Hôpital public : Stop à la folie des fermetures et la baisse des moyens
Malgré la pandémie qui nous a frappés en 2020, partout en France les fermetures des hôpitaux continuent !
Si nous avons pu faire face à la pandémie ce fut grâce à l’investissement de nos personnels soignants qui sortent aujourd’hui exsangues à cause des moyens humains et financiers qui ont fait défaut.
Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, est sans aucun doute dans la droite ligne de la politique néo-libérale du gouvernement. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, l’annonce qui est faite est ressentie, à juste titre, comme une injustice supplémentaire par la population.
Cette politique est dévastatrice pour l’ensemble du secteur de la santé. Notre région Bretagne, comme malheureusement bien d’autres, est confrontée à cette logique comptable qui a pour conséquence la non prise en compte des besoins des populations. Elle renforce à juste titre le sentiment de délaissement.
C’est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins qui se réduit jour après jour comme peau de chagrin !
Sous le dernier quinquennat, plus de 17 000 lits ont été fermés dont 5 400 en 2020 en pleine pandémie ! Depuis 2008, ce sont 10 000 postes qui ont été supprimés par an !
Nous avons besoin d’une mobilisation unitaire de toutes les organisations politiques, syndicales, associatives, citoyennes pour la défense de nos hôpitaux et structures de santé.
La fermeture annoncée ou possible des maternités, comme celles de Guingamp, Carhaix, Lannion, Ploërmel et Redon, ou encore Landerneau est la pierre angulaire à la fermeture des hôpitaux de proximité.
Les Fédérations du Parti Communiste Français de la Région Bretagne sont solidaires des personnels de ces hôpitaux, de la population, qui luttent pour maintenir un accès aux soins de qualité dans un environnement assurant une prise en charge rapide.
Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au secteur privé et aux profits, notre système de santé et donc, notre Sécurité Sociale, immense progrès de civilisation portée par Ambroise Croizat, ministre communiste du travail.
Il est temps de dire stop !
Face à la colère qui ne cesse de grandir dans les établissements sanitaires et sociaux, le personnel et les usagers exigent l’arrêt des fermetures, la réouverture des lits fermés et l’accès pour toutes et tous à l’offre de soins publics.
Le PCF propose un grand service public de santé et d’action sociale :
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L’arrêt des restructurations hospitalières
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L’embauche de 300 000 emplois dans le secteur
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L’augmentation généralisée de tous les salaires des professionnels
Les fédérations de Bretagne du PCF appellent à participer au rassemblement le 17 juin à Guingamp, aux côtés du personnel hospitalier, des organisations syndicales, des partis politiques, des associations, de la municipalité.