Category: Communes
Mar 31 2024
Journée de la terre – Nouvelle manifestation pour le peuple palestinien à Quimper le samedi 30 mars avec le PCF et le MJCF
Mar 31 2024
Mardi 2 avril, fac de Brest – Assistez au grand débat des élections Européennes avec Taran Marec, candidat finistérien sur la liste des Européennes

Mar 31 2024
À Carhaix, 70 personnes se rassemblent contre l’extrême droite – Photos de Daniel Laporte
Photos de Daniel Laporte.
Article Le Télégramme, Nathalie Com, 30 mars 2024
Près de 70 personnes se sont rassemblées ce samedi 30 mars 2024, en milieu de matinée, à Carhaix, pour dire non à l’extrême droite.
Quelque 70 personnes se sont rassemblées à 10 h, ce samedi 30 mars 2024, à Carhaix, près de la place du Champ de foire, à l’appel d’un collectif composé d’associations locales et d’organisations politiques et syndicales, souhaitant alerter sur le danger que représentent « le Rassemblement national et Reconquête ».
Jeunes et moins jeunes ont participé à ce « rassemblement démocrate » qui a débuté en musique grâce à Plakatak. L’orchestre carhaisien de batucada a mis de l’ambiance au pied des statues des Sœurs Goadec, avant les prises de parole.
Article Le Télégramme
Mar 21 2024
Distribution du A cœur ouvert, journal santé du PCF, à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 20 mars.
Avec Lucienne Nayet, Roland Bagnis, Marie-France Monery, Ismaël Dupont, distribution du A cœur ouvert, journal santé du PCF, à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 20 mars avec l’édito de notre tête de liste aux Européennes Léon Deffontaines et une expression d’un de nos quatre candidats bretons du PCF sur la liste de la « Gauche Unie » conduite par Léon Deffontaines, Christian Brice, médecin urgentiste à Saint-Brieuc.
De bons échanges avec les personnels de l’hôpital et les patients.
Mar 21 2024
28 mars – La Colombie à l’heure des réformes et de la Paix – Prochain Jeudi Rouge du PCF pays de Quimperlé avec Manuel Salamanca du Parti communiste colombien
Le prochain jeudi rouge c’est la semaine prochaine. L’invité est Manuel Salamanca, militant du Parti Communiste Colombien et correspondant de Voz (journal du PCC).
JEUDI 28 mars 18h30
3 avenue du Coat Kaër à Quimperlé
Sylviane
Mar 18 2024
Un car de Brest et Plougastel pour le meeting de Léon Deffontaines et Fabien Roussel du mardi 26 mars: réservez votre place!
Mar 18 2024
Pour une politique sociale coordonnée du logement en Pays Bigouden – Section PCF Pays Bigouden
OBJET : PLUI-H, contribution de la section PCF du Pays Bigouden
Madame la Présidente de la communauté de commune du Haut Pays Bigouden,
Monsieur le Président de la communauté de commune du Pays Bigouden Sud,
Mesdames, messieurs les maires des municipalités du Haut Pays Bigouden et du Pays Bigouden Sud,
Depuis 2017, Emmanuel Macron, Président de la République et ses gouvernements successifs ne cessent de fragiliser l’offre publique de logement. Nous pouvons évoquer :
· La baisse des APL ;
· La taxation des bailleurs sociaux ;
· L’augmentation de la TVA liée à la construction des logements sociaux ;
· Et à venir, la modification de la loi SRU proposant d’intégrer le logement intermédiaire dans le quota de logement social des villes concernées.
Cette politique de mépris des plus pauvres et des plus fragiles est un mépris de classe que nous, communistes, combattons.
Elle a pour conséquence une diminution de la construction de logements sociaux. 125 000 financés en 2016 / 93 000 en 2022 (-30%), alors qu’il en faudrait 150 000 par an (chiffres de la fondation Abbé Pierre). Et pourtant la demande est là : en Bretagne il y a 8,24 demandes pour une attribution.
En lien avec cette politique et l’évolution du contexte socio-économique, cette situation du logement va de pair avec une crise plus spécifique qui sévit dans le Pays Bigouden. Plusieurs raisons à celle-ci :
· La faiblesse de l’offre de logement social (environ 5% de l’habitat) ;
· La pression grandissante de l’offre touristique ;
· Le renchérissement du foncier, de la construction et du crédit.
L’élaboration des PLUI-H (valant programme pour l’habitat) dans le HPB et le PBS est l’occasion, pour nous communistes de la section du Pays Bigouden, d’exprimer auprès des élus et de la population notre vision politique en la matière et nos propositions (contribution jointe).
Bien cordialement
Le comité de section du PCF Bigouden
NOTRE CONTRIBUTION
Pour une politique sociale coordonnée du logement en Pays Bigouden
Contribution de la section du PCF du Pays Bigouden à l’élaboration des Plans Locaux d’urbanisme intercommunaux valant programme local de l’habitat (PLUI-H)
Pour les classes populaires comme les classes moyennes, habiter dans le Pays Bigouden à l’année est de plus en plus difficile. La presse locale en fait écho régulièrement. Les militants de la section bigoudène du Parti communiste le constatent tous les jours : le droit constitutionnel au logement pour toutes et tous sur notre territoire de vie est à défendre. L’Etat comme les collectivités locales en sont garants. Après quelques éléments d’un état des lieux de la situation, cette contribution de la section rappelle les propositions communistes et invite les élus locaux et les citoyens à s’en emparer.
Dans la communauté de commune du Pays Bigouden Sud (CCPBS), de 2014 à 2021, le prix de vente médian des maisons, appartements et terrains à construire a augmenté, selon le bien concerné, de 30 à plus de 40%. De 2019 à 2022, le nombre d’annonce de AirBnb a progressé de 31%, celui de résidences secondaires de 47% en 20 ans. Dans le Pays Bigouden Sud, celles-ci représentent 33% de l’habitat pour 18% dans le Haut Pays Bigouden. Pour sa part, sur l’ensemble de notre territoire, le logement social équivaut à environ 5% de l’habitat.
Coût de plus en plus élevé à l’achat comme à la location, orientation de l’habitat vers des locations de courte durée (Type AirBnb), faiblesse des offres de logements sociaux, sont autant de facteurs pénalisant pour se loger. La vitalité économique de notre territoire repose sur les épaules de ceux qui y vivent et y travaillent. Aujourd’hui ils sont contraints de vivre à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de travail avec des incidences sur leurs conditions de vie et l’environnement (empreinte carbone).
Pour les communistes du Pays Bigouden, face à cette situation, c’est d’abord en prenant en compte ces habitants indispensables à une vie socio-économique dynamique que doit être pensée une politique de l’habitat équilibrée, propice à une mixité sociale, au bien-être et à l’épanouissement de chacun et chacune.
Cette vitalité est fondée sur les ressources mêmes du Pays Bigouden, son activité économique basée sur la pêche, l’agriculture, le tourisme qui le caractérise ainsi que la richesse de son tissu d’artisans et de commerçants et de tous les professionnels indispensables pour vivre, apprendre et se soigner au plus près de chez soi.
Dans cette perspective, une politique globale du logement doit être la préoccupation majeure de nos élus. C’est ainsi que la définition en cours des Plans Locaux d’urbanisme communal et intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUI-H) doivent avoir pour priorité la question du logement.
Cette politique doit être soutenue en irrigant toutes les échelles des responsabilités politiques : communale, inter-communale, départementale, régionale et nationale. Pour nous les communistes, elle passe par la création d’un service public national et décentralisé du logement : condition pour disposer de moyens de
financement, de suivi et de contrôle pour conduire cette politique globale prenant en compte la situation des foyers les plus modestes et les parcours de vie.
C’est un tel service qui permettra de suivre et d’accompagner les politiques mises en place dans notre territoire en prenant en compte ses besoins et son histoire.
Pour ce faire, plusieurs leviers existent qu’il faut coordonner au plus près des besoin• Des leviers fiscaux (taxes d’habitation sur les résidences secondaires en zones tendues, taxes sur les logements vacants, taxes sur les locations de courte durée…). Ils doivent permettre de viser une justice sociale en fléchant ces rentrées fiscales vers une politique sociale du logement local.
•
Des leviers relatifs à l’encadrement des loyers et à l’établissement de quotas (résidences secondaires, location de courte durée…). Ils doivent à la fois préserver le pouvoir d’achat des plus modestes et conduire à une mixité sociale et une vie sociale économique dynamique, tout au long de l’année. Le développement non contrôlé des hébergements touristiques conduit à la désertification des territoires, à la disparition des écoles et des services publics.
•
Des leviers en termes de production d’une diversité de logements accessibles à toutes les catégories sociales. Ils doivent être favorisés par une politique nationale d’aide financière publique à la construction, la réhabilitation de l’habitat pour tous, et à la préemption (ex : friche industrielle).
Une telle politique publique globale fondée prioritairement sur la prise en compte des situations des plus fragiles dans une perspective d’émancipation impose de s’affranchir du libéralisme économique promue par nos élus nationaux à qui nous devons une diminution de l’effort public sur le logement, passé de 2010 à 2022 de 2,2% du PIB à 1,5%.
A défaut d’être initié par la représentation nationale actuellement majoritaire (députés et sénateurs), les militants communistes seront vigilants à ce que des éléments structurants de cette politique sociale, se mettent en place localement, dans le Pays Bigouden.
Janvier 2024
Mar 18 2024
Crise de la pêche : « Pas de fatalité, un choix politique », d’après le Parti communiste du Pays bigouden
Crise de la pêche : « Pas de fatalité, un choix politique », d’après le Parti communiste du Pays bigouden
Pour le Parti communiste du Pays bigouden, la crise de la pêche artisanale n’est pas inéluctable. Il prône la modification des règles et l’élaboration d’une vision ambitieuse au niveau européen et français.
Louis Guirriec, Maryse Rousseau et Philippe Moreau du Parti communiste du Pays bigouden. (Le Télégramme/Steven Lecornu)
Pas de fatalité. Un choix politique
Déclaration du PCF Pays Bigouden
Pas de fatalité à la crise de la filière pêche, c’est le résultat d’une politique nationale
et européenne bien pesée.
Certes le réchauffement climatique, les pollutions terrestres impactent grandement
les écosystèmes mais bien moins que la pêche industrielle.
De puissantes multinationales de la pêche ont mis la main sur la plupart des quotas
en investissant dans d’immenses chalutiers automatisés, en rachetant ou en
fusionnant avec d’autres entreprises de pêche moins performantes.
Ces mastodontes des mers se livrent à un véritable pillage des océans en toute
légalité grâce aux quotas que leurs attribue L’UE et les victimes en sont les pêcheurs
artisans. Ainsi, entre 2013 et 2019 la flotte européenne a perdu 5505 navires tout en
conservant le même niveau de captures de poissons.
Chaque année, la Commission Européenne fixe un total admissible de captures
(TAC) pour chaque espèce en se basant sur les recommandations des scientifiques.
Ensuite ce TAC est réparti entre les Etats membres avant d’être à nouveau divisé au
sein de chaque Etat selon des règles nationales.
La réunion au niveau européen pour décider de la répartition de ces quotas se
déroule à huis clos et lors de cette étape s’effectue un gros travail de lobbying de la
part des multinationales pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la
pêche artisanale.
Certains quotas sont achetés par ces mégas sociétés au même titre qu’une action
boursière. Parlevliet-Van der Plas et Cornelis Vrolijk, sociétés néerlandaises,
possèdent ainsi des quotas en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France. Parlevliet-
Van der Plas a ainsi racheté les sociétés françaises Euronor et La Compagnie des
Pêches de St Malo, Cornelis Vrolijk possède la société France Pélagique à qui
appartient le Scombrus, le tout en captant au passage les fameux quotas.
Ces deux sociétés néerlandaises font partie des plus puissantes et des plus
influentes en Europe, leur ascension est le fruit d’un contexte politique très favorable
à l’essor de la pêche industrielle.
L’UE tient un double discours, d’un côté elle prône une pêche responsable, durable
et de l’autre elle favorise le développement de ces mégas sociétés.
Le Parti Communiste Français condamne ces petits arrangements au niveau
européen.
Ces tractations opaques induisent des choix politiques assumés qui ont
un impact conséquent sur nos pêcheries locales et nos territoires, diminution de la
ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires,
règlementation inappropriée, diminution des apports sous criée, fermeture
d’entreprises, mareyage, mécanique, construction navale … La filière est donc en
crise et ce n’est pas nouveau.
Comment peut-on en arrivé là ? Est-ce à dire qu’un maillon manque à la chaîne de
réflexion, de décision au sein des métiers de la mer pour peser aussi peu ?
Pourtant les marins disposent de deux instances reconnues pour les représenter :
– Le CNMPEM (Le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins)
– les Organisations de Producteurs dont pêcheurs de Bretagne.
Les responsables de l’une sont élus par leurs pairs avec un taux de participation faible
des marins et ceux de l’autre simplement désignés par les adhérents-cotisants.
Ces instances sont légitimes pour réfléchir, anticiper et prendre les décisions qui
s’imposent afin d’éviter les situations de blocage.
Certes le rôle des comités est de représenter les intérêts de la profession, d’encadrer
les pêcheries, de participer à l’élaboration des réglementations françaises et
européennes, mais il leur appartient aussi de proposer un projet, une vision d’avenir
pour les pêcheries. La remarque vaut aussi pour les organisations de producteurs
dont le rôle est l’organisation de l’activité de la pêche artisanale, fileyeurs, ligneurs,
côtière, hauturière sur le plan économique, notamment dans la répartition des quotas
et la garantie d’un prix minimum de marché.
Malheureusement on peut craindre qu’elles ne soient devenues que de simples
courroies de transmission des directives décidées en amont au niveau de la
commission européenne, du parlement européen et du ministère français sans
concertation ni dialogue avec la base.
De ce fait une véritable crise morale touche le milieu maritime, une impression
d’impuissance face aux contraintes et obligations, avec de surcroît le sentiment
d’avoir perdu la maîtrise de leur professionnalité.
Et pourtant le savoir-faire des pêcheurs artisans fait qu’ils sont les mieux à même de
connaître les écosystèmes, d’utiliser des méthodes de pêche raisonnées à faible
impact et de privilégier les poissons destinés à la consommation humaine plutôt qu’à
des usages industriels.
Il devient vital pour les professionnels de la filière qu’ils se réapproprient
collectivement leur destin au sein d’instances démocratiquement élues, à l’instar du
mouvement qu’ont initié l’Interpro de Loctudy et Demain Saint Gué en présentant
une réflexion réaliste de leur activité suivie de propositions concrètes.
On ne peut se satisfaire d’aller de PAI en PAI. Celui concernant les bateaux vient de
s’achever, se profile probablement un plan de soutien aux entreprises de mareyage
qui manquent d’apport depuis déjà plusieurs semaines. C’est tout l’équilibre social,
économique, culturel du territoire qui est en jeu.
En France on assiste à un dilemme notoire avec d’un côté la pêche industrielle et de
l’autre la protection de la pêche artisanale associée à la protection des océans.
Le gouvernement français nie l’existence de navires usines en zone protégée et
pourtant les méga chalutiers européens et français comme le Scombrus, Le Prince
Bernard pêchent librement au large de Calais dans la zone natura 2000 du banc des
Flandres, du Cap Gris Nez et dans le parc marin de la Côte d’Opale toutes les
semaines toute l’année. En dix minutes ces navires peuvent pêcher 100 tonnes de
harengs, cela représente pour un artisan une activité pendant 15 ans.
Ces méga chalutiers auraient pu être exclus de la bande côtière mais le 18 janvier
2024 les eurodéputés français de droite et de renaissance ont rejeté un amendement
qui demandait l’interdiction aux navires de plus de 25 m de pêcher dans les eaux de
l’union jusqu’à 12 000 marins des côtes. C’est le cas du chef de file LR aux élections
européennes Fr Xavier Belami et de l’eurodéputé renaissance P Karleskind président
de la Commission Pêche du Parlement Européen.
Ces deux députés et une majorité de leurs collègues du même bord ont rejeté un
autre amendement favorable à l’élimination du chalutage dans les AMP.
La doctrine du gouvernement français est donc de laisser les gros navires pêcher
massivement dans ces zones au détriment des pêcheurs artisans et de la bonne
gestion de la ressource.
Mar 16 2024
Européennes – Taran Marec invité de la radio Bretagne 5 le vendredi 15 mars
NB 2 : L’amphithéâtre Guilcher de la Faculté Segalen se situe à 10 minutes à pied de la gare SNCF, en centre-ville, avec hôtels nombreux à proximité.
Mar 15 2024
La fédération PCF du Finistère soutient les manifestations de Brest et Quimper du samedi 16 mars pour un cessez-le-feu à Gaza
La fédération du Finistère du PCF soutient l’appel du collectif « pour une paix juste au proche-orient » à manifester samedi 16 mars à 14 h30 Place de la Liberté à Brest et la manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à Quimper à l’appel d’un collectif unitaire dont le Parti communiste et les Jeunesses communistes font partie. Ce sera samedi 16 mars à 10h30 Place Saint Corentin à Quimper.
Nous signalons aussi deux initiatives en partenariat avec l’AFPS Pays de Morlaix:
– Nos amis du théâtre de la Corniche se proposent de faire des rencontres consacrées à la poésie de Palestine et plus largement à la parole de Palestiniens. Ils prévoient UNE PREMIÈRE SÉANCE LE SAMEDI 23 MARS À 18H au bar des 2 rivières (place de la Madeleine à Morlaix) qui a déjà abrité plusieurs évènements de l’AFPS. C’est le comédien Shad Reis, qui est chargé de la conception de la soirée, mais l’AFPS du pays de Morlaix est invitée à s’associer à la soirée, en faisant circuler l’information et par sa présence sur place avec la possibilité d’y tenir un stand, mais aussi, si cela tente certains d’entre nous, d’y participer par la lecture de certains poèmes (nos amis sont d’ailleurs preneurs de toute suggestion de textes).
–UN CINÉ-DÉBAT À LA SALAMANDRE AUTOUR DU FILM « BYE BYE TIBÉRIADE »
Témoignage de Fabien Roussel – Retour d’un voyage bouleversant en Israël et Palestine
Je viens de passer trois jours en Israël et en Palestine à la tête d’une délégation de mon parti. C’est la première délégation politique française qui se rend là-bas depuis le 7 octobre. On ne revient pas indemne d’un tel voyage…
Les 5 millions de Palestiniens dont la moitié ont un statut de réfugiés et vivent dans des camps, et les 9,5 millions d’Israéliens sont tous touchés directement ou indirectement par soixante-quinze années de guerre. Les massacres du 7 octobre, il y a cinq mois, et les otages retenus ont aggravé la situation. Aujourd’hui, Gaza devient un cimetière à ciel ouvert. La famine est là. En Cisjordanie, les incursions israéliennes et des colons armés tuent quotidiennement. J’ai rencontré des familles palestiniennes, israéliennes marquées dans leur chair par la guerre. J’ai rencontré mes collègues députés communistes israéliens ainsi que des ONG qui interviennent à Gaza. J’ai été reçu à Ramallah par le premier ministre palestinien. Je me suis rendu dans les camps de réfugiés d’Aïda et de Jalazone où les responsables m’ont expliqué leur expulsion de leurs maisons, leur vie dans le camp, leur rêve de paix, les persécutions de l’armée israélienne.
Jamais je n’ai entendu de message de haine. Mais la douleur est intense pour le peuple palestinien qui n’a pas le droit de vivre libre, qui est occupé, opprimé, réprimé et massacré aujourd’hui à Gaza. En Israël, les familles pleurent encore leurs enfants, leurs parents tués il y a cinq mois, le 7 octobre 2024. Beaucoup attendent le retour des otages et demandent au gouvernement israélien d’agir en ce sens, notamment par une trêve, par la négociation.
L’avenir est sombre, mais la guerre n’offre aucune perspective. Seule la paix, le retour des otages et une solution politique avec la création d’un État palestinien aux côtés d’un État israélien permettront de garantir la sécurité à chacun.
Voici trois témoignages recueillis :
Jérusalem, rencontre avec Yaacov Godot, père d’une victime des attentats du 7 octobre, père de Tom, 52 ans, tué dans le kibboutz d’Ofakim, le 8 octobre 2024, après être resté enfermé pendant 25 heures dans un bunker, avec sa femme et ses 3 filles :
– Quand est-ce que votre fils a été tué ?
– « Il n’a pas été tué. Il a été massacré. Mon fils a été massacré le 8 octobre à 7 h. Il a été tué par des balles qui ont traversées la porte blindée de son bunker. Sa femme et ses filles ont pu s’échapper du bunker par une petite fenêtre au moment même où passaient des soldats israéliens. Elles ont été sauvées. Mon fils avait 52 ans et travaillait dans l’informatique. J’ai appris sa mort à 9 h. Nous l’avons enterré le vendredi 13.
Le 7e jour après l’enterrement, j’ai pris l’engagement de tout faire pour que le gouvernement assume ses responsabilités. Je demande la démission de ce gouvernement car je l’accuse d’être responsable des massacres du 7 octobre, d’avoir financé le Hamas et d’avoir dit que le Hamas était un atout et que l’autorité palestinienne était un poids.
J’attends que soit élu un nouveau gouvernement, qu’il ne soit pas d’extrême droite, qu’il travaille à l’avènement d’une paix régionale et à la création d’un État de Palestine à côté de celui d’Israël.
Depuis des années je suis un militant des droits de l’homme, je protège les Bédouins contre les attaques de colons, j’accompagne des enfants de Gaza pour qu’ils entrent dans nos hôpitaux.
J’ai appris que la paix n’arriverait jamais par la force, car en face de nous, il ne faut jamais voir des ennemis mais des êtres humains. »
µ Cisjordanie, camp de réfugiés de Jalazon.
J’ai aussi rencontré le père de Mohamed Khaled Taher Zeid, 13 ans, tué de sang-froid par des soldats israéliens deux jours plus tôt, le 2 mars 2024. Dans la salle du camp, il y a 200 personnes. La famille, les amis et beaucoup de jeunes.
Le père d’Ahmed me raconte.
– « Ce soir-là Mohamed est rentré à la maison et il est tout de suite reparti pour aller prier à la mosquée. Il est ensuite rentré manger. Puis il est ressorti pour rejoindre ses copains et discuter à côté de l’école.
Ce soir-là, comme souvent, presque tous les jours, l’armée a fait une incursion dans le camp. Ils se sont approchés des jeunes. Ils ont tiré une rafale de mitraillette. Des enfants ont reçu des éclats de balles. Certains en ont reçu dans les jambes. D’autres ont eu leurs vêtements transpercés. Mon fils a reçu une balle au niveau du haut de l’épaule et elle est ressortie en bas du dos. Elle lui a traversé le corps. Ils ont ramassé son corps, l’ont déposé derrière le mur de séparation. Mon fils a été abandonné pendant une heure. Il a perdu son sang. Il est mort d’une hémorragie.
– Quel message voulez-vous me transmettre ?
– Nous sommes un peuple qui veut la paix. Mais nous subissons l’occupation. À cause de cela, nous vivons des injustices. Et les injustices, ici, c’est aussi perdre un fils.
– Allez-vous porter plainte ? Va-t-il y avoir une enquête ?
Regard incrédule de ce papa :
– Il n’y a jamais d’enquête. C’est l’armée. Nous allons enterrer mon fils. Et c’est tout. C’est un martyr. »
– Cisjordanie, camp de réfugié d’Aïda.
Rencontre avec les responsables palestiniens du camp d’Aïda. 6 200 personnes vivant sur une surface de moins de 1km2. Nous parlons des attentats du 7 octobre. J’interroge l’un d’entre eux sur la résistance :
– C’est quoi « la résistance » ici ?
– « C’est l’existence. Exister c’est résister. C’est célébrer un mariage ou un anniversaire. C’est être amoureux. C’est aller à l’école, apprendre et avoir un diplôme. Résister, c’est aimer la vie, c’est aussi soigner. Résister, c’est quand nos enfants nous suivent lors des enterrements mais pas l’inverse. Résister, c’est vivre ici, c’est rester.
Alors oui, à 90 %, la résistance est non armée. Et garder notre dignité malgré l’oppression, les persécutions, c’est aussi de la résistance. »
Article paru dans Communistes, n°987, 13 mars 2024.
Mar 15 2024
Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce mardi 19 mars – Communiqué de la section PCF pays de Brest qui appelle à la manifestation place de la liberté à 11h le 19 mars
Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce mardi 19 mars.
La hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice en 2022, celle de 1,5 % en juillet 2023 ainsi que l’attribution de 5 points d’indice à tous les agents, à partir de janvier 2024 ne sont pas à la hauteur de l’inflation et ne soldent pas les arriérés dus au quasi-gel de la valeur du point depuis 2012. Nombre d’agents éprouvent désormais des difficultés à boucler les fins de mois dans ce contexte d’inflation élevée
Cette politique dégrade les conditions de travail des agent.e.s et la qualité du service public : il faut en finir avec la politique d’austérité qui se traduit par le développement de la précarité par le recours à l’externalisation, à l’intérim, aux contrats précaires ou par délégations de service public à des entreprises privées.
L’argent existe pour financer une toute autre politique. Bruno Le Maire, nous dit-on, aurait le plus grand mal à trouver 10 (ou 20 ?) milliards pour équilibrer son budget ; ses services seraient ainsi en train de raboter sans vergogne les plus petites dépenses, sociales de préférence. Or on apprend pourtant, la même semaine, que la Bourse s’éclate, qu’elle bat tous les records, que le CAC40 atteint de nouveaux sommets historiques, qu’il n’y a jamais eu autant d’argent du côté des grands groupes capitalistes ; on raconte par exemple que le titre de LVMH, le 25 janvier dernier, s’est envolé de 12 %, ce qui veut dire qu’il a fait un bond de 40 milliards EN UNE SEULE séance ; le ministre ne semble pas au courant ; sans doute qu’il ne lit pas la presse.
Cet argent doit servir à satisfaire les besoins sociaux et écologiques, pas à se soumettre aux marchés financiers et au holdup des banques sur l’argent public. Le gouvernement doit entendre les revendications des fonctionnaires qui sont porteuses d’intérêt général.
La section du pays de Brest du PCF appelle les salariés et retraités des fonctions publiques, les jeunes à participer au rassemblement et à la manifestation qui suivra le 19 mars à 11 h place de la Liberté à Brest
Mar 09 2024
Tous en soutien à Alhassane ! Signez et partagez sans modération la pétition pour la régularisation du jeune Alhassane, scolarisé à Morlaix en BTS.
Mar 09 2024
Aidez l’AFPS Centre-Finistère à aider les Palestiniens à empêcher la réquisition de terrains par les colons au sud de Béthléem
https://www.helloasso.com/associations/association-france-palestine-solidarite-groupe-local-centre-bretagne/formulaires/1
En Cisjordanie occupée, les colons Israéliens aidés par l’armée forcent les Palestiniens à partir et à abandonner leurs maisons et leurs terres afin d’agrandir leurs colonies.
Partout les Palestiniens essaient de résister parfois au péril de leur vie. 58 morts depuis le 1er janvier 2024 et 393 depuis le 7 octobre 2023, 80 familles soit près de 600 personnes expulsées et plus de 100 personnes faites prisonnier !
Un village Al-Ma’asara, au sud de Béthléem réhabilite des terres pour éviter de les voir réquisitionner par les colons.
Pour ce faire, ils ont besoin de matériel et de barbelés pour délimiter leurs champs et de plants d’olivier et de fruitiers.
Cette cagnotte peut les aider à sauver les terres autour du village.
L’AFPS Centre-Bretagne a versé un don de 3.000 € à l’association Al-Shmoh Cultural Center qui est à l’origine de cette initiative pour commencer à clôturer les terrains.
Merci d’apporter votre aide pour la suite de ce projet qui leur permettra de rester sur leurs terres et de les cultiver !
Merci pour votre aide !
Mar 09 2024
Brest + 500 personnes manifestent pour les droits des femmes le 8 mars 2024
Brest : trois heures après le rassemblement syndical, près de 400 personnes manifestent pour les droits des femmes
Ce vendredi, 350 à 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Seulement quelques heures après le rassemblement de l’intersyndicale.
Après les 300 personnes rassemblées ce vendredi 8 mars 2024 en milieu d’après-midi, à l’appel des syndicats, entre 350 et 400 personnes ont marché en début de soirée, au centre-ville de Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l’appel de diverses associations. Un cortège plus jeune, aux slogans plus virulents : « Nous sommes fortes, sommes fières et féministes et radicales et en colère », ou « Mon corps, mon choix et ferme ta gueule ! »
Mar 08 2024
Jeudi 7 mars 2024: photos de l’hommage organisé par la CGT et le PCF à Pierre Sémard en gare de Brest, discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots
Hommage à Pierre Sémard 2024
Discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots
Camarades, ami.es, collègues, Mesdames et Messieurs les élus.
C’est toujours avec beaucoup de recueillement, de ferveur, de gratitude que les Cheminotes et Cheminots commémorent le 7 mars.
Je vous remercie donc au nom du syndicat CGT des cheminots de Brest / Landerneau et de sa section Retraités, de votre présence aujourd’hui afin de rendre hommage à l’un des nôtres, Pierre Sémard, devant cette stèle, lieu de recueillement.
Cette année, peut-être plus encore que les précédentes, commémorer Pierre Sémard relève d’une brûlante actualité.
Après la panthéonisation des Manouchian, des vingt et trois étrangers morts pour la France, la paix et la liberté le 21 février 2024. Vingt et trois étrangers et nos frères et sœurs pourtant.
Le 21 février 1944, les membres des FTP-MOI (Les Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée) seront fusillés. Avec Missak et Mélinée Manouchian, c’est toute la Résistance cégétiste, communiste, et étrangère qui se voit honorée à la hauteur de son sacrifice pour libérer la France.
2 ans plus tôt, Il y a 82 ans c’est si peu à l’échelle de l’Histoire. Et pourtant, mesurons à quel point dans une si courte période certains repères pourraient aisément s’effacer si nous n’étions pas suffisamment attentifs.
Pierre était cheminot, engagé au parti communiste français, résistant de la seconde guerre mondiale, mais aussi Secrétaire de la Puissante fédération CGT des Cheminots, notre Fédération.
Cette année, honorer Pierre Sémard relève d’une actualité à soigner. Elle nous relève et nous fait prendre de la distance face aux matraquages fabriquant de la peur, du repli sur soi et un avenir obturé.
Les historiens et ses compagnons de route ont coutume de dire de cet homme qu’il était un visionnaire parce qu’il fut parmi ceux qui ont écrit les 1ères pages d’une conception moderne du syndicalisme.
Il prônait déjà le rassemblement des salariés et la dimension unitaire à donner aux luttes comme dimension indispensable à la construction du rapport de force.
C’est à partir de son étude sur l’environnement politique, économique et social, qu’il a porté la nécessité d’un syndicalisme qui doit garder son indépendance vis à vis des partis politiques tout en précisant avec beaucoup de clairvoyance qu’indépendance ne signifie pas neutralité.
Il est livré par l’État français de Vichy et la bourgeoisie collaboratrice, à la barbarie des forces nazies.
Il est fusillé le 7 mars 1942, à Évreux à l’âge de 55 ans. C’était il y a 82 ans.
Nous pensons que ses idées avant- gardistes étaient guidées avant tout par des valeurs profondément humaines.
Cet homme était surtout animé par la volonté de voir se construire une société sur les bases de la Paix, de la justice, de la démocratie, de la solidarité entre les hommes et les peuples, du respect de l’être humain et de son travail.
Ces valeurs manquent cruellement dans la situation que nous vivons actuellement.
Pierre Sémard demeure à jamais le symbole de la Résistance des Cheminots.
Cet homme représente encore à notre sombre époque une référence dans la lutte que nous menons pour plus de justice sociale et surtout pour la Paix.
Il s’agit de faire en sorte que ceux qui comme lui sont morts pour défendre nos idéaux nous servent de guide.
C’est faire œuvre utile pour les générations présentes et à venir d’entretenir la mémoire de ceux qui ont défriché la Terre où nous sommes.
Nous pouvons constater combien les idées pour lesquelles il s’est battu sont toujours d’actualité surtout pour son combat pour imposer la Paix.
Alors que la Guerre fait rage sur le continent européen, et au Proche-Orient, il est des valeurs qui doivent guidées notre quotidien, tel un phare éclairant de sa lumière les dangers proches et imminents.
Nous sommes en responsabilité pour imposer la Paix, partout dans le monde, dans chaque endroit de la planète.
Nous avons l’obligation de protéger tous les peuples de la barbarie, de la bestialité de certains.
Attention chers camarades, quelques fois les thèses racistes, xénophobes, homophobes, sexistes peuvent pénétrer notre propre camp par ignorance, parce qu’elles sont prononcées dans des discours populistes volontairement banalisées.
Nous nous devons d’être très attentifs.
La perte de repères historique et politiques conduit parfois à des raccourcis et à des dérives graves. Nous devons être fermes et intransigeants sur ces questions-là.
Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire.
Les Cheminots sont porteurs d’esprit de Solidarité et de lutte, valeurs qui structurent de manière prépondérante une conscience de résistance reconnue historiquement et politiquement.
Dans sa dernière lettre, Pierre s’adresse aux cheminots et aux français en ces mots :
« Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot puisque dans quelques instants je serai fusillé.
J’attends la mort avec calme, ma dernière pensée est pour vous camarades de lutte.
Je meurs avec la certitude de la libération de la France.
Dites à mes amis les cheminots qu’ils ne fassent rien qui puissent aider les nazis.
Les Cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront, j’en suis convaincu.
Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le combat »
Quelle lucidité et quelle clairvoyance dans ses dernières paroles. Elles ont une résonance particulière aujourd’hui.
Les cheminots ont entendu son appel, multipliant les actes héroïques durant la guerre. Il est toujours bon de s’en souvenir.
Rappelons que notre corporation a payé un lourd tribu à la Paix, à l’Indépendance et à la liberté puisque 8938 cheminots y laissèrent leur vie, 15 977 ont été blessés pour fait de Résistance et 1157 sont morts en déportation.
Ce combat est encore et toujours d’actualité. Pas contre un occupant mais pour l’instauration d’un monde plus juste, plus solidaire, plus démocratique, passant par une autre répartition des richesses, bref un monde meilleur, donc plus heureux.
Souvent comme militant de la CGT, lorsque nous nous plongeons dans l’histoire et la vie des camarades durant cette période, une question nous vient à l’esprit :
Qu’aurions nous fait à leur place ? Et eux que feraient- ils aujourd’hui à notre place ? Surtout dans la période que nous traversons.
Que ferait Pierre Sémard face à la tentative de reprise en main par le Capital de ce bien démocratique, ce bien social, ce bien économique, ce bien industriel qu’est l’Entreprise publique nationale SNCF ?
Artisan du regroupement des diverses sociétés de transport par chemin de fer, contribuant à la fondation unique et nationale de la SNCF, il disait entre autre :
« Ce que nous devons défendre, ce n’est pas le profit capitaliste du rail et des transports, mais ce sont les commodités et les besoins des usagers !!!
Ce que nous défendons dans le chemin de fer, c’est un grand service public qui devrait être au service de la collectivité et non au service d’une oligarchie financière. »
Certains dirigeants et responsables politiques seraient bien inspirés d’y réfléchir !!!
C’est le sens du combat de Pierre Sémard pour le Service Public et le progrès social que certains essaient de démolir.
Alors qu’il coule dans les veines du Monde, en Europe et aussi en France, un venin de couleur brune, comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’Histoire, l’arrivée aux portes du pouvoir de partis de droite extrême nationaliste est une réalité qu’il nous faut prendre en compte pour ne pas retomber dans les atrocités qui ont marquées, marquent encore et marqueront encore pour longtemps des générations entières.
Oui mes camarades, la Bête immonde n’est pas morte !
Les serviteurs les plus zélés du monde des affaires de la Finance et du Patronat poursuivent leur campagne contre les travailleurs, les exclus de l’emploi, les retraités.
Et certains dirigeants politiques vont encore faire la part belle à la destruction du programme du Conseil National de la Résistance. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.
Déni de démocratie, répressions et criminalisation des syndicalistes, censure des citoyens et des représentants élus du peuple.
Dans la période actuelle, au-delà du souvenir, rappelons-nous ses engagements.
Ils sont précieux pour refuser l’inacceptable banalisation dessinée par les médias aux élections !!!
Le devoir de mémoire et de transmission est indispensable pour lutter contre l’oubli et les tentatives de certains à réécrire l’Histoire.
Il est crucial dans cette période trouble, de rappeler que face à certaines idées, à ses propos, ses agissements, la Gauche politique, associative et syndicale doit continuer à être vigilante et combative partout et à chaque instant.
Pour la CGT, il s’agit de réaffirmer clairement nos valeurs de tolérance, d’humanité, de solidarité, de fraternité et de Paix dans le monde.
Les cheminotes et cheminots et la CGT constatent le balai incessant des camions, la congestion routière, la multiplication des pollutions et des accidents de la route.
Alors donnons au transport ferroviaire la dimension publique indispensable au développement de la Nation répondant aux besoins de la population et associer à cette dimension l’exigence d’un statut et d’une protection sociale de haut niveau pour tous les salariés du rail.
C’est ce contreprojet que porte la CGT Cheminots, alors que d’autres, direction SNCF comprise, travaillent à la libéralisation du secteur à marche forcée depuis des années et démantèle l’Entreprise nationale de Service Public.
Alors OUI, camarades, honorer la mémoire de Pierre Sémard en 2024, 82 ans après son assassinat, n’a rien d’archaïque ou de passéiste comme certains pourraient le dire ou le penser.
Bien au contraire, se souvenir de ce combattant, de ce militant syndical et politique qui nous a fait l’honneur d’être le dirigeant de notre fédération, c’est nous engager à poursuivre les mêmes combats.
C’est perpétuer inlassablement cette bataille pour une société, un monde plus juste, pour la Paix entre les peuples.
C’est aussi, nous attacher à être très modestement, mais avec lucidité et détermination ses dignes et fiers héritiers, guidés par son courage et ses convictions.
Mettons tout en œuvre, partout, pour faire vivre les idées révolutionnaires de Pierre Sémard et parmi elles, un monde plus juste, en Paix, pour que reviennent enfin les JOURS HEUREUX.
Je vous remercie de votre attention.
Cérémonie d’hommage à Pierre Semard en gare de Brest ce jeudi 7 mars avec la CGT et le PCF. 70 personnes présentes pour honorer notre camarade fusillé le 7 mars 1942. Un discours très fort de Jean-Christophe Hamon, secrétaire du syndicat CGT des cheminots, devant la stèle à la mémoire de Pierre Semard en gare de Brest à l’occasion du triste anniversaire de la 82e année de son exécution par les nazis et d’une cérémonie organisée par la CGT et le parti communiste en hommage à notre glorieux camarade cheminot fusillé à Evreux, résistant, dirigeant cégetiste et communiste, antifasciste, et militant du progrès social et du service public ferroviaire.
Mar 07 2024
Palestine – Gaza: Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité (PCF Finistère)
Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité
En janvier 2023, le ministère des Affaires étrangères publiait un communiqué : « La France rappelle sa conviction profonde qu’une paix juste et durable ne pourra advenir sans un retrait total des troupes russes de l’ensemble du territoire ukrainien. C’est la seule voie qui permettra de mettre fin aux épreuves auxquelles est confronté depuis près de 11 mois le peuple ukrainien, qui lutte courageusement pour sa liberté et son indépendance face à l’agresseur russe. »
Communistes, nous ne faisons pas dans l’indignation sélective. Mais ce qui est valable pour l’Ukraine doit l’être pour la Palestine.
Combien de morts faudra-t-il pour que cesse l’indifférence et l’impunité ?
À quelle échelle d’atrocités se mesure le degré d’humanité d’une civilisation ?
30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l’ONU. Le Pentagone avance le chiffre de 25 000 victimes en prenant uniquement en compte les enfants et femmes. Toujours selon l’ONU, 2,2 millions de personnes sont désormais menacées de famine, alors même qu’Israël continue à entraver l’acheminement de l’aide humanitaire.
En Cisjordanie, l’armée et les colons chassent les Palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations et détentions arbitraires et pratiquent la torture.
En Israël, les manifestations pour la paix sont systématiquement interdites et leurs participants arrêtés. Netanyahou envisage toujours une intervention terrestre à Rafah qui serait un carnage supplémentaire.
L’éradication du Hamas est un alibi. C’est du nettoyage ethnique des Palestiniens dont il est question. Ce que rappelle notre camarade Aïda Touma-Suleiman, députée communiste israélienne, dans l’Humanité : Ce gouvernement israélien (…) veut la création du Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée. » Déplorant la complicité des puissances occidentales « préférant répéter stupidement qu’Israël a le droit de se défendre ».
Si l’impunité a prévalue jusqu’ici, les initiatives auprès de la Cour internationale de justice et de plusieurs instances internationales se multiplient. Pour les rendre contraignantes, l’indispensable mobilisation populaire doit grandir.
D’abord pour l’urgence d’un cessez le feu à Gaza et pour mettre fin à cette guerre coloniale, sans quoi aucun avenir viable pour les Palestiniens, mais aussi pour les Israéliens ne pourra advenir. Seul le respect des résolutions internationales et la paix sont les garants de la sécurité.
Ensuite parce qu’à travers l’impunité totale des autorités israéliennes, l’ONU et le droit international se trouvent considérablement délégitimés et fragilisés.
Enfin parce que laisser faire et justifier la vengeance, c’est consacrer la barbarie comme moyen légitime de résolution des conflits et ouvrir une nouvelle ère des relations internationales lourdes de périls pour tous les peuples du monde.
Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité.
RV à 14 h 30 place de la Liberté à Brest
Mar 06 2024
7 mars 2024, Gare de Brest – Hommage de la section PCF de Brest à Pierre Sémard fusillé par les Nazis le 7 mars 1942
Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.
Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942.
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots : » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Mar 06 2024
communiqué de la section de Brest du PCF pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Une seule journée pour les droits des femmes ! Non, une journée internationale de lutte pour les droits des femmes, un temps pour voir le chemin parcouru autant que celui qu’il reste à parcourir pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes pour l’égalité salariale et professionnelle sans attendre une génération de plus
Malgré les effets d’annonces gouvernementales, les inégalités entre hommes et femmes persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société. Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’année en année. Les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux “vraies valeurs” et à un sexisme décomplexé.
20 euros, soit 400 euros par mois d’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes. Si on ne fait rien, l’égalité, c’est pour 2186…
Partout en Europe, les femmes sont très majoritaires parmi les employées des services publics surtout dans le secteur social. Les salaires y sont très bas. La précarité s’écrit au féminin : les assistant·es maternelles, les employé·es de maisons, les aides à domicile et les aides ménagères sont à plus de 95 % des femmes. À tous points de vues, les femmes sont les premières à souffrir de l’affaiblissement des services publics.
Main dans la main, capitalisme et patriarcat tirent profit de la dévalorisation des femmes et de leur travail. Ensemble, nous nous engageons à mener la bataille, avec les syndicats et associations féministes, pour que l’Europe rende effective l’égalité des droits des femmes en matière de salaires, de conditions de travail, d’évolution professionnelle.
Nous luttons pour que l’Union européenne conditionne systématiquement les aides publiques à des critères environnementaux et sociaux, pour l’égalité femmes-hommes élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.
La conquête des droits des femmes implique une culture de la paix comme l’accueil et les protections des femmes étrangères et refuse toute logique d’exploitation et de domination.
La section du pays de Brest du PCF soutient l’appel à la grève féministe et à se rassembler vendredi 8 mars à 15 h 40 à l’appel de l’intersyndicale et à manifester à 18 h à l’appel des associations féministes . ( Les deux Rendez-vous place de la Liberté à Brest) ainsi que les nombreuses initiatives sur le pays de Brest : Déambulation féministe le 9 mars à 11 h à Landerneau avec les Rosies….
Fév 23 2024
Panthéonisation de Manouchian: Communiqué du PCF Quimper
À Manouchian, la France reconnaissante.
Les communistes du pays de Quimper saluent avec émotion l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de sa femme Mélinée, et à travers eux celle des résistants communistes de l’Affiche rouge et de la FTP-MOI, Arméniens, Polonais, Roumains, Hongrois, Tchèques, Espagnols, Italiens, et même des Bretons… Beaucoup étaient juifs. Avec cet hommage national c’est la Résistance communiste et celle des « Étrangers et nos frères pourtant » qui sont enfin reconnues dans leur rôle essentiel pour la Libération de notre pays.
Nous nous félicitons que la ville de Quimper participe à cette reconnaissance nationale par la décision de ses élus lors du conseil municipal du 1er février de donner le nom de Missak et Mélinée Manouchian à un rond-point du Boulevard de France, c’était une demande portée de longue date par les communistes de notre ville.
La France, ce pays qu’ils avaient fait leur pour ses idéaux issus de la Révolution française, mais qui ne leur a pas accordé sa nationalité.
Face à la montée du fascisme, Missak et Mélinée Manouchian s’engagent en 1934 au parti communiste. C’est aussi l’année de leur mariage.
Front Populaire, écrasement de la République espagnole, invasion de la France par les armées nazies…
Interné comme communiste, puis libéré, Missak reprend ses activités clandestines.
En février 1943 il prend sous la direction de Joseph Epstein, la tête d’un détachement de résistants communistes FTP -MOI, Francs-tireurs et partisans Main d’œuvre immigrée.
Sabotages, exécution du colonel allemand Ritter responsable en France du STO…leurs actions font mal à l’Occupant.
Mais ce sont des policiers français des brigades spéciales qui vont mener la traque pendant de longs mois et faire tomber tout le groupe.
Joseph Epstein arrêté en même temps que Manouchian ne sera jamais identifié et sera fusillé plus tard sous le nom de Joseph Estain.
Torturés par la police française, remis à la Gestapo, à nouveau torturés, les 23 membres du groupe sont condamnés à mort par un tribunal de guerre allemand, 22 fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien, Olga Bancic sera guillotinée en Allemagne.
Les nazis veulent en faire une opération de propagande en désignant avec l’Affiche rouge la Résistance comme l’Armée du crime, aux mains des étrangers, des judéo-bolcheviques…
Opération qui échoue lamentablement.
L’histoire du groupe Manouchian popularisée par le poème d’Aragon mis en musique ensuite par Léo Ferré fait résonner encore aujourd’hui les valeurs de liberté, de fraternité, d’engagement.
Les lettres qu’ils ont laissées parlent de paix et de bonheur pour ceux qui vont survivre.
En ces temps où la question de la nationalité fait l’objet de graves remises en cause, où les traditions d’accueil et de solidarité sont battues en brèche, pour le plus grand profit des porteurs des idées de haine et de xénophobie, écoutons Manouchian devant le tribunal de guerre allemand, s’adressant aux collaborateurs français présents :
« Nous avons combattu pour la France, pour sa Libération. Vous avez hérité de la nationalité française, nous nous l’avons méritée »
Comme ils ont mérité leur place au Panthéon.
Le 11 avril prochain, aux Halles St François , les communistes du pays de Quimper auront le plaisir de recevoir pour une conférence publique Gérard Streiff auteur du livre « Missak et Mélinée Manouchian. Un couple en Résistance » préfacé par Didier Daeninckx. »
Yvonne Rainero
co-secrétaire de la section PCF du pays de Quimper, élue communiste de la ville
Fév 23 2024
Brest – 23 février: Mobilisation pour la Poste et un service postal de qualité en présence de nos camarades
Appel pour un service public postal de qualité , rassemblement vendredi 23 février à 9 h devant la poste SIAM
Le bureau de poste de Kerinou à Brest a fermé ses portes en janvier celui de St Martin devrait fermer le 27 février. Les bureaux de St Marc et St Pierre devraient suivre !
Le 23 février, Philippe Wahl, Président Directeur Général du groupe La Poste, sera en visite dans le Finistère, à Brest.
La section du pays de Brest du PCF appelle tous les postiers, les usagers, les retraités et les élus à répondre à l’appel syndical et à se rassembler devant la poste de BREST SIAM, à partir de 9h00 pour exprimer leur mécontentement et exiger un service public postal de qualité.
Nous demandons un moratoire et qu’un vrai débat public se tienne avec les postiers, les élus, la population et les dirigeants de la Poste. L’enjeu du service public postal se pose ainsi que le statut de l’entreprise et des salariés. Son avenir appartient aux usagers et aux postiers.
Le Parti Communiste se bat pour le maintien des bureaux de poste de proximité. La poste doit mettre en place un plan d’embauche massif pour permettre la distribution du courrier 6 jours sur 7 et en finir avec la précarité.
La souffrance au travail s’accroît. La charge de travail devient insupportable, et les arrêts maladie explosent. Les agents attachés à leur mission de service public ne comprennent plus clairement le sens de leur travail.
Il faut reconstruire un réseau unique de distribution avec des salariés sous statut, faisant une part beaucoup plus importante au transport sur rail et défendre l’accessibilité bancaire sur tout le territoire
Signons la pétition sur https://www.change.org/p/maintien-du-bureau-de-poste-de-brest-saint-martin .
Nos camarades du PCF Brest ont remis ce jour les pétitions du PCF contre les fermetures des bureaux de poste. Une centaine de postiers, des syndicalistes CGT, des retraités, élus et usagers du Finistère nord et sud, présents pour le comité d’accueil de Philippe Wahl, PDG de la Poste, devant le bureau de Poste de Brest Siam. Nous lui avons porté nos revendications et donné les pétitions pour l’augmentation des salaires, contre la suppression des avantages bancaires des retraités et contre la fermeture du bureau de poste de Brest Saint Martin demain
Fév 23 2024
Crise de la pêche: Pas de fatalité, d’après le Parti communiste du Pays bigouden – Article de Steven Le Cornu, Le Télégramme, 23 février 2024
Pas de fatalité. Un choix politique.
Pas de fatalité à la crise de la filière pêche, c’est le résultat d’une politique nationale et européenne bien pesée.
Certes le réchauffement climatique, les pollutions terrestres impactent grandement les écosystèmes mais bien moins que la pêche industrielle.
De puissantes multinationales de la pêche ont mis la main sur la plupart des quotas en investissant dans d’immenses chalutiers automatisés, en rachetant ou en fusionnant avec d’autres entreprises de pêche moins performantes.
Ces mastodontes des mers se livrent à un véritable pillage des océans en toute légalité grâce aux quotas que leurs attribue L’UE et les victimes en sont les pêcheurs artisans. Ainsi, entre 2013 et 2019 la flotte européenne a perdu 5505 navires tout en conservant le même niveau de captures de poissons.
Chaque année, la Commission Européenne fixe un total admissible de captures (TAC) pour chaque espèce en se basant sur les recommandations des scientifiques. Ensuite ce TAC est réparti entre les Etats membres avant d’être à nouveau divisé au sein de chaque Etat selon des règles nationales.
La réunion au niveau européen pour décider de la répartition de ces quotas se déroule à huis clos et lors de cette étape s’effectue un gros travail de lobbying de la part des multinationales pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la pêche artisanale.
Certains quotas sont achetés par ces mégas sociétés au même titre qu’une action boursière. Parlevliet-Van der Plas et Cornelis Vrolijk, sociétés néerlandaises, possèdent ainsi des quotas en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France. Parlevliet- Van der Plas a ainsi racheté les sociétés françaises Euronor et La Compagnie des Pêches de St Malo, Cornelis Vrolijk possède la société France Pélagique à qui appartient le Scombrus, le tout en captant au passage les fameux quotas.
Ces deux sociétés néerlandaises font partie des plus puissantes et des plus influentes en Europe, leur ascension est le fruit d’un contexte politique très favorable à l’essor de la pêche industrielle.
L’UE tient un double discours, d’un côté elle prône une pêche responsable, durable et de l’autre elle favorise le développement de ces mégas sociétés.
Le Parti Communiste Français condamne ces petits arrangements au niveau européen. Ces tractations opaques induisent des choix politiques assumés qui ont un impact conséquent sur nos pêcheries locales et nos territoires, diminution de la ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires, règlementation inappropriée, diminution des apports sous criée, fermeture d’entreprises, mareyage, mécanique, construction navale … La filière est donc en crise et ce n’est pas nouveau.
Comment peut-on en arrivé là ? Est-ce à dire qu’un maillon manque à la chaîne de réflexion, de décision au sein des métiers de la mer pour peser aussi peu ?
Pourtant les marins disposent de deux instances reconnues pour les représenter, le CNMPEM et les Organisations de Producteurs dont pêcheurs de Bretagne. Les responsables de l’une sont élus par leurs pairs avec un taux de participation faible des marins et ceux de l’autre simplement désignés par les adhérents-cotisants.
Ces instances sont légitimes pour réfléchir, anticiper et prendre les décisions qui s’imposent afin d’éviter les situations de blocage.
Certes le rôle des comités est de représenter les intérêts de la profession, d’encadrer les pêcheries, de participer à l’élaboration des réglementations françaises et européennes, mais il leur appartient aussi de proposer un projet, une vision d’avenir pour les pêcheries. La remarque vaut aussi pour les organisations de producteurs dont le rôle est l’organisation de l’activité de la pêche artisanale, fileyeurs, ligneurs, côtière, hauturière sur le plan économique, notamment dans la répartition des quotas et la garantie d’un prix minimum de marché.
Malheureusement on peut craindre qu’elles ne soient devenues que de simples courroies de transmission des directives décidées en amont au niveau de la commission européenne, du parlement européen et du ministère français sans concertation ni dialogue avec la base.
De ce fait une véritable crise morale touche le milieu maritime, une impression d’impuissance face aux contraintes et obligations, avec de surcroît le sentiment d’avoir perdu la maîtrise de leur professionnalité.
Et pourtant le savoir-faire des pêcheurs artisans fait qu’ils sont les mieux à même de connaître les écosystèmes, d’utiliser des méthodes de pêche raisonnées à faible impact et de privilégier les poissons destinés à la consommation humaine plutôt qu’à des usages industriels.
Il devient vital pour les professionnels de la filière qu’ils se réapproprient collectivement leur destin au sein d’instances démocratiquement élues, à l’instar du mouvement qu’ont initié l’Interpro de Loctudy et Demain Saint Gué en présentant une réflexion réaliste de leur activité suivie de propositions concrètes.
On ne peut se satisfaire d’aller de PAI en PAI. Celui concernant les bateaux vient de s’achever, se profile probablement un plan de soutien aux entreprises de mareyage qui manquent d’apport depuis déjà plusieurs semaines. C’est tout l’équilibre social, économique, culturel du territoire qui est en jeu.
En France on assiste à un dilemme notoire avec d’un côté la pêche industrielle et de l’autre la protection de la pêche artisanale associée à la protection des océans.
Le gouvernement français nie l’existence de navires usines en zone protégée et pourtant les méga chalutiers européens et français comme le Scombrus, Le Prince Bernard pêchent librement au large de Calais dans la zone natura 2000 du banc des Flandres, du Cap Gris Nez et dans le parc marin de la Côte d’Opale toutes les semaines toute l’année. En dix minutes ces navires peuvent pêcher 100 tonnes de harengs, cela représente pour un artisan une activité pendant 15 ans.
Ces méga chalutiers auraient pu être exclus de la bande côtière mais le 18 janvier 2024 les eurodéputés français de droite et de renaissance ont rejeté un amendement qui demandait l’interdiction aux navires de plus de 25 m de pêcher dans les eaux de l’union jusqu’à 12 000 marins des côtes. C’est le cas du chef de file LR aux élections européennes Fr Xavier Belami et de l’eurodéputé renaissance P Karleskind président de la Commission Pêche du Parlement Européen.
Ces deux députés et une majorité de leurs collègues du même bord ont rejeté un autre amendement favorable à l’élimination du chalutage dans les AMP.
La doctrine du gouvernement français est donc de laisser les gros navires pêcher massivement dans ces zones au détriment des pêcheurs artisans et de la bonne gestion de la ressource.
LE PCF PAYS BIGOUDEN
Fév 22 2024
Discours d’hommage d’Ismaël Dupont pour le PCF Finistère à Missak et Mélinée Manouchian et aux 23 FTP-MOI du groupe Manouchian le 21 février 2024 à Brest et Morlaix pour l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée
« Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants »
Sur l’AFFICHE ROUGE de la Propagande Nazie, au-dessus des images d’attentats, d’un corps criblé de balles, de déraillements, et d’armes censées identifier les résistants à des criminels, les visages et les noms de dix camarades arrêtés à la mi-novembre 1943.
Dix sur vingt-trois du groupe Manouchian qui furent condamnés à mort, dont 21 exécutés avec Missak, leur commandant militaire, le 21 février 1944, au Mont Valérien, il y a 80 ans, jour pour jour.
A l’affiche en haut, de gauche à droite:
Szlama Grzywacz : 35 ans, juif polonais, de Wolomin, communiste depuis 1925, qui logeait chez les Krasucki avant guerre, de la même ville que la famille de Henri Krasucki.
Thomas Elek : 20 ans, juif hongrois, né à Budapest, dans une famille d’intellectuels communistes qui émigre en France en 1930. Il quitte le lycée Louis Le Grand pour s’engager dans la Résistance en 1941.
Wolf Wajsbrot: 19 ans, juif polonais né à Krasnik. Apprenti mécanicien engagé dans les FTP-MOI en 1942.
Robert Witchitz, 20 ans, né dans le département du Nord, d’une famille juive polonaise. Le jeune homme milite à la Jeunesse communiste et travaille comme ajusteur.
Moska ou Maurice Fingercweig dit « Marius ». Né à Varsovie en 1923. Ouvrier tapissier, militant de la Jeunesse communiste, il s’engage dans le 2e détachement juif des FTP-MOI et prend part à des actions armées.
Son père et ses deux frères sont morts en déportation.
Plus bas :
Joseph Boczov: 38 ans. Juif hongrois, c’est un chimiste, spécialiste des explosifs. Communiste depuis longue date, ancien des Brigades Internationales, il devient chef du détachement FTP-MOI, qui se spécialise dans le déraillement de trains transportant des troupes et du matériel de guerre allemands.
A sa droite :
Spartaco Fontano, 22 ans, fils d’antifascistes italiens réfugiés en France après sa naissance. Il interrompt ses études à l’École des arts et métiers en 1942 pour rejoindre les FTP.
A son père, sa mère, sa sœur, il écrit : « Ma mort n’est pas un cas extraordinaire, il faut qu’elle n’étonne personne et que personne ne me plaigne, car il en meurt tellement sur les fronts et dans les bombardements qu’il n’est pas étonnant – que moi, un soldat, je tombe aussi. »
Célestino Alfonso, 28 ans, menuisier, espagnol, responsable des Jeunesses Communistes à Ivry, Combattant et commissaire politique dans les Brigades Internationales où il a dû croiser notre Henri Tanguy, devenu Rol-Tanguy suite à la mort de son copain Rol pendant la Guerre d’Espagne.
« La mort n’éblouit pas les yeux des partisans », le vers des Strophes pour ce souvenir d’Aragon, poème chanson sous le nom de l’Affiche Rouge avec Léo Ferré, s’applique si bien à sa dernière lettre de condamné à mort, écrite le 21 février 1944 à ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et son fils :
« Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France.
Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même: ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier.
Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue.
Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais encore le premier. »
et Marcel Rajman, 21 ans, juif polonais, ouvrier du textile, tricoteur, jeune communiste engagé dans la Résistance depuis le début de l’occupation dans les « Bataillons de la Jeunesse » sous la direction d’Albert Ouzoulias, qui écrit ses paroles étranges et pleines d’euphorie à sa mère dans sa dernière lettre, lui l’auteur de « 13 attentats » de la Résistance (mettons des guillemets), et de l’exécution du Patron SS du STO Julius Ritter :
« Excuse-moi de ne pas t’écrire plus longuement, mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m’est impossible quand je pense à la peine que tu ressens. Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. »
Sa maman sera gazée à Auschwitz.
Et enfin
Missak MANOUCHIAN, arménien, qui signe sa dernière lettre à Mélinée, son orpheline bien aimée, une lettre signée « Manouchian, Michel ».
Missak le poète, l’animateur d’une revue culturelle et politique arménienne, Zangou, l’ouvrier, l’amoureux, le militant communiste infatigable depuis 1934, le rescapé du Génocide arménien, qui a grandi dans des orphelinats, en Syrie et au Liban, avant d’arriver en France, à Marseille, à 18 ans, comme son amour, Mélinée Soukémian, née à Constantinople (Istanbul) et ayant été éduquée dans des orphelinats à Smyrne, et à Thessalonique et Corinthe en Grèce, après le massacre de ses parents dans le Génocide de 1915, qui coûta la vie à 1,200 000 Arméniens au moins.
Avec eux, et ils ne figurent pas sur l’Affiche Rouge, furent arrêtés, jugés, et moururent:
Roger Rouxel, ouvrier tourneur, 18 ans, réfractaire du STO
Georges Cloarec, 21 ans, d’origine bretonne, mais né en Eure-et-Loir, ouvrier agricole, refractaire du STO
Rino della Negra, 21 ans, footballeur talentueux du Red Star né dans le Pas-de-Calais et d’origine italienne
Jonas Geduldig, juif polonais, ancien des Brigades Internationales, 25 ans
Emeric Glasz, juif hongrois, mécanicien, 22 ans
Léon Goldberg, juif polonais, 20 ans
Stanislas Kubacki, bûcheron communiste polonais, ancien des Brigades Internationales, 36 ans
Cesare Luccarini, italien, 22 ans
Antonio Salvadori, ouvrier du bâtiment, 23 ans
Amadeo Ussiglio, terrassier carreleur, 32 ans
Willy Schapino, juif polonais, 33 ans
Arpene Tavitian, arménien soviétique, 49 ans, l’aîné du groupe.
Et la belle Olga Bancic seule femme du groupe Manouchian des 23, même si les femmes étaient très nombreuses dans la FTP MOI, dont beaucoup d’autrichiennes, de polonaises, de tchèques, de hongroises, de roumaines germanophones, qui faisaient du renseignements et un travail de propagande auprès des troupes d’occupation.
Elle fait partie du groupe des 23 de Manouchian, mais n’a pas fusillée le 21 février 1944 contrairement à ses camarades mais est décapitée le jour de son trente-deuxième anniversaire, le 10 mai 1944 en Allemagne, à Stuttgart, après avoir été affreusement torturée.
Olga Bancic est une juive roumaine née en 1912 en Bessarabie, alors province russe, ouvrière et communiste depuis ses 16 ans, qui fut arrêtée et maltraitée par la dictature fasciste en Roumanie avant d’arriver en France et de reprendre le combat avec la MOI, le PCF, et la Résistance.
Sous le pseudonyme de « Pierrette », elle était chargée de l’assemblage des bombes et des explosifs, de leur transport et de l’acheminement des armes avant et après les opérations. Elle a ainsi participé indirectement à une centaine d’attaques contre des allemands et des collaborateurs.
A sa fille Dolorès, appelée ainsi en hommage à la passionaria Dolores Ibarruri, elle écrit :
« Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi. »
On ne peut pas ne pas citer non plus Joseph Epstein, communiste juif polonais, « Colonel Gilles, arrêté avec Missak Manouchian à la sortie de la gare d’Evry Petit-Bourg le mardi 16 novembre 1943. C’était le grand chef politique des FTP-MOI.
Le 16 novembre 1943, 68 partisans FTP-MOI sont arrêtés par la police française, ses brigades spéciales et renseignements généraux, qui les traquaient depuis des mois.
En tout, en quatre rafles l’année 1943, 200 résistants de la FTP MOI auront été arrêtés en région parisienne entre mars et début décembre. L’organisation combattante qui organisait des attentats à Paris est très affaiblie et la lutte armée dans la capitale ne reprendra vraiment qu’au moment de l’insurrection.
Cette histoire vient de loin :
Les résistants d’origine étrangère engagés dans les FTP MOI pour beaucoup fuient des pays où ils ont été persécuté par le racisme, l’antisémitisme, le fascisme, et lui ont parfois mener la guerre aussi, une guerre qu’ils reprennent en France. Avant d’être des patriotes français, ce sont des antifascistes, des communistes, des militants internationalistes, des révolutionnaires. Leur combat est politique au sens plein.
Manouchian meurt sans « haine en lui contre le peuple allemand » comme il l’écrit dans sa lettre à Mélinée parce qu’il est anti-nazi et pas anti-allemand. Il est pour l’union des travailleurs et des peuples dans un objectif de révolution et d’émancipation sociale et humaine. Voir des nationalistes d’extrême-droite héritiers de la collaboration s’associer à l’hommage national à Missak et Mélinée Manouchian, deux militants qui ont sacrifié leur vie à combattre ces idées racistes et xénophobes, et autoritaires, est un scandale !
Beaucoup des militants FTP-MOI ont milité dans un PCF et une JC alors que les militants communistes étaient traqués, arrêtés, après la Pacte Germano-Soviétique, avant même l’installation de Vichy, puis après la débâcle, les communistes étant la cible privilégiée de Vichy avec les Juifs et les Franc-maçons. Cela a été le cas du jeune Guy Môquet, livré ensuite aux allemands comme « otage » subversif et interné politique et fusillé à Châteaubriant le 22 octobre 41.
La MOI – Main d’œuvre Immigrée – est une des structures créée par le PCF dans les années 1920 (d’abord sous le nom de Main d’œuvre étrangère) pour organiser par groupe de langues les ouvriers immigrés appelés en nombre pour la reconstruction de la France après la première guerre mondiale.
La MOI dépendait directement de la direction centrale du PCF et visait à faire progresser son influence dans le prolétariat d’origine étrangère afin de favoriser les objectifs révolutionnaires et d’émancipation.
Dans la clandestinité, la MOI joue un rôle important dans la participation des immigrés et étrangers – juifs persécutés et entrés dans la clandestinité et la résistance, anciens des Brigades internationales, arméniens, exilés antinazis allemands et autrichiens, prisonniers de guerre soviétiques – à la Résistance.
La MOI a également édité en France une presse en langue étrangère et de nombreuses publications communautaires et antiracistes.
A partir de l’été 1941, sur la base d’une Organisation Spéciale et d’un entraînement militaire déjà donnés à des Jeunesses Communistes clandestins, le Parti communiste s’engage dans la lutte armée contre l’occupant nazi et ses collaborateurs à Paris et dans tout le pays. Le signal de ce déclenchement de la lutte armée contre l’occupant est donné sur le sol de France par Pierre Georges, Colonel Fabien, quand il tue l’officier de marine Allemand Moser à la station Barbès-Rochechouart en août 1941 pour venger à la fois les crimes abominables de l’armée nazie en Union Soviétique et l’exécution de ses camarades de la jeunesse communiste, Henri Gautherot et Samuel Tyszelmann, fusillés le 19 août 1941 par les Allemands suite à la manifestation patriotique du 11 août 1941.
Auparavant les communistes, et singulièrement les communistes juifs de la FTP MOI avaient dénoncé les rafles dites du billet vert des juifs étrangers d’Ile-de-France en mai 1941 – plus de 4000 juifs étrangers raflés et qui iront presque tous en déportation à Auschwitz quelques mois plus tard.
Et beaucoup de jeunes ouvriers juifs, notamment originaires d’Europe centrale et de l’est, ont à ce moment rejoint la rejoint la Résistance communiste.
Et parmi les 522 otages fusillés d’août 1941 à juin 1942 par les Allemands, 124 étaient juifs, soit 20%, et la plupart étaient communistes. Parmi ces résistants juifs MOI figuraient notamment le père du chanteur Jean-Jacques Goldman, Albert Goldman.
Les MOI comptent environ 300 militants d’origine juive étrangère, mais aussi de nombreux italiens, espagnols, polonais, et arméniens, etc.
Ce sont ces résistants d’origine étrangère organisés dans l’action directe contre l’occupant et ses collaborateurs par le Parti Communiste qui sont honorés par la Nation avec l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, Mélinée décédée en 1989 à qui l’on doit la publication des œuvres poétiques de Missak Manouchian qui était une grande âme « ivre de liberté » et d’amour en même temps qu’un grand Résistant, le premier honoré d’une entrée au Panthéon parmi d’autres résistants communistes qui auraient pu y prétendre aussi :
Marie-Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumaux, Danielle Casanova, Rol-Tanguy, Henri et Cécile, Guy Môquet, Croizat, Marcel Paul, etc. Cela viendra peut-être un jour. Il ne faut désespérer.
En tout cas c’est un oubli et une injustice réparés, celui infligés au combat des communistes pour le progrès humain et social en France, se traduisant par de grandes conquêtes sociales (La Sécurité Sociale et les retraites par répartition, les congés payés, la limitation du temps de travail, les services publics, EDF, le statut de la fonction publique), un héritage que tente de détruire et d’effacer le président Macron et l’idéologie néo-libérale qu’il sert, comme celui de la tradition d’accueil de notre pays, et du droit d’asile, battu en brèche par la récente loi immigration.
C’est ce qui rend cet hommage à Missak et Mélinée Manouchian si important, au moment où la peste brune, le racisme et la guerre reviennent dans le monde, en Europe, et où l’extrême-droite est banalisée et plus forte que jamais en France.
« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». écrivait Manouchian dans sa dernière lettre. Soyons dignes de lui et de son sacrifice !
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.
Fév 22 2024
Morlaix – Photos de l’hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux résistants des FTP MOI à Morlaix, place Rol Tanguy, ce mercredi 21 février 2024
Hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux combattants de la Résistance des FTP MOI et du parti communiste et des jeunesses communistes à Morlaix place Rol Tanguy à la gare de Morlaix à l’occasion de l’entrée de Missak et Melinee Manouchian au Panthéon, qui accueille pour la première fois des ouvriers et des personnalités communistes en son sein.
Un moment d’une grande intensité avec Roger Heré chantant l’affiche rouge avec sa voix magnifique, Patricia Paulus lisant la lettre à Mélinee, les discours de Marc Corbel pour la CGT, de Daniel Ravasio pour la section PCF pays de Morlaix, de Taran Marec pour les jeunesses communistes du Finistère, et celui d’Ismaël Dupont sur l’histoire du groupe Manouchian et des FTP Moi pour le PCF Finistère.
Merci à tous les participants à ce bel hommage, notamment nos camarades du PCF Carhaix Huelgoat et des Jeunesses communistes et à Pierre-Yvon Boisnard et Daniel Laporte pour leur reportage photo.
Une cinquante de personnes était présente à cet hommage qui s’est terminé en déposant une gerbe et des fleurs en l’honneur de Missak et Mélinée Manouchian et en chantant la Marseillaise et l’Internationale.
Morlaix le PCF rend hommage à Missak et Mélinée Manouchian mercredi 21 février 2024 – photos Pierre-Yvon Boisnard
https://youtu.be/KgC7zzFEK0k
Fév 22 2024
A Brest, ce 21 février, on célébrait la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
Fév 20 2024
Mercredi 21 février à 10h30 à la Maison des services publics de Penhars – 2 rue de l’Île de Man – la ville de Quimper invite à un hommage à Missak et Mélinée Manouchian – l’ANACR et le PCF s’y associent
« Nous avons combattu pour la France, pour sa Libération. Vous avez hérité de la nationalité française, nous nous l’avons méritée »
Manouchian qui écrit dans sa dernière lettre « Je n’ai aucune haine contre le peuple allemand ».
Et aussi « Bonheur à ceux qui vont nous survivre ».
Fév 19 2024
21 février 2024 – Morlaix, 17h Place Rol-Tanguy: hommage à Missak et Mélinée Manouchian pour leur entrée au Panthéon
Manouchian, le 21 février, pour leur entrée au Panthéon
Publié le
Missak et Mélinée Manouchian, deux résistants du groupe Manouchian, durant la Seconde Guerre mondiale, entreront au Panthéon, le 21 février 2024. Un hommage est prévu à Morlaix (Finistère).
Le panthéon à Paris. | DANIEL FOURAY / ARCHIVES OUEST FRANCE
Le Parti communiste français (PCF) appelle au rassemblement à Morlaix (Finistère), mercredi 21 février 2024, à 17 h, sur l’esplanade de la gare, pour un dépôt de gerbes, devant la plaque Rol Tanguy.
Un « héros de la Résistance »
Ce jour-là, Missak et Mélinée Manouchian entreront au Panthéon. Missak Manouchian, « héros de la Résistance », écrit le PCF, a été chef militaire des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne. Il a été fusillé en 1944, le 21 février. Mélinée Manouchian, son épouse, a été résistante des FTP-MOI. Elle est décédée en 1989.
Lire aussi : Comment va se dérouler l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, prévue le 21 février ?
Missak Manouchian, qui est né en Turquie, est « le premier résistant étranger à accéder au Temple des grandes figures de la République que représente le Panthéon », indique le PCF. Il précise : « Le groupe Manouchian était membre de la FTP-MOI, une organisation créée par le Parti communiste français. Ils étaient italiens, hongrois, polonais, arméniens, espagnols… ».
Le Parti relie cet événement à l’actualité et conclut : « Ne laissons pas la place à celles et ceux qui voudraient nous vendre le mythe de l’intégration à la française mais qui, sous la dictée de la droite extrême, n’ont pas hésité à adopter le projet de loi Asile et immigration. »
Diaporama Le Homard Enchaîné : Hommage à Rol Tanguy Morlaix le 12 juin 2019
Fév 19 2024
Vendredi 23 Février (18 h – local PCF Pays de Morlaix) : réunion du Comité des Jours Heureux pour lancer notre campagne des élections européennes avec la liste de Léon Deffontaines
Soyons – y nombreux.
Vendredi 23 Février (18 h – local PCF Pays de Morlaix) : réunion du Comité des Jours Heureux pour lancer notre campagne des élections européennes.
La liste conduite par Léon Deffontaines comporte 50 % de candidatures d’ouverture, à l’image des dix premières places ou quatre personnalités communistes seront aux côtés de responsables d’autres formations politiques et de militants du monde du travail engagés dans des combats syndicaux.
Elle rassemble ainsi des candidatures de trois autres formations politiques : la Gauche républicaine et socialiste (GRS) avec la candidature d’Emmanuel Maurel, député européen sortant, en 3e position ou encore celle de Sophie Camard, Maire du premier arrondissement de Marseille, en 20e position ; l’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg, avec Samia Jaber en 6e position ; Les radicaux de gauche (LRDG) avec Isabelle Amaglio-Terisse en 10e position. Murielle Ressiguier, ancienne députée insoumise de l’Hérault est également présente sur la liste.
Après le grand mouvement sur les retraites qui a remis la question sociale au premier plan en France, alors que les luttes pour gagner les augmentations de salaires se multiplient, cette liste rassemble également de nombreuses candidatures issues du monde du travail et des luttes sociales, telle Sigrid Gérardin, syndicaliste enseignante, en 2e position, Fabien Gache, ex-délégué central de Renault en 7e position sur la liste, Marylène Faure du secteur de l’énergie en 12e position ou encore Manon Ovion, figure syndicale de la lutte dans l’entreprise Vertbaudet, et bien d’autres secteurs professionnels.
Parmi les candidatures communistes, André Chassaigne, Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et député reconnu pour son combat pour les agriculteurs, sera en 5e position, accompagné sur la liste de plusieurs dirigeant·es et élu·es du PCF. Hélène Bidard, militante féministe et adjointe à la Maire de Paris en charge de l’égalité femme-homme, de la jeunesse et de l’éducation populaire, Fatima Khallouk, militante des droits des personnes en situation de handicap et adjointe au Maire d’Alfortville en charge de la jeunesse et plusieurs parlementaires dont Cécile Cukierman, Présidente du groupe CRCE – Kanaky au Sénat et Fabien Roussel, en dernière position sur la liste.
Dans le Finistère, c’est notre camarade Taran Marec, élu à Brest, 25 ans, secrétaire départemental du Mouvement des Jeunesses Communistes qui sera candidat sur la liste de Léon Deffontaines avec quatre autres candidats bretons.
Ce rassemblement de citoyens et citoyennes engagés, de républicains, d’acteurs du mouvement social, de quatre partis de gauche a vocation à s’élargir à tous ceux et celles qui à gauche partagent notre ambition pour reprendre la main sur l’avenir de la France et de l’Europe.
Une réunion du Comité des Jours Heureux (Comité créé à l’occasion des élections présidentielles pour soutenir la candidature de Fabien ROUSSEL) est convoquée le vendredi 23 Février 2024 (18 h – local PCF Pays de Morlaix).
Il s’agira pour la liste de rassemblement soutenue par les communistes et la section de Morlaix du PCF de lancer la campagne des Élections Européennes sur le Pays de Morlaix dans un cadre unitaire.
Fév 19 2024
La section du Relecq-Kerhuon du PCF fait un don de 300€ au Secours Populaire (Le Télégramme, 1er février 2024)
Don de 300 €, nombre de bénéficiaires, vente solidaire… Le Secours populaire du Relecq-Kerhuon fait le bilan
Le Télégramme, 1er février 2024
L’équivalent de « trois distributions de fruits et légumes ». Le Secours populaire du Relecq-Kerhuon a reçu un don de 300 € de la part du PCF. L’occasion pour l’antenne de faire le point sur l’année, sans augmentation du nombre de bénéficiaires en raison de décès et de déménagements.

LEs bénévoles du comité du Relecq-Kerhuon du Secours populaire ont reçu 300 des représentants de la section locale du Parti Communiste
Mercredi 31 janvier 2024, les responsables de la section du Relecq-Kerhuon du Parti communiste ont remis un chèque de 300 € à ceux du Secours populaire du comité de la commune. « C’est un don que nous effectuons sur la trésorerie de section qui est alimentée par les indemnités des élus au conseil municipal et les adhésions », indiquent les représentants locaux du PCF. La raison de ce don est à voir dans « la précarité des salariés pour lesquels les fins de mois sont de plus en plus difficiles et tôt dans le mois ».
Fév 19 2024
La Section PCF du Relecq-Kerhuon organise son repas festif le vendredi 23 février Salle Germain Bournot
La Section PCF du Relecq-Kerhuon organise son repas festif le vendredi 23 février Maison Municipale des Associations Germain Bournot
Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 23 février à 19h à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot au 2 rue Gay Lussac au Relecq-Kerhuon pour notre repas.
Nous vous proposons un apéritif suivi d’un Kig Ha Farz, d’un dessert et du fromage avec vin et boissons comprises pour 15 € par personne. 8 € pour un enfant.
Vous pouvez nous confirmer votre inscription au repas auprès de Pierre-Yves Liziar au 06 80 85 94 23
Fév 19 2024
Mardi 13 février – Le Finistère en colère contre la carte scolaire et ses 67 suppressions de classes. En français et en breton. Parents, enseignants, élus. Les communistes étaient présents !
Mardi 13 février 2024, des parents et des enseignants seront mobilisés pour défendre l’école publique qui est une nouvelle fois violemment attaquée, en particulier dans le Finistère. La fédération du PCF du Finistère dénonce vigoureusement la fermeture prévue de 65 classes du département et soutient ce mouvement de contestation. Les indicateurs sociaux montrent que le fossé se creuse entre le privé et le public, et le seul moyen de réduire cette fracture sociale organisée est de diminuer les effectifs dans les classes des écoles publiques.
Cette année, comme déjà l’année passée, la DASEN a pris le parti de mentir sur les effectifs réels des écoles publiques pour s’arroger le droit de fermer des classes. La confiance est rompue, halte au mépris !
Une pression intenable va continuer de s’installer dans les écoles publiques, directement en concurrence avec le privé, devant la concentration progressive de toutes les difficultés sociales dans le public, fracturant un peu plus à chaque carte scolaire notre société.
Le PCF29 se tiendra aux côtés des parents et des syndicats qui appellent à la grève (SUD éducation, CGT éduc’action et SNUipp29) mardi 13 février à 11h devant la DSDEN du Finistère pour dire STOP ! Reprenons la main sur notre école!
Fév 18 2024
PCF Morlaix -17 février 2024 – Vente de l’Humanité Magazine et distribution du flyer des Mardis de l’éducation populaire
Comme chaque semaine depuis octobre 2023, nous avons procédé à la vente militante de L’Humanité Magazine ce samedi. Ils ont tous été vendus (6). Et nous avons en avons profité pour distribuer le flyer pour nos conférences d’éducation populaire du PCF pays de Morlaix ouvertes à tous des mois de février et de mars ce samedi matin sur le marché de Morlaix, et pour annoncer notre initiative pour commémorer les FTP-MOI, Missak et Mélinée Manouchian à 17h le mercredi 21 février à la gare, place Rol Tanguy, à l’occasion de leur panthéonisation.
Photos Pierre-Yvon Boisnard, samedi 17 février 2024
Fév 17 2024