PCF Finistère

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Municipales à Brest: Eric Guellec, président du groupe communiste, pour l’union la plus large possible (Le Télégramme, 9 octobre 2024)

Mobilisation générale pour l’hôpital de Carhaix le samedi 12 octobre à 11h30 (Communiqué du PCF Finistère)

La Fédération du Finistère du PCF appelle, tout comme la section communiste de Carhaix-Huelgoat, les citoyens et l’ensemble de la population à se mobiliser très largement samedi 12 octobre à 11h pour défendre l’hôpital de Carhaix et l’hôpital public en général, notamment les hôpitaux de proximité dans leur polyvalence de services.

Depuis plus d’un an, les urgences de l’hôpital de Carhaix sont régulées, pour ne pas dire quasiment fermées.

L’hôpital de Carhaix n’est pas le seul dans ce cas. Partout en France cela devient la règle. L’attaque orchestrée depuis de nombreuses années contre nos services publics, dont notre service de santé, résulte d’une volonté politique néolibérale, de casse des services publics au profit du privé.

Les orientations du gouvernement Barnier, violemment austéritaires et capitalistes, risquent d’aggraver encore la qualité de l’accès à la santé et à l’hôpital public pour les citoyens, et ceci malgré le dévouement et le professionnalisme des soignants, soulignés par tous.

Le 12 octobre les communistes seront présents au rassemblement pour défendre nos hôpitaux et notre service public de santé. Le problème est national et pas seulement régional.

La gestion du service public de la santé est un domaine régalien du gouvernement. Demander à la Région de le gérer n’est donc pas la solution. L’État doit mettre les moyens indispensables, partout, dans tous les territoires, afin d’assurer à toutes et à tous la prise en charge nécessaire à une bonne qualité de soins.

La santé, c’est également les EHPAD publics et à but non lucratifs en grave situation de déficit du fait d’un sous-financement par l’État du champ du vieillissement et de manques de ressources de sécurité sociale pour la perte d’autonomie. Notre camarade Xavier COMPAIN, maire de Plouha, est à l’origine avec d’autres élus costarmoricains et finistériens du mouvement de colère des maires, sur le déficit des établissements.

Après la manifestation les communistes et leurs sympathisants se retrouveront pour un banquet des jours heureux déjà prévu à 13h aux Halles de Carhaix, place des Droits de l’Homme. Il y a déjà 80 réservations et les réservations sont closes pour le repas. Mona Jaouen et Gilles Grall assureront la partie musicale.

Vente solidaire de fruits et légumes au Voaz Glaz Landerneau le 5 octobre avec la cellulle de Landerneau du PCF

Vente solidaire de ce matin plus de 100 kilos de légumes partis!
Au Voaz Glaz à Landerneau
Merci à notre agriculteur bio du Nord Finistère!
Et sinon, en bas @MichelBarnier , les travailleurs, les retraités disent qu’ils n’ont pas de trou supplémentaire à la ceinture
Avec Aline, Christian, Jean-René, Patrick, Gladys …

Prochain Jeudi Rouge du PCF Pays de Quimperlé le 17 octobre 2024 à Moëlan, à l’Ellipse/ Brigneau, avec Alain Guichard:  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »

Nos désormais traditionnels JEUDIS ROUGES reprendront le 17 octobre 2024 avec Alain Guichard, grand fiscaliste devant l’éternel comme on dit et qui nous détaillera les ressorts économico-politiques des politiques fiscales et s’interrogera avec nous sur  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »

Mais attention!

Nos JEUDIS ROUGES se tiendront à Moelan pour le dernier trimestre de l’année 2024, salle Brigneau à l’Ellipse .

Le quartier de Coat Kaer  où la ville de Quimperlé met à notre disposition la salle Isole sera inaccessible jusque la fin de l’année en cours. Et cerise sur le gâteaux, rien que pour nous ou presque, l’ascenseur sera entièrement rénové . Mais la salle que utilisions servira de base chantier.

Donc nous retrouverons la salle Isole au mois de janvier 2025

A vous retrouver à Moëlan !

 

Morgan Large invitée du mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 15 octobre 2024, 18h, 2 petite rue de Callac à Morlaix

Calendrier du PCF Finistère: octobre – novembre – décembre 2024

CALENDRIER PCF 29
Le samedi 5 et dimanche 6 octobre a lieu la formation de base des nouveaux adhérents à Brest (37 nouveaux adhérents déjà cette année 2024 au mois d’octobre) rue Berger, avec des formateurs nationaux et Erwan Rivoalan à la coordination.
Le samedi 12 octobre, c’est le Banquet des Jours heureux du PCF Carhaix-Huelgoat aux Halles de Carhaix, à 13h.
Apéritif suivi d’un repas (Couscous-Fromage-Dessert)-(Possibilité Végétarien)- Claude Couamme accompagné à la guitare par Dominique Robineau (interprète de Jean Ferrat, Léo Ferré, Alain Leprest, Serge Reggiani….) assurera la partie musicale. Une participation de 16 euros (Boisson Comprise) pour les adultes et 8 euros pour les enfants vous sera demandée.

Inscription par courriel: pcfcarhaixhuelgoat@gmail.com Par Téléphone à Patricia  : 06 38 04 47 33

Auparavant, à 11h, il y aura la manifestation pour l’hôpital de Carhaix et tous les hôpitaux de proximité bretons dont les services et les moyens doivent être sanctuarisés à laquelle le PCF Finistère et Carhaix appellent aussi.

Le Mardi 15 Octobre, il y a un Mardi de l’éducation populaire avec Morgan Large à Morlaix au local du PCF à 18h autour de la thématique de l’agriculture, des lobbies de l’agro-alimentaire breton et des algues vertes.
Le Jeudi 17 octobre, il y a un Jeudi Rouge à Moëlan, organisé par le PCF pays de Quimperlé, à la salle de l’Ellipse à Brigneau avec Alain Guichard, grand fiscaliste devant l’éternel comme on dit et qui nous détaillera les ressorts économico-politiques des politiques fiscales et s’interrogera avec nous sur  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »
Le samedi 19 octobre il y a un Conseil National du PCF à Paris
Le mercredi 23 octobre, nous avons prévu une réunion de préparation de la fête de l’Humanité Bretagne à partir du début d’après-midi, suivie d’une réunion de bilan de la fête de l’Huma 2024 de Bretigny-sur-Orge/ Plessis-Paté à 17h30-18h, suivie d’un repas convivial.
Réunions ouvertes à tous nos bénévoles, monteurs et piliers de la fête.
Le mercredi 6 novembre à 18h il y aura un Conseil Départemental du PCF 29 à la MPT de Quimerc’h
Samedi 16 novembre: visite collective à 10h de l’exposition Cartier Bresson à Landerneau (35 places, il y a déjà 30 réservations) suivie d’une conférence avec notre critique et historien d’art préféré Renaud Faroux (on peut y accueillir d’autres personnes intéressées), à l’origine des grandes expositions d’art contemporain présentées à Colonel Fabien, suivie d’un pique nique convivial.
Merci de vous inscrire auprès de Marion à la fédération soit par mail federation@29.pcf.fr soit par téléphone au 02 98 43 47 78
Le samedi 23 novembre – et le dimanche 24 novembre: fête de l’Humanité Bretagne au parc des expositions de Lanester. Il y aura Fabien Roussel qui viendra pour le meeting du dimanche.
Samedi 30 novembre – Manifestation et défilé festif à Douarnenez pour les 100 ans de la grève des sardinières. Rencontre de la commission féministe avec des femmes salariées et syndicalistes du Finistère (et également la veille à Brest). Soirée JC dans un bar sur le port de Douarnenez avec un groupe de musique.
Samedi 7 décembre: Assemblée Générale des Communistes à la MPT de Quimerc’h de 9h30 à 16h30 sur les enjeux de la conférence nationale du 14 décembre (après examen du calendrier, il nous a semblé compliqué de l’avancer). Cette AG sera précédée par des débats en section sur l’ordre du jour de la conférence nationale dont les compte rendus pourront être remontés au CD. Cette AG comprendra des temps d’ateliers participatifs.
Mercredi 11 décembre: exécutif départemental du PCF à Brest
Samedi 14 décembre: Conférence nationale du PCF  (modalités à préciser)
Mercredi 18 décembre: Conseil départemental du PCF 29 à Quimerc’h
Nous envisageons une cérémonie de vœux du PCF 29 tôt en janvier à Douarnenez pour célébrer les 100 ans de la victoire de la grève des sardinières.
Voilà pour les dates qui sont déjà positionnées. Cela ne concerne pas tous les évènements et réunions, et initiatives organisées par les sections, ni celles de la JC, de la coopérative des élu.e.s, des commissions de travail du PCF 29. Le calendrier sera complété et mis à jour en cours de route.

Urgence solidarité Liban – Agissons concrètement pour financer l’aide d’urgence avec le PCF Finistère.

Urgence solidarité avec les sinistrés et réfugiés du Liban, victimes des bombardements israéliens :

Agissons concrètement pour financer l’aide d’urgence avec le PCF Finistère.

 

La situation du Liban était très difficile, elle devient apocalyptique, avec des centaines de milliers de déplacés liés à l’agression israélienne.

Une proche amie de notre camarade Gladys Grelaud appelle à l’aide pour financer l’organisation des secours et de l’aide vitale aux déplacés dans sa ville suite aux bombardements israéliens contre le Liban.

Merci à tous ceux qui le peuvent et le souhaitent d’envoyer un don au profit de l’aide d’urgence aux civils libanais de Doha el Hoss, une commune à 5km de Beyrouth:

un chèque à l’ordre de l’ADF PCF 29, envoyé à la Fédération du Finistère du Parti communiste Français, 5 rue Henri Moreau, 29 200 BREST.

La fédération du PCF Finistère a fait un premier versement en avance de 1000 euros. Mais c’est bien plus d’argent qu’il faut pour faire face à tous les besoins des déplacés.

Il y a besoin de dizaines de milliers d’euros pour les réfugiés qui se pressent à Doha el Hoss, victimes des bombardements du régime d’extrême-droite de Netanyahou.

Charlène, notre contact sur place, explique dans un appel à l’aide et un témoignage poignant:

 » Nous sommes une famille française expatriée au Liban depuis 14 ans. Nous habitons Doha el Hoss (entre Khalde et Damour), petite ville d’environ 4.000 habitants en temps normal.

Bien que proche de Dahyé (banlieue sud bombardée de Beyrouth) à vol d’oiseau (environ 5km au sud), notre localisation est une zone résidentielle non stratégique et donc préservée. Aussi, depuis la semaine dernière, les raids se sont intensifiés tout d’abord sur le Sud Liban, puis sur Dahyé, et maintenant sur d’autres territoires encore, ce qui entraîne crescendo de plus en plus de déplacés. Aussi, notre zone est devenue  »zone tampon » et donc zone d’affluence.

Aujourd’hui environ 30.000 personnes se sont dirigées dans notre quartier et y cherchent à se loger car ils n’ont plus nulle part où aller. Et l’affluence continue.

Nos priorités immédiates sont donc de loger et nourrir ces 30.000+ déplacés (ceux dans un rayon de 2km autour de nous !) qui n’ont plus aucun moyen de subsistance.

Vous ne pouvez imaginer nos petites rues bondées, des voitures garées tout le long des bas-côtés, les gens qui n’ont pas encore de logement dorment dans leurs voitures, ceux qui ont un peu plus de chance sont souvent  »entassés » à plusieurs familles (30 à 50 personnes +) dans un seul appartement; non meublé et dorment à même le carrelage pour la grande majorité.

La solidarité existe, ce qui fait chaud au cœur  : un bon nombre de propriétaires d’appartements vides ouvrent leurs portes (ceci-dit la plupart demandent un loyer), des dons en matériel, en nourriture, en vêtements sont également faits… Malheureusement, comme dans toute guerre, les profiteurs ont les dents longues, et l’inflation est impressionnante.. pour exemple, une pièce de 12m2 à louer passée de 50 dollars à 300$ ! ou encore ces matelas tout fins (7cm en mousse) qui font tant défaut sont passés de 10$ initialement à 15, 20 jusqu’à 40 chez certains vendeurs..au gros.
C’est un travail de titans.. on essaie de trouver tous les moyens pour répondre à la situation.

Grâce à nos dons individuels, nous avons pu donner des matelas à des déplacés mais on estime qu’il reste 90% des personnes qui dorment à même le carrelage! En plus de matelas, ils ont besoin d’un minimum : des oreillers et des couvertures, les produits d’hygiène de premières nécessités notamment.

Pour ce qui concerne la nourriture, une première initiative de grande cuisine organisée par les femmes du quartier a démarré mercredi dernier. Nous parvenons à produire un repas par jour, pour environ 1500 personnes (en y passant une grande partie de la journée, à 50 minimum), c’est formidable, mais tellement insuffisant! et surtout, c’est épuisant, c’est évident que pour pallier à l’urgence, c’est nécessaire, mais que ce ne sera pas soutenable dans le temps !

Nous sommes en manque évident d’équipement, ustensiles, de bonbonnes de gaz et de matières premières…

Nous sommes lancés pour créer en parallèle un réseau de plus petites cuisines de rue qui pourront éventuellement assurer 2 repas par jour, et qui évitent l’excès de déplacements, qui répondent quasi localement à l’urgence, et permettent d’à moyen terme, former des équipes de déplacés qui pourront à tour de rôle s’occuper de cuisiner eux-mêmes..

Et comme on aimerait bien que la « réputation safe » de notre quartier le reste durablement, cette idée de « cuisines de quartier » permet notamment aussi d’éviter les grands rassemblements (cibles privilégiées de bombardements comme vu ailleurs depuis le 07/10/2023)  !

Comme vous vous en doutez, tout cela exige des moyens que nous ne réussissons pas à trouver suffisamment localement.

Alors que les ONG avaient récolté des millions en quelques heures lors de l’explosion du port de Beyrouth (qui en comparaison ne représentait que peu de déplacés, 2 ou 3 milliers), nous n’avons aujourd’hui le soutien d’aucune association sur le terrain!

A titre de rappel, aucune association n’opère dans notre zone et nous sommes aujourd’hui très organisés et bien renseignés sur le nombre, la localisation et les besoins des familles ici présentes.

Merci de prendre en considération notre mobilisation pour répondre à cette urgence humanitaire d’une rare ampleur au Liban.

Charlène ANGUIS »

 

La fédération du PCF Finistère – le 6 octobre 2024

Fête de l’Humanité du 13-14-15 septembre 2024 : libérons l’énergie populaire (Fabien Gay)

Fête de l’Humanité : libérons l’énergie populaire

Le contexte politique exceptionnel que nous connaissons nécessite une grande Fête de l’Humanité. Prétextant une « stabilité institutionnelle », le président de la République veut poursuivre un agenda politique libéral et autoritaire au service du capital. Passé la trêve olympique, qu’il a décidée seul et qui n’a pas entamé son impopularité, Emmanuel Macron continue de piétiner la volonté populaire et le résultat des urnes. Les consultations des formations politiques auront été une belle démonstration de parodie et de faux-semblants.

À l’heure de la post-vérité, le scrutin du 7 juillet aurait donné lieu à un match nul où chaque formation aurait perdu. Pourtant, ces élections ont donné un résultat et envoyé un message clair : la politique du président de la République est désavouée et rejetée. Les électeurs ont également refusé l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Le Nouveau Front populaire (NFP), coalition des forces de gauche et de l’écologie porteuse d’un programme de progrès social et écologique, est arrivé en tête. N’en déplaise aux libéraux et aux réactionnaires, de plus en plus agressifs sur les plateaux télévisés : il y a donc un vainqueur et des vaincus.

Lucie Castets est prête à animer une équipe gouvernementale au service des intérêts populaires. La gauche est la seule légitime pour gouverner. Le capital n’en a cure et, par la voix du Medef, veut faire pression sur les salaires, aller plus vite pour détricoter la protection sociale et surtout franchir une nouvelle étape sur les retraites, notamment avec la capitalisation. La « menace » d’un gouvernement NFP ne serait plus seulement la France insoumise, mais toute la gauche et son programme. La diabolisation des forces de gauche, des mobilisations sociales et écologiques depuis des mois, n’était donc pas un hasard mais un choix politique pour discréditer toute idée d’alternative.

On voit que la perspective de revenir sur la mère des réformes, la retraite à 64 ans, fait trembler les forces de l’argent. C’est la brèche pour ouvrir un espoir réel de rupture. Seules la mobilisation populaire, l’organisation de comités NFP ou d’autres formes de collectifs d’action, des manifestations peuvent permettre de continuer à garder la main. Il en va du caractère démocratique des institutions, qui sont menacées d’un péril grave. D’ores et déjà, l’extrême droite se frotte les mains et se présente en partenaire respectable auprès du capital pour mettre de l’ordre.

La rentrée sociale doit être éruptive, fédérative et unitaire. Il nous faut tracer ce chemin d’espoir. La Fête de l’Humanité sera ce rendez-vous pour réunir l’ensemble des composantes qui veulent participer à cette dynamique qui doit s’amplifier et en être partie prenante. Elle sera une étape incontournable pour le rassemblement populaire. Nous mettrons au cœur de nos débats l’urgence de paix, des réponses sociales et écologiques, mais aussi la question d’une nouvelle démocratie.

Les initiatives locales se démultiplient partout pour diffuser le bon de soutien disponible auprès des militants communistes. Ce bon de soutien est une marque d’engagement et de participation. Cette édition de la Fête de l’Humanité doit faire date pour construire les nécessaires rapports de force et conquérir les victoires sociales que nous appelons de nos vœux.

Fabien Gay, éditorial de L’Humanité, 31 août 2024

 

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Une Fête de l’Humanité pour « construire les victoires de demain »

À Paris, les dirigeants et militants communistes se sont retrouvés au siège de leur parti pour sonner la mobilisation dans la vente des bons de soutien pour les trois jours de fraternité dans l’Essonne. L’édition qui démarre le 13 septembre se veut le « grand rendez-vous du Nouveau Front populaire » et du respect de la démocratie en cette rentrée.

Diego Chauvet

« Nous avons décidé de cette initiative exceptionnelle parce que la situation est exceptionnelle. » Devant le parvis du siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris, une centaine de militants sont réunis pour la « guinguette d’avant- fête », mercredi 28 août en fin de journée.

La responsable nationale du collectif du bon de soutien à l’Humanité, Nathalie Simonnet, rappelle le contexte inédit dans lequel se déroule cette année la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne. À ses côtés, le directeur du journal, Fabien Gay, et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

« Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, et le président de la République refuse de nommer une première ministre qui soit issue de ses rangs », souligne la responsable communiste, qui appelle à faire de la Fête « un grand rendez-vous du NFP » face à l’insupportable déni démocratique d’Emmanuel Macron.

Une nouvelle République en débat dans la Fête

« Je vous avoue que j’aurais bien aimé vous parler ce soir avec une première ministre, Lucie Castets, nommée avec un gouvernement de gauche et écologiste à la tête du pays, ajoute Fabien Roussel. Quelle Fête de l’Huma nous aurions faite ! Malheureusement, ce n’est pas ce qui se dessine, et la rentrée va être chaude », prévient le secrétaire national du PCF.

« Ils ne veulent pas de ce programme », dit-il également à propos des macronistes qui rejettent les mesures proposées par le NFP. Il balaie les arguments « fallacieux » de l’ex-majorité présidentielle selon lesquels la gauche ne voudrait mettre en place que le seul programme du NFP.

« Celui que nous voulons mettre en œuvre sera discuté avec les parlementaires, amendé, construit à partir de majorités », même s’il est issu des propositions de la coalition de gauche. « Nous voulons construire un gouvernement ouvert sur la société civile et à celles et ceux prêts à s’engager dans une démarche nouvelle et pour un projet complètement différent de celui de Macron. »

« Nous allons devoir continuer à nous battre, à pousser, à faire tout ce qu’il faut pour réaliser ce que les Français ont demandé : de la justice sociale, fiscale, climatique. » Et la Fête de l’Humanité peut être un formidable accélérateur pour y parvenir.

Le directeur de l’Humanité, Fabien Gay, fustige lui aussi le « coup de force démocratique » d’Emmanuel Macron. « Cette Ve République bourgeoise n’est plus en mesure d’assurer la stabilité institutionnelle, et permet à un pouvoir autoritaire et libéral d’enjamber la volonté du peuple », dénonce-t-il. Le sénateur communiste met au cœur de l’agenda de la Fête un débat sur l’avenir institutionnel du pays.

« La question d’une nouvelle République sera à l’ordre du jour, et il faut que nous invitions le plus grand nombre à venir débattre avec nous ! » lance-t-il aux militants réunis devant le siège du PCF. Il souhaite que la Fête soit « le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ont mené la bagarre avec le NFP ». « Il faut les faire venir, pour leur dire que rien ne retombe et qu’il faut continuer à se rassembler et échanger pour construire les victoires de demain », ajoute le directeur de l’Humanité.

Les militants promettent une « Fête de lutte incroyable »

« Il faut se donner à fond, reconnaît Adrien Kahmyr, jeune adhérent ayant rejoint le PCF il y a quelques mois. J’espère qu’on va réussir à se battre pour que la candidate de la gauche soit nommée à Matignon. » Cécile, militante dans le 18e arrondissement de Paris, a rejoint le Parti communiste après le premier tour des élections législatives. Elle attend, dit-elle, « des prises de parole collectives sur la Fête et que la gauche dépasse les conflits entre personnalités, car on en discute parfois plus que des idées de fond », regrette la jeune militante.

Salaires, retraites, services publics, climats, paix: mobilisons-nous les 7 septembre et 1er octobre pour gagner des avancées!

Jean Dréan, militant au Parti communiste français, est décédé (Ouest-France, 1er septembre 2024)

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Ouest-France

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Publié le

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français (PCF), est décédé, le 31 août 2024. Encarté au PCF depuis 1953, il s’était investi dans la vie locale morlaisienne et avait été élu à Plouigneau (Finistère).

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024.

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024. | ARCHIVES PCF

Jean Dréan, une figure du militantisme morlaisien, est décédé le 31 août 2024, à Quimper, au sein de l’Ehpad où il résidait depuis 2014. Il était un membre de longue date de la section morlaisienne du Parti communiste français (PCF). La section, dans un courriel adressé à la rédaction, « rend hommage à ce militant infatigable et charismatique ».

Au PCF depuis 1953

Jean Dréan est né en 1933 et était devenu cheminot en 1949. Il avait adhéré à la CGT et au PCF en 1953. Il avait participé « à la grande grève générale des Cheminots pendant la guerre d’Indochine et la guerre froide, en 1953, contre le décret du gouvernement Laniel supprimant le statut des cheminots », indique le PCF.

Il a commencé à militer en 1972 à Morlaix au sein de la CGT, avec les cheminots, et le Parti communiste. Il était « particulièrement actif sur le secteur de Plouigneau et Guerlesquin, au côté des syndicalistes et salariés de l’usine Tilly. Dans les années 1980, Jean Dréan s’est impliqué avec la CGT Cheminots pour l’avenir de la ligne Morlaix-Roscoff. Il a aussi fait plusieurs mandats municipaux à Plouigneau, dans l’opposition de gauche. Il s’est impliqué pour la défense de la Poste de Plouigneau, et de l’hôpital public. »

Engagé pour une meilleure prise en charge des seniors

Depuis les années 2010, il interpellait différents acteurs « pour une vraie prise en compte des enjeux du vieillissement ». Le Parti communiste « salue les décennies d’engagement de ce militant remarquable, fraternel, doté d’un solide sens de l’humour et qui était apprécié par des femmes et des hommes de différents bords politiques ».

Ses obsèques auront lieu vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Meilh Stang Vihan). Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106, avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi 2 septembre dans l’après-midi, accès libre de 9 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/jean-drean-militant-morlaisien-au-parti-communiste-francais-est-decede-b77cc6de-6881-11ef-9827-8f066c8ca511

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août (Ouest-France, 31.08.2024)

Ouest-France

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août

Sarah HUMBERT. Publié le

Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. | OUEST-FRANCE

Les dernières semaines avant les congés d’été 2024 ont été animées, avec les élections législatives anticipées, et la reprise ne s’annonce pas plus calme.

Ce samedi 31 août 2024 à 15 h à Morlaix (Finistère) plusieurs organisations politiques qui font partie du Nouveau front populaire (Europe écologie les verts, la France Insoumise, Génération.s, Nouveau parti anticapitaliste et Parti communiste français), ont appelé à la mobilisation, place des Otages.

Plus de 50 jours après les élections législatives anticipées de juillet 2024, le nouveau gouvernement n’a toujours pas été formé. Face à cela, les partis de gauche de Morlaix (Finistère), s’agacent et avaient appelé à la mobilisation. | OUEST-FRANCE

Les partis dénoncent, notamment, le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. Le Nouveau front populaire souhaitait la voir accéder à ce poste. Ils parlent même d’un « déni de démocratie ».

Des partis qui dénoncent un « mépris des électeurs »

Face à environ une centaine de personnes, une prise de parole à plusieurs voix a eu lieu. Pour les partis : « Le président continue de nier le résultat des urnes en écartant la candidature de Lucie Castets. En fermant la porte à un gouvernement de gauche, Emmanuel Macron envoie un signe de mépris total du choix des électeurs », appuient-ils.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, a pointé : « L’urgence, c’est la fin de la réforme des retraites, l’égalité femmes hommes, la justice fiscale, plus de moyens pour les services publics, un grand plan de transition écologique… », a-t-il énuméré.

Une nouvelle mobilisation est déjà prévue le 7 septembre 2024 à 15 h, place des Otages. Le secrétaire départemental appuie : « Ne nous laissons pas confisquer notre victoire, il y va de l’intérêt des classes populaires et de l’ensemble de la population. On a vraiment besoin d’un gouvernement de gauche et pour ça il faut qu’on s’y mette tous. »

L’UDB convié, mais qui ne souhaite pas être présente (…)

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-centaine-de-personnes-mobilisees-pour-un-gouvernement-de-gauche-samedi-31-aout-95cd38e2-678d-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

Diaporama : Morlaix Rassemblement du PCF, de La France Insoumise, des Ecologistes EELV du Pays de Morlaix…

Mobilisation unitaire du 31 août à Morlaix pour un gouvernement Nouveau Front Populaire et Lucie Castets à Matignon (Photos Pierre-Yvon Boisnard)

« Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre. »

Plus de 100 participants ce samedi 31 août à ce rassemblement pour que Macron cesse de nier la défaite de la droite et nomme Lucie Castets à Matignon.

On se retrouve samedi 7 septembre, à l’occasion d’une journée d’action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages. Le Parti communiste, les Ecologistes, la France Insoumise, le Parti Socialiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Gauche indépendantiste y appellent comme pour la manifestation du 31 août.

Photos et diaporama Pierre-Yvon Boisnard

Voici le texte commun qui a été lu par des représentants des Ecologistes, de la France Insoumise, de Génération.S, du NPA, et du Parti communiste français ce 31 août:

Le samedi 7 septembre, à l’occasion d’une journée d’action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de la gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages.

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Le 30 juin et le 7 juillet, la mobilisation des Françaises et des Français pour les élections législatives a été sans précédent.

52 jours ont passé. Le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s’apprête à mettre en place un gouvernement soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit du Medef et des marchés financiers.

Pour empêcher qu’un programme de progrès, d’écologie et de justice sociale puisse s’appliquer, Emmanuel Macron entend contourner le vote des français aux élections législatives et empêcher la coalition de gauche arrivée en tête, avec 193 députés élus, de gouverner et d’appliquer son programme, cela alors même que les élections législatives et européennes ont montré que l’adhésion à la politique d’Emmanuel Macron était minoritaire dans le pays.

Le Chef de l’État a dit lundi refuser l’hypothèse d’un gouvernement du nouveau front populaire au nom de la stabilité institutionnelle.

Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.

Il faut mesurer à quel point Emmanuel Macron met en danger la République.

Le Président de la République a fait un choix extrêmement grave qui renforcera le Rassemblement national pour deux raisons :

– La première raison est un enjeu de majorité pour gouverner. Sans la gauche, il ne peut y avoir de majorité à l’Assemblée nationale qu’avec l’accord du Rassemblement national puisque le parti présidentiel et ses alliés, même avec la droite républicaine en renfort, ne disposent pas de majorité.

Macron a annoncé que un gouvernement de Lucie Castets et du nouveau front populaire serait censuré immédiatement. Mais c’était sous-entendre une alliance pour leur motion de censure entre le RN et le camp présidentiel. Sinon il leur manquerait 47 députés pour leur motion de censure.

Comment penser que le RN ne va pas se saisir de cette situation pour imposer ses conditions ?

– La seconde raison est qu’en fermant la porte aussi brutalement à un gouvernement de gauche, en le censurant à la place même des députés, il envoie un signal de mépris total le choix des électeurs, qui s’est fait sur un programme de rupture social et écologique, exigeant un vrai changement pour le pays.

Et si le Président agit ainsi, c’est pour une raison fondamentale : le capital, les marchés financiers ne veulent pas prendre le risque d’un gouvernement de gauche même pour une courte période leurs intérêts seraient directement menacés !

Derrière ce choix, c’est donc le choix d’une classe sociale qui s’apprête à donner les clés du pays à l’extrême droite.

L’ensemble des femmes et des hommes qui sont attachés à la République et à la démocratie sont invités à se mobiliser contre ce choix. Il en va de l’avenir de la République et de notre démocratie.

La Droite et les députés fidèles à Macron, sous l’œil bienveillant de l’extrême-droite, veulent garder le pouvoir coûte que coûte et favoriser, toujours, les plus puissants, la finance, les plus riches, par une politique néo-libérale brutale la grande majorité des citoyennes et citoyens.

Leur programme est connu : imposer l’austérité au peuple avec des milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et continuer à faire des cadeaux à des hauts revenus et des multinationales.

L’Assemblée nationale est complètement muselée par le président Macron qui incarne jusqu’à la caricature la dérive monarchique de la cinquième république, en ne respectant pas la séparation des pouvoirs prévue par la Constitution.

Nous appelons nos concitoyens et concitoyennes du pays de Morlaix à se mobiliser pour faire exiger que le Président de la République cesse ce déni de démocratie.

Mobilisons-nous notamment le samedi 7 septembre à la même heure, 15h, ici même, place des Otages, à l’occasion de l’appel national des étudiants et de nos formations politiques.

L’urgence, c’est:

– l’abrogation de la réforme des retraites

– l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité professionnelle femme-homme et le développement de l’emploi

– la justice fiscale

– des moyens pour nos services publics, notamment la santé et l’éducation

– le blocage des prix de première nécessité pour le soutien au pouvoir d’achat

– et un grand plan de transition écologique pour faire face aux crises écologiques multiples (réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, crise énergétique, pollutions, … )

– remettre de la police de la proximité et des moyens pour la sécurité des citoyens

– œuvrer pour la Paix, la diplomatie, et la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nos diverses organisations se sont réunies jeudi 29 août pour travailler d’un commun accord pour ce rassemblement.

Il y avait les Écologistes, la France Insoumise, la Gauche Indépendantiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste,, le Parti communiste, et des citoyens du nouveau front populaire, rassemblement également soutenu, comme celui du 7 septembre prochain, par le Parti socialiste.

L’appel a été relayé également auprès de nombreuses associations et des organisations syndicales.

Ne nous laissons pas confisquer notre victoire !

Triste nouvelle: décès de notre camarade Marcelle Bizien, militante de la cellule de Bellevue à Brest

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès dans la nuit de vendredi 23 août au samedi 24 août 2024 de notre camarade Marcelle Bizien qui était militante de la cellule de Bellevue.
Marcelle résidait depuis quelques années à l’Ehpad de Douarnenez.
La section présente ses sincères  condoléances à ses enfants Sylvie et Gaby , ses petits enfants et arrières petits enfants et toute la famille.
Une pensée pour son époux notre camarade Charles Bizien décédé en 2019 ancien maquisard du bataillon Stalingrad.
Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF pays de Brest

Triste nouvelle: décès de Jean Dréan, notre camarade cheminot de la CGT et du PCF

Notre ami et camarade Jean Dréan vient de décéder à Quimper ce samedi 31 août 2024 à l’âge de 91 ans (il était né en 1933). 

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106 avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi après-midi: accès libre de 9 h à 18 h.

Nous pensons fort à sa famille, sa fille Hélène, ses petits-enfants qu’il aimait tant, ses beaux-enfants, ses amis et camarades endeuillés de la CGT et du PCF. Nous leur exprimons notre solidarité et partageons leur tristesse au départ de notre camarade et ami, une grande figure militante, un grand bonhomme.
Daniel Ravasio avec toute la section de Morlaix et Ismaël Dupont au nom de la fédération du Finistère du PCF expriment toute leur reconnaissance pour les décennies d’engagement total de notre ami et camarade au service de nos idéaux communs et d’une société plus humaine, plus égalitaire, plus fraternelle.
Jean vivait depuis 2014 à l’EHPAD Thérèse Rondeau-Kernisy à Quimper, où il a avait dû déménager depuis sa maison de Saint Didy à Plouigneau pour accompagner son épouse bien aimée Annick, malade et en perte d’autonomie.
Il était toujours adhérent au PCF, dans la section de Morlaix et la fédération du Finistère. 
Il avait adhéré à la CGT et au PCF pendant la guerre d’Indochine en 1953. Son père était déjà communiste. Un jeune commandant, fils d’un cheminot communiste, lui évitera de faire la guerre d’Algérie. Il ira en coopération en Algérie en tant que cheminot après les accords d’Évian pour aider le jeune état indépendant à utiliser ses infrastructures ferroviaires.
Jean était une grande figure de la CGT Cheminots, du Parti communiste finistérien et de la région de Morlaix, un militant infatigable, doté d’un solide sens de l’humour, d’une gouaille et d’une détermination sans faille, malicieux, généreux, fraternel, toujours passionné et solide dans ses convictions sans être sectaire.
Il savait toujours aider les personnes dans le besoin, discrètement.
Homme de caractère, franc-tireur, il n’avait peur de rien ni de personne, et il parlait à tous d’égal à égal, avec bienveillance et gentillesse, mais aussi exigence pour ceux qui avaient des responsabilités.
Il écrivait régulièrement à ses camarades, aux ministres, aux députés, à ses secrétaires nationaux du Parti (Marie-George Buffet, Pierre Laurent, Fabien Roussel), à Patrick Le Hyaric, au secrétaires généraux de la CGT pour interpeller sur la situation de la santé, du grand âge, des EHPAD, sur l’absence de prise en compte des enjeux du vieillissement et du droit à une vie digne jusqu’au bout de tous les citoyennes et citoyens.
A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».
En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».
L’aumônier rendait à Jean Dréan un vibrant hommage:
 » Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?
Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).
C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.
***
Voilà un récit autobiographique (encore très partiel, car il y aurait tant à dire) qui avait été publié il y a quelques années sur Jean et ses engagements dans Le Chiffon rouge:
Né en 1933, Jean Dréan, l’homme à la haute stature solide de breton taillé dans le roc et au collier de barbe à la mode des certitudes anciennes, personnalité haute en couleurs que nombreux, de tous bords, connaissent et apprécient à Morlaix et à Plouigneau, vient d’intégrer une maison de retraite à Quimper pour accompagner son épouse dont les problèmes de santé s’opposaient à un retour à la maison.
Cela a été un choix douloureux pour ce pilier de la section communiste et de la CGT de Morlaix, un franc-tireur plein de crânerie, d’esprit d’indiscipline d’humour malicieux et d’intelligence, un obstiné prêt à soulever ciel et terre pour que son parti, sa CGT, ses parlementaires et ministres œuvrent enfin pour la prise en compte des enjeux du vieillissement et la mise en place d’une civilisation de la personne âgée basée sur la Sécurité Sociale Universelle et le partage des richesses.
Jean Dréan a encore toute sa lucidité, sa vivacité d’esprit, sa mémoire et des tonnes d’histoires plus ou moins exemplaires, mais souvent drôles et passionnantes, à nous raconter. Voici déjà quelques unes d’entre elles, écrites une nuit sans sommeil à la maison de retraite.
Chacun sait ce qu’il gardera de cet homme généreux et rebelle qui a su rester curieux et ouvert pour les jeunes et la nouveauté, mais son vécu n’est pas connu de tous et intéressera sans nulle doute. Il éclaire en particulier ses attaques verbales courageuses il y a quelques mois face à une Marine Le Pen méprisante et ses menaçants nervis du service d’ordre du Front National venus sonder le terrain d’une région traumatisée par la crise de l’agro-alimentaire sur le marché de Guerlesquin: s’il devait n’en rester qu’un, ce serait encore lui, n’en doutons pas, qui ferait barrage aux héritiers du fascisme et de l’OAS.
Le vécu d’un modeste citoyen engagé
Notre génération a connu des turbulences: les camps de concentration, le goulag, Oradour, la torture en Algérie, Dien Bien Phu la capitulation. Aujourd’hui tout le monde musulman est en ébullition: parfois sanguinaire, cruel, barbare. On viole, on égorge à tour de bras. Dans une indifférence coupable. Certes avec quelques réactions.
Aujourd’hui le camarade Ismaël me sollicite pour expliciter une tranche de vie, certes modeste, mais trop souvent absente de l’évolution de notre Pays, de son histoire. Le refus des guerres coloniales, le traité d’Evian. Son contenu, entre autre la coopération découlant de ce traité.
Pour expliciter, comprendre un temps soit peu mon engagement citoyen de toujours, quelques rappels.
Durant la guerre 39-45, quoique très jeune, j’ai pratiqué la débrouillardise, le chapardage, le hors la loi. Il fallait survivre: on allait mon frère et moi traire les vaches pendant la nuit, étrangler les poules. Père cheminot – il entretenait les voies près de Rosporden – il a modestement participé au sabotage de son outil de travail. Ma mère était garde-barrière: les trains ravitaillant la troupe allemande à Brest s’arrêtaient devant chez nous: des cheminots complices nous indiquaient les wagons intéressants à piller: nous récupérions de l’huile, des matières premières que nous échangions ensuite avec les paysans, parfois contre des cochons que nous envoyons en boîte de conserve à des camarades de résistance parisiens. En 44, mes parents nous envoyaient mon frère et moi avec nos deux chiens ravitailler le maquis avec une brouette: en arrivant dans les bois auprès des résistants, quelle n’a pas été ma surprise en voyant que leur commandant était mon instituteur, Mr Le Corre. Celui-ci n’a même pas eu besoin de me faire promettre de garder le secret. L’ennemi: le boche. Les cheminots résistants de toujours ont été les premiers a déclencher la Grève insurrectionnelle.
1947: ils ont continué la lutte. Soutien aux mineurs en grève en bloquant les trains de charbon. Les champions de la trahison permanente entraient en action: Jules Moch créait les CRS pour gazer les mineurs en grève.
1949: entrée à la SNCF, école d’apprentissage.
1953: adhésion à la CGT. Participation à la grève historique contre les prétentions d’une droite revancharde. Le fameux président du Conseil Laniel prétendait casser le statut de cheminot, massacrer le service public ferroviaire (déjà!). Un mois d’une grève dure. Le pays paralysé. Démission de Laniel. Décrets abrogés. Interdit du droit de grève (j’étais hors statut), j’ai été licencié. Soupe populaire à Clichy. Adhésion au PCF (mon père était déjà communiste) puis réintégration à la SNCF.
1954: Appel sous les drapeaux. Mont Valérien. La guerre d’Indochine fait rage. Les fellaghas s’agitent. Le canal de Suez s’enflamme. Nationalisé par Nasser. La France et l’Angleterre se précipitent dans une action de représailles coloniale. Les Nations Unies condamnent. La France capitule.
L’Algérie à son tour s’enflamme: les forces progressistes appellent au refus. Avec trois appelés, trois cheminots, une nuit nous inondons les murs de la Caserne d’affiches fourrnies par les cheminots communistes des ateliers de la Garenne . « Paix en Indochine, Paix en Algérie ».
Le lendemain matin, le commanbdant sonne le tocsin. Tout le monde consigné. Arrivée de la police militaire. Silence dans les rangs. Dénoncés deux mois plus tard par des « nostalgiques des colonies » du contingent comme nous. Jugement sans sommation: cellule-prison. Le commandement était désorganisé en France: les cadres de l’armée opérant en Indochine, en Algérie. Surprise un matin. Appelé au commandement de la compagnie qui m’adresse un message très particulier: « vous disparaissez du paysage, je ne veux plus entendre parler de vous ».
Destination Centre de sélection de Guingamp. Comme Testeur. Pourvu du BEPC, je faisais passer des tests aux appelés. Inespéré et hasard de son engagement.
Dix ans plus tard m’a été explicité la vérité sur ce miracle. Ce jeune commandant, rappelé à l’époque, était tout simplement le fils d’un cheminot communiste. Il avait abusé de son autorité.
Le dénouement: Ho Chi Minh triomphait, Ben Bella franchissait la frontière tunisienne avec ses troupes. La France capitulait dans la débâcle et les attentats de l’OAS.
Toutes ces péripéties digérées, je répondais à un Appel des Accords d’Evian: coopération technique en Algérie. Détaché de la SNCF à la « SNCFA ». Mon épouse acceptait un détachement d’enseignement. Bien sûr, c’était une décision d’importance. L’aventure dans un monde sortant d’une guerre salie par la torture.
Quel accueil dans ce pays meurtri, saccagé, méprisé? Embarquement Marseille pour Annaba (ex Bône). Voyage superbe en première classe (les arabes étaient entassés dans les cales) !!! Débarquement le lendemain. Quelle surprise: un pays grouillant d’arabes!!! Du soleil. Puis train pour Souk Arhas. Gros centre ferroviaire. 600 cheminots. Accueil par un cadre cheminot algérien. Qui pour me saluer me tend la main gauche. J’ai appris quelques mois après par lui-même – sans rancoeur ni haine- qu’il avait été torturé par les Paras de Le Pen.
Seul européen parmi 600 cheminots algériens. Vraiment surpris et interrogatif sur la qualité des installations ferroviaires: ce qui était manuel en France était mécanisé là-bas. C’était l’effet du plan de modernisation de Constantine. J’ai dû me former rapidement en prenant des cours du soir pour me mettre à niveau par rapport à ces installations modernes. Le monde à l’envers: c’était moi qui était censé apprendre aux autres. Le plan de Constantine et ce chemin de fer moderne était surtout là pour acheminer le fer, le phosphate, le pétrole sur l’Europe. Pas pour le bonheur du peuple algérien.
Rapidement au boulot. Accompagnateur de 8 jeunes algériens. Jeunes surpris de voir un européen en bleu de travail, sac à outils sur le dos. Moi-même, j’étais surpris du niveau de connaissance de ces jeunes algériens, des musulmans qui n’hésitaient pas à puiser une bière dans le frigo présent en permanence dans le 4/4 sur rail qui servait à nous déplacer, frigo approvisionné par mes soins.
Là aussi surprenant. Aucune rancoeur, aucun rejet de l’ordre donné, de l’engagement volontaire.
Notre parcours de travail s’étendait sur 200 km le long de la frontière tunisienne. Des paysages superbes, le maquis, le sable des montagnes. Une multitude de Djellabas. Le terrain propice à la pénétration de fellaghas dans l’Algérie Française. Là aussi, je fus surpris par l’accueil dans un monde que nous avons bafoué, massacré, traité au Napalm. J’ai visité avec le commandant de la place de Tebessa des galeries de mine qu’ils utilisaient à la barbe du colon pour franchir la frontière (technique à la Hamas).
Je passerais sur les villages de montagne passés au Napalm, les défoliants pour dénuder les caches des fellaghas.
Rien d’exceptionnel pour une guerre de pacification. Accueil dénué de tout esprit de revanche. Ce qui prouve bien comme avec le camarade Ho Chi Minh du Vietnam qu’il eut été possible d’instaurer un climat de coopération économique profitable aux peuples. De quoi écrire un roman.
Je terminerai sur quelques anecdotes.
A chaque voyage retour nous avions la possibilité de ramener une voiture neuve entièrement détaxée. Personnellement et pour cause, j’alimentais le chef de la police de Souk Arhas et le patron des douanes, ceci prouvant s’il en était besoin la tendance à la mise en place d’une Mafia qui a conduit progressivement l’Algérie à sa situation d’aujourd’hui. Ces personnages me gratifiaient de leur carte de visite. Bien utile. Par exemple, au cours d’une ballade en montagne (50° à l’ombre), dépourvu de tout papier d’identité, j’ai été embarqué brutalement par une patrouille. Mis à l’ombre. Soudain me vient l’idée de demander au chef de poste d’appeler le numéro du chef de la police sans lui dire à qui ce numéro appartenait. Garde à vous au téléphone: mille excuses et retour à la maison avec la jeep de la patrouille. La raison: entre l’Algérie et la Tunisie existait un fort trafic de Kif. Quatre anglais étaient signalés dans la montagne. Il y eut confusion à notre dépens.
Je m’appelle Dréan. A 50 km de Souk Arhas, il y avait une ville s’appelant « Drean », le nom d’un martyr de l’ALN. Les contrôles de police étaient légion, à chaque entrée de localité. Un jour, je me trouvais dans une file de contrôle. Se présente un policier. Je lui confie mon passeport: il l’ouvre, se met au garde à vous et me fait déboîter de la file, le nom l’ayant certainement impressionné. Un autre jour, un tapis que j’avais commandé arriva au bureau de poste de Drean tandis que je l’attendis chez moi pendant quatre mois.
Mon épouse, institutrice détachée, pendant 5 ans, le temps de ma coopération, fit la leçon à 40 jeunes algériens (qu’elle avait troqué contre 8 élèves français dans son école de village des Côtes du Nord). Le matin 40, l’après-midi une foule aussi impressionnante. Un silence, une discipline tout aussi surprenante. De jeunes palestiniens sortant des grandes écoles américaines – interdits de rentrer en Palestine – enseignaient l’arabe aux jeunes algériens. Coopérants, nous avions droit au consulat d’acheter du Ricard, du Porto détaxé. Ces jeunes palestiniens se faisaient un plaisir d’en déguster à la maison. Bien que musulmans m ais fortement teintés laïques. Après deux ou trois coups, le débat sur le colonialisme ressurgissait. Cordialement. Mais prévoyant et réaliste. « Ce que vous avez fait dans vos ex colonies et ailleurs, vous le paierez cher, très cher, pendant longtemps ». Un constat sans haine. Aujourd’hui nous y voilà.
J’ai connu de retour en France 20 ans après des Algériens sans pays. Après guerre, les nombreux algériens engagés dans l’Armée Française contre les nationalistes vietnamiens en Indochine ont reçu l’ordre de déserter en Indochine. Condamnés en France. Pourchassés en Algérie. Des vies brisées.
Le plus sanguinaire. Le Parti Communiste Algérien (PCA), soutien du FLN pendant la guerre de libération, y compris avec des ressortissants européens, d’ailleurs désavoués par le PCF même si celui-ci demandait la clémence pour les militants anti-colonialistes arrêtés et condamnait tortures et exécutions clandestines, était fortement implanté chez les cheminots. J’avais lié connaissance avec eux. Boumediene exile Ben Bella. Prend le pouvoir. Constatant la disparition de plusieurs camarades du P.C.A dans les gares environnantes, je m’en inquiète auprès d’un camarade de l’UGTA. Réponse: t’occupe pas de ça, c’est pas ton affaire. Huit jours après, dix d’entre eux étaient retrouvés égorgés dans un oued. Une multitude de drames affreux. J’ai connu tous les 15 jours l’atterrissage d’un Boeing américain à Annihi. Repartant avec 500 jeunes algériens pour l’Afghanistan traquer les russes. Que sont-ils devenus aujourd’hui? Irak, Syrie, Mali….
Jean Dréan

Portrait de Jean DREAN paru dans « LE TELEGRAMME » (29 Octobre 2010).

Cheminot depuis 1949, il adhère en 1953 à la CGT et au Parti communiste.

Son premier combat a lieu cette année-là. Les cheminots font grève pour la défense de leurs retraites. Déjà. Il a 20 ans. « Un vendredi matin, au Journal officiel, sort un décret sur la suppression du régime particulier des cheminots. À midi, plus un seul train ne roulait. À l’époque, 80% des cheminots étaient à la CGT. La grève a duré un mois. Le pays, totalement bloqué. Joseph Laniel, président du Conseil à l’époque, a démissionné et le décret n’est pas passé !».

Ce premier combat remporté le marque à tout jamais du fer rouge du militantisme. « Tout le monde partait en grève. On n’avait pas vraiment le choix ».

Depuis, Jean a toujours été sur les rails de la contestation. Militant et activiste De militant à activiste il n’y a qu’un pas. « Je faisais mon service militaire à la caserne du Mont-Valérien (92) au moment de la guerre en Algérie. Avec des militants du FLN on l’a recouverte d’affichettes (« paix en Algérie, paix en Indochine »). Au bout de trois mois, on a été dénoncé par des camarades du contingent. On s’est retrouvé quatre mois en prison. Avec l’aide d’un fils de cheminot, on a été transféré à Guingamp. J’ai été prié d’arrêter mes activités de militants ». « Je devais m’écraser » En 1964, deux ans après la fin de la guerre, Jean est envoyé en Algérie. « Sur 500 cheminots algériens, j’étais le seul Européen ». Il y travaille pendant cinq ans et devient spectateur passif de la bataille de mai 68. « De là-bas, on avait l’impression que le pays était à feu et à sang », se souvient-il.

De retour en France en 69, il est transféré à Trappes (78). L’homme n’a pas froid aux yeux. Pour revenir en Bretagne, il écrit au président du Conseil. « Quinze jours après, j’étais transféré à Morlaix où j’ai pu rejoindre les camarades ».

D’autres batailles Parmi les « milliers » de manifestations à son actif, voici les plus marquantes : 1970, il se bat pour la défense de la ligne Morlaix/Roscoff. « On a fait grève trois semaines en décembre ». 1986-87: il lutte avec les cheminots. « On bloquait des trains en gare de Morlaix. À l’époque on était 300 ». 2010 : les retraites.

« Plus tard, je ne veux pas être à la charge de mes enfants. Or, la situation dans les maisons de retraite est désastreuse. Et tout se fait dans l’indifférence générale. J’ai interpellé notre députée Marylise Lebranchu. Mais sans réponse ». Militant jusqu’au bout de la barbe, Jean ne renoncera pas.

En attendant le prochain combat, il ira comme chaque matin regarder passer les trains, acheter Le Télégramme, Ouest France et L’Humanité.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Un covoiturage devrait être organisé pour les camarades souhaitant être présent à ses obsèques

MERCREDI 4 SEPTEMBRE LE « DRAPEAU DE LA LIBÉRATION » FAIT ÉTAPE À MORLAIX

 

Info AFPS Pays de Morlaix – initiative dont le PCF Morlaix est partenaire

MERCREDI 4 SEPTEMBRE LE « DRAPEAU DE LA LIBÉRATION » FAIT ÉTAPE À MORLAIX
L’AFPS Pays de Morlaix appelle tous-tes les ami-es de la Palestine à Morlaix, à répondre à l’invitation du « Collectif des Blouses Blanches pour Gaza » d’accueillir dans notre ville de la manière la plus large et la plus unitaire possible UN RELAIS DU DRAPEAU PALESTINIEN À TRAVERS LA France.
Le drapeau venant de Nantes, fait étape à Morlaix, avant de continuer vers Rennes en train, pour demander l’arrêt des bombardements sur la Bande de Gaza et en solidarité avec le peuple Palestinien dans le cadre d’un parcours national. A Morlaix il s’agit d’une déambulation en vélo, en trottinette… ou à pied.
RV MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024 à 16h30 précise Place Puyo à Morlaix pour les roulants et au bas de la venelle de la Roche pour les piétons. Prises de parole prévues à 17h 15 place des Otages, d’où le Drapeau palestinien repartira vers Rennes par le train de 17h 50.
Avec le soutien de : FSU, Solidaires, LDH, Amnesty International, ACAT, AJPF-Morlaix Wavel, L’Âmarrée, Morlaix-libertés, Les Écologistes, LFI, NPA, Gauche indépendantiste, UDB, PCF…

Morlaix – samedi 31 août 15h: Rassemblement place des Otages: Macron, non au déni de démocratie!

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à la mobilisation populaire le 7 septembre à l’appel d’organisations de jeunesse et le 1er octobre à l’appel d’organisations syndicales.

51 jours après les élections législatives, le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s’apprête à mettre en place un pouvoir soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit des marchés financiers.

Leur programme est connu : imposer l’austérité au peuple avec des milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et baisser les impôts des hauts revenus et des multinationales.

Les communistes ne les laisseront pas faire !

Le PCF appuie la demande de ses parlementaires du groupe GDR, d’une session extraordinaire de l’Assemblée pour refuser que le Parlement ne soit réduit au silence dans cette situation grave et inédite.

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à la mobilisation populaire le 7 septembre à l’appel d’organisations de jeunesse et le 1er octobre à l’appel d’organisations syndicales.

L’urgence, c’est :
– l’abrogation de la réforme des retraites
– l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité professionnelle femme-homme et le développement de l’emploi
– l’amélioration des conditions de travail et de nouveaux droits pour les salariés
– une nouvelle industrialisation sociale et écologique du pays pour répondre aux besoins et relever le défi climatique
– le développement des services publics financés par une toute autre utilisation de l’argent, à commencer par la santé et l’école publiques en cette rentrée !

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes et toutes les forces sociales et démocratiques à se retrouver à la fête de l’Humanité du 13 au 15 septembre pour participer à cette grande fête populaire et construire l’alternative politique. Nous serons également de toutes les mobilisations pour le cessez-le-feu à Gaza et la paix en Palestine et nous participerons à la journée internationale pour la paix du 21 septembre qui doit être également marquée par l’urgence de la paix en Ukraine et dans les nombreux pays en guerre.

Communiqué de presse du 28 août 2024 à lire sur le site

Discours de clôture de l’université d’été du Parti communiste à Montpellier par Gladys Grelaud (dimanche 25 août 2024)

Discours de clôture de l’université d’été du PCF par Gladys Grelaud

Le dimanche 25 août 2024 au Corum de Montpellier

Bonjour à toutes, bonjour à tous,

Chères camarades,

Chères amies,

Je suis ravie d’être avec vous ce midi pour clore nos Universités d’été dans cette belle ville de Montpellier que nous avons pu découvrir ces derniers jours.

Partis de notre lointaine pointe Finistère, le Bout du Monde, que nous avons quitté temporairement il y a 3 jours avec quelques camarades pour vous rejoindre ici et participer à ces trois jours de débats et de réflexions, comme vous tous, des 4 coins de France, l’on peut dire aujourd’hui que ce plus ou moins long périple, de nos délégations et la finistérienne à laquelle j’appartiens, valait le détour tant cette Université d’Été dans son cru 2024 est une réussite !

Pour clore cette Université 2024, je souhaiterai remercier particulièrement lensemble des organisatrices et organisateurs, le secteur Formation, pour avoir réussi le pari, certes comme chaque année mais particulièrement cette année au regard de la densité de l’actualité politique qui nous a occupé ces derniers mois, ces dernières semaines, ces derniers jours, jy reviendrai tout à l’heure, de monter lensemble des débats, des conférences ateliers, durant ces trois jours, en un temps record, avec une efficacité certaine.

Grâce à leur engagement sans faille et déterminé, cette Université d’été a été à la hauteur des défis que posent la situation politique et sociale du pays.

Elle aura permis d’aborder tous les sujets, sans tabou, avec une liberté de ton, propice à l’échange et au débat, gage de réflexion et de remise en question, outil de compréhension et de partage, toujours avec une volonté intacte de continuer d’avancer, de construire, ensemble les meilleurs débouchés à nos idées de justice et de progrès social pour le pays, pour nos concitoyens et nos concitoyennes.

De lambition industrielle française aux perspectives d’une paix juste et durable au plan international, de l’organisation de notre Parti à la compréhension de la séquence qui se joue actuellement dans une situation politique hautement périlleuse, des réponses à développer pour répondre aux crises de notre pays et auxquelles nous sommes confrontés en tant que citoyens et citoyennes aux défis du Nouveau Front Populaire, tous les sujets auront été abordés… !

Merci à Guillaume Roubaud Quashie, directeur des universités, à tous les intervenantes et les intervenants, à lensemble des camarades de la Fédération du PCF de lHérault.

Merci à Nicolas Cossange, bien sûr, mais aussi à Clara Gimenez, aux camarades qui nous a permis de reprendre des forces hier soir autour d’un repas fraternel dans un endroit majestueux, comme on sait les organiser et les partager au PCF, merci à toutes celles et ceux qui seront là cet après-midi pour tout remettre au propre.

Et merci bien sûr Merci au CEN et à notre secrétaire national, Fabien Roussel avec qui nous sommes heureux de partager les mêmes tocs !

Je souhaite que nous les applaudissions toutes vivement, comme il se doit!

Merci aussi aux partenaires des forces sociales, associatives, citoyennes, présents et qui ont participé aux échanges durant ces trois jours.

Merci enfin à nos partenaires politiques aussi, d’être présents parmi nous. Dans cette période houleuse où nous restons déterminés comme jamais.

Je le disais à l’instant… Il est un mot à dire sur lintérêt de tenir ces universités de rentrée dans une actualité bouillonnante, limportance de prendre le temps, de comprendre, de discuter et d’échanger, collectivement.

Comprendre, discuter, échanger, en ayant les deux pieds bien harnachés, bien ancrés, dans le réel et dans ce que vivent au quotidien nos concitoyens et nos concitoyennes.

C’est essentiel – à quoi bon faire de la politique sinon ? – c’est pour cette raison que Guillaume Roubault Quashie et son équipe, ont construit une université d’été ouverte sur la diversité du pays, sur le monde du travail, de la recherche, de la culture, une université qui a donné la parole à ces héroïnes et ces héros du quotidien. Car c’est en écoutant leur voix, leurs remarques, leurs réflexions, c’est en se plaçant dans un rapport étroit et permanent avec toutes ces forces vives que nous construirons le chemin de progrès que nous souhaitons pour le pays.

Et puis, une Université d’été, c’est aussi un temps où l’on prend le temps, où l’on se ressource, avec des idées et une motivation nouvelle, pour retourner dans nos communes, nos sections, dans nos cellules, sur le terrain, regonflés à bloc pour continuer d’avancer et d’agir au plus juste,

Oui, nous savons à quel point défendre nos valeurs d’égalité, de meilleures répartitions des richesses, daccès en tout point du territoire à des services publics de qualité, demande une énergie folle.

Au PCF, soyons-en certains, cette énergie n’est pas prête de se tarir, elle irrigue nos rangs et ces trois jours d’Université d’été l’ont encore et une nouvelle fois démontrée.

Sorties de boite, présences sur les marchés, sorties de gare routière et ferroviaire, campagnes des élections européennes puis des législatives, construction d’un rassemblement historique, de la même manière, nous avons toutes et tous été sur le pont ces derniers mois, ces dernières semaines.

Le pire a été évité. La Macronie a été désavouée avec une majorité gouvernementale battue. Le Nouveau Front Populaire arrive en tête. Malgré tout, le Rassemblement National est toujours trop haut et continue de faire peser un danger sur notre République. Un danger pour le futur proche et un poison déjà bien installé dans les consciences, les médias, les discours publics, mais aussi les actes au travers de la multiplication des actes et paroles racistes et antisémites comme celui d’hier à la grand motte et nous apportons tout notre soutien à la communauté juive, à la population de la Grande Motte ainsi qu’aux policier et pompiers mobilisés, après l’attaque terroriste qui a frappé la synagogue.

Cette situation politique a placé sur nos épaules, au sein du Nouveau Front Populaire, une grande responsabilité, à laquelle il nous faut répondre : c’est ce que nous avons entrepris en construisant un programme de relance économique et sociale au service du progrès social et écologique financé, applicable tout de suite, avec un calendrier et une méthode claire pour gouverner, avec la volonté de construire de majorités parlementaires, textes après textes, avec l’intersyndicale, avec nos concitoyens et nos concitoyennes, avec toutes les forces vives.

Avec nos partenaires politiques et sociaux, nous avons ainsi proposer en 15 jours Lucie Castets au poste de Première Ministre.

Elle nous a fait lhonneur d’être présente avec nous vendredi, pour échanger avec nous avec Fabien Roussel, notre secrétaire national.

Je veux de nouveau aujourd’hui saluer Lucie Castets et redire ô combien elle une femme d’expérience et de conviction. Grâce à ses qualités, elle saura porter et trouver le meilleur chemin pour mettre en œuvre, avec les députés NFP, les propositions du programme du NFP : retrait de la réforme de retraites, le SMIC à 1600 et une fiscalité plus juste. Les résultats des urnes sont clairs: le Nouveau Front populaire est le premier bloc politique du pays. Les Français et les Françaises ont exprimé le souhait d’un changement profond d’orientation politique, vers davantage de pouvoir d’achat, de services publics.

Mais voilà qu’après deux mois d’été, durant lesquels nous avons toutes et tous vibrés durant les Jeux Olympiques grâce à nos médaillés français, et cela va encore continuer durant les Jeux Paralympiques qui débutent, voilà qu’après deux mois, Macron s’enferme dans le déni, dans les manœuvres, pour confisquer la démocratie et refuser de confirmer la victoire de la Gauche.

Mais c’est en oubliant un trait de caractère que j’aime à nous définir, pugnace ! Fabien Roussel, Marine Tondelier, Olivier Faure, Manuel Bompart le lui ont redit vendredi matin. Il n’y a qu’un plan A, le Nouveau Front Populaire est aujourd’hui prêt à gouverner sur la base de ces priorités et notre proposition, c’est Lucie Castets au poste de premier ministre!

Mais pendant ce temps là, que se passe t’il ? Que voyons nous autour de nous, dans notre entourage, dans notre quartier, dans nos vies ?

Des entreprises continuent de fermer laissant des travailleurs sur le carreau. Mais des luttes locales qui se multiplient.

Les services publics continuent de se dégrader. Pour beaucoup, la rentrée s’annonce la même que l’an passé, en pire.

La vie ne s’est pas arrêtée faute de gouvernement et les galères de beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens, elles, continuent faute d’une véritable politique en faveur d’une augmentation du pouvoir d’achat, des salaires, des pensions, des retraites.

Nous pensons en effet à toutes celles et ceux qui ne réussissent pas ou plus à joindre les deux bouts.

Oui, car malgré le front républicain et le sursaut populaire que nous avons vécu, la vague RN brune déferle dans beaucoup de territoires et a pour conséquence une progression importante de leur représentation à l’Assemblée Nationale.

J’ai été candidate pour le Nouveau Front Populaire dans la 5ème circonscription du Finistère. Une circonscription à côté de Brest de 110 000 habitants, rurale, périurbaine.

Et lors de cette campagne, nous avons rencontré, sur la Côte Nord Finistère mais j’imagine qu’ici autour de Montpellier, et comme chacun dans vos communes, cela a été pareil, nous avons rencontré des habitantes et habitants qui se confiaient, des travailleuses et des travailleurs cassés, des personnes âgées inquiètent, un sentiment d’abandon partagé, des citoyennes et des citoyens tombés dans la résignation et chez qui, il nous revient, à nous, à gauche, au PCF, de redonner espoir !

Redonner l’espoir, faire échec à la résignation provoqués par tant de déceptions et tant d’absence de ce qui fait société : le commun, notre solidarité, nos services publics, détricotés, minutieusement, implacablement, depuis des années.

Aujourd’hui, le pays fait face à un haut coefficient de marée brune, avec un risque de fracture du pays.

Chers amis, chers camarades, travaillons sur ses causes avec l’impérieuse nécessité de comprendre pour agir. Cela a été l’une des questions sur laquelle nous avons travaillée durant ces trois jours d’Université d’été, ici à Montpellier. Nous allons continuer.

Car ne nous leurrons pas, la gauche des villes des zones urbaines se maintient, se développe par endroit, c’est vrai. Mais ne jouons pas les fanfarons, et loin de moi l’idée d’opposer stérilement la ville à la campagne mais la Gauche ne peut se reposer sur ses lauriers !

Soyons l’incarnation d’un espoir pour toutes et tous, pour tous nos concitoyens et nos concitoyennes, quel que soit leur lieu de vie, leur lieu de résidence, leur âge, etc.

La Gauche, et le Parti Communiste Français doivent être moteurs de cette société plus juste et plus solidaire, dans la défense et la reconquête des services publics !

Alors, continuons à retrousser nos manches !

Et c’est à ce prix qu’on détournera les déçus, les écœurés du choix mortifère, dangereux, du Rassemblement National.

Durant cette campagne, beaucoup sont revenus par exemple, sur les questions de la mobilité et des déplacements…

Que nous disait-il ? Loin. Nous sommes loin pour accéder aux soins, loin pour accéder aux services publics, loin pour accéder aux infrastructures.

En effet, pouvoir se déplacer, pour beaucoup, n’est pas une mince affaire. Pas ou peu de service public de transport. Pour ceux qui ont une voiture, cela devient un boulet tellement lourd avec le coût de l’essence, le prix des réparations, des coûts tellement fort pour les ménages qu’ils n’ont pas d’autres choix que de limiter leurs déplacements. Mais aussi une revendication, en forme de défiance, vers ceux des villes qui ont ces transports publics, pistes cyclables, vélos

Au Parti communiste français, nous le disons clairement : le droit à la mobilité, le droit de se déplacer, en tout point du territoire, à toute heure, en sécurité, quel que soit son niveau de revenu, est un droit fondamental qui se doit d’être assuré pour toutes et tous. Développer les transports, c’est mettre fin à l’assignation à résidence qui isole, qui inquiète, qui renferme.

Cela appelle des investissements massifs vers toutes les formes de transports peu polluantes, avec des politiques tarifaires attractives et nous sommes ici à Montpellier où l’on sait que la Métropole, avec l’appui des élus communistes, a mis en œuvre la gratuité des transports publics en commun, et comme chez nous à Morlaix commune de 15 000 habitants, et Morlaix-Communauté (67 000 habitants) avec Roger Heré, vice-président communiste aux transports de Morlaix-Communauté.

En tout point du territoire, que ce soit dans les Métropoles ou dans les campagnes, soyons donc l’incarnation, nous communistes, d’une offre publique d’alternative au tout voiture, en portant le projet d’un véritable maillage, le développement de nouvelles lignes publiques, pour du transport du quotidien, du TER, un véritable service public du transport sur l’ensemble du territoire.

Comme nous essayons de le construire, pas à pas, à la Région Bretagne avec la majorité de Gauche à laquelle les communistes ont fait le choix de participer, à laquelle je participe. Et comme ici, en Occitanie, vous le portez avec Jean-Luc Gibelin vice-président communiste aux mobilités de votre région.

Et puis j’ajoute un point important concernant les zones où il n’y a pas encore le rail : nous devons travailler au renforcement d’un réseau de transport interurbain public de cars, qu’il est nécessaire de développer, de cadencer en prenant en compte les conditions de travail de ces chauffeurs, ces chauffeuses. Travailleurs et précaires !

En ayant aussi en tête que dans certains territoires du pays, la voiture restera incontournable et qu’il s’agit donc que les populations puissent avoir accès à des voitures moins chères et moins polluantes, et que l’électrique ne soit pas le seul adage des plus riches !

Le développement de ces mobilités du quotidien est la solution à la nécessaire décarbonation de nos modes de vie, tout en rapprochant les habitants des lieux de vie, et de travail. Elle est une réponse à l’urgence climatique et sociale.

Cette société écologique, et solidaire, ce sont les communistes qui la portent, soyons en fiers ! Le programme du Nouveau Front Populaire s’inscrit assurément dans cette perspective progressiste, il nous faut maintenant agir vite et fort, c’est l’un des chantiers qui nous attend en cette rentrée sociale !

Je souhaiterai également citer un autre sujet qui est revenu durant cette campagne, dans la 5ème circonscription du Finistère qui est une bonne illustration des enjeux qui touchent les territoires urbains, périurbains, ruraux, c’est la question de la santé, du service public hospitalier et de l’accès aux soins.

Chez moi dans le Finistère, vous avez du entendre parler du mur de la honte érigés par la CGT du CHU de Brest il y a quelques jours : 130 patients de plus de 75 ans passant plus de 24 heures sur un brancard aux urgences à Brest agrandi … dans l’ancien parking des ambulances…. (bis) c’est le résultat de prises de décisions nationales, en chaine, désastreuse pour nous citoyens :

  • des fermetures de lits dans les services de médecine, de chirurgie à Brest,
  • les conditions dégradées dans les EPHAD à Lesneven à 15 km,
  • des urgences fermées à Carhaix ,
  • une maternité menacée de fermetures à Landerneau à 20 km.

Situation particulièrement dégradée cet été dans toutes les villes grandes et moyennes de Bretagne. Encore au cœur de l’été, des urgences fermées, Guingamp, Saint Brieuc ….  !

Ce sont des médecins cubains qui sont attendus pour sauver l’hôpital de Guingamp, à l’initiative de camarades !

Si nous pourrions en être rassurés à court terme au regard de la nécessité d’assurer un service de soin, au regard de notre attachement aux logiques de solidarités internationales, cela signifie pourtant que nos territoires décrochent dans la 7ème puissance économique mondiale !

A ces problématiques, nous, communistes, nous opposons des solutions pérennes, avec un vaste plan de formation et de créations d’emplois à la hauteur des immenses besoins qui existent. En rendant ces métiers du soin plus attractifs également, cela passe par des revalorisations salariales grâce à l’augmentation du point d’indice que nous avons programmées dans le programme du NFP et des conditions de travail sereines.

Et je voudrais aujourd’hui que nous applaudissions ces femmes et ces hommes qui ont chevillé au corps le professionnalisme, le goût de leur travail, du service public, celui de nous Soigner, soigner nos corps et nos cœurs.

Et pour terminer, dans cette campagne, de quoi nous a-t-on parlé ?

Comme je le disais, ne pas réussir à joindre les deux bouts, le pouvoir d’achat, les salaires.

Et il y a notre proposition du SMIC à 1600 €. Une des propositions phare du nouveau front populaire. Et bien les réactions étaient unanimes ou presque. On veut bien madame mais comment allez vous faire ? Nous n’avons pas les moyens, et mon patron, assis à côté de moi au resto ouvriers, il va faire comment, on ne veut pas que notre boite coule, nous on bosse, c’est dur !

Votre truc c’est pas réaliste.

Il faut apporter des réponses et démontrés un par un, groupe par groupe.

Notre programme est quantifié, une réforme fiscale est proposée, une réorientation des aides aux entreprises les plus grosses vers les artisans et les plus petites pour passer la barre sera faites.

Et c’est bien aux citoyens dans leurs diversités et sur tous les territoires à qui nous devons parler, que nous devons convaincre, construire, re-construire une gauche des territoires, périurbaines, rurales, en complémentarité de ce qui se passe en ville.

Pour faire de la politique, pour porter nos idées, il faut sentir, il faut parler, il faut prendre le temps, comprendre les réalités de chacun, et y répondre point par point … Le combat que nous menons est difficile, tant les élites ont fait croire qu’aucun monde alternatif au capitalisme n’était possible.

Mais pied à pied, faisons en tant qu’élues en tant que militants de la politique pour vivre dans notre rue, notre commune, notre pays, dans un monde plus juste ! un devoir, devoir, à nous communistes, porter et incarner l’espoir !

Et comment ne pas parler des moments dramatiques à l’échelle internationale que nous vivons, parler de paix est presque un gros mot de nos jours. Comment rester muets devant les conflits qui frappent à nos portes ? Les communistes ont toujours porté la voix de la paix, et de l’émancipation des peuples, aujourd’hui, plus que jamais cette voix doit être rendue audible. Ne cessons pas de dénoncer les horreurs qui ont cours à Gaza, tout en affirmant que des solutions de paix existent, mais qu’il faudra s’affranchir des extrêmes des deux camps.

Comme le disait Paul Valery, que ma camarade Katja Kruger aime à citer : « la guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas »

Nous ne sommes jamais tombés dans le piège de monter les gens les uns contre les autres, c’est une fierté.

Continuons à faire vivre cette flamme de l’espoir de lendemains qui chantent, pour toutes et tous.

Être utile. Être audible

Faire vivre cette flamme d’espoir.

Et en écho avec l’ouverture de cette université faites par Guillaume, et en guise de joyeux anniversaire à Madeleine Riffaud, résistante mais aussi poète, voici quelques vers de 1945 de Madeleine, résistante et journaliste communiste, dont on a fêté les 100 ans ce week-end et que nous saluons chaleureusement. Elle a quasiment l’âge du Parti communiste et cette amoureuse du combat pour la révolution et l’indépendance du Vietnam comme de la France fait honneur à notre famille politique.

« Le temps a pris

Le mors aux dents

Courez, courez

Après le temps ! »

Ce sentiment d’urgence ne sera jamais celui des privilégiés, des nantis, de la classe sociale que représente ce président prétendument maître des horloges dont nous a parlé Guillaume Roubaud Quashie vendredi.

Les travailleurs, les précaires, les bas salaires, les habitants des banlieues, des cités et villes populaires, comme des campagnes délaissées, les services publics, n’ont plus le temps pour qu’on s’occupe de leur problème.

Chers Amis, chers Camarades, c’est animés de cet esprit offensifs que nous allons toutes et tous regagner nos régions et nos territoires.

Cette Université d’été aura été un véritable moment de réflexion, de travail, de bouillonnement politique, sur laquelle nous pourrons solidement nous appuyer pour aborder cette rentrée avec détermination.

Nous vous donnons rendez-vous dès le mois de septembre, à la belle et grande fête de l’Humanité.

Ensemble, toutes les forces de Gauche réunies, avec toutes les forces sociales, culturelles, associatives, du pays, cette année encore, faisons de la Fête de l’humanité, ce grand moment de brassage politique, de débats pour bouleverser l’ordre établi et dégager le chemin d’une autre société, plus juste, plus solidaire, plus écologique et plus féministe !

Chers amis, chers camarades, poursuivons nos combats, continuons de les incarner et de les porter à chacun et pour toutes.

Merci !

A bientôt,

Kenavo ar wech all

*Habitante de Landerneau, Gladys Grelaud est membre du Comité exécutif national du PCF et du Conseil National du PCF, animatrice de la Coordination bretonne du PCF, est conseillère régionale de Bretagne dans un groupe d' » élu.e.s communistes et progressistes de Bretagne » qui compte quatre femmes conseillères régionales (Katja Kruger, Delphine Alexandre, Gaby Cadiou, et Gladys Grelaud). Elle a été candidate aux élections législatives de juin-juillet dernier dans la circonscription de Landerneau.

 

La ville de Quimper rend hommage aux Manouchian en baptisant un rond-point Missak et Mélinée Manouchian (Ouest-France, 29 août 2024)

La démocratie mise à mal. MACRON refuse un gouvernement issu du NFP au prétexte d’une stabilité politique (PCF Carhaix-Huelgoat)

La démocratie mise à mal. MACRON refuse un gouvernement issu du NFP au prétexte d’une stabilité politique.
C’est aux député(e)s et non au Président de la république de décider, ainsi en va notre constitution.
Voulant à tout prix ne pas changer de politique, le « Monarque » semble compter sur le RN pour accomplir ce hold-up.
Par un simple communiqué, Emmanuel Macron vient d’accomplir un incroyable hold-up sur les urnes. Non seulement il a écarté tout gouvernement du Nouveau Front populaire (NFP), dont l’alliance compte pourtant le plus grand nombre de députés, mais il a indiqué reprendre des « consultations » à partir d’un scénario fabriqué de toutes pièces. Celui d’une « coalition » autour des partis de centre droit, qui comptent ensemble moins de députés que le NFP.
Comment cela se peut-il ? Le motif invoqué, la « stabilité institutionnelle », qui serait compromise par la censure promise à un gouvernement NFP, n’est qu’un prétexte. Qu’est-ce qui peut laisser penser qu’un gouvernement de centre droit n’encourrait pas le même sort ? L’Élysée fait mine d’appeler la gauche victorieuse des législatives, à laquelle la porte de Matignon vient d’être claquée au nez, à jouer les supplétifs de la Macronie défaite : on nage en plein délire.
S’il ne peut compter sur le NFP, qui aurait toutes les raisons de censurer un gouvernement illégitime et minoritaire, le calcul d’Emmanuel Macron repose nécessairement sur un autre schéma : celui de la bienveillance de l’extrême droite à l’égard du coup de force qu’il fomente pour empêcher le NFP d’accéder au pouvoir. Marine Le Pen a en effet promis que ses députés censureraient tout gouvernement du NFP, mais elle s’est bien gardée d’en dire de même d’un gouvernement de centre droit.
Si et seulement si les voix du RN manquent à l’appel de la censure, il existe une chance pour la Macronie de se maintenir et de poursuivre sa politique. Si ce n’est pas une alliance objective, cela y ressemble bigrement. En trahison complète du désistement républicain dont les troupes d’Emmanuel Macron ont bénéficié avec l’appui des voix de gauche, le RN battu serait alors érigé en faiseur de roi, choisissant la couleur politique du futur gouvernement, bien loin de son rôle prétendu de principal « opposant » au chef de l’État.
Après avoir congédié les partis de gauche, Emmanuel Macron ose encore en appeler aux « circonstances exceptionnelles » du second tour, pour leur retourner le serment qu’il avait fait pour lui-même en 2022, en déclarant : « Ce vote les oblige. » Comme si lui-même était délié de toute obligation vis-à-vis des électeurs.
PCF Carhaix-Huelgoat

Pour Lucie Castets à Matignon et un gouvernement du Nouveau Front Populaire, manifestation à Morlaix à 15h place des Otages

Manif contre la réforme des retraites Borne-Macron à Morlaix

Un rassemblement unitaire, suivi éventuellement par un défilé vers la Sous-Préfecture, si nous sommes assez nombreux, se tiendra le samedi 31 août (15 h – Place des Otages) pour dire NON au coup de force antidémocratique d’Emmanuel MACRON, exiger du président Macron la nomination de Lucie Castets à Matignon et l’installation d’un gouvernement de gauche conforme au résultat des élections législatives qui ont mis le Nouveau Front Populaire en tête des formations politiques sur la base d’un programme de progrès social et de changement pour soutenir le pouvoir d’achat des français et les droits sociaux.

Soyons-y nombreux !

Le PCF, La France Insoumise, Les Ecologistes – EELV du Pays de Morlaix, Génération.S, le NPA, la Gauche Indépendantiste appellent déjà à ce rassemblement. D’autres organisations pourraient s’associer à cet appel à la manifestation le 31 août 2024 à Morlaix place des Otages.

Une conférence de presse est programmée ce jeudi 29 août à 18h au local du PCF pour présenter cette manifestation à la presse.

Ce rassemblement sera suivi d’autres initiatives, notamment le 7 septembre avec de nombreuses manifestations au niveau national.

***

Matignon: non au coup de force de Macron!
Emmanuel Macron a écarté lundi au nom de la « stabilité institutionnelle » l’idée d’un gouvernement et d’une première ministre du nouveau Front populaire, en l’occurrence Lucie Castets proposée au consensus par les 4 principales composantes du nouveau front populaire (PS, LFI, Écologistes, PCF)
Pour empêcher qu’un programme de progrès, d’écologie et de justice sociale puisse s’appliquer, Emmanuel Macron entend contourner le vote des français aux élections législatives et empêcher la coalition de gauche arrivée en tête, avec 193 députés élus, aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 de gouverner et d’appliquer son programme, cela alors même que les élections législatives et européennes ont montré que l’adhésion à la politique d’Emmanuel Macron était minoritaire dans le pays. La coalition présidentielle ne totalisant elle que 165 députés.

Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.

Cet invraisemblable coup de force institutionnel par le Président de la République aggrave une crise politique inédite.
Plus que jamais méprisant de la République, le président Emmanuel Macron piétine la démocratie et méprise le vote des français qu’il avait lui-même convoqués pour des élections surprises dont il ne reconnaît pas le résultat parce qu’il ne lui convient pas, usant d’une sorte de droit de veto royal contre l’expression du peuple.
 
Déjà, pour l’élection du président de l’Assemblée Nationale, Macron a fait réélire la présidente sortante par une manoeuvre contraire à l’esprit des institutions, le vote des ministres démissionnaires ayant été décisif dans l’élection de Yaël Braun Pivet contre la candidature commune de la gauche et des écologistes, André Chassaigne, élection qui s’est jouée à 7 voix.
 
Et pourtant Jean-Luc Mélenchon lui a enlevé un prétexte pour ne pas nommer Lucie Castets première ministre ce week-end en disant la possibilité d’un soutien sans participation gouvernementale de la France Insoumise à un gouvernement issu du nouveau front populaire et basé sur la volonté d’appliquer le programme des candidats du nouveau front populaire.
Énième magouille d’un président désavoué qui voudrait pouvoir gouverner seul même si sa ligne politique est devenue très minoritaire.
La Droite et les députés fidèles à Macron , sous l’œil bienveillant de l’extrême-droite, veulent garder le pouvoir coûte que coûte et favoriser, toujours, les plus puissants, la finance, les plus riches, par une politique néo-libérale brutale pour les classes populaires et les travailleurs. 
L’heure est à la mobilisation et à l’unité des forces démocratiques et de progrès. La démocratie ne leur appartient pas, et ils n’ont aucun droit de jouer avec elle. 
 
C’est la force politique arrivée en tête aux élections législatives qui doit gouverner, si besoin en passant des compromis pour construire des majorités sur la base d’un travail parlementaire transpartisan à l’Assemblée Nationale. C’est la logique des institutions.
 
C’est pourquoi nos organisations font la proposition d’une première action citoyenne samedi prochain, le samedi 31 août, à 15h, au travers d’un rassemblement au Kiosque Place des Otages à Morlaix.
 
Il s’agit de faire savoir à Macron qu’il ne peut continuer à confisquer le suffrage populaire et l’expression démocratique et qu’il doit nommer première ministre Lucie Castets.

Face au coup de force antidémocratique, l’heure est au sursaut populaire ! : rassemblement le samedi 31 août (15 h – Place des Otages)

Soyons-y nombreux !

La section PCF de Brest appelle à manifester pour Gaza et une paix juste au Proche-Orient samedi 31 août place de la Liberté à 14h30

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer nombreux à la manifestation organisé par le collectif brestois pour une paix juste au proche orient samedi 31 août à 14 h30 place de la Liberté pour exiger un cessez-le-feu à Gaza.

Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, à Doha n’ont à ce jour donné aucun résultat tangible. Il y a cependant urgence et nécessité historique de trouver un accord. Sinon, les risques sont grands de voir l’exacerbation des rivalités entre puissances internationales ou régionales mener à la généralisation de la guerre.

Pendant ce temps-là, Benyamin Netanyahou prend la responsabilité de pousser la région au bord du précipice. Les massacres de masse, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par le gouvernement d’extrême droite se poursuivent et s’intensifient à Gaza. Ce qui rend de plus en plus aléatoire la vie des otages détenus depuis le 7 octobre. Les colons d’extrême droite sont en train d’annexer la Cisjordanie et commettent des exactions et crimes en série contre la population palestinienne. Les enchères ne cessent de monter entre le pouvoir israélien et le régime des mollahs en Iran. Les plus grandes incertitudes sont de mise sur une possible riposte iranienne à la récente exécution du chef du Hamas à Téhéran. Dans ce cadre, les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah sont permanents, avec pour premières victimes les 200 000 Libanais et les 200 000 Israéliens des zones frontalières, qui se voient forcés de fuir. Les États-Unis profitent de ces tensions pour redessiner leur présence impériale dans la région par le renforcement de leur force militaire. Toute la région se trouve assise sur une poudrière et les peuples sont les premières victimes.

Le PCF exprime sa solidarité avec les peuples, palestinien, israélien, libanais, iranien, irakien, jordanien, syrien qui éprouvent déjà les conséquences de la guerre dans leur chair ou vivent dans l’angoisse. Il exprime également sa solidarité avec les forces qui, dans ces différents pays, portent une exigence de paix.

Il exige que la France, tragiquement absente, agisse pour mettre en œuvre les résolutions de l’ONU pour un cessez-le-feu des 25 mars et 10 juin 2024.

Le PCF appelle pour cela la France à prendre toutes les mesures nécessaires pour une issue de paix au Proche-Orient et pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens. La France doit prendre l’initiative d’une coalition internationale pour un cessez-le-feu et pour la paix, avec l’ensemble des États qui portent cette exigence, pour assurer la sécurité collective des peuples au Proche et au Moyen-Orient, sur la base du droit international, des résolutions de l’ONU et des principes de la charte des Nations Unies. Elle doit reconnaître l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 aux côtés de l’État d’Israël et faire respecter les décisions de la CIJ pour prévenir tout risque de génocide à Gaza et suivre les recommandations du procureur de la CPI afin que Netanyahou et les dirigeants du Hamas soient traduits devant la justice internationale. L’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban doivent être respectées.

Programme de l’université d’été du PCF du 23 au 25 août 2024 à Montpellier avec un discours de clôture de Gladys Grelaud

Voici le programme de l’Université d’été du PCF du 24 au 25 août à Montpellier avec un discours de clôture pour la première fois d’une camarade finistérienne Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre de la direction nationale du PCF (comité exécutif national) !!!

Y participeront pour notre fédération du Finistère cette année Gladys Grelaud, Taran Marec, Yann Foucher, Enzo de Gregorio et Ismaël Dupont

Le programme de l’Université d’été 2024

Vendredi à 13h45 – Discours d’ouverture par Nicolas Cossange, secrétaire départemental de la fédération de l’Hérault, Catherine Fromage, de la commission Handicap, Guillaume Roubaud-Quashie, directeur de l’Université d’été du PCF & Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF


VENDREDI APRES MIDI

15h15 – 16h40

  • Quelle organisation pour le PCF ? – Véronique Mahé, responsable du secteur Vie du parti et membre du CEN du PCF
  • Comprendre la séquence électorale de 2024 – Cécile Cukierman, membre du secteur Elections et du CEN du PCF & Pierre Lacaze, membre du secteur Elections et du CEN du PCF
  • Les défis de l’énergie face aux enjeux climatiques et sociaux – Virginie Neumayer, de la FNME-CGT & Valérie Gonçalvès, membre secteur Energie et du CN du PCF
  • Faire classe : enjeux théoriques – Stéphane Bonnéry, directeur de La Pensée et membre du CN du PCF
  • Transformer l’école : mesures d’urgence et de long terme – Sébastien Laborde, membre du réseau Ecole et du CEN du PCF, Arnaud Roussel, membre du SNES-FSU 34 & Carole Nejjari, membre du SNES-FSU 34
  • La propriété, enjeu de classe – Taylan Coskun, membre du CEN du PCF

16h45 – 18h15

  • Penser les classes avec les quartiers – Stéphane Beaud, sociologue
  • Les parlementaires communistes – Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire et présidente du groupe CRCE-K & Yannick Monnet, député de l’Allier
  • Du courant par tous les temps : l’approvisionnement électrique décarboné dans le plan climat Empreinte 2050 – Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste CGT et conseillère honoraire du CESE & Victor Lény, ingénieur et membre du secteur Ecologie
  • Communisme : regard sur un chemin d’avenir – Eric Le Lann, auteur
  • Qui sont les députés RN ? – Gérard Streiff, journaliste
  • Militer avec les réseaux sociaux – Pierrick Lavoine, membre du secteur Communication

18h20 – 19h45

  • Nouveau Front populaire : échange avec Lucie Castets en présence de Fabien Roussel. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Quelles perspectives de paix juste et durable au Proche-Orient ? – Pierre Barbancey, grand reporter à L’Humanité & Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF
  • UNEF : regard sur une histoire – Guillaume Hoibian, historien
  • Fiscalité, dépense publique et gestion des entreprises – Jean-Marc Durand, membre du secteur Economie et du CN du PCF

SAMEDI MATIN

9h – 10h30

  • Quelle politique économique pour la France ? – Frédéric Boccara, économiste, membre du CEN du PCF & Aurélie Trouvé, économiste, députée LFI de la Seine-Saint-Denis. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Faire classe : expériences locales – Patrice Bessac, maire de Montreuil et président d’Est ensemble
  • L’électorat communiste aujourd’hui – Adrien Tiberti, membre du secteur Elections et du CN du PCF
  • Extrêmes droites : état des lieux européen – Daniel Cirera, secrétaire du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri
  • Créer, diffuser et protéger la connaissance : quel projet communiste ? – Léna Raud & Nicolas Tardits
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel

10h30 – 12h

  • Comprendre la progression de l’extrême droite en France – Pierre Wadlow, politiste & Valentin Guéry, politiste
  • Quelle politique de paix aujourd’hui ? – Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF & Alain Rouy, secrétaire national du Mouvement de la paix
  • Les enjeux de la vie financière du PCF dans un contexte juridique et politique nouveau – Christophe Grassullo, trésorier national et membre du CEN du PCF
  • Carte blanche à Dominique Noguères, militante des droits humains, avocate et ancienne vice-présidente de la LDH
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel
  • Réaliser une vidéo – Gérald Briant, membre du secteur Communication

SAMEDI APRES MIDI

14h – 15h30

  • Quelles leçons tirer des dernières campagnes électorales du PCF ? – Léon Deffontaines
  • Quelle nouvelle planification pour répondre à la crise ? – Fabien Gâche & Evelyne Ternant
  • Carte blanche à Nathalie Garraud, directrice du Centre dramatique national de Montpellier
  • Le défi agricole – Jonathan Dubrulle, membre du secteur Agriculture et du CN du PCF & Cécile Faliès, géographe
  • Mener la bataille antiraciste pour faire reculer l’extrême droite – Florian Gulli, philosophe & Bora Yilmaz, membre de la commission Antiracisme et du CN du PCF
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti

15h30 – 17h

  • Carte blanche à la CGT et à la FSU avec Nathalie Bazire secrétaire confédérale de la CGT & Benoît Teste secrétaire général de la FSU
  • Monde du travail : une radiographie – Michael Orand, statisticien
  • République : un enjeu de classe ? – Christian Picquet & Emmanuel Maurel
  • Saint-Just (1767-1794) et nous – Anne Quennedey, historienne
  • Quelles perspectives pour l’unité irlandaise ? – Brian Carty, Sinn Féin
  • Après les JO, faire grandir le sport populaire – Hervé Martin, maire adjoint aux sports de Montpellier & Grégoire Bosselut

17h – 18h30

  • Quels défis pour le Nouveau Front populaire ? – représentant·e EELV (en cours), Nathalie Oziol, députée LFI, Emma Rafowicz, députée européenne (PS) & Igor Zamichiei, coordinateur du CEN du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Transports : quelle ambition à gauche ? – Michaël Delafosse, maire de Montpellier & Jean-Luc Gibelin, vice-président aux Transports de la région Occitanie
  • Uberisation et exploitation des travailleurs immigrés – Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne & Patricia Tejas, membre du secteur Migrations et du CEN du PCF
  • Contradictions du capital et lutte des classes aux Etats-Unis – Alec Desbordes, membre du secteur International
  • Faire vivre la politique dans les lieux de travail : un enjeu structurant pour le PCF – Fabien Gâche, syndicaliste CGT & Frédéric Mellier, membre du secteur Entreprises et du CN du PCF
  • Numérique : des outils pour militer – Jean-François Penin, membre du secteur Révolution numérique & Farès Sellaouti, membre du secteur Révolution numérique

Samedi à 18h30 – Allocution de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !


DIMANCHE MATIN

9h – 10h30

  • Féminiser le PCF et ses directions – Roséane Auguenois, secteur Vie du parti
  • Quelle ambition pour l’hôpital public ? – Michèle Leflon, membre de la commission santé et protection sociale du PCF, présidente de la Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternité de proximité & Mireille Stivala, sécrétaire générale de la fédération CGT de la santé et de l’action sociale
  • Sécurité sociale alimentaire ? Réflexions à partir d’expériences locales – Dominique Paturel, docteure en sciences de gestion & Patrice Ndiaye, juriste
  • Conscience de classe : un silence de Politzer ? – Jean-Michel Galano, philosophe
  • Luttes sociales et question judiciare – Léa Talrich, avocate
  • Extrême droite et droits des LGBT : la grande imposture – Anouk Veyret, membre du secteur Fier.e.s et révolutionnaires
  • L’Afrique des grands lacs au coeur de guerres de possession – Françoise Germain-Robin, journaliste

10h30 – 12h

  • Les étrangers et la République. La République et les étrangers – Ian Brossat, sénateur de Paris et membre du CEN du PCF & Bruno Morel, FAS et président d’Emmaüs France. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Où va la Russie ? – Clémentine Fauconnier, politiste
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti
  • Mener la révolution féministe : un défi et une condition pour le progrès social – Shirley Wirden, responsable du secteur Féminisme et membre du CEN du PCF & Alyssa Ahrabare, présidente de la CLEF (Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes)
  • Quel avenir pour la presse ? – Maxime Picard, président de la coopérative CPMM de distribution de la presse, Léo Purguette, président de La Marseillaise & Anthony Daguet, secrétaire général de L’Humanité
  • Réaliser la communication d’une section – Soizic Lozachmeur, membre du secteur Communication
  • 😎 Le truc en + : Amar Bellal et la revue Progressistes assureront pendant toute la durée de l’université d’été un atelier d’observation du soleil, venez-y nombreux·ses !


Dimanche à 12h – Discours de clôture par Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre du CEN du PCF


Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire, par Julien Tremel (dans la revue de la Jeunesse communiste, L’Avant-Garde, février 2024)

Photo Article du Télégramme sur Lucienne Nayet en 2022.

Un très bel article de Julien Tremel, jeune communiste brestois originaire des Côtes d’Armor, sur l’histoire de notre amie et camarade Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée national de la résistance. C’est dans la revue nationale de la Jeunesse communiste, L’Avant Garde. Un entretien passionnant.

Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire

Le 27 janvier dernier marquait la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.

S’intéressant à la transmission de cette mémoire, l’Avant-Garde a pu s’entretenir avec Lucienne Nayet, fille d’un couple juif polonais ayant émigré en France en 1930 pour fuir l’antisémitisme, dont le père est mort en déportation.

Suite à son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, Lucienne Nayet a décidé de transmettre son récit à la nouvelle génération, dans les collèges et lycées. Elle est désormais passeuse de mémoire.

L’enfance de Lucienne Nayet

“Je suis fille d’un couple de Juifs polonais, la famille Lerman. Mes parents ont émigré en France en 1930 pour fuir la montée de l’antisémitisme, et ils ont pensé que la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des Lumières, serait un bon refuge pour eux. Ils ont emménagé dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Ils y ont ouvert une boutique de tailleur, dans laquelle ma mère était finisseuse. Ma grande sœur est née en 1933. La famille a mené une vie tranquille jusqu’au 15 mai 1941, où mon père a reçu un « billet vert » de la police française, qui le convoquait au gymnase Jappy, tout comme 4 000 autres Juifs étrangers, dans le 11ᵉ arrondissement pour une vérification de papiers. Mon père s’y est rendu sans crainte, ses papiers étant en règle, et est parti en disant à ma mère, alors enceinte de moi, de prendre ma sœur et d’aller se promener au parc en attendant son retour.

Mais il n’est jamais revenu. Il a été retenu, puis interné dans des camps en France, à Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Puis, suite à la rafle dite « du Vel d’hiv » les 16 et 17 juillet 1942, il a été déporté dans un des premiers convois pour Auschwitz, dans des conditions effroyables, dans des wagons à bestiaux, tellement entassés que certains mourraient avant même la fin du voyage.

Quand ma mère est revenue du parc avec ma sœur le jour de la convocation de mon père, un voisin, attendait ma mère en bas de l’immeuble et lui a dit de ne pas rentrer dans leur appartement. Ce même voisin, qui était politisé, leur a trouvé un endroit où se cacher. Le 4 août, ma mère a accouché de moi à l’hôpital Rothschild, alors que ce voisin s’occupait de Rachelle, ma sœur, qui avait alors 8 ans. Dans cet hôpital, il y avait un réseau de résistance tenu par des véritables héros de l’ombre : des membres du personnel médical, qui, pour protéger les enfants juifs qui y naissaient, ne déclaraient pas les naissances ou déclaraient les enfants mort-nés, ce qui a été mon cas. Mais ce réseau a été vite démantelé par la police française et la Gestapo.

Le voisin qui avait gardé ma sœur pendant que ma mère était à l’hôpital avait réussi à cacher ma sœur et à lui trouver une famille d’accueil via une association humanitaire. Elle avait été envoyée à Pouzauges, en Vendée. Il a fallu beaucoup de courage à ma mère pour réussir à sortir de l’hôpital et à prendre le train pour Pouzauges avec moi bébé pour rejoindre ma sœur.

Ma mère a retrouvé ma sœur dans sa famille d’accueil, un couple de fermiers d’une cinquantaine d’années, qui avaient deux fils qui avaient à peu près le même âge que ma sœur. Ma mère leur a demandé de me garder aussi, mais ils ont refusé, de peur que leur âge ne rende suspect le fait qu’ils aient un bébé, d’autant plus que pour essayer de boucler les fins de mois, ils lavaient et repassaient le linge de la Kommandantur allemande locale.

Le curé de Pouzauges nous a trouvé un petit logement de 20 m² pour nous cacher. On a été nourris grâce à des habitants. Mais il fallait être très discrètes pour ne pas courir le risque d’être dénoncées, ne pas faire de bruit, donc ne pas parler, ne pas pleurer, ne pas jouer, ne pas sortir. C’est assez difficile à vivre pour une aussi jeune enfant. Ça n’a pas été une enfance normale, je n’ai pas eu la vie qu’un bébé devrait avoir, loin de là.”

La libération

“Ma mère est partie récupérer ma sœur dans sa famille d’accueil, puis nous sommes rentrées à Paris. Ma mère avait gardé la clé de notre appartement, mais au moment de la mettre dans la serrure, elle ne rentrait pas. Elle a été voir le voisin qui nous avait aidés, et il nous a dit que des gens s’étaient installés dans notre logement durant notre absence. Nous avons donc dû trouver un autre logement. Ma mère est parvenue à trouver, par l’intermédiaire de l’association Le croissant rouge, un petit logement dans le 20ᵉ arrondissement, mais il était trop petit pour nous trois. Donc ma mère a été obligée de m’envoyer dans une famille d’accueil, à Gargenville dans les Yvelines. C’étaient des gens très gentils, qui n’ont jamais demandé d’argent à ma mère pour ma garde. Elle venait me prendre pour les week-ends pour que nous puissions nous voir tout de même.

Le premier week-end à Paris, après notre retour de Pouzauges, nous avons été à l’hôtel Lutécia où arrivaient les déportés qui avaient survécu aux camps. Ma mère avait avec elle une photo de mon père. Un déporté s’est approché de nous, en reconnaissant mon père sur la photo, et a dit à ma mère qu’il était mort à Auschwitz.

À ce moment-là, de nombreuses familles juives se sont reconstruites. Ma mère s’est remariée à un homme juif qui avait survécu à la déportation, et qui possédait une production de vêtements, elle s’est installée en ménage avec lui, ils ont eu un enfant, et m’ont fait rejoindre la maison.”

« On imagine que votre jeunesse et votre vie ont été marqués par les conditions particulières de votre enfance.”

“Oui effectivement. J’étais une enfant très turbulente, et même violente. Par exemple, je ne supportais pas le bruit des jouets de mon demi-frère, et je les lui cassais. Je me sentais inadapté, mais à l’époque, on n’allait pas chez le psychologue. Heureusement, j’ai pu me reconstruire grâce à l’école publique.”

Retracer l’histoire…

“C’est la mort de ma mère en 1988 qui a été le déclic. Ma mère a toujours refusé de me raconter ce qu’il s’était passé à l’époque, elle ne voulait pas en parler. À sa mort, j’ai recomposé quelques éléments, mais j’ai surtout interrogé ma sœur, qui avait connu mon père, et qui était assez grande pendant la guerre pour avoir des souvenirs. Mais elle non plus ne voulait pas parler, et j’ai dû lui forcer un peu la main.

Elle avait souffert de la séparation avec ma mère, s’était retrouvée à travailler dur à la ferme, alors qu’elle avait connu avant cela une vie heureuse et paisible avec mes parents. Mais elle a fini par me donner des éléments, notamment le fait que nous étions cachées à Pouzauges après l’arrestation de mon père et ma naissance. J’y suis donc allée en 1990, avec en poche une photo d’époque de mère avec ma sœur et moi. Mais les gens éprouvaient une sorte de peur, même après tout ce temps, et me disaient qu’il n’y avait jamais eu de Juifs à Pouzauges pendant la guerre. Ils avaient sûrement peur qu’on remue le passé.

Alors, je suis allée à la mairie et j’ai laissé mes coordonnées, dans l’espoir de retrouver les gens qui nous avaient aidés là-bas. Et huit jours après, j’ai reçu un appel d’un des fils de la famille qui avaient recueilli ma sœur et qui m’a dit qu’ils avaient cherché à me retrouver, mais en vain.”

… pour ensuite la transmettre

Aujourd’hui, Lucienne est une passeuse de mémoire. Elle parcourt les collèges et lycée de France pour témoigner, à l’appel des professeurs, des horreurs que la guerre engendre en prenant l’exemple de son propre parcours.

“Je pense que raconter ma petite histoire au sein de la grande peut éveiller les jeunes. Je veux les amener à penser, car les événements du présent résonnent parfois étrangement avec ceux du passé, notamment dans l’actualité, les forces politiques qui cherchent à attiser la haine de l’étranger. Même si c’est émotionnellement pénible pour moi de raconter cette lourde histoire, je le vis comme un acte de citoyenneté et un acte militant.”

Son combat ne s’arrête pas là. Lucienne est la présidente du réseau national des musées de la résistance et membre de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. Elle est également membre du Parti communiste Français et a été adjointe à la mairie de Champigny-sur-Marne.

“J’ai également fait partie d’une association qui aidait un camp de réfugiés palestinien, ce qui montre bien que l’on peut être issu de la culture juive tout en s’opposant à la politique d’Israël quant à la Palestine”.

Voir aussi l’enregistrement vidéo de la conférence de Lucienne Nayet à Guingamp début d’année 2024 diffusée par le Pôle Jean Moulin et le Réseau du Musée National de la Résistance:

Une enfance brisée par la Shoah et l’antisémitisme d’Etat : témoignage de notre camarade Lucienne Nayet à Guingamp devant des lycéens le 24 janvier 2024

Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden

Une belle Fête du travailleur bigouden à Loctudy avec repas fraternel et concerts organisée par le parti communiste du pays Bigouden. Fête en place depuis 60 ans, une des deux fêtes d’été du PCF Pays Bigouden avec celle de Lesconil désormais en juillet, qui s’est engagé sous un grand soleil avec la batucada du groupe très dansant et dynamique « Les tambours d’Eckmühl ».

Puis c’était le repas saucisses ou moules-frites, Far bigouden – Kouign

La prise de parole de Maryse Rousseau, secrétaire de section, de Alexis Lapaert, candidat suppléant aux élections législatives de juin et juillet 2024 pour le Nouveau Front Populaire sur la 7e circonscription du Finistère (Douarnenez- Pont L’Abbé), avec Jugdeep Harvinder comme titulaire (FI), et d’Ismaël Dupont pour la fédération du PCF Finistère.

Plus de 400 personnes étaient présentes au repas ce samedi 17 août.

Des stands du Mouvement de la Paix, du nouveau front populaire, et du PCF étaient présents.

A signaler la présence dans le public d’Eliane Assassi, ancienne présidente du groupe communiste au Sénat pendant plusieurs mandats, présidente de la commission d’étude sur l’influence des cabinets d’audit comme Mc Kinsey sur la décision publique et les abus d’entre-soi du recours à ces cabinets qui servent à la fois au pantouflage, renvois d’ascenseur entre politiques et milieux économiques et financiers, et à servir les politiques néolibérales, et de Hervé Bramy, ancien président du Département de Seine St Denis, président de la société des lecteurs de l’Humanité.

Des camarades de plusieurs autres sections du Finistère étaient là (Brest, Morlaix, Scaër, Crozon, Carhaix, Concarneau) en même que des habitants du pays bigouden, des militants et sympathisants, des vacanciers.

Merci à tous les bénévoles et organisateurs de la fête!

Photos Daniel Laporte – Gérard Desmarest – Ismaël Dupont

120 ans du journal L’Humanité: un livre et une revue à se procurer de toute urgence auprès de la fédération et des sections communistes du Finistère

 

Maud Vergnol le rappelle dans son avant-propos: « l’Humanité est un combat quotidien. » Jaurès l’exprime aussi dans l’éditorial « Notre but » du premier numéro de l’Humanité le 18 avril 1904, il y a 120 ans, tout juste: « notre tentative serait vaine ou même dangereuse si l’entière indépendance du journal n’était point assurée… L’indépendance du journal est entière. Faire un grand journal sans qu’il soit à la merci d’aucun groupe d’affaires est un problème difficile mais pas insoluble ».

Un problème difficile auquel s’attellent les directions de l’Humanité depuis 120 ans, et les communistes depuis plus de 100 ans. La publication de Hors-série, de numéros spéciaux et thématiques de l’Humanité, de beaux livres édités par l’Humanité, l’élan militant pour la vente de l’Humanité et obtenir des nouveaux abonnements, les efforts des journalistes pour se mettre à la page et s’adapter aux contraintes économiques et aux nouveaux besoins du lectorat font partie de l’équation, tout comme les fêtes de l’Humanité, dont la réussite financière est une condition sine qua non de la survie du journal dans des conditions acceptables et de sa qualité, le rôle des CDH, créés en 1930, des amis et lecteurs de l’Humanité, des nombreux donateurs à la souscription, principalement des adhérents communistes, mais aussi beaucoup de sympathisants et lecteurs de l’Humanité.

Un nouveau beau livre collector grand format de 275 pages est consacré à sonder avec originalité et en laissant une part à la subjectivité et à la diversité des approches du journal et de l’histoire qu’il reflète l’immense histoire du journal l’Humanité: « l’Humanité, 1904-2024: 120 ans, 120 unes, 120 regards »

Ce livre est disponible auprès de la fédération du PCF Finistère qui en a acheté plusieurs en lot pour diminuer les frais de port pour les militants, et des sections du PCF Finistère, au prix de 39,90€

Sa vente et son achat contribuent bien sûr aussi grand à soutenir le journal l’Humanité. Notre journal, un des moyens au centre de nos luttes pour l’égalité et la dignité humaine.

On y trouve des textes éclairant et commentant des Unes de journal, une pour chaque année depuis 120 ans d’existence du journal, correspondant à de grands évènements historiques à l’échelle nationale ou mondiale, ou des évènements moins connus mais significatifs de basculements que l’Humanité a mis en valeur plus que d’autres journaux de presse quotidienne: ainsi, le lecteur lira avec beaucoup d’intérêt en miroir d’évènements et de unes de l’humanité des textes ciselés de Fabien Gay, actuel directeur de l’Humanité, et sénateur communiste de Seine Saint-Denis, de l’ancien directeur de l’Humanité et député européen Patrick Le Hyaric, de Marie-George Buffet, de Pierre Laurent, de Fabien Roussel, , les trois derniers dirigeants du Parti Communiste qui se sont succédé depuis 20 ans, de Raoul Hedebouw, député et président du PTB (Parti du travail de Belgique), de Claude Askolovitch responsable de la revue de presse de France Inter et écrivain, de Christiane Taubira, du fondateur du groupe Zebda Moustafa Amokrane, des historiens Serge Wolikow, Alain Ruscio, Guillaume Roubaud Quashie, Roger Martelli, Nicolas Offenstadt, Patrick Boucheron, du sportif Lilian Thuram, du journaliste Daniel Mermet, de la journaliste Hajar Raissouni, de la déportée juive rescapée d’Auschwitz Ginette Kolinka, de l’ancien ministre communiste de la Fonction Publique Anicet Le Pors, du comédien, journaliste et écrivain François Morel, de l’astronaute Thomas Pesquet, de Ariane Ascaride, du cinéaste chilien Patricio Guzman (sur le coup d’état de Pinochet contre le gouvernement de Salvador Allende), des écrivains Lyonel Trouillot et Joseph Andras, de l’ambassadrice de l’OLP et de Yasser Arafat Leïla Shahid, ou de l’actuelle ambassadrice de la Palestine en France Hala Abou Hassira, de l’écrivain et journaliste Sorj Chalandon (sur la mort de Bobby Sands), de Rony Brauman, Hubert Védrine, Ian Brossat, Clémentine Autain, François Ruffin, Cédric Villani, de l’humoriste Guillaume Meurice, de la sociologue Monique Pinçon-Charlot.

Les éditions de « l’Humanité » publient aussi sous forme de revue souple papier glacé de 121 pages et moins onéreuse complémentaire pour célébrer ses 120 ans: « Instantanés d’Humanité. 120 ans d’un journal engagé ». Il s’agit d’un regard d’historien coordonné par Alexandre Courbat et de journalistes sur le fonctionnement du journal l’Humanité, ses principes, son éthique, ses directions, sur son originalité dans le monde des médias, et sur la fête de l’Humanité. On y trouve aussi de nombreux documents d’archives magnifiques – photos, unes, qui montrent le lien du journal communiste avec la grande Histoire, à la fois témoin et acteur de cette Histoire du côté de la défense des dominés, des exploités, des damnés de la terre. Ce hors-série fait notamment la part belle aux engagements féministes et internationales, pour la paix et la décolonisation, du journal L’Humanité. Il est à vendre au prix de 9,90€ et la fédération du PCF Finistère en dispose là encore d’un nombre important d’exemplaires à disposition des camarades, sympathisants, lecteurs et amis de l’Humanité, ou tout simplement des passionnés d’histoire et de la presse.

Le livre et la revue Hors-Série ne font pas doublon mais se complètent très utilement et viennent aussi compléter sans redondance des livres tout aussi indispensables comme:

– La fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité, de Valère Staraselski (Le Cherche Midi, 2010, 32€)

– « Un siècle d’Humanité 1904-2004 » sous la direction de Roland Leroy au Cherche-midi toujours (2004, 18€)

ou d’autres livres monographiques de Alexandre Courban, Georges Cadiou, consacrés respectivement à Gabriel Peri, Marcel Cachin, grandes figures de l’Humanité des années 1920-1930.

A l’heure où l’invasion des idées d’extrême-droite dans les médias menace gravement notre démocratie (à l’image de beaucoup d’autres pays et régions du monde), ce qu’ont traduit les élections européennes et législatives de juin et juillet 2024, il est nécessaire de rappeler combien l’Humanité avec sa triple exigence d’engagement pour la transformation de la société et la cause des plus démunis et des travailleurs face aux capitalistes, de qualité et d’émancipation par l’éducation populaire, d’indépendance journalistique vis-à-vis des puissances d’argent, et son ambition d’exprimer l’originalité du point de vue communiste sur la société et le monde dans un esprit d’ouverture, d’intelligence, de débat et de rassemblement pour être utile au peuple, est une exception française et un patrimoine inestimable à préserver et faire fructifier pour défendre à la fois la République sociale, les valeurs universelles de l’internationalisme et des droits humains, et notre démocratie face aux coups de boutoir des Bolloré, Sterin, Elon Musk et consorts, ces forces du Capital qui sont prêts à nourrir la « bête immonde » du fascisme et du racisme pour mieux servir leurs intérêts.

Ismaël Dupont, 18 août 2024

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

 

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

Autour d’un tableau de Charles Tillon : la révolte des sardinières

Depuis le 6 juillet, et jusqu’au 1er février 2025, on peut aller découvrir gratuitement au port-musée de Douarnenez une très belle exposition sur la révolte des sardinières.

On y trouve plusieurs kakemonos explicatifs très bien faits avec des éclairages d’historiens et de nombreuses photos d’époque, dont certaines du fonds personnel de l’ancien maire communiste Michel Mazéas (1928-2013), par ailleurs prof d’histoire, à l’origine de l’aménagement du Port-Rhu et de la création du Port-Musée (1993), des reproductions d’archives de la presse communiste et régionale, des enregistrements sonores, faits en 1977, d’ouvrières, actrices du mouvement social, par Nicole Le Garrec (« Des pierres contre des fusils », « Avoir vingt dans les Aurès », avec René Vautier), des costumes d’ouvrières de l’époque de Douarnenez et du pays bigouden.

Le centre de cette exposition conçue par une équipe pluridisciplinaire avec notamment Sarah Chanteux, la directrice par intérim du port-musée, sur une idée originale de Kellig-Yann Cotto, avec le soutien de Fanny Bugnon, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université  de Rennes 2, spécialiste des questions de genre dans le rapport au pouvoir, à la politique et au mouvement social, autrice d’une biographie remarquée de Joséphine Pencalet, une des premières femmes élues en France (1925), présentée par le parti communiste à Douarnenez, est le prêt et la présentation du tableau « La révolte des sardinières » (1926).

Appartenant au musée de Bretagne de Rennes, c’est le tableau célèbre d’un peintre amateur, le rennais Charles Tillon, futur grand résistant et dirigeant communiste à l’origine du premier appel du 17 juin 1940 à la Résistance intérieure « luttant contre le fascisme hitlérien (…) pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes » et de la création des FTP, et trois fois ministre communiste (de l’Air, de l’Armement, de la Reconstruction et de l’Urbanisme) dans les gouvernements issus du CNR à la Libération.

Sorte de réplique bretonne en mode mineur du  « Il Quarto Stato » (« le quatrième état » : le prolétariat), du peintre Giuseppe Pellizza, qui se suicidera en 1907, immense tableau réaliste présent au musée Novecento de Milan, on y voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ».

Charles Tillon ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (Robert Laffont, 1977).

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure : passer de 80 centimes de l’heure à 1,05 pour les ouvrières), Charles Tillon a 27 ans.

Ajusteur à l’arsenal de Brest en 1916, il s’est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur « Guichen ». En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l’armée française, il provoque une mutinerie sur le « Guichen » en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d’une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Adhérent à la CGT, il soutient la scission avec la création de la CGTU en 1923 et devient permanent de la CGTU en 1924.

La grève des sardinières de Douarnenez constitue sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière.

Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » comme il le disait dans la revue Bretagnes dans un très bel entretien accordé en 1978 au regretté journaliste morlaisien et militant syndical Michel Kerninon, l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926 : le tableau est d’ailleurs inspiré d’une photo noir et blanc d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne*.

 

Saluez, riches heureux

« Saluez, riches heureux

Ces pauvres en haillons

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions »

Cette chanson anarchiste de la Belle époque est restée attachée au mouvement de grève des ouvrières de la sardine à Douarnenez, des sardinières ayant été licenciées après avoir chantée à l’usine cette chanson de lutte que leur avait apprise Charles Tillon. Cette chanson interdite, bréviaire de lutte des classes, contre l’exploitation capitaliste, deviendra une sorte d’« hymne national » douarneniste. Elle fut aussi connue et prisée des ouvrières bigoudènes.

Rembobinons un peu …

Dans le sud du Finistère, les années 1920 ont été marquées par de grands conflits sociaux dans l’univers de l’industrie de la sardine. Déjà, au tout début du siècle, les ferblantiers se sont mobilisés pour défendre des revendications salariales. Ils n’ont pas obtenu les résultats espérés. En revanche, entre 1905 et 1910, les ouvrières de conserverie du littoral finistérien exigent d’être payées à l’heure et non plus au rendement et au mille de sardines travaillées. Elles obtiennent gain de cause. Première victoire. Douarnenez, haut lieu de l’essor de la conserverie de poisson en Europe, est donc déjà une ville de lutte.

Il y avait à Douarnenez 2100 employés des conserveries, dont 1600 femmes. Celles-ci, vêtues de longues jupes épaisses et de sabots, pouvaient travailler jusqu’à 18 heures par jour sans interruption, rentrant chez elles à minuit pour être rappelées parfois à 4 heures du matin, quand la flottille de pêche rentrée au port déchargeait sa cargaison.

 

Douarnenez, port communiste de Bretagne depuis 1921

Quand s’engage la révolte des sardinières, Douarnenez, premier port sardinier de France depuis 1850, et premier site de mise en boîtes de sardines depuis le début du 20e siècle, travaillant en connexion avec le capitalisme et la métallurgie de la région nantaise, est déjà ce que l’Humanité de l’époque appelle un « port rouge ».  Sa dépendance à la mono-industrie de la pêche rend la ville sensible aux crises de misère liées à la conjoncture économique.

En mai 1921, Sébastien Velly, tapissier, condamné par le conseil de guerre de Nantes en août 1917 pour désertion à deux ans de travaux forcés, trésorier de la nouvelle section communiste de Douarnenez, est élu maire de Douarnenez par le Conseil Municipal contre la tête de liste qui vient d’emporter les élections partielles, Fernand Le Goïc, professeur à Nantes, à qui l’on reproche son hostilité à l’adhésion à la IIIe Internationale et sans doute aussi sa présence insuffisante dans sa ville.

Douarnenez fut donc une des premières municipalités françaises à faire élire un maire communiste. Même si en Bretagne et dans le Finistère, le premier maire communiste est bien Louis Jacques Lallouet, maire de Huelgoat, ancien élu SFIO ayant fait le choix de l’Internationale communiste dès 1921.

Sébastien Velly prend des mesures symboliques : en août 1922, il fait baptiser une rue « Louise Michel » : cela devient une véritable affaire qui oppose gauche et droite et qui débouche sur un refus du ministre de l‘Intérieur. Les conservateurs ironisent : « Quant à Pasteur, on verra plus tard, quand on aura épuisé le calendrier rouge. Il reste encore Lénine, Trotski et quelques autres… ».

Le 18 juillet 1924, Sébastien Velly meurt d’une tuberculose galopante.

C’est Daniel Le Flanchec, ancien ouvrier et employé municipal, passé par l’anarcho-syndicalisme à Brest avant de rejoindre le parti communiste, qui est élu maire de Douarnenez en octobre 1924.

Il était depuis 1923 le secrétaire fédéral du PCF dans le Finistère.

 

Pemp real a vo ! (« 5 sous il y aura ! »)

Cette « grève de la misère » éclate donc pour obtenir un salaire horaire de 1,05 francs pour les ouvrières au lieu des 80 centimes payés, et s’étend aux vingt usines implantées dans la ville. 25 centimes d’augmentation, à rapporter aux prix de l’époque. Un kilo de pain valait 1,60 franc, la douzaine d’œufs 9 francs, le kilo de bœuf 23 francs. Le personnel des conserveries était sous-payé et les femmes à travail égal gagnait 40 % de moins que les hommes qui gagnaient 1,30 francs de l’heure. La grève, portée à 70 % par des femmes, voulait porter le salaire à 1,50 francs de l’heure pour les hommes.

Ces salaires sont près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ».

La réglementation du travail n’est pas appliquée : les heures de nuit ne sont pas majorées, le droit syndical n’est pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

Le 21 novembre 1924, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Cet évènement met le feu aux poudres.

Elles vont être une centaine à se mobiliser immédiatement, avec 40 manœuvres de l’usine métallurgique Carnaud qui débrayent avec elles, suivies par d’autres les jours suivant dans les 20 conserveries de la ville aux côtés de leurs maris, artisans-pêcheurs, de leur maire. Une lutte de 7 semaines et 46 jours de grève générale s’engage, rythmée par des manifestations et des meetings, où s’expriment de nombreux dirigeants nationaux du PCF et de la CGTU venus sur place. 2000 grévistes sont recensés, aux trois quart des femmes. Le 26 novembre, un comité de grève se met en place sous l’impulsion des cadres communistes de la CGTU venus organiser le mouvement et unifier ses revendications.

Les réunions publiques du soir regroupent de 2000 à 4000 participants. Des soupes populaires et caisses de solidarité sont organisées par la CGTU, le PCF, la mairie. On y distribue jusqu’à 2000 repas. Les vivres proviennent de dons de toute la France. En décembre, les marins rejoignent le mouvement, en soutien à leurs femmes, et donnent une partie de leur pêche au comité de grève.

Le syndicat des usiniers refuse d’aller à la négociation, dénonçant une « grève communiste, révolutionnaire, politique », sauf Mme Quéro, propriétaire d’une usine qui accorde satisfaction à certaines revendications des ouvriers en lutte en décembre.

La lutte douarneniste est spectaculaire et symbolique, notamment parce que des femmes et des travailleuses en sont le fer de lance.

Charles Tillon, permanent régional de la CGTU est à la manœuvre. Le PCF missionne aussi d’autres cadres dirigeants, comme Lucie Colliard et Marie Le Bosc. L’implication politique de ces deux femmes marque d’autant plus les esprits qu’elles ne sont pas citoyennes c’est-à-dire qu’elles n’ont pas le droit de vote.

Mais dans le port sardinier, ce sont bien les femmes qui sont en première ligne : au comité de grève elles sont 6 sur 15 membres. Parmi les responsables communistes, le Breton Marcel Cachin, directeur de l’Humanité, député communiste de la Seine, vient en décembre 1924 apporter « le salut de la classe ouvrière parisienne pour la grève si sympathique des sardinières ». Il dira aussi : « Là où est la femme est la victoire ».

Le maire communiste est aux côtés des grévistes : Le Flanchec défile en tête de cortège, ceinturé de son écharpe tricolore, et l’Internationale en bouche. Le maire met en place un fonds de chômage. Mais les patrons de conserverie ne veulent rien lâcher. Deux d’entre eux financent l’intervention violente de briseurs de grève. Le 1er janvier 1925 ces hommes tirent sur le maire : une balle lui traverse la gorge. La presse militante s’écrie : « On a voulu tuer notre camarade Le Flanchec et l’on voulait aussi tuer la grève ». L’émotion est très forte au plan national. On en débat à la Chambre des députés. Des députés de gauche criant : « Assassins ! », « Assassins ! », ceux de droite répondant : « Nous ne laisserons pas saboter la République ».

L’Humanité, dont un journaliste, Daniel Renoult, est sur place à Douarnenez depuis décembre pour suivre le conflit social au jour le jour, titre début janvier à la Une: « A Douarnenez : première « flaque de sang fasciste » ». La quasi totalité de la Une, reproduite à l’entrée de l’exposition, est consacrée à la description de la « Journée sanglante » à Douarnenez, à la description de la misère des ouvrières et pêcheurs de Douarnenez, et à l’appel de la CGTU à l’action de l’État pour faire plier les patrons d’usine.

Le Flanchec sort de l’hôpital le 5 janvier 1925. Plus de 1500 grévistes l’escortent jusqu’au centre-ville au son de l’Internationale.

Le préfet exige finalement des industriels une sortie du conflit : le 8 janvier les revendications salariales sont satisfaites. Le lendemain, les usiniers acceptent les mêmes conditions négociées dans l’usine de Madame Quero, la première patronne a avoir satisfait une partie des revendications des ouvriers en décembre : une augmentation de 20 centimes de l’heure, la majoration des heures supplémentaires et des heures de nuit, le respect du droit syndical ainsi que l’interdiction du renvoi du personnel gréviste.

La ville est en fête. Une gigantesque manifestation est organisée sur le port du Rosmeur. Le travail reprend le 8 janvier.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est aussi le symbole de l’engagement citoyen et social autonome des femmes pour leurs droits, même si l’on n’est pas encore sur une revendication d’égalité salariale absolue, ce qu’aurait souhaité Lucie Colliard (cette grève féminine inspiratrice du féminisme n’est pas encore à proprement parler une grève féministe) mais aussi de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation. Appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences, elles dominaient un large prolétariat d’ouvriers et d’ouvrières des conserveries, et de marins pêcheurs.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez est désormais un phare du communisme en France. Son maire, devenu célèbre, est autant admiré des marins et des usinières qu’il est détesté des puissants. L’élection municipale de 1925 se transforme en plébiscite en faveur de Le Flanchec. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original faisant honneur à la réputation douarneniste de « turbulence et d’audace téméraire » (Michel Mazéas). La suite est plus complexe. Électron libre en position tendue avec la direction départementale et régionale du PCF dès le début des années 1930, il est exclu en 1937 et rejoint le parti de Doriot, le PPF. Resté patriote, après avoir symboliquement refusé de retirer le drapeau tricolore de l’Hôtel-de-ville de Douarnenez à l’arrivée des troupes allemandes, il est destitué comme maire de Douarnenez. En 1941, après avoir été dénoncé par sa compagne, une comtesse collaborationniste, pour « propagande communiste », Daniel Le Flanchec est arrêté. Il est déporté par les Allemands en mars 1944 et il meurt en camp de concentration dans des conditions mystérieuses, peut-être exécuté par la résistance communiste du camp.

Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et surtout à Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995.

A la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État. Signalons que la décision du Conseil d’État du 27 novembre 1925 concerna également l’annulation de l’élection de Charles Tillon pour non-résidence à Douarnenez.

On peut saluer dans cette exposition un très bel éclairage sur l’histoire sociale de la ville de Douarnenez, et plus généralement des ports ouvriers du sud-Finistère, avec une mise en avant particulière de l’histoire ouvrière et du rôle des femmes dans celle-ci, mais aussi une reconnaissance tout à fait significative du rôle joué par les militants communistes pour ces luttes pour la dignité au travail et l’émancipation des ouvriers et des femmes.

Ismaël Dupont,

* A Michel Kerninon, qui m’a fait découvrir cette interview il y a quelques années pour la publier dans le Chiffon Rouge, dans la revue Bretagnes, en 1978, il dit avec passion l’importance dans sa vie de ces combats avec les pêcheurs et les ouvrières du pays Bigouden et de Douarnenez:

« J’ai donc appris à devenir ce que le « Comité des Forges » de l’époque appelait un « gréviculteur ». La plus belle des grèves, la plus héroïque et la plus empreinte de sentiment populaire fut certainement pour moi la grève de Douarnenez. Alors j’en ai fait d’autres, au milieu de ceux qui parlaient la langue bretonne, je suis vraiment devenu non seulement un Breton de la région des fortifications qui défendaient la Bretagne autrefois, c’est à dire de l’Ille-et-Vilaine mais de cette Bretagne plus profonde, moins connue et si vivante, celle du Finistère, des Côtes-du-Nord, cette Bretagne « qui va au-devant de la mer » (…) En Bretagne, « il y avait une grande misère, le long des côtes surtout. Pour le reste, il n’y avait pratiquement pas d’industrie. Sur la côte, la pêche nourrissait l’industrie de la conserve; à la fois la pêche du 19e siècle et le début d’une industrialisation de la conserve. Les pêcheurs étaient des artisans. Ils allaient à la mer et ne connaissaient qu’elle. Mais, à terre, ils se défendaient mal. Les tempêtes ne leur faisaient pas peur, mais ils restaient désarmés devant les préfectures et leurs moyens de police. Soutenus par l’appareil d’État, les acheteurs s’entendaient pour contraindre les pêcheurs à vendre le moins cher possible. Mais voilà bientôt qu’en Bretagne, la grande grève des usines de Douarnenez rayonnait de la juste fierté d’avoir vaincu le patronat le plus rapace qu’on puisse trouver puisqu’il avait osé aller jusqu’à l’organisation du crime pour terroriser la population et faire tuer, s’il l’avait pu, le maire communiste Le Flanchec! Avant la grève, les pêcheurs n’étaient pas syndiqués, il fallait donc organiser dans le même syndicat le patron de la barque qui gagnait un peu plus, et ses matelots, ses compagnons de tempêtes et de souffrances. Ce n’était pas simple et c’est sans doute pourquoi il n’y avait pas eu, jusque là, de syndicat durable. Mais les femmes avaient le leur. Et la fierté qui les avaient animées gagnait en 1925 tous les ports de Bretagne. La colère déferlait parmi les ouvrières les plus exploitées, comme à Pont-l’Abbé ou à Concarneau, où une jeune fille d’usine sur quatre ou cinq était tuberculeuse… Le mouvement victorieux des femmes d’usine a entraîné les pêcheurs à mieux prendre conscience de leurs droits, et qu’en labourant la mer, ils étaient la source de tout. Mais le patronat de la côte aussi s’organisait. Et, au lieu de petits syndicats locaux, les patrons jusqu’à Saint-Jean-de-Luz, s’unissaient en un énorme Comptoir d’achat soutenu par le Comité des armateurs de la marine marchande et par l’Administration maritime. Alors commença leur grande offensive pour rationaliser l’industrie de la pêche, pour exporter des capitaux et des usines au Portugal, au Maroc, là où les salaires sont les plus misérables. Une « révolution » sur le dos des salariés et qui dure encore.. Nous avions été heureux pendant deux ans. Mais viendraient les défaites! Rationaliser l’industrie de la pêche pousserait à rationaliser l’industrie de la conserve. Aussi, commençait une autre histoire de la mer… »

(Charles Tillon, entretien avec Michel Kerninon dans la Revue « Bretagnes. Littérature. Art. Politique », daté de mars 1978, dont le siège se trouvait à Morlaix, impasse de la Fontaine-au-lait)

 

Demandez le programme musical de la fête de l’Humanité 2024 sur les grands scènes de la fête de l’Humanité

La fête de l’Humanité 2024 se rapproche à grand pas… Au cœur de la rentrée sociale et politique, dans une actualité plus brûlante que jamais pour la gauche et le nouveau front populaire, avec la nécessité de résister ensemble aux offensives régressives de l’extrême-droite raciste et du capitalisme financier inégalitaire et violent prêt à tout pour gonfler ses profits au mépris des besoins humains.

Voici le programme des concerts jour par jour, en attendant d’avoir les heures précises dans les 10 derniers jours, pour la fête de l’Humanité 2024 des vendredi 13, samedi 14, dimanche 15 septembre.

Achetez vos vignettes bon de soutien auprès des militants communistes finistériens pour 40 euros

Au niveau de la fédération du PCF Finistère, contactez la fédération: 5 rue Henri Moreau 29200 BREST Téléphone 02 98 43 47 78. Courriel Federation@29.pcf.fr
Même si vous ne pouvez pas venir à la fête cette vignette bon de soutien est aussi et surtout un soutien politique et financier à l’existence du journal créé par Jean Jaurès qui fête ses 100 ans cette année, un journal d’éducation populaire de la gauche sociale, au carrefour de toutes les luttes contre les dominations économiques et sociétales, pour la Paix, les droits des femmes et l’internationalisme, contre le racisme, l’impérialisme et le colonialisme.
Les capitalistes ont leurs médias aux ordres, les travailleurs ont « L’Humanité », pour relayer les combats de l’émancipation humaine, et aujourd’hui en France ceux du Parti communiste et du Nouveau Front Populaire.
L’objectif de la fédération pour parvenir à l’équilibre financier de la fête de l’Humanité est de vendre 400 vignettes en 2024.
Cette année encore, le programme de la fête de l’Humanité sera d’une immense richesse au niveau musical (Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Angélique Kidjo, les finistériens du groupe Gwendoline, produits par Wart, Jain, La Rumeur, Louise Attaque, Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, que fait tourner le label morlaisien Wart, Pomme, Mc Solaar, La rumeur, Zélie, etc), culturel, politique, international.
La fête aura lieu à la base 217 du Plessis Paté dans l’Essonne/ Brétigny sur Orge.
La fédération PCF du Finistère sera présent comme chaque année avec son stand restaurant et bar, ses 75 à 80 bénévoles environ et sa belle ambiance.
Pour être bénévole sur notre stand, contact: federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.

 

J-23 avant la fête de l’Humanité: achetez votre vignette bon de soutien pour la fête de l’Humanité auprès des sections du Parti communiste dans le Finistère ou de la fédération

Au cœur de la rentrée sociale et politique, dans une actualité plus brûlante que jamais pour la gauche et le nouveau front populaire, avec la nécessité de résister ensemble aux offensives régressives de l’extrême-droite raciste et du capitalisme financier inégalitaire et violent prêt à tout pour gonfler ses profits au mépris des besoins humains.
J-23 avant la @fetedelhumanite
https://fete.humanite.fr/
40€ / 3 jours de fête, de politique, de culture / 3 jours D’HUMANITÉ. Pour acheter votre bon d’entrée  contactez les sections communistes du Finistère et la fédération du parti communiste du Finistère.
Contactez vos référents dans les sections communistes du Finistère pour vous procurer des vignettes militantes à 40€ ouvrant droit aux 3 jours
Au niveau de la fédération du PCF Finistère, contactez la fédération: 5 rue Henri Moreau 29200 BREST Téléphone 02 98 43 47 78. Courriel Federation@29.pcf.fr
Même si vous ne pouvez pas venir à la fête cette vignette bon de soutien est aussi et surtout un soutien politique et financier à l’existence du journal créé par Jean Jaurès qui fête ses 100 ans cette année, un journal d’éducation populaire de la gauche sociale, au carrefour de toutes les luttes contre les dominations économiques et sociétales, pour la Paix, les droits des femmes et l’internationalisme, contre le racisme, l’impérialisme et le colonialisme.
Les capitalistes ont leurs médias aux ordres, les travailleurs ont « L’Humanité », pour relayer les combats de l’émancipation humaine, et aujourd’hui en France ceux du Parti communiste et du Nouveau Front Populaire.
L’objectif de la fédération pour parvenir à l’équilibre financier de la fête de l’Humanité est de vendre 400 vignettes en 2024.
Cette année encore, le programme de la fête de l’Humanité sera d’une immense richesse au niveau musical (Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Angélique Kidjo, Jeff Mills, les finistériens du groupe Gwendoline, produits par Wart, Jain, La Rumeur, Louise Attaque, Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, que fait tourner le label morlaisien Wart, Pomme, Mc Solaar, La rumeur, Zélie, etc), culturel, politique, international.
La fête aura lieu à la base 217 du Plessis Paté dans l’Essonne/ Brétigny sur Orge.
La fédération PCF du Finistère sera présente comme chaque année avec son stand restaurant et bar, ses 75 à 80 bénévoles environ et sa belle ambiance.
Pour être bénévole sur notre stand, contact: federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.
Même contact pour trouver des covoiturages à partir du Finistère.
Notre camarade Claude Bellec est chargée de la gestion des plannings bénévole.
Ronan Tanguy sera comme les années précédentes notre responsable de stand.
Il y aura aussi comme chaque année un espace Bretagne de concerts et de débat partagé entre les 4 fédérations bretonnes.

Fête du travailleur bigouden à Loctudy ce samedi 17 août 2024 à partir de 18h30 place de la mairie: venez nombreux!

Samedi 17 aout à Loctudy place de la mairie à partir de 18h30

Le dimanche 7 juillet, soyons uni.e.s et mobilisé.e.s pour défendre la République sociale, nos libertés et la défense de l’égalité des droits et de la fraternité

Le dimanche 7 juillet, soyons uni.e.s et mobilisé.e.s pour défendre la République sociale, nos libertés et la défense de l’égalité des droits et de la fraternité
Après sept ans de politique arrogante, inégalitaire, cynique et brutale du président Emmanuel Macron, piétinant la démocratie parlementaire, les aspirations populaires, le mouvement social et les syndicats, les élections Européennes, puis les élections législatives suite à la dissolution « coup de poker » du Président, malgré la très forte participation du 1er tour des élections législatives du dimanche 30 juin, ont confirmé une chose : la République est en danger. Et le pays est rentré dans une période de bascule aux conséquences potentiellement cataclysmiques pour notre vivre ensemble, et la préservation de nos valeurs collectives de liberté, d’égalité, de fraternité. Face à cette situation de crise, les communistes finistériens appellent à la mobilisation générale pour faire barrage au Rassemblement National et à ses idées racistes et d’exclusion, à sa politique dont les plus démunis seront les premières victimes. Pas un seul député finistérien d’extrême-droite ne doit être élu dimanche 7 juillet.
Notre candidate communiste pour le rassemblement de gauche et des écologistes du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud, après son excellente campagne de premier tour avec son suppléant Laurent Peron, et leurs centaines de soutiens dans toute la circonscription, a eu le courage et le sens des responsabilités de se retirer, même arrivée en deuxième position et qualifiée pour le second tour, et d’appeler à voter pour Graziella Melchior, députée sortante du camp présidentiel, pour éviter le pire : une victoire du Rassemblement National dimanche 7 juillet.
Nous saluons son geste plein de dignité, de clarté et de hauteur car, comme elle l’a exprimé, « l’heure est bien au sursaut de la République ».
Nous saluons aussi les désistements de trois autres candidats de gauche qualifiés pour le second tour : Pierre Smolarz dans la 3e circonscription, Thomas Le Bon et Sébastien Miossec dans la 8e circonscription, avec à chaque fois un appel à utiliser le bulletin de vote utile pour battre le RN.
Nous regrettons que Jean-Charles Larsonneur dans la 2ème circonscription, Sandrine Le Feur dans la 4ème circonscription, Liliana Tanguy dans la 7ème circonscription, arrivés pareillement en deuxième position des forces politiques du camp républicain derrière des candidats de la gauche unie, n’aient pas eu le même esprit de responsabilité de se retirer pour éviter de donner des chances à l’extrême-droite dans des triangulaires incertaines. Force est de constater que face à l’extrême-droite, l’attitude de responsabilité républicaine se retrouve surtout à gauche, même s’il ne faut pas oublier de saluer également le désistement responsable d’Erwan Crouan dans la 6e circonscription en faveur de Mélanie Thomin, candidate PS du nouveau Front populaire et députée sortante, afin de s’opposer au RN.
Pour le second tour, le Parti communiste appelle à voter pour les candidats de la gauche unie du Nouveau front populaire avec lesquels nos militants mènent des campagnes unitaires de haute intensité et qualité : Grégory Lebert dans la circonscription de Quimper (1ère circonscription), Pierre-Yves Cadalen dans la circonscription de Brest (2ème circonscription, dite de Brest-centre), Sylvaine Vulpiani dans la circonscription de Morlaix (4ème circonscription), Mélanie Thomin dans la circonscription de Carhaix-Châteaulin (6ème circonscription), Jugdeep Harvinder dans la circonscription de Douarnenez-Pont l’Abbé (7ème circonscription).
Nous devons faire élire un maximum de député.e.s de gauche dans le Finistère pour résister au bloc réactionnaire et raciste du RN et de ses alliés.
La fédération PCF du Finistère appelle avec autant de clarté par volonté de défense de la République et pour empêcher le RN de conquérir une majorité à l’assemblée nationale à voter Didier Le Gac dans la 3ème circonscription (Brest rural), Graziella Melchior dans la 5ème circonscription (Landerneau), Erwan Balanant dans la 8ème circonscription (Concarneau-Quimperlé).
Rien n’est encore joué. Le second tour sera déterminant . Le peuple de France peut faire échec à une force politique qui bafoue notre histoire, piétine nos valeurs et nous menace d’une terrible régression.
La fédération du Finistère du Parti communiste français,
Brest, le 4 juillet 2024

Lesneven, 27 juin, une réunion publique de Gladys Grelaud et Laurent Peron: en route vers la victoire du Front populaire et de la gauche unie dans la 5ème circonscription du Finistère

Très belle réunion publique de Gladys Grelaud et Laurent Péron, candidats sur la Ve circonscription du Finistère, à la salle de l’atelier de Lesneven hier soir, devant plus de 80 personnes, avec des interventions de soutien de la maire de Lesneven Claudie Balcon, de l’ancienne présidente socialiste du Conseil départemental et conseillère départementale Finistère & Solidaires Natalie Sarrabezolles, de l’ancienne députée socialiste de la circonscription Chantal Guittet, de Pauline Louis Joseph Dogué, conseillère départementale écologiste, d’Ismaël Dupont, représentant du PCF Finistère et conseiller départemental, de Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, des représentantes de Place Publique et de la France Insoumise, et de nombreux autres citoyens et militants présents dans la salle.

En route pour la victoire et l’élection de Gladys Grelaud qui mène une campagne unitaire énorme et ultra-dynamique et fédératrice avec Laurent Peron et tous ses soutiens comme députée du Front Populaire le 7 juillet.

Législatives – 5e circonscription: le président de Région Loig Chesnais Girard, François Cuillandre et Olivier Le Bras en soutien à Gladys Grelaud et Laurent Peron à Landivisiau, 26 juin

De belles rencontres et des échanges intéressants ce matin sur le marché de Landivisiau.
Un grand merci à Loïg Chesnais-Girard, Président de la région Bretagne et François Cuillandre, Président de Brest Métropole d’être à notre côté dans cette campagne.
C’était aussi l’occasion de lancer l’invitation pour notre réunion publique de demain, jeudi 27 juin à 19h30 à la salle de l’atelier à Lesneven.
Gladys Grelaud et Laurent Peron, candidats aux législatives dans la 5ème circonscription du Finistère.
« Gladys est élue régionale membre de ma majorité en charge de la politique régionale en faveur des quartiers prioritaires de la ville. Cette politique et sa mise en action demande de l’écoute mais aussi et surtout une capacité à prendre les bonnes décisions pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Cette capacité que Gladys a développé durant son mandat régional sera pour demain une force lorsqu’à l’Assemblée Nationale il faudra travailler et défendre le projet politique en faveur des services publics notamment.
Je la soutiens et appelle à voter dès le 1er tour pour faire barrage au RN. »
Loïg Chesnais Girard
Président du Conseil régional de Bretagne
Merci Loïg pour ton soutien lors de cette campagne

LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l’extrême-droite

LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l’extrême-droite

Le 30 juin, nous appelons nos concitoyens et concitoyennes habitants le département du Finistère à voter massivement dès le premier tour pour les candidats et candidates du Nouveau front populaire dans les huit circonscriptions du Finistère afin de construire l’alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national.

Dans le contexte de risque de prise de pouvoir de l’extrême-droite et dans la cohérence d’un accord historique d’union de la gauche à vocation majoritaire basé sur un programme de rupture et d’ambition sociale qui répond aux enjeux du pays, notamment à celui de la réduction des inégalités et de la pauvreté, du soutien au pouvoir d’achat et aux services publics, nous appelons à voter et à se mobiliser jusqu’au 7 juillet pour tous les candidats du Front populaire:

– Grégory Lebert dans la 1ère circonscription (Quimper Briec Fouesnant)

– Pierre-Yves Cadalen dans la 2ème circonscription (Brest Centre)

– Pierre Smolarz dans la 3ème circonscription (Brest rural)

– Sylvaine Vulpiani dans la 4ème circonscription (Morlaix)

– Gladys Grelaud dans la 5ème circonscription (Landerneau – Lesneven – Landivisiau)

– Mélanie Thomin dans la 6ème circonsciption (Carhaix-Châteaulin)

– Jugdeep Harvinder dans la 7ème circonscription (Douarnenez – Pont L’abbé)

– Thomas Le Bon dans la 8ème circonscription (Concarneau – Quimperlé)

Seul le vote Front Populaire au 1er comme au 2ème tour des élections législatives est un outil efficace pour empêcher le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen d’accéder au pouvoir. 

Ayant décrété la mobilisation générale, les militants et sympathisants communistes sont engagés partout très activement et nombreux dans les campagnes unitaires courtes mais intenses et enthousiastes pour faire élire les candidats du Front populaire, distribuant des tracts, participant aux porte-à-portes, aux rencontres des candidats, mettant à disposition leurs locaux et leurs ressources collectives.

Les communistes sont également très investis, de concert avec nos camarades des autres partis de gauche composant le Front populaire, pour faire élire en Bretagne nos trois candidates adhérentes au PCF présentées en Bretagne au titre du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud dans la circonscription de Landerneau (29), Elsa Lafaye dans la circonscription de Fougères (35), Lhéa Le Flecher dans la circonscription de Ploërmel (56), trois jeunes camarades qui incarnent le renouveau générationnel du Parti communiste et son avenir. Nous comptons sur leur élection pour enrichir le groupe communiste et Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) à l’Assemblée Nationale, composé entre 2022 et la dissolution du 9 juin de 22 membres, dont 12 députés communistes et 10 députés de gauche ultra-marins proches de nos orientations. Ce groupe sera indispensable pour porter les intérêts des classes populaires à l’Assemblée Nationale, les ambitions de justice sociale et de progrès des droits sociaux. 

Dans le Finistère, le bloc de gauche représenté par la coalition du Front Populaire (Parti socialiste/Place Publique – Les écologistes – La France Insoumise, Parti communiste français- Générations) est majoritaire avec plus de 36,5% des suffrages exprimés aux européennes le 9 juin dernier, contre 24% pour le bloc de droite Renaissance et LR, désuni au législatives, et 25% pour le RN. Le front populaire est soutenu par de nombreux syndicats, associations, artistes et intellectuelles, comme la seule voie porteuse d’avenir pour notre pays.

Il est donc possible en suivant jusqu’au bout et partout la logique d’union de la gauche et des écologistes de réaliser le grand chelem et de gagner huit député.e.s de gauche pour notre territoire finistérien, ce qui serait un élément déterminant pour empêcher l’extrême-droite de conquérir la majorité au Parlement et de prendre la tête d’un gouvernement.  

Si les vents de l’espoir et de l’exigence d’égalité se remettent à souffler dans le sillage des mobilisations unitaires très fortes contre l’extrême-droite, la dissolution risque bien de revenir comme un boomerang contre Macron et le projet de société qu’il représente.

Pourtant, de nombreux médias, des élus et responsables politiques renvoient aujourd’hui dos à dos le Rassemblement national, parti de la préférence nationale qui s’attaque aux principes fondateurs de notre République, et le Nouveau front populaire ou l’une ou l’autre de ses composantes, qui appelle au contraire à une République sociale et démocratique.

L’extrême-droite est mise en valeur, banalisée, courtisée pour des alliances électoralistes ou mise à équidistance du nouveau Front populaire, qualifiée d’extrême contre toute vraisemblance alors qu’il incarne l’axe de la gauche, et une gauche capable de gouverner, inscrite dans la tradition républicaine.

Pourtant, comme l’a récemment montré la proposition d’interdiction de certains emplois à des binationaux, c’est l’égalité des citoyens et citoyennes devant la loi que le Rassemblement national s’apprête à remettre en cause ! Ainsi, demain, les Français et les Françaises qui seront considérés par cette extrême droite xénophobe comme des Français « de papier » pourraiennt se voir bannis dans la patrie des droits de l’Homme.

Fidèle à son histoire, le PCF agira en toute circonstance sans faiblesse pour battre l’extrême droite. Il appelle l’ensemble des forces républicaines, par-delà nos oppositions de projets, à se positionner clairement contre l’extrême droite en adoptant la seule attitude permettant que notre pays demeure demain une République unie derrière ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité.

Brest, le 27 juin 2024,

La Fédération du Finistère du Parti communiste français

Communiqué de presse de la section PCF du Pays de Brest – Venez échanger avec Gladys Grelaud, candidate du Front Populaire avec Laurent Peron sur la 5e circonscription du Finistère – Samedi 15 juin à 18h30/ Landerneau

Communiqué de presse

Communiqué de presse de la section PCF du Pays de Brest

Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le Président de la République, des élections législatives anticipées se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochains.

Face au danger que représente l’extrême droite, face à l’échec de la Macronie, la Section PCF du Pays de Brest appelle à un rassemblement large des forces de gauche, dans la dynamique initiée par le Nouveau Front Populaire.

En effet, plus que jamais nos concitoyennes et nos concitoyens expriment leurs besoins de services publics renforcés, accessibles partout à toutes et à tous. Ils expriment la nécessité d’une augmentation de leur pouvoir d’achat, de leurs salaires et de leurs pensions de retraite. Ils expriment leur volonté d’une baisse de l’âge du départ à la retraite.

Dans le respect des discussions qui sont encore en cours au plan national et que nous souhaitons voir aboutir, nous proposons la candidature de Gladys Grelaud sur la 5ème circonscription du Finistère. Elle devrait se voir associer en suppléant Laurent Péron, maire socialiste du Relecq-Kerhuon.

Dans l’espoir de voir la 5ème circonscription basculer à gauche, nous vous appelons d’ores et déjà à participer aux mobilisations de ce samedi, à Landerneau puis à Brest, contre l’extrême droite. Retrouvons-nous également toutes et tous pour échanger avec Gladys Grelaud, à la salle Toull Kog à 18h30, samedi à Landerneau.

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Commémoration, 15 juin 2024: il y a 80, les fusillés de Lesconil

1944 le fascisme est là.
2024 : 80 ans après coupons lui la route : Front Populaire !
N’oublions pas.

Gaston Balliot

 

Plusieurs résistants communistes de Quimper ont été retrouvés dans la fosse commune des dunes du Poulguen à Penmarc’h, fusillés dans le pays bigouden ou à Quimper – après être passés parfois par la prison St Charles de Quimper. Leurs corps furent retrouvés à l’ouverture de la fosse en août 1944.
Marcel Kergonna d’Ergué-Armel (aujourd’hui quartier de Quimper), était sergent-chef dans la 1ère compagnie « Sous-Marin Curie » du bataillon FTP La Tour D’Auvergne. Il fut arrêté en avril 44 avec plusieurs membres de son groupe, lors d’une opération militaire sur la route de Quimper à Plomelin, fusillé en mai près de Penmarc’h, son corps jeté dans la fosse de Poulguen. Il avait 24 ans.
Arthur Quéinec, Quimpérois dont une cellule d’Ergué-Armel a porté le nom, militaire de carrière démobilisé devenu ferblantier à Quimper, marié à Penhars (ancienne commune intégrée à Quimper en 1960), ayant rejoint les FTP en 1943, recherché à la suite d’une opération de sabotage à Briec, arrêté à Pouldreuzic, détenu à la prison St Charles, condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Quimper, fusillé le même jour à Toulven le 21 avril 44 et enterré sur place dans le sable. Lui aussi avait 24 ans.
Charles Le Port, cheminot quimpérois d’Ergué-Armel, déporté du travail en Allemagne il s’évade et rejoint à son retour le bataillon FTP La Tour d’Auvergne en 1943. Arrêté en février 44 à Quimper, détenu à la prison St Charles, comme Arthur Quéinec il est condamné à mort le 21 avril 44 par le tribunal militaire allemand de Quimper pour activités communistes, fusillé le même jour au Poulguen et enseveli dans la fosse commune. 24 ans lui aussi. La cellule des cheminots de Quimper portait son nom.
Et encore Marcel Volant, né à Quimper, père de 2 enfants, domicilié à Pont L’Abbé, postier auxiliaire, qui rejoint lui aussi le bataillon FTP La Tour d’Auvergne en 44, il prend part à plusieurs déraillements. Arrêté en avril 44 avec Marcel Volant lors d’une action de nuit par la police allemande, interné à St Charles, fusillé en mai au Poulguen sans jugement, enseveli sur place dans la fosse. Il avait 27 ans.
Et Pierre Plouzennec, né à Plogastel St Germain, lui aussi membre des FTP, qui fit partie d’un groupe de 12 hommes qui attaqua la prison St Charles de Quimper le 9 avril 44 pour tenter de libérer les résistants qui y étaient internés (et torturés). Arrêté peu après sans lien avec cette action, il fut exécuté par les Allemands au champ de manœuvre de La Tourelle à Ergué-Armel (Quimper) et lui aussi jeté dans la fosse de Poulguen le 24 avril 44. Tl avait 23 ans.
A noter que c’est au champ de tir de La Tourelle qu’eut lieu la première exécution par l’occupant de résistants quimpérois en 1942. C’étaient deux jeunes postiers auxiliaires communistes FTPF de 20 et 19 ans, Pierre Jolivet et Emile Le Page, résistants de la 1ère heure. Militants de la Jeunesse communiste, ils avaient adhèré au parti communiste en 1939. Ils ont fait partie des premiers groupes résistants du parti communiste dans l’Organisation Spéciale (O.S.) reconnue comme unité combattante dès octobre 1940 et mise en place en Bretagne par Robert Ballanger, puis dans les FTPF, qui ont pris la suite de l’O.S. Avec leur groupe, Émile Le Page et Pierre Jolivet participaient aux distributions de tracts et journaux clandestins et dès janvier 1941 aux premières actions directes contre l’occupant : sabotages, attentats contre la caserne de la Wehrmacht, contre le Soldatenheim, foyer du soldat allemand, de Quimper.
Ils préparèrent l’attentat contre le siège de la LVF, leur groupe l’exécuta sans eux en juin 1942.
Car entretemps ils avaient été repérés, sur dénonciation, lors d’une distribution de tracts appelant à manifester le 1er mai 1942.
Arrêtés par des policiers français et torturés à la prison de Mesgloaguen à Quimper, ils furent remis par la police française aux Allemands, condamnés à mort et fusillés, Pierre Jolivet le 5 juin 1942, Émile Le Page, le chef de groupe, le 8 juillet.
Le 14 juillet 1942 un rassemblement se tint au cimetière d’Ergué-Armel près de la fosse commune où leurs corps avaient été jetés.
Une foule immense suivit leurs obsèques à la Libération quand leurs corps furent rendus à leurs familles.
Et tant d’autres résistants communistes de notre pays de Quimper dont on pourrait évoquer le souvenir.
Exécutés, morts en déportation.
J’ai connu certains des survivants si discrets sur leur passé, comme notre camarade Denise Larzul, véritable héroïne de la Résistance et de la Libération de Quimper et du Sud-Finistère dont je garde le souvenir ému.
Employée à la Sécurité Sociale de Quimper, elle s’engagea dans la Résistance à 21 ans. Menacée d’être arrêtée, elle rejoignit le maquis, puis la compagnie « Sous-Marin Curie » du bataillon FTP La Tour d’Auvergne; infirmière de la compagnie et combattante, elle remplaça même son chef de corps quand il fut incarcéré à la prison St Charles. Participant les armes à la main à la Libération de Quimper puis à celle du Sud-Finistère jusqu’à la presqu’île de Crozon, elle fut décorée de la Croix de guerre, et la ville de Quimper lui a rendu hommage après sa mort en donnant son nom à une salle municipale à Ergué-Armel.
1944 -2024, tirons les leçons de l’histoire, barrons la route au fascisme, Front Populaire !
Yvonne Rainero

Communiqué du PCF Finistère – jeudi 13 juin 2024: Ensemble, faisons gagner la gauche et le Front populaire

Communiqué du PCF Finistère – jeudi 13 juin 2024:
Ensemble, faisons gagner la gauche et le Front populaire aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet !
Le PCF remercie les 10 400 finistériennes et finistériens qui ont voté pour la liste de la Gauche unie pour le monde du travail de Léon Deffontaines, et les 583 000 électeurs de notre liste partout en France.
Le résultat des élections européennes du 9 juin suscite une profonde inquiétude devant l’ampleur de la progression de l’extrême-droite. Pour construire l’alternative à Macron et au rassemblement national, le PCF appelle la population attachée aux valeurs de progrès et à la République sociale à investir avec détermination le nouveau Front Populaire.
Ces élections européennes ont montré l’ampleur de la crise du capitalisme, à quel point les politiques européennes néolibérales au service du capital, le recul des services publics et l’austérité, la baisse du pouvoir d’achat, ont alimenté la progression de l’extrême droite.
Les électeurs et électrices ont décidé de sanctionner massivement Emmanuel Macron. Ces élections sont une nouvelle démonstration de la catastrophe démocratique en cours à laquelle ont conduit l’autoritarisme du pouvoir et une Vème République présidentialiste qui ne cesse de bafouer le Parlement et la démocratie sociale, les droits des citoyens et les libertés publiques.
Dans une telle situation, l’annonce par le Président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale place l’extrême droite aux portes du pouvoir. Le Parti communiste français mesure avec une extrême gravité cette situation et appelle à un sursaut national, fort de son implication dans les grandes luttes progressistes de notre histoire pour des conquis sociaux et dans la résistance au fascisme.
Au lendemain des élections européennes, l’Europe et la France se retrouvent devant un défi historique. Dans de nombreux pays de l’Union européenne, l’extrême droite arrive en tête ou en seconde position et obtiendra près de 200 élu⸱es, pesant ainsi plus fortement que jamais au Parlement européen.
En France, l’extrême droite, avec 36,93% des suffrages, obtient un résultat sans précédent dans notre histoire. Cette progression funeste s’accompagne d’ores et déjà d’une montée de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme, de la multiplication des discriminations, de la mise en cause des principes les plus fondamentaux de notre République. Nous ne laisserons pas l’extrême droite diviser la nation par sa politique de haine.
Dans le Finistère nous n’avons malheureusement pas dérogé à la règle nationale avec un Rassemblement national qui obtient plus de 98 000 voix et près de 25%, arrivant en 1ère position dans notre département pour la première fois dans l’histoire.
C’est la confirmation de la profonde crise politique que nous traversons en raison de décennies de politiques néo-libérales et capitalistes, et de l’approfondissement des inégalités, de la pauvreté, et de la perte de confiance politique, mais aussi l’effet d’une banalisation des idées d’extrême-droite dans certains médias qui leur servent la soupe et dans la société.
Dans le Finistère, la déception légitime que nous ressentons devant le résultat de la liste de Léon Deffontaines, suite à la belle campagne de Léon Deffontaines, de notre collectif militant et de notre jeune candidat et porte-parole finistérien Taran Marec, doit être pondérée par le constat de la progression de nos résultats en nombre de voix et pourcentages depuis les Européennes de 2019 et la campagne de Ian Brossat : + 2 400 voix avec 10 470 voix contre 8 068 en 2019, et + 0,4%, avec 2,65% contre 2,26% en 2019.
Dans la grande majorité des communes du Finistère, notre score aux Européennes progresse en 2024 par rapport à celui de la liste Ian Brossat en 2019, et tout particulièrement pour ce qui concerne le nombre de voix dans les communes rurales.
Maintenant nous allons nous retrousser les manches pour gagner les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet en jouant tout notre rôle au sein des campagnes unitaires de la gauche et des écologistes réunis dans le Front Populaire.
Le score global de la gauche dans le Finistère, de + 36,5% (PS + LFI + EELV + PCF) , est supérieur à celui de l’extrême-droite (29%: RN + Reconquête), et à celui de la droite (24%: Renaissance + LR). Le grand chelem pour la gauche dans le Finistère est possible avec un sursaut des forces progressistes et démocratiques et une campagne unitaire de haute intensité dans cette situation d’extrême danger pour la République.
Nous aurons besoin de tous ces députés de gauche finistériens en plus, pour conquérir une majorité parlementaire sur un contenu politique et un programme de gouvernement ambitieux socialement, ou bien pour résister. Le Parti communiste qui soutient cette logique d’union absolument nécessaire et entend proposer une candidate pour représenter le Front Populaire dans le Finistère aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet dans une circonscription ainsi que des suppléants.
Il sera au côté de tous les candidats communs désignés du Front populaire pour aller à la victoire dans les 8 circonscriptions du Finistère, une union qui a vocation à agréger les forces citoyennes, associatives, syndicales qui veulent d’une politique de progrès social et humain dans le pays, et non d’une grande régression raciste et réactionnaire.
Initiées dans l’urgence par une large intersyndicale, le succès populaire des manifestations citoyennes pour redire le caractère inimaginable d’une prise de pouvoir de l’extrême-droite et poser l’exigence d’unité de la gauche et humanistes et progressistes face à l’extrême-droite au machiavélique président Macron et sa majorité conduisant une politique antisociale qui mène à l’abîme, nous montrent la voie.
Nous appelons de nouveau les Finistériennes et Finistériens à se mobiliser massivement dans toutes les initiatives de manifestations unitaires pour le social et la démocratie, contre la haine et l’extrême droite à Carhaix devant la mairie vendredi soir à 18h, à Brest samedi à 14 h place de la Liberté, à Quimper samedi à 11 h place de la Resistance, à Morlaix samedi 14 h parvis de la Mairie

Avec Taran Marec: + 80 personnes au débat sur les propositions des candidats et listes de gauche aux Européennes sur la Palestine ce mardi 4 juin à Plourin-les-Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Photos de Pierre-Yvon Boisnard du débat sur l’Europe et la situation en Palestine et à Gaza organisé par l’AFPS du Pays de Morlaix ce mardi 4 juin avec plus de 80 participants à la salle du Cheval Blanc de Plourin-les-Morlaix. Bravo à notre camarade candidat communiste aux élections européennes, Taran Marec, qui a été très bon et complet et dont les interventions ont été saluées – une fierté d’avoir un jeune camarade de 25 ans qui puisse si bien représenter notre liste dans le Finistère et en Bretagne – ainsi qu’à tous autres les intervenants de ce débat pour lequel seuls les partis de gauche avaient répondu à l’invitation de l’AFPS – Christine Prigent (EELV), Pierre-Yves Cadalen (FI), Christine Bonnard Le Floch (PS), Michel Beaupré (UDB) – dont les interventions étaient assez convergentes sur le fond sans être redondantes car elles se sont complétées les unes les autres. Les camarades du PCF étaient 25 présents dans la salle pour ce débat important des candidats européennes, le seul équivalent dans les régions françaises, dont tout le mérite est à l’AFPS Pays de Morlaix qui fait un énorme boulot depuis 7 mois, et bien plus que ça. François Rippe a conclu la soirée avec un pot fraternel.

Le PCF soutient l’appel du syndicat CGT des cheminots de Cornouaille qui appelle à un rassemblement devant la gare de Quimper le Mercredi 5 Juin à partir de 12h15 jusqu’à 13h45

Le PCF soutient l’appel du syndicat CGT des cheminots de Cornouaille qui appelle à un rassemblement devant la gare de Quimper le Mercredi 05 Juin à partir de 12h15 jusqu’à 13h45. Pour la défense du service public ferroviaire de qualité, pour le respect des représentants des usagers et des salariés. Les salariés de la gare routière participeront aussi à cette action. Un point presse sera organisé entre 12h45 et 13h15.

Depuis plusieurs années, nous alertons sur la dégradation du service public et notamment pour notre champs d’action le service public ferroviaire et depuis peu celui de la gare routière.  Nous demandons une « bulle » accueil pour accueillir sur notre beau pays de Cornouaille, les voyageurs qui vont dépasser les 1.5 millions/an contre 745 000 en 2019 et des guichets en nombre suffisant pour répondre aux besoins des usagers tant en vente billet qu’en après vente, pour se faire nous demandons toujours un 5ème guichet (3 SNCF et 2 Gare routière), la sécurisation de ceux-ci avec des vitres. Le mépris de l’autorité organisatrice pour les représentants des personnels en refusant de répondre à leurs demandes légitimes, un courrier a été envoyé par le syndicat CGT des cheminots de Cornouaille co-signé par l’Union local CGT de Quimper , la représentante CSE de la gare routière et du secteur fédéral CGT des cheminots, nous avons transmis ce courrier aussi au collectif des usagers de la ligne sud qui est nos côtés depuis le début, nous l’en remercions.

Nous invitons le collectif d’usagers de la ligne sud, les unions locales CGT, l’Union Départementale CGT du Finistère (29), les partis politiques progressistes et les syndicats CGT des cheminots de Bretagne.

Le Handala, un bateau pour Gaza dans le port de Brest du 12 juin au 15 juin 2024

‌Parti d’Oslo le 1er mai 2024, le vieux bateau de pêcheur norvégien fera escale au port de Brest  quai Malbert  le 12 juin jusqu’au 15 juin.
A cette occasion, accueil, conférence, débats, musique en soutien à la démarche humanitaire du bateau nommé Handala auront lieu sur le port de Brest.
Des informations plus précises vous seront communiquées prochainement.
Ce bateau, porteur du message de cessez le feu et de Paix, transporte 5000 tonnes d’aide humanitaire et fera escale dans de nombreux ports avant d’atteindre Gaza prévu en août si l’armée israélienne le laisse passer.