ravages du modèle économique libéral fondé sur l’exploitation des êtres humains et le pillage des ressources, au mépris de nos vies et de l’avenir de la planète, qui a partout semé pauvreté et précarité, fait exploser les inégalités, mis en concurrence les hommes et les territoires, aiguisant les conflits jusqu’à la guerre.
Des années de politiques dictées par ces dogmes libéraux ont fragilisé notre société, affaibli notre pays, et s’il a tenu bon au plus fort de la pandémie, nous le devons avant tout à l’engagement de nos soignants, à nos services publics même amoindris, à celles et ceux qui souvent dans l’ombre ont permis de maintenir les activités essentielles, à nos réseaux de solidarité qui tissent notre vivre-ensemble.
Comme au sortir de la guerre, il s’agit aujourd’hui de s’attaquer aux racines du mal qui a miné notre société, de la refonder sur des bases plus justes et durables, d’inventer ensemble un nouveau chemin d’espoir.

C’est dans cet esprit que la section PCF du pays de Quimper honore ce jour la mémoire du CNR et celle des résistants et résistantes, dans la diversité de leurs origines, de leurs opinions philosophiques, religieuses ou politiques, de leurs engagements, gaullistes, socialistes, communistes, syndicalistes, ceux qui croyaient au ciel comme ceux qui n’y croyaient pas.
Parfois jeunes, et même très jeunes résistants en culottes courtes comme Michel Mazéas, ancien maire communiste de Douarnenez, ou René Vautier, élève de la Tour d’Auvergne, Croix de guerre à 16 ans avec son groupe des Éclaireurs de France, le futur cinéaste communiste dont la caméra fut au long de sa vie au service des combats émancipateurs.
D’autres plus anciens, certains avaient déjà l’expérience de la guerre antifasciste dans les brigades internationales en Espagne, comme le Morlaisien Henri Rol-Tanguy, acteur décisif de la Libération de Paris, dont la femme Cécile elle aussi grande résistante vient de nous quitter.
Certains venus d’ailleurs, comme ces réfugiés espagnols qui ont rejoint la Résistance dans la région brestoise, ou Charles de Bortoli, l’Italien communiste de Brest, né près de Venise, fusillé en août 1942 au stand de tir de Balard.
Ils étaient ouvriers, employés, cheminots, postiers, instituteurs, marins, paysans, lycéens ou jeunes travailleurs, femmes au foyer…

Très tôt le Finistère a connu des actions de résistance, de simples gestes individuels, ou des actes déjà organisés.
Le préfet du Finistère dans un rapport d’avril 1941 place les communistes au premier rang des adversaires de la Révolution nationale de Pétain, précisant : « aussi actifs qu’irréductibles…doivent être considérés comme rebelles à toute propagande ».
Et en août 1941, les autorités militaires allemandes le somment d’agir contre la recrudescence des attentats et sabotages.
Arrestations, tortures, exécutions, déportations ne purent mettre fin à ces actes de résistance.
« Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place… »

Parmi les résistants qui payèrent un lourd tribut à la répression, beaucoup de communistes.
Henri Texier, qui fut responsable du PCF et secrétaire du syndicat des métaux CGT à Quimper de 1936 à 1939, fusillé au Mont Valérien en septembre 1941.
Le jeune cheminot Charles Le Port d’Ergué-Armel, le ferblantier Arthur Quéinec de Penhars, le facteur auxiliaire Marcel Volant de Quimper, tous trois fusillés sur les dunes de Poulguen en avril 1944, comme Marcel Kergonna, d’Ergué-Armel.
Jean Bernard, capitaine FTP, arrêté et déporté, comme son jeune frère Yves arrêté en classe au lycée de Pont L’Abbé en octobre 1942 à tout juste 18 ans.
André Quiniou, employé du trésor public, un des responsables du PCF clandestin à Quimper, arrêté et torturé par des policiers français, meurt à l’hôpital de Lorient en août 1942. Son camarade Yves Deredec, arrêté en même temps que lui et déporté, survivra.
Louis Bernard et Martial Corcuff, jeunes communistes du quartier de Locmaria, déportés en mars 1944 à Mauthausen.
Mathias Le Louet employé aux Ponts et Chaussées, responsable d’une imprimerie clandestine, arrêté en mars 1943, s’évade et reprend le combat.
René Tressard, l’instituteur communiste arrêté dans sa classe, mourra à Buchenwald.
Alain Quiniou, employé de banque, militant communiste et cégétiste, résistant dès juin 1940, versé dans les FTP en 1942, arrêté et torturé lui aussi par des policiers français avant d’être livré aux Allemands, meurt en déportation en mai 1944.
Le cheminot François Harré, mort sous la torture à la prison de Mesgloaguen, et sa fille Yvette, jeune communiste, résistante elle aussi.
Et tant d’autres qui perdirent la vie, ou survécurent.

Je voudrais évoquer tout particulièrement Émile Le Page et Pierre Jolivet, deux jeunes postiers de 19 et 20 ans, les premiers résistants fusillés à Quimper en juin et juillet 1942, au stand de tir de la Tourelle, dont l’exécution marqua les esprits, une plaque évoque leur souvenir.
Membres de la Jeunesse communiste et du PCF dès 1939, ils avaient fait partie des premiers groupes de résistants communistes et participé dès janvier 1941 à des actions de sabotage contre l’armée allemande, ils préparaient une action contre la LVF quand ils tombèrent en mai 1942, leur groupe l’exécuta sans eux en juin. Eux aussi furent arrêtés et torturés par des policiers français avant d’être remis aux Allemands.

Ainsi que Denise Goyat-Larzul, dont la petite-fille est présente parmi nous. Denise, engagée à 21 ans en 1943 dans la Résistance, rejoint le maquis de Langolen en 1944 quand la Gestapo est sur ses traces, elle y retrouve son père dont elle ne savait pas qu’il était lui aussi dans la Résistance ; elle est alors intégrée dans la 1ère compagnie FTP et prend part à des actions contre des trains de munitions, de ravitaillement, elle participe aux combats de la Libération à Quimper et dans le Sud-Finistère, à Concarneau, dans la presqu’île de Crozon ; elle reçut la Croix de guerre. Denise fut jusqu’à la fin de sa vie adhérente de notre section.

Et une pensée aussi pour Ernest Mazé, l’ancien résistant qui vient de mourir à Douarnenez, Ernest Mazé était le frère d’Édouard Mazé, qui fut tué par les gendarmes lors des grandes manifestations d’avril 1950 à Brest, René Vautier lui consacra son film « Un homme est mort ».

Pour finir, je voudrais évoquer encore le souvenir de deux résistants nés dans le Finistère où ils ont passé leur jeunesse, tous les deux ont été mousses sur des bateaux de pêche, puis partis travailler dans la région parisienne, qui ont joué un rôle important dans le mouvement syndical : Corentin Celton né à Ploaré, aujourd’hui intégrée à Douarnenez, et Corentin Cariou de Loctudy, tous les deux communistes et syndicalistes, Corentin Celton, infirmier des hôpitaux, secrétaire de la fédération CGT des services publics et de la santé , fusillé au Mont Valérien en décembre 1943 ; Corentin Cariou, dirigeant du syndicat CGT des gaziers, ancien membre du comité central du PCF, fusillé au camp de Compiègne en février 1942. La santé, les services publics, l’énergie, cela nous renvoie à l’héritage du CNR et aux enjeux d’aujourd’hui. »

Quimper, le 27 mai 2020

 

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