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Municipales: à Brest, les communistes rentrent en campagne (Ouest-France, 21 mai 2025)

Municipales 2026 à Brest : les communistes entrent en campagne
Éric Guellec et Taran Marec, chefs de file du Parti communiste français à Brest (Finistère), ont dévoilé mercredi 21 mai 2025 les contours de leur programme pour les municipales de 2026.
Le PCF (Parti Communiste français) de Brest se met en ordre de marche pour les municipales de 2026. Les deux chefs de file du parti – à ne pas confondre avec les têtes de liste -, Éric Guellec (57 ans) et Taran Marec (26 ans), ont dévoilé, mercredi 21 mai 2025, les premiers points du programme de campagne du parti. « Avec plus de 150 adhérents, nous sommes le deuxième groupe de la majorité municipale derrière les socialistes, se félicite Éric Guellec, adjoint au maire sortant. Avec nos partenaires de la gauche municipale et métropolitaine, nous sortons d’un bilan positif, avec une base solide. Nous nous sentons légitimes à nous lancer dans cette campagne. »
La gratuité «progressive» des transports en commun
Point fort de la campagne à venir, la sécurité sera un thème central du programme. Toutefois, les élus communistes refusent de s’aligner sur les positions récentes de leurs alliés de la majorité concernant une éventuelle police municipale à Brest : « Nous ne participerons pas à la course à l’échalote sur ce sujet », martèle Éric Guellec. Les deux chefs de file entendent se baser sur le bilan de la Brigade de tranquillité urbaine (BTU), qui sera partagé aux groupes de la majorité à la rentrée, pour décider de leur positionnement. Côté mobilités, les chefs de file communistes souhaiteraient la gratuité progressive dans les transports en commun publics. « Nous proposons un cheminement par étapes, indique Taran Marec. Avec une première mesure : une gratuité pour les jeunes et aînés, de 0 à 26 ans et plus de 60 ans. » Une étude doit encore en déterminer le coût.
« Une logique de rassemblement »
Les communistes abordent ces élections dans un souci d’unité à gauche. « Nous sommes dans une logique de rassemblement, considère Éric Guellec. Cela englobe toute la gauche, y compris les élus de La France Insoumise (LFI). » Une cinquième candidature du maire sortant François Cuillandre ? « Son bilan est positif, il est légitime à se présenter. » Éric Guellec et Taran Marec ont annoncé dans les prochaines semaines une démarche de consultation auprès des Brestois, afin d’affiner leurs propositions.

Appel du CIAN 29 à la mobilisation pour la Paix le 8 mai à 14h30 à Brest

Nous allons commémorer cette année, 8 mai 2025, le 80 ème anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie.
La multiplication des guerres, la montée de l’extrême droite partout dans le monde y compris en France, l’augmentation vertigineuse des  dépenses d’armements au détriment de la satisfaction des besoins de la population ( santé, école, justice, recherche, culture, retraites, salaires….etc.) nous obligent à réagir fortement et nous avons choisi Brest comme lieu de rendez vous en raison de sa destruction lors de la 2ème guerre mondiale.
Le collectif CIAN 29 ( collectif pour l’interdiction des armes nucléaires créé par le Mouvement de la Paix, dont le Parti communiste est membre actif) et l’Université Européenne de la Paix  et comportant une quinzaine d’associations, partis politiques et syndicats est à l’origine de ce rassemblement à Brest. 
Le collectif  » contre toutes les guerres  » de Quimper a remplacé le collectif contre le SNU. La encore notre comité 29 du Mouvement de la Paix en est à l’origine avec la libre pensée.Les organisations de ces collectifs seront présentes à la manif.
Un tract annonçant la manif de Brest a été diffusé dans toutes les manifs du 1er mai sur le Finistère.
Différentes prises de paroles auront lieu le 8 mai place de la liberté et autres lieux de Brest évoquant l’histoire et bien sur  les problèmes nationaux et internationaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

STOP aux guerres, aux massacres, à l’économie de guerre !
OUI à la PAIX , OUI à la préservation de notre planète !

Vente du muguet du 1er mai par les camarades du PCF Brest (Photos Thierry Richard)

1er mai 2025 – 100 personnes au repas de la fête des jours heureux pour la Paix du PCF pays de Brest au PL Le Gouill à Brest

A Brest, le jeudi 1er mai 2025 au midi, une réussite de la Fête des Jours Heureux pour la Paix, le monde du travail, la justice écologique et sociale, pour son retour le 1er mai. Au PL Le Gouill

Invitation à la fête des Jours Heureux du PCF Pays de Brest et des Amis de l’Humanité le 1er mai 2025 au Patronage Laïque Le Gouïll – Une fête sous le signe de la Paix

12 avril 2025 – Manifestation à Brest pour défendre l’état de droit

Ce matin à Brest les communistes étaient présents pour défendre l’état de droit car jouer « le peuple » contre « les juges » revient à ignorer que ces derniers ont rendu, au nom du peuple français, une décision fondée sur des lois votées par des députés et les sénateurs qui sont les représentants du peuple français !

 

Pour la justice, l’État de droit et la démocratie : toutes et tous dans la rue samedi 12 avril !

Le 31 mars, Marine Le Pen a été condamnée à 5 ans d’inéligibilité et 4 ans de prison (dont 2 avec sursis) pour détournement de fonds publics.
En réponse, le RN crie au complot, attaque la justice et alimente les discours haineux de l’extrême droite mondiale.

 Nous ne laisserons pas la justice devenir la cible de celles et ceux qui rêvent d’imposer l’arbitraire.

Le PCF appelait à se mobiliser massivement le samedi 12 avril partout en France.


Ensemble, défendons l’État de droit, la démocratie et l’égalité de toutes et tous devant la loi !

Retrouvez l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme dans le 1er commentaire

Les signataires :
Amnesty international France, Association des Parents et futurs parents Gays et lesbiens (APGL), ATTAC, Au Tambour !, Cercle Olympe de Gouges, La Cimade, Collectif Alertes Féministes, Collectif Golem, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), Confédération générale du travail (CGT), Coordination 75 des Sans papiers (CSP75), Démocratie ouverte, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fondation Copernic, France Fraternités, France terre d’asile, Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace France, Jalons pour la paix, Ligue de l’Enseignement, LDH (Ligue des droits de l’Homme), LOBA, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Nous Toutes, Nos services publics, Osez le féminisme !, Oxfam France, le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), SOS Homophobie, SOS Racisme, Stop Homophobie, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), Transparency International France, Union étudiante, Union maintenant, Union nationale des étudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires.

Il y a 75 ans, la mort d’Eduard Mazé militant cégétiste, 26 ans, est tué d’une balle en pleine tête lors de la manifestation du 17 avril 1950 à Brest.

Édouard Mazé, militant cégétiste, 26 ans, est tué par les forces de l’ordre d’une balle en pleine tête lors de la manifestation du 17 avril 1950 à Brest.
Presque entièrement détruite en 1944, encore un énorme chantier de reconstruction en 1950, Brest vit de plein fouet les tensions de la guerre froide en pleine guerre d’Indochine.
Au mois de janvier avait déjà eu lieu dans le Finistère la grève des carriers d’Huelgoat, rejoints par les marins-pêcheurs qui protestent contre les importations de poissons puis par les fonctionnaires de Brest qui réclament le maintien de l’indemnité qui leur est versée au titre de « ville sinistrée ».
« Le 19 mars, ce sont plus de 5 000 ouvriers du bâtiment qui entrent à leur tour en grève, afin d’obtenir une augmentation de salaire. Ils sont bientôt suivis par les dockers du port de Brest et, peu à peu, la cité finistérienne prend des allures de forteresse assiégée par la grève générale. Elle durera plus d’un mois et sera sanglante.
Les manifestations se succèdent devant un impressionnant déploiement de forces de police jusqu’à la tragique journée du 17 avril 1950 : une fusillade éclate et Edouard Mazé, 26 ans, frère du secrétaire du syndicat du bâtiment, affilié à la CGT, s’effondre. Au final, le bilan est très lourd : un mort, de nombreux blessés dont certains gravement, à l’image de Pierre Cauzien, qui est amputé d’une jambe cinq jours plus tard. Edouard Mazé devient instantanément un emblème de la répression policière et se forge autour de lui une mémoire d’autant plus vive que l’enquête diligentée aboutit à un non-lieu » (Erwan Le Gall, site internet En Envor).
Sa mort provoqua un grande émotion et fait partie de la mémoire ouvrier de la ville et de la région. Ses obsèques ont lieu le 19 avril 1950. Un cortège accompagne les proches de l’ouvrier sur la tombe duquel figure l’épitaphe « Mort pour le pain, la paix et la liberté ». L’enquête lancée à la suite de ce drame, au cours duquel un autre militant, Pierre Cauzien, est grièvement blessé, a abouti à un non-lieu.
Le cinéaste finistérien René Vautier, 20 ans, communiste, tout jeune auteur du brûlot anti-colonial « Afrique 50 », se rend clandestinement à Brest à la demande de la CGT pour relater cette fin tragique dans son film Un Homme est mort (film disparu, mais à l’époque projeté 88 fois dans les rues de Brest, la 89e projection lui ayant été fatale), dont le titre et l’histoire ont été repris par une belle bande dessinée de Kris et Davodeau (Futuropolis, 2006), base d’un long métrage d’animation de Olivier Cossu sorti en 2017.
Ce titre « Un homme est mort » est emprunté à un poème d’Eluard en hommage au journaliste de L’Humanité et militant communiste Gabriel Péri, fusillé par les Nazis:
Un homme est mort qui n’avait pour défense
Que ses bras ouverts à la vie
Un homme est mort qui n’avait d’autre route
Que celle où l’on hait les fusils
Un homme est mort qui continue la lutte
Contre la mort contre l’oubli.
Après les grèves du bâtiment de 1950 et la mort d’Edouard Mazé le 17 avril 1950, le député communiste de Brest Gabriel Paul, ami de Pierre Cauzien, a accompagné la grande grève des travailleurs de l’Etat en 1951 et joué un rôle décisif à l’Assemblée Nationale pour la promulgation du décret du 22 mai 1951 qui alignait les salaires des travailleurs de l’Etat sur ceux des métallurgistes de la région parisienne. 1950 fut, dans le contexte de la lutte contre la guerre d’Indochine, des mouvements ouvriers et populaires dans un climat d’exaspération sociale liée à la misère, et de guerre froide, une période d’anti-communisme d’État très violent: ainsi les députés communistes du Finistère, Alain Signor et Marie Lambert, furent emprisonnés cette année-là pour avoir manifesté contre la guerre d’Indochine, comme Jacques Duclos, lui-même, pourtant figure de la résistance.

Voir aussi:

Histoires d’images, images d’Histoire réalisé en 2014 par Moïra Chappedelaine-Vautier (54 mn)

http://www.tebeo.bzh/replay/354-histoires-dimages-images-dhistoires/8880334

L’audience du Parti Communiste à la libération dans le Finistère

Avec Gildas Priol, conférence sur Missak et Mélinée Manouchian et la Résistance brestoise ce mardi 25 mars à 18h – dans les locaux du PCF rue Berger à Brest

Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars

Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars
RDV à l’angle du 15, rue Coat ar Gueven
Samedi 22 mars 2025 à 11h
Hommage à ces combattants antifascistes, FTP-MOI, morts pour la liberté. Leur mémoire est un combat d’aujourd’hui.

Hommage à Mélinée et Missak Manouchian le samedi 22 mars à 11h à Brest – dévoilement de la plaque de la rue à Brest

Hommage à Mélinée et Missak Manouchian

Nous vous invitons au dévoilement de la plaque en hommage à Mélinée et Missak Manouchian, figures emblématiques de la Résistance.

 Samedi 22 mars
 À partir de 11h
15, rue Coat ar Gueven


Missak Manouchian, chef du groupe des FTP-MOI, et son épouse Mélinée, résistante et survivante, incarnent le combat pour la liberté et la justice. Leur engagement ne doit jamais être oublié.

Venez nombreux leur rendre hommage !

Ce même samedi 22 mars, la section communiste de Brest organise une conférence d’éducation populaire à 18h 6 rue Berger à Brest avec l’historien de la Résistance Gildas Priol sur la résistance communiste. 

Venez nombreux!

Groupe des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole

Vendredi 7 mars 2025 à 10h45: Hommage à Pierre Sémard en gare de Brest

Ce vendredi 7 mars 2025 à 10h45 devant la stèle de la gare de Brest  aura lieu la traditionnelle commémoration d’hommage à Pierre Sémard.
 Livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux. Il a été Secrétaire Général de la fédération CGT des cheminots, et Secrétaire Général du Parti Communiste Français de 1924 à 1929.
Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire, qui marquent  aujourd’hui notre actualité politique et sociale.

A l’heure où l’extrême-droite progresse dangereusement en Europe et dans le monde, les communistes appellent à combattre  le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de sa progression  .

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, la section du pays de Brest du PCF appelle à rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.
Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942.
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé “la bataille du rail”.
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest pour le 8 mars et la manifestation à 15h place de la liberté à Brest

La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes nous rappelle les combats passés, présents et futurs pour l’égalité. Si des combats politiques ont permis des prises de consciences sociétales et des avancées sociales, l’égalité reste une utopie et peine à se réaliser concrètement. La reconnaissance des droits n’entraîne pas mécaniquement leur application effective.

La section du Pays de Brest du PCF appelle donc à la mobilisation la plus large de nos concitoyennes et concitoyens, des salarié·es, à l’occasion de cette journée de mobilisation et de grève féministe pour gagner l’égalité réelle ! Les communistes appellent toutes et tous à participer à la manifestation qui partira à 15 h samedi 8 mars de la place de Strasbourg .

Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, manque de structures de garde : le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40%.

Cette journée doit être l’occasion de porter fortement l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, pourvoyeuse de près de 10 milliards d’euros de cotisations supplémentaires, permettrait de non seulement de financer l’abrogation de la réforme des retraites mais de contribuer au financement d’un droit à la retraite à 60 ans à taux plein à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité.

Preuve que, quand les femmes gagnent des droits, la société tout entière en bénéficie !

Premières employées et usagères des services publics, les femmes compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur travail et de leur santé. En détruisant volontairement les services publics, les politiques libérales ont dégradé la vie des femmes.

À plus de 80%, elles assument seules la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié, en plus d’être stigmatisées, vivent sous le seuil de pauvreté.

Pathologies souvent considérées comme « psychologiques » ou devant être acceptées comme inhérentes à la condition féminine, errance médicale : leur santé est ignorée.

Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré : en danger permanent, justice ne leur est que rarement rendue. Violées, réfugiées, déplacées, emprisonnées, elles subissent les conséquences mortifères des guerres.

Au cours de l’Histoire, leur participation est déterminante dans les domaines culturels, scientifiques et artistiques. Pourtant, elles sont ignorées dans la mémoire collective. Nous devons leur rendre la place qui leur est due.

Nous refusons l’illusion d’une égalité acquise et appelons à une large mobilisation le samedi 8 mars prochain pour protéger des droits qui, nous le savons, ne sont pas acquis pour toujours et restent théoriques faute de moyens et de services publics.

Mobilisons-nous pour exiger des politiques publiques à la hauteur des enjeux féministes, comme la création d’un service public de la petite enfance pour permettre aux femmes de ne plus renoncer à leur travail, et donc à leur salaire ; ou encore la création d’un réel statut du foyer monoparental pour permettre à ces familles de vivre dignement.

 

Communiqué du PCF Finistère : Mobilisation étudiante à Brest: pour le dialogue et la prise en compte des revendications

Témoignage – L’itinéraire de Michel Tanguy, instituteur morlaisien communiste en Algérie pendant la guerre d’Algérie

Michel Tanguy est né le 3 février 1930 sur la commune de Ploujean, aujourd’hui intégrée à Morlaix. A sa naissance, ses parents habitent dans une maison qu’ils ont fait construire sur un terrain de 800 m2 Avenue de la République, à Coat-Serho, sur la colline surplombant le port de Morlaix.

Sa mère originaire de l’île de Batz, née le 30 mai 1895, détentrice du brevet élémentaire, est institutrice, et son père, né en 1888, natif de Plouégat-Guerrand, est le bras droit du directeur des affaires maritimes (à l’époque Inscription maritime). Il travaillera un moment au Havre où la famille de Michel Tanguy déménagera quand il était petit, pour y vivre deux ans, avant de retrouver le Finistère, Brest, Bourg-Blanc, où sa mère obtient un poste d’institutrice en 1938, puis Morlaix, où Michel Tanguy, qui a quitté la ville à deux ans, revient à onze ans, en pleine occupation.

Les Allemands occupent le collège (Tristan Corbière, Kernéguès aujourd’hui). Qui se replie sur l’école du Poan-Ben. Michel Tanguy a en 6ème un professeur d’anglais jugé mauvais et violent, Monsieur Darcel, qui sera arrêté à la libération pour faits de collaboration. Par contre, Monsieur Vazel, le professeur de français, est très apprécié de ses élèves, et Michel Tanguy l’aime beaucoup. Il enseigne aussi en classe de philo. A la rentrée 1942, les Allemands occupent aussi l’école du Poan-Ben. Les enfants n’ont plus de classe de doivent recevoir leurs cours par correspondance, puis au collège des filles. C’est là que retentit la sirène le 29 janvier 1943 pour le bombardement du Viaduc qui fera 70 morts à Morlaix, dont 42 enfants et leur maîtresse à l’école Notre-Dame-des-Anges. Après le bombardement du Viaduc, Michel Tanguy continuera son collège à Lanmeur, les écoles morlaisiennes étant fermées.

Il retrouve le collège des garçons en octobre 1944, et ira jusqu’à la Terminale, à Kernéguès, à l’ancien lycée Tristan Corbière, aujourd’hui reconverti pour les Services techniques de la ville de Morlaix.

A la sortie du lycée, en 1949, il a 19 ans. Il aurait bien voulu continuer ses études, mais la faculté étant à Rennes, et le logement difficile à trouver et à payer, il doit y renoncer.

A l’époque leurs salaires étaient bas: une institutrice partant en retraite gagnait 1000 francs par mois tandis qu’un chauffeur aux Ponts et Chaussée pouvait gagner 3000 francs par mois à ses débuts. Les parents n’avaient pas fini de plus de payer la maison rue de la République à Coatserho, près de l’ancienne clinique Lejeune.

Michel Tanguy doit donc vivre et cherche un poste d’enseignant suppléant ou bien de surveillant et il trouve effectivement un poste de surveillant à Pont-de-Buis.

Cela lui permet d’obtenir un sursis de 5 ans pour son service militaire, jusqu’à ses 25 ans. Il se plaît à Pont-de-Buis, loin de sa mère, qu’il décrit comme « un véritable dragon ».

Celle-ci lui découpe un un jour un article de journal: on cherchait des instituteurs en Algérie.

Michel Tanguy comprend qu’il peut faire son école normale pendant un an en 1950 à Alger et décide de tenter l’aventure. Un peu plus tard, ce sera au tour de ses futurs amis, normaliens, et instituteurs et militants communistes en Algérie, Guy Drouillard, de Gironde, avec sa femme Suzanne, et André Castel, avec sa femme Annick.

Sa future femme, Marie-Thérèse Sizun, travaillait aux PTT, elle était communiste depuis ses 17 ans. Son père, Pierre Sizun, était responsable communiste et secrétaire de la CGT à la poudrerie de Pont-de-Buis, un proche de François Tanguy, secrétaire départemental de la CGT, qui deviendra plus tard proche aussi avec Michel Tanguy.

Après un emploi d’été en colonie de vacances, Michel Tanguy arrive à Alger, se fait accueillir à la brasserie « La Lorraine », un des meilleurs restaurants d’Alger situé non loin du port, par les époux Thorillec, les patrons, des bretons chaleureux (Monsieur Thorillec est originaire d’Irvillac), chouchoutant tous les bretons expatriés en Algérie dans leur établissement avec vue sur mer.

Tout de suite, Michel s’étonne de voir les européens d’Algérie, souvent d’origine espagnole, italienne, maltaise, très bien habillés, tout en contraste avec une population arabo-berbère musulmane avec des allures plus misérables.

Après cette agréable réception chez les Thorillec, Michel Tanguy prend le bus pour Bouzaréah, à 10 km d’Alger en haut de la colline, où se trouve l’école normale d’Alger.

Il y a quatorze bretons à l’école normale d’Alger, sur 136 élèves. Dans la petite commune de la banlieue d’Alger où se trouve l’école normale, Michel Tanguy trouve une famille de bretons de Saint-Pol-de-Léon, M. et Mme Bernard, qui accueillent à bras ouvert tous les bretons.

« Des gens formidables, catholiques très pratiquants: lui était prof à Alger dans une école libre ».

A Alger, Michel Tanguy fait partie de l’association des bretons d’Alger. « On se réunissait tous les samedis après-midi, on dansait, on chantait, on a même été filmés par les actualités cinématographiques pour la Saint Yves ». Nous avons été invités à la foire exposition de Blida, à 50 km d’Alger, au stand des Bretons, pour une fête organisée par la municipalité. On y a chanté le « Bro Goz Ma Zadou », on y défile au biniou en ville: même les gendarmes se sont mis au garde-à-vous. Le jour de la Saint-Yves, le cercle celtique réédite ses chants et danses dans la banlieue d’Alger, à Kouba, et se fait filmer par les actualités cinématographiques.

« Toute l’année j’ai été hanté par le fait que je devais me marier en rentrant en France. Et trouver un poste pour moi dans l’enseignement et pour Marie-Thérèse dans les PTT. Je connaissais un morlaisien et une morlaisienne en Algérie, un ami de mon frère, de huit ans de plus que moi, que j’avais connu enfant à Coatserho. Il avait un poste important dans les PTT au gouvernement de l’Algérie. Ensemble on a parlé à un inspecteur de l’enseignement primaire d’Alger. J’ai réussi à la sortie de l’école normale à avoir un poste à Khenchela, où il y avait un bureau de Poste. Mais ma femme n’a pas pas réussi à l’obtenir. Elle a pris un congé pour convenance personnelle de 6 mois et a trouvé un poste de secrétariat pour un ingénieur des Ponts et Chaussées, chef de chantier. Au bout de 6 mois, elle a redemandé un congé mais le receveur des Postes l’a dénoncée à la direction de Quimper, arguant qu’elle travaillait aux Ponts et Chaussées. Marie-Thérèse a été « démissionnée » d’office par le directeur des Postes de Quimper, malgré ses 4 ans d’ancienneté. Elle a fini aux Ponts et Chaussées. »

 

Photo de mariage de Michel Tanguy avec Marie Thérèse (Sizun)

 » On est partis en Renault 4 CV depuis Pont-de-Buis à la fin des vacances scolaires après mon école normale.

Trois jours de route pour arriver à Marseille. Arrivée à 7h du soir, à Marseille, pour déclarer la voiture. A l’arrivée au port, on apprend que la CGT de la compagnie générale transatlantique fait grève. On a dû partir en avion. Notre fils Ronan n’avait que 14 jours en quittant Pont-de-Buis. Nous avons pris l’avion entre Marseille et Philippeville. Puis un autre avion pour Constantine, et, de là, un car. Une voiture nous est d’ailleurs rentrée dedans. Arrivés à Khenchela, nous n’avons trouvé personne pour garder le bébé. On s’est trouvé dans une merde épouvantable. Je gagnais 36 000 F par mois mais j’avais 25 000 F de remboursement par mois pour ma 4 CV, et je devais en plus débourser 6 000 F pour nous loger. Une famille juive nous sous-louait deux pièces dans un meublé. Il restait 5 000 F pour vivre à 3, une misère…. »

Khenchela est dans le Massif des Aurès, à 150 km au sud de Constantine, une commune de 14 000 habitants avec un bourg de 4000 habitants, dont 500 européens, une communauté juive importante et une communauté musulmane, composée principalement de Kabyles, les Chaouias berbères des Aurès.

On était l’année scolaire 1950-1951. En Algérie, il y avait l’école indigène et l’école européenne.

L’ancienne école indigène ne recevait aucun européen. L’autre école recevait des enfants européens et des petits algériens, principalement des juifs et des enfants de notables musulmans.

Le directeur était raciste vis-à-vis des petits musulmans. Dans sa classe, son chouchou était le fils de administrateur. C’était un chaouch, un sergent, qui venait le chercher le soir, ou sa mère… Il ne faisait rien de ce qu’on demandait aux autres, mais c’était le directeur qui entendait le dispenser de toute obligation, au regard de la condition de ses parents. Je ne l’entendais pas ainsi et je voulais que le petit monsieur participe aux tâches collectives, comme les autres.

Le directeur s’exclama:

– M. Tanguy est là depuis trop peu de temps pour savoir qu’ici il y a des règles.

Je lui ai répondu:

– Avec moi, Monsieur Cohen, il n’y a jamais deux poids, deux mesures.

L’administrateur en personne est venu me serrer la main et me féliciter ».

A Khenchela, il y avait de petites entreprises du bâtiment. Les ouvriers algériens demandèrent de l’aide à Guy Drouillard pour fonder un syndicat.

« Tout le monde se syndiquait à la CGTA, depuis que Guy Drouillard avait fondé l’UL CGTA de Khenchela. Ils ont déclenché une grève dans la plus grosse entreprise de Khenchela.

Même l’inspecteur du travail s’est déplacé. Il n’y avait pas de fiche de paye. Il a fallu payer les salariés avec effet rétroactif ».

En Algérie, Michel Tanguy devient ami intime avec Guy Drouillard, futur élu communiste de Perros Guirec et secrétaire de section PCF à Perros, qui restera pour lui le meilleur militant communiste qu’il ait pu connaître, un  instituteur d’origine bordelaise arrivé en Algérie déjà encarté communiste, et qui vend le journal du parti communiste algérien, « Liberté », sur le marché à Khenchela, ce qui, outre ses activités d’organisation syndicale, lui vaudra d’être suspect aux yeux des colons et de l’administration coloniale, et d’être arrêté au lendemain du soulèvement du 1er novembre 1954, qui touchera Khenchela plus que toute autre ville algérienne, avec un policier et un militaire tués, une prise d’assaut de bâtiments représentant les forces de répression. Guy Drouillard sera le seul européen arrêté préventivement parmi 19 suspects.

En avril 1955, alors que les opérations de répression contre les Algériens ont commencé, Guy Drouillard s’est présenté aux élections pour le Conseil Général avec le PCA, le Parti communiste algérien, qui soutenait l’indépendance algérienne, ce qui lui a valu d’être interdit de séjour dans le secteur de Constantine.

En 1954, Michel Tanguy rencontre aussi à Khenchela André Castel, instituteur de Carantec avec sa femme Annick Pailler Castel, ancienne employée de mairie à Carantec.

Les Drouillard, les Castel, les Tanguy se fréquentent et sont des instituteurs unis par leurs idées progressistes et leur critique du colonialisme et de son cortège de racisme et d’humiliation.

André Castel est muté par l’inspection académique à Babar à 1 200 mètres d’altitude, à 40 km au sud de Khenchela, dans les Aurès, les seuls civils blancs au milieu des Aurésiens, et ils se démènent pour l’assistance aux familles désargentés du village, réclamer l’accès aux soins pour eux.

Les Castel viennent en aide aux familles algériennes pour que les enfants puissent fréquenter l’école ; quand l’école est fermée pour congés ou par force, ils ne trouvent contacts et refuge qu’auprès du petit groupe de syndicalistes progressistes autour de l’instituteur Guy Drouillard qui tient l’Union locale CGT de Khenchela.

Pour les services aussi bien civils que militaires, Guy Drouillard est « Le communiste » ; au reste il est chassé du département de Constantine (tout l’Est à l’époque).

André et Annick deviennent rapidement suspects aux yeux des quelques Français et Européens du district et bientôt des militaires qui, avec le début des opérations de guerre, s’installent près de l’école, et y torturent, enchaînant des suspects torturés aux grilles de l’école, des parents d’élèves, à la grande indignation de André et Annick. La buanderie et le garage de l’école de Babar servent de lieux d’interrogatoire et de torture ; l’école et leur logement sont occupés par militaires et gardes mobiles occupés à leurs opérations de « pacification ». André Castel adresse un rapport à l’Inspection académique. Plus de doute, le couple est communiste. Ils sont déplacés d’office. Guy se retrouve sans travail, rentre en vacances en métropole et décide de revenir en Algérie avec Annick et sa fille Martine. Il reprend des études à l’université d’Alger où il se lie d’amitié avec des étudiants communistes et rentre dans le soutien au mouvement indépendantiste et l’ALN. Annick travaille comme secrétaire pour la CGT et pour un avocat algérois. Les deux sont arrêtés et torturés par les paras à l’été 57. Annick est même violée comme d’autres détenues algériennes.

André Castel deviendra d’ailleurs premier secrétaire du Ministère de l’Industrie du FLN sous Boumediene sous le nom de Mourad.

Michel Tanguy, revenu en France à l’été 54, est incorporé pour son service militaire le 1er novembre 1954, le jour de la Toussaint sanglante qui apparaît aujourd’hui comme le déclenchement de la guerre d’Algérie et qui touche particulièrement Khenchela.

Il est affecté à l’école des mousses de Loctudy. Il cherche à tout prix à éviter le départ en Algérie pour combattre les Algériens. A l’école des mousses, il enseigne aux futurs marins avec un prof de sciences. Lui enseigne le français et l’histoire-géo. Cela dure 30 mois.

En 1957, libéré de ses obligations militaires, il doit retourner prendre un poste d’instituteur en Algérie, car il avait encore des années à y faire suite à sa titularisation en Algérie après l’école normale d’Alger.

Michel Tanguy a bien pensé démissionner de l’éducation nationale, rejoindre une usine de radio en région parisienne. Ou bien obtenir une ordonnance de complaisance pour un congé psychiatrique grâce à une relation familiale mais l’académie de Constantine n’est pas dupe et lui enjoint de revenir immédiatement, sous peine d’être licencié de son poste d’instituteur.

Il demande avec un copain, Maurice Le Guellec, de la région de Douarnenez, marié à une institutrice, une nomination à Constantine.

Mais alors que des postes sont non pourvus à Constantine, ils sont mutés d’office aux « cent mille diables » dans la région de Sétif, à Ouled Ali Ben Atmane. Le bourg le plus proche est La Fayette.

L’école toute neuve reçoit 450 garçons. Un instituteur appelé fait classe, des kabyles qui ont travaillé en France et ont un petit niveau aussi. L’école est en zone opérationnelle pour les militaires. Des combats y ont eu lieu. Des officiers se sont fait tirés dessus alors qu’ils jouaient au tennis. Une vaste opération de ratissage contre les combattants algériens a eu lieu. Un village à côté de Ouled Ali Ben Atmane a été rasé.

Le responsable du syndicat national des instituteurs de Sétif conseille à Michel Tanguy de ne pas accepter le poste, dans une région dangereuse, de faire grève.

Michel Tanguy et son ami essaient de faire grève et de voir le résultat. Cela n’a duré qu’une semaine: s’ils ne réintègrent pas leur classe, ils sont considérés comme démissionnaires.

Tout de suite, le responsable des Renseignements du poste militaire et le lieutenant mettent la pression sur Michel Tanguy, lui demandant ce qu’il pensait de la torture en lui tendant un dossier de l’Express de Servan-Schreiber dénonçant la torture. Michel Tanguy demande à ce que l’on constitue une classe de filles, et c’est Michel Tanguy qui la prend.

Michel Tanguy voit des algériens déplacés loin de leurs villages, dans des zones sans eau. Ses amis Castel et Drouillard ont été interdits d’enseignement dans le constantinois et André et Annick Castel ont participé à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie dans le département d’Algérie, défiant Massu et ses paras. Quand André Castel est arrêté avec sa femme et que leur jugement a lieu avec les paras: on propose à Michel Tanguy de témoigner pour eux, mais des Algériens le dissuadent d’aller au Procès. Michel Tanguy a fait une déclaration avec ce qu’il savait que la population arabe connaissait de lui. L’avocat d’André Castel a lu la déclaration écrite au procès.

En avril 1957, Michel Tanguy a adhéré au PCF, convaincu par Guy Drouillard. Son père était un militant SFIO avec sa carte, un socialiste de guerre froide, anticommuniste. Quand Michel Tanguy a rencontré sa femme Marie-Thérèse en 1949, lui aussi était anti-communiste et a été sur le point de ne pas sortir avec elle à cause de cela.

En 1953, à Khenchela, aux Municipales Guy Drouillard avait été candidat communiste avec la femme de Michel Tanguy, Marie-Thérèse Tanguy, née Sizun. Michel Tanguy avait été tenté de les rejoindre. Ils sont déjà très amis. Guy et sa femme, Suzanne, avaient été invités à Pont-de-Buis en 53 chez les Sizun, les beaux-parents de Michel Tanguy. Les Castel eux avaient invité les Drouillard à Carantec.

Le 1er janvier 1958, Michel Tanguy revient à Khenchela. Des ouvriers lui sautent au cou, ils se souviennent de lui et de Guy Drouillard. Michel Tanguy enseigne désormais dans l’école indigène qui contient 20 classes. C’est le seul enseignant titulaire et le seul instituteur européen avec des jeunes algériens qui n’ont souvent que le brevet des collèges.

Le directeur, un juif arabe, devient copain avec Michel Tanguy. Michel et lui causent beaucoup en rentrant de l’école et en faisant les cent pas, se donnent rendez-vous au café maure. Michel refuse désormais d’aller dans les cafés tenus par les pieds-noirs, les trouvant trop racistes.

« Il y avait à Khenchela beaucoup de juifs des Aurès, des descendants des compagnons de la Kahina. La fille d’un rabbin Eliane fréquentait un catholique débaptisé, un collègue instit qui avait une classe en dehors du village. Sa famille la séquestrait chez elle, ses frères la battaient. Ils comptaient la marier à un vieux juif de Constantine. Ils la conduisaient à l’école, allaient la chercher. L’inspecteur primaire de Guy Drouillard voulait l’enlever la veille des vacances de Pâques. Ma 4 CV a servi à l’enlèvement et à la libération de la fille du rabbin qui a pu se rendre à Philippeville puis gagner la France en avion. Heureusement car ses frères attendaient son retour avec des fusils. Cela a fait un scandale épouvantable. Le rabbin a dû quitter Khenchela et les juifs conservateurs ne pouvaient plus nous voir ».

La fréquentation des instits pieds noirs, racistes pour beaucoup, est compliquée dans le moment. La population européenne de Khenchela juge Michel suspect, de fréquenter les « arabes ». Début 1958, Khenchela est devenu un camp retranché, avec un aérodrome, entouré de barbelés.

Michel Tanguy donne cours en CP en apprenant à lire à 50 enfants algériens. Ils vont en classe à mi-temps, en effectuant des rotations à la mi-journée. A noël, les enfants savaient déjà lire couramment. Il devient complice avec un vieil instituteur qui fait classe d’initiation, pourvu simplement d’un certificat d’étude.

Quand il se promène dans la commune, Michel sent qu’il est mal vu par les pieds-noirs. Il est convoqué aux Renseignements généraux. On lui demande s’il est communiste. Il nie. On le cuisine. Michel s’en sort en montrant une lettre datée de 1954 venant d’un inspecteur des renseignements généraux de sa connaissance. Quelques jours à près, c’est le coup de force en Algérie des Salan, Soustelle, Massu. Le lien avec la France est coupé: plus un avion, plus un bateau. Les partisans de l’Algérie française et de la répression à tout crin triomphent. L’ambiance était épouvantable à ce moment-là pour Michel et Marie-Thérèse: ils avaient peur. Peu de temps avec le coup d’État, les ultras de l’Algérie française avaient organisé une manifestation. Les jeunes instituteurs algériens avaient conseiller à Michel Tanguy d’y participer. Ils filtraient et retenaient le nom des participants, établissaient des listes de ceux qui ne s’étaient pas joint au mouvement.

Au bout d’une dizaine de jours, un collègue apprend à Michel qu’une réunion du SNI a lieu le jour même. Seuls sont convoqués les pieds noirs ainsi que quelques algériens. La colère s’empare de Michel et il décide de s’y rendre.

« Il est évident que j’y suis indésirable. L’objet de cette réunion est de faire adopter par la sous-section du SNI « les thèses du 13 mai ». L’idée principale étant la cession d’avec la métropole. Je les laisse exposer leurs arguments et je prends la parole pour exprimer mon désaccord. En fait, je n’exprime rien d’autre que la position officielle du gouvernement qui est soutenue par tous les groupes de l’Assemblée Nationale. Résultat du vote: 12 pour, 8 contre (les 7 collègues algériens et moi-même). Ils ne pourront pas dire que les « thèses » ont été adoptées à l’unanimité. Ils sont fous de rage!

En ce qui me concerne, je suis on ne peut plus heureux d’avoir saboté leur réunion. Cependant, je suis informé qu’un rapport à mon encontre rédigé par Rivière et Saval, deux fachos, a été adressé au CSP.

Les choses ne traînent pas. Deux jours plus tard, je suis convoqué ainsi que Saï au Deuxième bureau à 11h. Impossible de ne pas obtempérer, les militaires ont tous les pouvoirs! Nous sommes reçus par le capitaine Desgeorges en présence d’un lieutenant au crâne rasé. L’accueil est glacial. Le capitaine nous dit être au courant de nos découvertes spéléologiques et voudrait qu’on lui montre ces grottes. Je lui fais remarquer que lorsqu’il se rend au poste d’Haman Knif, il passe devant des ouvertures énormes. Non, il n’a rien vu! Saï dément avoir jamais fait de spéléo, ce qui est vrai. Le capitaine coupe court et me dit: « Nous irons vous chercher. Vous viendrez nous montrer ces grottes.

Ces propos sont alarmants. L’après-midi, en classe, je n’ai pas l’esprit au travail. Je suis inquiet: « Que puis-je faire? ». La solution du maquis ou encore d’une cache comme on le propose à Mithée (Marie-Thérèse Tanguy, son épouse), ne me satisfont pas. Ce serait me mettre dans l’illégalité. Je pense au Docteur Benzaïem. Il a beaucoup de relations. A la sortie de la classe, je me rends à son cabinet. Il me reçoit immédiatement. Mis au courant, il téléphone au commissaire de police adjoint (métropolitain) et lui demande de venir le voir. Il arrive presque aussitôt. Je lui raconte ce qu’il se passe. Je me souviens presque mot à mot du dialogue qui suit.

Sa réponse:

– Vous êtes condamné à mort. Vous n’avez pas 24h à perdre, il faut partir tout de suite

– Mais j’ai une femme et deux enfants

– Votre femme ne craint rien, c’est vous qui êtes en danger.

-Je peux aller voir le sous-préfet ou l’administrateur.

– Ils n’ont plus aucun pouvoir, c’est l’armée qui dirige.

– Je vais demander au Capitaine Desgeorges de jouer cartes sur table et de me dire ce qu’il me reproche.

– Je le connais, il est inhumain. Il a décidé de vous descendre et il vous descendra. Il faut que vous partiez au convoi demain matin. Vous allez demander un laisser passer au commissariat. Il est plus de 18h, si on vous le refuse, j’arrive juste derrière vous et je le signe. Mais on ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu.

De retour à l’appartement, je mets Mithée au courant. Le départ a lieu à 5h du matin; mais cette nuit là nous ne dormirons guère. Nous convenons de dire que je suis déprimé. Je pars voir un médecin à Constantine. Dès que les communications avec la France seront rétablies, nous partirons. Mais pour quitter l’Algérie, il faut impérativement une autorisation de congé de l’administration et une permission des UT. Nous communiquerons par l’entremise de Bougouffa, chauffeur de taxi, en qui nous avons toute confiance. Mithée est très inquiète mais pendant cette période grave elle saura rester forte et réagir au mieux.

A Constantine, je rends visite à mon ancien inspecteur Guyot et lui explique ma situation. Il juge préférable de voir lui-même l’inspecteur d’académie et me donne rendez-vous à 17h dans un café. L’inspecteur d’académie veut rester en dehors de cette affaire. Je dois me rendre à son domicile le lendemain matin, un dimanche, porteur d’une lettre de ma sœur m’annonçant que ma mère est mourante. Je rédige un faux écrit de la main gauche et me rends comme convenu chez l’inspecteur d’académie. Il me remet une autorisation de congé ainsi qu’une autorisation d’absence de douze jours. Il reste maintenant à obtenir une permission des UT. Mithée doit s’en occuper et voir Gaillebeau, lequel exige un certificat médical.

Le troisième jour à Constantine, une manifestation monstre est organisée pour la venue de Massu, Salan, Soustelle. La foule évaluée à 50 000 personnes est composée en grande partie d’algériens que l’on a fait venir en car sans leur demander leur avis. C’est ce qu’on appelle la fraternisation. Il règne une véritable hystérie fasciste parmi les français d’Algérie. Je me mêle à la foule.

Je me suis mêlé à la foule, ça sentait mauvais. Un jeune arabe est venu jusqu’à moi: « Bonjour monsieur Tanguy. J’ai su que vous aviez des ennuis. J’ai votre femme chez Maître Gaillebeau, puis au deuxième bureau. Elle est inquiétée, elle aussi ».

Je me suis dit: « Il faut que je rentre à Khenchela ».

La nuit tombait quand j’ai trouvé un taxi pour rentrer à Khenchela. A ce moment-là arriva un militaire qui devait rentrer au même endroit. « .

Lorsque j’arrive chez nous, je me sens vidé physiquement et moralement: l’inquiétude, augmentée du fait que je n’ai presque rien mangé depuis trois jours. Mithée m’explique: elle a dû se rendre au Bureau Militaire. C’est un quartier de baraques, d’où la confusion du khenchelois. Pour obtenir la permission des UT, il faut un certificat médical. Je me rends donc immédiatement chez le docteur Benzaïem qui me délivre le papier indispensable.  Je tiens à dire toute la reconnaissance que nous portons à ce médecin. Je lui explique que Saï ne veut plus que l’on aille chez lui dans la journée; seulement la nuit sans allumer la lumière dans l’escalier et sans bruit. Il me répond: « Pourtant, on peut bien mourir pour une amitié ». Phrase admirable qui me fait monter les larmes aux yeux et que je n’oublierai jamais.

Une semaine après notre départ, ce docteur, inquiété lui aussi, doit à son tour quitter l’Algérie. Nous ne le reverrons jamais, mais nous avons correspondu jusqu’à sa mort.

Grâce à ce certificat, Mithée obtient le lendemain la permission des UT. Désormais, nous possédons les documents nécessaires pour pouvoir quitter l’Algérie. Nous nous mettons immédiatement à ranger nos affaires dans des caisses. Les droits collègues, Idir, Khélif, et Kherbache passent la soirée à nous aider. C’est eux qui par la suite nous les expédient et se chargent de vendre frigo, gazinière, canapé… Le réfrigérateur était acheté depuis seulement une dizaine de jours. Le lendemain, nous partons à 5h. Malgré l’heure matinale nos trois jeunes instituteurs sont venus nous dire au revoir.

Des types formidables que j’ai revus par la suite.

En 1978, l’un d’entre eux est devenu islamiste malheureusement.

Nous sommes partis à Constantine. Nous avons cherché un hôtel pas cher.

Ma femme avait acheté des billets d’avion.

On a eu le premier avion pour partir.  Nous avons dû attendre le 30 mai pour voir les communications rétablies et prendre l’avion pour Paris avec un immense soulagement.

Derrière nous, il y avait des militaires, on les entendait dire: « ceux qui ne sont pas d’accord, une bastos dans la nuque ». A Khenchela, ils avaient une caserne où je savais qu’on torturait. Toute personne algérienne qui arrivait, on ne la revoyait plus. Après l’indépendance de l’Algérie, une fillette à trouver un os qui dépassait du sol. Ils ont trouvé un millier de cadavres, ils ont dû arrêter les fouilles. Il y avait des instruments de torture dans la fosse. Dans les mechtas, les femmes étaient violées, c’était le déshonneur absolu! Il y a eu des dizaines ou des centaines d’Oradour-sur-Glane commis par l’armée française en Algérie.

Au retour d’Algérie, je suis au siège du SNI à Paris, j’ai un entretien avec Pierre Desvalois et des dirigeants du SNI. Je leur ai raconté. Il m’a demandé: « es-tu communiste? » Reviens demain à la même heure, je vais voir au ministère.  J’apprends le lendemain que deux inspecteurs d’académie veulent bien m’accueillir à l’autre bout de la France, dans le département de la Saône et Loire notamment.

Je suis rentré dans le Finistère cependant, où l’Académie a accepté de me prendre en situation irrégulière. Vers le 10 juin 58, je suis nommé en CE2 à la pointe finistérienne. Le directeur de l’école n’est pas content de me recevoir. Une suppléante était là depuis la rentrée. Il a téléphoné à l’académie pour dire que je pouvais aller n’importe où. L’année suivante, je suis nommé à Saint Hernot, où j’ai enseigné à une classe de garçons puis de fille.

Mes enfants, Ronan, avait 6 ans, Erwan, qui est devenu diacre, n’avait pas un an. Ce sont les élections. J’ai tenu le bureau de vote en tant que directeur d’école.

De Gaulle, qui s’est servi des ultras de l’Algérie française et a été leur homme à ce moment, revient au pouvoir. Il bloque les salaires. En France mon salaire d’instituteur avec une femme et deux enfants ne suffisait pas. Dans mon logement de fonction et mon poste à l’école de Saint Hernot classé « poste déshérité », sous un maire notaire de droite qui se moquait de l’école publique, il fallait pomper l’eau au dehors. Il n’y avait aucun confort. Puis j’ai demandé Brest. A l’époque un instit en ville gagnait plus que dans les campagnes. A Saint-Hernot, pendant mes 3 ans à l’école, j’ai sympathisé avec Claude Yvenat, le futur maire socialiste de Crozon. A l’époque il assistait aux réunions de cellule du PCF à Crozon. A Saint Hernot, je faisais classe l’été gratuitement aux enfants.

A Brest, j’arrive à l’école du Point du Jour, au Polygone, immense quartier de baraques de Brest. Il n’y avait plus grand monde dans ce quartier inconfortable, surtout des familles pauvres et marginales. Les enfants mangeaient à la cantine gratuitement.

En mai 68, quand on a fait une grève prolongée, avec notre bande d’instits, on continuait à nourrir les enfants le midi. Avec 3 couples, on a fait 3 semaines de grève et de manifs à Brest en 68. On distribuait des tracts tous les 3 jours, on allait en manif tous les jours.

Je militais à la cellule de Kerargoat à Brest. On se réunissait chez un copain instituteur. C’était auprès de Gabriel Paul que j’avais demandé ma carte d’adhésion à une réunion de cellule à Pont-de-Buis. Un grand pas que j’avais réalisé. Qui le mesurait?

Puis je suis entré, pour arrondir les fins de mois, à la direction de « Tourisme et travail » à l’île de Ré, un camp familial pour les comités d’entreprise. Il y avait des bungalows, des caravanes, une épicerie, une librairie. J’étais levé très tôt l’été, couché très tard le soir, pendant mes vacances scolaires. Je perdais des tas de kilos. Au bout de trois ans, il me fallait arrêter ça sinon j’y perdais ma santé. J’ai rejoint ensuite un camping tenu par la FSGT en Isère, dépendant d’une usine fabriquant des moteurs d’avion.

En 64 j’ai été proposé pour être secrétaire de section de la rive droite de Brest mais j’ai dû décliner. J’avais trop de travail, j’étais déjà épuisé. Par la suite, j’ai été co-secrétaire adjoint de section, avec Yvonne Lagadec notamment. A Brest, on vendait l’Huma dimanche tous les dimanches avec Marie-Thérèse place Stalingrad. C’était un ancien déporté de Kerourien, Jean Ansquer, qui s’occupait d’organiser la distribution pendant 24 ans. Il avait fait les marches de la mort avec Pierre Berthelot, qu’il avait retrouvé à Brest, et Georges Abalain, le frère d’Albert Abalain, résistant communiste brestois fusillé au mont Valérien.

Souvenirs de Michel Tanguy, le papa de Ronan Tanguy, ancien secrétaire de section du Relecq-Kerhuon et actuel trésorier départemental du Parti communiste

Témoignage oral recueilli par Ismaël Dupont en août 2023

Autres sources:

Souvenirs de Michel Tanguy (2011), Autobiographie: du nouveau né à l’arrière grand-père

Mémoires d’Algérie de Guy Drouillard

A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d’otage – Marie Perrot, L’Humanité, 11 novembre 1954

Le samedi 18 janvier au Vauban: voeux des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole et discours d’Eric Guellec

Vœux des élus.e.s communistes de Brest et Brest-Metropole ce midi au Vauban à Brest avec le discours du président du groupe Éric Guellec, accompagné de Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Claudie Bournot Gallou, Jean-Michel Le Lorc’h, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, et Taran Marec, d’autres élus communistes du Relecq-Kerhuon étant dans la salle comme le maire PS du Relecq-Kerhuon Laurent Peron, le maire de Brest François Cuillandre, Yoann Nedellec, de nombreux adjoints et élus brestois, le président du groupe d’union de la gauche au département Finistère et Solidaires Kevin Faure, Frédérique Bonnard Le Floch, conseillère départementale, toutes les tendances de la gauche brestoise, Gladys Grelaud, de nombreux syndicalistes. Un discours plein de fond et de maîtrise de Éric Guellec qui a mis en avant les réalisations sociales de l’année et la méthode des élus communistes pour construire le projet municipal des communistes aux municipales de 2026.

 

Discours d’Eric Guellec, président du groupe communiste des élus de Brest et Brest-Métropole,

Mesdames et messieurs, Chers amis, Chers camarades,

Merci d’être venus nombreuses et nombreux partager ce moment fraternel et politique ce midi, ici au Vauban.

Merci au Vauban de nous accueillir, lieu historique et emblématique de Brest dont les plus belles pages restent à écrire, c’est notre souhait en ce début d’année.

Merci donc à Charles Muzy et à ses équipes de nous ouvrir leurs portes, cette année encore.

Merci pour leur présence aux représentants des forces politiques avec qui nous travaillons quotidiennement, guidés par cet objectif de construire une société plus juste. Au premier rang desquelles les forces politiques des majorités locales.

Je tiens à saluer les représentants des syndicats présents ce midi à cette présentation des vœux. Notre groupe a des habitudes de travail avec le mouvement social, car nous avons la volonté de nous poser en relais et en point d’appui des travailleurs et des travailleuses.

Merci enfin aussi à nos camarades élus communistes du Relecq-Kerhuon qui nous accompagnent à la tribune ainsi que les représentants et dirigeants, nationaux et locaux, du Parti Communiste Français, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont et Erwan Rivoalan (j’en profite pour excuser Jean-Paul Cam, en déplacement). Je remercie Taran Marec, élu de notre groupe, qui représente également le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Chers amis, chers camarades,

Au nom du groupe des élus communistes de la Ville de Brest et de Brest métropole, je souhaite à chacun et chacune d’entre vous, tous nos vœux de bonheur, de joie et de paix.

Je ne saurais ouvrir cette présentation des vœux sans adresser un message de solidarité et de fraternité chaleureuses aux habitants et aux habitantes de Mayotte terrassés par un cyclone et plusieurs tempêtes successives.

Saluons toutes celles et ceux qui s’engagent et qui se mobilisent aujourd’hui auprès des Mahoraises et des Mahorais dans des actions de solidarité concrète.

……………………………

Chers amis, chers camarades, 2025 s’annonce être une année particulièrement chargée et mouvementée socialement et politiquement.

En 2024, nous aurons vécu une situation inédite avec une dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le Président de la République précipitant des élections législatives anticipées.

Au soir du second tour de ces élections, c’est la coalition de Gauche qui est arrivée en tête.

La circonscription de Brest-Centre a été regagnée par la Gauche, nous nous en félicitons.

Nous avons dénoncé le déni démocratique que constitue le choix d’Emmanuel Macron de ne pas tenir compte du résultat des urnes.

Les communistes se sont fermement opposés à la poursuite des politiques libérales du gouvernement de Michel Barnier, jusqu’à censurer ce Gouvernement.

Pour autant, en responsabilité, fidèles à notre culture politique du dialogue et de la négociation comme moyen d’être utile aux populations, conscients aussi de la situation politique et budgétaire du pays, conscients enfin de l’impasse dans laquelle Emmanuel Macron plonge les populations, les communistes ont fait le choix d’investir tous les espaces de discussion mis en place par le nouveau Gouvernement pour y défendre nos propositions.

Quelles sont-elles, nos propositions ?

Un budget socialement juste,

L’abandon immédiat de la réforme des retraites,

Un plan de réindustrialisation de notre pays,

Une indexation des salaires sur l’inflation,

Des services publics augmentés,

Des collectivités territoriales accompagnées et soutenues.

Mais, dans son discours de politique générale prononcé cette semaine, le Premier Ministre a énoncé une feuille de route qui poursuit une politique d’austérité.

Que ce soit sur la réforme des retraites, sur le pouvoir d’achat, sur les salaires, sur l’emploi, sur les services publics !

Cette politique d’austérité qui protège la finance et le capital au détriment des besoins du plus grand nombre, nous la combattons et nous continuerons de la combattre, aux côtés des salariés, des forces syndicales, des associations, des citoyens et des citoyennes.

Mais ce combat pour la justice sociale et écologique, nous le mènerons d’autant plus efficacement en étant unis dans nos messages, à Gauche, car nous désirons constituer une force capable de gouverner.

Une force prête à bâtir des avancées concrètes et immédiates pour la population. Notre objectif de répondre immédiatement aux besoins des populations ne doit pas se diluer dans l’unique objectif d’un hypothétique Grand soir présidentiel.

Ce n’est pas la stratégie du Parti Communiste Français, qui a toujours porté une vision et une action révolutionnaires tout en entrant dans des espaces de discussions et de décisions pour arracher des avancées sociales au quotidien.

Nous allons donc continuer à nous engager sur tous les sujets : l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires, un plan pour l’industrie et le soutien aux services publics, et nous poursuivrons les discussions avec le Gouvernement en amont du choix de la position que nous prendrons quand il s’agira de voter le budget.

A Gauche, nous n’attendrons pas les prochaines échéances électorales pour agir !

Néanmoins, si demain le PCF devait repartir en campagne, comme il l’a récemment fait dans la 5ème circonscription du Finistère lors des dernières élections législatives, avec le soutien du Nouveau Front Populaire, nous sommes prêts.

Nous y avons mené une belle et forte campagne et je salue ici l’excellent score de notre camarade Gladys Grelaud et de son suppléant Laurent Péron, maire socialiste du Relecq Kerhuon.

On peut les applaudir !

Nous serons prêts sur cette circonscription pour l’emporter, comme nous serons prêts ailleurs, sur d’autres terrains, pour que la gauche l’emporte.

Car il y a une urgence sociale dans le pays !

La suppression de 1200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2400 postes chez Auchan, la cessation de paiement des Fonderies de Bretagne, la fermeture de Saupiquet dans le Finistère Sud, ne sont que des exemples de la masse des licenciements que connaissent les travailleurs et les travailleuses de notre pays.

Nous en échangions avec Sophie Binet, secrétaire nationale de la CGT, lors de son récent passage à Brest.

Notre territoire n’échappe pas à la casse sociale. A Brest, Géant Casino a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.

Aucun secteur, aucun territoire, n’est épargné.

Les communistes soutiennent les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.

Face à une situation sociale tendue à l’échelle nationale, le politique a en effet une grande responsabilité, notamment pour protéger l’ensemble du monde du travail.

Au sein des collectivités dans lesquelles nous siégeons, et malgré la diminution des moyens de la part de l’Etat qui rendent de plus en plus compliquée la construction de nos budgets, c’est-ce que nous nous évertuons à réaliser, collectivement, avec l’ensemble des forces de Gauche qui ont souhaité s’inscrire dans une dynamique d’Union qui depuis plus de 35 ans à Brest et sur la Métropole a fait ses preuves.

Dans un esprit volontariste, ensemble, avec nos partenaires de la Gauche municipale et métropolitaine, nous nous attachons au renforcement des solidarités et de services publics locaux forts.

Année après année, depuis plus de 35 ans, avec Pierre Maille, avec François Cuillandre (que je salue également s’il est arrivé), l’union de la Gauche a su patiemment, méthodiquement et collectivement transformer notre territoire.

Communistes, nous sommes fiers de ces réalisations collectives qui sont à mettre à l’actif de toute notre équipe plurielle, dans sa diversité.

Ce niveau de service public est une richesse que nous devons continuer à garantir et promouvoir, en 2025 et dans les années qui suivront, dans toute la métropole, dans toute la Ville, au bénéfice de tous les habitants et de toutes les habitantes de celles-ci.

Avec toute la majorité de Gauche qui dirige la Ville de Brest, les communistes, qui constituent le deuxième groupe de la majorité municipale en nombre d’élus, agissent pour améliorer concrètement et sensiblement le quotidien des habitantes et des habitants en menant ces politiques de progrès social.

Depuis 2 ans, nous avons ainsi décidé d’un gel des tarifs jeunes et d’une diminution de 3% des tarifs solidaires dans les transports en commun. Peut-être est-ce là un pas supplémentaire vers la gratuité des transports publics ?

C’est du moins notre souhait, à nous communistes, et il nous revient de continuer à convaincre ces prochains mois chacun et chacune de la pertinence d’une telle mesure, pour le climat, pour les solidarités, pour l’attractivité de notre Ville, pour le soutien à la jeunesse et à nos retraités.

La section du Pays de Brest du PCF et le MJCF 29 organiseront au printemps prochain une soirée thématique publique sur le sujet de la gratuité, en présence d’intervenants qui ont mis en œuvre cette mesure dans des grandes agglomérations françaises, de plus de 100 000 habitants. Vous y serez bien sûr invités.

Je referme la parenthèse…

Autre exemple … Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir pour rendre davantage accessibles les biens vitaux comme l’eau. Tout récemment, notre collectivité octroyait à plusieurs milliers de bénéficiaires un chèque de 20€ pour alléger les factures d’eau. Ce dispositif est élargi pour 2025 et nous agissons pour, à moyen terme, construire une véritable tarification sociale de l’eau.

Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir sur le tarif des repas de la restauration scolaire. Dernièrement, c’est la diminution du prix de la cantine qui a profité à 3 familles sur 4, à Brest. 15% des familles bénéficient déjà de la gratuité de la cantine.

Notons que la Ville de Brest a fait le choix de mettre un terme à la gestion déléguée de ce service de la restauration collective scolaire par des grands groupes privés.

Nous avons acté au dernier Conseil Municipal du principe d’un retour dans le giron public de la restauration collective, au moyen d’une Société Publique Locale.

Enfin, soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi répondre à crise du logement et de l’énergie, le montant des aides octroyées pour le paiement des factures d’énergie et des loyers a également été augmenté de 50% l’an dernier.

Nous avons pour objectif de produire toujours plus de logement public social et de logement très social dans toute les communes de la Métropole et ce malgré la défaillance honteuse de l’Etat sur ces politiques publiques de logement.

C’est notre leitmotiv : veiller à ce que les services publics locaux se déploient sur tout le territoire, en proximité, dans tous les aspects de la vie quotidienne car c’est là un impératif.

Deux axes notamment, ils ne sont pas les seuls, devront être encore approfondis selon nous :

L’éducation au sens large, en premier lieu. Nous avons fait le choix au moment du reconventionnement avec elles d’augmenter sensiblement le soutien octroyé aux associations d’éducation populaire qui interviennent dans les 22 équipements de quartiers de la ville, dans tous les quartiers de Brest. Ce sont lieux d’émancipation individuelle et collective.

Il faut continuer de renforcer les associations. Elles sont l’expression de la démocratie mais aussi sa garantie.

Ancre Après une succession de crises violentes qui ont insécurisé nos concitoyens et nos concitoyennes, cette richesse associative, marque de fabrique de notre Ville, est une force.

Les solidarités concrètes développées et l’engagement militant dans la dynamique d’éducation populaire portée par nombre d’associations brestoises sont essentiels pour former des citoyens libres et responsables, émancipés, acteurs d’un projet de société de progrès social.

Le deuxième axe d’approfondissement de nos politiques publiques, c’est celui de la sécurité. Chaque habitant et chaque habitante doit pouvoir vivre dans la sécurité et la sérénité. Face aux incivilités, notre collectivité a créé une brigade de tranquillité urbaine dont les effectifs ont augmenté pour davantage de présence sur l’espace public.

Nous en ferons le bilan prochainement mais je veux d’ores et déjà insister sur le fait que le sujet de la sécurité est une préoccupation majeure de la population et en premier lieu des habitantes et des habitants des quartiers populaires qui subissent les phénomènes de délinquances et d’incivilités.

Selon nous, concernant ce sujet, tout doit être mis sur la table et il ne doit pas y avoir de sujet tabou dans les discussions que nous aurons ces prochains mois concernant les évolutions à apporter au plan local.

A côté de ces politiques du quotidien, les grands chantiers de transformation de notre agglomération se poursuivent !

Le Quartz a été entièrement rénové !

La Maison des Associations l’a également été !

Le Projet Mon Réseau Grandit, avec la 2nd ligne de Tram et la ligne de BHNS va cette année arriver à son terme.

Le CCAS a été modernisé.

Les Opérations de Renouvellement Urbain, à Bellevue et Recouvrance, continuent de se déployer

Océanopolis poursuit sa « Métamorphose ».

En matière de réindustrialisation, notre collectivité développe une stratégie volontariste, autour de la modernisation et de la reconstruction de filières, permettant la mise en œuvre de processus de relocalisation, créateurs d’emplois :

Ce sont nos investissements pour les EMR avec la création du nouveau Polder où de nouvelles activités s’installent.

Ce sont nos investissements pour la cyber sécurité, pour la maintenance navale avec Damen, pour le Port de Brest qui va bénéficier d’1 Milliard d’€ d’investissement, tous partenaires confondus.

Récemment, nous célébrions les 50 ans de la Métropole.

Cet anniversaire a marqué un temps où nous avons pu mesurer tout le chemin parcouru par notre territoire, avec dans son sillage notamment l’émergence de projets d’envergure qui ont servi l’attractivité de notre métropole, son accessibilité, sa qualité de vie !

2025 s’ouvre, notre enjeu est de maintenir et de développer une perspective et un chemin de progrès social et écologique : c’est le projet politique de notre équipe majoritaire de Gauche, ici à Brest et à Brest Métropole.

Mais 2025 va être une année de préparation des élections municipales durant laquelle il nous reviendra de construire les victoires à venir.

D’aucun se prépare, avance plus ou moins masqué. Vous avez lu la presse d’hier…

Pour nous, l’heure n’est pas au casting, ni aux candidatures, mais bien au projet !

La Conférence Nationale de notre Parti Politique a décidé d’une feuille de route concernant ces élections municipales, que nous allons décliner, ici à Brest et dans la Métropole.

A compter de cette rentrée de janvier 2025, notre formation politique se met en ordre de marche pour préparer les prochaines échéances municipales, avec la volonté de conforter les Villes où la Gauche gouverne, Brest et Le Relecq Kerhuon, et avec la volonté d’en gagner de nouvelles, dans notre Métropole.

Sur la base de ce que nous avons construit collectivement depuis plus de 35 ans avec nos partenaires, notre section PCF va écrire un programme municipal pour notre territoire.

Cela, en associant tous les adhérents et les adhérentes qui le souhaitent dans des groupes de travail, en sollicitant aussi les forces vives du territoire, les habitantes et les habitants des quartiers, pour écrire un projet qui réponde au plus juste aux besoins de nos concitoyennes et nos concitoyens.

Je l’ai dit, nous ne partons pas d’une feuille blanche au regard de tout ce que nous avons construit depuis plus de 35 ans au sein de l’Union de la Gauche, de toutes ces réalisations collectives, qui sont à mettre à l’actif de notre équipe.

Nous allons bien sûr en faire le bilan. Ce projet municipal communiste que nous allons écrire pourra ainsi s’appuyer sur une base solide tout en proposant de nouveaux axes de développement ambitieux du service public local, dans une dimension de progrès social et écologique.

Ce programme municipal sera un projet émancipateur, exigeant et cohérent.

Ce projet municipal, nous le verserons aux discussions que nous tiendrons avec l’ensemble de la Gauche. Nous le ferons aussi vivre dans le débat public, au travers les rencontres que nous organiserons dans les quartiers, avec les Brestois et les Brestoises, aux travers de réunions thématiques. J’évoquais tout à l’heure celle concernant la gratuité des transports. Je pense aussi au logement, à la sécurité. Notre volonté est d’apporter des réponses justes et solidaires.

Au printemps prochain, et c’est l’un des axes de notre feuille de route nationale, notre section désignera un ou une cheffe de file pour animer tout ce travail et pour porter cette dynamique collective en vue des élections municipales de 2026.

Bien sûr, nous examinerons et déciderons de tout cela dans le détail en Assemblée Générale, les adhérentes et adhérents communistes étant souverains, mais soyez convaincus de la détermination et de l’ambition des communistes à aller jusqu’au bout, à s’engager dans la bataille, à prendre leurs responsabilités, au sein d’une Union de la Gauche la plus large possible, sur un programme ambitieux, pour faire gagner la Gauche.

Chers amis, chers camarades, j’en ai fini, merci de votre attention, je vous invite maintenant à boire le verre de l’amitié et de la fraternité

Vive Brest en 2025, vivement 2026 !

Vœux du MJCF 29 ce samedi 18 janvier à Brest – Retour sur une année 2024 bien remplie pour les Jeunes communistes du Finistère et projection sur 2025

Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 18 janvier à Brest avec une belle intervention des vœux de son secrétaire départemental Taran Marec, en présence de camarades du PCF (Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Jacqueline Héré, Anne-Marie-Alayse, Claude Bellec, Paul Yves Savina, Cyrille Frey, Marion Francès, Sergine Le Fief Le Bohec, Yannick Le Bohec), des camarades de la gauche brestoise (FI et POI notamment), et du député insoumis-NFP Pierre-Yves Cadalen, accompagné par Erwan Seys et Christophe Oswald. 

Encore une belle année 2025 en perspective pour le MJCF 29.

Photos Jacqueline Héré et Ismaël Dupont.

Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest (Ouest-France, 18 janvier 2025)

Ouest-France

Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest

Publié le

Qualifié de « factieux et antisémite », le 27 décembre 2024, par le président du Département du Finistère, le député insoumis de Brest a déposé plainte contre Maël de Calan. Le chef des communistes finistériens, Ismaël Dupont, dénonce « des attaques malhonnêtes » contre LFI.

« J’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes. » Dans un communiqué envoyé samedi 18 janvier 2025, Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste et secrétaire départemental du PCF, réagit à la plainte déposée par Pierre-Yves Cadalen, député insoumis de Brest, à l’encontre de Maël de Calan, qui l’avait qualifié, dans une émission, de « factieux et antisémite ».

Selon Ismaël Dupont, « ces attaques visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis ».

« Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire. La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision. »

https://www.ouest-france.fr/societe/antisemitisme/plainte-de-p-y-cadalen-contre-m-de-calan-le-pcf-apporte-tout-son-soutien-au-depute-de-brest-8824c324-d586-11ef-ba2d-4caba193000f

Face aux propos diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen, notre soutien au député NFP de Brest

Face aux attaques odieuses et diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen dans l’émission « Café du commerce » de Tébéo du 27 décembre 2024, où le Président de droite du département du Finistère a osé qualifier le député insoumis et Nouveau Front Populaire de Brest de « factieux et d’antisémite » parce qu’il défend la solidarité avec le peuple palestinien dans le contexte où celui-ci est visé par une entreprise génocidaire et de nettoyage ethnique internationalement reconnue, j’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes, attaques qui visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis.

L’usage détourné et manipulatoire du procès d’intention en antisémitisme affaiblit le véritable combat contre l’antisémitisme et toute forme de racisme en général qui est plus que jamais nécessaire.

Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire.

La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision, et encore moins derrière un soutien à la politique d’extrême-droite de Netanyahou.

Pierre-Yves Cadalen a eu bien raison de porter plainte pour diffamation et au nom du Parti communiste du Finistère et en mon nom personnel je lui assure publiquement, et je lui ai assuré personnellement ce matin, de ma solidarité et de mon plein et entier soutien dans cette démarche.

Ne nous laissons pas intimidés par les propos de surenchères et d’outrances, et les manipulations de l’histoire, d’une certaine droite qui a perdu le cap et qui, au mépris de la tradition gaulliste et même chiraquienne, pour mieux soutenir Israël et sa politique coloniale, disqualifie la solidarité avec le peuple palestinien dont les droits les plus élémentaires sont niés depuis 80 ans.

Déclaration d’Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste , secrétaire départemental du Parti communiste, 18 janvier 2025

Je rappelle mon intervention il y a 6 mois en Conseil Départemental du Finistère quand déjà le président De Calan attaquait gratuitement et de manière outrageusement malhonnête la FI en bloc pour ses positions prétendument antisémites:

« Intervention d’Ismaël Dupont (PCF, Finistère & Solidaires), en introduction du Conseil Départemental du Finistère du 19 juin:

« Monsieur de Calan, M. le Président,

Vous prétendez incarner un combat de la raison et de la modération contre la violence politique et les « extrêmes », mais c’est bien vous qui tenez un propos outrancier, d’extrême caricature et d’extrême clivage, en agitant des peurs et des fantasmes qui ne correspondent pas à la réalité. Alors oui la progression de l’extrême-droite avec son racisme est porteuse d’une lourde menace pour les valeurs démocratiques et de notre République sociale et laïque bâties notamment par le gouvernement de rassemblement du Conseil National de la Résistance au sortir de la guerre alors que l’extrême-droite française et une partie de la droite s’étaient discréditées dans la collaboration avec les nazis. La colère populaire vis-à-vis de la politique d’E.Macron et la banalisation des idées d’ extrême-droite par de nombreux grands médias expliquent en partie ce vote, avec une propension depuis le 10 juin dans une ambiance de véritable hystérie de tout faire pour salir et discréditer le Front populaire. « Plutôt Hitler que le Front populaire », c’est un mot d’ordre que semblent de nouveau prendre à leur compte une partie des élites médiatiques et politiques, en 2024 comme en 1936, signe que les possibilités de victoire d’une gauche unie sur un programme social ambitieux dérangent. On diabolise désormais la FI, le Front populaire, alors même que l’on normalise le Rassemblement National dont il faut se souvenir que le parti source, le Front national a été créé par des anciens nazis de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, des anciens collaborateurs, et beaucoup d’antisémites notoires. Et à l’opposé du spectre politique, du côté de ce Front populaire que vous mettez dos à dos comme « extrême » avec l’extrême droite, que trouvons-nous comme mesures radicales? Des propositions qui correspondent aux aspirations et attentes populaires: le retour de l’ISF, la taxation des profits, la lutte contre l’évasion fiscale, le blocage des prix de première nécessité, le retrait de la réforme des retraites et de la réforme de l’assurance chômage, l’augmentation des salaires et des pensions, la revalorisation des APL, la relance de la construction du logement social, etc. Comme argument pour dénoncer une alliance “contre nature” et dangereuse à travers le front populaire, vous dénoncez ici dans votre introduction et dans votre lettre aux maires un prétendu antisémitisme de la France Insoumise. Je m’inscris en faux contre ce procès en antisémitisme que j’estime malhonnête quand il vise des gens dont le tort essentiel est de plaider pour une plus grande solidarité avec le peuple palestinien. J’ai parmi mes amis, mes connaissances, les journalistes et essayistes que je lis, plusieurs juifs français, israéliens, américains qui critiquent la politique de Netanyahou, inspirée par l’extrême-droite raciste, colonialiste et suprématiste juive. Cela ne les rend pas antisémites. C’est bien Netanyahou qui à l’inverse collabore internationalement avec des gouvernements d’extrême droite antisémites européens ou avec des personnalités d’extrême droite américaine. Ce n’est pas être antisémite de plaider comme ces centaines de milliers jeunes et moins jeunes partout dans le monde pour le cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre les Palestiniens, de défendre le droit international, les résolutions de l’ONU, mais aussi les préconisations et qualifications de la Cour pénale Internationale, de défendre la Paix, la solution à deux états, la reconnaissance par la France de l’état de Palestine, le droit à l’auto-determination des palestiniens, leur droit à l’existence dans la coexistence avec le peuple israélien. L’utilisation à tort et à travers pour disqualifier toute critique d’Israël du terme d’antisémitisme est dangereuse, car on enlève de la force à ce terme qui qualifie aussi une forme de racisme bien réelle et dangereuse. Je vous encourage à lire à ce sujet le remarquable essai de l’ancien journaliste du journal “ Le Monde” aux Etats-Unis et en Israël Sylvain Cypel, également ancien directeur du “Courrier international”: « L’ État d’Israël contre les juifs ». Pour notre part, en tant que communistes, nous refusons les assignations identitaires et l’importation en France d’un conflit de politique internationale, un des derniers conflits coloniaux, par des discours qui divisent le peuple et nous refusons d’enfermer les citoyens dans des identités définies de manière ethnique et religieuse. C’est contre ce projet de régression et de division que le projet de l’union de la gauche et des écologistes du front populaire prend tout son sens ».

Intervention au Conseil départemental du Finistère, mercredi 19 juin. »

Vœux des élus communistes brestois au Vauban ce samedi 18 janvier à 12h

 

Le groupe des élues et élus communistes te souhaite le meilleur pour l’année 2025 qui débute.

Pour commencer cette année dans la convivialité et la fraternité, nous t’invitons à la présentation de nos vœux :

Le samedi 18 janvier 2025

à 12h au Vauban

(Hôtel Vauban – 17 avenue Georges Clémenceau – Brest)

Belle et heureuse année 2025 !

Bloavezh Mat 2025 !

Amicalement,

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h,

Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Décès de notre camarade Maurice Plougastel à l’âge de 85 ans: Obsèques le 10 janvier à la Forest-Landerneau

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès hier de notre camarade Maurice Plougastel, ancien secrétaire de la  section du PCF du pays de Brest , à l’âge de 85 ans .
Prêtre ouvrier , Maurice était  un militant syndical dans le secteur des travaux publics. Il était très engagé dans l’éducation populaire notamment au GPAS du quartier de Kerourien  et auprès de la CSF.
Sa voix chaleureuse et fraternelle nous manquera.
La section de Brest du Parti communiste et la fédération du PCF du Parti communiste présentent leurs sincères condoléances à ses proches et à sa famille
Les obsèques auront lieu vendredi 10 janvier à 14 h 15 à la Forest-Landerneau

Débat public sur le fret SNCF à Brest le lundi 9 décembre à 18h, Maison des Syndicats, à l’initiative de la CGT

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement – Communiqué du PCF Finistère, 17 novembre 2024

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement

Communiqué de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français

Depuis le mois d’août, les locaux du Parti communiste à Brest, au 5 rue Henri Moreau et au 6 rue André Berger, dans la rue perpendiculaire, sont victimes de dégradations répétées avec des injections de colle dans nos serrures de porte d’entrée qui obligent à chaque fois à changer nos serrures sur deux portes d’entrée avec un professionnel pour pouvoir entrer dans nos locaux et vaquer à nos occupations politiques.

Cela s’est produit la dernière fois le vendredi 15 novembre au soir, mais aussi le samedi 9 novembre, le samedi 2 ou le dimanche 3 novembre, le samedi 26 octobre, et deux fois à la fin du mois d’août. Soit 4 fois en un mois, chaque semaine, et 6 fois depuis 3 mois.

A chaque fois, nous avons au moins 300€ de préjudice, non pris en charge par notre assurance, pour changer nos serrures, nos clefs, etc. Et cela occupe le temps et l’énergie de nos bénévoles et de notre salariée.

Nous savons que nous n’avons pas que des amis, et c’est normal que nos idées dérangent certains car elles contredisent le vent fasciste, réactionnaire et xénophobe que certains groupes veulent faire souffler.

Nous avons porté plainte et signalé ces dommages à la police de Brest qui s’est montré coopérative et très professionnelle. Nous l’en remercions.

Nos locaux à Brest ont déjà été victimes à une dizaine de reprises depuis 4 ans de dégradations : croix gammées peintes sur notre vitrine, inscriptions insultantes, racistes et antisémites, anticommunistes autocollants d’extrême-droite, affiches décollées de force avec intrusion intempestive dans nos locaux de militants d’extrême-droite, etc.

Collectivement, il faut que nous réagissions face à cette dégradation du climat politique dans notre région qui menace notre vie démocratique et ne correspond pas à la tendance dominante des débats politiques en Bretagne et dans le Finistère, qui permet d’exprimer des désaccords et des contradictions sans violence et dans le respect des femmes et des hommes. 

Il faut que nous rappelions que les partis politiques sont essentiels pour faire vivre notre démocratie, nos institutions, nos collectivités locales, et qu’ils visent à représenter les citoyens et porter leur voix en faveur de l’intérêt commun, chacun avec leurs idées propres héritées d’une histoire sociale dont nous sommes tributaires. 

Rappelons aussi que les moyens du Parti communiste à travers ses locaux – nombreux dans le Finistère comme partout en France – sont le fruit du reversement d’indemnités de ses élus (qui ne s’enrichissent pas avec leur mandat) et des cotisations et dons de ses adhérents, très nombreux, et motivés avant tout par un idéal de paix, de fraternité humaine, de justice sociale et climatique, de redistribution des richesses.

Nos locaux sont aussi le bien et l’outil de la défense des intérêts des travailleurs et des exploités, des plus démunis.

Nous n’acceptons pas la violence politique, les dégradations de locaux politiques, les attaques verbales ou physiques contre les élus, et nous demandons à ce que harcèlement contre notre parti, à l’origine d’un grand nombre des conquêtes sociales en France, cessent immédiatement. 

Nous demandons à la police, à la préfecture et aux services de l’État, et aux citoyens qui pourraient être témoin de ces méfaits, de nous aider à ne plus être victimes à l’avenir de ces dégradations et malveillances qui pourrissent notre vie politique.

La fédération du Finistère  du Parti communiste français, 17.11.2024

Municipales à Brest: Eric Guellec, président du groupe communiste, pour l’union la plus large possible (Le Télégramme, 9 octobre 2024)

Triste nouvelle: décès de notre camarade Marcelle Bizien, militante de la cellule de Bellevue à Brest

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès dans la nuit de vendredi 23 août au samedi 24 août 2024 de notre camarade Marcelle Bizien qui était militante de la cellule de Bellevue.
Marcelle résidait depuis quelques années à l’Ehpad de Douarnenez.
La section présente ses sincères  condoléances à ses enfants Sylvie et Gaby , ses petits enfants et arrières petits enfants et toute la famille.
Une pensée pour son époux notre camarade Charles Bizien décédé en 2019 ancien maquisard du bataillon Stalingrad.
Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF pays de Brest

La section PCF de Brest appelle à manifester pour Gaza et une paix juste au Proche-Orient samedi 31 août place de la Liberté à 14h30

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer nombreux à la manifestation organisé par le collectif brestois pour une paix juste au proche orient samedi 31 août à 14 h30 place de la Liberté pour exiger un cessez-le-feu à Gaza.

Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, à Doha n’ont à ce jour donné aucun résultat tangible. Il y a cependant urgence et nécessité historique de trouver un accord. Sinon, les risques sont grands de voir l’exacerbation des rivalités entre puissances internationales ou régionales mener à la généralisation de la guerre.

Pendant ce temps-là, Benyamin Netanyahou prend la responsabilité de pousser la région au bord du précipice. Les massacres de masse, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par le gouvernement d’extrême droite se poursuivent et s’intensifient à Gaza. Ce qui rend de plus en plus aléatoire la vie des otages détenus depuis le 7 octobre. Les colons d’extrême droite sont en train d’annexer la Cisjordanie et commettent des exactions et crimes en série contre la population palestinienne. Les enchères ne cessent de monter entre le pouvoir israélien et le régime des mollahs en Iran. Les plus grandes incertitudes sont de mise sur une possible riposte iranienne à la récente exécution du chef du Hamas à Téhéran. Dans ce cadre, les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah sont permanents, avec pour premières victimes les 200 000 Libanais et les 200 000 Israéliens des zones frontalières, qui se voient forcés de fuir. Les États-Unis profitent de ces tensions pour redessiner leur présence impériale dans la région par le renforcement de leur force militaire. Toute la région se trouve assise sur une poudrière et les peuples sont les premières victimes.

Le PCF exprime sa solidarité avec les peuples, palestinien, israélien, libanais, iranien, irakien, jordanien, syrien qui éprouvent déjà les conséquences de la guerre dans leur chair ou vivent dans l’angoisse. Il exprime également sa solidarité avec les forces qui, dans ces différents pays, portent une exigence de paix.

Il exige que la France, tragiquement absente, agisse pour mettre en œuvre les résolutions de l’ONU pour un cessez-le-feu des 25 mars et 10 juin 2024.

Le PCF appelle pour cela la France à prendre toutes les mesures nécessaires pour une issue de paix au Proche-Orient et pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens. La France doit prendre l’initiative d’une coalition internationale pour un cessez-le-feu et pour la paix, avec l’ensemble des États qui portent cette exigence, pour assurer la sécurité collective des peuples au Proche et au Moyen-Orient, sur la base du droit international, des résolutions de l’ONU et des principes de la charte des Nations Unies. Elle doit reconnaître l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 aux côtés de l’État d’Israël et faire respecter les décisions de la CIJ pour prévenir tout risque de génocide à Gaza et suivre les recommandations du procureur de la CPI afin que Netanyahou et les dirigeants du Hamas soient traduits devant la justice internationale. L’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban doivent être respectées.

Le Handala, un bateau pour Gaza dans le port de Brest du 12 juin au 15 juin 2024

‌Parti d’Oslo le 1er mai 2024, le vieux bateau de pêcheur norvégien fera escale au port de Brest  quai Malbert  le 12 juin jusqu’au 15 juin.
A cette occasion, accueil, conférence, débats, musique en soutien à la démarche humanitaire du bateau nommé Handala auront lieu sur le port de Brest.
Des informations plus précises vous seront communiquées prochainement.
Ce bateau, porteur du message de cessez le feu et de Paix, transporte 5000 tonnes d’aide humanitaire et fera escale dans de nombreux ports avant d’atteindre Gaza prévu en août si l’armée israélienne le laisse passer.

200 personnes manifestent à Brest contre le « choc des savoirs » à Brest (Ouest-France)

Photo Ouest-France, 25 mai
200 personnes manifestent à Brest contre le « choc des savoirs »
200 personnes se sont rassemblées, place de la Liberté, à Brest, ce samedi 25 mai 2024, avant une courte déambulation dans les rues de la ville. Ils dénoncent la réforme dite du « choc des savoirs », portée par le gouvernement et visant à créer des groupes de niveaux dans les collèges.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024. | OUEST FRANCE
Mickaël LOUÉDEC. Publié le 25/05/2024
C’est en fustigeant « le tri généralisé des élèves dès le plus jeune âge » et en dénonçant « une attaque frontale contre l’école publique », qu’un peu plus de 200 personnes ont manifesté ce samedi 25 mai 2024, à Brest (Finistère).
Lire aussi : Des manifestations dans toute la France contre la réforme du « choc des savoirs »
Dans le viseur des manifestants, majoritairement des enseignants à en juger les drapeaux brandis le long du parcours, la fameuse réforme dite du « choc des savoirs ». À savoir, plusieurs mesures censées élever le niveau des élèves. L’une d’elles consiste à l’instauration de groupes de niveaux, en français et en mathématiques au collège.
« Un fossé va se creuser »
Les manifestants présents à Brest y voient « du tri » et de « l’assignation sociale ». Ismaël Dupont, conseiller départemental, présent pour le PCF, craint aussi que « les élèves ayant un niveau plus fragile » ne soient « stigmatisés ». Il reprend : « La mixité sociale à l’école profite aux élèves qui viennent des milieux défavorisés et ne désavantage pas les autres. Là, un fossé va se creuser entre les bons et les moins bons élèves. »
Sur le court parcours emprunté par le cortège, les manifestants ont aussi dénoncé l’obligation d’avoir le DNB (ex-Brevet des collèges) pour passer en seconde. Une mesure jugée « catastrophique ».
Les « groupes » entreront en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2024 pour les classes de sixième et de cinquième, et à partir de la rentrée scolaire 2025 pour les classes de quatrième et de troisième.

25 mai – La Redadeg passait à Brest et Taran Marec y a couru et pris la parole

Brezhoneg yezh ofisiel !
J’ai couru hier les kilomètres de la ville de Brest pour Ar Redadeg, la course pour la langue Bretonne.
Brest est une ville où l’on apprend, on parle on lit Le Breton. La ville de Brest est engagée pour défendre la langue Bretonne.
Taran Marec, élu communiste à Brest, conseiller municipal délégué à la langue bretonne

Débat sur la Paix de l’Université Européenne de la Paix à Brest – Taran Marec représente la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail et du PCF (Maison des syndicats, 23 mai 2024)

J’ai représenté hier la liste de la Gauche unie pour le monde du travail lors du débat organisé par l’université européen de la paix.
Merci à eux d’organisé ce débat nécessaire alors que la guerre fait rage au porte de l’Europe et que le peuple palestinien subi un génocide.
Taran Marec

Manifestation contre le choc des savoirs à Brest, place de la liberté, ce samedi 25 mai – article Ouest-France, Mickaël Louedec

200 personnes manifestent à Brest contre le « choc des savoirs »
200 personnes se sont rassemblées, place de la Liberté, à Brest, ce samedi 25 mai 2024, avant une courte déambulation dans les rues de la ville. Ils dénoncent la réforme dite du « choc des savoirs », portée par le gouvernement et visant à créer des groupes de niveaux dans les collèges.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024.
À Brest, 200 personnes ont manifesté contre la réforme dite du « choc des savoirs », ce samedi 25 mai 2024. | OUEST FRANCE
Mickaël LOUÉDEC. Publié le 25/05/2024
C’est en fustigeant « le tri généralisé des élèves dès le plus jeune âge » et en dénonçant « une attaque frontale contre l’école publique », qu’un peu plus de 200 personnes ont manifesté ce samedi 25 mai 2024, à Brest (Finistère).
Lire aussi : Des manifestations dans toute la France contre la réforme du « choc des savoirs »
Dans le viseur des manifestants, majoritairement des enseignants à en juger les drapeaux brandis le long du parcours, la fameuse réforme dite du « choc des savoirs ». À savoir, plusieurs mesures censées élever le niveau des élèves. L’une d’elles consiste à l’instauration de groupes de niveaux, en français et en mathématiques au collège.
« Un fossé va se creuser »
Les manifestants présents à Brest y voient « du tri » et de « l’assignation sociale ». Ismaël Dupont, conseiller départemental, présent pour le PCF, craint aussi que « les élèves ayant un niveau plus fragile » ne soient « stigmatisés ». Il reprend : « La mixité sociale à l’école profite aux élèves qui viennent des milieux défavorisés et ne désavantage pas les autres. Là, un fossé va se creuser entre les bons et les moins bons élèves. »
Sur le court parcours emprunté par le cortège, les manifestants ont aussi dénoncé l’obligation d’avoir le DNB (ex-Brevet des collèges) pour passer en seconde. Une mesure jugée « catastrophique ».
Les « groupes » entreront en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2024 pour les classes de sixième et de cinquième, et à partir de la rentrée scolaire 2025 pour les classes de quatrième et de troisième.

Taran Marec, candidat du PCF aux élections Européennes rencontre les jeunes de la Mission Locale de Brest avec Fréderique Bonnard Le Floc’h (PS)

J’ai rencontré cette après midi les jeunes de la =AZXFZ8T7p09ULhHH2_cN3PrrYRdFHHVFzG7OzMZx4N7uqONQv_qeBj1U5IR_6kX93HHUtT3erqMCdx1DjTss5yriB4c-HI6ak_Vh14HbNYA5TBJtMK2wauiFAPonvAiV9-_YZ8dGf-lIL-TO4xuBC3ffwElmRHnriLDd6I6IRutJD1zAnaZCtG60nBQGNPWD9rM&__tn__=-]K-R">Mission Locale du Pays de Brest
Nous avons présenté les élections européennes, le vote et les spécificités de notre camp politique. Nous avons pu répondre à leurs questions. C’était très enrichissant
Face à l’abstention des jeunes, nous devons aller vers ceux qui sont le plus éloigné du vote !
Taran Marec

PCF Brest – Appel à participer à la manifestation contre l’école du « choc des savoirs » le samedi 25 mai à Brest

La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au mouvement des enseignants.

Elle appelle les familles, enseignants, personnels éducatifs, bénévoles et militants des associations d’éducation populaire, lycéens, et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une École publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai à 11h à Brest, place de la Liberté.

Avec son prétendu « choc des savoirs », Gabriel Attal prétend mieux faire réussir les élèves.
Qui peut croire qu’isoler les élèves les plus faibles des autres, avec des objectifs d’apprentissage réduits, sera bénéfique ?
Qui peut croire que des coupes drastiques dans les budgets ne vont pas dégrader les conditions d’études des élèves et de travail des personnels ?

Notre société a mis un siècle à organiser un système scolaire capable d’accueillir tous les enfants dans un parcours commun jusqu’à 16 ans. Le gouvernement Attal s’apprête à le détruire !

Avec sa réforme, il renonce à l’élévation générale du niveau de connaissances et de diplôme.Il organise l’orientation précoce des jeunes qui n’ont que l’école pour réussir. Il réduit les moyens pour trier les élèves en s’alignant sur les orientations de « l’espace européen de l’éducation » et en imposant l’austérité budgétaire.
Le collège unique d’aujourd’hui est loin de réaliser l’égalité et de permettre l’émancipation de tous et toutes.
L’améliorer, c’est lui donner les moyens de cette ambition et non y renoncer !

Le service public, s’il n’est pas sabordé, c’est la garantie de qualité et d’exigence dans tous les territoires et pour toutes les familles. Les personnels doivent retrouver les moyens d’installer une culture commune dans leurs classes pour garantir aux élèves, futurs citoyens et citoyennes, un avenir scolaire serein.
L’école est un bien commun précieux pour la démocratie de notre pays.
L’école est centrale pour faire vivre nos valeurs d’égalité, de justice sociale et de liberté.
L’école n’est pas un coût mais un investissement pour l’avenir de notre société.

STOP à l’école « low-cost » avec une ambition minimale et des moyens réduits pour les familles populaires afin de pourvoir demain les emplois précaires exigés par le capital !
STOP au mépris et à l’injustice !


NOS PROPOSITIONS

ll faut augmenter les salaires des agent·es et en finir avec l’austérité en France et en Europe.
Des moyens humains et matériels.
L’augmentation du temps de classe des élèves.
Le recrutement de fonctionnaires pour renforcer les équipes pluri-professionnelles (médecins, psychologues, infirmières, assistantes sociales, aides-éducateurs, AESH … )

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Distribution de tract ce 16 mai à Brest avec le MJCF Finistère pour la gauche unie pour le monde du travail

Distribution de tract ce 16 mai à Brest avec le =AZW7ywpH1uh0LHoacG6_WO_TlysFr5BGMkvZK25V3hHMqOoFlUusb49hfZzIXwGOjMoFQDyHDUloG01LvrRNQwRg0Nd_w2CmiNHqrcQ09JRc5bF7Iz8IkpMee81wlAhhaLrhmOZ-qeT2VryXkMlUhzAg1gU3ylchwrk7dCvV7TVumRWHTZNUHwZT4ADQQTw1C0QbOPYOnAEDO1rJyatDMjW2&__tn__=-]K-y-R">MJCF Finistère pour la gauche unie pour le monde du travail

Fête des Jours heureux du PCF du Pays de Brest et des Amis de l’Humanité au PL Sanquer

Fête des Jours heureux du PCF du Pays de Brest et des Amis de l’Humanité au PL Sanquer , Taran Marec candidat sur la liste de la Gauche unie pour le monde du travail y participait .

Jacqueline Héré

Samedi 18 mai – Ciné-débat aux studios à Brest sur l’histoire de l’arme nucléaire en France et les essais en Algérie avec Larbi Benchiha

Invitation à la fête des Jours Heureux du PCF pays de Brest et des Amis de L’Humanité le dimanche 19 mai à 11h30 au Patronage laïque Sanquer

150 personnes mobilisés à Brest ce 9 mai en solidarité avec les habitants de Gaza

Plus de 150 personnes de sont rassemblées à Brest en fin d’après midi pour dénoncer la politique génocidaire d’Israël et le début de l’offensive contre Rafah où sont piégés près d’un million 500 000 Palestinien.nes dont 600 000 enfants. Cessez – le -feu!
Photos AFPS Brest

Européennes 2024 : Taran Marec, l’atout jeune des communistes à Brest (Ouest-France, Emma Villeroy, 10 mai 2024)

Européennes 2024 : Taran Marec, l’atout jeune des communistes à Brest
Taran Marec, élu communiste de la Ville de Brest (Finistère), est sur la liste de Léon Deffontaines avec Fabien Roussel pour les Européennes. Il veut « sortir les plus jeunes de l’abstention ».
Taran Marec, 25 ans, est candidat aux Européennes 2024 sur la liste menée
par Léon Deffontaines avec Fabien Roussel pour la Gauche Unie pour le travail soutenue par le PCF, L’Engagement, Les Radicaux de Gauche, République et socialisme).
Ouest-France Emma VILLEROY. Publié le 10/05/2024
« On veut incarner, une gauche qui porte une lueur d’espoir des jours
heureux, pour les gens qui vivent dans la misère particulièrement violente », soutient très engagé Taran Marec, 25 ans et membre du Parti communiste français (PCF) Finistère. « On veut incarner une main tendue. »
Élu à la mairie de Brest sur la liste de François Cuillandre depuis 2020, il est délégué à la langue bretonne. C’est le plus jeune conseiller municipal de la ville. Il est aussi responsable des Jeunesses communistes dans le Finistère depuis janvier.
Pour les Élections européennes 2024, il fait partie des quatre candidats bretons retenus sur la liste menée par Léon Deffontaines avec Fabien Roussel (la Gauche Unie pour le travail soutenue par le PCF, L’Engagement, Les Radicaux de Gauche, République et socialisme) et est en 61e position. Ses chances d’être élu sont nulles, mais il entend bien mener campagne.
Finistérien depuis toujours.
Originaire de Lesneven, le militant a effectué toute sa scolarité à l’école Diwan où l’enseignement est dispensé en langue bretonne. Aujourd’hui, il est développeur informaticien à l’université.
Dernièrement, c’est la pétition lancée pour la gratuité des transports qui a fait parler de lui. « Tout est lié dans cette proposition, le social, l’économie et l’écologie et les pistes sont nombreuses pour permettre le financement. »
Sur les autres engagements, le candidat souhaite de « vraies propositions sociales » pour les travailleurs. « On veut réindustrialiser notre pays, de meilleures conditions de travail et cesser la mise en concurrence. Il y a l’exemple local parfait de la pêche avec cette logique concurrentielle totalement absurde où des moules du Brésil peuvent se retrouver dans des restaurants chez nous alors que les pêcheurs du coin ne peuvent pas les vendre à cause de quotas. »
Concernant l’énergie, la proposition est de sortir du marché européen avec le « mix nucléaire-renouvelable » produit en France.
La carte de la jeunesse
Ce n’est pas pour rien qu’il est au sein des Jeunesses communistes, le parti mise sur les nouveaux électeurs. « On est très mobilisé pour sortir les plus jeunes de l’abstention. Ce sont aussi leurs élections et on peut leur dire qu’il y a des solutions à leurs problèmes. On est très mobilisés pour représenter ces générations qui peuvent se sentir un peu exclues des débats. »
Objectif 5 %
Taran Marec vise les 5 % pour son parti lors des Européennes du 9 juin pour lutter contre l’extrême droite. « En tant que communiste, on porte un discours d’humanité et pas leur discours de haine. Le Rassemblement national gagne du terrain sur des mensonges et un discours de façade sur le camp des travailleurs. Quand la gauche propose des augmentations de salaires par exemple, ils votent toujours contre. Avoir les 5 % permettrait d’obtenir cinq sièges d’un coup, ce qui serait cinq places en moins pour eux.»
En 2019, le PCF n’avait obtenu aucun siège au Parlement européen.

Rafah : empêcher immédiatement le bain de sang (Communiqué de la section du PCF Brest – 7 mai 2024)

Rafah : empêcher immédiatement le bain de sang

La section du pays de Brest du PCF soutient l’appel du collectif pour une paix juste au proche orient à un rassemblement jeudi 9 mai à 18 h place de la Liberté.Le gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou a entrepris d’intensifier ses bombardements sur Rafah et d’intervenir militairement dans cette ville, quelques heures à peine après l’accord du Hamas sur un possible cessez-le-feu. Il a donc fait le choix criminel de franchir une nouvelle étape dans l’horreur des massacres de masse alors que plus de 1,5 million de Palestiniens, exposés à la famine, sont enfermés dans cette enclave. Il a également choisi délibérément de piétiner les espoirs d’un cessez-le-feu et de la libération des otages.

L’Union européenne et les États-Unis portent également une lourde responsabilité. Leur absence de réaction les rend complices de ces crimes de guerre.

La prise de contrôle du point de passage de Rafah, seul lieu d’entrée de l’aide alimentaire, bafoue l’arrêt de la Cour internationale de justice qui enjoignait le gouvernement israélien d’arrêter les opérations conduisant à un « risque génocidaire ». Elle aggrave les menaces d’un embrasement généralisé du Proche-Orient.

Le PCF exprime sa solidarité envers les victimes civiles palestiniennes de cette nouvelle offensive, ainsi qu’avec les forces israéliennes porteuses de la voix de la paix et de la libération des otages.

Le PCF exige que la France prenne enfin des initiatives concrètes pour contraindre le gouvernement israélien à arrêter le bain de sang et à accepter un cessez-le-feu immédiat et permanent et permettre la libération des otages comme des prisonniers palestiniens. L’heure est aux sanctions contre le gouvernement de criminels de guerre de Netanyahou.

  • Suspension de l’accord d’association UE-Israël.
  • Arrêt de la livraison d’armes, de munitions, de composants militaires et de toute coopération militaire.
  • Rappel de l’ambassadeur de France à Tel-Aviv pour consultations.
  • Traduction de Benjamin Netanyahou et de son gouvernement devant la justice internationale.

Si la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre eux, la France devra faire tout son possible pour qu’il soit appliqué.

Alors que le peuple palestinien endure l’un des plus grands massacres de son histoire, il devient urgent que la France reconnaisse immédiatement l’État de Palestine, sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État d’Israël.

Pour que la France agisse, soyons nombreux à interpeller le gouvernement et le président de la République dans les rassemblements qui seront organisés dans les prochains jours, dans les facultés.

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Le MJCF sur le terrain ce vendredi 3 mai 2024 pour faire campagne pour la liste conduite par Léon Deffontaines de la Gauche Unie pour le Monde du Travail

Nous étions sur le terrain à Brest ce vendredi 3 mai pour la campagne de la gauche unie pour le monde du travail porté par Léon Deffontaines

Taran Marec, responsable du MJCF Finistère et candidat sur la liste de Léon Deffontaines