PCF Finistère

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Programme de l’université d’été du PCF du 23 au 25 août 2024 à Montpellier avec un discours de clôture de Gladys Grelaud

Voici le programme de l’Université d’été du PCF du 24 au 25 août à Montpellier avec un discours de clôture pour la première fois d’une camarade finistérienne Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre de la direction nationale du PCF (comité exécutif national) !!!

Y participeront pour notre fédération du Finistère cette année Gladys Grelaud, Taran Marec, Yann Foucher, Enzo de Gregorio et Ismaël Dupont

Le programme de l’Université d’été 2024

Vendredi à 13h45 – Discours d’ouverture par Nicolas Cossange, secrétaire départemental de la fédération de l’Hérault, Catherine Fromage, de la commission Handicap, Guillaume Roubaud-Quashie, directeur de l’Université d’été du PCF & Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF


VENDREDI APRES MIDI

15h15 – 16h40

  • Quelle organisation pour le PCF ? – Véronique Mahé, responsable du secteur Vie du parti et membre du CEN du PCF
  • Comprendre la séquence électorale de 2024 – Cécile Cukierman, membre du secteur Elections et du CEN du PCF & Pierre Lacaze, membre du secteur Elections et du CEN du PCF
  • Les défis de l’énergie face aux enjeux climatiques et sociaux – Virginie Neumayer, de la FNME-CGT & Valérie Gonçalvès, membre secteur Energie et du CN du PCF
  • Faire classe : enjeux théoriques – Stéphane Bonnéry, directeur de La Pensée et membre du CN du PCF
  • Transformer l’école : mesures d’urgence et de long terme – Sébastien Laborde, membre du réseau Ecole et du CEN du PCF, Arnaud Roussel, membre du SNES-FSU 34 & Carole Nejjari, membre du SNES-FSU 34
  • La propriété, enjeu de classe – Taylan Coskun, membre du CEN du PCF

16h45 – 18h15

  • Penser les classes avec les quartiers – Stéphane Beaud, sociologue
  • Les parlementaires communistes – Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire et présidente du groupe CRCE-K & Yannick Monnet, député de l’Allier
  • Du courant par tous les temps : l’approvisionnement électrique décarboné dans le plan climat Empreinte 2050 – Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste CGT et conseillère honoraire du CESE & Victor Lény, ingénieur et membre du secteur Ecologie
  • Communisme : regard sur un chemin d’avenir – Eric Le Lann, auteur
  • Qui sont les députés RN ? – Gérard Streiff, journaliste
  • Militer avec les réseaux sociaux – Pierrick Lavoine, membre du secteur Communication

18h20 – 19h45

  • Nouveau Front populaire : échange avec Lucie Castets en présence de Fabien Roussel. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Quelles perspectives de paix juste et durable au Proche-Orient ? – Pierre Barbancey, grand reporter à L’Humanité & Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF
  • UNEF : regard sur une histoire – Guillaume Hoibian, historien
  • Fiscalité, dépense publique et gestion des entreprises – Jean-Marc Durand, membre du secteur Economie et du CN du PCF

SAMEDI MATIN

9h – 10h30

  • Quelle politique économique pour la France ? – Frédéric Boccara, économiste, membre du CEN du PCF & Aurélie Trouvé, économiste, députée LFI de la Seine-Saint-Denis. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Faire classe : expériences locales – Patrice Bessac, maire de Montreuil et président d’Est ensemble
  • L’électorat communiste aujourd’hui – Adrien Tiberti, membre du secteur Elections et du CN du PCF
  • Extrêmes droites : état des lieux européen – Daniel Cirera, secrétaire du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri
  • Créer, diffuser et protéger la connaissance : quel projet communiste ? – Léna Raud & Nicolas Tardits
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel

10h30 – 12h

  • Comprendre la progression de l’extrême droite en France – Pierre Wadlow, politiste & Valentin Guéry, politiste
  • Quelle politique de paix aujourd’hui ? – Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF & Alain Rouy, secrétaire national du Mouvement de la paix
  • Les enjeux de la vie financière du PCF dans un contexte juridique et politique nouveau – Christophe Grassullo, trésorier national et membre du CEN du PCF
  • Carte blanche à Dominique Noguères, militante des droits humains, avocate et ancienne vice-présidente de la LDH
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel
  • Réaliser une vidéo – Gérald Briant, membre du secteur Communication

SAMEDI APRES MIDI

14h – 15h30

  • Quelles leçons tirer des dernières campagnes électorales du PCF ? – Léon Deffontaines
  • Quelle nouvelle planification pour répondre à la crise ? – Fabien Gâche & Evelyne Ternant
  • Carte blanche à Nathalie Garraud, directrice du Centre dramatique national de Montpellier
  • Le défi agricole – Jonathan Dubrulle, membre du secteur Agriculture et du CN du PCF & Cécile Faliès, géographe
  • Mener la bataille antiraciste pour faire reculer l’extrême droite – Florian Gulli, philosophe & Bora Yilmaz, membre de la commission Antiracisme et du CN du PCF
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti

15h30 – 17h

  • Carte blanche à la CGT et à la FSU avec Nathalie Bazire secrétaire confédérale de la CGT & Benoît Teste secrétaire général de la FSU
  • Monde du travail : une radiographie – Michael Orand, statisticien
  • République : un enjeu de classe ? – Christian Picquet & Emmanuel Maurel
  • Saint-Just (1767-1794) et nous – Anne Quennedey, historienne
  • Quelles perspectives pour l’unité irlandaise ? – Brian Carty, Sinn Féin
  • Après les JO, faire grandir le sport populaire – Hervé Martin, maire adjoint aux sports de Montpellier & Grégoire Bosselut

17h – 18h30

  • Quels défis pour le Nouveau Front populaire ? – représentant·e EELV (en cours), Nathalie Oziol, députée LFI, Emma Rafowicz, députée européenne (PS) & Igor Zamichiei, coordinateur du CEN du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Transports : quelle ambition à gauche ? – Michaël Delafosse, maire de Montpellier & Jean-Luc Gibelin, vice-président aux Transports de la région Occitanie
  • Uberisation et exploitation des travailleurs immigrés – Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne & Patricia Tejas, membre du secteur Migrations et du CEN du PCF
  • Contradictions du capital et lutte des classes aux Etats-Unis – Alec Desbordes, membre du secteur International
  • Faire vivre la politique dans les lieux de travail : un enjeu structurant pour le PCF – Fabien Gâche, syndicaliste CGT & Frédéric Mellier, membre du secteur Entreprises et du CN du PCF
  • Numérique : des outils pour militer – Jean-François Penin, membre du secteur Révolution numérique & Farès Sellaouti, membre du secteur Révolution numérique

Samedi à 18h30 – Allocution de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !


DIMANCHE MATIN

9h – 10h30

  • Féminiser le PCF et ses directions – Roséane Auguenois, secteur Vie du parti
  • Quelle ambition pour l’hôpital public ? – Michèle Leflon, membre de la commission santé et protection sociale du PCF, présidente de la Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternité de proximité & Mireille Stivala, sécrétaire générale de la fédération CGT de la santé et de l’action sociale
  • Sécurité sociale alimentaire ? Réflexions à partir d’expériences locales – Dominique Paturel, docteure en sciences de gestion & Patrice Ndiaye, juriste
  • Conscience de classe : un silence de Politzer ? – Jean-Michel Galano, philosophe
  • Luttes sociales et question judiciare – Léa Talrich, avocate
  • Extrême droite et droits des LGBT : la grande imposture – Anouk Veyret, membre du secteur Fier.e.s et révolutionnaires
  • L’Afrique des grands lacs au coeur de guerres de possession – Françoise Germain-Robin, journaliste

10h30 – 12h

  • Les étrangers et la République. La République et les étrangers – Ian Brossat, sénateur de Paris et membre du CEN du PCF & Bruno Morel, FAS et président d’Emmaüs France. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Où va la Russie ? – Clémentine Fauconnier, politiste
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti
  • Mener la révolution féministe : un défi et une condition pour le progrès social – Shirley Wirden, responsable du secteur Féminisme et membre du CEN du PCF & Alyssa Ahrabare, présidente de la CLEF (Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes)
  • Quel avenir pour la presse ? – Maxime Picard, président de la coopérative CPMM de distribution de la presse, Léo Purguette, président de La Marseillaise & Anthony Daguet, secrétaire général de L’Humanité
  • Réaliser la communication d’une section – Soizic Lozachmeur, membre du secteur Communication
  • 😎 Le truc en + : Amar Bellal et la revue Progressistes assureront pendant toute la durée de l’université d’été un atelier d’observation du soleil, venez-y nombreux·ses !


Dimanche à 12h – Discours de clôture par Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre du CEN du PCF


Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire, par Julien Tremel (dans la revue de la Jeunesse communiste, L’Avant-Garde, février 2024)

Photo Article du Télégramme sur Lucienne Nayet en 2022.

Un très bel article de Julien Tremel, jeune communiste brestois originaire des Côtes d’Armor, sur l’histoire de notre amie et camarade Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée national de la résistance. C’est dans la revue nationale de la Jeunesse communiste, L’Avant Garde. Un entretien passionnant.

Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire

Le 27 janvier dernier marquait la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.

S’intéressant à la transmission de cette mémoire, l’Avant-Garde a pu s’entretenir avec Lucienne Nayet, fille d’un couple juif polonais ayant émigré en France en 1930 pour fuir l’antisémitisme, dont le père est mort en déportation.

Suite à son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, Lucienne Nayet a décidé de transmettre son récit à la nouvelle génération, dans les collèges et lycées. Elle est désormais passeuse de mémoire.

L’enfance de Lucienne Nayet

“Je suis fille d’un couple de Juifs polonais, la famille Lerman. Mes parents ont émigré en France en 1930 pour fuir la montée de l’antisémitisme, et ils ont pensé que la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des Lumières, serait un bon refuge pour eux. Ils ont emménagé dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Ils y ont ouvert une boutique de tailleur, dans laquelle ma mère était finisseuse. Ma grande sœur est née en 1933. La famille a mené une vie tranquille jusqu’au 15 mai 1941, où mon père a reçu un « billet vert » de la police française, qui le convoquait au gymnase Jappy, tout comme 4 000 autres Juifs étrangers, dans le 11ᵉ arrondissement pour une vérification de papiers. Mon père s’y est rendu sans crainte, ses papiers étant en règle, et est parti en disant à ma mère, alors enceinte de moi, de prendre ma sœur et d’aller se promener au parc en attendant son retour.

Mais il n’est jamais revenu. Il a été retenu, puis interné dans des camps en France, à Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Puis, suite à la rafle dite « du Vel d’hiv » les 16 et 17 juillet 1942, il a été déporté dans un des premiers convois pour Auschwitz, dans des conditions effroyables, dans des wagons à bestiaux, tellement entassés que certains mourraient avant même la fin du voyage.

Quand ma mère est revenue du parc avec ma sœur le jour de la convocation de mon père, un voisin, attendait ma mère en bas de l’immeuble et lui a dit de ne pas rentrer dans leur appartement. Ce même voisin, qui était politisé, leur a trouvé un endroit où se cacher. Le 4 août, ma mère a accouché de moi à l’hôpital Rothschild, alors que ce voisin s’occupait de Rachelle, ma sœur, qui avait alors 8 ans. Dans cet hôpital, il y avait un réseau de résistance tenu par des véritables héros de l’ombre : des membres du personnel médical, qui, pour protéger les enfants juifs qui y naissaient, ne déclaraient pas les naissances ou déclaraient les enfants mort-nés, ce qui a été mon cas. Mais ce réseau a été vite démantelé par la police française et la Gestapo.

Le voisin qui avait gardé ma sœur pendant que ma mère était à l’hôpital avait réussi à cacher ma sœur et à lui trouver une famille d’accueil via une association humanitaire. Elle avait été envoyée à Pouzauges, en Vendée. Il a fallu beaucoup de courage à ma mère pour réussir à sortir de l’hôpital et à prendre le train pour Pouzauges avec moi bébé pour rejoindre ma sœur.

Ma mère a retrouvé ma sœur dans sa famille d’accueil, un couple de fermiers d’une cinquantaine d’années, qui avaient deux fils qui avaient à peu près le même âge que ma sœur. Ma mère leur a demandé de me garder aussi, mais ils ont refusé, de peur que leur âge ne rende suspect le fait qu’ils aient un bébé, d’autant plus que pour essayer de boucler les fins de mois, ils lavaient et repassaient le linge de la Kommandantur allemande locale.

Le curé de Pouzauges nous a trouvé un petit logement de 20 m² pour nous cacher. On a été nourris grâce à des habitants. Mais il fallait être très discrètes pour ne pas courir le risque d’être dénoncées, ne pas faire de bruit, donc ne pas parler, ne pas pleurer, ne pas jouer, ne pas sortir. C’est assez difficile à vivre pour une aussi jeune enfant. Ça n’a pas été une enfance normale, je n’ai pas eu la vie qu’un bébé devrait avoir, loin de là.”

La libération

“Ma mère est partie récupérer ma sœur dans sa famille d’accueil, puis nous sommes rentrées à Paris. Ma mère avait gardé la clé de notre appartement, mais au moment de la mettre dans la serrure, elle ne rentrait pas. Elle a été voir le voisin qui nous avait aidés, et il nous a dit que des gens s’étaient installés dans notre logement durant notre absence. Nous avons donc dû trouver un autre logement. Ma mère est parvenue à trouver, par l’intermédiaire de l’association Le croissant rouge, un petit logement dans le 20ᵉ arrondissement, mais il était trop petit pour nous trois. Donc ma mère a été obligée de m’envoyer dans une famille d’accueil, à Gargenville dans les Yvelines. C’étaient des gens très gentils, qui n’ont jamais demandé d’argent à ma mère pour ma garde. Elle venait me prendre pour les week-ends pour que nous puissions nous voir tout de même.

Le premier week-end à Paris, après notre retour de Pouzauges, nous avons été à l’hôtel Lutécia où arrivaient les déportés qui avaient survécu aux camps. Ma mère avait avec elle une photo de mon père. Un déporté s’est approché de nous, en reconnaissant mon père sur la photo, et a dit à ma mère qu’il était mort à Auschwitz.

À ce moment-là, de nombreuses familles juives se sont reconstruites. Ma mère s’est remariée à un homme juif qui avait survécu à la déportation, et qui possédait une production de vêtements, elle s’est installée en ménage avec lui, ils ont eu un enfant, et m’ont fait rejoindre la maison.”

« On imagine que votre jeunesse et votre vie ont été marqués par les conditions particulières de votre enfance.”

“Oui effectivement. J’étais une enfant très turbulente, et même violente. Par exemple, je ne supportais pas le bruit des jouets de mon demi-frère, et je les lui cassais. Je me sentais inadapté, mais à l’époque, on n’allait pas chez le psychologue. Heureusement, j’ai pu me reconstruire grâce à l’école publique.”

Retracer l’histoire…

“C’est la mort de ma mère en 1988 qui a été le déclic. Ma mère a toujours refusé de me raconter ce qu’il s’était passé à l’époque, elle ne voulait pas en parler. À sa mort, j’ai recomposé quelques éléments, mais j’ai surtout interrogé ma sœur, qui avait connu mon père, et qui était assez grande pendant la guerre pour avoir des souvenirs. Mais elle non plus ne voulait pas parler, et j’ai dû lui forcer un peu la main.

Elle avait souffert de la séparation avec ma mère, s’était retrouvée à travailler dur à la ferme, alors qu’elle avait connu avant cela une vie heureuse et paisible avec mes parents. Mais elle a fini par me donner des éléments, notamment le fait que nous étions cachées à Pouzauges après l’arrestation de mon père et ma naissance. J’y suis donc allée en 1990, avec en poche une photo d’époque de mère avec ma sœur et moi. Mais les gens éprouvaient une sorte de peur, même après tout ce temps, et me disaient qu’il n’y avait jamais eu de Juifs à Pouzauges pendant la guerre. Ils avaient sûrement peur qu’on remue le passé.

Alors, je suis allée à la mairie et j’ai laissé mes coordonnées, dans l’espoir de retrouver les gens qui nous avaient aidés là-bas. Et huit jours après, j’ai reçu un appel d’un des fils de la famille qui avaient recueilli ma sœur et qui m’a dit qu’ils avaient cherché à me retrouver, mais en vain.”

… pour ensuite la transmettre

Aujourd’hui, Lucienne est une passeuse de mémoire. Elle parcourt les collèges et lycée de France pour témoigner, à l’appel des professeurs, des horreurs que la guerre engendre en prenant l’exemple de son propre parcours.

“Je pense que raconter ma petite histoire au sein de la grande peut éveiller les jeunes. Je veux les amener à penser, car les événements du présent résonnent parfois étrangement avec ceux du passé, notamment dans l’actualité, les forces politiques qui cherchent à attiser la haine de l’étranger. Même si c’est émotionnellement pénible pour moi de raconter cette lourde histoire, je le vis comme un acte de citoyenneté et un acte militant.”

Son combat ne s’arrête pas là. Lucienne est la présidente du réseau national des musées de la résistance et membre de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. Elle est également membre du Parti communiste Français et a été adjointe à la mairie de Champigny-sur-Marne.

“J’ai également fait partie d’une association qui aidait un camp de réfugiés palestinien, ce qui montre bien que l’on peut être issu de la culture juive tout en s’opposant à la politique d’Israël quant à la Palestine”.

Voir aussi l’enregistrement vidéo de la conférence de Lucienne Nayet à Guingamp début d’année 2024 diffusée par le Pôle Jean Moulin et le Réseau du Musée National de la Résistance:

Une enfance brisée par la Shoah et l’antisémitisme d’Etat : témoignage de notre camarade Lucienne Nayet à Guingamp devant des lycéens le 24 janvier 2024

Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden

Une belle Fête du travailleur bigouden à Loctudy avec repas fraternel et concerts organisée par le parti communiste du pays Bigouden. Fête en place depuis 60 ans, une des deux fêtes d’été du PCF Pays Bigouden avec celle de Lesconil désormais en juillet, qui s’est engagé sous un grand soleil avec la batucada du groupe très dansant et dynamique « Les tambours d’Eckmühl ».

Puis c’était le repas saucisses ou moules-frites, Far bigouden – Kouign

La prise de parole de Maryse Rousseau, secrétaire de section, de Alexis Lapaert, candidat suppléant aux élections législatives de juin et juillet 2024 pour le Nouveau Front Populaire sur la 7e circonscription du Finistère (Douarnenez- Pont L’Abbé), avec Jugdeep Harvinder comme titulaire (FI), et d’Ismaël Dupont pour la fédération du PCF Finistère.

Plus de 400 personnes étaient présentes au repas ce samedi 17 août.

Des stands du Mouvement de la Paix, du nouveau front populaire, et du PCF étaient présents.

A signaler la présence dans le public d’Eliane Assassi, ancienne présidente du groupe communiste au Sénat pendant plusieurs mandats, présidente de la commission d’étude sur l’influence des cabinets d’audit comme Mc Kinsey sur la décision publique et les abus d’entre-soi du recours à ces cabinets qui servent à la fois au pantouflage, renvois d’ascenseur entre politiques et milieux économiques et financiers, et à servir les politiques néolibérales, et de Hervé Bramy, ancien président du Département de Seine St Denis, président de la société des lecteurs de l’Humanité.

Des camarades de plusieurs autres sections du Finistère étaient là (Brest, Morlaix, Scaër, Crozon, Carhaix, Concarneau) en même que des habitants du pays bigouden, des militants et sympathisants, des vacanciers.

Merci à tous les bénévoles et organisateurs de la fête!

Photos Daniel Laporte – Gérard Desmarest – Ismaël Dupont

120 ans du journal L’Humanité: un livre et une revue à se procurer de toute urgence auprès de la fédération et des sections communistes du Finistère

 

Maud Vergnol le rappelle dans son avant-propos: « l’Humanité est un combat quotidien. » Jaurès l’exprime aussi dans l’éditorial « Notre but » du premier numéro de l’Humanité le 18 avril 1904, il y a 120 ans, tout juste: « notre tentative serait vaine ou même dangereuse si l’entière indépendance du journal n’était point assurée… L’indépendance du journal est entière. Faire un grand journal sans qu’il soit à la merci d’aucun groupe d’affaires est un problème difficile mais pas insoluble ».

Un problème difficile auquel s’attellent les directions de l’Humanité depuis 120 ans, et les communistes depuis plus de 100 ans. La publication de Hors-série, de numéros spéciaux et thématiques de l’Humanité, de beaux livres édités par l’Humanité, l’élan militant pour la vente de l’Humanité et obtenir des nouveaux abonnements, les efforts des journalistes pour se mettre à la page et s’adapter aux contraintes économiques et aux nouveaux besoins du lectorat font partie de l’équation, tout comme les fêtes de l’Humanité, dont la réussite financière est une condition sine qua non de la survie du journal dans des conditions acceptables et de sa qualité, le rôle des CDH, créés en 1930, des amis et lecteurs de l’Humanité, des nombreux donateurs à la souscription, principalement des adhérents communistes, mais aussi beaucoup de sympathisants et lecteurs de l’Humanité.

Un nouveau beau livre collector grand format de 275 pages est consacré à sonder avec originalité et en laissant une part à la subjectivité et à la diversité des approches du journal et de l’histoire qu’il reflète l’immense histoire du journal l’Humanité: « l’Humanité, 1904-2024: 120 ans, 120 unes, 120 regards »

Ce livre est disponible auprès de la fédération du PCF Finistère qui en a acheté plusieurs en lot pour diminuer les frais de port pour les militants, et des sections du PCF Finistère, au prix de 39,90€

Sa vente et son achat contribuent bien sûr aussi grand à soutenir le journal l’Humanité. Notre journal, un des moyens au centre de nos luttes pour l’égalité et la dignité humaine.

On y trouve des textes éclairant et commentant des Unes de journal, une pour chaque année depuis 120 ans d’existence du journal, correspondant à de grands évènements historiques à l’échelle nationale ou mondiale, ou des évènements moins connus mais significatifs de basculements que l’Humanité a mis en valeur plus que d’autres journaux de presse quotidienne: ainsi, le lecteur lira avec beaucoup d’intérêt en miroir d’évènements et de unes de l’humanité des textes ciselés de Fabien Gay, actuel directeur de l’Humanité, et sénateur communiste de Seine Saint-Denis, de l’ancien directeur de l’Humanité et député européen Patrick Le Hyaric, de Marie-George Buffet, de Pierre Laurent, de Fabien Roussel, , les trois derniers dirigeants du Parti Communiste qui se sont succédé depuis 20 ans, de Raoul Hedebouw, député et président du PTB (Parti du travail de Belgique), de Claude Askolovitch responsable de la revue de presse de France Inter et écrivain, de Christiane Taubira, du fondateur du groupe Zebda Moustafa Amokrane, des historiens Serge Wolikow, Alain Ruscio, Guillaume Roubaud Quashie, Roger Martelli, Nicolas Offenstadt, Patrick Boucheron, du sportif Lilian Thuram, du journaliste Daniel Mermet, de la journaliste Hajar Raissouni, de la déportée juive rescapée d’Auschwitz Ginette Kolinka, de l’ancien ministre communiste de la Fonction Publique Anicet Le Pors, du comédien, journaliste et écrivain François Morel, de l’astronaute Thomas Pesquet, de Ariane Ascaride, du cinéaste chilien Patricio Guzman (sur le coup d’état de Pinochet contre le gouvernement de Salvador Allende), des écrivains Lyonel Trouillot et Joseph Andras, de l’ambassadrice de l’OLP et de Yasser Arafat Leïla Shahid, ou de l’actuelle ambassadrice de la Palestine en France Hala Abou Hassira, de l’écrivain et journaliste Sorj Chalandon (sur la mort de Bobby Sands), de Rony Brauman, Hubert Védrine, Ian Brossat, Clémentine Autain, François Ruffin, Cédric Villani, de l’humoriste Guillaume Meurice, de la sociologue Monique Pinçon-Charlot.

Les éditions de « l’Humanité » publient aussi sous forme de revue souple papier glacé de 121 pages et moins onéreuse complémentaire pour célébrer ses 120 ans: « Instantanés d’Humanité. 120 ans d’un journal engagé ». Il s’agit d’un regard d’historien coordonné par Alexandre Courbat et de journalistes sur le fonctionnement du journal l’Humanité, ses principes, son éthique, ses directions, sur son originalité dans le monde des médias, et sur la fête de l’Humanité. On y trouve aussi de nombreux documents d’archives magnifiques – photos, unes, qui montrent le lien du journal communiste avec la grande Histoire, à la fois témoin et acteur de cette Histoire du côté de la défense des dominés, des exploités, des damnés de la terre. Ce hors-série fait notamment la part belle aux engagements féministes et internationales, pour la paix et la décolonisation, du journal L’Humanité. Il est à vendre au prix de 9,90€ et la fédération du PCF Finistère en dispose là encore d’un nombre important d’exemplaires à disposition des camarades, sympathisants, lecteurs et amis de l’Humanité, ou tout simplement des passionnés d’histoire et de la presse.

Le livre et la revue Hors-Série ne font pas doublon mais se complètent très utilement et viennent aussi compléter sans redondance des livres tout aussi indispensables comme:

– La fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité, de Valère Staraselski (Le Cherche Midi, 2010, 32€)

– « Un siècle d’Humanité 1904-2004 » sous la direction de Roland Leroy au Cherche-midi toujours (2004, 18€)

ou d’autres livres monographiques de Alexandre Courban, Georges Cadiou, consacrés respectivement à Gabriel Peri, Marcel Cachin, grandes figures de l’Humanité des années 1920-1930.

A l’heure où l’invasion des idées d’extrême-droite dans les médias menace gravement notre démocratie (à l’image de beaucoup d’autres pays et régions du monde), ce qu’ont traduit les élections européennes et législatives de juin et juillet 2024, il est nécessaire de rappeler combien l’Humanité avec sa triple exigence d’engagement pour la transformation de la société et la cause des plus démunis et des travailleurs face aux capitalistes, de qualité et d’émancipation par l’éducation populaire, d’indépendance journalistique vis-à-vis des puissances d’argent, et son ambition d’exprimer l’originalité du point de vue communiste sur la société et le monde dans un esprit d’ouverture, d’intelligence, de débat et de rassemblement pour être utile au peuple, est une exception française et un patrimoine inestimable à préserver et faire fructifier pour défendre à la fois la République sociale, les valeurs universelles de l’internationalisme et des droits humains, et notre démocratie face aux coups de boutoir des Bolloré, Sterin, Elon Musk et consorts, ces forces du Capital qui sont prêts à nourrir la « bête immonde » du fascisme et du racisme pour mieux servir leurs intérêts.

Ismaël Dupont, 18 août 2024

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

 

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

Autour d’un tableau de Charles Tillon : la révolte des sardinières

Depuis le 6 juillet, et jusqu’au 1er février 2025, on peut aller découvrir gratuitement au port-musée de Douarnenez une très belle exposition sur la révolte des sardinières.

On y trouve plusieurs kakemonos explicatifs très bien faits avec des éclairages d’historiens et de nombreuses photos d’époque, dont certaines du fonds personnel de l’ancien maire communiste Michel Mazéas (1928-2013), par ailleurs prof d’histoire, à l’origine de l’aménagement du Port-Rhu et de la création du Port-Musée (1993), des reproductions d’archives de la presse communiste et régionale, des enregistrements sonores, faits en 1977, d’ouvrières, actrices du mouvement social, par Nicole Le Garrec (« Des pierres contre des fusils », « Avoir vingt dans les Aurès », avec René Vautier), des costumes d’ouvrières de l’époque de Douarnenez et du pays bigouden.

Le centre de cette exposition conçue par une équipe pluridisciplinaire avec notamment Sarah Chanteux, la directrice par intérim du port-musée, sur une idée originale de Kellig-Yann Cotto, avec le soutien de Fanny Bugnon, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université  de Rennes 2, spécialiste des questions de genre dans le rapport au pouvoir, à la politique et au mouvement social, autrice d’une biographie remarquée de Joséphine Pencalet, une des premières femmes élues en France (1925), présentée par le parti communiste à Douarnenez, est le prêt et la présentation du tableau « La révolte des sardinières » (1926).

Appartenant au musée de Bretagne de Rennes, c’est le tableau célèbre d’un peintre amateur, le rennais Charles Tillon, futur grand résistant et dirigeant communiste à l’origine du premier appel du 17 juin 1940 à la Résistance intérieure « luttant contre le fascisme hitlérien (…) pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes » et de la création des FTP, et trois fois ministre communiste (de l’Air, de l’Armement, de la Reconstruction et de l’Urbanisme) dans les gouvernements issus du CNR à la Libération.

Sorte de réplique bretonne en mode mineur du  « Il Quarto Stato » (« le quatrième état » : le prolétariat), du peintre Giuseppe Pellizza, qui se suicidera en 1907, immense tableau réaliste présent au musée Novecento de Milan, on y voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ».

Charles Tillon ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (Robert Laffont, 1977).

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure : passer de 80 centimes de l’heure à 1,05 pour les ouvrières), Charles Tillon a 27 ans.

Ajusteur à l’arsenal de Brest en 1916, il s’est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur « Guichen ». En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l’armée française, il provoque une mutinerie sur le « Guichen » en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d’une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Adhérent à la CGT, il soutient la scission avec la création de la CGTU en 1923 et devient permanent de la CGTU en 1924.

La grève des sardinières de Douarnenez constitue sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière.

Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » comme il le disait dans la revue Bretagnes dans un très bel entretien accordé en 1978 au regretté journaliste morlaisien et militant syndical Michel Kerninon, l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926 : le tableau est d’ailleurs inspiré d’une photo noir et blanc d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne*.

 

Saluez, riches heureux

« Saluez, riches heureux

Ces pauvres en haillons

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions »

Cette chanson anarchiste de la Belle époque est restée attachée au mouvement de grève des ouvrières de la sardine à Douarnenez, des sardinières ayant été licenciées après avoir chantée à l’usine cette chanson de lutte que leur avait apprise Charles Tillon. Cette chanson interdite, bréviaire de lutte des classes, contre l’exploitation capitaliste, deviendra une sorte d’« hymne national » douarneniste. Elle fut aussi connue et prisée des ouvrières bigoudènes.

Rembobinons un peu …

Dans le sud du Finistère, les années 1920 ont été marquées par de grands conflits sociaux dans l’univers de l’industrie de la sardine. Déjà, au tout début du siècle, les ferblantiers se sont mobilisés pour défendre des revendications salariales. Ils n’ont pas obtenu les résultats espérés. En revanche, entre 1905 et 1910, les ouvrières de conserverie du littoral finistérien exigent d’être payées à l’heure et non plus au rendement et au mille de sardines travaillées. Elles obtiennent gain de cause. Première victoire. Douarnenez, haut lieu de l’essor de la conserverie de poisson en Europe, est donc déjà une ville de lutte.

Il y avait à Douarnenez 2100 employés des conserveries, dont 1600 femmes. Celles-ci, vêtues de longues jupes épaisses et de sabots, pouvaient travailler jusqu’à 18 heures par jour sans interruption, rentrant chez elles à minuit pour être rappelées parfois à 4 heures du matin, quand la flottille de pêche rentrée au port déchargeait sa cargaison.

 

Douarnenez, port communiste de Bretagne depuis 1921

Quand s’engage la révolte des sardinières, Douarnenez, premier port sardinier de France depuis 1850, et premier site de mise en boîtes de sardines depuis le début du 20e siècle, travaillant en connexion avec le capitalisme et la métallurgie de la région nantaise, est déjà ce que l’Humanité de l’époque appelle un « port rouge ».  Sa dépendance à la mono-industrie de la pêche rend la ville sensible aux crises de misère liées à la conjoncture économique.

En mai 1921, Sébastien Velly, tapissier, condamné par le conseil de guerre de Nantes en août 1917 pour désertion à deux ans de travaux forcés, trésorier de la nouvelle section communiste de Douarnenez, est élu maire de Douarnenez par le Conseil Municipal contre la tête de liste qui vient d’emporter les élections partielles, Fernand Le Goïc, professeur à Nantes, à qui l’on reproche son hostilité à l’adhésion à la IIIe Internationale et sans doute aussi sa présence insuffisante dans sa ville.

Douarnenez fut donc une des premières municipalités françaises à faire élire un maire communiste. Même si en Bretagne et dans le Finistère, le premier maire communiste est bien Louis Jacques Lallouet, maire de Huelgoat, ancien élu SFIO ayant fait le choix de l’Internationale communiste dès 1921.

Sébastien Velly prend des mesures symboliques : en août 1922, il fait baptiser une rue « Louise Michel » : cela devient une véritable affaire qui oppose gauche et droite et qui débouche sur un refus du ministre de l‘Intérieur. Les conservateurs ironisent : « Quant à Pasteur, on verra plus tard, quand on aura épuisé le calendrier rouge. Il reste encore Lénine, Trotski et quelques autres… ».

Le 18 juillet 1924, Sébastien Velly meurt d’une tuberculose galopante.

C’est Daniel Le Flanchec, ancien ouvrier et employé municipal, passé par l’anarcho-syndicalisme à Brest avant de rejoindre le parti communiste, qui est élu maire de Douarnenez en octobre 1924.

Il était depuis 1923 le secrétaire fédéral du PCF dans le Finistère.

 

Pemp real a vo ! (« 5 sous il y aura ! »)

Cette « grève de la misère » éclate donc pour obtenir un salaire horaire de 1,05 francs pour les ouvrières au lieu des 80 centimes payés, et s’étend aux vingt usines implantées dans la ville. 25 centimes d’augmentation, à rapporter aux prix de l’époque. Un kilo de pain valait 1,60 franc, la douzaine d’œufs 9 francs, le kilo de bœuf 23 francs. Le personnel des conserveries était sous-payé et les femmes à travail égal gagnait 40 % de moins que les hommes qui gagnaient 1,30 francs de l’heure. La grève, portée à 70 % par des femmes, voulait porter le salaire à 1,50 francs de l’heure pour les hommes.

Ces salaires sont près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ».

La réglementation du travail n’est pas appliquée : les heures de nuit ne sont pas majorées, le droit syndical n’est pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

Le 21 novembre 1924, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Cet évènement met le feu aux poudres.

Elles vont être une centaine à se mobiliser immédiatement, avec 40 manœuvres de l’usine métallurgique Carnaud qui débrayent avec elles, suivies par d’autres les jours suivant dans les 20 conserveries de la ville aux côtés de leurs maris, artisans-pêcheurs, de leur maire. Une lutte de 7 semaines et 46 jours de grève générale s’engage, rythmée par des manifestations et des meetings, où s’expriment de nombreux dirigeants nationaux du PCF et de la CGTU venus sur place. 2000 grévistes sont recensés, aux trois quart des femmes. Le 26 novembre, un comité de grève se met en place sous l’impulsion des cadres communistes de la CGTU venus organiser le mouvement et unifier ses revendications.

Les réunions publiques du soir regroupent de 2000 à 4000 participants. Des soupes populaires et caisses de solidarité sont organisées par la CGTU, le PCF, la mairie. On y distribue jusqu’à 2000 repas. Les vivres proviennent de dons de toute la France. En décembre, les marins rejoignent le mouvement, en soutien à leurs femmes, et donnent une partie de leur pêche au comité de grève.

Le syndicat des usiniers refuse d’aller à la négociation, dénonçant une « grève communiste, révolutionnaire, politique », sauf Mme Quéro, propriétaire d’une usine qui accorde satisfaction à certaines revendications des ouvriers en lutte en décembre.

La lutte douarneniste est spectaculaire et symbolique, notamment parce que des femmes et des travailleuses en sont le fer de lance.

Charles Tillon, permanent régional de la CGTU est à la manœuvre. Le PCF missionne aussi d’autres cadres dirigeants, comme Lucie Colliard et Marie Le Bosc. L’implication politique de ces deux femmes marque d’autant plus les esprits qu’elles ne sont pas citoyennes c’est-à-dire qu’elles n’ont pas le droit de vote.

Mais dans le port sardinier, ce sont bien les femmes qui sont en première ligne : au comité de grève elles sont 6 sur 15 membres. Parmi les responsables communistes, le Breton Marcel Cachin, directeur de l’Humanité, député communiste de la Seine, vient en décembre 1924 apporter « le salut de la classe ouvrière parisienne pour la grève si sympathique des sardinières ». Il dira aussi : « Là où est la femme est la victoire ».

Le maire communiste est aux côtés des grévistes : Le Flanchec défile en tête de cortège, ceinturé de son écharpe tricolore, et l’Internationale en bouche. Le maire met en place un fonds de chômage. Mais les patrons de conserverie ne veulent rien lâcher. Deux d’entre eux financent l’intervention violente de briseurs de grève. Le 1er janvier 1925 ces hommes tirent sur le maire : une balle lui traverse la gorge. La presse militante s’écrie : « On a voulu tuer notre camarade Le Flanchec et l’on voulait aussi tuer la grève ». L’émotion est très forte au plan national. On en débat à la Chambre des députés. Des députés de gauche criant : « Assassins ! », « Assassins ! », ceux de droite répondant : « Nous ne laisserons pas saboter la République ».

L’Humanité, dont un journaliste, Daniel Renoult, est sur place à Douarnenez depuis décembre pour suivre le conflit social au jour le jour, titre début janvier à la Une: « A Douarnenez : première « flaque de sang fasciste » ». La quasi totalité de la Une, reproduite à l’entrée de l’exposition, est consacrée à la description de la « Journée sanglante » à Douarnenez, à la description de la misère des ouvrières et pêcheurs de Douarnenez, et à l’appel de la CGTU à l’action de l’État pour faire plier les patrons d’usine.

Le Flanchec sort de l’hôpital le 5 janvier 1925. Plus de 1500 grévistes l’escortent jusqu’au centre-ville au son de l’Internationale.

Le préfet exige finalement des industriels une sortie du conflit : le 8 janvier les revendications salariales sont satisfaites. Le lendemain, les usiniers acceptent les mêmes conditions négociées dans l’usine de Madame Quero, la première patronne a avoir satisfait une partie des revendications des ouvriers en décembre : une augmentation de 20 centimes de l’heure, la majoration des heures supplémentaires et des heures de nuit, le respect du droit syndical ainsi que l’interdiction du renvoi du personnel gréviste.

La ville est en fête. Une gigantesque manifestation est organisée sur le port du Rosmeur. Le travail reprend le 8 janvier.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est aussi le symbole de l’engagement citoyen et social autonome des femmes pour leurs droits, même si l’on n’est pas encore sur une revendication d’égalité salariale absolue, ce qu’aurait souhaité Lucie Colliard (cette grève féminine inspiratrice du féminisme n’est pas encore à proprement parler une grève féministe) mais aussi de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation. Appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences, elles dominaient un large prolétariat d’ouvriers et d’ouvrières des conserveries, et de marins pêcheurs.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez est désormais un phare du communisme en France. Son maire, devenu célèbre, est autant admiré des marins et des usinières qu’il est détesté des puissants. L’élection municipale de 1925 se transforme en plébiscite en faveur de Le Flanchec. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original faisant honneur à la réputation douarneniste de « turbulence et d’audace téméraire » (Michel Mazéas). La suite est plus complexe. Électron libre en position tendue avec la direction départementale et régionale du PCF dès le début des années 1930, il est exclu en 1937 et rejoint le parti de Doriot, le PPF. Resté patriote, après avoir symboliquement refusé de retirer le drapeau tricolore de l’Hôtel-de-ville de Douarnenez à l’arrivée des troupes allemandes, il est destitué comme maire de Douarnenez. En 1941, après avoir été dénoncé par sa compagne, une comtesse collaborationniste, pour « propagande communiste », Daniel Le Flanchec est arrêté. Il est déporté par les Allemands en mars 1944 et il meurt en camp de concentration dans des conditions mystérieuses, peut-être exécuté par la résistance communiste du camp.

Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et surtout à Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995.

A la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État. Signalons que la décision du Conseil d’État du 27 novembre 1925 concerna également l’annulation de l’élection de Charles Tillon pour non-résidence à Douarnenez.

On peut saluer dans cette exposition un très bel éclairage sur l’histoire sociale de la ville de Douarnenez, et plus généralement des ports ouvriers du sud-Finistère, avec une mise en avant particulière de l’histoire ouvrière et du rôle des femmes dans celle-ci, mais aussi une reconnaissance tout à fait significative du rôle joué par les militants communistes pour ces luttes pour la dignité au travail et l’émancipation des ouvriers et des femmes.

Ismaël Dupont,

* A Michel Kerninon, qui m’a fait découvrir cette interview il y a quelques années pour la publier dans le Chiffon Rouge, dans la revue Bretagnes, en 1978, il dit avec passion l’importance dans sa vie de ces combats avec les pêcheurs et les ouvrières du pays Bigouden et de Douarnenez:

« J’ai donc appris à devenir ce que le « Comité des Forges » de l’époque appelait un « gréviculteur ». La plus belle des grèves, la plus héroïque et la plus empreinte de sentiment populaire fut certainement pour moi la grève de Douarnenez. Alors j’en ai fait d’autres, au milieu de ceux qui parlaient la langue bretonne, je suis vraiment devenu non seulement un Breton de la région des fortifications qui défendaient la Bretagne autrefois, c’est à dire de l’Ille-et-Vilaine mais de cette Bretagne plus profonde, moins connue et si vivante, celle du Finistère, des Côtes-du-Nord, cette Bretagne « qui va au-devant de la mer » (…) En Bretagne, « il y avait une grande misère, le long des côtes surtout. Pour le reste, il n’y avait pratiquement pas d’industrie. Sur la côte, la pêche nourrissait l’industrie de la conserve; à la fois la pêche du 19e siècle et le début d’une industrialisation de la conserve. Les pêcheurs étaient des artisans. Ils allaient à la mer et ne connaissaient qu’elle. Mais, à terre, ils se défendaient mal. Les tempêtes ne leur faisaient pas peur, mais ils restaient désarmés devant les préfectures et leurs moyens de police. Soutenus par l’appareil d’État, les acheteurs s’entendaient pour contraindre les pêcheurs à vendre le moins cher possible. Mais voilà bientôt qu’en Bretagne, la grande grève des usines de Douarnenez rayonnait de la juste fierté d’avoir vaincu le patronat le plus rapace qu’on puisse trouver puisqu’il avait osé aller jusqu’à l’organisation du crime pour terroriser la population et faire tuer, s’il l’avait pu, le maire communiste Le Flanchec! Avant la grève, les pêcheurs n’étaient pas syndiqués, il fallait donc organiser dans le même syndicat le patron de la barque qui gagnait un peu plus, et ses matelots, ses compagnons de tempêtes et de souffrances. Ce n’était pas simple et c’est sans doute pourquoi il n’y avait pas eu, jusque là, de syndicat durable. Mais les femmes avaient le leur. Et la fierté qui les avaient animées gagnait en 1925 tous les ports de Bretagne. La colère déferlait parmi les ouvrières les plus exploitées, comme à Pont-l’Abbé ou à Concarneau, où une jeune fille d’usine sur quatre ou cinq était tuberculeuse… Le mouvement victorieux des femmes d’usine a entraîné les pêcheurs à mieux prendre conscience de leurs droits, et qu’en labourant la mer, ils étaient la source de tout. Mais le patronat de la côte aussi s’organisait. Et, au lieu de petits syndicats locaux, les patrons jusqu’à Saint-Jean-de-Luz, s’unissaient en un énorme Comptoir d’achat soutenu par le Comité des armateurs de la marine marchande et par l’Administration maritime. Alors commença leur grande offensive pour rationaliser l’industrie de la pêche, pour exporter des capitaux et des usines au Portugal, au Maroc, là où les salaires sont les plus misérables. Une « révolution » sur le dos des salariés et qui dure encore.. Nous avions été heureux pendant deux ans. Mais viendraient les défaites! Rationaliser l’industrie de la pêche pousserait à rationaliser l’industrie de la conserve. Aussi, commençait une autre histoire de la mer… »

(Charles Tillon, entretien avec Michel Kerninon dans la Revue « Bretagnes. Littérature. Art. Politique », daté de mars 1978, dont le siège se trouvait à Morlaix, impasse de la Fontaine-au-lait)

 

Demandez le programme musical de la fête de l’Humanité 2024 sur les grands scènes de la fête de l’Humanité

La fête de l’Humanité 2024 se rapproche à grand pas… Au cœur de la rentrée sociale et politique, dans une actualité plus brûlante que jamais pour la gauche et le nouveau front populaire, avec la nécessité de résister ensemble aux offensives régressives de l’extrême-droite raciste et du capitalisme financier inégalitaire et violent prêt à tout pour gonfler ses profits au mépris des besoins humains.

Voici le programme des concerts jour par jour, en attendant d’avoir les heures précises dans les 10 derniers jours, pour la fête de l’Humanité 2024 des vendredi 13, samedi 14, dimanche 15 septembre.

Achetez vos vignettes bon de soutien auprès des militants communistes finistériens pour 40 euros

Au niveau de la fédération du PCF Finistère, contactez la fédération: 5 rue Henri Moreau 29200 BREST Téléphone 02 98 43 47 78. Courriel Federation@29.pcf.fr
Même si vous ne pouvez pas venir à la fête cette vignette bon de soutien est aussi et surtout un soutien politique et financier à l’existence du journal créé par Jean Jaurès qui fête ses 100 ans cette année, un journal d’éducation populaire de la gauche sociale, au carrefour de toutes les luttes contre les dominations économiques et sociétales, pour la Paix, les droits des femmes et l’internationalisme, contre le racisme, l’impérialisme et le colonialisme.
Les capitalistes ont leurs médias aux ordres, les travailleurs ont « L’Humanité », pour relayer les combats de l’émancipation humaine, et aujourd’hui en France ceux du Parti communiste et du Nouveau Front Populaire.
L’objectif de la fédération pour parvenir à l’équilibre financier de la fête de l’Humanité est de vendre 400 vignettes en 2024.
Cette année encore, le programme de la fête de l’Humanité sera d’une immense richesse au niveau musical (Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Angélique Kidjo, les finistériens du groupe Gwendoline, produits par Wart, Jain, La Rumeur, Louise Attaque, Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, que fait tourner le label morlaisien Wart, Pomme, Mc Solaar, La rumeur, Zélie, etc), culturel, politique, international.
La fête aura lieu à la base 217 du Plessis Paté dans l’Essonne/ Brétigny sur Orge.
La fédération PCF du Finistère sera présent comme chaque année avec son stand restaurant et bar, ses 75 à 80 bénévoles environ et sa belle ambiance.
Pour être bénévole sur notre stand, contact: federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.

 

J-23 avant la fête de l’Humanité: achetez votre vignette bon de soutien pour la fête de l’Humanité auprès des sections du Parti communiste dans le Finistère ou de la fédération

Au cœur de la rentrée sociale et politique, dans une actualité plus brûlante que jamais pour la gauche et le nouveau front populaire, avec la nécessité de résister ensemble aux offensives régressives de l’extrême-droite raciste et du capitalisme financier inégalitaire et violent prêt à tout pour gonfler ses profits au mépris des besoins humains.
J-23 avant la @fetedelhumanite
https://fete.humanite.fr/
40€ / 3 jours de fête, de politique, de culture / 3 jours D’HUMANITÉ. Pour acheter votre bon d’entrée  contactez les sections communistes du Finistère et la fédération du parti communiste du Finistère.
Contactez vos référents dans les sections communistes du Finistère pour vous procurer des vignettes militantes à 40€ ouvrant droit aux 3 jours
Au niveau de la fédération du PCF Finistère, contactez la fédération: 5 rue Henri Moreau 29200 BREST Téléphone 02 98 43 47 78. Courriel Federation@29.pcf.fr
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Les capitalistes ont leurs médias aux ordres, les travailleurs ont « L’Humanité », pour relayer les combats de l’émancipation humaine, et aujourd’hui en France ceux du Parti communiste et du Nouveau Front Populaire.
L’objectif de la fédération pour parvenir à l’équilibre financier de la fête de l’Humanité est de vendre 400 vignettes en 2024.
Cette année encore, le programme de la fête de l’Humanité sera d’une immense richesse au niveau musical (Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Angélique Kidjo, Jeff Mills, les finistériens du groupe Gwendoline, produits par Wart, Jain, La Rumeur, Louise Attaque, Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, que fait tourner le label morlaisien Wart, Pomme, Mc Solaar, La rumeur, Zélie, etc), culturel, politique, international.
La fête aura lieu à la base 217 du Plessis Paté dans l’Essonne/ Brétigny sur Orge.
La fédération PCF du Finistère sera présente comme chaque année avec son stand restaurant et bar, ses 75 à 80 bénévoles environ et sa belle ambiance.
Pour être bénévole sur notre stand, contact: federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.
Même contact pour trouver des covoiturages à partir du Finistère.
Notre camarade Claude Bellec est chargée de la gestion des plannings bénévole.
Ronan Tanguy sera comme les années précédentes notre responsable de stand.
Il y aura aussi comme chaque année un espace Bretagne de concerts et de débat partagé entre les 4 fédérations bretonnes.

Fête du travailleur bigouden à Loctudy ce samedi 17 août 2024 à partir de 18h30 place de la mairie: venez nombreux!

Samedi 17 aout à Loctudy place de la mairie à partir de 18h30

Le dimanche 7 juillet, soyons uni.e.s et mobilisé.e.s pour défendre la République sociale, nos libertés et la défense de l’égalité des droits et de la fraternité

Le dimanche 7 juillet, soyons uni.e.s et mobilisé.e.s pour défendre la République sociale, nos libertés et la défense de l’égalité des droits et de la fraternité
Après sept ans de politique arrogante, inégalitaire, cynique et brutale du président Emmanuel Macron, piétinant la démocratie parlementaire, les aspirations populaires, le mouvement social et les syndicats, les élections Européennes, puis les élections législatives suite à la dissolution « coup de poker » du Président, malgré la très forte participation du 1er tour des élections législatives du dimanche 30 juin, ont confirmé une chose : la République est en danger. Et le pays est rentré dans une période de bascule aux conséquences potentiellement cataclysmiques pour notre vivre ensemble, et la préservation de nos valeurs collectives de liberté, d’égalité, de fraternité. Face à cette situation de crise, les communistes finistériens appellent à la mobilisation générale pour faire barrage au Rassemblement National et à ses idées racistes et d’exclusion, à sa politique dont les plus démunis seront les premières victimes. Pas un seul député finistérien d’extrême-droite ne doit être élu dimanche 7 juillet.
Notre candidate communiste pour le rassemblement de gauche et des écologistes du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud, après son excellente campagne de premier tour avec son suppléant Laurent Peron, et leurs centaines de soutiens dans toute la circonscription, a eu le courage et le sens des responsabilités de se retirer, même arrivée en deuxième position et qualifiée pour le second tour, et d’appeler à voter pour Graziella Melchior, députée sortante du camp présidentiel, pour éviter le pire : une victoire du Rassemblement National dimanche 7 juillet.
Nous saluons son geste plein de dignité, de clarté et de hauteur car, comme elle l’a exprimé, « l’heure est bien au sursaut de la République ».
Nous saluons aussi les désistements de trois autres candidats de gauche qualifiés pour le second tour : Pierre Smolarz dans la 3e circonscription, Thomas Le Bon et Sébastien Miossec dans la 8e circonscription, avec à chaque fois un appel à utiliser le bulletin de vote utile pour battre le RN.
Nous regrettons que Jean-Charles Larsonneur dans la 2ème circonscription, Sandrine Le Feur dans la 4ème circonscription, Liliana Tanguy dans la 7ème circonscription, arrivés pareillement en deuxième position des forces politiques du camp républicain derrière des candidats de la gauche unie, n’aient pas eu le même esprit de responsabilité de se retirer pour éviter de donner des chances à l’extrême-droite dans des triangulaires incertaines. Force est de constater que face à l’extrême-droite, l’attitude de responsabilité républicaine se retrouve surtout à gauche, même s’il ne faut pas oublier de saluer également le désistement responsable d’Erwan Crouan dans la 6e circonscription en faveur de Mélanie Thomin, candidate PS du nouveau Front populaire et députée sortante, afin de s’opposer au RN.
Pour le second tour, le Parti communiste appelle à voter pour les candidats de la gauche unie du Nouveau front populaire avec lesquels nos militants mènent des campagnes unitaires de haute intensité et qualité : Grégory Lebert dans la circonscription de Quimper (1ère circonscription), Pierre-Yves Cadalen dans la circonscription de Brest (2ème circonscription, dite de Brest-centre), Sylvaine Vulpiani dans la circonscription de Morlaix (4ème circonscription), Mélanie Thomin dans la circonscription de Carhaix-Châteaulin (6ème circonscription), Jugdeep Harvinder dans la circonscription de Douarnenez-Pont l’Abbé (7ème circonscription).
Nous devons faire élire un maximum de député.e.s de gauche dans le Finistère pour résister au bloc réactionnaire et raciste du RN et de ses alliés.
La fédération PCF du Finistère appelle avec autant de clarté par volonté de défense de la République et pour empêcher le RN de conquérir une majorité à l’assemblée nationale à voter Didier Le Gac dans la 3ème circonscription (Brest rural), Graziella Melchior dans la 5ème circonscription (Landerneau), Erwan Balanant dans la 8ème circonscription (Concarneau-Quimperlé).
Rien n’est encore joué. Le second tour sera déterminant . Le peuple de France peut faire échec à une force politique qui bafoue notre histoire, piétine nos valeurs et nous menace d’une terrible régression.
La fédération du Finistère du Parti communiste français,
Brest, le 4 juillet 2024

Lesneven, 27 juin, une réunion publique de Gladys Grelaud et Laurent Peron: en route vers la victoire du Front populaire et de la gauche unie dans la 5ème circonscription du Finistère

Très belle réunion publique de Gladys Grelaud et Laurent Péron, candidats sur la Ve circonscription du Finistère, à la salle de l’atelier de Lesneven hier soir, devant plus de 80 personnes, avec des interventions de soutien de la maire de Lesneven Claudie Balcon, de l’ancienne présidente socialiste du Conseil départemental et conseillère départementale Finistère & Solidaires Natalie Sarrabezolles, de l’ancienne députée socialiste de la circonscription Chantal Guittet, de Pauline Louis Joseph Dogué, conseillère départementale écologiste, d’Ismaël Dupont, représentant du PCF Finistère et conseiller départemental, de Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, des représentantes de Place Publique et de la France Insoumise, et de nombreux autres citoyens et militants présents dans la salle.

En route pour la victoire et l’élection de Gladys Grelaud qui mène une campagne unitaire énorme et ultra-dynamique et fédératrice avec Laurent Peron et tous ses soutiens comme députée du Front Populaire le 7 juillet.

Législatives – 5e circonscription: le président de Région Loig Chesnais Girard, François Cuillandre et Olivier Le Bras en soutien à Gladys Grelaud et Laurent Peron à Landivisiau, 26 juin

De belles rencontres et des échanges intéressants ce matin sur le marché de Landivisiau.
Un grand merci à Loïg Chesnais-Girard, Président de la région Bretagne et François Cuillandre, Président de Brest Métropole d’être à notre côté dans cette campagne.
C’était aussi l’occasion de lancer l’invitation pour notre réunion publique de demain, jeudi 27 juin à 19h30 à la salle de l’atelier à Lesneven.
Gladys Grelaud et Laurent Peron, candidats aux législatives dans la 5ème circonscription du Finistère.
« Gladys est élue régionale membre de ma majorité en charge de la politique régionale en faveur des quartiers prioritaires de la ville. Cette politique et sa mise en action demande de l’écoute mais aussi et surtout une capacité à prendre les bonnes décisions pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Cette capacité que Gladys a développé durant son mandat régional sera pour demain une force lorsqu’à l’Assemblée Nationale il faudra travailler et défendre le projet politique en faveur des services publics notamment.
Je la soutiens et appelle à voter dès le 1er tour pour faire barrage au RN. »
Loïg Chesnais Girard
Président du Conseil régional de Bretagne
Merci Loïg pour ton soutien lors de cette campagne

LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l’extrême-droite

LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l’extrême-droite

Le 30 juin, nous appelons nos concitoyens et concitoyennes habitants le département du Finistère à voter massivement dès le premier tour pour les candidats et candidates du Nouveau front populaire dans les huit circonscriptions du Finistère afin de construire l’alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national.

Dans le contexte de risque de prise de pouvoir de l’extrême-droite et dans la cohérence d’un accord historique d’union de la gauche à vocation majoritaire basé sur un programme de rupture et d’ambition sociale qui répond aux enjeux du pays, notamment à celui de la réduction des inégalités et de la pauvreté, du soutien au pouvoir d’achat et aux services publics, nous appelons à voter et à se mobiliser jusqu’au 7 juillet pour tous les candidats du Front populaire:

– Grégory Lebert dans la 1ère circonscription (Quimper Briec Fouesnant)

– Pierre-Yves Cadalen dans la 2ème circonscription (Brest Centre)

– Pierre Smolarz dans la 3ème circonscription (Brest rural)

– Sylvaine Vulpiani dans la 4ème circonscription (Morlaix)

– Gladys Grelaud dans la 5ème circonscription (Landerneau – Lesneven – Landivisiau)

– Mélanie Thomin dans la 6ème circonsciption (Carhaix-Châteaulin)

– Jugdeep Harvinder dans la 7ème circonscription (Douarnenez – Pont L’abbé)

– Thomas Le Bon dans la 8ème circonscription (Concarneau – Quimperlé)

Seul le vote Front Populaire au 1er comme au 2ème tour des élections législatives est un outil efficace pour empêcher le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen d’accéder au pouvoir. 

Ayant décrété la mobilisation générale, les militants et sympathisants communistes sont engagés partout très activement et nombreux dans les campagnes unitaires courtes mais intenses et enthousiastes pour faire élire les candidats du Front populaire, distribuant des tracts, participant aux porte-à-portes, aux rencontres des candidats, mettant à disposition leurs locaux et leurs ressources collectives.

Les communistes sont également très investis, de concert avec nos camarades des autres partis de gauche composant le Front populaire, pour faire élire en Bretagne nos trois candidates adhérentes au PCF présentées en Bretagne au titre du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud dans la circonscription de Landerneau (29), Elsa Lafaye dans la circonscription de Fougères (35), Lhéa Le Flecher dans la circonscription de Ploërmel (56), trois jeunes camarades qui incarnent le renouveau générationnel du Parti communiste et son avenir. Nous comptons sur leur élection pour enrichir le groupe communiste et Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) à l’Assemblée Nationale, composé entre 2022 et la dissolution du 9 juin de 22 membres, dont 12 députés communistes et 10 députés de gauche ultra-marins proches de nos orientations. Ce groupe sera indispensable pour porter les intérêts des classes populaires à l’Assemblée Nationale, les ambitions de justice sociale et de progrès des droits sociaux. 

Dans le Finistère, le bloc de gauche représenté par la coalition du Front Populaire (Parti socialiste/Place Publique – Les écologistes – La France Insoumise, Parti communiste français- Générations) est majoritaire avec plus de 36,5% des suffrages exprimés aux européennes le 9 juin dernier, contre 24% pour le bloc de droite Renaissance et LR, désuni au législatives, et 25% pour le RN. Le front populaire est soutenu par de nombreux syndicats, associations, artistes et intellectuelles, comme la seule voie porteuse d’avenir pour notre pays.

Il est donc possible en suivant jusqu’au bout et partout la logique d’union de la gauche et des écologistes de réaliser le grand chelem et de gagner huit député.e.s de gauche pour notre territoire finistérien, ce qui serait un élément déterminant pour empêcher l’extrême-droite de conquérir la majorité au Parlement et de prendre la tête d’un gouvernement.  

Si les vents de l’espoir et de l’exigence d’égalité se remettent à souffler dans le sillage des mobilisations unitaires très fortes contre l’extrême-droite, la dissolution risque bien de revenir comme un boomerang contre Macron et le projet de société qu’il représente.

Pourtant, de nombreux médias, des élus et responsables politiques renvoient aujourd’hui dos à dos le Rassemblement national, parti de la préférence nationale qui s’attaque aux principes fondateurs de notre République, et le Nouveau front populaire ou l’une ou l’autre de ses composantes, qui appelle au contraire à une République sociale et démocratique.

L’extrême-droite est mise en valeur, banalisée, courtisée pour des alliances électoralistes ou mise à équidistance du nouveau Front populaire, qualifiée d’extrême contre toute vraisemblance alors qu’il incarne l’axe de la gauche, et une gauche capable de gouverner, inscrite dans la tradition républicaine.

Pourtant, comme l’a récemment montré la proposition d’interdiction de certains emplois à des binationaux, c’est l’égalité des citoyens et citoyennes devant la loi que le Rassemblement national s’apprête à remettre en cause ! Ainsi, demain, les Français et les Françaises qui seront considérés par cette extrême droite xénophobe comme des Français « de papier » pourraiennt se voir bannis dans la patrie des droits de l’Homme.

Fidèle à son histoire, le PCF agira en toute circonstance sans faiblesse pour battre l’extrême droite. Il appelle l’ensemble des forces républicaines, par-delà nos oppositions de projets, à se positionner clairement contre l’extrême droite en adoptant la seule attitude permettant que notre pays demeure demain une République unie derrière ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité.

Brest, le 27 juin 2024,

La Fédération du Finistère du Parti communiste français

Communiqué de presse de la section PCF du Pays de Brest – Venez échanger avec Gladys Grelaud, candidate du Front Populaire avec Laurent Peron sur la 5e circonscription du Finistère – Samedi 15 juin à 18h30/ Landerneau

Communiqué de presse

Communiqué de presse de la section PCF du Pays de Brest

Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le Président de la République, des élections législatives anticipées se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochains.

Face au danger que représente l’extrême droite, face à l’échec de la Macronie, la Section PCF du Pays de Brest appelle à un rassemblement large des forces de gauche, dans la dynamique initiée par le Nouveau Front Populaire.

En effet, plus que jamais nos concitoyennes et nos concitoyens expriment leurs besoins de services publics renforcés, accessibles partout à toutes et à tous. Ils expriment la nécessité d’une augmentation de leur pouvoir d’achat, de leurs salaires et de leurs pensions de retraite. Ils expriment leur volonté d’une baisse de l’âge du départ à la retraite.

Dans le respect des discussions qui sont encore en cours au plan national et que nous souhaitons voir aboutir, nous proposons la candidature de Gladys Grelaud sur la 5ème circonscription du Finistère. Elle devrait se voir associer en suppléant Laurent Péron, maire socialiste du Relecq-Kerhuon.

Dans l’espoir de voir la 5ème circonscription basculer à gauche, nous vous appelons d’ores et déjà à participer aux mobilisations de ce samedi, à Landerneau puis à Brest, contre l’extrême droite. Retrouvons-nous également toutes et tous pour échanger avec Gladys Grelaud, à la salle Toull Kog à 18h30, samedi à Landerneau.

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Commémoration, 15 juin 2024: il y a 80, les fusillés de Lesconil

1944 le fascisme est là.
2024 : 80 ans après coupons lui la route : Front Populaire !
N’oublions pas.

Gaston Balliot

 

Plusieurs résistants communistes de Quimper ont été retrouvés dans la fosse commune des dunes du Poulguen à Penmarc’h, fusillés dans le pays bigouden ou à Quimper – après être passés parfois par la prison St Charles de Quimper. Leurs corps furent retrouvés à l’ouverture de la fosse en août 1944.
Marcel Kergonna d’Ergué-Armel (aujourd’hui quartier de Quimper), était sergent-chef dans la 1ère compagnie « Sous-Marin Curie » du bataillon FTP La Tour D’Auvergne. Il fut arrêté en avril 44 avec plusieurs membres de son groupe, lors d’une opération militaire sur la route de Quimper à Plomelin, fusillé en mai près de Penmarc’h, son corps jeté dans la fosse de Poulguen. Il avait 24 ans.
Arthur Quéinec, Quimpérois dont une cellule d’Ergué-Armel a porté le nom, militaire de carrière démobilisé devenu ferblantier à Quimper, marié à Penhars (ancienne commune intégrée à Quimper en 1960), ayant rejoint les FTP en 1943, recherché à la suite d’une opération de sabotage à Briec, arrêté à Pouldreuzic, détenu à la prison St Charles, condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Quimper, fusillé le même jour à Toulven le 21 avril 44 et enterré sur place dans le sable. Lui aussi avait 24 ans.
Charles Le Port, cheminot quimpérois d’Ergué-Armel, déporté du travail en Allemagne il s’évade et rejoint à son retour le bataillon FTP La Tour d’Auvergne en 1943. Arrêté en février 44 à Quimper, détenu à la prison St Charles, comme Arthur Quéinec il est condamné à mort le 21 avril 44 par le tribunal militaire allemand de Quimper pour activités communistes, fusillé le même jour au Poulguen et enseveli dans la fosse commune. 24 ans lui aussi. La cellule des cheminots de Quimper portait son nom.
Et encore Marcel Volant, né à Quimper, père de 2 enfants, domicilié à Pont L’Abbé, postier auxiliaire, qui rejoint lui aussi le bataillon FTP La Tour d’Auvergne en 44, il prend part à plusieurs déraillements. Arrêté en avril 44 avec Marcel Volant lors d’une action de nuit par la police allemande, interné à St Charles, fusillé en mai au Poulguen sans jugement, enseveli sur place dans la fosse. Il avait 27 ans.
Et Pierre Plouzennec, né à Plogastel St Germain, lui aussi membre des FTP, qui fit partie d’un groupe de 12 hommes qui attaqua la prison St Charles de Quimper le 9 avril 44 pour tenter de libérer les résistants qui y étaient internés (et torturés). Arrêté peu après sans lien avec cette action, il fut exécuté par les Allemands au champ de manœuvre de La Tourelle à Ergué-Armel (Quimper) et lui aussi jeté dans la fosse de Poulguen le 24 avril 44. Tl avait 23 ans.
A noter que c’est au champ de tir de La Tourelle qu’eut lieu la première exécution par l’occupant de résistants quimpérois en 1942. C’étaient deux jeunes postiers auxiliaires communistes FTPF de 20 et 19 ans, Pierre Jolivet et Emile Le Page, résistants de la 1ère heure. Militants de la Jeunesse communiste, ils avaient adhèré au parti communiste en 1939. Ils ont fait partie des premiers groupes résistants du parti communiste dans l’Organisation Spéciale (O.S.) reconnue comme unité combattante dès octobre 1940 et mise en place en Bretagne par Robert Ballanger, puis dans les FTPF, qui ont pris la suite de l’O.S. Avec leur groupe, Émile Le Page et Pierre Jolivet participaient aux distributions de tracts et journaux clandestins et dès janvier 1941 aux premières actions directes contre l’occupant : sabotages, attentats contre la caserne de la Wehrmacht, contre le Soldatenheim, foyer du soldat allemand, de Quimper.
Ils préparèrent l’attentat contre le siège de la LVF, leur groupe l’exécuta sans eux en juin 1942.
Car entretemps ils avaient été repérés, sur dénonciation, lors d’une distribution de tracts appelant à manifester le 1er mai 1942.
Arrêtés par des policiers français et torturés à la prison de Mesgloaguen à Quimper, ils furent remis par la police française aux Allemands, condamnés à mort et fusillés, Pierre Jolivet le 5 juin 1942, Émile Le Page, le chef de groupe, le 8 juillet.
Le 14 juillet 1942 un rassemblement se tint au cimetière d’Ergué-Armel près de la fosse commune où leurs corps avaient été jetés.
Une foule immense suivit leurs obsèques à la Libération quand leurs corps furent rendus à leurs familles.
Et tant d’autres résistants communistes de notre pays de Quimper dont on pourrait évoquer le souvenir.
Exécutés, morts en déportation.
J’ai connu certains des survivants si discrets sur leur passé, comme notre camarade Denise Larzul, véritable héroïne de la Résistance et de la Libération de Quimper et du Sud-Finistère dont je garde le souvenir ému.
Employée à la Sécurité Sociale de Quimper, elle s’engagea dans la Résistance à 21 ans. Menacée d’être arrêtée, elle rejoignit le maquis, puis la compagnie « Sous-Marin Curie » du bataillon FTP La Tour d’Auvergne; infirmière de la compagnie et combattante, elle remplaça même son chef de corps quand il fut incarcéré à la prison St Charles. Participant les armes à la main à la Libération de Quimper puis à celle du Sud-Finistère jusqu’à la presqu’île de Crozon, elle fut décorée de la Croix de guerre, et la ville de Quimper lui a rendu hommage après sa mort en donnant son nom à une salle municipale à Ergué-Armel.
1944 -2024, tirons les leçons de l’histoire, barrons la route au fascisme, Front Populaire !
Yvonne Rainero

Communiqué du PCF Finistère – jeudi 13 juin 2024: Ensemble, faisons gagner la gauche et le Front populaire

Communiqué du PCF Finistère – jeudi 13 juin 2024:
Ensemble, faisons gagner la gauche et le Front populaire aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet !
Le PCF remercie les 10 400 finistériennes et finistériens qui ont voté pour la liste de la Gauche unie pour le monde du travail de Léon Deffontaines, et les 583 000 électeurs de notre liste partout en France.
Le résultat des élections européennes du 9 juin suscite une profonde inquiétude devant l’ampleur de la progression de l’extrême-droite. Pour construire l’alternative à Macron et au rassemblement national, le PCF appelle la population attachée aux valeurs de progrès et à la République sociale à investir avec détermination le nouveau Front Populaire.
Ces élections européennes ont montré l’ampleur de la crise du capitalisme, à quel point les politiques européennes néolibérales au service du capital, le recul des services publics et l’austérité, la baisse du pouvoir d’achat, ont alimenté la progression de l’extrême droite.
Les électeurs et électrices ont décidé de sanctionner massivement Emmanuel Macron. Ces élections sont une nouvelle démonstration de la catastrophe démocratique en cours à laquelle ont conduit l’autoritarisme du pouvoir et une Vème République présidentialiste qui ne cesse de bafouer le Parlement et la démocratie sociale, les droits des citoyens et les libertés publiques.
Dans une telle situation, l’annonce par le Président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale place l’extrême droite aux portes du pouvoir. Le Parti communiste français mesure avec une extrême gravité cette situation et appelle à un sursaut national, fort de son implication dans les grandes luttes progressistes de notre histoire pour des conquis sociaux et dans la résistance au fascisme.
Au lendemain des élections européennes, l’Europe et la France se retrouvent devant un défi historique. Dans de nombreux pays de l’Union européenne, l’extrême droite arrive en tête ou en seconde position et obtiendra près de 200 élu⸱es, pesant ainsi plus fortement que jamais au Parlement européen.
En France, l’extrême droite, avec 36,93% des suffrages, obtient un résultat sans précédent dans notre histoire. Cette progression funeste s’accompagne d’ores et déjà d’une montée de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme, de la multiplication des discriminations, de la mise en cause des principes les plus fondamentaux de notre République. Nous ne laisserons pas l’extrême droite diviser la nation par sa politique de haine.
Dans le Finistère nous n’avons malheureusement pas dérogé à la règle nationale avec un Rassemblement national qui obtient plus de 98 000 voix et près de 25%, arrivant en 1ère position dans notre département pour la première fois dans l’histoire.
C’est la confirmation de la profonde crise politique que nous traversons en raison de décennies de politiques néo-libérales et capitalistes, et de l’approfondissement des inégalités, de la pauvreté, et de la perte de confiance politique, mais aussi l’effet d’une banalisation des idées d’extrême-droite dans certains médias qui leur servent la soupe et dans la société.
Dans le Finistère, la déception légitime que nous ressentons devant le résultat de la liste de Léon Deffontaines, suite à la belle campagne de Léon Deffontaines, de notre collectif militant et de notre jeune candidat et porte-parole finistérien Taran Marec, doit être pondérée par le constat de la progression de nos résultats en nombre de voix et pourcentages depuis les Européennes de 2019 et la campagne de Ian Brossat : + 2 400 voix avec 10 470 voix contre 8 068 en 2019, et + 0,4%, avec 2,65% contre 2,26% en 2019.
Dans la grande majorité des communes du Finistère, notre score aux Européennes progresse en 2024 par rapport à celui de la liste Ian Brossat en 2019, et tout particulièrement pour ce qui concerne le nombre de voix dans les communes rurales.
Maintenant nous allons nous retrousser les manches pour gagner les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet en jouant tout notre rôle au sein des campagnes unitaires de la gauche et des écologistes réunis dans le Front Populaire.
Le score global de la gauche dans le Finistère, de + 36,5% (PS + LFI + EELV + PCF) , est supérieur à celui de l’extrême-droite (29%: RN + Reconquête), et à celui de la droite (24%: Renaissance + LR). Le grand chelem pour la gauche dans le Finistère est possible avec un sursaut des forces progressistes et démocratiques et une campagne unitaire de haute intensité dans cette situation d’extrême danger pour la République.
Nous aurons besoin de tous ces députés de gauche finistériens en plus, pour conquérir une majorité parlementaire sur un contenu politique et un programme de gouvernement ambitieux socialement, ou bien pour résister. Le Parti communiste qui soutient cette logique d’union absolument nécessaire et entend proposer une candidate pour représenter le Front Populaire dans le Finistère aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet dans une circonscription ainsi que des suppléants.
Il sera au côté de tous les candidats communs désignés du Front populaire pour aller à la victoire dans les 8 circonscriptions du Finistère, une union qui a vocation à agréger les forces citoyennes, associatives, syndicales qui veulent d’une politique de progrès social et humain dans le pays, et non d’une grande régression raciste et réactionnaire.
Initiées dans l’urgence par une large intersyndicale, le succès populaire des manifestations citoyennes pour redire le caractère inimaginable d’une prise de pouvoir de l’extrême-droite et poser l’exigence d’unité de la gauche et humanistes et progressistes face à l’extrême-droite au machiavélique président Macron et sa majorité conduisant une politique antisociale qui mène à l’abîme, nous montrent la voie.
Nous appelons de nouveau les Finistériennes et Finistériens à se mobiliser massivement dans toutes les initiatives de manifestations unitaires pour le social et la démocratie, contre la haine et l’extrême droite à Carhaix devant la mairie vendredi soir à 18h, à Brest samedi à 14 h place de la Liberté, à Quimper samedi à 11 h place de la Resistance, à Morlaix samedi 14 h parvis de la Mairie

Avec Taran Marec: + 80 personnes au débat sur les propositions des candidats et listes de gauche aux Européennes sur la Palestine ce mardi 4 juin à Plourin-les-Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Photos de Pierre-Yvon Boisnard du débat sur l’Europe et la situation en Palestine et à Gaza organisé par l’AFPS du Pays de Morlaix ce mardi 4 juin avec plus de 80 participants à la salle du Cheval Blanc de Plourin-les-Morlaix. Bravo à notre camarade candidat communiste aux élections européennes, Taran Marec, qui a été très bon et complet et dont les interventions ont été saluées – une fierté d’avoir un jeune camarade de 25 ans qui puisse si bien représenter notre liste dans le Finistère et en Bretagne – ainsi qu’à tous autres les intervenants de ce débat pour lequel seuls les partis de gauche avaient répondu à l’invitation de l’AFPS – Christine Prigent (EELV), Pierre-Yves Cadalen (FI), Christine Bonnard Le Floch (PS), Michel Beaupré (UDB) – dont les interventions étaient assez convergentes sur le fond sans être redondantes car elles se sont complétées les unes les autres. Les camarades du PCF étaient 25 présents dans la salle pour ce débat important des candidats européennes, le seul équivalent dans les régions françaises, dont tout le mérite est à l’AFPS Pays de Morlaix qui fait un énorme boulot depuis 7 mois, et bien plus que ça. François Rippe a conclu la soirée avec un pot fraternel.

Le PCF soutient l’appel du syndicat CGT des cheminots de Cornouaille qui appelle à un rassemblement devant la gare de Quimper le Mercredi 5 Juin à partir de 12h15 jusqu’à 13h45

Le PCF soutient l’appel du syndicat CGT des cheminots de Cornouaille qui appelle à un rassemblement devant la gare de Quimper le Mercredi 05 Juin à partir de 12h15 jusqu’à 13h45. Pour la défense du service public ferroviaire de qualité, pour le respect des représentants des usagers et des salariés. Les salariés de la gare routière participeront aussi à cette action. Un point presse sera organisé entre 12h45 et 13h15.

Depuis plusieurs années, nous alertons sur la dégradation du service public et notamment pour notre champs d’action le service public ferroviaire et depuis peu celui de la gare routière.  Nous demandons une « bulle » accueil pour accueillir sur notre beau pays de Cornouaille, les voyageurs qui vont dépasser les 1.5 millions/an contre 745 000 en 2019 et des guichets en nombre suffisant pour répondre aux besoins des usagers tant en vente billet qu’en après vente, pour se faire nous demandons toujours un 5ème guichet (3 SNCF et 2 Gare routière), la sécurisation de ceux-ci avec des vitres. Le mépris de l’autorité organisatrice pour les représentants des personnels en refusant de répondre à leurs demandes légitimes, un courrier a été envoyé par le syndicat CGT des cheminots de Cornouaille co-signé par l’Union local CGT de Quimper , la représentante CSE de la gare routière et du secteur fédéral CGT des cheminots, nous avons transmis ce courrier aussi au collectif des usagers de la ligne sud qui est nos côtés depuis le début, nous l’en remercions.

Nous invitons le collectif d’usagers de la ligne sud, les unions locales CGT, l’Union Départementale CGT du Finistère (29), les partis politiques progressistes et les syndicats CGT des cheminots de Bretagne.

Le Handala, un bateau pour Gaza dans le port de Brest du 12 juin au 15 juin 2024

‌Parti d’Oslo le 1er mai 2024, le vieux bateau de pêcheur norvégien fera escale au port de Brest  quai Malbert  le 12 juin jusqu’au 15 juin.
A cette occasion, accueil, conférence, débats, musique en soutien à la démarche humanitaire du bateau nommé Handala auront lieu sur le port de Brest.
Des informations plus précises vous seront communiquées prochainement.
Ce bateau, porteur du message de cessez le feu et de Paix, transporte 5000 tonnes d’aide humanitaire et fera escale dans de nombreux ports avant d’atteindre Gaza prévu en août si l’armée israélienne le laisse passer.

Européennes du 9 juin 2024 – Taran Marec est intervenu à la Fête du Bol d’Air à Lanester avec Delphine Alexandre et Guenola Le Huec

« Dimanche 2 juin -Lanester
70 eme fête du bol d’air et très heureuse d’avoir pu intervenir sur la politique de l’eau, inscrite sur des valeurs et principes essentiels : solidarité, cohérence des politiques publiques, démocratie et bien commun. J’ai également pu présenter le travail réalisé par la commission écologie du PCF face au dérèglement climatique et les propositions d’« Empreinte 2050 ».
Le 9 juin je voterai et j’appelle à voter la liste PCF par Léon Deffontaines « la gauche unie ».
Guenola Le Huec est intervenue sur le féminisme et l’extrême-droite.
Taran Marec
candidat sur la liste de Léon Deffontaines a présenté quelques grandes lignes du programme, insisté sur les problématiques particulièrement prégnantes de la jeunesse ( mais pas seulement): santé mentale, logement, emploi, mois des fiertés…
Puis place à l’association kanak de Bretagne sud: le PCF s’est toujours positionné sur la liberté des peuples et l’anticolonialisme.
Plaisir de retrouver les camarades et amis ( et la famille), de défendre des idées justes et de danser au soleil… Belle journée sous le signe de la fraternité
Delphine Alexandre, conseillère régionale communiste du Morbihan, vice-présidente à la région Bretagne »

Européennes – Les communistes quimpérois sur le marché du Braden ce dimanche 2 juin

Mobilisés pour la liste Deffontaines sur le marché du Braden à Quimper ce dimanche 2 juin, dernier dimanche de campagne.
Danielle, Bénédicte, Bernard, Jean, Yvonne et Piero.

Mardi 4 juin, Plourin-les-Morlaix: débat sur la situation en Palestine avec Taran Marec dans le cadre des élections européennes à l’initiative de l’AFPS Pays de Morlaix

ISRAËL/PALESTINE : QUELLE PLACE POUR LE DROIT INTERNATIONAL
DANS LA POLITIQUE EUROPÉENNE?
Ils débattront mardi 4 juin à la salle du Cheval Blanc de Plourin-les-Morlaix.
Taran MAREC (liste Gauche unie pour le monde du travail – Parti communiste français)
Pierre-Yves CADALEN (liste La France insoumise – Union populaire)
Frédérique BONNARD (liste Réveiller l’Europe – Parti socialiste-Place publique)
Christine PRIGENT (conseillère régionale pour la liste Les Écologistes-EELV)
Michel BEAUPRÉ (liste Europe Territoires Écologie – Régions et peuples solidaires-UDB)

Hôpital public: les communistes fustigent les propos de Roselyne Bachelot sur les petites maternités (Le Télégramme, 3 juin 2024)

Mardi 4 Juin: Gladys Grelaud invitée du 19/20 de France 3 Bretagne

Ce mardi 4 juin dans le cadre des élections européennes Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, dirigeante nationale du Parti communiste et porte-parole des communistes bretons, landernéenne, sera l’invitée du 19/20 de France 3 Bretagne.

MARDI 04 juin : Léon DEFFONTAINES participera au débat des huit têtes de listes sur France 2, en direct, en plateau, de 20h30 à 23h00

MARDI 04 juin : Léon DEFFONTAINES participera au débat des huit têtes de listes sur France 2, en direct, en plateau, de 20h30 à 23h00

 

Photo Meeting de Léon Deffontaines à Marseille.

Léon Deffontaines : « Mon adversaire, c’est Jordan Bardella » – L’Humanité, 31 mai 2024

 

Léon Deffontaines : « Mon adversaire, c’est Jordan Bardella »

À une semaine des européennes, la tête de liste du PCF, Léon Deffontaines, revient sur les enjeux de la campagne, la situation à gauche, l’urgence climatique et le combat à mener contre l’extrême droite.

Le candidat des communistes pour le 9 juin, Léon Deffontaines, a réalisé une percée médiatique en mettant le RN face à la réalité de ses votes contre l’intérêt général. Il entend déjouer les pronostics le jour du scrutin et appelle la gauche à se rassembler sur la question sociale, en plus de défendre une « écologie populaire et rationnelle ».

Quel est votre principal adversaire pour ces européennes ?

C’est Jordan Bardella. Nous avons tous les deux 28 ans, et le duel pourrait s’installer dans la durée. Je veux montrer ses contradictions. Chaque fois qu’il peut défendre les travailleurs français, le RN vote contre leurs intérêts.

L’extrême droite a refusé l’indexation des salaires sur l’inflation, le rétablissement de l’ISF, et ce parti qui se dit défenseur de la ruralité s’oppose aux lois contre les déserts médicaux. Déconstruire le mythe du RN, défenseur des travailleurs français, est l’un des enjeux de cette campagne.

« À gauche, nous devons refaire de la question sociale notre priorité. »

Que répondez-vous à ceux disent qu’on n’a jamais essayé le RN ?

Que l’on est en réalité en train de l’essayer sur le plan économique et social. À l’Assemblée, la coalition gouvernementale et le RN votent systématiquement contre toute avancée pour les travailleurs. Leur projet est identique en la matière. Et le RN au Parlement européen vote majoritairement pour les traités de libre-échange.

Il faut bien sûr attaquer ce parti sur le caractère xénophobe, fasciste même, de son programme. Mais on s’évertue à le faire depuis quarante ans, et ce n’est pas suffisant. Le RN se dédiabolise sur la question sociale, et c’est sur cette supercherie qu’il faut l’attaquer.

Comment expliquer son niveau dans les sondages ?

L’extrême droite est épargnée. Le débat sur LCI (le 21 mai – NDLR) a été symptomatique. Les autres candidats avaient l’air tétanisés par Bardella. Personne n’osait l’attaquer. Il ne faut pas le laisser dérouler ses mensonges. Allons à l’affrontement ! D’autre part, nous n’avons pas été à la hauteur à gauche. Nous nous écharpons sur des questions de société et des sujets internationaux qui devraient nous rassembler. Nous devons refaire de la question sociale notre priorité.

Bardella n’avait rien d’autre à vous répondre que « vous êtes communiste », lorsque vous l’avez attaqué dans ce débat. Est-ce un problème d’être communiste ?

Quand on l’attrape sur le fond, Bardella est incapable de répondre. Il me renvoie donc à mon communisme comme s’il s’agissait d’une insulte. C’est révélateur de son absence de projet social. Mais si on veut nous renvoyer au passé, je suis fier d’être membre du parti de Missak Manouchian, panthéonisé cette année. L’histoire de mon parti, c’est la Résistance, le CNR, la Sécurité sociale.

L’héritage du RN, cofondé par un Waffen-SS, c’est la collaboration et Vichy. Le communisme aujourd’hui est synonyme d’espoir, de rupture avec une société capitaliste incapable de répondre à l’impératif environnemental et à nos aspirations à vivre mieux. Il s’agit d’aider chaque individu à s’épanouir pleinement, quelle que soit son origine sociale ou géographique. C’est le projet que je porte.

« Lorsque la gauche est capable de rassembler sur la question sociale, elle peut battre les lepénistes. »

Vous étiez en meeting à Avion (Pas-de-Calais), il y a une semaine, seule circonscription perdue par le RN aux législatives 2022, au profit du PCF…

Nous sommes la seule force politique qui a fait reculer l’extrême droite. Dans le Pas-de-Calais, nous avons aussi fait perdre trois cantons au RN. Lorsque la gauche est capable de rassembler sur la question sociale, elle peut battre les lepénistes. C’est mon ambition pour les européennes et au-delà.

Qu’avez-vous appris dans cette campagne au cours de laquelle vous avez sillonné toute la France ?

J’en retiens la beauté des paysages et la richesse de la population. Une campagne, c’est l’occasion de parler, de reconstruire du lien social. Depuis quinze ans, la gauche est captive de deux offres politiques : l’une outrancière et polémiste, l’autre libérale. C’est ce qui l’empêche d’aller à la reconquête de l’électorat populaire et de progresser.

On nous renvoie toujours à François Hollande et à Jean-Luc Mélenchon, sur les marchés. Ce sont les deux cailloux dans nos chaussures. Nous devons écrire une nouvelle page. C’est avec une gauche du travail rassemblée que l’on retrouvera un électorat populaire et que nous redeviendrons majoritaires dans le pays.

Vous avez 23 syndicalistes sur votre liste, un record. En quoi est-ce une force ?

C’est une chose de défendre le monde du travail. C’en est une autre de faire élire au Parlement celles et ceux qui en sont les premiers représentants. Sigrid Gérardin et Fabien Gâche, en 2e et 7e position sur ma liste, incarnent au quotidien ceux qui luttent contre les effets dévastateurs des politiques européennes libérales. Les élire, c’est les faire entrer dans l’institution probablement la plus antisociale de notre système politique. Ils peuvent y être le fer de lance de la lutte contre la destruction des droits sociaux.

Dans vos meetings, on vous entend dire : « Cette Europe, qu’elle crève ! » N’est-ce pas contradictoire ?

Les institutions européennes se sont construites avec le dogme néolibéral. Elles sont une machine à broyer l’avenir des jeunes, à détruire l’emploi. Si nous y envoyons des députés européens, ils seront un appui pour résister à la marche forcée du néolibéralisme. Je ne crois pas que l’UE sera, demain, un levier pour l’émancipation des peuples, parce qu’elle sera dominée par la droite et l’extrême droite. Mais, y envoyer des représentants du peuple sera un moyen de mener la résistance dans les travées du Parlement.

Vous êtes donné entre 2 et 3 % des intentions de vote dans les sondages. Que comptez-vous faire pour y remédier dans la dernière ligne droite ?

Il fallait que nous tracions notre sillon dans cette campagne, peu importent les sondages. Lors de la campagne de 2019, ils se sont lamentablement plantés. J’ai donc peu confiance dans ces enquêtes. Les Français font leur choix au dernier moment, et c’est encore plus vrai dans une européenne. Le niveau de participation peut tout changer.

70 % des 18 à 29 ans prévoient de ne pas aller voter le 9 juin. Que leur dites-vous ?

J’observe le décalage entre ce que nous vivons, nous, les jeunes, et les discours sur l’Europe. L’exemple le plus édifiant, c’est Erasmus, que l’on nous vante comme merveilleux. Mais seulement 5 % d’une classe d’âge participent à ce programme. C’est quoi, l’Europe, pour les 95 % restants ? C’est l’impasse écologique à laquelle l’UE est incapable de répondre en nous enfermant dans les énergies fossiles.

C’est la baisse du pouvoir d’achat, avec des jeunes particulièrement touchés, qui se tournent vers l’aide alimentaire. Que fait l’UE ? Les contrats précaires, la mise en concurrence des travailleurs, la difficulté à faire des études… Culpabiliser les jeunes pour les envoyer voter revient à les mépriser. Ce ne sont pas les jeunes qui se désintéressent de l’Europe, mais l’UE et les candidats qui se détournent d’eux. Moi, je veux parler de leur réalité, de leur quotidien.

Communiqué du PCF Finistère – 1er juin 2024 – La France doit reconnaître l’État de Palestine immédiatement !

Communiqué du PCF Finistère – 1er juin 2024 – La France doit reconnaître l’État de Palestine immédiatement !
Depuis 7 mois, les militants et élu.e.s du Parti communiste dans le Finistère participent à toutes les manifestations pour l’arrêt des massacres en Palestine, à Gaza, pour des initiatives de paix entre Israéliens et Palestiniens, devant s’accompagner forcement par la reconnaissance de deux États, la fin de l’oppression coloniale des palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, et de l’apartheid auquel les palestiniens sont soumis aussi bien à Gaza et en Cisjordanie qu’en Israël. La France par la voix du président Emmanuel Macron doit désormais clairement se démarquer de la politique de l’État d’Israël qui viole le droit international et installe une logique génocidaire contre les Palestiniens avec une véritable fuite en avant de son gouvernement, de sa classe politique, et de certains chefs d’état major d’extrême-droite, suprématistes, racistes, colonialistes. Notre candidat finistérien aux Européennes Taran Marec participera d’ailleurs au grand débat des candidats aux Européennes sur la situation en Palestine organisé par l’AFPS le mardi 4 juin à Plourin-les-Morlaix, à 20h.
Le journal communiste « L’Humanité » a de son côté publié une tribune pour la reconnaissance immédiate par la France de l’État de Palestine signée par 500 personnalités de tous bords.
Trois pays européens, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont choisi de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Désormais, au total, 147 pays dans le monde auront reconnu l’État de Palestine.
Le silence et l’immobilisme de la France sont incompréhensibles et honteux. Ils brouillent et décrédibilisent l’action de notre pays. Après avoir voté en faveur de l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU au Conseil de sécurité le 18 avril dernier, puis à l’Assemblée générale de l’ONU le 10 mai dernier, la France doit appliquer à elle-même ses propres votes.
Il est totalement hypocrite de la part du gouvernement français de prétendre que les conditions ne seraient pas réunies. Assez de discours ! Une action concrète est urgente.
La France doit reconnaître immédiatement l’État de Palestine, aux côtés de l’État d’Israël, sur la base des frontières de 1967. Cela serait un geste hautement politique, et concret, un engagement fort pour une paix juste et durable reposant sur une solution à deux États. Toutes les grandes voix pour la paix, en Palestine et en Israël, portent cette exigence.
La France dont la voix a longtemps compté au Proche-Orient ne peut pas rester à côté de l’Histoire. La résolution votée en 2014 par l’Assemblée nationale doit être appliquée.
Sa politique étrangère en serait d’autant plus grandie que cela représenterait une forte pression politique sur le gouvernement d’extrême droite de B. Netanyahou pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, alors que le procureur de la CPI vient de demander un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre deux dirigeants israéliens et trois dirigeants du Hamas. Ce serait également un engagement de la France à agir pour la fin de la colonisation et de l’occupation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, en conformité avec les résolutions de l’ONU. Alors qu’Emmanuel Macron brandit l’autonomie stratégique dans les discours et sur le papier, cela serait une réelle autonomisation vis-à-vis de la politique des États-Unis.
Assez d’hypocrisie ! Assez d’effacement !

31 mai 2024 – Taran Marec en campagne à Quimper avec les camarades de la JC, du parti communiste et du comité de soutien pour la liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines

En campagne pour la liste conduite par Léon Deffontaines devant la gare de Quimper ce vendredi 31 mai 2024. Gare en rénovation avec tout son quartier. Temps magnifique, gare très fréquentée en ce vendredi soir. Une douzaine de militants communistes et de JC de Quimper autour de Taran Marec, 25 ans, élu communiste de Brest en charge de la langue bretonne, candidat sur la liste Gauche unie pour le monde du travail. Présence aussi de Nicolas, secrétaire du syndicat des cheminots de Cornouaille, en lutte pour le maintien des accueils physiques de la gare SNCF et de la gare routière de Quimper.
Et Roberte, Jacqueline, Yvonne, Bernard, Piero, Gilbert…..
Yvonne Rainero.

Carhaix: un rassemblement spontané pour le camp de réfugiés palestinien d’El Arroub avec la section PCF Carhaix-Huelgoat

Jeudi 30 mai sur Morlaix à 19h: Réunion publique de Taran Marec, candidat finistérien sur la liste européenne de Léon Deffontaines à la salle d’audience de l’ancien lycée de Kernéguès

 

Jeudi 30 mai sur Morlaix à 19h:

Réunion publique de Taran Marec, candidat finistérien sur la liste européenne de Léon Deffontaines

à la salle d’audience de l’ancien lycée de Kernéguès

Le Comité des Jours Heureux, comité de soutien de la liste de « La Gauche unie pour le monde du travail » conduite par Léon Deffontaines, avec le soutien de plusieurs organisations de gauche (le Parti communiste Français, L’engagement d’Arnaud Montebourg, République et socialisme d’Emmanuel Maurel, Les radicaux de gauche, le Mouvement Républicain et Citoyen) invite les habitants du Pays de Morlaix à:

Une réunion publique conviviale autour d’un apéritif et d’un échange participatif sur les enjeux de l’élection européenne du 9 juin 2024 autour du thème:

« Quelle Europe voulons-nous? État des lieux et perspectives pour une Europe plus sociale et plus démocratique ».

Réunion publique participative animée par Taran Marec, candidat finistérien sur la liste de Léon Deffontaines, 25 ans, responsable des Jeunesses Communistes et élu à Brest, délégué à la langue bretonne et plus jeune élu du conseil municipal de Brest.

Cette réunion est ouverte à toutes les personnes intéressées pour rencontrer notre candidat et découvrir nos propositions, amener leurs questionnements et leurs demandes.

Les militants de la section PCF de Morlaix, les élu.e.s communistes et sympathisants du territoire, seront présents au côté de Taran Marec et du comité de soutien de la liste de « La gauche unie pour le monde du travail ».

 

Taran Marec sera à la gare de Quimper vendredi après-midi, 31 mai, à partir de 14h30, pour dialoguer avec les usagers (Le Télégramme, 28.05.2024).

Candidat finistérien sur la liste de Léon Deffontaines et de la Gauche Unie pour le monde du Travail, Taran Marec sera à la gare de Quimper vendredi après-midi, 31 mai, à partir de 14h30, pour dialoguer avec les usagers. Le télégramme.

26 mai – Vente de L’Humanité Magazine et distribution de tracts pour la liste de Léon Deffontaines sur le marché de Saint-Martin-des-Champs

 

Vente de L’Humanité Magazine sur le marché de Saint-Martin-des-Champs et distribution de tracts de la liste de la Gauche Unie pour le Monde du Travail conduite par Léon Deffontaines avec mes camarades Michel Lespagnol et Serge Bazin. 2 semaines de mobilisation intense pour permettre de faire élire 5 députés européens de notre liste, dont 4 députés européens communistes, garantie de la prise en compte des intérêts populaires et d’un travail commun avec les forces européennes de la gauche humaniste, opposée au néo-libéralisme, et progressiste.

200 personnes manifestent à Brest contre le « choc des savoirs » à Brest (Ouest-France)

Photo Ouest-France, 25 mai
200 personnes manifestent à Brest contre le « choc des savoirs »
200 personnes se sont rassemblées, place de la Liberté, à Brest, ce samedi 25 mai 2024, avant une courte déambulation dans les rues de la ville. Ils dénoncent la réforme dite du « choc des savoirs », portée par le gouvernement et visant à créer des groupes de niveaux dans les collèges.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024. | OUEST FRANCE
Mickaël LOUÉDEC. Publié le 25/05/2024
C’est en fustigeant « le tri généralisé des élèves dès le plus jeune âge » et en dénonçant « une attaque frontale contre l’école publique », qu’un peu plus de 200 personnes ont manifesté ce samedi 25 mai 2024, à Brest (Finistère).
Lire aussi : Des manifestations dans toute la France contre la réforme du « choc des savoirs »
Dans le viseur des manifestants, majoritairement des enseignants à en juger les drapeaux brandis le long du parcours, la fameuse réforme dite du « choc des savoirs ». À savoir, plusieurs mesures censées élever le niveau des élèves. L’une d’elles consiste à l’instauration de groupes de niveaux, en français et en mathématiques au collège.
« Un fossé va se creuser »
Les manifestants présents à Brest y voient « du tri » et de « l’assignation sociale ». Ismaël Dupont, conseiller départemental, présent pour le PCF, craint aussi que « les élèves ayant un niveau plus fragile » ne soient « stigmatisés ». Il reprend : « La mixité sociale à l’école profite aux élèves qui viennent des milieux défavorisés et ne désavantage pas les autres. Là, un fossé va se creuser entre les bons et les moins bons élèves. »
Sur le court parcours emprunté par le cortège, les manifestants ont aussi dénoncé l’obligation d’avoir le DNB (ex-Brevet des collèges) pour passer en seconde. Une mesure jugée « catastrophique ».
Les « groupes » entreront en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2024 pour les classes de sixième et de cinquième, et à partir de la rentrée scolaire 2025 pour les classes de quatrième et de troisième.

Section de Crozon-Châteaulin-Pont-de-Buis: De Saint-Nic au marché de Crozon en passant par Lanvéoc – Une semaine de campagne européenne bien remplie

 

Une section communiste du Finistère pleinement mobilisée pour la campagne de Léon Deffontaines: chaque jour un point de distribution et de rencontres avec les habitants. Ce matin, après la distribution de 400 tracts pour Léon Deffontaines à la base aéronavale de Lanvéoc et une présence au marché de Lanvéoc le vendredi 24 mai, la distribution de 200 tracts au marché de St Nic le mardi 21 mai, les communistes de la section de Crozon-Châteaulin-Pont-de-Buis ont continué le tour des marchés de leur grand secteur d’activité militante avec celui de Crozon et ils ont eu la bonne surprise d’avoir à leurs côtés le vétéran François Lucas venu les aider pour la distribution.

550 Lycéens étaient présents hier matin à Quimper à l’initiative des jeunes communistes pour défendre plus de moyen pour l’éducation nationale, contre Parcoursup et contre le SNU

550 Lycéens étaient présents vendredi matin, 24 mai 2024, à Quimper à l’initiative des jeunes communistes pour défendre plus de moyen pour l’éducation nationale, contre Parcoursup et contre le SNU
Oui à l’éducation !
Non à la sélection !
MJCF Finistère

25 mai – La Redadeg passait à Brest et Taran Marec y a couru et pris la parole

Brezhoneg yezh ofisiel !
J’ai couru hier les kilomètres de la ville de Brest pour Ar Redadeg, la course pour la langue Bretonne.
Brest est une ville où l’on apprend, on parle on lit Le Breton. La ville de Brest est engagée pour défendre la langue Bretonne.
Taran Marec, élu communiste à Brest, conseiller municipal délégué à la langue bretonne

Les communistes en campagne sur le marché de Fouesnant pour la liste de Léon Deffontaines

En campagne sur le marché de Fouesnant pour la liste conduite par Léon Deffontaines, Roberte, Daniel, Piero, Sylvain absent sur la photo, et moi.
Bon accueil, des contacts intéressants.
Y compris des électeurs communistes en vacances.
Et une adhésion, celle de Bénédicte.
Les représentants de la liste Macron et de celle des Républicains présents sur le marché étaient moins nombreux et moins motivés…
Yvonne Rainero

Débat sur la Paix de l’Université Européenne de la Paix à Brest – Taran Marec représente la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail et du PCF (Maison des syndicats, 23 mai 2024)

J’ai représenté hier la liste de la Gauche unie pour le monde du travail lors du débat organisé par l’université européen de la paix.
Merci à eux d’organisé ce débat nécessaire alors que la guerre fait rage au porte de l’Europe et que le peuple palestinien subi un génocide.
Taran Marec

Manifestation contre le choc des savoirs à Brest, place de la liberté, ce samedi 25 mai – article Ouest-France, Mickaël Louedec

200 personnes manifestent à Brest contre le « choc des savoirs »
200 personnes se sont rassemblées, place de la Liberté, à Brest, ce samedi 25 mai 2024, avant une courte déambulation dans les rues de la ville. Ils dénoncent la réforme dite du « choc des savoirs », portée par le gouvernement et visant à créer des groupes de niveaux dans les collèges.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024. | OUEST FRANCE
Mickaël LOUÉDEC. Publié le 25/05/2024
C’est en fustigeant « le tri généralisé des élèves dès le plus jeune âge » et en dénonçant « une attaque frontale contre l’école publique », qu’un peu plus de 200 personnes ont manifesté ce samedi 25 mai 2024, à Brest (Finistère).
Lire aussi : Des manifestations dans toute la France contre la réforme du « choc des savoirs »
Dans le viseur des manifestants, majoritairement des enseignants à en juger les drapeaux brandis le long du parcours, la fameuse réforme dite du « choc des savoirs ». À savoir, plusieurs mesures censées élever le niveau des élèves. L’une d’elles consiste à l’instauration de groupes de niveaux, en français et en mathématiques au collège.
« Un fossé va se creuser »
Les manifestants présents à Brest y voient « du tri » et de « l’assignation sociale ». Ismaël Dupont, conseiller départemental, présent pour le PCF, craint aussi que « les élèves ayant un niveau plus fragile » ne soient « stigmatisés ». Il reprend : « La mixité sociale à l’école profite aux élèves qui viennent des milieux défavorisés et ne désavantage pas les autres. Là, un fossé va se creuser entre les bons et les moins bons élèves. »
Sur le court parcours emprunté par le cortège, les manifestants ont aussi dénoncé l’obligation d’avoir le DNB (ex-Brevet des collèges) pour passer en seconde. Une mesure jugée « catastrophique ».
Les « groupes » entreront en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2024 pour les classes de sixième et de cinquième, et à partir de la rentrée scolaire 2025 pour les classes de quatrième et de troisième.

Taran Marec, candidat du PCF aux élections Européennes rencontre les jeunes de la Mission Locale de Brest avec Fréderique Bonnard Le Floc’h (PS)

J’ai rencontré cette après midi les jeunes de la =AZXFZ8T7p09ULhHH2_cN3PrrYRdFHHVFzG7OzMZx4N7uqONQv_qeBj1U5IR_6kX93HHUtT3erqMCdx1DjTss5yriB4c-HI6ak_Vh14HbNYA5TBJtMK2wauiFAPonvAiV9-_YZ8dGf-lIL-TO4xuBC3ffwElmRHnriLDd6I6IRutJD1zAnaZCtG60nBQGNPWD9rM&__tn__=-]K-R">Mission Locale du Pays de Brest
Nous avons présenté les élections européennes, le vote et les spécificités de notre camp politique. Nous avons pu répondre à leurs questions. C’était très enrichissant
Face à l’abstention des jeunes, nous devons aller vers ceux qui sont le plus éloigné du vote !
Taran Marec

PCF Brest – Appel à participer à la manifestation contre l’école du « choc des savoirs » le samedi 25 mai à Brest

La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au mouvement des enseignants.

Elle appelle les familles, enseignants, personnels éducatifs, bénévoles et militants des associations d’éducation populaire, lycéens, et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une École publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai à 11h à Brest, place de la Liberté.

Avec son prétendu « choc des savoirs », Gabriel Attal prétend mieux faire réussir les élèves.
Qui peut croire qu’isoler les élèves les plus faibles des autres, avec des objectifs d’apprentissage réduits, sera bénéfique ?
Qui peut croire que des coupes drastiques dans les budgets ne vont pas dégrader les conditions d’études des élèves et de travail des personnels ?

Notre société a mis un siècle à organiser un système scolaire capable d’accueillir tous les enfants dans un parcours commun jusqu’à 16 ans. Le gouvernement Attal s’apprête à le détruire !

Avec sa réforme, il renonce à l’élévation générale du niveau de connaissances et de diplôme.Il organise l’orientation précoce des jeunes qui n’ont que l’école pour réussir. Il réduit les moyens pour trier les élèves en s’alignant sur les orientations de « l’espace européen de l’éducation » et en imposant l’austérité budgétaire.
Le collège unique d’aujourd’hui est loin de réaliser l’égalité et de permettre l’émancipation de tous et toutes.
L’améliorer, c’est lui donner les moyens de cette ambition et non y renoncer !

Le service public, s’il n’est pas sabordé, c’est la garantie de qualité et d’exigence dans tous les territoires et pour toutes les familles. Les personnels doivent retrouver les moyens d’installer une culture commune dans leurs classes pour garantir aux élèves, futurs citoyens et citoyennes, un avenir scolaire serein.
L’école est un bien commun précieux pour la démocratie de notre pays.
L’école est centrale pour faire vivre nos valeurs d’égalité, de justice sociale et de liberté.
L’école n’est pas un coût mais un investissement pour l’avenir de notre société.

STOP à l’école « low-cost » avec une ambition minimale et des moyens réduits pour les familles populaires afin de pourvoir demain les emplois précaires exigés par le capital !
STOP au mépris et à l’injustice !


NOS PROPOSITIONS

ll faut augmenter les salaires des agent·es et en finir avec l’austérité en France et en Europe.
Des moyens humains et matériels.
L’augmentation du temps de classe des élèves.
Le recrutement de fonctionnaires pour renforcer les équipes pluri-professionnelles (médecins, psychologues, infirmières, assistantes sociales, aides-éducateurs, AESH … )

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com