PCF Finistère

Author's posts

Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars

Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars
RDV à l’angle du 15, rue Coat ar Gueven
Samedi 22 mars 2025 à 11h
Hommage à ces combattants antifascistes, FTP-MOI, morts pour la liberté. Leur mémoire est un combat d’aujourd’hui.

Mobilisation générale pour combattre le racisme et l’extrême-droite, conquérir l’égalité, manifestons dans le Finistère le samedi 22 mars! – PCF

Le racisme divise, la lutte rassemble – le MJCF 29 et l’UEC Finistère appellent à participer aux manifestations contre l’extrême-droite et le racisme le samedi 22 mars

Le racisme divise, la lutte rassemble !
Le libéralisme n’est qu’un marche pied de l’extrême droite et de ses idées. Plus que jamais, l’état de droit est menacé.
Né.e d’ici ou d’ailleurs, il ne suffit pas de ne pas être raciste, il faut être anti raciste. Une seule solution, un antiracisme de classe 
Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce samedi 22 mars. Face à l’extrême droite, on s’organise, on répond, et on gagne

Nos camarades de la section de Crozon-Châteaulin-Pont de Buis présents sur le marché de Pleyben ce samedi 15 mars

5 de nos camarades du PCF, section de Crozon-Chateaulin-Pont de Buis sur le marché de Pleyben ce matin avec vente de l’humanité et distribution d’un tract. Avec Christian Beaumanoir, Michèle Lemesle, Catherine Flageul…

Conseil départemental du Finistère du 6 mars 2025: interventions des conseillers départementaux communistes

 

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport – Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.

 

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport – Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.

 

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport – Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.

PCF Finistère : 104 adhésions en 2 ans, entre 2023 et 2024

 

Il y a eu en 2024 47 adhésions au PCF Finistère

Et en 2023, année de la bataille contre la réforme des retraites, 57 adhésions.

soit 104 adhésions entre 2023 et 2024

Depuis le 1er janvier 2025, nous en sommes à 13 adhésions en 3 mois!

On continue la bataille du renforcement.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF et Jean-Paul Cam, membre de l’exécutif départemental chargé de l’organisation et de la relation aux nouveaux adhérents.

Le 20 mars, les retraité.e.s se mobilisent pour la reconquête de la sécurité sociale à Pontivy

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraité.e.s et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars et à participer à la manifestation régionale à l’appel de neuf organisations syndicales et associations de retraités.

La situation sociale des retraité-e-s se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se posent les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics. Une opposition systématique est entretenue entre jeunes et retraité-e-s, retraité-e-s et salarié-e-s et même entre retraité-e-s car il y aurait des retraité-e-s aisé-e-s avec une pension mensuelle de 2000 €.
Nous constatons également que depuis des mois, les retraité-e-s sont accusé-e-s de tous les maux, responsables d’une grande partie de la dette du pays et du prétendu « déficit de la Sécurité sociale».
Cela revient à oublier rapidement les milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, ainsi que les aides publiques massivement versées à ces mêmes entreprises, sans aucune contrepartie en termes d’emploi, de formation professionnelle ou de revalorisation des salaires.
Rappelons que 60% des retraité-e-s perçoivent une pension inférieure au SMIC, 31% des retraité-e-s reçoivent moins de 1 000 € par mois;
Nous ne devons qu’au vote de la motion de censure que les pensions aient été enfin revalorisées de 2.2% au 1er janvier, mais les retraités sont sous la menace de la suppression des 10% d’abattement pour le calcul de nos impôts et de l’alignement du taux de CSG sur celui des actif·ves


Une réforme pour une bonne retraite est possible et nécessaire

Les communistes appellent à agir pour  l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablissant  la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité

Des déplacements en car sont prévus , inscrivez vous auprès des Unions locales des syndicats

À Brest : départ à 8 h de la Maison du Peuple, 2, place Edouard-Mazé, passages au Géant (arrêt de bus Villeneuve), puis Leclerc Plougastel-Daoulas, passage à Châteaulin – Le Pouillot à 8 h 45.

À Morlaix : départ à 8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs, passage à Huelgoat 9 h 10, zone de covoiturage de Menez-Braz et Carhaix, maison des syndicats, à 9 h 35.

À Quimper : départ du parking Penvillers à 9 h. Inscriptions/contact : usrcgt29@orange.fr ; tél. 02 98 44 37 55.

 

 

Le 20 mars, les retraité·es se mobilisent pour la reconquête de la sécurité sociale
Toutes et tous à Pontivy, le 20 mars à 11h ! Départ collectif à 9h30 de Carhaix. Maison des Syndicats
Pour le développement de notre protection sociale
Pour la revalorisation de 10% immédiatement des pensions,
+ 300€ pour les petites pensions

 

 

Communiqué du PCF Finistère: 22 mars, combattre le racisme, conquérir l’égalité: Manifestons dans tout le Finistère.

Communiqué du PCF Finistère:
22 mars, combattre le racisme, conquérir l’égalité
Manifestons dans tout le Finistère.
Brest 14 h 30 Place de la Liberté.
Crozon 10 h 30 Place de la Mairie.
Morlaix 14 h Place de la Résistance
Quimper 15 h Place St Corentin
Venu·e·s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! » :
c’est le mot d’ordre qu’ont choisi les associations antiracistes, de défense des droits humains et les organisations syndicales pour appeler à des manifestations ce samedi 22 mars dans tout le pays.
Cet appel s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale (21 mars) qui marque l’anniversaire du massacre de Sharpeville en Afrique du Sud, quand la police tua 69 personnes lors d’une manifestation contre l’apartheid.
C’était en 1960.
Aujourd’hui en France, les paroles et les actes racistes sont en forte augmentation, et vont de pair avec la persistance d’un haut niveau de discrimination, notamment à l’embauche et au travail.
Nous saluons à ce titre l’initiative inédite des huit grandes organisations syndicales qui lanceront le 21 mars une grande campagne unitaire contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie en direction du monde du travail.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations sont des armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Une progression aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire », ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.
Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autre que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement. »
Nous inscrivons ainsi notre lutte contre le racisme dans une perspective indissociable du combat de classe pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.
Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.
Samedi 22 mars, soyons très nombreux aux côtés des victimes du racisme, avec les associations et les syndicats, et les autres partis politiques de gauche, pour conquérir l’égalité !
Fédération du Finistère du PCF, 
 
Communiqué du 17 mars 2025

Intervention d’Ismaël Dupont au Conseil National du PCF le 15 mars 2025

Intervention d’Ismaël Dupont au Conseil National du PCF le 15 mars 2025

Mon intervention au Conseil National du PCF samedi 15 mars 2025, dans l’échange du matin suite au rapport de Fabien Roussel sur la situation internationale.
Ismaël Dupont (membre du cn PCF, secrétaire de la federation du Finistère):
Le débat est intéressant et je partage notamment le contenu des propos d’Ozer, de Hoël, de Nathalie, Amar et Cécile.
Je voudrais soulever trois points dans mon intervention.
Pour le premier, je me fais le porte-voix d’un camarade du Finistère qui interroge le sens de la présence du parti et de ses porte-paroles et militants sur le réseau social X détenu par le milliardaire d’extrême-droite Elon Musk, principal soutien de Trump. Je n’ai pas de réponse définitive et catégorique à la question mais il faut se la poser: Peut-on combattre l’extrême-droite en s’exprimant sur les médias de l’ennemi? Est-ce nous qui les utilisons ou eux qui nous utilisent? Ne les légitime t-on pas en même temps qu’on espère progresser dans le rapport de force politique en s’exprimant dessus parce qu’ils sont suivis? Cela vaut aussi pour interroger notre expression dans les médias de Bolloré ou d’autres milliardaires d’extrême-droite.
Le deuxième point concerne le projet de déclaration du PCF sur la situation internationale. Je suis en accord avec celle-ci globalement mais je trouve qu’on ne va pas assez fort, qu’on ne laisse pas assez de place, qu’on ne va pas assez loin, à la hauteur de ce qui se passe actuellement, sur l’écrasement des aspirations nationales et du droit à l’existence du peuple palestinien.
Pourquoi ne dénonçons-nous pas clairement le projet israélien d’annexion de la Cisjordanie? On a assisté il y a quelques jours à l’évacuation complète en quelques heures, sous la menace de la mort, de 40 000 réfugiés dans 3 camps de réfugiés à Tulkarem, Nur Shams, Jénine, pour que l’armée israélienne puisse détruire à son aise les infrastructures et les maisons, une fois de plus, le but étant de briser la résistance morale de la jeunesse palestinienne et de rendre la vie dans les camps de réfugiés et en Cisjordanie proprement invivable. Demain ce sera probablement Jalazone, Balata, El Arroub, ou d’autres camps de réfugiés avec lesquels nos communes françaises ont des jumelages, des partenariats de solidarité, souvent initiés par l’AJPF et des élus communistes ou progressistes. Et on en parle pas. Depuis octobre 2023, en dehors des dizaines de milliers de morts à Gaza et de la destruction complète de l’enclave palestinienne, c’est près d’un millier de jeunes qui ont été tués en Cisjordanie, majoritairement dans les camps de réfugiés. Le nettoyage ethnique de la Palestine, c’est aussi l’expulsion des bédouins de Cisjordanie, dans la vallée du Jourdain et au sud d’Hébron. C’est la torture systématisée et documentée contre les prisonniers politiques palestiniens, détenus arbitraires et sans procès équitable le plus souvent. C’est l’hallucinant projet de l’administration américaine qui après avoir détruit Gaza en livrant en continu ses armes de mort à Netanyahou ambitionne de transformer Gaza en Riviera de la Méditerranée orientale, avec il y a deux jours une proposition abjecte faite à des pays africains pour déporter la population palestinienne de Gaza au Soudan ou en Somalie. Dans ce contexte, il y a une vraie nécessité d’élever la voix, de soutenir la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanction contre Israël et son gouvernement de criminels de guerre et l’objectif d’arrestation et de jugement par la Cour Pénale Internationale de Netanyahou et de son état-major génocidaire.
Enfin, un troisième point. Dans le texte de déclaration il manque, je pense, et je rejoins ce qui a été dit sur la Françafrique battue en brèche, et il n’y a pas à le regretter, une référence à nos liens à restaurer avec les pays francophones, anciens peuples colonisés. Il faut retrouver une ambition forte pour la francophonie, des partenariats et des coopérations, la restauration de liens culturels et politiques, d’échanges universitaires, d’accès facilité au territoire, notamment avec les pays d’Afrique, et notamment avec l’Algérie. Nous devons dénoncer l’hystérie anti-algérienne portée par la droite, le gouvernement, et l’extrême-droite, comme l’a fait Ian Brossat dans un bon discours au Sénat, la menace de remise en cause des accords de 1968, ce discours de phobie de l’Algérie et des Algériens qui renvoie au refoulé colonial, au passé des crimes coloniaux qu’une partie de la société française ne veut pas voir en face. Nous avons une histoire singulière avec l’Algérie, plus grand pays francophone d’Afrique, un pays voisin, et des millions de citoyens qui ont une double origine et appartenance entre notre pays et l’Algérie… Nous ne pouvons laisser le conflit s’installer et se renforcer durablement entre nos deux pays.

Hommage à Mélinée et Missak Manouchian le samedi 22 mars à 11h à Brest – dévoilement de la plaque de la rue à Brest

Hommage à Mélinée et Missak Manouchian

Nous vous invitons au dévoilement de la plaque en hommage à Mélinée et Missak Manouchian, figures emblématiques de la Résistance.

 Samedi 22 mars
 À partir de 11h
15, rue Coat ar Gueven


Missak Manouchian, chef du groupe des FTP-MOI, et son épouse Mélinée, résistante et survivante, incarnent le combat pour la liberté et la justice. Leur engagement ne doit jamais être oublié.

Venez nombreux leur rendre hommage !

Ce même samedi 22 mars, la section communiste de Brest organise une conférence d’éducation populaire à 18h 6 rue Berger à Brest avec l’historien de la Résistance Gildas Priol sur la résistance communiste. 

Venez nombreux!

Groupe des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole

Marche unitaire contre le racisme à Morlaix le samedi 22 mars à 14h place de la Résistance

 

Marche unitaire contre le racisme et l’extrême-droite Morlaix 22 mars 2025

Stoppons l’extrême droite et ses idées !
Partout dans le monde, l’extrême droite défend un projet raciste et ultralibéral. Dans les sommets internationaux auxquels participe le Rassemblement National, comme dans les discours d’Elon Musk, les saluts nazis sont de retour alors qu’on les croyait disparus à jamais.
En France, Le Pen et Bardella surfent sur le racisme pour combattre les difficultés économiques, lutter contre la précarité et assurer la domination des puissants. En Bretagne, leur présence dans les urnes et la sphère publique est de plus en plus forte et inquiétante. Leurs idées excluantes contaminent le gouvernement Bayrou, au sein duquel Retailleau ou Darmanin sont coutumiers des thèses frontistes. Ils s’appuient sur une offensive médiatique impulsée par les médias du groupe Bolloré et bénéficient d’une expression toujours plus grande dans la totalité des médias de grande écoute.
La violence de l’extrême droite est impunie. Retailleau comme Darmanin multiplient les sorties racistes et xénophobes mais ne disent rien quand des néonazis poignardent un homme en plein Paris, ne disent rien quand un élu est agressé par des fascistes à Cintré près de Rennes, ne disent rien quand les milices d’extrême droite du club le 1988 tabassent des jeunes en plein centre de Rennes.
Ça suffit !
Nous voulons vivre dans une société humaniste, solidaire et égalitaire, contre le racisme, l’exclusion et l’exploitation.
Mobilisons nous pour construire une riposte unie face à la menace de l’extrême droite.
Nous appelons toutes les citoyennes et citoyens à se rassembler contre l’extrême droite et ses ideées à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le racisme, le samedi 22 mars à 14h à Morlaix square de la Résistance.
Organisations signataires de l’appel :
Comité local NFP du Léon-Trégor, la Gauche indépendantiste, Génération s, les Ecologistes, la France Insoumise, PCF, MJCF, PS, UDB, UL CGT, UL Solidaires, Force Ouvrière 29, FSU, LDH, Morlaix Libertés, MNCP, les les Inemployables, l ‘AFPS du Pays de Morlaix, Morlaix Antifasciste, L’Amarrée, la Batouk, la Ral’Ko à l’Ouest…

André Chassaigne, « un monument de l’Assemblée et un militant » – Aurelien Soucheyre – L’Humanité, 15 mars 2025

André Chassaigne, « un monument de l’Assemblée et un militant »

Figure centrale du PCF et de l’Assemblée nationale, le chef de file des députés communistes a été élu vendredi 14 mars maire-adjoint, à Saint-Amand-Roche-Savine, dans son Puy-de-Dôme natal. Il prévoit de rendre fin mars son mandat parlementaire. Portrait d’un combattant de l’intérêt général.

Vendredi 7 mars 2025 à 10h45: Hommage à Pierre Sémard en gare de Brest

Ce vendredi 7 mars 2025 à 10h45 devant la stèle de la gare de Brest  aura lieu la traditionnelle commémoration d’hommage à Pierre Sémard.
 Livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux. Il a été Secrétaire Général de la fédération CGT des cheminots, et Secrétaire Général du Parti Communiste Français de 1924 à 1929.
Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire, qui marquent  aujourd’hui notre actualité politique et sociale.

A l’heure où l’extrême-droite progresse dangereusement en Europe et dans le monde, les communistes appellent à combattre  le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de sa progression  .

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, la section du pays de Brest du PCF appelle à rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.
Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942.
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé “la bataille du rail”.
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest pour le 8 mars et la manifestation à 15h place de la liberté à Brest

La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes nous rappelle les combats passés, présents et futurs pour l’égalité. Si des combats politiques ont permis des prises de consciences sociétales et des avancées sociales, l’égalité reste une utopie et peine à se réaliser concrètement. La reconnaissance des droits n’entraîne pas mécaniquement leur application effective.

La section du Pays de Brest du PCF appelle donc à la mobilisation la plus large de nos concitoyennes et concitoyens, des salarié·es, à l’occasion de cette journée de mobilisation et de grève féministe pour gagner l’égalité réelle ! Les communistes appellent toutes et tous à participer à la manifestation qui partira à 15 h samedi 8 mars de la place de Strasbourg .

Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, manque de structures de garde : le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40%.

Cette journée doit être l’occasion de porter fortement l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, pourvoyeuse de près de 10 milliards d’euros de cotisations supplémentaires, permettrait de non seulement de financer l’abrogation de la réforme des retraites mais de contribuer au financement d’un droit à la retraite à 60 ans à taux plein à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité.

Preuve que, quand les femmes gagnent des droits, la société tout entière en bénéficie !

Premières employées et usagères des services publics, les femmes compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur travail et de leur santé. En détruisant volontairement les services publics, les politiques libérales ont dégradé la vie des femmes.

À plus de 80%, elles assument seules la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié, en plus d’être stigmatisées, vivent sous le seuil de pauvreté.

Pathologies souvent considérées comme « psychologiques » ou devant être acceptées comme inhérentes à la condition féminine, errance médicale : leur santé est ignorée.

Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré : en danger permanent, justice ne leur est que rarement rendue. Violées, réfugiées, déplacées, emprisonnées, elles subissent les conséquences mortifères des guerres.

Au cours de l’Histoire, leur participation est déterminante dans les domaines culturels, scientifiques et artistiques. Pourtant, elles sont ignorées dans la mémoire collective. Nous devons leur rendre la place qui leur est due.

Nous refusons l’illusion d’une égalité acquise et appelons à une large mobilisation le samedi 8 mars prochain pour protéger des droits qui, nous le savons, ne sont pas acquis pour toujours et restent théoriques faute de moyens et de services publics.

Mobilisons-nous pour exiger des politiques publiques à la hauteur des enjeux féministes, comme la création d’un service public de la petite enfance pour permettre aux femmes de ne plus renoncer à leur travail, et donc à leur salaire ; ou encore la création d’un réel statut du foyer monoparental pour permettre à ces familles de vivre dignement.

 

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-ES À QUIMPER LE 8 MARS ! MARCHE AU DÉPART DE LA PLACE DE LA RÉSISTANCE À 15H. PCF Pays de Quimper

Ci-dessous l’appel de la section du PCF du pays de Quimper pour les mobilisations du 8 mars, avec de nombreuses initiatives à Quimper ce samedi, dont le rassemblement à 11h place St Corentin à l’appel de la CGT et la marche des syndicats et associations féministes qui partira à 15h de la place de la Résistance.

Bien solidairement,

Yvonne Rainero

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-ES À QUIMPER LE 8 MARS !
MARCHE AU DÉPART DE LA PLACE DE LA RÉSISTANCE À 15H.
C’est en 1910 à Copenhague que la militante révolutionnaire et féministe allemande Clara Zetkin lança l’idée d’une journée internationale pour les droits des femmes, journée fixée par la suite au 8 mars. Pour celle qui fut en 1918 l’une des fondatrices du parti communiste allemand et participa en 1920 à la naissance du parti communiste français au Congrès de Tours, la cause des femmes et celle des travailleurs se rejoignaient dans le combat pour l’émancipation humaine.
Plus d’un siècle plus tard, les luttes ont fait progresser les droits des femmes, mais beaucoup reste à faire dans les têtes et dans les actes pour l’égalité réelle, tandis que l’arrivée au pouvoir de Trump fait peser une ombre sinistre sur les droits et libertés.
Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, sont toujours le lot de beaucoup de femmes.
Le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40 %.
Les premières victimes des politiques d’austérité, des contre-réformes des retraites, de la dégradation des services publics, ce sont elles.
Pour elles aussi à 80 % la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté. Ce sont elles encore le plus souvent qui compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur travail et de leur santé.
Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré et, trop souvent, justice ne leur est pas rendue.
Cette journée doit être l’occasion de porter fortement l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites et d’une nouvelle loi pour le retour à la retraite à 60 ans à taux plein; de la revalorisation des statuts et des salaires des métiers à prédominance féminine ; de services publics de qualité ; d’un réel statut du foyer monoparental ; d’une loi cadre et un budget de 3 milliards d’euros pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes.
Quand les femmes gagnent des droits, c’est la société tout entière qui en bénéficie !
La section du parti communiste du pays de Quimper apporte son soutien à toutes les initiatives prises à l’occasion du 8 mars et appelle à se mobiliser pour leur réussite, et à se retrouver nombreuses et nombreux dans la marche organisée par les syndicats et associations féministes qui partira à 15h samedi 8 mars de la place de la Résistance à Quimper.

Communiqué du PCF Finistère : Mobilisation étudiante à Brest: pour le dialogue et la prise en compte des revendications

AG du PCF Finistère à Kernevel le 1er mars 2025 – Les communistes se souviennent de Marie Mahé (Ouest-France, 3 mars 2025)

Ouest-France, 3 mars 2025 – article suite à notre AG du PCF finistère à Kernevel samedi 1er mars. Les communistes se souviennent de Marie Mahé, première femme élue maire dans le Finistère, à Kernevel, il y a 80 ans, à Kernevel, en 1945, et elle était résistante et communiste.

Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars 2025 (Photos Daniel Laporte, Hervé Ricou)

Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars. 

Un excellent débat de fond, profond et fraternel introduit par la présentation de la feuille de route des communistes adoptée lors de la conférence nationale du 14 décembre dernier et de ses dix axes de travail.

Des débats très riches sur la bascule du monde et de l’Europe vers le fascisme, les responsabilités de rassemblement du Parti communiste, la résistance à l’extrême-droite, l’internationalisme et la politique de paix et de défense, sur le travail, la culture, et l’éducation populaire, l’efficacité de nos campagnes politiques en direction des classes populaires et du monde du travail, la défense des services publics, de l’accessibilité ferroviaire, de l’école publique, la préparation des municipales, la Région Bretagne et le Département du Finistère, la vie de nos collectivités et de nos sections.

Photos Daniel Laporte et Hervé Ricou

Contre la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, gagnons l’égalité des droits ! – PCF, 3 mars 2025

 

Alors que depuis trois décennies, la tolérance à l’égard des « minorités » n’a cessé d’augmenter dans la société française, le dernier rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie de la CNCDH révèle une inquiétante montée de l’intolérance et même de la haine à l’égard de nos concitoyens juifs et musulmans tout particulièrement.

Sur les deux dernières années, les actes et paroles antisémites n’ont jamais été aussi importants depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans le même temps, la très forte augmentation des actes racistes va de pair avec la persistance d’un haut niveau de discriminations, notamment au travail (à l’embauche, dans l’exercice des missions, dans l’évolution de carrière…). Phénomène nouveau : l’utilisation croissante des logiciels d’IA dans la sélection des candidatures et l’« ubérisation » du travail alimentent la discrimination dans le monde du travail.

La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations font partie de ces armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Cette progression est aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire » ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.

Nous inscrivons résolument notre bataille contre le racisme dans une perspective indissociable de notre combat pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.

Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’Affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.

Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autres que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement ».

Le Parti communiste français réaffirme sa solidarité active à toutes les forces qui luttent contre le racisme et l’antisémitisme, contre les discriminations, pour l’égalité des droits et soutient l’appel « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! Uni.e.s contre le racisme ! », initié par les associations antiracistes et de défense des droits humains, avec les organisations syndicales. Nous appelons à participer partout aux initiatives, rassemblements et manifestations, organisées dans ce cadre le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

À cette occasion, nous exigeons :

  • La régularisation de tous les travailleuses et travailleurs sans-papiers ;
  • L’inéligibilité systématique des personnes condamnées pour racisme et antisémitisme ;
  • Des pouvoirs nouveaux pour les salariés et des moyens renforcés pour l’inspection et la médecine du travail, pour leur permettre de lutter efficacement contre toutes les formes de racisme et de discriminations dans les entreprises et les administrations ;
  • Des moyens renforcés pour la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) ;
  • Une réelle prise en compte et mise en œuvre des recommandations de la CNCDH.

Paris, le 3 mars 2025
Parti communiste français

Distribution du journal santé du PCF A cœur ouvert à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 19 février 2025

Distribution de journaux  » A cœur ouvert », journal santé du PCF, du 1er trimestre 2025, ce mercredi 19 février à l’hôpital de Morlaix, avec Fabienne Cyriaque, Arnaud Kermarrec, Jean-Luc et Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, Roland Bagnis et Ismaël Dupont. 

Nous avons eu de très bons échanges, un excellent accueil de la part des usagers et professionnels de l’hôpital de Morlaix, comme à chaque fois.

Des distributions sont également prévues ces prochains jours à l’hôpital de Lanmeur, à l’hôpital de Plougonven, et à Perharidy à Roscoff pour ce qui est de la section PCF du Pays de Morlaix.

Voir le journal A coeur ouvert: A coeur ouvert, Journal santé du PCF, février 2025 – « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)

Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République – Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025

Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République
Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025
La candidature de Richard Ferrand à la présidence du conseil constitutionnel a été approuvée à une voix près, après un « accord du Parlement » de 39 voix pour, 58 voix contre, qui retire d’emblée toute légitimité à l’ami politique de Macron, sèchement battu aux législatives de 2022 par Mélanie Thomin, candidate de la Nupes, dans la 6e circonscription du Finistère, en dehors même du soupçon résiduel d’enrichissement personnel et familial par abus de position qui subsiste après l’affaire des Mutuelles de Bretagne. 
Une élection honteuse avec l’abstention bienveillante du Rassemblement National. Sachant que le 31 mars sera rendu le jugement de nombreux cadres du Parti dont Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens, le parquet ayant requis une peine d’inéligibilité contre Marine Le Pen, et que le Conseil Constitutionnel doit trancher prochainement la constitutionnalité d’une telle sanction, après avoir été saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité par un élu mahorais. « Le sort de Marine Le Pen sera donc dans les mains de Richard Ferrand » a souligné Fabien Roussel le 19 février. « Quel est donc le deal caché, l’accord de couloir, le marchandage d’arrière-cuisine qui s’est noué pour aboutir à cette abstention de l’extrême-droite? » s’est lui demandé le porte-parole du Parti communiste et sénateur communiste de Paris Ian Brossat qui a auditionné Richard Ferrand ce mercredi 19 février. 
La Ripoublique a de beaux jours devant elle! 
Quelle honte et quel discrédit pour cette institution du Conseil Constitutionnel importante et nécessaire démocratiquement qui ne saurait désormais se prévaloir d’être un contre-pouvoir honnête et impartial à l’abri des tripatouillages du président Emmanuel Macron et de ses complices du jour du Rassemblement National.
Marine Le Pen et ses supplétifs dévoilent leur vrai visage, leur opposition n’est qu’une façade pour mieux berner les  gens qui croient que le RN répondra à leur mal vivre. Leurre que tout cela !
Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère du Parti communiste français

Calendrier du PCF Finistère – février et mars 2025

Calendrier non exhaustif du PCF Finistère et se complétant au fur et à mesure : 

Mercredi 19 février: exécutif départemental à Brest à la fédération

Lundi 24 février: Conseil départemental à Châteaulin, salle du foyer, rue de l’église, à 18h

Samedi 1er mars: Assemblée Générale du PCF Finistère à Kernevel, salle polyvalente du Bourg, de 9h30 à 16h30 (inscription auprès de la fédération pour le repas le midi).

Mercredi 5 mars: Réunion de la Commission Fête de l’Humanité au Relecq-Kerhuon

Tribune: l’audiovisuel public est un trésor, préservons-le! – Signée par près de 2000 élus locaux et territoriaux à l’initiative des syndicats de journalistes de l’audiovisuel public

Ouest-France, 19 février 2025

 

Nous sommes nombreux, élus locaux communistes, du Finistère, de Bretagne, et de France, et de toutes tendances politiques, à avoir signé cette tribune des syndicats de journaliste de l’audiovisuel public (SNJ CGT, SUD, SNJ) contre les réorganisations en cours et baisses de moyens pour l’audiovisuel public.

En ce 19 février, date de parution de la tribune dans les journaux Ouest-France, Le Poher, La Marseillaise, on compte 1888 signatures d’élus locaux mais il est toujours possible de signer.

https://elus.sauvonslaudiovisuelpublic.fr/

L’audiovisuel public est un trésor, préservons-le !

L’audiovisuel public a 85 ans et son existence a toujours été un enjeu culturel et démocratique de premier plan. De l’ORTF et sa tutelle étatique sur l’information à la loi de démantèlement du monopole en 1974, de la privatisation de TF1 à la sanctuarisation de la concurrence privée en 1986, la place et la vocation de l’audiovisuel public ont toujours dû être âprement défendues. Si l’on regarde l’attachement des Français, l’audiovisuel public ne s’est jamais aussi bien porté. Depuis cet automne, deux radios publiques, France Inter et France Info sont en tête des audiences, devant toutes les stations privées. Sur l’année écoulée, le réseau France Bleu a gagné environ 87 000 auditeurs, et France Culture franchit le cap des deux millions d’auditeurs.

Du côté de la télévision, selon une étude auprès des téléspectateurs commandée par France Télévisions en 2022, les antennes de France 3 en régions se trouvent très largement devant TF1, M6, et même devant France 2 et France 3 National sur les sujets suivants : la confiance, l’équilibre, le plaisir à regarder, l’absence de parti pris, la diversité, le lien entre les citoyens, l’indépendance vis à vis des pouvoirs politiques et économiques ou encore la différence par rapport à ce qu’on peut regarder sur les autres chaînes.

Un véritable plébiscite, qui reflète également l’importance de l’audiovisuel public pour les enjeux démocratiques dans notre société. Les antennes de France 3 et France Bleu offrent un maillage territorial sans équivalent, permettant d’apporter à chaque citoyen une information de proximité, attrayante et fiable. Outre la radio et la télévision, ce réseau régional offre également, pour chacune de ses antennes, de véritables sites d’information de référence en accès libre et gratuit.

A l’heure où l’on assiste à la prolifération de fausses informations sur les réseaux sociaux, et même à l’apparition de contenus générés par l’intelligence artificielle, ce journalisme de terrain est le meilleur des antidotes pour pouvoir continuer à partager ensemble une même réalité. Aussi, nous vous mettons en garde contre les nombreux risques que comporterait une fusion ou une holding afin de “rationaliser” la gouvernance de l’audiovisuel public.

Un projet initialement étudié au printemps 2024, dont le retour à l’agenda parlementaire, prévu au mois de décembre, a été ajourné par la chute du gouvernement Barnier. Depuis, la ministre de la culture, Rachida Dati, a annoncé que l’examen de la proposition de loi devrait se faire mi-mars. Or nous considérons que l’objectif de « rationalisation » de l’audiovisuel public constitue une mauvaise piste et une fausse solution si nous voulons vraiment renforcer nos médias sur le plan national et international.

“Rationaliser”, cela signifie en général, réduire les effectifs. Le 6 novembre dernier, lors des auditions des président.es des entreprises de l’audiovisuel public sur les contrats d’objectifs et de moyens, ces dernières ont alerté sur les trajectoires “de sacrifice” qui leur sont demandées avec des budgets impossibles à tenir sans abandonner une partie des missions.

Sur les territoires que nous représentons, moins de moyens, cela peut signifier moins de présence sur le terrain. Moins d’espaces pour relayer les sujets, les débats qui animent nos communes, nos départements, nos régions. Moins de temps d’antenne pour que les artistes, les acteurs associatifs, les élus, et toutes celles et ceux qui font vivre nos communautés puissent s’exprimer et exister.

La chasse aux économies qui accompagnerait inévitablement tout projet de fusion ou de holding aurait également de sérieuses conséquences sur l’emploi, alors que l’audiovisuel public représente 17 000 salariés, et 108 000 emplois indirects. Il fait vivre 4500 entreprises et crée de la richesse, partout sur nos territoires : un rapport européen estime qu’un euro investi dans l’audiovisuel public rapporte en moyenne 3 euros pour l’économie française.

La télévision et la radio publiques représentent également 500 millions d’euros d’investissements dans le cinéma, la musique, la fiction, les documentaires ou encore les séries. Ce sont des programmes qui mettent en valeur notre patrimoine, notre culture et nos régions, et qui ne trouvent pas d’équivalent sur les chaînes privées. Souhaitons-nous les voir s’amenuiser ou disparaître ?

Sans parler du coût financier : décidée en 2000, la création de la holding France Télévisions, qui rapprochait les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO a pris 10 ans, engloutissant 189,2 millions d’euros d’argent public dans les différents processus d’adaptation de ses structures. Dans l’immédiat, un regroupement des entreprises de l’audiovisuel public ne permettrait donc pas de réaliser des économies, mais il ferait aussi peser un véritable danger sur ce qui constitue un des garants de la vitalité démocratique dans notre pays.

En juin dernier, les antennes de France 3 en région et celles de France Bleu ont été exemplaires, organisant des débats et parvenant, le temps d’une campagne éclair qui n’a duré que 3 semaines, à informer les citoyens sur la plupart des candidats aux élections législatives.

N’oublions pas non plus les risques de pressions, politiques ou économiques, qui pourraient s’exercer sur la présidence d’une holding qui regrouperait tout l’audiovisuel public. Voulons-nous vraiment concentrer tant de pouvoirs entre les mains d’une seule personne ?

Une fusion ou une holding comporterait inévitablement des risques d’affaiblissement du projet éditorial des médias publics, dont la force repose justement sur la pluralité de l’offre et la complémentarité des contenus qu’ils adressent à des publics variés. Dans le contexte d’une fusion, l’effacement du média radio serait inévitable, alors même que Radio France fait figure d’exemple européen.

Si nous souhaitons que les entreprises de l’audiovisuel public puissent continuer à s’adapter aux défis de notre époque, si le respect du pluralisme et de la diversité éditoriale, la création et l’indépendance de l’information sont toujours des enjeux, nous devons leur offrir une vraie stabilité, à la fois financière mais aussi dans leur périmètre et dans leur organisation.

Comme l’hôpital ou comme l’éducation, l’audiovisuel public, fondé sur le triptyque « informer, cultiver, divertir », constitue l’un des services essentiels au fonctionnement de notre société.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous appelons les parlementaires à rejeter tout projet de fusion ou de holding de l’audiovisuel public.

Prochaine vente solidaire du PCF Pays de Morlaix: le samedi 8 mars (10h-12h) dans le quartier de la Vierge Noire

Hôpital de Carhaix: Suite à la réunion des élus bretons avec Catherine Vautrin, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé – Compte rendu de Delphine Alexandre, élue régionale communiste

Lundi 17/2 -Paris
Réunion ce matin avec Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles
 Suite au courrier du président Loïg Chesnais Girard alertant le ministère de la santé sur la situation aiguë de nombreux hôpitaux publics bretons, nous avons été reçus ce jour.
Composition de la délégation :
Loïg Chesnais-Girard (Président de Région Bretagne)
Mélanie Thomin (députée)
Nadège Havet (sénatrice)
Maël de Calan (président du CD 29)
Christian Troadec (maire de Carhaix)
Guillaume Robic (conseiller régional et représentant du Pays COB)
Jean-Pierre Hémon (référent santé du conseil de développement du Pays COB)
Et moi-même (Vice-présidente de Région en charge notamment de la santé).
 La situation de l’hôpital de Carhaix a été longuement évoquée lors du tour de table.
Tout un panel de propositions, élaboré par les acteurs du territoire, a été présenté.
Sur la situation précise de Carhaix, un protocole sortie de crise a été signé en octobre 23. Mais si certaines avancées, tangibles, sont réalisées ou en passe de l’être, la situation des urgences ( régulation depuis deux ans) reste à l’identique. L’Etat doit répondre à ses engagements, c’est une question d’équité territoriale.
Plus globalement, la Bretagne enregistre un déficit de 700 médecins pour atteindre la moyenne nationale ( moyenne nationale étant elle-même détériorée et ne répondant déjà pas aux besoins). La double contrainte de cette carence de médecins de ville et de délitement du système hospitalier génère une difficulté d’accès aux soins sur une grande partie de la Bretagne. Sans minorer la situation nationale, la difficulté d’accès aux soins prend une acuité particulière en Bretagne, avec territoires particulièrement fragilisés.
 Réponse de la ministre :
. Accord sur notre diagnostic et volonté affirmée de répondre à cette nécessaire équité territoriale.
. Le panel de propositions a été envisagé très sérieusement ( à soumettre à expertise cependant, notamment pour éviter des écueils juridiques)
. Le ministre Yannick Neuder se rendra dans quelques semaines sur le site de Carhaix pour présenter sa stratégie après analyse et éventuels réajustements des propositions portées par les élus et acteurs locaux.
Globalement, les échanges ont été de grande qualité et appréciés comme tels par l’ensemble de la délégation.
En conclusion, Loïg Chesnais Girard a signifié que l’application du protocole de sortie de crise doit être effective mais que la venue du ministre devait comprendre une perspective plus globale, avec l’analyse de l’ensemble des territoires de santé bretons en souffrance.
Delphine Alexandre, vice-présidente à la région Bretagne chargée santé / qualité de l’eau, membre du groupe des élues communistes de Bretagne

Marché artisanal de Morlaix-Wavel – AJPF – au profit du peuple palestinien à Plourin-les-Morlaix le 16 mars: venez nombreux!

Marché artisanal le 16 mars à Plourin-les-Morlaix, salle du Cheval Blanc, organisé par Morlaix – Wavel (camp palestinien du Liban), adhérente à l’AJPF, Association de Jumelage Palestine/ France, avec de la restauration rapide (sandwich, crêpes, gâteaux). Venez nombreux!

A cœur ouvert, 1er trimestre 2025, journal santé du PCF: « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)

Cet exemplaire de « A cœur ouvert » daté de février 2025 sera distribué à 2000 exemplaires dans les hôpitaux, centres de santé, maisons de retraite du Finistère par les militants du PCF Finistère.

Journal Plein Temps du PCF pour les Retraités – février 2025 – Dossier sur les 80 ans de la Sécurité sociale

60 camarades présents au repas de section du PCF Le Relecq-Kerhuon ce vendredi 7 février 2025

C’était ce vendredi 7 février 2025 le traditionnel repas du mois de février de la section du PCF Relecq-Kerhuon à la maison des associations Germain Bournot. Après le discours du secrétaire de section Pierre-Yves Liziar qui a évoqué l’état du monde, les responsabilités de la gauche, et la riche activité de la section en 2024 avec ses objectifs pour 2025, nous avons partagé l’apéritif et un repas délicieux du traiteur local dans une ambiance chaleureuse et en présence d’une soixantaine de camarades et de sympathisants, du Relecq et de Brest principalement. Bravo aux camarades du Relecq-Kerhuon pour l’organisation!

L’élu communiste de Carhaix Pierre-Yves Thomas « salue » le vote de la censure par la députée – Ouest-France, 8 février 2025

 

Ouest-France

Publié le

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal PCF à Carhaix (Finistère), félicite, dans un communiqué, la députée socialiste Mélanie Thomin qui a voté la censure dans le cadre de l’étude du budget.

Pierre-Yves Thomas salue le « courage politique » de la députée de la sixième circonscription du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Dans un communiqué transmis vendredi 7 février 2025, le conseiller municipal communiste Pierre-Yves Thomas « salue le courage politique de Mélanie Thomin » pour avoir voté la censure du budget présenté par le gouvernement du Premier ministre François Bayrou « par conviction en respect de ses valeurs l’honore ».

La députée socialiste a expliqué son choix dans un communiqué mercredi 5 février. « Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème », soulignait-elle notamment.

« Il n’est jamais facile au sein d’un parti, d’un groupe, d’avoir une attitude dissonante de la majorité, relève Pierre-Yves Thomas. Oui ce budget est austéritaire et va peser lourd dans le quotidien des Françaises et Français. Ce budget épargne de mettre à contribution les plus fortunés et, dans la continuité du budget de Barnier, met à mal les services publics. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/lelu-communiste-de-carhaix-pierre-yves-thomas-salue-le-vote-de-la-censure-par-la-deputee-d8ed383a-e5f9-11ef-a721-b0bb668bdebd

Assez de morts sur les routes de migration et de l’exil – Commémor’action à Morlaix sur le parvis de Dialogues ce samedi 8 février 2025

Commémor’action sur le marché de Morlaix devant Dialogues pour dénoncer les tragédies humaines créées par les politiques migratoires de la France et de l’UE, les morts dans la Manche et la Méditerranée, sur les routes migratoires, de nos frères humains, ces exilé.e.s fuyant la guerre, la dictature, la persécution, la misère et à qui l’humanité et l’asile sont refusés. 

Il y avait des représentants de Morlaix Libertés, de l’CACAT, du collectif de solidarité avec les migrants, de la LDH, Amnesty international, Cent pour 1 toit, de l’école alternative des monts d’Arrée, de SOS Méditerranée, des militants politiques et des citoyens (des militants du PCF étaient présents aussi).

Des témoignages bouleversants ont été entendus, notamment celui de Majid, réfugié iranien très bien intégré à Morlaix qui a raconté la violence du passage des frontières en Hongrie, en Croatie, en Roumanie, et ceux lus par Paulette Gentet sur des parcours d’exilé.e.s qu’elle a soutenus depuis plusieurs années. 

Puis les noms des 80 morts dans la Manche en France en 2024 ont été lus un à un, beaucoup de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans, de Soudanais, etc, avec les circonstances de leur mort en mer quand elles sont connues. 

Il faut en finir avec cette politique criminelle et rétablir une politique d’accueil digne et humaine pour les réfugiés!

Les associations morlaisiennes se réunissent pour rendre hommage aux migrants

Plusieurs associations du Pays de Morlaix se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Elles ont rendu hommage aux migrants, aux hommes, aux femmes et aux enfants qui ont fui la guerre ou la faim, pour trouver la mort ou la misère.

Des associations du Pays de Morlaix (Finistère) se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix, pour rendre hommage aux migrants, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. | OUEST-FRANCE

Une cinquantaine de personnes se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, juste devant la librairie Dialogue de la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Des associations se sont rassemblées pour revendiquer un accueil digne des enfants, des femmes et des hommes fuyant la guerre pour trouver une vie meilleure.

« Des êtres humains avec une histoire »

Environ 30 000 personnes sont mortes en traversant la Méditerranée, entre 2014 et 2024, selon l’OIM (Organisation internationale pour les migrations). « Ce ne sont pas des chiffres, insiste Paulette Gentet. Ce sont des êtres humains avec une histoire . »

Des fleurs ont été distribuées pour rendre hommage à ces destinées meurtries, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières du 6 février.

https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/les-associations-morlaisiennes-se-reunissent-pour-rendre-hommage-aux-migrants-53dc830e-e62f-11ef-a721-b0bb668bdebd

PCF Morlaix – Vente de l’Humanité Magazine et distribution d’un tract pour l’abrogation de la réforme des retraites Borne-Macron sur le marché de Morlaix ce samedi 8 février 2025

Nos camarades Daniel Ravasio, Paul Mongault et Enzo de Gregorio sur le marché de Morlaix pour vendre l’Humanité magazine avec un dossier spécial Gaza et distribuer un tract national du PCF pour abolir la réforme des retraites Borne Macron. C’était ce matin au même moment que notre vente de légumes solidaire à la vierge noire

Grand succès pour la 4ème vente solidaire du PCF Pays de Morlaix à La Vierge Noire ce samedi 8 février 2025

Gros succès pour notre vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire près de Zoé Puyo et du centre social Carré d’As.

400 kg de légumes partis en deux heures et plus de 35 à 40 personnes passés sur le stand du PCF Morlaix avec Pascal Pouillet, Marie-France Monery, Paulette Peron, Lucienne Nayet, Rémy Joly, Colette Loiseau, Roger Héré, Mariane Gauthier et Ismaël Dupont qui étaient là pour le service.

Prochaine vente solidaire du PCF Morlaix à la Vierge Noire: dans un mois le samedi 8 mars de 10h à 12h au même endroit.

VENTE SOLIDAIRE DE FRUITS ET LEGUMES
PCF MORLAIX à LA VIERGE NOIRE 8 FEVRIER

Légumes frais de Roscoff et Plougoulm, en direct du producteur – SARL Terroirs de Roscoff, Gilles et Ronan Cabioch

Qualité et fraîcheur. Légumes sains et de saison.

Pommes de terre Charlotte : 0,80€ le kilo

Pommes de terre Bintje : 0,80€ le kilo

Carottes : 1€ le kilo

Botte de Poireaux : 1€20 pièce

Oignons rosés : 1€ le kilo

Oignons rouges : 1,50€ le kilo

Échalotes : 1€ le kilo

Betterave crue : 0,50€ / unité

Céleri : 1,50€/ unité

Potimarron vert: 1,50€ l’unité

Courge Spaghetti : 2€ l’unité

Tranche de potiron : 1€ l’unité

Choux de Bruxelles : 2€ le kilo

Radis noir : 0,80€ l’unité

Panais : 0,40€ unité

Navet boule d’or : 0,40€ l’unité

Chou rouge : 1,50€ l’unité

Rutabaga : 1€ l’unité

Chou pomme : 1,20€ l’unité

Choux fleurs : 1,50€ l’unité

Le PCF Carhaix-Huelgoat s’alarme du possible retour des néonicotinoïdes (Ouest-France)

À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers (Ouest-France, Baptiste Le Rouzic, 9 février 2025)

Ouest-France

À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers

Baptiste LE ROUZIC.

Publié le

Le Parti communiste organisait, samedi 8 février 2025, une vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix (Finistère). L’occasion de faire marcher les circuits courts, de proposer un mode de consommation alternatif et d’agir auprès des quartiers populaires.

Le PCF organisait une vente solidaire de légumes, samedi 8 février, dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix. | OUEST-FRANCE

 

Samedi 8 février 2025, à 10 h, dans le quartier de la Vierge noire, les Morlaisiens remplissent leur panier. Le Parti communiste français organise une vente de légumes, juste devant la maison de quartier Zoé-Puyo. C’est la quatrième en quatre mois. Les sympathisants du parti ne distribuent pas seulement des pommes de terre, ils réalisent une action militante. « On ne se rémunère pas, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste dans le Finistère. Nous vendons à prix coûtant. » Près de 400 kg de pommes de terre, carottes, poireaux, oignons et potimarrons sont écoulés, en deux heures seulement.

Les légumes viennent du coin, du Pays de Léon, près de Roscoff, où les producteurs ont même accepté de baisser le prix pour la bonne cause. Les trois dernières ventes, à Bakounine (Morlaix), ont rassemblé entre 20 et 25 acheteurs. Ici, aux alentours de 10 h 30, on en compte déjà autant. « C’est la première fois que je vois autant de monde », explique Ismaël Dupont. Parmi eux, Juliette Resenterra est venue chercher la qualité des produits, mais surtout la bienveillance. « La gentillesse et le service sont imbattables », sourit-elle.

« Faire marcher les circuits courts »

Les sourires se distribuent et s’échangent au rythme des billets et des sacs remplis de produits locaux. Les gens se connaissent : « Comment vont les enfants ? Cela faisait longtemps ! Tu passeras prendre un café. » C’est une manière de faire la politique : rassembler les gens. « C’est important de rester connecté au quotidien des gens, à leurs problèmes, explique le secrétaire départemental du PCF Finistère. Mais aussi d’être dans l’action. Le pouvoir d’achat des Morlaisiens chute depuis la crise sanitaire. Il faut réagir. »

Le PCF veut aussi montrer qu’il est possible de consommer autrement. « C’est important de faire marcher les circuits courts, continue Ismaël Dupont. On supprime les intermédiaires. Tout de suite, ça devient beaucoup moins cher ! » 80 centimes le kilo de pommes de terre, 1 € le kilo d’oignons et 1,50 € le potimarron. Difficile de trouver moins cher ailleurs. « Si je pouvais, je viendrais ici tous les jours, c’est beaucoup moins cher qu’au marché, précise Juliette Resenterra. En plus, la qualité des produits est incroyable ! »

Agir auprès des classes populaires

Laurence, elle aussi, est satisfaite des produits et du prix. Elle n’a pas eu à se déplacer bien loin, elle habite dans le quartier. « J’ai découvert le stand grâce à la presse, raconte-t-elle. Mais des tracts ont également été distribués aux habitants. » Le choix des quartiers Bakounine et la Vierge noire comme points de vente n’est pas le fruit du hasard. « C’est une priorité d’aller dans les quartiers populaires, témoigne le secrétaire départemental du PCF Finistère. On voit que l’extrême droite progresse dans les coins où la population se sent délaissée, chez les travailleurs, les classes populaires. Nous montrons que nous sommes là. »

Juliette Resenterra s’impatiente déjà de la prochaine vente de légumes. Pas d’inquiétude, la prochaine arrive bientôt, au mois de mars. « Nous serons là le mois prochain, s’enthousiasme Ismaël Dupont. Exactement au même endroit ! »

https://www.ouest-france.fr/politique/parti-communiste/a-morlaix-le-pcf-organise-une-vente-de-legumes-a-prix-coutant-et-sengage-aupres-des-quartiers-7a06be58-e5f5-11ef-a721-b0bb668bdebd

Le PCF Morlaix poursuit ses ventes de légumes à prix coûtant (Ouest-France, 4 février 2025)

La fédération du Finistère du parti communiste français exprime son soutien à Claude Isaac Borreda et à toutes les victimes d’actes et propos antisémites.

La fédération du Finistère du parti communiste français exprime son soutien à Claude Isaac Borreda et à toutes les victimes d’actes et propos antisémites.

Ces actes d’intimidation sont révoltants et particulièrement inquiétants.

Les communistes ne banaliseront jamais de tels actes!

La réception d’une lettre injurieuse anonyme à son domicile, avec ses mots odieux « Sale juif » qui rappellent une des pires périodes de notre histoire, est un acte odieux, lâche et méprisable !
Nous tenons au nom des communistes du Finistère à dire notre révolte face à un tel acte. Toute notre histoire est celle d’un combat constant contre l’antisémitisme et toute forme de racisme, pour les valeurs d’une République laïque, fraternelle, d’égalité des droits et de tolérance.
Nous exprimons à Claude Isaac Borreda toute notre sympathie, et la détermination des communistes à dénoncer toute forme d’antisémitisme et à refuser toute banalisation en la matière.
Nous remercions Claude Isaac Borreda, enfant et petit-fils de déportés, d’avoir l’abnégation et le courage de continuer à passer la mémoire de la déportation, de la résistance au nazisme et à l’antisémitisme, en ces temps troublés et inquiétants où ce travail de mémoire est si indispensable face au retour de la bête immonde.
La fédération du PCF du Finistère, le 5 février 2025

Nos camarades à la manifestation de Guingamp pour l’hôpital public en Bretagne ce 1er février 2025

Les camarades du PCF Morlaix, du PCF Carhaix et Brest et de la JC Finistère et du comité de défense de l’hôpital du pays de Morlaix à Guingamp ce samedi après-midi 1er février 2025 pour défendre les hôpitaux publics en Bretagne.

Communiqué pour appeler à la manifestation du 1er février 2025 à Guingamp.
Le collectif Initiative Urgence Armor Santé Yec’hed Mat, organise une manifestation à Guingamp le 1er février 2025. Les communistes de Carhaix-Huelgoat, le PCF Finistère et le PCF Bretagne s’associent à cette initiative pour défendre notre service public de santé.
Les hôpitaux bretons, comme malheureusement beaucoup dans l’hexagone, sont victimes d’une politique libérale qui met à mal notre système de santé.
La gestion comptable, au détriment de l’humain, étant le credo du gouvernement et de son ministère de la santé. Soyons nombreux à dire non à cette politique de casse.
Soyons nombreux à réclamer l’ouverture des urgences et les moyens humains et financiers d’une politique de soins de qualité pour toutes et tous.
Le PCF Bretagne appelle à manifester à Guingamp samedi 1er février à 14h00 pour l’accès à la santé pour tout.e.s en Bretagne !

Ensemble, nous appelons toutes celles et tous ceux qui se sentent concerné-es par la santé à se mobiliser pour répondre aux besoins de santé de la population, assurant de bonnes conditions de travail de tous les personnels hospitaliers et à construire des mouvements convergeant dans l’action au niveau départemental et régional.

Organisée par Initiative Urgence Armor Santé-Yec’hed mat ! Soutenue par : Gaël Roblin : Conseiller municipal à Guingamp – Dr Christian Brice : Association des Médecins Urgentistes (AMUF) – Christiane Caro : Atelier Citoyen santé de Bretagne PCF

Témoignage – L’itinéraire de Michel Tanguy, instituteur morlaisien communiste en Algérie pendant la guerre d’Algérie

Michel Tanguy est né le 3 février 1930 sur la commune de Ploujean, aujourd’hui intégrée à Morlaix. A sa naissance, ses parents habitent dans une maison qu’ils ont fait construire sur un terrain de 800 m2 Avenue de la République, à Coat-Serho, sur la colline surplombant le port de Morlaix.

Sa mère originaire de l’île de Batz, née le 30 mai 1895, détentrice du brevet élémentaire, est institutrice, et son père, né en 1888, natif de Plouégat-Guerrand, est le bras droit du directeur des affaires maritimes (à l’époque Inscription maritime). Il travaillera un moment au Havre où la famille de Michel Tanguy déménagera quand il était petit, pour y vivre deux ans, avant de retrouver le Finistère, Brest, Bourg-Blanc, où sa mère obtient un poste d’institutrice en 1938, puis Morlaix, où Michel Tanguy, qui a quitté la ville à deux ans, revient à onze ans, en pleine occupation.

Les Allemands occupent le collège (Tristan Corbière, Kernéguès aujourd’hui). Qui se replie sur l’école du Poan-Ben. Michel Tanguy a en 6ème un professeur d’anglais jugé mauvais et violent, Monsieur Darcel, qui sera arrêté à la libération pour faits de collaboration. Par contre, Monsieur Vazel, le professeur de français, est très apprécié de ses élèves, et Michel Tanguy l’aime beaucoup. Il enseigne aussi en classe de philo. A la rentrée 1942, les Allemands occupent aussi l’école du Poan-Ben. Les enfants n’ont plus de classe de doivent recevoir leurs cours par correspondance, puis au collège des filles. C’est là que retentit la sirène le 29 janvier 1943 pour le bombardement du Viaduc qui fera 70 morts à Morlaix, dont 42 enfants et leur maîtresse à l’école Notre-Dame-des-Anges. Après le bombardement du Viaduc, Michel Tanguy continuera son collège à Lanmeur, les écoles morlaisiennes étant fermées.

Il retrouve le collège des garçons en octobre 1944, et ira jusqu’à la Terminale, à Kernéguès, à l’ancien lycée Tristan Corbière, aujourd’hui reconverti pour les Services techniques de la ville de Morlaix.

A la sortie du lycée, en 1949, il a 19 ans. Il aurait bien voulu continuer ses études, mais la faculté étant à Rennes, et le logement difficile à trouver et à payer, il doit y renoncer.

A l’époque leurs salaires étaient bas: une institutrice partant en retraite gagnait 1000 francs par mois tandis qu’un chauffeur aux Ponts et Chaussée pouvait gagner 3000 francs par mois à ses débuts. Les parents n’avaient pas fini de plus de payer la maison rue de la République à Coatserho, près de l’ancienne clinique Lejeune.

Michel Tanguy doit donc vivre et cherche un poste d’enseignant suppléant ou bien de surveillant et il trouve effectivement un poste de surveillant à Pont-de-Buis.

Cela lui permet d’obtenir un sursis de 5 ans pour son service militaire, jusqu’à ses 25 ans. Il se plaît à Pont-de-Buis, loin de sa mère, qu’il décrit comme « un véritable dragon ».

Celle-ci lui découpe un un jour un article de journal: on cherchait des instituteurs en Algérie.

Michel Tanguy comprend qu’il peut faire son école normale pendant un an en 1950 à Alger et décide de tenter l’aventure. Un peu plus tard, ce sera au tour de ses futurs amis, normaliens, et instituteurs et militants communistes en Algérie, Guy Drouillard, de Gironde, avec sa femme Suzanne, et André Castel, avec sa femme Annick.

Sa future femme, Marie-Thérèse Sizun, travaillait aux PTT, elle était communiste depuis ses 17 ans. Son père, Pierre Sizun, était responsable communiste et secrétaire de la CGT à la poudrerie de Pont-de-Buis, un proche de François Tanguy, secrétaire départemental de la CGT, qui deviendra plus tard proche aussi avec Michel Tanguy.

Après un emploi d’été en colonie de vacances, Michel Tanguy arrive à Alger, se fait accueillir à la brasserie « La Lorraine », un des meilleurs restaurants d’Alger situé non loin du port, par les époux Thorillec, les patrons, des bretons chaleureux (Monsieur Thorillec est originaire d’Irvillac), chouchoutant tous les bretons expatriés en Algérie dans leur établissement avec vue sur mer.

Tout de suite, Michel s’étonne de voir les européens d’Algérie, souvent d’origine espagnole, italienne, maltaise, très bien habillés, tout en contraste avec une population arabo-berbère musulmane avec des allures plus misérables.

Après cette agréable réception chez les Thorillec, Michel Tanguy prend le bus pour Bouzaréah, à 10 km d’Alger en haut de la colline, où se trouve l’école normale d’Alger.

Il y a quatorze bretons à l’école normale d’Alger, sur 136 élèves. Dans la petite commune de la banlieue d’Alger où se trouve l’école normale, Michel Tanguy trouve une famille de bretons de Saint-Pol-de-Léon, M. et Mme Bernard, qui accueillent à bras ouvert tous les bretons.

« Des gens formidables, catholiques très pratiquants: lui était prof à Alger dans une école libre ».

A Alger, Michel Tanguy fait partie de l’association des bretons d’Alger. « On se réunissait tous les samedis après-midi, on dansait, on chantait, on a même été filmés par les actualités cinématographiques pour la Saint Yves ». Nous avons été invités à la foire exposition de Blida, à 50 km d’Alger, au stand des Bretons, pour une fête organisée par la municipalité. On y a chanté le « Bro Goz Ma Zadou », on y défile au biniou en ville: même les gendarmes se sont mis au garde-à-vous. Le jour de la Saint-Yves, le cercle celtique réédite ses chants et danses dans la banlieue d’Alger, à Kouba, et se fait filmer par les actualités cinématographiques.

« Toute l’année j’ai été hanté par le fait que je devais me marier en rentrant en France. Et trouver un poste pour moi dans l’enseignement et pour Marie-Thérèse dans les PTT. Je connaissais un morlaisien et une morlaisienne en Algérie, un ami de mon frère, de huit ans de plus que moi, que j’avais connu enfant à Coatserho. Il avait un poste important dans les PTT au gouvernement de l’Algérie. Ensemble on a parlé à un inspecteur de l’enseignement primaire d’Alger. J’ai réussi à la sortie de l’école normale à avoir un poste à Khenchela, où il y avait un bureau de Poste. Mais ma femme n’a pas pas réussi à l’obtenir. Elle a pris un congé pour convenance personnelle de 6 mois et a trouvé un poste de secrétariat pour un ingénieur des Ponts et Chaussées, chef de chantier. Au bout de 6 mois, elle a redemandé un congé mais le receveur des Postes l’a dénoncée à la direction de Quimper, arguant qu’elle travaillait aux Ponts et Chaussées. Marie-Thérèse a été « démissionnée » d’office par le directeur des Postes de Quimper, malgré ses 4 ans d’ancienneté. Elle a fini aux Ponts et Chaussées. »

 

Photo de mariage de Michel Tanguy avec Marie Thérèse (Sizun)

 » On est partis en Renault 4 CV depuis Pont-de-Buis à la fin des vacances scolaires après mon école normale.

Trois jours de route pour arriver à Marseille. Arrivée à 7h du soir, à Marseille, pour déclarer la voiture. A l’arrivée au port, on apprend que la CGT de la compagnie générale transatlantique fait grève. On a dû partir en avion. Notre fils Ronan n’avait que 14 jours en quittant Pont-de-Buis. Nous avons pris l’avion entre Marseille et Philippeville. Puis un autre avion pour Constantine, et, de là, un car. Une voiture nous est d’ailleurs rentrée dedans. Arrivés à Khenchela, nous n’avons trouvé personne pour garder le bébé. On s’est trouvé dans une merde épouvantable. Je gagnais 36 000 F par mois mais j’avais 25 000 F de remboursement par mois pour ma 4 CV, et je devais en plus débourser 6 000 F pour nous loger. Une famille juive nous sous-louait deux pièces dans un meublé. Il restait 5 000 F pour vivre à 3, une misère…. »

Khenchela est dans le Massif des Aurès, à 150 km au sud de Constantine, une commune de 14 000 habitants avec un bourg de 4000 habitants, dont 500 européens, une communauté juive importante et une communauté musulmane, composée principalement de Kabyles, les Chaouias berbères des Aurès.

On était l’année scolaire 1950-1951. En Algérie, il y avait l’école indigène et l’école européenne.

L’ancienne école indigène ne recevait aucun européen. L’autre école recevait des enfants européens et des petits algériens, principalement des juifs et des enfants de notables musulmans.

Le directeur était raciste vis-à-vis des petits musulmans. Dans sa classe, son chouchou était le fils de administrateur. C’était un chaouch, un sergent, qui venait le chercher le soir, ou sa mère… Il ne faisait rien de ce qu’on demandait aux autres, mais c’était le directeur qui entendait le dispenser de toute obligation, au regard de la condition de ses parents. Je ne l’entendais pas ainsi et je voulais que le petit monsieur participe aux tâches collectives, comme les autres.

Le directeur s’exclama:

– M. Tanguy est là depuis trop peu de temps pour savoir qu’ici il y a des règles.

Je lui ai répondu:

– Avec moi, Monsieur Cohen, il n’y a jamais deux poids, deux mesures.

L’administrateur en personne est venu me serrer la main et me féliciter ».

A Khenchela, il y avait de petites entreprises du bâtiment. Les ouvriers algériens demandèrent de l’aide à Guy Drouillard pour fonder un syndicat.

« Tout le monde se syndiquait à la CGTA, depuis que Guy Drouillard avait fondé l’UL CGTA de Khenchela. Ils ont déclenché une grève dans la plus grosse entreprise de Khenchela.

Même l’inspecteur du travail s’est déplacé. Il n’y avait pas de fiche de paye. Il a fallu payer les salariés avec effet rétroactif ».

En Algérie, Michel Tanguy devient ami intime avec Guy Drouillard, futur élu communiste de Perros Guirec et secrétaire de section PCF à Perros, qui restera pour lui le meilleur militant communiste qu’il ait pu connaître, un  instituteur d’origine bordelaise arrivé en Algérie déjà encarté communiste, et qui vend le journal du parti communiste algérien, « Liberté », sur le marché à Khenchela, ce qui, outre ses activités d’organisation syndicale, lui vaudra d’être suspect aux yeux des colons et de l’administration coloniale, et d’être arrêté au lendemain du soulèvement du 1er novembre 1954, qui touchera Khenchela plus que toute autre ville algérienne, avec un policier et un militaire tués, une prise d’assaut de bâtiments représentant les forces de répression. Guy Drouillard sera le seul européen arrêté préventivement parmi 19 suspects.

En avril 1955, alors que les opérations de répression contre les Algériens ont commencé, Guy Drouillard s’est présenté aux élections pour le Conseil Général avec le PCA, le Parti communiste algérien, qui soutenait l’indépendance algérienne, ce qui lui a valu d’être interdit de séjour dans le secteur de Constantine.

En 1954, Michel Tanguy rencontre aussi à Khenchela André Castel, instituteur de Carantec avec sa femme Annick Pailler Castel, ancienne employée de mairie à Carantec.

Les Drouillard, les Castel, les Tanguy se fréquentent et sont des instituteurs unis par leurs idées progressistes et leur critique du colonialisme et de son cortège de racisme et d’humiliation.

André Castel est muté par l’inspection académique à Babar à 1 200 mètres d’altitude, à 40 km au sud de Khenchela, dans les Aurès, les seuls civils blancs au milieu des Aurésiens, et ils se démènent pour l’assistance aux familles désargentés du village, réclamer l’accès aux soins pour eux.

Les Castel viennent en aide aux familles algériennes pour que les enfants puissent fréquenter l’école ; quand l’école est fermée pour congés ou par force, ils ne trouvent contacts et refuge qu’auprès du petit groupe de syndicalistes progressistes autour de l’instituteur Guy Drouillard qui tient l’Union locale CGT de Khenchela.

Pour les services aussi bien civils que militaires, Guy Drouillard est « Le communiste » ; au reste il est chassé du département de Constantine (tout l’Est à l’époque).

André et Annick deviennent rapidement suspects aux yeux des quelques Français et Européens du district et bientôt des militaires qui, avec le début des opérations de guerre, s’installent près de l’école, et y torturent, enchaînant des suspects torturés aux grilles de l’école, des parents d’élèves, à la grande indignation de André et Annick. La buanderie et le garage de l’école de Babar servent de lieux d’interrogatoire et de torture ; l’école et leur logement sont occupés par militaires et gardes mobiles occupés à leurs opérations de « pacification ». André Castel adresse un rapport à l’Inspection académique. Plus de doute, le couple est communiste. Ils sont déplacés d’office. Guy se retrouve sans travail, rentre en vacances en métropole et décide de revenir en Algérie avec Annick et sa fille Martine. Il reprend des études à l’université d’Alger où il se lie d’amitié avec des étudiants communistes et rentre dans le soutien au mouvement indépendantiste et l’ALN. Annick travaille comme secrétaire pour la CGT et pour un avocat algérois. Les deux sont arrêtés et torturés par les paras à l’été 57. Annick est même violée comme d’autres détenues algériennes.

André Castel deviendra d’ailleurs premier secrétaire du Ministère de l’Industrie du FLN sous Boumediene sous le nom de Mourad.

Michel Tanguy, revenu en France à l’été 54, est incorporé pour son service militaire le 1er novembre 1954, le jour de la Toussaint sanglante qui apparaît aujourd’hui comme le déclenchement de la guerre d’Algérie et qui touche particulièrement Khenchela.

Il est affecté à l’école des mousses de Loctudy. Il cherche à tout prix à éviter le départ en Algérie pour combattre les Algériens. A l’école des mousses, il enseigne aux futurs marins avec un prof de sciences. Lui enseigne le français et l’histoire-géo. Cela dure 30 mois.

En 1957, libéré de ses obligations militaires, il doit retourner prendre un poste d’instituteur en Algérie, car il avait encore des années à y faire suite à sa titularisation en Algérie après l’école normale d’Alger.

Michel Tanguy a bien pensé démissionner de l’éducation nationale, rejoindre une usine de radio en région parisienne. Ou bien obtenir une ordonnance de complaisance pour un congé psychiatrique grâce à une relation familiale mais l’académie de Constantine n’est pas dupe et lui enjoint de revenir immédiatement, sous peine d’être licencié de son poste d’instituteur.

Il demande avec un copain, Maurice Le Guellec, de la région de Douarnenez, marié à une institutrice, une nomination à Constantine.

Mais alors que des postes sont non pourvus à Constantine, ils sont mutés d’office aux « cent mille diables » dans la région de Sétif, à Ouled Ali Ben Atmane. Le bourg le plus proche est La Fayette.

L’école toute neuve reçoit 450 garçons. Un instituteur appelé fait classe, des kabyles qui ont travaillé en France et ont un petit niveau aussi. L’école est en zone opérationnelle pour les militaires. Des combats y ont eu lieu. Des officiers se sont fait tirés dessus alors qu’ils jouaient au tennis. Une vaste opération de ratissage contre les combattants algériens a eu lieu. Un village à côté de Ouled Ali Ben Atmane a été rasé.

Le responsable du syndicat national des instituteurs de Sétif conseille à Michel Tanguy de ne pas accepter le poste, dans une région dangereuse, de faire grève.

Michel Tanguy et son ami essaient de faire grève et de voir le résultat. Cela n’a duré qu’une semaine: s’ils ne réintègrent pas leur classe, ils sont considérés comme démissionnaires.

Tout de suite, le responsable des Renseignements du poste militaire et le lieutenant mettent la pression sur Michel Tanguy, lui demandant ce qu’il pensait de la torture en lui tendant un dossier de l’Express de Servan-Schreiber dénonçant la torture. Michel Tanguy demande à ce que l’on constitue une classe de filles, et c’est Michel Tanguy qui la prend.

Michel Tanguy voit des algériens déplacés loin de leurs villages, dans des zones sans eau. Ses amis Castel et Drouillard ont été interdits d’enseignement dans le constantinois et André et Annick Castel ont participé à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie dans le département d’Algérie, défiant Massu et ses paras. Quand André Castel est arrêté avec sa femme et que leur jugement a lieu avec les paras: on propose à Michel Tanguy de témoigner pour eux, mais des Algériens le dissuadent d’aller au Procès. Michel Tanguy a fait une déclaration avec ce qu’il savait que la population arabe connaissait de lui. L’avocat d’André Castel a lu la déclaration écrite au procès.

En avril 1957, Michel Tanguy a adhéré au PCF, convaincu par Guy Drouillard. Son père était un militant SFIO avec sa carte, un socialiste de guerre froide, anticommuniste. Quand Michel Tanguy a rencontré sa femme Marie-Thérèse en 1949, lui aussi était anti-communiste et a été sur le point de ne pas sortir avec elle à cause de cela.

En 1953, à Khenchela, aux Municipales Guy Drouillard avait été candidat communiste avec la femme de Michel Tanguy, Marie-Thérèse Tanguy, née Sizun. Michel Tanguy avait été tenté de les rejoindre. Ils sont déjà très amis. Guy et sa femme, Suzanne, avaient été invités à Pont-de-Buis en 53 chez les Sizun, les beaux-parents de Michel Tanguy. Les Castel eux avaient invité les Drouillard à Carantec.

Le 1er janvier 1958, Michel Tanguy revient à Khenchela. Des ouvriers lui sautent au cou, ils se souviennent de lui et de Guy Drouillard. Michel Tanguy enseigne désormais dans l’école indigène qui contient 20 classes. C’est le seul enseignant titulaire et le seul instituteur européen avec des jeunes algériens qui n’ont souvent que le brevet des collèges.

Le directeur, un juif arabe, devient copain avec Michel Tanguy. Michel et lui causent beaucoup en rentrant de l’école et en faisant les cent pas, se donnent rendez-vous au café maure. Michel refuse désormais d’aller dans les cafés tenus par les pieds-noirs, les trouvant trop racistes.

« Il y avait à Khenchela beaucoup de juifs des Aurès, des descendants des compagnons de la Kahina. La fille d’un rabbin Eliane fréquentait un catholique débaptisé, un collègue instit qui avait une classe en dehors du village. Sa famille la séquestrait chez elle, ses frères la battaient. Ils comptaient la marier à un vieux juif de Constantine. Ils la conduisaient à l’école, allaient la chercher. L’inspecteur primaire de Guy Drouillard voulait l’enlever la veille des vacances de Pâques. Ma 4 CV a servi à l’enlèvement et à la libération de la fille du rabbin qui a pu se rendre à Philippeville puis gagner la France en avion. Heureusement car ses frères attendaient son retour avec des fusils. Cela a fait un scandale épouvantable. Le rabbin a dû quitter Khenchela et les juifs conservateurs ne pouvaient plus nous voir ».

La fréquentation des instits pieds noirs, racistes pour beaucoup, est compliquée dans le moment. La population européenne de Khenchela juge Michel suspect, de fréquenter les « arabes ». Début 1958, Khenchela est devenu un camp retranché, avec un aérodrome, entouré de barbelés.

Michel Tanguy donne cours en CP en apprenant à lire à 50 enfants algériens. Ils vont en classe à mi-temps, en effectuant des rotations à la mi-journée. A noël, les enfants savaient déjà lire couramment. Il devient complice avec un vieil instituteur qui fait classe d’initiation, pourvu simplement d’un certificat d’étude.

Quand il se promène dans la commune, Michel sent qu’il est mal vu par les pieds-noirs. Il est convoqué aux Renseignements généraux. On lui demande s’il est communiste. Il nie. On le cuisine. Michel s’en sort en montrant une lettre datée de 1954 venant d’un inspecteur des renseignements généraux de sa connaissance. Quelques jours à près, c’est le coup de force en Algérie des Salan, Soustelle, Massu. Le lien avec la France est coupé: plus un avion, plus un bateau. Les partisans de l’Algérie française et de la répression à tout crin triomphent. L’ambiance était épouvantable à ce moment-là pour Michel et Marie-Thérèse: ils avaient peur. Peu de temps avec le coup d’État, les ultras de l’Algérie française avaient organisé une manifestation. Les jeunes instituteurs algériens avaient conseiller à Michel Tanguy d’y participer. Ils filtraient et retenaient le nom des participants, établissaient des listes de ceux qui ne s’étaient pas joint au mouvement.

Au bout d’une dizaine de jours, un collègue apprend à Michel qu’une réunion du SNI a lieu le jour même. Seuls sont convoqués les pieds noirs ainsi que quelques algériens. La colère s’empare de Michel et il décide de s’y rendre.

« Il est évident que j’y suis indésirable. L’objet de cette réunion est de faire adopter par la sous-section du SNI « les thèses du 13 mai ». L’idée principale étant la cession d’avec la métropole. Je les laisse exposer leurs arguments et je prends la parole pour exprimer mon désaccord. En fait, je n’exprime rien d’autre que la position officielle du gouvernement qui est soutenue par tous les groupes de l’Assemblée Nationale. Résultat du vote: 12 pour, 8 contre (les 7 collègues algériens et moi-même). Ils ne pourront pas dire que les « thèses » ont été adoptées à l’unanimité. Ils sont fous de rage!

En ce qui me concerne, je suis on ne peut plus heureux d’avoir saboté leur réunion. Cependant, je suis informé qu’un rapport à mon encontre rédigé par Rivière et Saval, deux fachos, a été adressé au CSP.

Les choses ne traînent pas. Deux jours plus tard, je suis convoqué ainsi que Saï au Deuxième bureau à 11h. Impossible de ne pas obtempérer, les militaires ont tous les pouvoirs! Nous sommes reçus par le capitaine Desgeorges en présence d’un lieutenant au crâne rasé. L’accueil est glacial. Le capitaine nous dit être au courant de nos découvertes spéléologiques et voudrait qu’on lui montre ces grottes. Je lui fais remarquer que lorsqu’il se rend au poste d’Haman Knif, il passe devant des ouvertures énormes. Non, il n’a rien vu! Saï dément avoir jamais fait de spéléo, ce qui est vrai. Le capitaine coupe court et me dit: « Nous irons vous chercher. Vous viendrez nous montrer ces grottes.

Ces propos sont alarmants. L’après-midi, en classe, je n’ai pas l’esprit au travail. Je suis inquiet: « Que puis-je faire? ». La solution du maquis ou encore d’une cache comme on le propose à Mithée (Marie-Thérèse Tanguy, son épouse), ne me satisfont pas. Ce serait me mettre dans l’illégalité. Je pense au Docteur Benzaïem. Il a beaucoup de relations. A la sortie de la classe, je me rends à son cabinet. Il me reçoit immédiatement. Mis au courant, il téléphone au commissaire de police adjoint (métropolitain) et lui demande de venir le voir. Il arrive presque aussitôt. Je lui raconte ce qu’il se passe. Je me souviens presque mot à mot du dialogue qui suit.

Sa réponse:

– Vous êtes condamné à mort. Vous n’avez pas 24h à perdre, il faut partir tout de suite

– Mais j’ai une femme et deux enfants

– Votre femme ne craint rien, c’est vous qui êtes en danger.

-Je peux aller voir le sous-préfet ou l’administrateur.

– Ils n’ont plus aucun pouvoir, c’est l’armée qui dirige.

– Je vais demander au Capitaine Desgeorges de jouer cartes sur table et de me dire ce qu’il me reproche.

– Je le connais, il est inhumain. Il a décidé de vous descendre et il vous descendra. Il faut que vous partiez au convoi demain matin. Vous allez demander un laisser passer au commissariat. Il est plus de 18h, si on vous le refuse, j’arrive juste derrière vous et je le signe. Mais on ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu.

De retour à l’appartement, je mets Mithée au courant. Le départ a lieu à 5h du matin; mais cette nuit là nous ne dormirons guère. Nous convenons de dire que je suis déprimé. Je pars voir un médecin à Constantine. Dès que les communications avec la France seront rétablies, nous partirons. Mais pour quitter l’Algérie, il faut impérativement une autorisation de congé de l’administration et une permission des UT. Nous communiquerons par l’entremise de Bougouffa, chauffeur de taxi, en qui nous avons toute confiance. Mithée est très inquiète mais pendant cette période grave elle saura rester forte et réagir au mieux.

A Constantine, je rends visite à mon ancien inspecteur Guyot et lui explique ma situation. Il juge préférable de voir lui-même l’inspecteur d’académie et me donne rendez-vous à 17h dans un café. L’inspecteur d’académie veut rester en dehors de cette affaire. Je dois me rendre à son domicile le lendemain matin, un dimanche, porteur d’une lettre de ma sœur m’annonçant que ma mère est mourante. Je rédige un faux écrit de la main gauche et me rends comme convenu chez l’inspecteur d’académie. Il me remet une autorisation de congé ainsi qu’une autorisation d’absence de douze jours. Il reste maintenant à obtenir une permission des UT. Mithée doit s’en occuper et voir Gaillebeau, lequel exige un certificat médical.

Le troisième jour à Constantine, une manifestation monstre est organisée pour la venue de Massu, Salan, Soustelle. La foule évaluée à 50 000 personnes est composée en grande partie d’algériens que l’on a fait venir en car sans leur demander leur avis. C’est ce qu’on appelle la fraternisation. Il règne une véritable hystérie fasciste parmi les français d’Algérie. Je me mêle à la foule.

Je me suis mêlé à la foule, ça sentait mauvais. Un jeune arabe est venu jusqu’à moi: « Bonjour monsieur Tanguy. J’ai su que vous aviez des ennuis. J’ai votre femme chez Maître Gaillebeau, puis au deuxième bureau. Elle est inquiétée, elle aussi ».

Je me suis dit: « Il faut que je rentre à Khenchela ».

La nuit tombait quand j’ai trouvé un taxi pour rentrer à Khenchela. A ce moment-là arriva un militaire qui devait rentrer au même endroit. « .

Lorsque j’arrive chez nous, je me sens vidé physiquement et moralement: l’inquiétude, augmentée du fait que je n’ai presque rien mangé depuis trois jours. Mithée m’explique: elle a dû se rendre au Bureau Militaire. C’est un quartier de baraques, d’où la confusion du khenchelois. Pour obtenir la permission des UT, il faut un certificat médical. Je me rends donc immédiatement chez le docteur Benzaïem qui me délivre le papier indispensable.  Je tiens à dire toute la reconnaissance que nous portons à ce médecin. Je lui explique que Saï ne veut plus que l’on aille chez lui dans la journée; seulement la nuit sans allumer la lumière dans l’escalier et sans bruit. Il me répond: « Pourtant, on peut bien mourir pour une amitié ». Phrase admirable qui me fait monter les larmes aux yeux et que je n’oublierai jamais.

Une semaine après notre départ, ce docteur, inquiété lui aussi, doit à son tour quitter l’Algérie. Nous ne le reverrons jamais, mais nous avons correspondu jusqu’à sa mort.

Grâce à ce certificat, Mithée obtient le lendemain la permission des UT. Désormais, nous possédons les documents nécessaires pour pouvoir quitter l’Algérie. Nous nous mettons immédiatement à ranger nos affaires dans des caisses. Les droits collègues, Idir, Khélif, et Kherbache passent la soirée à nous aider. C’est eux qui par la suite nous les expédient et se chargent de vendre frigo, gazinière, canapé… Le réfrigérateur était acheté depuis seulement une dizaine de jours. Le lendemain, nous partons à 5h. Malgré l’heure matinale nos trois jeunes instituteurs sont venus nous dire au revoir.

Des types formidables que j’ai revus par la suite.

En 1978, l’un d’entre eux est devenu islamiste malheureusement.

Nous sommes partis à Constantine. Nous avons cherché un hôtel pas cher.

Ma femme avait acheté des billets d’avion.

On a eu le premier avion pour partir.  Nous avons dû attendre le 30 mai pour voir les communications rétablies et prendre l’avion pour Paris avec un immense soulagement.

Derrière nous, il y avait des militaires, on les entendait dire: « ceux qui ne sont pas d’accord, une bastos dans la nuque ». A Khenchela, ils avaient une caserne où je savais qu’on torturait. Toute personne algérienne qui arrivait, on ne la revoyait plus. Après l’indépendance de l’Algérie, une fillette à trouver un os qui dépassait du sol. Ils ont trouvé un millier de cadavres, ils ont dû arrêter les fouilles. Il y avait des instruments de torture dans la fosse. Dans les mechtas, les femmes étaient violées, c’était le déshonneur absolu! Il y a eu des dizaines ou des centaines d’Oradour-sur-Glane commis par l’armée française en Algérie.

Au retour d’Algérie, je suis au siège du SNI à Paris, j’ai un entretien avec Pierre Desvalois et des dirigeants du SNI. Je leur ai raconté. Il m’a demandé: « es-tu communiste? » Reviens demain à la même heure, je vais voir au ministère.  J’apprends le lendemain que deux inspecteurs d’académie veulent bien m’accueillir à l’autre bout de la France, dans le département de la Saône et Loire notamment.

Je suis rentré dans le Finistère cependant, où l’Académie a accepté de me prendre en situation irrégulière. Vers le 10 juin 58, je suis nommé en CE2 à la pointe finistérienne. Le directeur de l’école n’est pas content de me recevoir. Une suppléante était là depuis la rentrée. Il a téléphoné à l’académie pour dire que je pouvais aller n’importe où. L’année suivante, je suis nommé à Saint Hernot, où j’ai enseigné à une classe de garçons puis de fille.

Mes enfants, Ronan, avait 6 ans, Erwan, qui est devenu diacre, n’avait pas un an. Ce sont les élections. J’ai tenu le bureau de vote en tant que directeur d’école.

De Gaulle, qui s’est servi des ultras de l’Algérie française et a été leur homme à ce moment, revient au pouvoir. Il bloque les salaires. En France mon salaire d’instituteur avec une femme et deux enfants ne suffisait pas. Dans mon logement de fonction et mon poste à l’école de Saint Hernot classé « poste déshérité », sous un maire notaire de droite qui se moquait de l’école publique, il fallait pomper l’eau au dehors. Il n’y avait aucun confort. Puis j’ai demandé Brest. A l’époque un instit en ville gagnait plus que dans les campagnes. A Saint-Hernot, pendant mes 3 ans à l’école, j’ai sympathisé avec Claude Yvenat, le futur maire socialiste de Crozon. A l’époque il assistait aux réunions de cellule du PCF à Crozon. A Saint Hernot, je faisais classe l’été gratuitement aux enfants.

A Brest, j’arrive à l’école du Point du Jour, au Polygone, immense quartier de baraques de Brest. Il n’y avait plus grand monde dans ce quartier inconfortable, surtout des familles pauvres et marginales. Les enfants mangeaient à la cantine gratuitement.

En mai 68, quand on a fait une grève prolongée, avec notre bande d’instits, on continuait à nourrir les enfants le midi. Avec 3 couples, on a fait 3 semaines de grève et de manifs à Brest en 68. On distribuait des tracts tous les 3 jours, on allait en manif tous les jours.

Je militais à la cellule de Kerargoat à Brest. On se réunissait chez un copain instituteur. C’était auprès de Gabriel Paul que j’avais demandé ma carte d’adhésion à une réunion de cellule à Pont-de-Buis. Un grand pas que j’avais réalisé. Qui le mesurait?

Puis je suis entré, pour arrondir les fins de mois, à la direction de « Tourisme et travail » à l’île de Ré, un camp familial pour les comités d’entreprise. Il y avait des bungalows, des caravanes, une épicerie, une librairie. J’étais levé très tôt l’été, couché très tard le soir, pendant mes vacances scolaires. Je perdais des tas de kilos. Au bout de trois ans, il me fallait arrêter ça sinon j’y perdais ma santé. J’ai rejoint ensuite un camping tenu par la FSGT en Isère, dépendant d’une usine fabriquant des moteurs d’avion.

En 64 j’ai été proposé pour être secrétaire de section de la rive droite de Brest mais j’ai dû décliner. J’avais trop de travail, j’étais déjà épuisé. Par la suite, j’ai été co-secrétaire adjoint de section, avec Yvonne Lagadec notamment. A Brest, on vendait l’Huma dimanche tous les dimanches avec Marie-Thérèse place Stalingrad. C’était un ancien déporté de Kerourien, Jean Ansquer, qui s’occupait d’organiser la distribution pendant 24 ans. Il avait fait les marches de la mort avec Pierre Berthelot, qu’il avait retrouvé à Brest, et Georges Abalain, le frère d’Albert Abalain, résistant communiste brestois fusillé au mont Valérien.

Souvenirs de Michel Tanguy, le papa de Ronan Tanguy, ancien secrétaire de section du Relecq-Kerhuon et actuel trésorier départemental du Parti communiste

Témoignage oral recueilli par Ismaël Dupont en août 2023

Autres sources:

Souvenirs de Michel Tanguy (2011), Autobiographie: du nouveau né à l’arrière grand-père

Mémoires d’Algérie de Guy Drouillard

A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d’otage – Marie Perrot, L’Humanité, 11 novembre 1954

Pour la retraite, pas pour le travail à perpet – signez la pétitition du PCF

Pour la retraite…
Pas pour le travail à perpet’
Je signe la pétition pour l’abrogation de la réforme des retraites : https://www.pcf.fr/petition_retraite

Je signe pour l’abrogation ! Une bonne retraite est possible

Nous avons été des millions de Françaises et de Français à nous mobiliser en 2023 contre une réforme des retraites profondément injuste qui reculait l’âge de départ à 64 ans, allongeait la durée de cotisation et pénalisait d’abord les femmes, les carrières longues et les travailleurs exerçant un métier pénible.

Il aura donc fallu une censure du Gouvernement Barnier – une première depuis 1962 ! – pour que le nouveau Premier ministre François Bayrou, sous la pression des forces de gauche, d’une Assemblée nationale majoritairement hostile à cette réforme, et des forces syndicales annonce son souhait de remettre « en chantier » la question des retraites imposée par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne qui avait refusé de respecter l’expression démocratique de l’Assemblée nationale en faisant usage du 49-3.

Un nouveau temps de débat s’ouvre. Ne laissons pas les organisations syndicales en tête à tête avec le MEDEF !

Alors que nous disposons d’une majorité dans le pays, nous appelons le Premier Ministre à abroger la réforme Borne des retraites et à permettre un débat et un vote sans 49-3 au Parlement sur un nouveau projet de loi basé sur les propositions pour améliorer notre système de retraites par répartition.

Pour abroger la réforme des retraites, je signe la pétition.

Pour les communistes, une réforme pour une bonne retraite est nécessaire. Nous proposons de rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité. C’est possible à condition de :

➡️ Développer l’emploi, donc la base de création de richesses, et l’assiette de la cotisation en créant une surcotisation pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, la formation, la masse salariale et n’appliquent pas l’égalité professionnelle.

➡️ Mettre immédiatement à contribution des revenus financiers des entreprises et des banques (522 milliards d’euros selon l’INSEE), aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait plus de 50 milliards d’euros par une cotisation au taux de 10%