Category: Communes

Voeux de la section PCF de Quimper le samedi 25 janvier à 17h30 place de Locronan à Quimper

Nous avons le plaisir de t’inviter à la présentation des vœux de la section du parti communiste, des élu-e-s, et des jeunesses communistes du pays de Quimper :

                           samedi 25 janvier 2025 à 17h30
                            5 place de Locronan à Quimper

Ce moment de convivialité et de fraternité sera l’occasion d’inaugurer le portrait par notre ami Hoz de la bretonne Nathalie Le Mel, héroïne de la Commune de Paris, dont notre salle de réunion porte le nom.

                    Bonne et heureuse année 2025 – Bloavezh mat

 

Le samedi 18 janvier au Vauban: voeux des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole et discours d’Eric Guellec

Vœux des élus.e.s communistes de Brest et Brest-Metropole ce midi au Vauban à Brest avec le discours du président du groupe Éric Guellec, accompagné de Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Claudie Bournot Gallou, Jean-Michel Le Lorc’h, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, et Taran Marec, d’autres élus communistes du Relecq-Kerhuon étant dans la salle comme le maire PS du Relecq-Kerhuon Laurent Peron, le maire de Brest François Cuillandre, Yoann Nedellec, de nombreux adjoints et élus brestois, le président du groupe d’union de la gauche au département Finistère et Solidaires Kevin Faure, Frédérique Bonnard Le Floch, conseillère départementale, toutes les tendances de la gauche brestoise, Gladys Grelaud, de nombreux syndicalistes. Un discours plein de fond et de maîtrise de Éric Guellec qui a mis en avant les réalisations sociales de l’année et la méthode des élus communistes pour construire le projet municipal des communistes aux municipales de 2026.

 

Discours d’Eric Guellec, président du groupe communiste des élus de Brest et Brest-Métropole,

Mesdames et messieurs, Chers amis, Chers camarades,

Merci d’être venus nombreuses et nombreux partager ce moment fraternel et politique ce midi, ici au Vauban.

Merci au Vauban de nous accueillir, lieu historique et emblématique de Brest dont les plus belles pages restent à écrire, c’est notre souhait en ce début d’année.

Merci donc à Charles Muzy et à ses équipes de nous ouvrir leurs portes, cette année encore.

Merci pour leur présence aux représentants des forces politiques avec qui nous travaillons quotidiennement, guidés par cet objectif de construire une société plus juste. Au premier rang desquelles les forces politiques des majorités locales.

Je tiens à saluer les représentants des syndicats présents ce midi à cette présentation des vœux. Notre groupe a des habitudes de travail avec le mouvement social, car nous avons la volonté de nous poser en relais et en point d’appui des travailleurs et des travailleuses.

Merci enfin aussi à nos camarades élus communistes du Relecq-Kerhuon qui nous accompagnent à la tribune ainsi que les représentants et dirigeants, nationaux et locaux, du Parti Communiste Français, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont et Erwan Rivoalan (j’en profite pour excuser Jean-Paul Cam, en déplacement). Je remercie Taran Marec, élu de notre groupe, qui représente également le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Chers amis, chers camarades,

Au nom du groupe des élus communistes de la Ville de Brest et de Brest métropole, je souhaite à chacun et chacune d’entre vous, tous nos vœux de bonheur, de joie et de paix.

Je ne saurais ouvrir cette présentation des vœux sans adresser un message de solidarité et de fraternité chaleureuses aux habitants et aux habitantes de Mayotte terrassés par un cyclone et plusieurs tempêtes successives.

Saluons toutes celles et ceux qui s’engagent et qui se mobilisent aujourd’hui auprès des Mahoraises et des Mahorais dans des actions de solidarité concrète.

……………………………

Chers amis, chers camarades, 2025 s’annonce être une année particulièrement chargée et mouvementée socialement et politiquement.

En 2024, nous aurons vécu une situation inédite avec une dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le Président de la République précipitant des élections législatives anticipées.

Au soir du second tour de ces élections, c’est la coalition de Gauche qui est arrivée en tête.

La circonscription de Brest-Centre a été regagnée par la Gauche, nous nous en félicitons.

Nous avons dénoncé le déni démocratique que constitue le choix d’Emmanuel Macron de ne pas tenir compte du résultat des urnes.

Les communistes se sont fermement opposés à la poursuite des politiques libérales du gouvernement de Michel Barnier, jusqu’à censurer ce Gouvernement.

Pour autant, en responsabilité, fidèles à notre culture politique du dialogue et de la négociation comme moyen d’être utile aux populations, conscients aussi de la situation politique et budgétaire du pays, conscients enfin de l’impasse dans laquelle Emmanuel Macron plonge les populations, les communistes ont fait le choix d’investir tous les espaces de discussion mis en place par le nouveau Gouvernement pour y défendre nos propositions.

Quelles sont-elles, nos propositions ?

Un budget socialement juste,

L’abandon immédiat de la réforme des retraites,

Un plan de réindustrialisation de notre pays,

Une indexation des salaires sur l’inflation,

Des services publics augmentés,

Des collectivités territoriales accompagnées et soutenues.

Mais, dans son discours de politique générale prononcé cette semaine, le Premier Ministre a énoncé une feuille de route qui poursuit une politique d’austérité.

Que ce soit sur la réforme des retraites, sur le pouvoir d’achat, sur les salaires, sur l’emploi, sur les services publics !

Cette politique d’austérité qui protège la finance et le capital au détriment des besoins du plus grand nombre, nous la combattons et nous continuerons de la combattre, aux côtés des salariés, des forces syndicales, des associations, des citoyens et des citoyennes.

Mais ce combat pour la justice sociale et écologique, nous le mènerons d’autant plus efficacement en étant unis dans nos messages, à Gauche, car nous désirons constituer une force capable de gouverner.

Une force prête à bâtir des avancées concrètes et immédiates pour la population. Notre objectif de répondre immédiatement aux besoins des populations ne doit pas se diluer dans l’unique objectif d’un hypothétique Grand soir présidentiel.

Ce n’est pas la stratégie du Parti Communiste Français, qui a toujours porté une vision et une action révolutionnaires tout en entrant dans des espaces de discussions et de décisions pour arracher des avancées sociales au quotidien.

Nous allons donc continuer à nous engager sur tous les sujets : l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires, un plan pour l’industrie et le soutien aux services publics, et nous poursuivrons les discussions avec le Gouvernement en amont du choix de la position que nous prendrons quand il s’agira de voter le budget.

A Gauche, nous n’attendrons pas les prochaines échéances électorales pour agir !

Néanmoins, si demain le PCF devait repartir en campagne, comme il l’a récemment fait dans la 5ème circonscription du Finistère lors des dernières élections législatives, avec le soutien du Nouveau Front Populaire, nous sommes prêts.

Nous y avons mené une belle et forte campagne et je salue ici l’excellent score de notre camarade Gladys Grelaud et de son suppléant Laurent Péron, maire socialiste du Relecq Kerhuon.

On peut les applaudir !

Nous serons prêts sur cette circonscription pour l’emporter, comme nous serons prêts ailleurs, sur d’autres terrains, pour que la gauche l’emporte.

Car il y a une urgence sociale dans le pays !

La suppression de 1200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2400 postes chez Auchan, la cessation de paiement des Fonderies de Bretagne, la fermeture de Saupiquet dans le Finistère Sud, ne sont que des exemples de la masse des licenciements que connaissent les travailleurs et les travailleuses de notre pays.

Nous en échangions avec Sophie Binet, secrétaire nationale de la CGT, lors de son récent passage à Brest.

Notre territoire n’échappe pas à la casse sociale. A Brest, Géant Casino a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.

Aucun secteur, aucun territoire, n’est épargné.

Les communistes soutiennent les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.

Face à une situation sociale tendue à l’échelle nationale, le politique a en effet une grande responsabilité, notamment pour protéger l’ensemble du monde du travail.

Au sein des collectivités dans lesquelles nous siégeons, et malgré la diminution des moyens de la part de l’Etat qui rendent de plus en plus compliquée la construction de nos budgets, c’est-ce que nous nous évertuons à réaliser, collectivement, avec l’ensemble des forces de Gauche qui ont souhaité s’inscrire dans une dynamique d’Union qui depuis plus de 35 ans à Brest et sur la Métropole a fait ses preuves.

Dans un esprit volontariste, ensemble, avec nos partenaires de la Gauche municipale et métropolitaine, nous nous attachons au renforcement des solidarités et de services publics locaux forts.

Année après année, depuis plus de 35 ans, avec Pierre Maille, avec François Cuillandre (que je salue également s’il est arrivé), l’union de la Gauche a su patiemment, méthodiquement et collectivement transformer notre territoire.

Communistes, nous sommes fiers de ces réalisations collectives qui sont à mettre à l’actif de toute notre équipe plurielle, dans sa diversité.

Ce niveau de service public est une richesse que nous devons continuer à garantir et promouvoir, en 2025 et dans les années qui suivront, dans toute la métropole, dans toute la Ville, au bénéfice de tous les habitants et de toutes les habitantes de celles-ci.

Avec toute la majorité de Gauche qui dirige la Ville de Brest, les communistes, qui constituent le deuxième groupe de la majorité municipale en nombre d’élus, agissent pour améliorer concrètement et sensiblement le quotidien des habitantes et des habitants en menant ces politiques de progrès social.

Depuis 2 ans, nous avons ainsi décidé d’un gel des tarifs jeunes et d’une diminution de 3% des tarifs solidaires dans les transports en commun. Peut-être est-ce là un pas supplémentaire vers la gratuité des transports publics ?

C’est du moins notre souhait, à nous communistes, et il nous revient de continuer à convaincre ces prochains mois chacun et chacune de la pertinence d’une telle mesure, pour le climat, pour les solidarités, pour l’attractivité de notre Ville, pour le soutien à la jeunesse et à nos retraités.

La section du Pays de Brest du PCF et le MJCF 29 organiseront au printemps prochain une soirée thématique publique sur le sujet de la gratuité, en présence d’intervenants qui ont mis en œuvre cette mesure dans des grandes agglomérations françaises, de plus de 100 000 habitants. Vous y serez bien sûr invités.

Je referme la parenthèse…

Autre exemple … Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir pour rendre davantage accessibles les biens vitaux comme l’eau. Tout récemment, notre collectivité octroyait à plusieurs milliers de bénéficiaires un chèque de 20€ pour alléger les factures d’eau. Ce dispositif est élargi pour 2025 et nous agissons pour, à moyen terme, construire une véritable tarification sociale de l’eau.

Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir sur le tarif des repas de la restauration scolaire. Dernièrement, c’est la diminution du prix de la cantine qui a profité à 3 familles sur 4, à Brest. 15% des familles bénéficient déjà de la gratuité de la cantine.

Notons que la Ville de Brest a fait le choix de mettre un terme à la gestion déléguée de ce service de la restauration collective scolaire par des grands groupes privés.

Nous avons acté au dernier Conseil Municipal du principe d’un retour dans le giron public de la restauration collective, au moyen d’une Société Publique Locale.

Enfin, soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi répondre à crise du logement et de l’énergie, le montant des aides octroyées pour le paiement des factures d’énergie et des loyers a également été augmenté de 50% l’an dernier.

Nous avons pour objectif de produire toujours plus de logement public social et de logement très social dans toute les communes de la Métropole et ce malgré la défaillance honteuse de l’Etat sur ces politiques publiques de logement.

C’est notre leitmotiv : veiller à ce que les services publics locaux se déploient sur tout le territoire, en proximité, dans tous les aspects de la vie quotidienne car c’est là un impératif.

Deux axes notamment, ils ne sont pas les seuls, devront être encore approfondis selon nous :

L’éducation au sens large, en premier lieu. Nous avons fait le choix au moment du reconventionnement avec elles d’augmenter sensiblement le soutien octroyé aux associations d’éducation populaire qui interviennent dans les 22 équipements de quartiers de la ville, dans tous les quartiers de Brest. Ce sont lieux d’émancipation individuelle et collective.

Il faut continuer de renforcer les associations. Elles sont l’expression de la démocratie mais aussi sa garantie.

Ancre Après une succession de crises violentes qui ont insécurisé nos concitoyens et nos concitoyennes, cette richesse associative, marque de fabrique de notre Ville, est une force.

Les solidarités concrètes développées et l’engagement militant dans la dynamique d’éducation populaire portée par nombre d’associations brestoises sont essentiels pour former des citoyens libres et responsables, émancipés, acteurs d’un projet de société de progrès social.

Le deuxième axe d’approfondissement de nos politiques publiques, c’est celui de la sécurité. Chaque habitant et chaque habitante doit pouvoir vivre dans la sécurité et la sérénité. Face aux incivilités, notre collectivité a créé une brigade de tranquillité urbaine dont les effectifs ont augmenté pour davantage de présence sur l’espace public.

Nous en ferons le bilan prochainement mais je veux d’ores et déjà insister sur le fait que le sujet de la sécurité est une préoccupation majeure de la population et en premier lieu des habitantes et des habitants des quartiers populaires qui subissent les phénomènes de délinquances et d’incivilités.

Selon nous, concernant ce sujet, tout doit être mis sur la table et il ne doit pas y avoir de sujet tabou dans les discussions que nous aurons ces prochains mois concernant les évolutions à apporter au plan local.

A côté de ces politiques du quotidien, les grands chantiers de transformation de notre agglomération se poursuivent !

Le Quartz a été entièrement rénové !

La Maison des Associations l’a également été !

Le Projet Mon Réseau Grandit, avec la 2nd ligne de Tram et la ligne de BHNS va cette année arriver à son terme.

Le CCAS a été modernisé.

Les Opérations de Renouvellement Urbain, à Bellevue et Recouvrance, continuent de se déployer

Océanopolis poursuit sa « Métamorphose ».

En matière de réindustrialisation, notre collectivité développe une stratégie volontariste, autour de la modernisation et de la reconstruction de filières, permettant la mise en œuvre de processus de relocalisation, créateurs d’emplois :

Ce sont nos investissements pour les EMR avec la création du nouveau Polder où de nouvelles activités s’installent.

Ce sont nos investissements pour la cyber sécurité, pour la maintenance navale avec Damen, pour le Port de Brest qui va bénéficier d’1 Milliard d’€ d’investissement, tous partenaires confondus.

Récemment, nous célébrions les 50 ans de la Métropole.

Cet anniversaire a marqué un temps où nous avons pu mesurer tout le chemin parcouru par notre territoire, avec dans son sillage notamment l’émergence de projets d’envergure qui ont servi l’attractivité de notre métropole, son accessibilité, sa qualité de vie !

2025 s’ouvre, notre enjeu est de maintenir et de développer une perspective et un chemin de progrès social et écologique : c’est le projet politique de notre équipe majoritaire de Gauche, ici à Brest et à Brest Métropole.

Mais 2025 va être une année de préparation des élections municipales durant laquelle il nous reviendra de construire les victoires à venir.

D’aucun se prépare, avance plus ou moins masqué. Vous avez lu la presse d’hier…

Pour nous, l’heure n’est pas au casting, ni aux candidatures, mais bien au projet !

La Conférence Nationale de notre Parti Politique a décidé d’une feuille de route concernant ces élections municipales, que nous allons décliner, ici à Brest et dans la Métropole.

A compter de cette rentrée de janvier 2025, notre formation politique se met en ordre de marche pour préparer les prochaines échéances municipales, avec la volonté de conforter les Villes où la Gauche gouverne, Brest et Le Relecq Kerhuon, et avec la volonté d’en gagner de nouvelles, dans notre Métropole.

Sur la base de ce que nous avons construit collectivement depuis plus de 35 ans avec nos partenaires, notre section PCF va écrire un programme municipal pour notre territoire.

Cela, en associant tous les adhérents et les adhérentes qui le souhaitent dans des groupes de travail, en sollicitant aussi les forces vives du territoire, les habitantes et les habitants des quartiers, pour écrire un projet qui réponde au plus juste aux besoins de nos concitoyennes et nos concitoyens.

Je l’ai dit, nous ne partons pas d’une feuille blanche au regard de tout ce que nous avons construit depuis plus de 35 ans au sein de l’Union de la Gauche, de toutes ces réalisations collectives, qui sont à mettre à l’actif de notre équipe.

Nous allons bien sûr en faire le bilan. Ce projet municipal communiste que nous allons écrire pourra ainsi s’appuyer sur une base solide tout en proposant de nouveaux axes de développement ambitieux du service public local, dans une dimension de progrès social et écologique.

Ce programme municipal sera un projet émancipateur, exigeant et cohérent.

Ce projet municipal, nous le verserons aux discussions que nous tiendrons avec l’ensemble de la Gauche. Nous le ferons aussi vivre dans le débat public, au travers les rencontres que nous organiserons dans les quartiers, avec les Brestois et les Brestoises, aux travers de réunions thématiques. J’évoquais tout à l’heure celle concernant la gratuité des transports. Je pense aussi au logement, à la sécurité. Notre volonté est d’apporter des réponses justes et solidaires.

Au printemps prochain, et c’est l’un des axes de notre feuille de route nationale, notre section désignera un ou une cheffe de file pour animer tout ce travail et pour porter cette dynamique collective en vue des élections municipales de 2026.

Bien sûr, nous examinerons et déciderons de tout cela dans le détail en Assemblée Générale, les adhérentes et adhérents communistes étant souverains, mais soyez convaincus de la détermination et de l’ambition des communistes à aller jusqu’au bout, à s’engager dans la bataille, à prendre leurs responsabilités, au sein d’une Union de la Gauche la plus large possible, sur un programme ambitieux, pour faire gagner la Gauche.

Chers amis, chers camarades, j’en ai fini, merci de votre attention, je vous invite maintenant à boire le verre de l’amitié et de la fraternité

Vive Brest en 2025, vivement 2026 !

Vœux du MJCF 29 ce samedi 18 janvier à Brest – Retour sur une année 2024 bien remplie pour les Jeunes communistes du Finistère et projection sur 2025

Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 18 janvier à Brest avec une belle intervention des vœux de son secrétaire départemental Taran Marec, en présence de camarades du PCF (Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Jacqueline Héré, Anne-Marie-Alayse, Claude Bellec, Paul Yves Savina, Cyrille Frey, Marion Francès, Sergine Le Fief Le Bohec, Yannick Le Bohec), des camarades de la gauche brestoise (FI et POI notamment), et du député insoumis-NFP Pierre-Yves Cadalen, accompagné par Erwan Seys et Christophe Oswald. 

Encore une belle année 2025 en perspective pour le MJCF 29.

Photos Jacqueline Héré et Ismaël Dupont.

Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest (Ouest-France, 18 janvier 2025)

Ouest-France

Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest

Publié le

Qualifié de « factieux et antisémite », le 27 décembre 2024, par le président du Département du Finistère, le député insoumis de Brest a déposé plainte contre Maël de Calan. Le chef des communistes finistériens, Ismaël Dupont, dénonce « des attaques malhonnêtes » contre LFI.

« J’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes. » Dans un communiqué envoyé samedi 18 janvier 2025, Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste et secrétaire départemental du PCF, réagit à la plainte déposée par Pierre-Yves Cadalen, député insoumis de Brest, à l’encontre de Maël de Calan, qui l’avait qualifié, dans une émission, de « factieux et antisémite ».

Selon Ismaël Dupont, « ces attaques visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis ».

« Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire. La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision. »

https://www.ouest-france.fr/societe/antisemitisme/plainte-de-p-y-cadalen-contre-m-de-calan-le-pcf-apporte-tout-son-soutien-au-depute-de-brest-8824c324-d586-11ef-ba2d-4caba193000f

« Le communisme y a laissé une empreinte très forte » : le PCF du Finistère a choisi Douarnenez pour exprimer ses vœux (Le Télégramme, 18 janvier 2025)

Les organisations de gauche, syndicales et associatives, les élus de la gauche douarneniste étaient invités aux vœux du PCF Finistère à la maison Charles-Tillon 18 rue Anatole France à Douarnenez vendredi. (Le Télégramme, 18 janvier 2025)

Les communistes du Finistère ont opté, cette année, pour Douarnenez pour organiser leur cérémonie des vœux, vendredi 17 janvier.

« C’est la première fois depuis que je suis secrétaire départemental du PCF Finistère, c’est-à-dire dix ans, que nos vœux se tiennent à Douarnenez », indique Ismaël Dupont. Vendredi 17 janvier, une soixantaine de personnes étaient réunies à la maison Charles-Tillon. « Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre « On chantait rouge » paru en 1977 », a souligné le secrétaire départemental. Il a choisi Douarnenez cette année, d’abord en raison du moment historique précité et célébré actuellement mais aussi car « c’est une des premières villes communistes de France avec Sébastien Velly en 1921 » et que « le communisme y a laissé une empreinte très forte ».

« La bataille politique est rude »

« Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout, nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique », a-t-il analysé, lucide, face aux organisations de gauche, syndicales et associatives.

Face aux propos diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen, notre soutien au député NFP de Brest

Face aux attaques odieuses et diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen dans l’émission « Café du commerce » de Tébéo du 27 décembre 2024, où le Président de droite du département du Finistère a osé qualifier le député insoumis et Nouveau Front Populaire de Brest de « factieux et d’antisémite » parce qu’il défend la solidarité avec le peuple palestinien dans le contexte où celui-ci est visé par une entreprise génocidaire et de nettoyage ethnique internationalement reconnue, j’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes, attaques qui visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis.

L’usage détourné et manipulatoire du procès d’intention en antisémitisme affaiblit le véritable combat contre l’antisémitisme et toute forme de racisme en général qui est plus que jamais nécessaire.

Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire.

La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision, et encore moins derrière un soutien à la politique d’extrême-droite de Netanyahou.

Pierre-Yves Cadalen a eu bien raison de porter plainte pour diffamation et au nom du Parti communiste du Finistère et en mon nom personnel je lui assure publiquement, et je lui ai assuré personnellement ce matin, de ma solidarité et de mon plein et entier soutien dans cette démarche.

Ne nous laissons pas intimidés par les propos de surenchères et d’outrances, et les manipulations de l’histoire, d’une certaine droite qui a perdu le cap et qui, au mépris de la tradition gaulliste et même chiraquienne, pour mieux soutenir Israël et sa politique coloniale, disqualifie la solidarité avec le peuple palestinien dont les droits les plus élémentaires sont niés depuis 80 ans.

Déclaration d’Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste , secrétaire départemental du Parti communiste, 18 janvier 2025

Je rappelle mon intervention il y a 6 mois en Conseil Départemental du Finistère quand déjà le président De Calan attaquait gratuitement et de manière outrageusement malhonnête la FI en bloc pour ses positions prétendument antisémites:

« Intervention d’Ismaël Dupont (PCF, Finistère & Solidaires), en introduction du Conseil Départemental du Finistère du 19 juin:

« Monsieur de Calan, M. le Président,

Vous prétendez incarner un combat de la raison et de la modération contre la violence politique et les « extrêmes », mais c’est bien vous qui tenez un propos outrancier, d’extrême caricature et d’extrême clivage, en agitant des peurs et des fantasmes qui ne correspondent pas à la réalité. Alors oui la progression de l’extrême-droite avec son racisme est porteuse d’une lourde menace pour les valeurs démocratiques et de notre République sociale et laïque bâties notamment par le gouvernement de rassemblement du Conseil National de la Résistance au sortir de la guerre alors que l’extrême-droite française et une partie de la droite s’étaient discréditées dans la collaboration avec les nazis. La colère populaire vis-à-vis de la politique d’E.Macron et la banalisation des idées d’ extrême-droite par de nombreux grands médias expliquent en partie ce vote, avec une propension depuis le 10 juin dans une ambiance de véritable hystérie de tout faire pour salir et discréditer le Front populaire. « Plutôt Hitler que le Front populaire », c’est un mot d’ordre que semblent de nouveau prendre à leur compte une partie des élites médiatiques et politiques, en 2024 comme en 1936, signe que les possibilités de victoire d’une gauche unie sur un programme social ambitieux dérangent. On diabolise désormais la FI, le Front populaire, alors même que l’on normalise le Rassemblement National dont il faut se souvenir que le parti source, le Front national a été créé par des anciens nazis de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, des anciens collaborateurs, et beaucoup d’antisémites notoires. Et à l’opposé du spectre politique, du côté de ce Front populaire que vous mettez dos à dos comme « extrême » avec l’extrême droite, que trouvons-nous comme mesures radicales? Des propositions qui correspondent aux aspirations et attentes populaires: le retour de l’ISF, la taxation des profits, la lutte contre l’évasion fiscale, le blocage des prix de première nécessité, le retrait de la réforme des retraites et de la réforme de l’assurance chômage, l’augmentation des salaires et des pensions, la revalorisation des APL, la relance de la construction du logement social, etc. Comme argument pour dénoncer une alliance “contre nature” et dangereuse à travers le front populaire, vous dénoncez ici dans votre introduction et dans votre lettre aux maires un prétendu antisémitisme de la France Insoumise. Je m’inscris en faux contre ce procès en antisémitisme que j’estime malhonnête quand il vise des gens dont le tort essentiel est de plaider pour une plus grande solidarité avec le peuple palestinien. J’ai parmi mes amis, mes connaissances, les journalistes et essayistes que je lis, plusieurs juifs français, israéliens, américains qui critiquent la politique de Netanyahou, inspirée par l’extrême-droite raciste, colonialiste et suprématiste juive. Cela ne les rend pas antisémites. C’est bien Netanyahou qui à l’inverse collabore internationalement avec des gouvernements d’extrême droite antisémites européens ou avec des personnalités d’extrême droite américaine. Ce n’est pas être antisémite de plaider comme ces centaines de milliers jeunes et moins jeunes partout dans le monde pour le cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre les Palestiniens, de défendre le droit international, les résolutions de l’ONU, mais aussi les préconisations et qualifications de la Cour pénale Internationale, de défendre la Paix, la solution à deux états, la reconnaissance par la France de l’état de Palestine, le droit à l’auto-determination des palestiniens, leur droit à l’existence dans la coexistence avec le peuple israélien. L’utilisation à tort et à travers pour disqualifier toute critique d’Israël du terme d’antisémitisme est dangereuse, car on enlève de la force à ce terme qui qualifie aussi une forme de racisme bien réelle et dangereuse. Je vous encourage à lire à ce sujet le remarquable essai de l’ancien journaliste du journal “ Le Monde” aux Etats-Unis et en Israël Sylvain Cypel, également ancien directeur du “Courrier international”: « L’ État d’Israël contre les juifs ». Pour notre part, en tant que communistes, nous refusons les assignations identitaires et l’importation en France d’un conflit de politique internationale, un des derniers conflits coloniaux, par des discours qui divisent le peuple et nous refusons d’enfermer les citoyens dans des identités définies de manière ethnique et religieuse. C’est contre ce projet de régression et de division que le projet de l’union de la gauche et des écologistes du front populaire prend tout son sens ».

Intervention au Conseil départemental du Finistère, mercredi 19 juin. »

Vœux des élus communistes brestois au Vauban ce samedi 18 janvier à 12h

 

Le groupe des élues et élus communistes te souhaite le meilleur pour l’année 2025 qui débute.

Pour commencer cette année dans la convivialité et la fraternité, nous t’invitons à la présentation de nos vœux :

Le samedi 18 janvier 2025

à 12h au Vauban

(Hôtel Vauban – 17 avenue Georges Clémenceau – Brest)

Belle et heureuse année 2025 !

Bloavezh Mat 2025 !

Amicalement,

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h,

Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Décès de notre camarade de St Jean du Doigt Léon Le Gall: l’hommage de la fédération du PCF Finistère

Photo Le Télégramme

 

La section du pays du pays de Morlaix, la cellule de Lanmeur et la fédération du Finistère du PCF expriment leur tristesse d’apprendre le décès de notre camarade Léon Le Gall, ancien agriculteur de Saint-Jean-du-Doigt (légumes et élevage de vaches limousines), pilier de la section de Lanmeur du Parti communiste, ancien élu communiste pendant plusieurs mandats à Saint-Jean-du-Doigt.

Adhérent depuis au moins le début des années 1970, Léon Le Gall abattait un gros travail lors des fêtes de la Terre, pour monter les stands et sur toute la durée des fêtes. Il était aussi investi dans l’association de la Galoche de Saint-Jean-du-Doigt et animait des concours de galoche à la fête de la terre et à la fête du Viaduc.

Il stockait le matériel des fêtes de l’Humanité, des fêtes de la Terre et du Viaduc dans son hangar agricole.

C’était un homme chaleureux et investi dans l’activité du Parti et de sa section de Lanmeur.

Nous pensons aujourd’hui à sa famille, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, à ses amis et camarades.

Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) , le 15 janvier 2025

Un moment de recueillement pour :

Monsieur Léon LE GALL
dont le décès est survenu à l’âge de 86 ans.

Les funérailles seront célébrées à l’adresse suivante : Centre Funéraire du Launay de Saint-Martin-des-Champs (29600) le samedi 18 janvier 2024 à 14h30.
Dans l’attente de ses obsèques, Léon repose à l’adresse suivante : Centre Funéraire du Launay (Saint-Martin-des-Champs – 29600).

Des vœux chaleureux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier 2025, 100 ans après la victoire de la grève des sardinières

Vœux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier à l’ancienne mairie de Douarnenez, désormais maison Charles Tillon, où se réunissaient les dirigeants ouvriers, syndicaux et politiques il y a cent ans pour la grève des ouvrières des conserveries : Charles Tillon, Lucie Colliard, Joséphine Pencalet, Daniel Flanchec, etc. Camille Gontier pour la section de Douarnenez, Ismaël Dupont pour la fédération du Parti communiste du Finistère, et Taran Marec pour la Jeunesse communiste ont pris la parole avant l’apéritif dînatoire à l’occasion duquel nous avons écouter les chansons des ouvrières des conserveries du littoral du sud Finistère interprétées par Klervi Riviere et Marie-Aline Lagadic. 

60 personnes étaient présentes, des camarades des sections PCF du Finistère (Douarnenez, Pays Bigouden, Quimper-Fouesnant, Audierne-Cap Sizun, Crozon-Châteaulin, Quimperlé-Scaër,  Brest, Morlaix, Carhaix-Huelgoat, etc.), des sympathisants communistes et des invités élu.e.s et militant.e.s de la gauche douarneniste, notamment Françoise Pencalet, Hugues Tupin, Florence Crom, le secrétaire de section du PS Yohan Quéré, Jean-Louis Griveau

Photos Hervé Ricou

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Douarnenez, maison Charles Tillon, 17 janvier

Intervention d’Ismaël Dupont pour les vœux du Parti

Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s camarades,

C’est un bonheur pour nous de pouvoir organiser ce moment convivial des vœux de la Fédération PCF du Finistère avec la section de Douarnenez, à Douarnenez, dans cette maison Charles Tillon, l’ancienne mairie où se réunissait le comité d’organisation de la grève des sardinières, qui rappelle combien l’appui de militants de premier ordre comme Charles Tillon, Lucie Colliard, Marie Potasse (devenue Tillon), Flanchec, et des organisations de la CGTU, du PCF, et du journal L’Humanité, furent importants dans le soutien à la lutte des Sardinières de Douarnenez, pour la victoire de ce mouvement.

Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (1977).

Dans son tableau « La révolte des sardinières », on voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ». Le tableau est inspiré d’une photo d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne.

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure), Charles Tillon a 27 ans.

Rennais d’origine, ajusteur à l’arsenal de Brest en 1916, il s’est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur « Guichen ». En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l’armée française, il avait provoqué une mutinerie sur le « Guichen » en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d’une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Il devient permanent de la CGTU en 1924. La grève des sardinières de Douarnenez constitua sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière. Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » et l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926.

Bien sûr, nous sommes aujourd’hui à Douarnenez pour rendre hommage, à l’occasion de son centenaire, à ce mouvement social fondateur, à cette belle lutte des ouvrières des conserveries, avec l’appui des ouvriers et pêcheurs de Douarnenez, et de leur maire communiste Daniel Le Flanchec.

Rappelons que les salaires de ces femmes étaient près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». La réglementation du travail n’était pas appliquée : les heures de nuit n’étaient pas majorées, le droit syndical n’etait pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est le symbole de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation, appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez, une des premières communes à gestion communiste en France, avec Huelgoat en Bretagne, est désormais un phare du communisme. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original. Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995. Saluons aussi l’action de leurs successeurs à gauche notamment qui surent maintenir cet héritage.

Rappelons aussi qu’à la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État.

Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière reviendront tout à l’heure en chanson sur les luttes sociales des ouvrières des conserveries du Pays Bigouden, de Penmarc’h, Lesconil, Pont L’Abbé, en 1926 et 1927.

Ne les oublions pas. C’est la suite de la victoire de Douarnenez en janvier 1925, la demande de l’application des accords sociaux de fin de grève à toutes les conserveries du littoral. Mais là encore, les patrons n’ont rien donné de bonne grâce aux ouvrières et il a fallu tout arracher. Là encore, Charles Tillon était présent au côté des ouvrières. Cette histoire est magnifiquement racontée dans « Le Chant des Sardinières » et illustré par des chansons de l’époque, d’usine, de repos, de réjouissance et de lutte, en français et en breton. Et vous pourrez trouver et faire dédicacer le livre tout à l’heure si vous ne l’avez pas déjà.

J’en ai quasiment fini avec ce préambule historique – j’entends déjà les douarnenistes me dire : ça y est c’est bon, 4 mois de commémoration et d’hommage à cette grève historique, parlons du temps présent et de ses défis. Ils ont parfaitement raison.

Douarnenez aujourd’hui, comme beaucoup d’endroits du Finistère, c’est la crise du logement, de l’accès à la santé, les inquiétudes sur l’avenir des services publics, de l’emploi, des finances des collectivités, dans un contexte de desindustrialisation avancée, encore confirmé par la décision de délocalisation de l’usine Saupiquet de Quimper, un des témoins de cette activité de conserverie. Délocalisation pour trouver de la main d’œuvre à vil prix et augmenter les marges des actionnaires comme pour Michelin avec l’usine de Vannes ou Renault avec les fonderies de Bretagne.

Ils ont bien raison, ceux qui disent : regarde devant, pas dans le rétroviseur. Et pas seulement parce que c’est quand on est dans le brouillard et qu’il y a des dangers, en voiture, qu’il faut regarder devant le plus attentivement.

Mais c’est aussi la particularité du Parti communiste d’aller au combat avec cet héritage, de valeurs et de sacrifices. « La révolte bien de loin », pour reprendre un titre de Charles Tillon, de loin dans nos vies, et de loin dans l’histoire du mouvement ouvrier et égalitaire, bien plus loin que 1920. Nous ne sommes pas des voyageurs sans bagage, comme on dit. Certains font voyager le cœur léger, d’autres pèsent plus lourd.

Le destin de Charles Tillon en est l’illustration. Auteur du premier appel à la Résistance intérieure contre le fascisme, contre Vichy et l’occupant allemand, du 17 juin, fondateur des FTPF, ministre communiste de De Gaulle à la Libération qui mettra en œuvre le Programme des Jours Heureux du Conseil National de la Résistance, il sera écarté de la direction du PCF en 1952, puis exclu du PCF suite à un désaccord sur la question de l’intervention soviétique à Prague en 1968.

Cela ne réparera pas l’injustice et la faute, mais nous voulons aussi lui rendre un hommage appuyé aujourd’hui, et dire que nous les combats des communistes français se sont souvent déroulés dans des circonstances et un contexte politique et international plein de contradictions mais qu’ils ont toujours été sous-tendus par l’aspiration à une société plus humaine, égalitaire, fraternelle, et par des idéaux de droit au Bonheur et la Dignité pour chaque femme et chaque homme, de Paix et de Justice.

Ces idéaux sont toujours et plus que jamais d’actualité au moment où les capitalistes nous fabriquent un monde dont Trump et Elon Munsk, Bolloré et Macron, la vulgarité, l’arrogance, le cynisme et le narcissisme autiste, deviennent de nouveau totem, un monde sans avenir acceptable ni soutenable, fait de dénaturation de la démocratie, d’inégalités extrêmes, de progrès de la pauvreté, du néocolonialisme et de l’impérialisme, de violence sociale et de guerre, de prédation des ressources naturelles et de dégradation de l’environnement.

Rien que la crise écologique majeure qu’est le dérèglement et le réchauffement climatique justifierait à elle seule, du fait de ses conséquences immédiates, gravissimes, durables, irréversibles et universelles, une approche communiste des choses, à base de planification, de rationalité politique, de sobriété, de partage équitable des efforts, de réorientation complète de nos modes de vie, de notre économie, de nos modes de production et de consommation, qui ne soit pas antagonique avec la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre.

On en est loin, mais, nous le savons, avec notamment le plan climat qu’a produit Amar Bellal et la commission Écologie de notre parti, il n’y a aucun salut basé sur la prolongation des logiques de marché et capitalistes, ni sur la religion de la croissance ou du productivisme à tout crin.

« Le capital épuise deux choses, le travailleur et la nature », écrivait Marx. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’actualité du combat communiste.

La lutte pour la Paix qui est une autre grande matrice de notre engagement communiste est elle aussi plus que jamais d’actualité.

Avec la résurgence de la menace nucléaire militaire à un niveau XXL, avec des dépenses d’armement et militaires qui ont augmenté dans le monde pour la neuvième année consécutive pour atteindre un niveau record de 2 443 milliards de dollars à rapporter aux maigres dépenses de coopération et de solidarité internationale pour régler le problème de la faim dans le monde, de l’accès à l’eau potable, des vaccins contre les maladies les plus mortifères comme la malaria, ou de l’accès pour tous à l’éducation.

Au moment de ces vœux, comment ne pas penser aux peuples victimes des près de 40 guerres qui ravagent la Planète en ce moment, de l’Ukraine, du Soudan à la Palestine, en passant par le Liban, le Kurdistan, l’Arménie. Leurs souffrances, la souffrance de ces peuples, fait les affaires du business de l’armement et est entretenu par et pour lui en grande partie. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » disait Anatole France.

Comment ne pas penser au peuple palestinien qui vit l’enfer à Gaza depuis 15 mois, avec plus de 45 000 morts, dont un tiers d’enfants, et une destruction totale des infrastructures, une destruction de toute considération pour la vie humaine et de toute décence morale dans ce qui apparaît comme une véritable entreprise génocidaire de la part de l’état d’Israël, dont le peuple a pourtant subi lui-même 80 ans plus tôt pareille entreprise ? Comment ne pas penser aux palestiniens de Cisjordanie qui vivent aussi l’apartheid quotidien, le nettoyage ethnique, les arrestations arbitraires et assassinats de civils, par les colons ou l’armée israélienne ?

Tout cela avec la complicité des États-Unis et de la plupart des pays européens, qui ferment les yeux, maintiennent des positions hypocrites et partiales, financent et soutiennent politiquement Israël et son gouvernement d’extrême-droite raciste et suprématiste. Nous pensons aussi au peuple cubain, étranglé par le blocus américain, au peuple libanais et au peuple syrien dont l’avenir est encore en suspens, et à tous les peuples qui vivent l’oppression, comme les Iraniens dont on ne peut qu’admirer le combat pour la dignité à travers le mouvement Femme, Vie, Liberté, qui se prolonge toujours.

Le PCF est un parti internationaliste, solidaire, c’est aussi ça notre marque de fabrique.

Solidaire de Mayotte, solidaire du peuple libanais, solidaire du peuple palestinien et cubain, nous avons lancé des caisses de solidarité, qui ont permis de verser déjà 3500 euros au Secours Populaire pour Mayotte, 1500 euros pour la commune de Doha el Hoss au Liban, et nos militants et élus développent de la solidarité à longueur d’année pour le peuple palestinien.

La solidarité, nous la vivons aussi au plus près de chez nous, pour la défense des services publics, les bureaux de poste, les services d’hôpitaux, les EHPAD, les écoles dont les classes sont menacées, pour des politiques plus redistributrices, plus favorables à ceux qui ont le moins de moyens financiers, pour les droits sociaux et l’emploi des travailleurs de notre territoire où nous nous mobilisons avec les salariés, les retraités, les privés d’emploi et leurs syndicaux.

Notre soixantaine d’élus communistes finistériens – de la Région aux communes, en passant par le Département et les communautés de commune, dans les majorités ou l’opposition, met le social et la défense des solidarités et des services publics au cœur de ses préoccupations et missions.

Avec les électeurs et acteurs du nouveau Front populaire, depuis le mois de juin, nous tentons de trouver un chemin pour faire revenir des politiques de gauche dans ce pays, le sortir du cauchemar d’une fausse alternative entre le néo-libéralisme à tendance liberticide et xénophobe et l’extrême-droite pure et simple. C’est pas simple, le rapport de force est très dégradé. La gauche est moins forte qu’il y a 10 ou 15 ans, elle est en désaccord sur plusieurs sujets, pas assez rassemblée, et l’extrême-droite, dédiabolisée, respectabilisée, avec la complicité des médias et des forces du capital, comme d’une partie des politiques, est plus à l’offensive et menaçante que jamais. Mais nous devons tenir le cap de l’intérêt général, celui de la défense de la République sociale, des intérêts populaires et savoir nous réunir sur l’essentiel pour défendre des politiques humanistes et de progrès social, aussi bien au niveau local qu’au niveau national.

Nous ne pourrons progresser qu’en étant plus audibles et crédibles auprès des milieux populaires, du monde du travail, et c’est pour cela que nous avons lancé une campagne au niveau du PCF sur l’industrie et les services publics, pour se réimplanter sur les lieux de travail, pour faire de la politique avec les citoyens en proximité, à travers la revitalisation ou la création des cellules, des ventes de l’Humanité, des actions de solidarité concrètes comme ces ventes de légumes solidaires à prix coûtant qui ont lieu à Landerneau, à Morlaix, au Relecq-Kerhuon, et à bientôt à Carhaix.

Il nous faut persister et persévérer dans cette voie comme dans celle d’une amélioration de notre communication, numérique notamment, mais pas que, et dans l’effort d’éducation populaire qui est aussi une marque de fabrique de l’activité de plusieurs de nos sections et de notre fédération, d’éducation populaire et de formation car c’est aussi en acquérant des savoirs et des armes théoriques que nous serons plus efficaces dans la bataille d’idées et la bataille politique.

Notre parti fait des adhésions, 47 l’an passé, et a à ses côtés depuis 2 ans une Jeunesse communiste étoffée et organisée, avec au moins 35 jeunes communistes encartés, et plus en comptant les sympathisants. Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique.

Nous avons néanmoins la conviction qu’en cultivant nos valeurs que sont la vie collective tout au long de l’année, la fraternité, la démocratie interne, le militantisme régulier en dehors des élections, l’organisation des fêtes, la proximité avec les citoyens, l’honnêteté, l’esprit de responsabilité et de rassemblement pour le progrès social, et en gardant notre volontarisme et nos ambitions sur le fond, nous allons renforcer notre influence.

En 2025, nous aurons à préparer les municipales pour faire élire un maximum de majorités de gauche dans les 277 communes finistériennes, et un maximum d’élus communistes, sur la base d’un travail sur des projets qui servent réellement la population. Et nous aurons peut-être aussi à préparer des législatives en cas de nouvel épisode de dissolution.

Bonne année 2025 à toutes et tous.

Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère.

Morlaix, tours bakounine, samedi 11 janvier 2025: Prochaine vente solidaire de légumes à prix coûtant, en direct du producteur

Après nos ventes du 2 novembre et du 30 novembre derniers, les militants du PCF Pays de Morlaix seront de nouveau présents place Bakounine dans le quartier de la Boissière pour une vente solidaire de légumes de Roscoff et Plougoulm  à prix coûtant, à directeur de l’agriculteur. Pour des légumes sains et de qualité à petit prix.

Ce sera le samedi 11 janvier de 10h à 12h place Bakounine.

Il y aura des pommes de terre charlotte et bintjes de Roscoff, des carottes, oignons rosés, oignons rouges, ail, échalotes, poireaux, potimarrons, courges spaghetti, courges butternut, choux-fleurs, choux rouges, panai, betteraves crues, céleris, rutabagas, etc.

La vente solidaire suivante aura lieu dans un autre quartier de Morlaix (nos ventes sont ouvertes à tous les habitants, quelque soit les quartiers d’habitation, cependant).

Voeux de la fédération du PCF Finistère le vendredi 17 janvier à 18h à Douarnenez, salle Charles Tillon

Décès de notre camarade Maurice Plougastel à l’âge de 85 ans: Obsèques le 10 janvier à la Forest-Landerneau

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès hier de notre camarade Maurice Plougastel, ancien secrétaire de la  section du PCF du pays de Brest , à l’âge de 85 ans .
Prêtre ouvrier , Maurice était  un militant syndical dans le secteur des travaux publics. Il était très engagé dans l’éducation populaire notamment au GPAS du quartier de Kerourien  et auprès de la CSF.
Sa voix chaleureuse et fraternelle nous manquera.
La section de Brest du Parti communiste et la fédération du PCF du Parti communiste présentent leurs sincères condoléances à ses proches et à sa famille
Les obsèques auront lieu vendredi 10 janvier à 14 h 15 à la Forest-Landerneau

Décès de notre camarade Michel Tudo Deler: la fédération du PCF Finistère, les amis de la fête de l’Huma et la section du PCF Morlaix-Roscoff-Lanmeur endeuillés expriment leur profonde émotion

Notre camarade et ami Michel Tudo Deler est décédé le vendredi 27 décembre au soir, après un mois d’hospitalisation et de combat contre le cancer.
Nous sommes bouleversés par sa mort, lui qui était un pilier de notre vie militante.
Une cérémonie d’adieu à Michel Tudo Deler est prévue à Lanmeur à 16h le jeudi 2 janvier salle Steredenn.
Né le 24 mars 1953, Michel avait 71 ans. Ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur (aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix), cheville ouvrière et personnalité charismatique et rassembleuse du stand du Finistère des fêtes de l’Humanité Paris et Bretagne, membre de la CGT Cheminots et de la CGT Retraités, membre du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, Michel était aussi un passionné de foot, supporter du stade brestois, dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur, où il aimait accompagner les jeunes, très attentif à la dimension éducative et d’intégration sociale du sport. Il mettait dans le foot aussi ses belles valeurs humanistes et fraternelles.
Son départ bien trop précoce et rapide nous plonge dans une profonde peine. Nous pensons fort à sa femme et ses enfants, à Muriel Grimardias, à Fabien Tudo, qui sont aussi nos camarades.
Nous voulons au nom de la fédération du Parti communiste et au nom de la section de Morlaix du PCF exprimer notre profonde tristesse et notre solidarité à tous ses proches et amis.
Personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, Michel était aussi très constant et dévoué dans ses engagements.
Fils d’une bretonne de Lanmeur, et d’un réfugié républicain espagnol, qui s’est ensuite engagé dans la résistance armée contre les Allemands dans le secteur de Lanmeur, Michel a fait sa carrière professionnelle à la SNCF à la Gare Saint-Lazare, entrant dès son jeune âge à la JC, puis à 18 ans au Parti communiste, à la CGT, responsable syndical et élu syndical au sein de son entreprise, la SNCF, en contact avec des milliers de syndiqués, Michel est rentré à 52 ans au pays, à Lanmeur, et y a continué ses engagements pour le PCF et la CGT.
Il a fait toutes les fêtes de l’Humanité depuis son adhésion à la JC et au PCF, sauf celle de 1974, où il était au Portugal pour suivre avec passion la révolution des Œillets contre la dictature d’extrême-droite. Sur le stand du Finistère de la fête de l’Humanité Paris et Bretagne, c’était le responsable du Bar et il était aussi très engagé dans la préparation de la fête et l’équipe d’organisation, dont les membres actifs sont également très peinés aujourd’hui.
Sur la fête de l’Humanité, parmi le public de la fête de l’huma et les habitués du stand du Finistère, il était très populaire, il arrivait souvent que des chants de supporters acclament son nom.
Michel Tudo Deler a aussi été un organisateur des fêtes de la Terre à Lanmeur et a participé régulièrement aux fêtes du Viaduc à Morlaix le 1er mai, étant membre de l’association des Amis du Viaduc.
Michel va beaucoup nous manquer et une chose est sûre, nous ne l’oublierons pas et son souvenir continuera à nous accompagner à chaque fête de l’Humanité, comme dans notre vie militante.
Les témoignages d’émotion et de sympathie pour Michel de dizaines de camarades et habitants de la région de Lanmeur et Morlaix affluent depuis samedi. 
Adieu camarade!
Merci pour tout ce que tu as fait pour servir les idées de justice sociale et de fraternité humaine du parti communiste.
La fédération du Finistère du PCF et la section de Morlaix, le 29 décembre 2024.
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Témoignages de sympathie et hommages à Michel Tudo Deler, messages de condoléance reçus par mail ou sur facebook:

Je suis navré de la perte de Michel. Ce camarade joyeux et fin politique, pilier du Parti dans la région de Morlaix. Je pense à Fabien et toute sa famille, ses proches. Il va nous manquer. Sincères condoléances.

Erwan Rivoalan, co-secrétaire de la section de Brest du PCF et membre de l’exécutif départemental

Quelle tristesse face à la perte de ce camarade si chaleureux et sympathique. J’aimais beaucoup Michel et je m’associe au chagrin de sa famille et de ses amis et camarades.

Catherine Queric, présidente de la fête de l’Humanité Bretagne, membre du conseil national du PCF et conseillère départementale

Toutes mes condoléances. J’ai très bien connu Michel et nous avons milité ensemble à la CGT Cheminots sur Paris St Lazare. C’était un excellent camarade !

Pierre Besse

Je suis très attristé

Thomas Tfarsi

Toutes mes condoléances à sa famille, et aux camarades du 29. Les moments passés avec Michel étaient toujours riches de militantisme, de chaleur et de rire. Que la terre lui soit légère.

Gaétan Bouvet, élu en Ille et Vilaine et membre de l’équipe de direction du PCF Ille-et-Vilaine

Quelle triste nouvelle la disparition de Michel, sincères condoléances à la famille et camarades. Michel, cousin de notre camarade Patrick Hamon de la section du Métro, parti trop tôt l’année dernière, était du 9ème arrondissement dont était rattachée notre section. C’était en militant, notamment à la fête de l’humanité Paris, que nous nous sommes connus, retrouvés à la fête de l’Huma Bretagne. Nous nous rappelions les supers moments passés ensemble. On se saluait en se disant « cousin ». Adieu cousin.

Marcel Le Bourlout

C’est avec une immense tristesse que j’apprends son décès. Je l’ai connu il y a 8 ans lors de mon arrivée à Lanmeur. Michel était un grand homme, sympa et généreux. Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches.

Wares Wahab

De tout cœur avec toi, Fabien, ton papa va à tous nous manquer.

Roberte Saint-jalmes, section PCF de Quimper, ancienne secrétaire administrative de la fédération du PCF Finistère

« Il m’a dit que « ce n’était pas un petit crabe qui allait venir à bout de lui » et pourtant si, et avec une grande rapidité. Il v falloir continuer sans lui et pendant les fêtes de l’Huma il va nous manquer encore plus cruellement ! La vie est injuste mais il faut continuer à avancer pour lui faire honneur. C’était un excellent papa. Courage à toi Fabien et à ta maman pour affronter ces pénibles moments ».

Jeannine Daniel, ancienne secrétaire de section PCF et élue à Scaër, membre du Conseil départemental du PCF Finistère et de la commission fêtes de l’huma

Quel drame, une vie de combat, d’une extrême gentillesse, les fêtes de l’humanité Paris et Bretagne seront différentes sans toi, Nathalie se joint à moi pour adresser à la famille nos sincères condoléances.

Roger Harré, camarade du PCF Brest, bénévole sur la fête de l’Humanité avec Nathalie

Toutes mes condoléances. Michel était une personne très sympathique et un grand militant. Plein de courage à sa famille et à l’ensemble de ses proches.

Sébastien Portier, salarié à l’hôpital de Lanmeur

Cette annonce me touche beaucoup. Michel était quelqu’un de très bien. Il va nous manquer.

Christine Prigent, conseillère régionale EELV, ancienne élue écologiste à Lanmeur.

Sincères condoléances. Il va manquer sur la fête de l’Humanité Paris. Toujours derrière son comptoir avec sourire et bonne humeur

Larry Réa, adjoint communiste et adhérent au Relecq-Kerhuon, monteur de la fête de l’Huma pour le stand du Finistère

Les camarades et moi-même présentons nos sincères condoléances à la famille de Michel. Oui il était de ces personnes que nous apprécions pour sa gentillesse et son dévouement. Il nous manquera c’est sûr.

Pierre-Yves Thomas, secrétaire de section PCF de Carhaix-Huelgoat, membre du Conseil Départemental du PCF Finistère

Oui, Michel, homme généreux, toujours d’humeur égale. Oui tu vas nous manquer. Condoléances à la famille.

Christian Gagou, adhérent PCF cellule de Landerneau, membre du Conseil départemental du PCF Finistère

Quelle triste nouvelle. Un homme de grande qualité et de valeurs avec qui j’aurai très vite sympathisé depuis mon arrivée à Morlaix. Kenavo kamarad. Ra vo skanv douar Breizh warnout.

Fabris Cadou, syndicaliste et membre de la gauche indépendantiste bretonne

Toutes mes sincères condoléances à la famille, je me souviendrai de cette phrase que tu m’as dite quand je t’ai vu à l’hôpital « ça tombe dessus comme un cheveu sur la soupe ». C’était juste avant la fête de l’humanité Bretagne. Tu vas nous manquer notre Michel national, tu n’es pas loin, juste de l’autre côté du trottoir. Adieu l’ami…

Jean-Philippe Le Deunff, membre de la cellule PCF de Lanmeur et de la section de Morlaix, bénévole au bar du stand du Finistère aux fêtes de l’Humanité

Je suis très triste d’apprendre le décès de Michel, sincères condoléances à sa famille et ses camarades.

Jean-Claude Perrot, élu communiste à Briec, ancien trésorier de la section PCF de Quimper et ancien membre du Conseil départemental du PCF Finistère

Sous le choc en apprenant le décès de Michel. Sincères condoléances à toute la famille.

Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF à Brest, membre de l’exécutif départemental du PCF Finistère

Une pensée émue pour mes camarades finistériens. Condoléances à la famille.

Jacquy Rivoalan, membre de la section PCF de Rennes

Quelle triste nouvelle. C’était toujours un plaisir d’échanger avec Michel. Tout mon soutien à la famille Tudo Deler.

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du PCF Relecq-Kerhuon et élu communiste au Relecq-Kerhuon

Au revoir Camarade Michel, il était, de ceux à qui on pouvait mettre un « C » majuscule !!

Yvon Mest, ancien salarié du groupe des élus communistes de Brest et membre de l’exécutif de la section PCF de Brest et de la fédération PCF Finistère

Toutes mes condoléances à sa famille et à ses camarades, force et courage en ces moments difficiles…

Patrick Le Pichon, PCF Morbihan

Sincère et fraternelles condoléances à la famille, aux amis et camarades de Michel. Honneur et respect.

Stéphane Bailanger, PCF Gironde

Toutes mes condoléances. J’ai bien connu Michel comme cheminot à St Lazare et au PCF notamment aux fêtes de l’Huma.

Jean-Luc Goussin

Mon pote Michel, que de rigolades ensemble. Tu vas énormément nous manquer. Adieu mon ami.

Serge Le Doyen, adhérent au PCF à Plouégat Moysan, section de Morlaix, bénévole et monteur sur le stand du Finistère de la fête de l’Humanité Paris

Je suis très triste de perdre un ami, un camarade, toutes mes condoléances à la famille.

Christian Beaumanoir, secrétaire de section PCF Crozon, membre du Conseil départemental du PCF Finistère et de l’exécutif départemental, ancien cheminot et responsable syndical CGT

Un camarade fort sympathique avec qui nous avions déjeuner à la fête de la section de Carhaix. Quel dommage. Sincères condoléances à sa famille et ses camarades.

Gilberte Reneaud, section PCF Pays Bigouden

Tu vas nous manquer, les premiers temps nous allons te chercher dans les réunions ou au bar des fêtes. Bises. Bon voyage.

Marie-France Goussé, comptable bénévole du PCF Finistère, membre du Conseil Départemental PCF Finistère, bénévole sur le stand du Finistère des fêtes de l’Huma, adhérente à Concarneau

Quelle tristesse ! C’est encore difficile d’y croire. Combien de fois avons-nous au CD échangé amicalement lors de la pause. Michel toujours aussi souriant, toujours attentif aux autres, toujours positif. Il va nous manquer. Toutes mes condoléances à ses proches et tout mon soutien à Fabien.

Yvonne Rainero, co-secrétaire de section PCF de Quimper et élue communiste à Quimper

Tu vas vraiment nous manquer, à tous ceux de ma famille, jeunes et moins jeunes, que tu as encadré, supporté, avec lesquels tu as bien ri aussi à la fête de l’humanité Paris ! C’est très injuste, toute la camaraderie du PCF n’a rien pu faire, mais t’accompagne ainsi que Fabien et ta famille.

Julia Thatje, bénévole sur le stand du Finistère de la fête de l’Huma Paris

Damien et moi adressons toutes nos condoléances pour la perte de Michel. Quelle tragédie. C’est arrivé très vite. Je suis abasourdie. Quelle tristesse. Il va nous manquer.

Enora Lamy, bénévole au stand du PCF Finistère à la fête de l’humanité et adhérente PCF

Devant cet immense travail de militant auprès des siens, j’imagine la profonde peine que vous supportez. Je me joins à vous, camarades, en exprimant ma solidarité, recevez mes sincères et fraternelles condoléances, à sa famille aussi en priorité qui, je suis certain, sera bien entourée dans cette épreuve douloureuse. Vœux de solidarité.

Jean-Patrick Duranton

Pour certaines et certains d’entre nous nos rencontres avec toi Michel , ce sont les moments passés aux fêtes de l’Huma en région parisienne et à celle de l’Huma Bretagne à LANESTER ainsi qu’aux réunions de préparations à MORLAIX ou BREST. Tu es le responsable du bar. Disponibilité ,convivialité …tout ce qu’il faut pour s’adresser à un public autre sans doute que celui de la Gare Saint Lazare.

Nous pourrions passer des heures à nous remémorer tous ces moments passés ensemble, les photos suffisent à le faire.Alors juste un flash sur ta présence à ces fêtes…

Fête de l’Huma en septembre au bar du stand du Finistère :

« Bonjour ,Michel n’est pas là ?

« Non ! Mais il ne doit pas être loin ! »

Ce sont d’anciens cheminots ,des retraités de la « RETAP » ,des camarades ou amis de la région parisienne ou d’ailleurs qui viennent te saluer Michel.Tu es depuis toujours un militant politique au PCF ,syndical à la CGT et présent dans de nombreuses associations.Des liens se sont tissés , des amitiés se sont créées.

Tu es présent dès le lundi sur la fête dans l’équipe des « monteurs » pour assurer l’installation du stand finistérien.Comme tout un chacun ,il t’arrive de pousser un coup de gueule.Ca fait du bien même si c’est un peu inhabituel chez toi , peut-être pas !

Les vendredi ,samedi et dimanche ,tu es présent au bar dont tu es le responsable.

Tu veilles à la bonne marche de ce lieu d’échanges intergénérations

,Il faut gérer les moments de « surchauffe » , l’approvisionnement ,la tenue de la caisse , le personnel parfois etc…

C’est ton « truc »!Tu t’accordes quelques moments de pause bien mérités histoire de rendre la « pareille » aux copains sur la fête.

Il y a également en novembre la fête de l’Huma Bretagne à LANESTER.

Tu es le dernier finistérien à organiser un déplacement en car pour permettre à de nombreuses personnes d’assister le dimanche à ce rassemblement.Départ de PLESTIN LES GREVES pour LANESTER avec arrêts à LANMEUR ,MORLAIX , HUELGOAT et CARHAIX.Cette année ,ce transport a été annulé cause finances et manque de participants.

Depuis quelques années c’est toi qui te charges le vendredi de conduire le camion de MORLAIX à LANESTER pour le transport du matériel pour la tenue du stand et le week-end tu retrouves ta place derrière le bar.

Début novembre ,tu participes à MORLAIX à la réunion de préparation de cette fête, quelques jours plus tard ,tu nous apprends ton hospitalisation, tu ne seras pas avec nous. Il manque un maillon ,il faut assurer la chaîne ! Une partie de ton équipe Huma PLESSIS PATE est là .Ton fils Fabien rejoint le groupe ,la tenue du bar est assurée.

En septembre prochain , à PLESSIS PATE , à celles et ceux qui demanderont :

« Michel n’est pas là ?

Il faudra répondre :

« Michel n’est plus là ! »

Mais pour nous …tu seras…encore…là !

Kenavo Michel !

Jeannine Daniel et Denis Huet, pour la commission fête du Finistère

Condoléances à la famille de Michel, ses amis, ses camarades. Jean Pierre Laspougeas

Ancien cheminot de St Lazare, installé à Belle Isle en Terre

Son départ bien trop précoce et rapide nous plonge dans une profonde peine.

Nous pensons fort à sa femme et ses enfants, à Muriel Grimardias, à Fabien Tudo, qui sont aussi nos camarades.

En mon nom. personnel comme au nom de la section PCF Pays de Morlaix, je présente nos sincères condoléances, je tiens à exprimer notre profonde tristesse et notre solidarité à tous ses proches et amis.

Daniel Ravasio, secrétaire de section PCF de Morlaix

J’ai transmis la nouvelle à Isabelle et Sabri qui sont très attristés du décès de cet excellent camarade engagé , volontaire et tellement gai et agréable. Transmets toutes nos amitiés fraternelles à ses enfants et à ses proches

Dominique Gontier, ancien membre du Conseil départemental et de l’exécutif du PCF Finistère, adhérent PCF à Moëlan sur Mer, section du pays de Quimperlé

L’annonce de son décès m’a vraiment attristée. J’ apprécie vraiment Michel. Un bon camarade comme lui va laisser un vide pour nous tous. Je ne serai pas présente physiquement pour lui rendre hommage mais de tout cœur avec vous.

Marie-France Monery, membre du Conseil départemental du PCF Finistère et de la section de Morlaix                                

Les adhérentes et adhérents FSU du pays de Morlaix apportent leurs sincères condoléances à la famille de Michel Tudo Deler ainsi qu’à ses camarades de la CGT et du PCF.
Nous sommes peinés de la disparition de Michel avec qui nous avons naturellement partagés d’innombrables moments de luttes sociales depuis des années, dont les plus récentes manifestations contre la réforme des retraites ou contre l’extrême-droite.
C’est avec une émotion certaine d’une conversation à bâtons rompus autour d’un café peu de temps avant une manifestation en octobre 2024 que nous voulons nous rappeler des valeurs humanistes et de solidarité faisant de Michel un militant d’une rare qualité.
Amitiés,
Pour les adhérentes et adhérents FSU du pays de Morlaix, Fabris Cadou

Je suis peinée d’apprendre que notre Camarade Michel Tudo Deller nous a quitté.

Oui, Michel va nous manquer.

Michel, c’est ce travailleur vaillant, qui aime la vie et les Autres,

Ce travailleur qui lutte et qui partage et qui soutient les Autres.

Les vers écrits dans le recueil « les Châtiments » par Victor Hugo le 31 décembre 1848 à minuit me rappellent Michel .

Voici ce que nous transmet Victor Hugo :

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
…/…
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux là vivent, Seigneur !  les autres, je les plains. « 

Anne-Marie Francillon, adhérente au PCF à Brest

C’est avec une profonde tristesse que nous voyons Michel s’en aller.
Michel incarnait la fidélité à ses engagements et aux valeurs que nous défendons.
C’est sûr, son sourire contagieux et son regard malicieux manqueront durablement à nos assemblées, nos fêtes et toutes nos rencontres.

Roger Héré, premier adjoint communiste de Plouigneau, membre du Conseil départemental du PCF Finistère

La section CGT Retraité.e.s Cheminots du Pays de Morlaix dit au revoir à Michel Tudo Deler

SECTION DES RETRAITé(E)S MORLAIX

DU SYNDICAT CGT DES CHEMINOTS

DES PAYS DU LEON ET DU TREGOR

C’est avec émotion que nous venons d’apprendre

le décès, à 71 ans, de notre camarade Michel TUDO DELER,

après un mois d’hospitalisation et de combat contre le cancer.

C’est à Paris que Michel « entre » à la SNCF et adhère

au Syndicat CGT des Cheminots de Paris Saint-Lazare en1972.

Des responsabilités lui sont vite confiées dans l’organisation par les syndiqués,

ainsi que par les salariés qui l’élisent sur des mandats syndicaux dans l’entreprise.

Il « prend » sa retraite en 2005 et quelques années plus tard, il « revient »

définitivement au pays, à Lanmeur.

A partir de ce moment, dans la continuité de ses engagements,

Michel prend contact avec la section des cheminots retraités CGT de Morlaix.

Nombreux sont ceux qui le connaissaient sur notre territoire, tant ses activités

(syndicale et politique) étaient intenses.

Une cérémonie d’adieu aura lieu le jeudi 2 janvier 2025 à LANMEUR à 16h00,

(salle Steredenn).

 

« Le phare finistérien de la fête de l’Humanité » : à 71 ans, Michel Tudo Deler est décédé (Baptiste Le Rouzic, Ouest-France Lanmeur, 29 décembre 2024)

Un hommage à Michel Tulo Deler sera célébré à Lanmeur, jeudi 2 janvier à 16 h, dans la salle Steredenn. L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur est décédé le 27 janvier, des suites d’un cancer. | PCF FINISTÈRE

Ouest-France

« Le phare finistérien de la fête de l’Humanité » : à 71 ans, Michel Tudo Deler est décédé

Baptiste LE ROUZIC.

Publié le

L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, Michel Tudo Deler, est décédé à 71 ans, le 27 décembre.

Michel Tudo Deler, ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, est décédé à 71 ans, le 27 décembre, après une hospitalisation et un combat contre le cancer. Il suffisait de s’arrêter un moment au stand du Finistère à la Fête de l’Humanité pour saisir à quel point il était un camarade apprécié. « Le phare finistérien de la fête de l’Humanité nous a quittés, explique Enzo De Gregorio, ton humour, tes analyses politique et footballistique en particulier du Stade Brestois nous manqueront. » Responsable du bar au stand Finistère de la fête de l’Huma, il était investi dans la préparation de l’évènement. Michel Tudo Deler a simplement raté la fête de 1974. Cette année, il était au Portugal, suivant la révolution des Œillets qui a renversé la dictature.

« Dévoué dans ses engagements »

Il a consacré sa vie à se battre pour une justice sociale. Il a été membre de la CGT Cheminots et de la CGT Retraités, membre du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, mais aussi dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur. « Il avait une personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, raconte la fédération du Finistère du PCF. Michel était aussi très constant et dévoué dans ses engagements. »

Un dernier hommage à Michel Tulo Deler est prévu à Lanmeur, jeudi 2 janvier à 16 h, dans la salle Steredenn.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/le-phare-finisterien-de-la-fete-de-lhumanite-a-71-ans-michel-tudo-deler-est-decede-bf2b51ca-c5f1-11ef-bba2-f7c457be7f94

Figure communiste du Pays de Morlaix, Michel Tudo Deler est décédé (Le Télégramme, 31 décembre 2024)

Michel Tudo Deler n’avait manqué qu’une seule des fêtes de l’Humanité en plus de 50 ans de militantisme au sein du Parti communiste. (Section de Morlaix du PCF)

Figure communiste du Pays de Morlaix, Michel Tudo Deler est décédé

L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, Michel Tudo Deler, est décédé vendredi 27 décembre 2024. Il avait 71 ans.

Pilier du Parti communiste dans le Pays de Morlaix, ancien secrétaire de la section de Lanmeur (aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix), phare du stand du Finistère à la fête de l’Humanité, Michel Tudo Deler est décédé vendredi 27 décembre des suites d’un cancer. Il avait 71 ans. Une cérémonie d’adieu est prévue à Lanmeur, ce jeudi 2 janvier, à 16 h, salle Steredenn.

Personnalité charismatique et rassembleuse, joyeuse et généreuse, Michel Tudo Deler était membre de la section CGT Retraités des Cheminots du pays de Léon et du Trégor, membre du Conseil départemental du PCF 29, mais aussi un passionné de foot. Supporter du Stade Brestois 29, il était par ailleurs dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur, où il aimait accompagner les jeunes, fort de ses valeurs humanistes et fraternelles.

De toutes les fêtes de l’Humanité

Fils d’une Bretonne de Lanmeur et d’un réfugié républicain espagnol qui travaillait à la carrière de Morlaix comme dynaminateur avant d’entrer en résistance contre l’occupant allemand, Michel avait fait sa carrière professionnelle à la SNCF, gare Saint-Lazare, à Paris. Il était revenu dans le Trégor à 52 ans, poursuivant localement des engagements politiques, syndicaux et associatifs qu’il avait pris dès son plus jeune âge. Il avait participé à toutes les fêtes de l’Humanité depuis ses 18 ans, sauf celle de 1974, édition pendant laquelle il se trouvait au Portugal pour suivre avec passion la Révolution des Œillets contre la dictature d’extrême droite.

Disparition de l’ancien maire communiste de Treguennec de 1989 à 2001 Emile Bargain

Les tristes nouvelles se succèdent sur le secteur du sud-Finistère pour nos camarades.

Après le décès brutal de Jean Guyomarch la semaine dernière à Berrien, voilà maintenant celui d’Émile Bargain à Tréguennec à qui le Ouest-France consacre ici un article.

Émile avait été adhérent de la cellule d’entreprise EDF de la section de Quimper.

Quand il était devenu maire communiste de Tréguennec en 1989 et pour deux mandats jusqu’en 2001, son activité municipale l’avait absorbé. Il avait été à l’origine de nombreuses réalisations.

Il ne s’était pas représenté aux élections suivantes.

Emile Bargain n’était plus adhérent du PCF bien que toujours communiste de cœur et soutien du Nouveau Front Populaire.

 

Disparition d’Émile Bargain, maire de Tréguennec de 1989 à 2001

Émile Bargain est décédé à l’âge de 71 ans. L’élu communiste aura marqué à jamais la vie municipale à Tréguennec et plus largement en Pays bigouden. Il s’était lancé en politique en 1983, alors âgé de 30 ans. Élu de la liste de François Hervé, il avait été nommé premier adjoint de la commune. Le 25 mars 1989, il devenait maire. Il quittera ce poste en mars 2001, après deux mandats. Vice-président chargé de l’électrification au Sivom (Syndicat intercommunal à vocation multiple) en 1993, il en devenait président en 1995. Cet employé à EDF (et délégué syndical CGT) était aussi vice-président à la communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).

Émile Bargain, maire de Tréguennec de 1989 à 2001, est décédé à l’âge de 71 ans. Il avait été à l’initiative de la nouvelle école publique inaugurée en juin 2000.

Le Télégramme

Hommage de Piero Rainero à notre camarade de la section PCF de Quimper Jean Guyomarc’h

Mon cher Jean,

Ton départ si brutal a provoqué une grande émotion chez tes amis, tes camarades, tous ceux qui te connaissaient.

Nous ne reverrons plus ta grande silhouette, ton sourire amical, ironique parfois, nous ne bénéficierons plus de tes réflexions si pertinentes, si justes, de ta chaleureuse présence. Tu resteras cependant toujours présent à nos côtés.

Il est difficile de dire en quelques mots l’homme que tu étais, la place que tu as occupée parmi nous.

Nous nous connaissions, Jean, depuis si longtemps. Depuis ton retour en Bretagne, dans notre ville, en 1978, après le passage obligé que tu avais fait par Paris comme presque tous les salariés de la Poste à cette époque, les PTT comme on disait alors.

Une entreprise publique, c’était important pour toi.

Originaire de Berrien, ton travail t’avait contraint à quitter cette terre rouge, cette terre de Résistance du centre Finistère à laquelle tu étais si intimement attaché.

C’est en 1962 au retour de la guerre d’Algérie que tu as rejoint le Parti Communiste. Appelé du contingent entraîné malgré toi dans cette guerre, c’est en communiste que tu te comportais déjà dans ton régiment, refusant de porter les armes contre un peuple qui se libérait du joug colonial. Cela te valut de subir des sanctions allant jusqu’à la prison qui ne réussirent jamais à altérer tes valeurs humanistes. Toi dont les parents avait été des résistants déterminés au nazisme. Leur souvenir était très présent dans ta mémoire familiale.

À Paris tes camarades te confièrent des responsabilités en t’élisant au comité fédéral. Paul Laurent, alors secrétaire de la fédération de Paris et membre du secrétariat national, me dit un jour toute l’estime et la considération qu’il avait pour toi. Je me souviens que lorsque je t’avais rapporté ces propos, un sourire discret avait glissé sur ton visage.

Dans le 6ème arrondissement où tu demeurais, tu fus élu secrétaire de la section communiste et les militants te choisirent pour être candidat sur la liste de la gauche rassemblée aux élections municipales de mars 1977.

Lors d’un repas amical chez toi au cours duquel Yvonne et moi avions apprécié tes qualités de cuisinier, tu me remis des photos et des documents témoignant de tes nombreuses activités politiques de l’époque : meetings électoraux, défilé en hommage aux Communards, vente de l’Huma Dimanche, distributions de tracts, manifestation où apparaissaient côte à côte Georges Marchais, Jacques Duclos, Roland Leroy, Georges Séguy, Henri Krasucki…Tu avais milité à leurs côtés.

Mais comme tout Breton contraint de s’expatrier, tu voulais revenir en Bretagne et c’est ainsi qu’en 1978, avec ta famille, tu es arrivé à Quimper.

Sans attendre tu as pris ta place à nos côtés dans les luttes pour les droits des travailleurs, la paix, la solidarité, les droits humains.

Aussitôt arrivé, des responsabilités te furent confiées à la section de Quimper ainsi qu’à la direction fédérale et tu fus à plusieurs occasions candidat aux élections municipales et cantonales dans notre ville.

La retraite venue, tu étais toujours présent dans nos débats, nos initiatives, aimant le contact avec les gens, nous faisant bénéficier de ton expérience. Tu étais à 87 ans le doyen de la section mais tu avais su garder l’esprit, les convictions de ta jeunesse. Et la nécessaire rébellion devant les injustices de la société.

Infatigable militant de terrain, on te voyait sur les marchés, dans les manifestations pour le pouvoir d’achat et les retraites, pour l’hôpital, pour la Poste et les services publics qui te tenaient tant à cœur, encore ces dernières semaines pour la justice et la paix au Proche-Orient.

Tu étais aussi un militant de réflexion, posé, attentif aux autres, respectueux avec tous. Dans les moments de grande complexité politique comme ceux que nous traversons tu avais toujours l’idée et le mot juste, dans l’esprit des valeurs communistes qui t’ont animé toute ta vie.

Je me souviens des échanges nombreux que nous avions lorsque tu venais me voir dans mon bureau à la fédération, de tes appels téléphoniques, des lettres amicales que tu m’adressais.

Si ta vie politique et syndicale étaient bien remplies, ta famille, ta fille Catherine, tes petits-enfants et ton arrière petite-fille avaient une place essentielle pour toi, tu en parlais avec affection et fierté.

Ainsi que Marie avec qui tu as partagé ces dernières années. Tu appréciais les voyages faits ensemble en Italie, aux États-Unis chez tes amis, à la Martinique où vous séjourniez parfois plusieurs semaines. Tu n’oubliais jamais de nous adresser une petite carte postale comme un clin d’œil amical.

Adieu Jean, soit assuré que ton souvenir restera dans nos mémoires, celle des tiens, de tes camarades, de tes amis, de tous ceux qui t’ont connu et apprécièrent en toi l’homme droit, sincère, généreux, d’une grande sensibilité, toujours discret, qui est resté fidèle à ses convictions de liberté, de fraternité, de justice sociale, de paix.

Je vous adresse, Catherine et Marie, les condoléances du parti communiste, de son secrétaire départemental Ismaël Dupont, du sénateur communiste Gérard Lahellec qui avait milité avec Jean au syndicat CGT des Postes et Télécommunications.

Et je vous renouvelle à toutes les deux ainsi qu’à vos proches, en mon nom et en celui d’Yvonne, l’expression de notre profonde sympathie.

Jean tu vas nous manquer.

Marché de Morlaix, 21 décembre 2024: Vente de l’Humanité Magazine

Sur le marché de Morlaix ce samedi 21 décembre, comme les samedis, les camarades du PCF Morlaix vendaient l’Humanité Magazine. Ce matin Ismaël Dupont et Michel Lespagnol ont vendu tous les exemplaires de l’Humanité Magazine (6 de vendus), et distribué des cartes du PCF au président de la République pour la reconnaissance de la Palestine et le journal santé du PCF A cœur ouvert avec l’interview d’André Chassaigne, président du groupe communiste GDR à l’assemblée nationale.

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Michel Lespagnol

Débat public sur le fret SNCF à Brest le lundi 9 décembre à 18h, Maison des Syndicats, à l’initiative de la CGT

Décembre 1924: Le maire communiste de Douarnenez, Daniel Le Flanchec, destitué pour soutien à la grève des sardinières (Ouest-France, 8 décembre 2024)

Les luttes des Penn sardin, quelques souvenirs… – par Piero Rainero

Les luttes des Penn Sardin, quelques souvenirs….

Ma mère Marie-Thérèse Moulac avait 14 ans à l’époque et travaillait aux Établissements Bézier. Le Bézier qui était alors le responsable du syndicat patronal des industriels de la conserve et dont le Préfet du Finistère, dans une note au Ministère du Travail qui fut rendue publique par le journal « Le Temps » , disait qu’il était « Le plus impopulaire et détesté de tous. »

Ma mère, comme les autres Penn Sardin, n’avait rien oublié.

Elles parlaient toutes de ce mouvement avec une légitime fierté. Évoquant « les conditions de travail très dures », les « petits salaires » et « la misère des gens », « l’autoritarisme flirtant avec la violence du patronat », leur participation aux manifestations, aux confrontations avec les gendarmes à cheval dans les petites rues du port, la tentative d’assassinat du maire communiste, Daniel le Flanchec, par des malfrats recrutés à Paris et grassement payés par les industriels pour semer le désordre dans la ville, les meetings aux Halles et les chants entonnés en chœur dans les usines et qu’elles chantaient encore, 50 ans après, avec la même émotion et la même colère qu’au temps de leur jeunesse. Je me souviens d’une réunion de la section du PCF de Douarnenez, au tout début des années 70, où une Penn Sardin entonna plusieurs de ces chansons reprises par l’assemblée dont le maire Michel Mazéas.

Lorsque certaines d’entre elles étaient surprises dans les ateliers à chanter, elles étaient immédiatement « mises à la porte ». Dans le pays bigouden, des chefs d’entreprise allaient jusqu’à faire signer des engagements à ne pas chanter des chansons comme par exemple ce chant ouvrier né dans le Nord de la France dans la seconde moitié du 19ème siècle et devenu emblématique de la lutte des sardinières :

« Saluez, riches heureux,

Ces pauvres en haillons,

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions. »

Lorsque la fatigue et le manque de sommeil font tomber les paupières, que les gestes mécaniques ininterrompus, mille fois répétés pendant des heures, engourdissent les doigts et rendent les mains maladroites, chanter faisait oublier la dureté du travail dans le froid, l’humidité, le bruit incessant des machines, et les odeurs âcres, irritant les yeux et la gorge, de l’huile de friture et des viscères de poissons qui imprégnaient les vêtements.

Chanter donnait de l’énergie, de l’espoir, faisait vivre la solidarité, la confiance, comme un support, un moteur, de la conscience entre ces ouvrières, tout en étant l’affirmation d’une forme de résistance.

Le chant est un moyen d’expression universel pour porter la colère, la tristesse, la joie, l’espérance.

Les esclaves noirs chantaient dans les champs de coton aux USA.

«  On se battait pour notre dignité, tout simplement, et la dignité c’était pour nous des salaires décents qui nous permettent de vivre normalement et des conditions de travail plus humaines. » Combien de fois n’ai-je pas entendu cela dans les propos de ces Penn Sardin douarnenistes que j’ai rencontrées. Le mot qui revenait le plus dans leurs récits était celui de « dignité ».

Cette grève dont on parlait peu jusque dans les années 70, sinon que dans les familles de ses derniers acteurs et témoins, eut en son temps, un grand retentissement national.

Marcel Cachin alors député de la Seine et directeur de « L’Humanité » se déplaça à Douarnenez où il s’adressa aux grévistes en breton. Ma mère et d’autres s’en souvenaient très bien. Une ouvrière me dit un jour à ce propos : « Ça nous avait marqué un Parisien qui parlait breton. » Elles ignoraient alors que Marcel Cachin était un Breton bretonnant de Paimpol.

Ce mouvement des Penn Sardin est, depuis quelques années, l’objet d’études et de travaux universitaires. Sociologues, historiens, chercheurs, étudiants publient livres et articles qui rencontrent un large écho. Des journalistes recherchent les documents d’époque pour en faire des documentaires. Des conférences sont organisées, des cercles culturels montent des spectacles, de jeunes musiciens écrivent des chansons sur lesquelles dansent les générations nouvelles.

Il n’y a pas de plus bel hommage qui puisse être rendu à toutes ces combattantes pour le respect des droits humains qui ont écrit, il y a un siècle, cette belle page des luttes ouvrières en Bretagne.

Au front du profit « des capitalistes de la conserve » ainsi que Marcel Cachin nomma dans une intervention à la tribune de l’Assemblée Nationale les patrons d’usines de Douarnenez, elles opposèrent, pendant 46 jours, le front uni des luttes sociales pour la justice et le progrès.

Et elles furent victorieuses.

Piero Rainero.

Vente solidaires de légumes au Relecq-Kerhuon avec la section PCF ce 7 décembre 2024

Un succès pour notre vente solidaire de légumes ce samedi matin rue Fleming au Relecq-Kerhuon. Pour le PCF, il faut assurer à tous une alimentation de qualité, abordable et des prix rémunérateurs pour les producteurs. La même vente était aussi menée ce jour par nos Camarades à Landerneau. Ces opérations seront renouvelées…

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon et élu communiste au Relecq-Kerhuon

Vente solidaire de légumes avec la cellule PCF de Landerneau ce 5 décembre 2024

C’était samedi la nouvelle vente solidaire de légumes de la cellule du PCF de Landerneau:

 TOUT A ÉTÉ VENDU A 1 euro le kg :
– 50kg de pommes de terre.
– 5kg de patates douces.
– 10kg de carottes.
– 40kg d’oignons.
– 10 kg de pommes.
A 1 euro la pièce :
– 15 potimarrons.
– 15 têtes de choux fleurs.
Et des œufs (1 euro les 6).

Pemp real a vo ! – retour de Shirley Wirden dans Communistes sur la mobilisation du 30 novembre à Douarnenez

 

Publié le 04 décembre 2024

« A toutes les vaillantes, à toutes les audacieuses qui surent entrainer leurs camarades et faire durer la grève jusqu’à la victoire. »

Cette déclaration de Lucie Colliard, militante féministe communiste, est imprimée sur les murs de la ville de Douarnenez.

Samedi 30 novembre, le PCF était présent à la commémoration de la grève victorieuse des sardinières de Douarnenez. 7 semaines de grève pour faire respecter le droit du travail et obtenir une augmentation de salaire. Une mémoire qui résonne avec les conditions de travail inacceptables que vivent les ouvrières encore aujourd’hui. Les chants qui permettaient aux sardinières de tenir face à la fatigue ne sont plus autorisés aujourd’hui à l’usine Chancerelle.

Nous avons rencontré des syndicalistes des usines de sardines, des aides-soignantes de l’hôpital et de l’EHPAD de Douarnenez, toutes dénoncent des cadences infernales rythmées par un management à l’américaine qui ne laisse aucune place à l’humain. Se ruinant la santé, elles trouvent leur force dans la solidarité syndicale et politique, dans l’exigence de nourrir sa famille. Elles continuent à utiliser la grève pour se faire entendre. Nous étions des centaines à défiler en mémoire de celles qui font la fierté de la ville de Douarnenez pour avoir montré une détermination sans faille face à un patronat s’enrichissant sur leur dos et qui méprisaient et méprisent encore aujourd’hui le travail des femmes parce qu’elles sont des femmes.

Les femmes ne connaissent pas le doux parfum de l’acquis : chaque jour est une conquête à mener et à préserver. Les luttes d’hier nourrissent celles d’aujourd’hui. Comment ne pas penser à la grève des ouvrières de Vertbaudet dans le Nord de la France ? Comment ne pas penser à la lutte des femmes de chambre des hôtels ? Avec le PCF nous soutiendrons toujours toutes les femmes en lutte pour leur apporter la force et la solidarité dont elles ont besoin pour faire face au patronat allié au patriarcat.

S. W.

Article publié dans CommunisteS, numéro 1021 du 4 décembre 2024.

 

Photos de la vente solidaire de légumes du PCF Morlaix ce samedi 30 novembre 2024

Vente solidaire de légumes à Bakounine avec les militants et sympathisants du PCF Morlaix.

Après être allés la veille chez l’agriculteur chercher les légumes, nous étions 8 camarades et sympathisants du PCF à tenir boutique dans le quartier de la Boissière pour une vente de légumes frais de saison à prix doux et coûtant de 9h45 jusqu’à 12h30 ce samedi 30 novembre et tous les légumes (+300 kg) sont partis!!!

Nous reviendrons dans un mois, au début du mois de janvier, pour une nouvelle vente solidaire de légumes de saison de Roscoff et Plougoulm.

Payer cher pour manger sain n’est pas une fatalité – Vente solidaires de légumes avec le PCF Morlaix (Le Télégramme, 27 novembre)

30 novembre, on fête les 100 ans de la grande grève des sardinières à Douarnenez – Mobilisation à Douarnenez à l’appel de la CGT avec la JC et le PCF et d’autres composantes du nouveau front populaire et de la gauche

Nos camarades du PCF et de la JC ont manifesté à Douarnenez avec la CGT et toute la gauche pour commémorer les 100 ans de la révolte des sardinières et de leur victoire, avec les membres de la commission féminisme nationale du PCF avec Gladys Grelaud, Shirley Wirden, Elsa Siffert, Sigrid Gérardin pour la commémoration du centenaire de la grève victorieuse des sardinières de Douarnenez.

La commission féministe du Parti communiste communiste a également organisé des rencontres avec des femmes syndicalistes à Brest et Douarnenez.

Une mémoire des sardinières qui résonne avec les conditions de travail inacceptables que vivent les ouvrières encore aujourd’hui. Les femmes ne connaissent pas le doux parfum de l’acquis: chaque jour est une conquête à mener et à préserver. Les luttes d’hier nourrissent celles de demain.

Nous porterons la mémoire des sardinières qui ont fait la grève durant 7 semaines pour obtenir une augmentation de salaire et le respect du droit du travail, nous soutiendrons toutes les femmes en lutte pour leur apporter la force et la solidarité dont elles ont besoin pour faire face au patronat allié au patriarcat.

Le soir les Jeunesses Communistes organisaient un concert dans un bar du port de Douarnenez dans le cadre de cette journée de commémoration.

Photos Marion Frances, Michel Lespagnol, Shirley Wirden, Gladys Grelaud

Lire aussi:

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

 

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement – Communiqué du PCF Finistère, 17 novembre 2024

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement

Communiqué de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français

Depuis le mois d’août, les locaux du Parti communiste à Brest, au 5 rue Henri Moreau et au 6 rue André Berger, dans la rue perpendiculaire, sont victimes de dégradations répétées avec des injections de colle dans nos serrures de porte d’entrée qui obligent à chaque fois à changer nos serrures sur deux portes d’entrée avec un professionnel pour pouvoir entrer dans nos locaux et vaquer à nos occupations politiques.

Cela s’est produit la dernière fois le vendredi 15 novembre au soir, mais aussi le samedi 9 novembre, le samedi 2 ou le dimanche 3 novembre, le samedi 26 octobre, et deux fois à la fin du mois d’août. Soit 4 fois en un mois, chaque semaine, et 6 fois depuis 3 mois.

A chaque fois, nous avons au moins 300€ de préjudice, non pris en charge par notre assurance, pour changer nos serrures, nos clefs, etc. Et cela occupe le temps et l’énergie de nos bénévoles et de notre salariée.

Nous savons que nous n’avons pas que des amis, et c’est normal que nos idées dérangent certains car elles contredisent le vent fasciste, réactionnaire et xénophobe que certains groupes veulent faire souffler.

Nous avons porté plainte et signalé ces dommages à la police de Brest qui s’est montré coopérative et très professionnelle. Nous l’en remercions.

Nos locaux à Brest ont déjà été victimes à une dizaine de reprises depuis 4 ans de dégradations : croix gammées peintes sur notre vitrine, inscriptions insultantes, racistes et antisémites, anticommunistes autocollants d’extrême-droite, affiches décollées de force avec intrusion intempestive dans nos locaux de militants d’extrême-droite, etc.

Collectivement, il faut que nous réagissions face à cette dégradation du climat politique dans notre région qui menace notre vie démocratique et ne correspond pas à la tendance dominante des débats politiques en Bretagne et dans le Finistère, qui permet d’exprimer des désaccords et des contradictions sans violence et dans le respect des femmes et des hommes. 

Il faut que nous rappelions que les partis politiques sont essentiels pour faire vivre notre démocratie, nos institutions, nos collectivités locales, et qu’ils visent à représenter les citoyens et porter leur voix en faveur de l’intérêt commun, chacun avec leurs idées propres héritées d’une histoire sociale dont nous sommes tributaires. 

Rappelons aussi que les moyens du Parti communiste à travers ses locaux – nombreux dans le Finistère comme partout en France – sont le fruit du reversement d’indemnités de ses élus (qui ne s’enrichissent pas avec leur mandat) et des cotisations et dons de ses adhérents, très nombreux, et motivés avant tout par un idéal de paix, de fraternité humaine, de justice sociale et climatique, de redistribution des richesses.

Nos locaux sont aussi le bien et l’outil de la défense des intérêts des travailleurs et des exploités, des plus démunis.

Nous n’acceptons pas la violence politique, les dégradations de locaux politiques, les attaques verbales ou physiques contre les élus, et nous demandons à ce que harcèlement contre notre parti, à l’origine d’un grand nombre des conquêtes sociales en France, cessent immédiatement. 

Nous demandons à la police, à la préfecture et aux services de l’État, et aux citoyens qui pourraient être témoin de ces méfaits, de nous aider à ne plus être victimes à l’avenir de ces dégradations et malveillances qui pourrissent notre vie politique.

La fédération du Finistère  du Parti communiste français, 17.11.2024

Municipales à Brest: Eric Guellec, président du groupe communiste, pour l’union la plus large possible (Le Télégramme, 9 octobre 2024)

Mobilisation générale pour l’hôpital de Carhaix le samedi 12 octobre à 11h30 (Communiqué du PCF Finistère)

La Fédération du Finistère du PCF appelle, tout comme la section communiste de Carhaix-Huelgoat, les citoyens et l’ensemble de la population à se mobiliser très largement samedi 12 octobre à 11h pour défendre l’hôpital de Carhaix et l’hôpital public en général, notamment les hôpitaux de proximité dans leur polyvalence de services.

Depuis plus d’un an, les urgences de l’hôpital de Carhaix sont régulées, pour ne pas dire quasiment fermées.

L’hôpital de Carhaix n’est pas le seul dans ce cas. Partout en France cela devient la règle. L’attaque orchestrée depuis de nombreuses années contre nos services publics, dont notre service de santé, résulte d’une volonté politique néolibérale, de casse des services publics au profit du privé.

Les orientations du gouvernement Barnier, violemment austéritaires et capitalistes, risquent d’aggraver encore la qualité de l’accès à la santé et à l’hôpital public pour les citoyens, et ceci malgré le dévouement et le professionnalisme des soignants, soulignés par tous.

Le 12 octobre les communistes seront présents au rassemblement pour défendre nos hôpitaux et notre service public de santé. Le problème est national et pas seulement régional.

La gestion du service public de la santé est un domaine régalien du gouvernement. Demander à la Région de le gérer n’est donc pas la solution. L’État doit mettre les moyens indispensables, partout, dans tous les territoires, afin d’assurer à toutes et à tous la prise en charge nécessaire à une bonne qualité de soins.

La santé, c’est également les EHPAD publics et à but non lucratifs en grave situation de déficit du fait d’un sous-financement par l’État du champ du vieillissement et de manques de ressources de sécurité sociale pour la perte d’autonomie. Notre camarade Xavier COMPAIN, maire de Plouha, est à l’origine avec d’autres élus costarmoricains et finistériens du mouvement de colère des maires, sur le déficit des établissements.

Après la manifestation les communistes et leurs sympathisants se retrouveront pour un banquet des jours heureux déjà prévu à 13h aux Halles de Carhaix, place des Droits de l’Homme. Il y a déjà 80 réservations et les réservations sont closes pour le repas. Mona Jaouen et Gilles Grall assureront la partie musicale.

Vente solidaire de fruits et légumes au Voaz Glaz Landerneau le 5 octobre avec la cellulle de Landerneau du PCF

Vente solidaire de ce matin plus de 100 kilos de légumes partis!
Au Voaz Glaz à Landerneau
Merci à notre agriculteur bio du Nord Finistère!
Et sinon, en bas @MichelBarnier , les travailleurs, les retraités disent qu’ils n’ont pas de trou supplémentaire à la ceinture
Avec Aline, Christian, Jean-René, Patrick, Gladys …

Prochain Jeudi Rouge du PCF Pays de Quimperlé le 17 octobre 2024 à Moëlan, à l’Ellipse/ Brigneau, avec Alain Guichard:  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »

Nos désormais traditionnels JEUDIS ROUGES reprendront le 17 octobre 2024 avec Alain Guichard, grand fiscaliste devant l’éternel comme on dit et qui nous détaillera les ressorts économico-politiques des politiques fiscales et s’interrogera avec nous sur  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »

Mais attention!

Nos JEUDIS ROUGES se tiendront à Moelan pour le dernier trimestre de l’année 2024, salle Brigneau à l’Ellipse .

Le quartier de Coat Kaer  où la ville de Quimperlé met à notre disposition la salle Isole sera inaccessible jusque la fin de l’année en cours. Et cerise sur le gâteaux, rien que pour nous ou presque, l’ascenseur sera entièrement rénové . Mais la salle que utilisions servira de base chantier.

Donc nous retrouverons la salle Isole au mois de janvier 2025

A vous retrouver à Moëlan !

 

Morgan Large invitée du mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 15 octobre 2024, 18h, 2 petite rue de Callac à Morlaix

Jean Dréan, militant au Parti communiste français, est décédé (Ouest-France, 1er septembre 2024)

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Ouest-France

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Publié le

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français (PCF), est décédé, le 31 août 2024. Encarté au PCF depuis 1953, il s’était investi dans la vie locale morlaisienne et avait été élu à Plouigneau (Finistère).

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024.

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024. | ARCHIVES PCF

Jean Dréan, une figure du militantisme morlaisien, est décédé le 31 août 2024, à Quimper, au sein de l’Ehpad où il résidait depuis 2014. Il était un membre de longue date de la section morlaisienne du Parti communiste français (PCF). La section, dans un courriel adressé à la rédaction, « rend hommage à ce militant infatigable et charismatique ».

Au PCF depuis 1953

Jean Dréan est né en 1933 et était devenu cheminot en 1949. Il avait adhéré à la CGT et au PCF en 1953. Il avait participé « à la grande grève générale des Cheminots pendant la guerre d’Indochine et la guerre froide, en 1953, contre le décret du gouvernement Laniel supprimant le statut des cheminots », indique le PCF.

Il a commencé à militer en 1972 à Morlaix au sein de la CGT, avec les cheminots, et le Parti communiste. Il était « particulièrement actif sur le secteur de Plouigneau et Guerlesquin, au côté des syndicalistes et salariés de l’usine Tilly. Dans les années 1980, Jean Dréan s’est impliqué avec la CGT Cheminots pour l’avenir de la ligne Morlaix-Roscoff. Il a aussi fait plusieurs mandats municipaux à Plouigneau, dans l’opposition de gauche. Il s’est impliqué pour la défense de la Poste de Plouigneau, et de l’hôpital public. »

Engagé pour une meilleure prise en charge des seniors

Depuis les années 2010, il interpellait différents acteurs « pour une vraie prise en compte des enjeux du vieillissement ». Le Parti communiste « salue les décennies d’engagement de ce militant remarquable, fraternel, doté d’un solide sens de l’humour et qui était apprécié par des femmes et des hommes de différents bords politiques ».

Ses obsèques auront lieu vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Meilh Stang Vihan). Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106, avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi 2 septembre dans l’après-midi, accès libre de 9 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/jean-drean-militant-morlaisien-au-parti-communiste-francais-est-decede-b77cc6de-6881-11ef-9827-8f066c8ca511

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août (Ouest-France, 31.08.2024)

Ouest-France

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août

Sarah HUMBERT. Publié le

Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. | OUEST-FRANCE

Les dernières semaines avant les congés d’été 2024 ont été animées, avec les élections législatives anticipées, et la reprise ne s’annonce pas plus calme.

Ce samedi 31 août 2024 à 15 h à Morlaix (Finistère) plusieurs organisations politiques qui font partie du Nouveau front populaire (Europe écologie les verts, la France Insoumise, Génération.s, Nouveau parti anticapitaliste et Parti communiste français), ont appelé à la mobilisation, place des Otages.

Plus de 50 jours après les élections législatives anticipées de juillet 2024, le nouveau gouvernement n’a toujours pas été formé. Face à cela, les partis de gauche de Morlaix (Finistère), s’agacent et avaient appelé à la mobilisation. | OUEST-FRANCE

Les partis dénoncent, notamment, le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. Le Nouveau front populaire souhaitait la voir accéder à ce poste. Ils parlent même d’un « déni de démocratie ».

Des partis qui dénoncent un « mépris des électeurs »

Face à environ une centaine de personnes, une prise de parole à plusieurs voix a eu lieu. Pour les partis : « Le président continue de nier le résultat des urnes en écartant la candidature de Lucie Castets. En fermant la porte à un gouvernement de gauche, Emmanuel Macron envoie un signe de mépris total du choix des électeurs », appuient-ils.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, a pointé : « L’urgence, c’est la fin de la réforme des retraites, l’égalité femmes hommes, la justice fiscale, plus de moyens pour les services publics, un grand plan de transition écologique… », a-t-il énuméré.

Une nouvelle mobilisation est déjà prévue le 7 septembre 2024 à 15 h, place des Otages. Le secrétaire départemental appuie : « Ne nous laissons pas confisquer notre victoire, il y va de l’intérêt des classes populaires et de l’ensemble de la population. On a vraiment besoin d’un gouvernement de gauche et pour ça il faut qu’on s’y mette tous. »

L’UDB convié, mais qui ne souhaite pas être présente (…)

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-centaine-de-personnes-mobilisees-pour-un-gouvernement-de-gauche-samedi-31-aout-95cd38e2-678d-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

Diaporama : Morlaix Rassemblement du PCF, de La France Insoumise, des Ecologistes EELV du Pays de Morlaix…

Mobilisation unitaire du 31 août à Morlaix pour un gouvernement Nouveau Front Populaire et Lucie Castets à Matignon (Photos Pierre-Yvon Boisnard)

« Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre. »

Plus de 100 participants ce samedi 31 août à ce rassemblement pour que Macron cesse de nier la défaite de la droite et nomme Lucie Castets à Matignon.

On se retrouve samedi 7 septembre, à l’occasion d’une journée d’action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages. Le Parti communiste, les Ecologistes, la France Insoumise, le Parti Socialiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Gauche indépendantiste y appellent comme pour la manifestation du 31 août.

Photos et diaporama Pierre-Yvon Boisnard

Voici le texte commun qui a été lu par des représentants des Ecologistes, de la France Insoumise, de Génération.S, du NPA, et du Parti communiste français ce 31 août:

Le samedi 7 septembre, à l’occasion d’une journée d’action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de la gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages.

***

Le 30 juin et le 7 juillet, la mobilisation des Françaises et des Français pour les élections législatives a été sans précédent.

52 jours ont passé. Le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s’apprête à mettre en place un gouvernement soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit du Medef et des marchés financiers.

Pour empêcher qu’un programme de progrès, d’écologie et de justice sociale puisse s’appliquer, Emmanuel Macron entend contourner le vote des français aux élections législatives et empêcher la coalition de gauche arrivée en tête, avec 193 députés élus, de gouverner et d’appliquer son programme, cela alors même que les élections législatives et européennes ont montré que l’adhésion à la politique d’Emmanuel Macron était minoritaire dans le pays.

Le Chef de l’État a dit lundi refuser l’hypothèse d’un gouvernement du nouveau front populaire au nom de la stabilité institutionnelle.

Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.

Il faut mesurer à quel point Emmanuel Macron met en danger la République.

Le Président de la République a fait un choix extrêmement grave qui renforcera le Rassemblement national pour deux raisons :

– La première raison est un enjeu de majorité pour gouverner. Sans la gauche, il ne peut y avoir de majorité à l’Assemblée nationale qu’avec l’accord du Rassemblement national puisque le parti présidentiel et ses alliés, même avec la droite républicaine en renfort, ne disposent pas de majorité.

Macron a annoncé que un gouvernement de Lucie Castets et du nouveau front populaire serait censuré immédiatement. Mais c’était sous-entendre une alliance pour leur motion de censure entre le RN et le camp présidentiel. Sinon il leur manquerait 47 députés pour leur motion de censure.

Comment penser que le RN ne va pas se saisir de cette situation pour imposer ses conditions ?

– La seconde raison est qu’en fermant la porte aussi brutalement à un gouvernement de gauche, en le censurant à la place même des députés, il envoie un signal de mépris total le choix des électeurs, qui s’est fait sur un programme de rupture social et écologique, exigeant un vrai changement pour le pays.

Et si le Président agit ainsi, c’est pour une raison fondamentale : le capital, les marchés financiers ne veulent pas prendre le risque d’un gouvernement de gauche même pour une courte période leurs intérêts seraient directement menacés !

Derrière ce choix, c’est donc le choix d’une classe sociale qui s’apprête à donner les clés du pays à l’extrême droite.

L’ensemble des femmes et des hommes qui sont attachés à la République et à la démocratie sont invités à se mobiliser contre ce choix. Il en va de l’avenir de la République et de notre démocratie.

La Droite et les députés fidèles à Macron, sous l’œil bienveillant de l’extrême-droite, veulent garder le pouvoir coûte que coûte et favoriser, toujours, les plus puissants, la finance, les plus riches, par une politique néo-libérale brutale la grande majorité des citoyennes et citoyens.

Leur programme est connu : imposer l’austérité au peuple avec des milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et continuer à faire des cadeaux à des hauts revenus et des multinationales.

L’Assemblée nationale est complètement muselée par le président Macron qui incarne jusqu’à la caricature la dérive monarchique de la cinquième république, en ne respectant pas la séparation des pouvoirs prévue par la Constitution.

Nous appelons nos concitoyens et concitoyennes du pays de Morlaix à se mobiliser pour faire exiger que le Président de la République cesse ce déni de démocratie.

Mobilisons-nous notamment le samedi 7 septembre à la même heure, 15h, ici même, place des Otages, à l’occasion de l’appel national des étudiants et de nos formations politiques.

L’urgence, c’est:

– l’abrogation de la réforme des retraites

– l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité professionnelle femme-homme et le développement de l’emploi

– la justice fiscale

– des moyens pour nos services publics, notamment la santé et l’éducation

– le blocage des prix de première nécessité pour le soutien au pouvoir d’achat

– et un grand plan de transition écologique pour faire face aux crises écologiques multiples (réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, crise énergétique, pollutions, … )

– remettre de la police de la proximité et des moyens pour la sécurité des citoyens

– œuvrer pour la Paix, la diplomatie, et la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nos diverses organisations se sont réunies jeudi 29 août pour travailler d’un commun accord pour ce rassemblement.

Il y avait les Écologistes, la France Insoumise, la Gauche Indépendantiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste,, le Parti communiste, et des citoyens du nouveau front populaire, rassemblement également soutenu, comme celui du 7 septembre prochain, par le Parti socialiste.

L’appel a été relayé également auprès de nombreuses associations et des organisations syndicales.

Ne nous laissons pas confisquer notre victoire !

Triste nouvelle: décès de notre camarade Marcelle Bizien, militante de la cellule de Bellevue à Brest

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès dans la nuit de vendredi 23 août au samedi 24 août 2024 de notre camarade Marcelle Bizien qui était militante de la cellule de Bellevue.
Marcelle résidait depuis quelques années à l’Ehpad de Douarnenez.
La section présente ses sincères  condoléances à ses enfants Sylvie et Gaby , ses petits enfants et arrières petits enfants et toute la famille.
Une pensée pour son époux notre camarade Charles Bizien décédé en 2019 ancien maquisard du bataillon Stalingrad.
Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF pays de Brest

Triste nouvelle: décès de Jean Dréan, notre camarade cheminot de la CGT et du PCF

Notre ami et camarade Jean Dréan vient de décéder à Quimper ce samedi 31 août 2024 à l’âge de 91 ans (il était né en 1933). 

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106 avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi après-midi: accès libre de 9 h à 18 h.

Nous pensons fort à sa famille, sa fille Hélène, ses petits-enfants qu’il aimait tant, ses beaux-enfants, ses amis et camarades endeuillés de la CGT et du PCF. Nous leur exprimons notre solidarité et partageons leur tristesse au départ de notre camarade et ami, une grande figure militante, un grand bonhomme.
Daniel Ravasio avec toute la section de Morlaix et Ismaël Dupont au nom de la fédération du Finistère du PCF expriment toute leur reconnaissance pour les décennies d’engagement total de notre ami et camarade au service de nos idéaux communs et d’une société plus humaine, plus égalitaire, plus fraternelle.
Jean vivait depuis 2014 à l’EHPAD Thérèse Rondeau-Kernisy à Quimper, où il a avait dû déménager depuis sa maison de Saint Didy à Plouigneau pour accompagner son épouse bien aimée Annick, malade et en perte d’autonomie.
Il était toujours adhérent au PCF, dans la section de Morlaix et la fédération du Finistère. 
Il avait adhéré à la CGT et au PCF pendant la guerre d’Indochine en 1953. Son père était déjà communiste. Un jeune commandant, fils d’un cheminot communiste, lui évitera de faire la guerre d’Algérie. Il ira en coopération en Algérie en tant que cheminot après les accords d’Évian pour aider le jeune état indépendant à utiliser ses infrastructures ferroviaires.
Jean était une grande figure de la CGT Cheminots, du Parti communiste finistérien et de la région de Morlaix, un militant infatigable, doté d’un solide sens de l’humour, d’une gouaille et d’une détermination sans faille, malicieux, généreux, fraternel, toujours passionné et solide dans ses convictions sans être sectaire.
Il savait toujours aider les personnes dans le besoin, discrètement.
Homme de caractère, franc-tireur, il n’avait peur de rien ni de personne, et il parlait à tous d’égal à égal, avec bienveillance et gentillesse, mais aussi exigence pour ceux qui avaient des responsabilités.
Il écrivait régulièrement à ses camarades, aux ministres, aux députés, à ses secrétaires nationaux du Parti (Marie-George Buffet, Pierre Laurent, Fabien Roussel), à Patrick Le Hyaric, au secrétaires généraux de la CGT pour interpeller sur la situation de la santé, du grand âge, des EHPAD, sur l’absence de prise en compte des enjeux du vieillissement et du droit à une vie digne jusqu’au bout de tous les citoyennes et citoyens.
A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».
En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».
L’aumônier rendait à Jean Dréan un vibrant hommage:
 » Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?
Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).
C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.
***
Voilà un récit autobiographique (encore très partiel, car il y aurait tant à dire) qui avait été publié il y a quelques années sur Jean et ses engagements dans Le Chiffon rouge:
Né en 1933, Jean Dréan, l’homme à la haute stature solide de breton taillé dans le roc et au collier de barbe à la mode des certitudes anciennes, personnalité haute en couleurs que nombreux, de tous bords, connaissent et apprécient à Morlaix et à Plouigneau, vient d’intégrer une maison de retraite à Quimper pour accompagner son épouse dont les problèmes de santé s’opposaient à un retour à la maison.
Cela a été un choix douloureux pour ce pilier de la section communiste et de la CGT de Morlaix, un franc-tireur plein de crânerie, d’esprit d’indiscipline d’humour malicieux et d’intelligence, un obstiné prêt à soulever ciel et terre pour que son parti, sa CGT, ses parlementaires et ministres œuvrent enfin pour la prise en compte des enjeux du vieillissement et la mise en place d’une civilisation de la personne âgée basée sur la Sécurité Sociale Universelle et le partage des richesses.
Jean Dréan a encore toute sa lucidité, sa vivacité d’esprit, sa mémoire et des tonnes d’histoires plus ou moins exemplaires, mais souvent drôles et passionnantes, à nous raconter. Voici déjà quelques unes d’entre elles, écrites une nuit sans sommeil à la maison de retraite.
Chacun sait ce qu’il gardera de cet homme généreux et rebelle qui a su rester curieux et ouvert pour les jeunes et la nouveauté, mais son vécu n’est pas connu de tous et intéressera sans nulle doute. Il éclaire en particulier ses attaques verbales courageuses il y a quelques mois face à une Marine Le Pen méprisante et ses menaçants nervis du service d’ordre du Front National venus sonder le terrain d’une région traumatisée par la crise de l’agro-alimentaire sur le marché de Guerlesquin: s’il devait n’en rester qu’un, ce serait encore lui, n’en doutons pas, qui ferait barrage aux héritiers du fascisme et de l’OAS.
Le vécu d’un modeste citoyen engagé
Notre génération a connu des turbulences: les camps de concentration, le goulag, Oradour, la torture en Algérie, Dien Bien Phu la capitulation. Aujourd’hui tout le monde musulman est en ébullition: parfois sanguinaire, cruel, barbare. On viole, on égorge à tour de bras. Dans une indifférence coupable. Certes avec quelques réactions.
Aujourd’hui le camarade Ismaël me sollicite pour expliciter une tranche de vie, certes modeste, mais trop souvent absente de l’évolution de notre Pays, de son histoire. Le refus des guerres coloniales, le traité d’Evian. Son contenu, entre autre la coopération découlant de ce traité.
Pour expliciter, comprendre un temps soit peu mon engagement citoyen de toujours, quelques rappels.
Durant la guerre 39-45, quoique très jeune, j’ai pratiqué la débrouillardise, le chapardage, le hors la loi. Il fallait survivre: on allait mon frère et moi traire les vaches pendant la nuit, étrangler les poules. Père cheminot – il entretenait les voies près de Rosporden – il a modestement participé au sabotage de son outil de travail. Ma mère était garde-barrière: les trains ravitaillant la troupe allemande à Brest s’arrêtaient devant chez nous: des cheminots complices nous indiquaient les wagons intéressants à piller: nous récupérions de l’huile, des matières premières que nous échangions ensuite avec les paysans, parfois contre des cochons que nous envoyons en boîte de conserve à des camarades de résistance parisiens. En 44, mes parents nous envoyaient mon frère et moi avec nos deux chiens ravitailler le maquis avec une brouette: en arrivant dans les bois auprès des résistants, quelle n’a pas été ma surprise en voyant que leur commandant était mon instituteur, Mr Le Corre. Celui-ci n’a même pas eu besoin de me faire promettre de garder le secret. L’ennemi: le boche. Les cheminots résistants de toujours ont été les premiers a déclencher la Grève insurrectionnelle.
1947: ils ont continué la lutte. Soutien aux mineurs en grève en bloquant les trains de charbon. Les champions de la trahison permanente entraient en action: Jules Moch créait les CRS pour gazer les mineurs en grève.
1949: entrée à la SNCF, école d’apprentissage.
1953: adhésion à la CGT. Participation à la grève historique contre les prétentions d’une droite revancharde. Le fameux président du Conseil Laniel prétendait casser le statut de cheminot, massacrer le service public ferroviaire (déjà!). Un mois d’une grève dure. Le pays paralysé. Démission de Laniel. Décrets abrogés. Interdit du droit de grève (j’étais hors statut), j’ai été licencié. Soupe populaire à Clichy. Adhésion au PCF (mon père était déjà communiste) puis réintégration à la SNCF.
1954: Appel sous les drapeaux. Mont Valérien. La guerre d’Indochine fait rage. Les fellaghas s’agitent. Le canal de Suez s’enflamme. Nationalisé par Nasser. La France et l’Angleterre se précipitent dans une action de représailles coloniale. Les Nations Unies condamnent. La France capitule.
L’Algérie à son tour s’enflamme: les forces progressistes appellent au refus. Avec trois appelés, trois cheminots, une nuit nous inondons les murs de la Caserne d’affiches fourrnies par les cheminots communistes des ateliers de la Garenne . « Paix en Indochine, Paix en Algérie ».
Le lendemain matin, le commanbdant sonne le tocsin. Tout le monde consigné. Arrivée de la police militaire. Silence dans les rangs. Dénoncés deux mois plus tard par des « nostalgiques des colonies » du contingent comme nous. Jugement sans sommation: cellule-prison. Le commandement était désorganisé en France: les cadres de l’armée opérant en Indochine, en Algérie. Surprise un matin. Appelé au commandement de la compagnie qui m’adresse un message très particulier: « vous disparaissez du paysage, je ne veux plus entendre parler de vous ».
Destination Centre de sélection de Guingamp. Comme Testeur. Pourvu du BEPC, je faisais passer des tests aux appelés. Inespéré et hasard de son engagement.
Dix ans plus tard m’a été explicité la vérité sur ce miracle. Ce jeune commandant, rappelé à l’époque, était tout simplement le fils d’un cheminot communiste. Il avait abusé de son autorité.
Le dénouement: Ho Chi Minh triomphait, Ben Bella franchissait la frontière tunisienne avec ses troupes. La France capitulait dans la débâcle et les attentats de l’OAS.
Toutes ces péripéties digérées, je répondais à un Appel des Accords d’Evian: coopération technique en Algérie. Détaché de la SNCF à la « SNCFA ». Mon épouse acceptait un détachement d’enseignement. Bien sûr, c’était une décision d’importance. L’aventure dans un monde sortant d’une guerre salie par la torture.
Quel accueil dans ce pays meurtri, saccagé, méprisé? Embarquement Marseille pour Annaba (ex Bône). Voyage superbe en première classe (les arabes étaient entassés dans les cales) !!! Débarquement le lendemain. Quelle surprise: un pays grouillant d’arabes!!! Du soleil. Puis train pour Souk Arhas. Gros centre ferroviaire. 600 cheminots. Accueil par un cadre cheminot algérien. Qui pour me saluer me tend la main gauche. J’ai appris quelques mois après par lui-même – sans rancoeur ni haine- qu’il avait été torturé par les Paras de Le Pen.
Seul européen parmi 600 cheminots algériens. Vraiment surpris et interrogatif sur la qualité des installations ferroviaires: ce qui était manuel en France était mécanisé là-bas. C’était l’effet du plan de modernisation de Constantine. J’ai dû me former rapidement en prenant des cours du soir pour me mettre à niveau par rapport à ces installations modernes. Le monde à l’envers: c’était moi qui était censé apprendre aux autres. Le plan de Constantine et ce chemin de fer moderne était surtout là pour acheminer le fer, le phosphate, le pétrole sur l’Europe. Pas pour le bonheur du peuple algérien.
Rapidement au boulot. Accompagnateur de 8 jeunes algériens. Jeunes surpris de voir un européen en bleu de travail, sac à outils sur le dos. Moi-même, j’étais surpris du niveau de connaissance de ces jeunes algériens, des musulmans qui n’hésitaient pas à puiser une bière dans le frigo présent en permanence dans le 4/4 sur rail qui servait à nous déplacer, frigo approvisionné par mes soins.
Là aussi surprenant. Aucune rancoeur, aucun rejet de l’ordre donné, de l’engagement volontaire.
Notre parcours de travail s’étendait sur 200 km le long de la frontière tunisienne. Des paysages superbes, le maquis, le sable des montagnes. Une multitude de Djellabas. Le terrain propice à la pénétration de fellaghas dans l’Algérie Française. Là aussi, je fus surpris par l’accueil dans un monde que nous avons bafoué, massacré, traité au Napalm. J’ai visité avec le commandant de la place de Tebessa des galeries de mine qu’ils utilisaient à la barbe du colon pour franchir la frontière (technique à la Hamas).
Je passerais sur les villages de montagne passés au Napalm, les défoliants pour dénuder les caches des fellaghas.
Rien d’exceptionnel pour une guerre de pacification. Accueil dénué de tout esprit de revanche. Ce qui prouve bien comme avec le camarade Ho Chi Minh du Vietnam qu’il eut été possible d’instaurer un climat de coopération économique profitable aux peuples. De quoi écrire un roman.
Je terminerai sur quelques anecdotes.
A chaque voyage retour nous avions la possibilité de ramener une voiture neuve entièrement détaxée. Personnellement et pour cause, j’alimentais le chef de la police de Souk Arhas et le patron des douanes, ceci prouvant s’il en était besoin la tendance à la mise en place d’une Mafia qui a conduit progressivement l’Algérie à sa situation d’aujourd’hui. Ces personnages me gratifiaient de leur carte de visite. Bien utile. Par exemple, au cours d’une ballade en montagne (50° à l’ombre), dépourvu de tout papier d’identité, j’ai été embarqué brutalement par une patrouille. Mis à l’ombre. Soudain me vient l’idée de demander au chef de poste d’appeler le numéro du chef de la police sans lui dire à qui ce numéro appartenait. Garde à vous au téléphone: mille excuses et retour à la maison avec la jeep de la patrouille. La raison: entre l’Algérie et la Tunisie existait un fort trafic de Kif. Quatre anglais étaient signalés dans la montagne. Il y eut confusion à notre dépens.
Je m’appelle Dréan. A 50 km de Souk Arhas, il y avait une ville s’appelant « Drean », le nom d’un martyr de l’ALN. Les contrôles de police étaient légion, à chaque entrée de localité. Un jour, je me trouvais dans une file de contrôle. Se présente un policier. Je lui confie mon passeport: il l’ouvre, se met au garde à vous et me fait déboîter de la file, le nom l’ayant certainement impressionné. Un autre jour, un tapis que j’avais commandé arriva au bureau de poste de Drean tandis que je l’attendis chez moi pendant quatre mois.
Mon épouse, institutrice détachée, pendant 5 ans, le temps de ma coopération, fit la leçon à 40 jeunes algériens (qu’elle avait troqué contre 8 élèves français dans son école de village des Côtes du Nord). Le matin 40, l’après-midi une foule aussi impressionnante. Un silence, une discipline tout aussi surprenante. De jeunes palestiniens sortant des grandes écoles américaines – interdits de rentrer en Palestine – enseignaient l’arabe aux jeunes algériens. Coopérants, nous avions droit au consulat d’acheter du Ricard, du Porto détaxé. Ces jeunes palestiniens se faisaient un plaisir d’en déguster à la maison. Bien que musulmans m ais fortement teintés laïques. Après deux ou trois coups, le débat sur le colonialisme ressurgissait. Cordialement. Mais prévoyant et réaliste. « Ce que vous avez fait dans vos ex colonies et ailleurs, vous le paierez cher, très cher, pendant longtemps ». Un constat sans haine. Aujourd’hui nous y voilà.
J’ai connu de retour en France 20 ans après des Algériens sans pays. Après guerre, les nombreux algériens engagés dans l’Armée Française contre les nationalistes vietnamiens en Indochine ont reçu l’ordre de déserter en Indochine. Condamnés en France. Pourchassés en Algérie. Des vies brisées.
Le plus sanguinaire. Le Parti Communiste Algérien (PCA), soutien du FLN pendant la guerre de libération, y compris avec des ressortissants européens, d’ailleurs désavoués par le PCF même si celui-ci demandait la clémence pour les militants anti-colonialistes arrêtés et condamnait tortures et exécutions clandestines, était fortement implanté chez les cheminots. J’avais lié connaissance avec eux. Boumediene exile Ben Bella. Prend le pouvoir. Constatant la disparition de plusieurs camarades du P.C.A dans les gares environnantes, je m’en inquiète auprès d’un camarade de l’UGTA. Réponse: t’occupe pas de ça, c’est pas ton affaire. Huit jours après, dix d’entre eux étaient retrouvés égorgés dans un oued. Une multitude de drames affreux. J’ai connu tous les 15 jours l’atterrissage d’un Boeing américain à Annihi. Repartant avec 500 jeunes algériens pour l’Afghanistan traquer les russes. Que sont-ils devenus aujourd’hui? Irak, Syrie, Mali….
Jean Dréan

Portrait de Jean DREAN paru dans « LE TELEGRAMME » (29 Octobre 2010).

Cheminot depuis 1949, il adhère en 1953 à la CGT et au Parti communiste.

Son premier combat a lieu cette année-là. Les cheminots font grève pour la défense de leurs retraites. Déjà. Il a 20 ans. « Un vendredi matin, au Journal officiel, sort un décret sur la suppression du régime particulier des cheminots. À midi, plus un seul train ne roulait. À l’époque, 80% des cheminots étaient à la CGT. La grève a duré un mois. Le pays, totalement bloqué. Joseph Laniel, président du Conseil à l’époque, a démissionné et le décret n’est pas passé !».

Ce premier combat remporté le marque à tout jamais du fer rouge du militantisme. « Tout le monde partait en grève. On n’avait pas vraiment le choix ».

Depuis, Jean a toujours été sur les rails de la contestation. Militant et activiste De militant à activiste il n’y a qu’un pas. « Je faisais mon service militaire à la caserne du Mont-Valérien (92) au moment de la guerre en Algérie. Avec des militants du FLN on l’a recouverte d’affichettes (« paix en Algérie, paix en Indochine »). Au bout de trois mois, on a été dénoncé par des camarades du contingent. On s’est retrouvé quatre mois en prison. Avec l’aide d’un fils de cheminot, on a été transféré à Guingamp. J’ai été prié d’arrêter mes activités de militants ». « Je devais m’écraser » En 1964, deux ans après la fin de la guerre, Jean est envoyé en Algérie. « Sur 500 cheminots algériens, j’étais le seul Européen ». Il y travaille pendant cinq ans et devient spectateur passif de la bataille de mai 68. « De là-bas, on avait l’impression que le pays était à feu et à sang », se souvient-il.

De retour en France en 69, il est transféré à Trappes (78). L’homme n’a pas froid aux yeux. Pour revenir en Bretagne, il écrit au président du Conseil. « Quinze jours après, j’étais transféré à Morlaix où j’ai pu rejoindre les camarades ».

D’autres batailles Parmi les « milliers » de manifestations à son actif, voici les plus marquantes : 1970, il se bat pour la défense de la ligne Morlaix/Roscoff. « On a fait grève trois semaines en décembre ». 1986-87: il lutte avec les cheminots. « On bloquait des trains en gare de Morlaix. À l’époque on était 300 ». 2010 : les retraites.

« Plus tard, je ne veux pas être à la charge de mes enfants. Or, la situation dans les maisons de retraite est désastreuse. Et tout se fait dans l’indifférence générale. J’ai interpellé notre députée Marylise Lebranchu. Mais sans réponse ». Militant jusqu’au bout de la barbe, Jean ne renoncera pas.

En attendant le prochain combat, il ira comme chaque matin regarder passer les trains, acheter Le Télégramme, Ouest France et L’Humanité.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Un covoiturage devrait être organisé pour les camarades souhaitant être présent à ses obsèques

MERCREDI 4 SEPTEMBRE LE « DRAPEAU DE LA LIBÉRATION » FAIT ÉTAPE À MORLAIX

 

Info AFPS Pays de Morlaix – initiative dont le PCF Morlaix est partenaire

MERCREDI 4 SEPTEMBRE LE « DRAPEAU DE LA LIBÉRATION » FAIT ÉTAPE À MORLAIX
L’AFPS Pays de Morlaix appelle tous-tes les ami-es de la Palestine à Morlaix, à répondre à l’invitation du « Collectif des Blouses Blanches pour Gaza » d’accueillir dans notre ville de la manière la plus large et la plus unitaire possible UN RELAIS DU DRAPEAU PALESTINIEN À TRAVERS LA France.
Le drapeau venant de Nantes, fait étape à Morlaix, avant de continuer vers Rennes en train, pour demander l’arrêt des bombardements sur la Bande de Gaza et en solidarité avec le peuple Palestinien dans le cadre d’un parcours national. A Morlaix il s’agit d’une déambulation en vélo, en trottinette… ou à pied.
RV MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024 à 16h30 précise Place Puyo à Morlaix pour les roulants et au bas de la venelle de la Roche pour les piétons. Prises de parole prévues à 17h 15 place des Otages, d’où le Drapeau palestinien repartira vers Rennes par le train de 17h 50.
Avec le soutien de : FSU, Solidaires, LDH, Amnesty International, ACAT, AJPF-Morlaix Wavel, L’Âmarrée, Morlaix-libertés, Les Écologistes, LFI, NPA, Gauche indépendantiste, UDB, PCF…