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Eoliennes en mer au large de la baie de Morlaix – Conférence de presse du PCF à Morlaix ce mercredi 9 juillet 2025

Conférence de presse au local du PCF Morlaix pour exprimer la position du PCF sur le parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix, avec les journalistes du Télégramme et du Ouest-France.
Photos d’Ismaël Dupont et de Patrick Gambache, participants à la conférence de presse au côté de Daniel Ravasio, Enzo De Gregorio, Jean-Luc Le Calvez, Colette Loiseau, Jean-Luc Olivier pour représenter la section du PCF Pays de Morlaix
Voici la position que nous avons travaillé et rédigé ensemble au cours de deux réunions qui ont réuni des dizaines de camarades, en présence de Amar Bellal, animateur de la commission Écologie du PCF, et de Bernard Jasserand, membre de la commission nationale Energie du PCF et animateur de la commission départementale du PCF sur l’énergie.

Oui à un parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix

mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique (communiqué de presse PCF)

La maison Terre brûle…

On est face à une urgence climatique qui impose des mesures d’urgence pour garder la terre habitable, ne pas creuser encore les inégalités face aux bouleversements climatiques, empêcher une chute brutale de la biodiversité, un recul de l’agriculture, et des incendies et épisodes de canicule à répétition.

Une augmentation de 4 degrés de la température moyenne en France serait une catastrophe. L’augmentation des 1,5 degrés, on y est déjà, et c’était à ne pas dépasser avant 2030 !

Face à ça nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie.

Le PCF à travers son ambitieux « Plan climat, Empreinte 2050 », étayé scientifiquement et adopté il y a deux ans, a pris la mesure de cet enjeu.

On devient adulte quand on comprend qu’on a besoin de faire des choix, de faire des arbitrages. Ne rien faire, c’est laisser une situation catastrophique pour les générations à venir.

Pour que la France fasse sa part dans la limitation du réchauffement climatique, il nous faut éliminer l’utilisation des sources fossiles (charbon, pétrole, gaz) et produire plus d’électricité décarbonée, sans doute deux fois plus d’ici 20 ans si on prend en compte la re-industrialisation du pays.

 

Bien sûr, le PCF est pour le mix énergétique et pense qu’il faut renouveler notre parc nucléaire, dans des conditions de sécurité maximale et de maîtrise publique.

Mais cette modernisation de notre parc nucléaire, qui passe de notre point de vue par la création de 20 EPR sur des sites où il existe déjà des centrales nucléaires, puis par la construction de réacteurs de nouvelle génération plus économes d’uranium, prendra du temps. D’ici là, et de manière complémentaire, il est de notre responsabilité de développer de manière très volontariste les énergies renouvelables et notamment nos éoliennes, particulièrement les éoliennes offshores qui sont très productives.

Même si nous demandons un débat public approfondi, un temps de concertation qui ne soit pas que formel sur les modalités, le temps de la démocratie, et si nous voulons aussi que le parc éolien en mer soit le plus éloigné des côtes possibles pour limiter les impacts visuels, et prenne en compte les intérêts légitimes des pêcheurs, le PCF soutient donc le principe de l’installation d’un parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix, dans le cadre de la création de dizaines de parcs éoliens maritimes et de l’accélération de la production d’énergies renouvelables au niveau de la France. Il est normal que la Bretagne qui ne produit actuellement qu’un quart de l’électricité qu’elle consomme prenne sa part. S’il n’y a de production d’énergie sans inconvénients, l’éolien en mer est une source d’énergie qui ne produit pas ou peu de CO2 et peut être une partie de la réponse au réchauffement climatique.

Mais nous soutenons cet effort d’investissement industriel dans un cadre d’un service public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie.

  • Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste casino dans le champ de la production et de la distribution d’énergie, qui est un bien essentiel, un bien commun relevant du service public et de la souveraineté de la nation.
  • Nous sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offre internationaux pour offrir à des groupes financiers privés, parfois engagés également dans l’extraction pétrolière et gazière, le développement de l’économie productrice de CO2, des concessions de 30 ans sur des parcs éoliens, tout en rachetant cette énergie éolienne 3 à 4 fois plus cher que le coût de l’électricité nucléaire, ce qui a un impact sur le coût de l’énergie pour l’usager et pour les entreprises.
  • Nous nous opposons au fait que le développement nécessaire des énergies renouvelables soit un cheval de Troie de la marchandisation et de la privatisation du secteur de l’énergie qui n’est pas une garantie d’une production au juste prix.

A notre sens, si c’est l’intérêt écologique, économique et social qui est en cause, il faut que l’État, garant de l’intérêt général, s’investisse lui-même dans la planification écologique pour développer les énergies renouvelables plutôt que des groupes financiers privés qui se rémunèrent grâce à nos impôts et grâce à une électricité vendue plus cher pour enrichir les actionnaires.

  • Cela peut se faire via l’entreprise publique, EDF, et via des prêts passés auprès de banques publiques d’investissement. Cet investissement de l’état est critique non seulement pour la réalisation de grands projets d’infrastructures, qui correspondent à nos besoins mais aussi pour développer nos compétences scientifiques, professionnelles et techniques, qui sont aujourd’hui insuffisantes. Le PCF revendique un pôle public de l’énergie regroupant EDF, Engie et Total.
  • Par ailleurs, il serait complètement illusoire de penser lutter contre le réchauffement climatique en produisant ces parcs éoliens offshore si parallèlement l’État ne met pas en place des mesures incitatives pour reporter vers l’électricité nos modes de chauffage et de transport et développer des usages plus sobres notamment le train comme alternative à la voiture, comme par exemple la ligne Morlaix-Roscoff. Cela passe aussi par de vrais moyens financiers donnés aux aux collectivités pour agir pour les mobilités non carbonées.

Le PCF du Finistère se prononce sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Ouest-France, 9 juillet 2025)

 

Le PCF du Finistère se prononce sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix

Le PCF donne son avis sur le projet d’un parc de 111 éoliennes en baie de Morlaix. Il est pour, mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique.

Ouest-France – 9 juillet 2025 

« Nous avons pris le temps de la réflexion », annonce Ismaël Dupont, secrétaire départemental, au moment de communiquer sur la position du Parti communiste français (PCF) du Finistère, à propos du projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). « On est face à une urgence climatique qui impose des mesures, nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie… Pour limiter le réchauffement climatique, il nous faut éliminer les sources fossiles comme le charbon et le pétrole, c’est pour cela que nous sommes favorables à un mix énergétique entre nucléaire et éolien. »

Le groupe morlaisien est par ailleurs inquiet du virage pris par certains politiques sur la remise en cause des énergies renouvelables : « Pour ces raisons, on dit oui ces éoliennes en mer, mais avec un mais. Déjà en les éloignant le plus possible des côtes. »

Un cadre public nécessaire

Loin de diaboliser les opposants et toutes leurs craintes inhérentes à l’absence d’un débat public approfondi et à un temps de concertation trop court, la section PCF rappelle qu’il faut produire plus d’électricité décarbonée. « Sans doute deux fois plus d’ici à vingt ans si on prend en compte la réindustrialisation. Nous soutenons cet effort d’investissement industriel, mais dans un cadre public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie. Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste dans le champ de la production et la distribution d’énergie et sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offres internationaux pour offrir à des groupes financés privés des concessions de trente ans sur des parcs éoliens… La marchandisation et la privatisation du secteur de l’énergie ne sont pas une garantie d’une production au juste prix. »

Enfin, le PCF demande plus de cohérence à l’État dans sa politique pour lutter contre le réchauffement climatique : « Comme la mise en places des mesures incitatives pour les modes de chauffage et de transport en développant des usages plus sobres, par exemple, la ligne ferroviaire Morlaix/Roscoff. »

Urgence pour l’Humanité: faites un don pour participer aux frais de lancement de la fête de l’Humanité

Urgence pour l’Humanité

A ce jour, l’Humanité a une trésorerie très tendue pour faire face aux factures des prestataires sur la fête, avant la fête, et fait de nouveau appel à la solidarité des militants pour une souscription Urgence pour l’Humanité, décisive pour récolter 1 million d’euros d’ici la fin de l’été. 380 000€ ont déjà été reçus en don au niveau national.

Même si l’audience du journal progresse, notamment grâce à une évolution réussie vers le numérique (40 000 abonnés à l’Humanité actuellement), les coûts de la fête et du tirage et de la distribution de l’Humanité ont explosé, alors que les aides d’État à la presse sont en berne. Merci de contribuer à cette souscription pour l’Humanité en envoyant un chèque à L’Humanité – Immeuble Calliope – 5 rue Pleyel – 93 528 Saint-Denis Cedex. Ou en ligne : https://www.humanite.fr/medias/fete-de-lhumanite-2025/urgence-pour-lhumanite

Le journal L’Humanité doit réunir 1 millions d’Euros avant la fin du mois d’août pour faire face à l’explosion des coûts (assurances ; paiement des artistes ; …) et frais externes (impression – distribution – postage) et au montage de la Fête de l’Humanité.

A ce jour, l’Humanité ne dispose pas de la trésorerie nécessaire pour assurer le montage et la tenue de la Fête de l’Humanité. Si une mobilisation, particulièrement active pendant l’été, venait à faiblir, l’Humanité pourrait être mis en difficulté.

Une campagne de souscription « Urgence pour l’Humanité » est lancée.

A nous tous de prendre part à cette souscription.

Mercredi 20 août 2025 – 12h/19h – Fête du Travailleur Bigouden à Loctudy organisée par le PCF Finistère et les camarades du PCF Pays Bigouden

La fête du Travailleur bigouden de Loctudy, c’est mercredi le 20 août, et c’est organisé par le PCF Finistère cette année conjointement avec nos camarades de la section du PCF Pays Bigouden. Notez bien la date dans vos agendas!
Et le samedi 19 juillet, c’est la fête du PCF et du Travailleur bigouden à Lesconil . N’hésitez pas à nous contacter si besoin de renseignements complémentaires ou pour être bénévole.

Rouge Finistère – le Journal du PCF Finistère – Juillet – août 2025

Notre nouveau « Rouge Finistère » pour l’été Juillet et Août 2025, journal bimestriel du PCF Finistère. Distribué à 20 000 exemplaires sur les marchés et dans les quartiers à partir du 1er juillet et jusqu’au 31 août. 

Intervention de Gladys Grelaud sur la situation dramatique à Gaza lors du Conseil Régional du 25 juin 2025

 

Lors de la session du conseil régional de Bretagne, je suis intervenue sur la situation dramatique à gaza au nom des =AZUDm9xR0xfrksFMsfU-09pNn2TAp7qGMukdPeivMx1-_3XT_Tjs0_96SOJ03ltY01JnaR3PPaq2vd-wRsr7mB3UR1m3cDuM8-RfTVRHpgQo7x1BO_KwV-cNjQnViPwOLbUorEX2g-fI8Lf90K6bCs_ffSyvqA_748EPmiV0UNfVzXqtjbqWvFHCvQlulU3zwy4&__tn__=-]K-R">Elues Communistes et Progressistes – Conseil Régional de Bretagne lors du discours de politique générale : « Je voudrais tout d’abord exprimer mon soutien aux peuples iraniens, libanais, israéliens, urkainiens ou russes qui subissent aujourd’hui les conséquences des guerres des autocrates du monde entier.
L’urgence de la situation génocidaire que vit aujourd’hui le peuple palestinien impose un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza. Mais la paix, elle, ne pourra venir que d’une solution politique et diplomatique.
Le 4 juin, le =AZUDm9xR0xfrksFMsfU-09pNn2TAp7qGMukdPeivMx1-_3XT_Tjs0_96SOJ03ltY01JnaR3PPaq2vd-wRsr7mB3UR1m3cDuM8-RfTVRHpgQo7x1BO_KwV-cNjQnViPwOLbUorEX2g-fI8Lf90K6bCs_ffSyvqA_748EPmiV0UNfVzXqtjbqWvFHCvQlulU3zwy4&__tn__=-]K-R">PCF – Parti Communiste Français, organisait une initiative diplomatique internationale pour la paix, avec l’OLP. Nous y rappelions le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, à vivre en paix et en sécurité dans un État souverain et démocratique aux côtés d’Israël.
La France a un rôle à jouer : reconnaissance de l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 ; application des arrêts de la CPI ; fin des livraisons d’armes et de la coopération militaire avec Israël, comme l’ont courageusement fait les dockers du Golfe de Fos.
Certains s’étonnent de l’engagement indéfectible des communistes aux côtés du peuple palestinien. Mais pour paraphraser Nelson Mandela « c’est parce qu’ils pensent à tort que le problème de la Palestine a commencé en 1967 » ou le 7 octobre 2023.
Les questions non résolues de 1948 — comme le droit au retour des réfugiés ou le démantèlement des colonies israéliennes — restent centrales. Dire cela ne signifie pas ignorer la douleur du peuple israélien, durement frappé par les attaques du 7 octobre.
Rappelons que Benyamin Netanyahou et ses gouvernements successifs ont tout fait pour diviser les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, affaiblissant l’Autorité palestinienne et renforçant de facto le Hamas. Ce duo mortifère doit être brisé.
Cela suppose le retour des forces progressistes israéliennes et de l’OLP à la table des négociations. Dans ce cadre, la libération de Marwan Barghouti, est urgente. Emprisonné depuis 2002, il incarne une résistance palestinienne qui refuse la violence contre les israéliens. »

L’urgence de la paix, de l’arrêt du génocide à Gaza et de la reconnaissance de l’Etat de Palestine – Motion votée au Conseil Municipal de Morlaix du 26 juin 2025

L’urgence de la paix, de l’arrêt du génocide à Gaza et de la reconnaissance de l’Etat de Palestine – Motion votée au Conseil Municipal de Morlaix du 26 juin 2025

 

Le conseil municipal de Morlaix a voté ce jeudi 26 juin une motion importante pour l’urgence de la Paix et de la reconnaissance de l’état de Palestine, et pour une vraie action de la France pour faire cesser le génocide à Gaza, sanctionner la politique de Netanyahou, exprimant notre solidarité avec le peuple palestinien et notre choix d’une paix juste et durable entre les peuples israéliens et palestiniens dans le droit à l’existence des deux peuples.
Ismaël Dupont a porté cette motion présentée par l’ensemble de la majorité de gauche, et défendue par le maire Jean-Paul Vermot dans le débat qui a suivi.
A signaler aussi que Jean-Charles Pouliquen de l’opposition a voté pour cette motion: il y a eu 28 voix pour, 2 oppositions, 2 abstentions. 
Une grande satisfaction pour la ville de Morlaix de pouvoir ainsi porter cette solidarité avec la Palestine. 
POUR L’URGENCE DE LA PAIX ET DE LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT DE PALESTINE
Le Conseil municipal de Morlaix, réuni ce jeudi 26 juin 2025,
Considérant les principes fondamentaux du droit international humanitaire,
Considérant la Déclaration universelle des droits de l’Homme
Considérant les résolutions des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, à la protection des civils, et à une solution politique juste et durable au conflit israélo-palestinien,
Considérant l’ordre rendu par la Cour Internationale de Justice appelant l’État d’Israël à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir un génocide à Gaza,
Considérant l’indignation mondiale croissante face aux bombardements massifs, au blocus total, à la destruction systématique des infrastructures civiles, à l’exécution de personnels soignants,
d’humanitaires, de journalistes, et aux dizaines de milliers de victimes parmi les populations civiles palestiniennes, dont une majorité de femmes et d’enfants,
Considérant les valeurs de fraternité, de paix, de justice et de solidarité qui fondent notre engagement politique, humain et républicain,
Affirme solennellement :
– Sa condamnation de l’attaque de l’Iran par le premier ministre Netanyahou et l’extrême-droite au pouvoir en Israël, véritable fuite en avant guerrière menaçant la paix et la sécurité du monde après les bombardements du Liban et de la Syrie.
– Sa plus vive condamnation des violences meurtrières perpétrées par l’armée israélienne à Gaza, sous le gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui s’apparentent, au regard du droit international, à des crimes de guerre et, selon plusieurs ONG, des experts de l’ONU et des critères définis juridiquement, même à un génocide à l’égard du peuple palestinien, visant à obtenir le départ des Palestiniens de Gaza et leur remplacement dans un cadre colonial.
– Sa condamnation de toute action qui puisse mettre en péril la vie des civils israéliens ou palestiniens
– Son attachement indéfectible au respect du droit international, au principe de la protection des civils, et à la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, global et durable, dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, qui vit aussi une situation de violence quotidienne des colons israéliens extrémistes armés et de l’armée vis-à-vis des populations civiles, et où s’opère dans plusieurs villages, bédouins notamment, et camps de réfugiés, des opérations de déplacements de populations pouvant s’apparenter à de l’épuration ethnique à bas bruit.
– Son plein soutien au peuple palestinien, victime de décennies d’occupation, de colonisation, d’apartheid, de discriminations et de violences, et sa solidarité envers celles et ceux qui, sur le terrain, œuvrent pour la survie, les soins, la dignité et la paix.
– Son attachement à l’objectif d’une coexistence pacifique des deux peuples, israéliens et palestiniens, et du droit à l’existence de chacun de ces deux peuples, dans un cadre démocratique et laïque, refusant les logiques de discrimination, les logiques fascistes, intégristes, de haine et de sectarisme ethnique ou religieux. La France au regard de son histoire doit œuvrer pour cet objectif.
– Sa volonté de voir le Président de la République française Emmanuel Macron reconnaître enfin pleinement l’État de Palestine, dans les frontières de 1967, aux côtés d’un État israélien souverain, pour une paix juste, durable et fondée sur l’égalité des droits. Rappelons que l’invitation à ce que la France, par la voix de son Président, reconnaisse l’État de Palestine a été votée en France par l’Assemblée Nationale en décembre 2014 déjà. Et depuis, toujours rien !
– Son appel à la mobilisation de l’Union européenne et de la communauté internationale pour mettre fin à l’impunité, faire respecter le droit humanitaire et soutenir toute initiative diplomatique sérieuse pour une résolution politique du conflit.
– La France doit sanctionner Israël et son gouvernement, par des sanctions commerciales, diplomatiques, tant que le génocide est en cours à Gaza et que ceux-ci refusent tout processus politique de reconnaissance des droits des palestiniens.
– Son soutien à toutes les initiatives citoyennes, associatives, syndicales ou institutionnelles qui œuvrent à sensibiliser sur la situation à Gaza et à porter la voix des peuples opprimés.
– Le Conseil Municipal de Morlaix apporte son expression de solidarité toute particulière à nos amis réfugiés palestiniens du camp de Jalazone, ce camp de réfugiés avec lequel Morlaix et Morlaix-Communauté, avec le soutien de l’AJPF et de l’AFPS, ont développé des relations de coopération et d’amitié toute particulière. Nos amis de Jalazone subissent depuis des années des arrestations et des exécutions de jeunes de manière arbitraire par l’armée d’occupation israélienne et leur situation s’est encore aggravée depuis le 7 octobre 2023, et plus encore depuis le désengagement américain de l’UNWRA, un véritable scandale au regard du droit international et du droit humanitaire.
Ouest-France Morlaix, Zoé Boiron, 28 juin 2025
Le Télégramme Morlaix, Gwendal Hameury, 27 juin 2025

Mobilisation des élu.e.s, profs, parents, élèves, citoyens à Pont-de-Buis pour le maintien de la 3ème classe de 6ème au collège François Collobert à Pont-de-Buis

Mobilisation ce 27 juin 2025 des élu.e.s, profs, parents, élèves, citoyens à Pont-de-Buis pour le maintien de la 3ème classe de 6ème au collège François Collobert avec Isabelle Maugeais élue à Pont-de-Buis, conseillère communautaire et conseillère départementale communiste, Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, Pascal Prigent, maire socialiste de Pont-de-Buis, Mélanie Thomin, députée socialiste-NFP de la 6e circonscription.

Samedi 19 juillet, 12h/18h – fête du Travailleur Bigouden sur le Port de Lesconil organisée par le PCF Pays Bigouden

Les communistes sur le marché de Morlaix ce samedi 28 juin pour vendre l’Humanité Magazine, le livre de Fabien Roussel, et soutenir la grande souscription populaire du PCF pour les oliviers en Palestine

Les communistes étaient comme chaque semaine sur le marché de Morlaix ce samedi 28 juin avec Pascal Pouillet, Marie-France Monery, Ismaël Dupont, Jean-Luc Le Calvez, Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, pour vendre l’Humanité Magazine, présenter le programme musical de la fête de l’huma, le dernier bouquin de Fabien Roussel et distribuer un tract de solidarité avec le peuple palestinien et pour la campagne de souscription avec la Palestine: 10 euros pour 1 olivier, 1 millions d’oliviers pour la Palestine.

Tous les Humas Magazine du week-end ont été vendus. 

65€ ont été récoltés pour la souscription 1 million d’oliviers – 1000 oliviers pour la Palestine financés avec le PCF Finistère et plantés en décembre en Cisjordanie. Merci à tous ceux qui ont participé à la souscription. 

L’ensemble des dons et souscriptions récoltées pour l’instant s’élève à 5500 € pour cette souscription, incluant 3000 euros de dons du PCF Finistère, 400 euros de dons de la section PCF  de Morlaix, 500€ de dons de la section PCF du Pays Bigouden, et 500€ de dons de la section PCF du pays de Quimperlé pour cette campagne 1 millions d’oliviers pour la Palestine. 

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont 

Conseil départemental du Finistère, 26 juin – Intervention d’Ismaël Dupont sur le plan santé du Conseil Départemental pour lutter contre la désertification médicale

Conseil départemental du Finistère du 26 juin 2025. 
Voici la globalité de mon intervention pour le groupe d’union de la gauche (PS, PCF, Divers gauche) =AZVeTEjLGnMQqrAG1kPhcf_BQ3BpEKmr9vCQz97tGFshOwS6hZWnpzSj802cXwFm2rk8yO8FSfDEDlB1S2G0jFFqyWkjxTSIokqBoWqu84ICdFdJJEalTGLPNzg4tZ8UBgY&__tn__=-]K-R">Finistère et Solidaires
« En dehors des subventions pour les Maisons de santé, que nous approuvons, et rappelons qu’il existe aussi des Centres de santé avec des médecins salariés (ce qui est le cas de + 50% des médecins aujourd’hui et correspond à des aspirations des nouvelles générations de médecins) à côté des maisons de santé libérales qui parfois peine à faire le plein des médecins attendus, et certains de ces centres de santé, qui existent par exemple à Morlaix, Concarneau, Plounéour Menez, ont même fait l’objet de subvention d’investissement du département, il nous semble que le plan santé présenté ici comporte surtout une dimension d’affichage.
Ce n’est pas le cœur des compétences du Département et ce ne sont pas les mesurettes du plan santé proposé aujourd’hui qui changeront la donne pour les Finistériens. Il ne faut pas alimenter les illusions.
Mais d’où vient cette pénurie ?
Pour bien comprendre la situation actuelle et ce que peut être l’avenir, il faut également considérer deux faits :
• Depuis l’instauration du numérus clausus en 1971 et jusqu’à aujourd’hui, malgré la suppression déclarée de celui-ci, le nombre total de médecins formés et dans chaque spécialité dépend strictement des décisions du gouvernement.
• La formation d’un médecin nécessite actuellement de 9 ans pour un généraliste à 12 ans pour les spécialités les plus longues (neurochirurgie par exemple)
Ceci aboutit à ce que toute décision d’augmentation du nombre de médecins formés n’impactera l’offre médicale que plus de 10 ans après.
Entre 1976 et 2020, la population a augmenté de 12 millions de personnes en France et elle a vieilli. Or, le nombre de médecins formés chaque année est passé de 8700 en 1976 à 3500 en 1993, même si il remonte depuis la fin des années 90 c’est insuffisant.
L’objectif a trop longtemps été du côté des médecins de protéger les revenus des libéraux et du côté des pouvoirs publics de contenir les dépenses de santé prises en charge dans le cadre de la sécurité sociale.
A la fin des années 90, les mêmes milieux corporatistes ont réalisé que leurs pressions avaient dépassé l’objectif et que la raréfaction du nombre d’étudiants pouvait menacer l’existence de CHU et de facultés comme celle de Brest, plus petite faculté de Médecine de France.
Elle gênait également le remplacement des médecins libéraux, la vente des patientèles et donc une partie des fonds leur permettant de partir en retraite.
Ces milieux ont poussé le gouvernement à une augmentation progressive du nombre de médecins en formation mais le chiffre de 1976 n’a été dépassé qu’en 2019 alors que la population française avait crû entre temps de 6 millions de patients potentiels et que la proportion des personnes âgées de plus de 60 ans a augmenté de 17 à 22%.
Le président Macron s’est montré un bon communicant en annonçant la suppression du numérus clausus. Il a alors réussi à faire croire à de nombreux français que toute limitation du nombre de médecins formés était désormais supprimée et que ce nombre allait connaître une croissance fulgurante.
Hélas la réalité était toute autre. Et les moyens humains, financiers et matériels des facultés de médecine ne suivent pas pour rendre effective réellement cette augmentation importante des médecins formés que nécessiterait les besoins de santé publique.
Où en est-on actuellement ? L’objectif d’arriver progressivement à 12 000 médecins formés par ans a été avancé par le gouvernement Attal.
Mais pour arriver à cet objectif, il faut arriver à maintenir le nombre d’enseignants hospitalo-universitaire et les possibilités de formation hospitalière qui sont indispensables au moins dans les premières années de formation d’un médecin.
Or les jeunes médecins spécialistes ont actuellement tendance à fuir les carrières d’enseignants chercheurs en raison du manque de perspective au sein des CHU et à s’orienter dans les établissements privés où ils peuvent trouver des perspectives professionnelles et des revenus meilleurs.
La suppression de nombreux lits hospitaliers a bien évidemment fortement diminué les capacités de formation de nouveaux médecins.
Pendant ce temps, l’administration française laisse croupir les professionnels hors UE (PADHUE) dans un statut précaire et mal payé en refusant de les intégrer dans le statu de praticien hospitalier alors qu’ils assurent les mêmes fonctions que leurs collègues français parfois depuis de nombreuses années.
Ainsi, les hôpitaux publics français fonctionnent depuis de longues années avec de nombreux médecins formés dans des pays hors union européenne (PADHUE : praticiens à diplôme hors Union européenne).
Contrairement à leurs homologues des pays européens, les diplômes et spécialités de ces médecins ne sont pas reconnus en France en dehors des établissements hospitaliers. Alors qu’ils font le même travail que leurs collègues français, ils sont maintenus dans des statuts transitoires sous-payés.
Alors que de nombreux postes de praticiens hospitaliers sont vacants dans les hôpitaux français et que les administrations locales souhaitent pouvoir leur offrir ces postes, l’administration centrale des hôpitaux (DGOS) s’obstinent à organiser des concours avec des critères de recevabilités variables selon les années et les spécialités.
Clairement, la DGOS souhaite maintenir un volant de médecins précaires corvéables et licenciables rapidement. Au contraire la reconnaissance de leurs compétences et diplômes permettrait de les stabiliser dans des conditions de rémunération et de statut digne, d’éviter pour certains leur départ pour d’autres pays et d’assurer la survie des activités hospitalières au service des patients qui sont actuellement en grosse difficulté.
Au-delà de cet exemple, il faut sortir de la crise globale de notre système de santé par une politique de rupture avec l’ensemble des mesures de rationnement en œuvre depuis des dizaines d’années.
Monsieur le Président, nous partageons les constats, mais sur ce sujet comme sur bien d’autres, l’État doit prendre ses responsabilités et engager les réformes nécessaires pour améliorer l’accès aux soins dans le Finistère comme ailleurs. »

Communiqué de la section du Pays de Brest du PCF – Soutien au rassemblement organisé par l’intersyndicale de l’éducation nationale le lundi 30 juin à 17h30 pour lutter contre les fermetures de classe

La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au rassemblement organisé par l’intersyndicale de l’Éducation Nationale et appelle les personnels , les familles et les lycéens à venir manifester leur colère et revendiquer les moyens nécessaires à de bonnes conditions d’études et de travail ,pour dénoncer les suppressions de classes et de dédoublements, ainsi que les classes surchargées avec parfois plus de 30 élèves , ce lundi 30 juin à 17h30 devant la DSDEN  annexe de Brest (5 rue Yves Collet).

Depuis de nombreuses années la dépense publique en matière d’éducation n’a fait que baisser.Les réformes successives ont instauré l’individualisation des parcours, le tri, la sélection et la concurrence de tous contre tous. Elles ont conduit à diminuer le temps d’enseignement en classe pour chaque élève : l’équivalent de plus d’une année scolaire entre la maternelle et la Terminale.
Le résultat de cette politique est sans appel : accroissement des inégalités sociales et territoriales, tandis que les officines privées prospèrent en faisant de la réussite scolaire et de l’accès aux savoirs un marché lucratif.
Que l’on puisse ou non payer à ses enfants des cours particuliers, tous et toutes subissent la casse de l’Éducation nationale qui a pour but de réduire la dépense publique jusqu’à faire de l’école publique une école a minima.

 

À un an des municipales, le Parti communiste veut défendre « l’union la plus large possible à gauche » dans le Finistère (Paul Bohec, Le Télégramme, 4 juin 2025)

À un an des municipales, le Parti communiste veut défendre « l’union la plus large possible à gauche » dans le Finistère
Bien décidé à faire entendre sa voix lors des prochaines élections municipales, le Parti communiste français (PCF) appelle à un large rassemblement des forces de gauche dans le Finistère.
Dans leur local brestois, les élus communistes du Finistère se sont retrouvés pour présenter leur position politique à un an des élections municipales. (Photo Le Télégramme/Paul Bohec)
Ce mercredi 4 juin 2025, les élus communistes du Finistère se sont réunis afin d’évoquer la question des élections municipales de l’année prochaine. Avec un message clair martelé : « On ne fera rien qui divisera la gauche ». « Nous voulons travailler à des constructions gagnantes », appuie Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, pour qui, « face au climat local et national, il est important de jouer groupées entre organisations de gauche ».
Transport, services publics et démocratie participative
Le PCF, qui revendique 60 élus dans le département, dont vingt en responsabilité (maires de quartier ou de commune associée, adjoints ou vice-présidents de communauté d’agglomération), compte ainsi peser dans les prochaines municipales et porter des propositions telles que la mise en place de dispositifs de démocratie participative, des politiques de transport et de mobilités ambitieuses ou la défense des services publics locaux et des moyens financiers des communes.
« On a quand même le sentiment que l’État nous fait les poches à ce niveau-là », dénonce Ismaël Dupont quand Gladys Grelaud, conseillère régionale, rappelle que « les communes ont la possibilité d’agir sur des questions comme le pouvoir d’achat ou le logement ». « La politique se fait à l’échelon municipal d’abord. Nous avons à cœur de faciliter le quotidien des habitants d’une commune, qu’ils soient 1 000 ou 100 000 », soulignent les élus communistes.
Défendre le bilan dans les villes où il y a des élus
À Brest, Quimper, Morlaix ou encore au Relecq-Kerhuon, où ils font partie des équipes municipales, les élus communistes souhaitent repartir avec les majorités en place : « Nous y avons des bilans qui semblent largement appréciés par les concitoyens ». S’ils n’excluent pas d’avoir une ou plusieurs têtes de liste, les communistes finistériens espèrent aussi faire basculer à gauche des villes comme Douarnenez, Concarneau ou la métropole brestoise, avec une union qu’ils espèrent « la plus large possible ».
https://www.letelegramme.fr/finistere/a-un-an-des-municipales-le-parti-communiste-veut-defendre-lunion-la-plus-large-possible-a-gauche-dans-le-finistere-6830250.php

Marché de Morlaix – 7 juin 2025 – Nos camarades vendent l’Humanité Magazine et distribuent le flyer pour le Mardi de l’éducation populaire sur les Jacobins avec Guillaume Roubaud Quashie et Côme Simien le 10 juin 2025

Marché de Morlaix, 7 juin – Nos camarades Daniel Ravasio, Enzo De Gregorio, Paul Mongault sur le marché de Morlaix ce matin pour vendre l’Humanité magazine et distribuer les flyers du mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix avec Guillaume Roubaud Quashie et Côme Simien le mardi 10 juin 2025.

Photos de Pierre-Yvon Boisnard de Morlaix.

 

Succès de notre vente de fruits et légumes solidaires à Pors-ar-Bayec sur le quartier de la Madeleine à Morlaix ce samedi 7 juin 2025

Succès de notre vente solidaire de fruits et légumes à Pors ar Bayec dans le quartier de la Madeleine à Morlaix ce samedi 7 juin 2025 au matin.

C’était notre 8ème vente solidaire à prix coûtant de produits agricoles locaux de qualité ultra-frais.

Nous avions cette fois-ci venant de producteurs de Plougoulm, Roscoff et Saint Jean du Doigt, des Pommes de terre nouvelles, Pommes de terre Charlotte, Pommes de terre Bintje, Bottes d’oignons blancs, Courgettes, Artichauts verts, Concombres, Betteraves cuites, Salades chêne verte, Salades chêne rouge, Tomates grappes, Tomates d’antan bio, Barquette de fraises 500 g

90% des produits ont été vendus et 40 personnes sont venues sur notre stand rue Paul Sérusier. 

Cette fois ont participé à la vente Annie Bergot Le Calvez, Martine Carn, Lucienne Nayet, Pascal Pouillet et Ismaël Dupont

Une nouvelle vente aura lieu le 12 juillet au même endroit avant que nos ventes mensuelles ne migrent sur St Martin des Champs pour les 3 fois suivantes.

Le 14 juin 2025, c’est la cellule de Landerneau qui organisera une vente solidaire de fruits et légumes

Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard.

 

Haro sur les Jacobins – Conférences de Guillaume Roubaud Quashie et de Côme Simien les mardi 10 et mercredi 11 juin 2025 à Morlaix et Quimper dans les locaux des sections PCF

Dans le cadre de nos cycles de conférences-débat d’éducation populaire dans nos sections finistériennes du PCF, les jeunes historiens Guillaume Roubaud Quashie (de surcroît directeur de la revue Cause Commune et de la maison Elsa Triolet et Aragon et dirigeant national du parti) et Côme Simien présenteront leur essai « Haro sur les Jacobins, essai sur un mythe politique », un sujet très actuel:
– le mardi 10 juin à 18h au local du PCF 2 petite rue de Callac à Morlaix
– le mercredi 11 juin à 18h au local du PCF 5 place de Locronan à Quimper
Des livres (parus il y a deux mois) seront à disposition pour ceux qui veulent en acheter et les faire dédicacer.

 

 

Les députés communistes ont mis au vote l’abrogation de la réforme des retraites le 5 juin 2025 à l’occasion de leur niche parlementaire victoire!

Les parlementaires communistes, ça sert à ça…

A l’occasion de leur niche parlementaire le 5 juin (ils fixaient l’ordre du jour des débats des votes), les députés communistes ont fait adopté à l’Assemblée nationale l’abrogation de la réforme des retraites par 198 voix pour, 35 contre, le jour même de la journée nationale de grève et de manifestation organisée notamment par la CGT et la FSU. « Il serait antidémocratique que François Bayrou ne tienne pas compte de ce vote », a déclaré Stephane Peu, le président du groupe communiste. «  Soit il abroge la réforme, soit Emmanuel Macron organise un référendum sur les retraites. Travailler au-delà de 62 ans est impossible pour beaucoup de salariés ». Les communistes ont aussi obtenu le vote d’une proposition de loi de justice sociale importante : le versement des allocations familiales dès le premier enfant

 

Solidarité avec le peuple palestinien – Conférence internationale du PCF avec l’OLP à Paris ce 4 juin 2025 – Compte rendu de Piero Rainero, représentant finistérien à cette conférence

Photos de Léon Deffontaines et de Nadia Mersali.

Le PCF, l’OLP et le Forum Palestine, en présence de forces syndicales, politiques et associatives du monde entier, lancent officiellement l’Alliance pour la défense des droits du peuple palestinien.
Face au génocide en cours, à l’occupation, à l’apartheid et aux crimes de guerre : nous exigeons l’application du droit international, la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine, le respect du droit au retour et des sanctions contre l’État d’Israël.
Une coalition internationale pour les droits du peuple palestinien est née à Paris, dans l’unité, la solidarité et la détermination.
 À lire et à faire circuler massivement : la résolution complète ici

Mercredi 4 juin se tenait à Paris au siège national du PCF, Place du Colonel Fabien, une conférence internationale de solidarité avec le peuple Palestinien. Elle était organisée conjointement par le PCF et l’OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine).

Près d’une trentaine d’organisations étaient représentées, physiquement ou en visio : la CGT, la FSU, la LDH, la FIDH, le Sinn Fein, le PGE, Médecins du monde, Reporters sans frontières, le parti communiste du Japon, l’AKEL (Chypre),…De nombreux représentants d’associations et mouvements palestiniens dont Bassam al-Salhi secrétaire général du Parti du peuple Palestinien (communiste) et des personnalités comme l’ancien ministre Hubert Védrine, Jean-Paul Chagnollaud professeur émérite des Universités, Ofer Bronstein Président du Forum international pour la Paix en charge du rapprochement israélo-palestinien, Charlotte Blandiot-Faride Présidente de l’AJPF, Marie-Louise Coléro-Préca, ancienne présidente de Malte…

Cette journée a été animée par Francis Wurtz, député européen honoraire.

 

L’objet de cette rencontre était de jeter les bases d’un large et puissant mouvement de solidarité internationale en faveur du peuple palestinien. De contribuer à construire une alliance unitaire dans ce sens, avec pour objectifs immédiats ainsi que l’ont déclaré les intervenants :

 

– L’arrêt total de la guerre génocidaire menée par le gouvernement d’extrême-droite israélien à Gaza et le retrait de ses forces armées.

– La liberté pour les associations humanitaires, sous couvert de l’ONU, d’apporter l’aide alimentaire et l’aide médicale indispensables à la population de Gaza où la famine et le manque de soins créent une situation dramatique.

– L’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes en Cisjordanie, le retrait de ses troupes d’occupation et le démantèlement de ses colonies, conformément aux résolutions de l’ONU.

– La libération des otages israéliens et celle de tous les prisonniers politiques palestiniens.

– La reconnaissance inconditionnelle par la France, et l’Union Européenne, de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État d’Israël, sur la base des frontières de 1967, conformément aux différentes résolutions de l’ONU et au Droit International, comme l’ont déjà fait 149 pays de par le monde.

 

Une déclaration unitaire (voir sur le site internet du PCF) comportant 10 exigences a été adoptée à l’issue de cette journée.

Sophie Binet a rappelé les liens historiques de solidarité qui lient son syndicat au peuple palestinien, et fait part de l’action de la CGT en faveur des travailleurs palestiniens au sein de la Confédération européenne des syndicats et du Bureau international du Travail .

Elle a insisté sur l’urgente nécessité d’élever fortement le niveau de la mobilisation populaire, particulièrement en France.

C’est aussi la volonté des communistes, pour lesquels la solidarité internationale n’est pas un vain mot et s’est toujours inscrite dans des actes concrets.

Leur engagement a été salué tout au long de la journée par plusieurs responsables palestiniens dont M. Ahmed Saeed Al Tamimi, Président du Conseil Palestinien des Droits de l’Homme qui, dans son exposé, a déclaré, parlant du PCF, que :

«… cette organisation avait toujours soutenu le peuple palestinien et qu’elle était liée aux luttes d’émancipation des peuples à travers l’histoire : le Viet-Nam, l’Algérie, l’Afrique de Sud. »

En écho, Fabien Roussel qui co-présidait à ses côtés cette journée internationale devait dire :

« Le PCF a porté la lutte d’indépendance du peuple algérien et nous avons gagné. Nous avons animé la résistance pour la liberté du peuple vietnamien et nous avons gagné. Nous avons animé la lutte pour la fin de l’apartheid et la libération de Nelson Mandela et nous avons gagné. Nous gagnerons cette bataille pour la reconnaissance de la Palestine. »

Un message d’espoir mais aussi un appel à l’action.

Cette journée marque une nouvelle étape de la solidarité avec le lancement de l’Alliance internationale pour les droits du peuple palestinien.

Piero Rainero, ancien conseiller régional communiste et élu communiste de Quimper, ancien secrétaire départemental du PCF, militant de la solidarité avec le peuple palestinien, représentant de la fédération PCF du Finistère à cette conférence internationale du 5 juin.

Réunion et conférence de presse des élus communistes du Finistère ce mercredi 4 juin 2025 à Brest pour préparer les prochaines municipales de mars 2026

 

Réunion et conférence de presse des élus communistes du Finistère ce mercredi 4 juin 2025 à Brest pour préparer les prochaines municipales de mars 2026 et échanger sur nos mandats

 

En réunion des élus communistes finisteriens à Brest ce mercredi 4 juin, suivie d’une conférence de presse sur les enjeux des municipales dans le département.
Voici la matrice de notre déclaration commune élaborée avec les élu.e.s communistes présents:
Municipales de 2026 : unissons-nous à gauche pour porter des politiques de solidarité et de justice sociale au service des citoyennes et citoyens finistériens.
Actuellement, le PCF compte 60 élu.e.s communistes et apparentés dans le Finistère,dont 20 élu.e.s en responsabilité de maire de commune associée, maire de quartier, adjoints au maire, vice-présidents de communauté d’agglomération. Nous avons 3 conseillers départementaux et 1 conseillère régionale et aussi des élus municipaux engagé.e.s dans des majorités à Brest, Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Rosporden-Kernevel, Plouigneau, Pont-de-Buis les Quimerc’h, Guimaëc, St Thégonnec Loc Eguiner, Briec, St Sauveur, Berrien, Cleden-Poher, Plogastel St Germain. Et des élu.e.s tout aussi investis à Carhaix, Plougonven, Sizun, Pont L’Abbé, Moëlan, etc.
Nous considérons que c’est un acquis important pour la mise en place de politiques de solidarité et de justice sociale dans nos communes, attentives notamment aux intérêts de nos concitoyens aux revenus les plus modestes.
Nos élu.e.s sont engagé.e.s dans les luttes des salarié.e.s et des habitant.e.s sur les besoins de proximité : pour les services publics, la défense du rail, de la qualité des services dans les gares, de la Poste, de l’éducation et du maintien des moyens dans les écoles, des hôpitaux, les agences d’exploitation Enedis, le renforcement des réseaux électriques (fils tenus basse tension trop généralisés dans le Finistère, dans une région très exposée aux aléas climatiques) et la défense de l’emploi dans les entreprises, le soutien aux associations et aux centres sociaux et Espaces de vie sociaux.
Dans un contexte de renforcement des inégalités et violences mondiales, de guerre, de progrès des idées racistes et intolérantes, ces élu.e.s portent aussi des politiques humanistes, de défense des droits des femmes, d’accueil des réfugié.e.s, et de solidarité avec les peuples opprimés et colonisés, comme les Palestiniens dont nous exigeons la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine par la France et la protection internationale.
L’ambition des élu.e.s finistérien.ne.s du PCF et de la fédération du PCF du Finistère est de favoriser le rassemblement de la gauche et des écologistes dans les communes finistériennes pour faire élire un maximum de majorités porteuses de valeurs de gauche dans nos 277 communes. Nous voulons renforcer cette implantation locale des élus communistes pour mener des politiques audacieuses et innovantes en faveur de l’intérêt général et de la réduction des inégalités.
Dans des conditions rendues difficiles par les politiques capitalistes et néo-libérales fragilisant les services publics et les collectivités des gouvernements de E.Macron, nos élu.e.s promeuvent la défense des services publics locaux et l’amélioration de leur qualité, la défense des moyens financiers des communes, le lien de proximité avec les habitants, une démocratie locale vivante, avec des espaces de démocratie participative, l’écoute des préoccupations quotidiennes des habitants, la sécurité, la lutte pour l’égalité des droits (au niveau de l’éducation, de la culture, de la santé, etc), la défense du logement social, des conquêtes de gratuité ou de tarifs sociaux, la prise en compte des crises climatiques et écologiques et des enjeux de pouvoir d’achat, notamment avec des politiques de transport et mobilités ambitieuses.
Nos élus sont aussi vigilants aux bonnes conditions de travail de nos agents territoriaux. Nous dénonçons d’ailleurs la loi de finance 2025 qui est appliquée depuis le 1er mars et qui diminue de 10 % le salaire des agents lors de leurs trois derniers mois d’arrêt maladie.
Un enjeu essentiel sera la participation des citoyens à l’élaboration des projets et des propositions, à la constitution des listes et au vote. Nous croyons que l’échelon local et communal est le lieu d’exercice de l’activité politique dans son sens le plus noble.
Face à la politique du président Macron et de ses gouvernements qui approfondissent les inégalités, la crise démocratique, la centralisation du pouvoir, et la défiance vis-à-vis de la politique, nous avons besoin que les communes soient des lieux de résistance pour une démocratie vivante au service des citoyennes et des citoyens.

Municipales: les communistes prônent l’union dans le Finistère – Ouest-France, Mickaël Louedec, 5 juin 2025

Réunissons 10 000 euros dans le Finistère pour planter 1000 oliviers en Palestine – Campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine avec le PCF et le Parti communiste palestinien

 

Bonjour,
Vous trouverez ci-joint un communiqué du PCF Finistère pour affirmer notre résolution à lutter pour la Paix et la fin de la colonisation en Palestine en affirmant notre solidarité avec le peuple palestinien au travers d’une démarche de solidarité concrète: en replantant des oliviers avec le soutien du Parti communiste palestinien et de l’association des agronomes palestiniens.
La fédération du Finistère du PCF qui a déjà versé il y a quelques mois 3500 euros au Secours Populaire pour Mayote suite au cyclone Chido et 2500 euros aux réfugiés au Liban, victimes de l’agression israélienne, dans la ville de Doha el Hoss près de Beyrouth, souhaite cette fois-ci réunir 10 000 euros et fait de sa part immédiatement un don de 3000 euros pour planter 300 oliviers en Palestine au mois de novembre-décembre.
 
Parce que la solidarité internationale a un coût mais n’a pas de prix.
 
 
Campagne de solidarité avec la Palestine – 1 million d’oliviers pour la paix. 
Réunissons 10 000 € dans le Finistère pour planter 1000 oliviers en Palestine.
La situation vécue par le peuple palestinien est plus dramatique que jamais. Ce week-end, la coopérative des élus communistes et l’AJPF, avec un certain nombre de camarades du PCF Finistère rencontraient à Paris des responsables de comités populaires de camps de réfugiés à Paris, en présence de l’ambassadrice de Palestine.
Le 17 mai, nous étions encore mobilisés à l’occasion des 77 ans de la Nakba pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien et exiger la fin du génocide à Gaza et du nettoyage ethnique en Cisjordanie dans les manifs organisées à Brest, Quimper, Morlaix, Carhaix, Pont l’Abbé, Douarnenez, etc, et les communistes comme chaque fois étaient présents dans ces manifestations.
Nos porte-paroles nationaux s’expriment fortement dans la période sur la situation pour que cessent les massacres, crimes contre l’humanité, et la famine organisée contre la population civile à Gaza, que ce soient Fabien Roussel, Ian Brossat, Fabien Gay, Jean-Paul Lecoq, Philippe Rio, Charlotte Blandiot Faride présidente de l’AJPF, Marianne Margaté, ou d’autres parlementaires et élus nationaux. 
Le salon du Bourget sera une nouvelle fois l’occasion de dénoncer la coopération militaire et les ventes et achats d’armes à Israël et la complicité du gouvernement français, de l’UE, et de beaucoup d’entreprises, dans les barbaries commises contre la population palestinienne.
Comme notre journal l’Humanité, le PCF à l’occasion de son Conseil National cette exigence d’action face à l’inacceptable, l’intolérable, le génocide en marche au vu et au su de tous.
Il appelle les communistes et leurs amis et sympathisants à s’impliquer très nombreux et fortement dans toutes les initiatives de solidarité avec le peuple Palestinien et pour la paix, la fin des massacres et de l’oppression coloniale.
Il appelle aussi les communistes et l’ensemble de la population à soutenir la campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine» lancée par la fédération PCF du Val de Marne.
10 euros = 1 olivier planté, un symbole d’espoir et de pérennité et de résilience, de résistance, du peuple palestinien sur sa terre ancestrale. 
Symboliquement, ce sont aussi les oliviers plantés et entretenus par les paysans palestiniens que les colons et l’armée d’occupation israélienne arrachent pour effacer les traces de la présence palestinienne.
Cette campagne est menée avec le Parti communiste palestinien et l’association des agronomes palestiniens avec lequel le PCF a les contacts étroits.
La fédération du Finistère du PCF se propose de relayer fortement cette campagne et d’organiser une souscription auprès de ses adhérents et sympatisants au profit du peuple palestinien pour financer cette campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine».
Vous pouvez faire un don par chèque à l’ADF PCF 29 et nous reverserons l’intégralité des sommes au PCF 94 pour cette campagne.
A envoyer à la fédération: PCF Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST
Vois pouvez aussi encourager vos contacts qui ne sont pas au PCF à faire un don de 10 euros par olivier planté sur la plateforme HelloAsso.
On se donne comme objectif de réunir dans le Finistère 10 000 euros (1000 oliviers financés par les finistériens) pour la fin de l’été, oliviers qui seront plantés en novembre ou décembre 2025.
La fédération du PCF FINISTERE a déjà décidé d’un premier don de 3000 euros pour financer 300 oliviers.
Les sections du PCF Finistère vont aussi bien sûr participer à cette campagne de solidarité internationale à et la développer à l’occasion de leurs initiatives (banquets, fêtes, etc).
***
Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025
Depuis la rupture de la trêve le 18 mars dernier, le gouvernement d’extrême-droite israélien de Benyamin Netanyahou poursuit une guerre destructrice contre la population de Gaza. Il annonce, en violation totale du droit international, sa volonté de réoccuper l’intégralité de Gaza et il organise un blocus hermétique du territoire palestinien, y interdisant l’entrée de toute aide humanitaire et créant de ce fait une situation de famine qui menace plus de 2,1 millions de personnes piégées et bombardées. L’armée israélienne se livre à une politique de terre brûlée sur un territoire qu’elle a fragmenté, enfermant la population de Gaza dans de minces bandes de terre surpeuplées, détruisant les infrastructures médicales et privant les habitants d’eau, de nourriture et d’électricité.
Les institutions internationales soulignent le fait que Gaza est devenu un trou noir humanitaire. D’après un rapport de l’ONU publié cette semaine, 470 000 personnes à Gaza sont confrontées à une faim catastrophique (phase 5, la plus élevée de l’échelle de référence) pouvant entraîner leur mort. Dans le même temps, plus de 116 000 tonnes d’aide alimentaire – suffisamment pour nourrir un million de personnes pendant quatre mois – sont bloquées dans les couloirs d’aides. Face au risque de génocide, il est plus urgent que jamais d’arrêter ce blocus criminel.
L’objectif de cette politique de terreur est manifestement de pousser des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à prendre la fuite dans les conditions les plus inhumaines, ce que revendiquent ouvertement les ministres d’extrême droite du gouvernement Netanyahou et que soutient l’administration étatsunienne de Donald Trump. En Cisjordanie occupée, les frappes de drones, les incursions armées et la violence des colons israéliens se déchaînent. Des camps entiers de réfugiés ont été vidés (Jenine, Nour Shams, Tulkarem). Là encore, la volonté du gouvernement israélien est d’annexer illégalement la zone et de la vider de sa population palestinienne.
Ce sont là des crimes de masse, des crimes contre l’humanité, que dénoncent les Nations unies, l’UNWRA et le PAM. Alors que la Cour Pénale Internationale (CPI) évoque un « risque plausible, réel et imminent de génocide », ces crimes tombent sous le coup de la justice internationale et tous ceux qui sont directement impliqués devront répondre de leurs actes. Les condamnations de pure forme des gouvernements et de la communauté internationale ne suffisent plus. Alors qu’ils font l’objet de mandats d’arrêt internationaux, Netanyahou et ses complices doivent maintenant être traduits devant la CPI, tout comme les dirigeants du Hamas, responsables des crimes du 7 octobre 2023.
Benyamin Netanyahou est aujourd’hui soutenu par l’extrême droite en Europe, en France et aux Etats-Unis. Victor Orban, a dénoncé la Cour pénale internationale sans que cela ne fasse réagir l’UE. Et, bien que ses propositions provocatrices soient rejetées par l’immense majorité de la communauté internationale, Donald Trump réaffirme sa volonté d’expulser les Palestiniens de Gaza, cherchant à obtenir la complicité de certains gouvernements de la région. L’annonce, par la Maison Blanche, de l’envoi sur le terrain de forces paramilitaires privées, censées sécuriser le territoire, prépare les opinions à cette perspective.
Pourtant, cette politique criminelle se heurte à une pression croissante des opinions dans le monde. 148 États, c’est à dire une large majorité dans le Monde, reconnaissent déjà l’État de Palestine. De même que la France, d’autres gouvernements européens évoquent désormais eux-aussi la possibilité de reconnaître l’État de Palestine, et l’objectif de sanctions contre le gouvernement israélien d’extrême droite, tant qu’il bafouera le droit international, est aujourd’hui repris dans le débat public.
En Israël, une mobilisation inédite grandit de semaine en semaine pour l’arrêt de la guerre à Gaza, le retour des otages encore vivants que détient le Hamas, le départ de Netanyahou et de son gouvernement. Des officiers, des soldats, des réservistes manifestent à présent leur refus de servir une politique qui met en danger l’avenir et la sécurité du peuple israélien lui-même. Un sommet populaire pour la paix, « It’s Time People’s Peace Summit », vient même de se tenir en présence de plusieurs milliers de citoyens juifs et arabes d’Israël.
Le pouvoir israélien est de plus en plus isolé internationalement. Il est aujourd’hui possible de l’arrêter dans ses entreprises criminelles.
Dans cette situation d’extrême urgence pour le peuple palestinien, le PCF entend mobiliser toutes ses forces en défense du peuple palestinien face à la visée génocidaire dont il est victime, en faveur de la reconnaissance des droits nationaux de celui-ci, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Il exige que le gouvernement français :
Expédie sans délai une aide humanitaire massive aux Gazaouis, contribuant ainsi à briser le blocus criminel mis en œuvre par le gouvernement Netanyahou,
Porte dans les institutions européennes l’exigence de sanctions, de la suspension immédiate de l’accord d’association UE-Israël et mette fin à toute forme de coopération militaire,
Reconnaisse immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale,
Agisse pour la libération des otages israéliens et la libération des prisonniers politiques palestiniens dont celle de Marwan Barghouti,
Agisse pour le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et la fin de l’occupation,
Prenne aux Nations unies, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, toutes les initiatives propres à isoler totalement l’alliance Trump-Netanyahou.

Municipales: à Brest, les communistes rentrent en campagne (Ouest-France, 21 mai 2025)

Municipales 2026 à Brest : les communistes entrent en campagne
Éric Guellec et Taran Marec, chefs de file du Parti communiste français à Brest (Finistère), ont dévoilé mercredi 21 mai 2025 les contours de leur programme pour les municipales de 2026.
Le PCF (Parti Communiste français) de Brest se met en ordre de marche pour les municipales de 2026. Les deux chefs de file du parti – à ne pas confondre avec les têtes de liste -, Éric Guellec (57 ans) et Taran Marec (26 ans), ont dévoilé, mercredi 21 mai 2025, les premiers points du programme de campagne du parti. « Avec plus de 150 adhérents, nous sommes le deuxième groupe de la majorité municipale derrière les socialistes, se félicite Éric Guellec, adjoint au maire sortant. Avec nos partenaires de la gauche municipale et métropolitaine, nous sortons d’un bilan positif, avec une base solide. Nous nous sentons légitimes à nous lancer dans cette campagne. »
La gratuité «progressive» des transports en commun
Point fort de la campagne à venir, la sécurité sera un thème central du programme. Toutefois, les élus communistes refusent de s’aligner sur les positions récentes de leurs alliés de la majorité concernant une éventuelle police municipale à Brest : « Nous ne participerons pas à la course à l’échalote sur ce sujet », martèle Éric Guellec. Les deux chefs de file entendent se baser sur le bilan de la Brigade de tranquillité urbaine (BTU), qui sera partagé aux groupes de la majorité à la rentrée, pour décider de leur positionnement. Côté mobilités, les chefs de file communistes souhaiteraient la gratuité progressive dans les transports en commun publics. « Nous proposons un cheminement par étapes, indique Taran Marec. Avec une première mesure : une gratuité pour les jeunes et aînés, de 0 à 26 ans et plus de 60 ans. » Une étude doit encore en déterminer le coût.
« Une logique de rassemblement »
Les communistes abordent ces élections dans un souci d’unité à gauche. « Nous sommes dans une logique de rassemblement, considère Éric Guellec. Cela englobe toute la gauche, y compris les élus de La France Insoumise (LFI). » Une cinquième candidature du maire sortant François Cuillandre ? « Son bilan est positif, il est légitime à se présenter. » Éric Guellec et Taran Marec ont annoncé dans les prochaines semaines une démarche de consultation auprès des Brestois, afin d’affiner leurs propositions.

À Paris, la solidarité avec la Palestine fait scène commune – La coopérative des élu.e.s communistes, républicains, citoyens

 

« Nous sommes les yeux, la bouche et les oreilles des réfugiés palestiniens » Philippe Rio

Le 17 mai 2025, le Théâtre Traversière à Paris a accueilli une journée de solidarité en soutien aux réfugié·e·s palestinien·es, organisée par l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF). Cet événement s’inscrivait dans le cadre des commémorations du 77e anniversaire de la Nakba, mettant en lumière la situation des réfugié·e·s palestinien.es et les défis auxquels ils sont confrontés.

Une journée d’engagement et de témoignages

Autour de Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory (77) et présidente de l’AFPJ, la journée a rassemblé des élu·e·s, des militant·e·s associatifs, des artistes et des citoyen·ne·s ·s, venu·e·s exprimer leur solidarité envers le peuple palestinien. Elle a donné la parole à Hamdam Ballal, co-réalisateur oscarisé pour son film « No other land ». Elle a également permis d’apporter des témoignages et des éléments d’expertise sur la situation à Gaza et en Cisjordanie, avec des éclairages de Marc Lassouaoui, directeur adjoint du bureau de l’UNRWA pour l’Europe et Aymeric Elluin, responsable du plaidoyer « Armes » d’Amnesty et d’interventions de représentant·e·s palestinien·ne·s dont Mahmoud Moubarak chef du bureau exécutif des camps de réfugiés dans les territoires palestiniens occupés. En préambule, la délégation palestinien avait été reçue le 16 mai à l’Assemblée Nationale par Soumya Bourouaha, députée de la Seine-Saint-Denis.

Parmi les débats, le rôle de la diplomatie des villes a été mis en avant, comme vecteur de solidarité concrète, de peuple à peuple. Louis Labadot, maire de Mauléon-Licharre (64), ville jumelée avec le camp de Balata, Catherine Bouché, 1ere adjointe à Allonnes (72) ville jumelée avec le camp de New Askar, Ali Rabeh, maire de Trappes (78), qui a lancé son e jumelage avec Al Fawar la veille et Olivier Sarrabeyrouse, maire de Noisy-le-Sec (93) ont ainsi pu valoriser la force des échanges permis par le jumelage. D’autres élu·e·s représentant les villes jumelées, étaient présent·e·s : Philippe Rio, maire de Grigny et président de la Coop des élu·e·s, Marianne Margaté, sénatrice de Seine-et-Marne, (78), Djamel Nedjar, maire de Limay (78) et bien des personnalités… La journée a été conclue par l’intervention de son excellence Hala Abou-Hassira, ambassadrice de Palestine en France.

L’initiative visait à sensibiliser le public à la réalité vécue par les réfugiés palestiniens, à promouvoir des actions de soutien et à renforcer les liens de solidarité entre les collectivités locales françaises et les camps de réfugiés. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation en faveur des droits du peuple palestinien et de la recherche d’une paix juste et durable.

De retour de la conférence avec les réfugiés palestiniens à Paris, ces élus et militants finistériens et bretons témoignent

 

Le petit collectif breton des participants à l’assemblée de l’AJPF avec les représentants des camps de réfugiés: Michèle Gambache, Lucienne Nayet, Monique Prévost, Guillaume Robic, Martine Pivard, Grégory Lebert, Patrick Gambache

Communiqué de presse

La troisième conférence organisée par l’AJPF* pour la défense des Réfugiés palestiniens et le rôle de l’UNRWA* s’est tenue le samedi 17 Mai, à quelques jours de la date anniversaire de la Nakba, 77 ans après.

C’est dans cette actualité tragique et ce contexte d’urgence que s’est tenue cette conférence particulièrement riche et dense. 300 personnes étaient présentes à Paris au Théâtre Traversière : des délégués des camps de Cisjordanie, du Liban, de Jordanie, de Syrie, de Gaza, des chercheu.r.se.s, des intervenants politiques, des représentants des villes jumelées, et quelques Breton.ne.s,…

Les Palestiniennes et Palestiniens qui se sont succédé.e.s à la tribune ont égrené les horreurs de leur quotidien : incendies, attaques armées, milliers de morts et de blessés, centaines de prisonniers, populations affamées, déplacées.

A aucun moment, nous n’avons entendu de propos vengeurs, seulement beaucoup de dignité, de la résilience, pas de résignation mais une forte détermination à poursuivre la reconquête de leurs droits, pour la justice, la paix, la liberté.

Les représentant.e.s ont beaucoup insisté sur l’importance des jumelages et des projets de coopérations qui font partie de la résistance pacifique du peuple palestinien et permettent également de rapporter des témoignages de pratiques inacceptables mais réelles vécues dans les camps. Si la dernière délégation de l’AJPF qui devait avoir lieu en avril 2025 a été interdite d’entrer en Israël et ses visas annulés, c’est bien la preuve que l’opinion de ces élu.e.s engagé.e.s dérange et qu’il faut les réduire au silence.

Par ailleurs, a été fortement mise en avant la place accordée à l’éducation et à la volonté de préserver le passé, telle une mémoire vivante auprès des jeunes générations, c’est une forme de résistance légitime à l’occupation et une affirmation au droit au retour.

Le représentant de l’UNRWA a dénoncé l’exécution d’un programme planifié visant à déplacer tous les Palestiniens. L’UNRWA revendique le droit à la santé et à l’éducation pour tous, mais comme ses agents sont les témoins directs de ce qui se passe sur place, les soutiens politiques et financiers s’effritent.

Amnesty International par la voix d’un juriste, et chiffres à l’appui, liste les éléments qui lui permettent d’affirmer que ce qui se passe à Gaza en ce moment, correspond à la définition d’un génocide.

Les élu.e.s engagé.e.s dans les jumelages disent leur fierté d’être aux côtés des Palestiniens dans ce combat historique et affirment qu’ils seront toujours avec eux.
A une question posée dans la salle : « Que peut-on faire pour vous aider ? », la réponse a été : « Parlez partout, partout, partout ! Nous avons besoin de votre aide, de votre soutien moral. Utilisez tous les moyens : médias, réseaux sociaux, discussions, plaidoyers, diffusion d’informations et de photos … »
Nous remplissons donc ici une part de notre mission en terminant par la citation de Pablo Neruda rapportée par Marianne Margaté : « Ils peuvent couper toutes les fleurs, ils ne seront jamais maîtres du printemps ».

Nous espérons de tout notre cœur que le printemps ne tarde plus… Il y a trop d’injustice et trop de souffrance ! C’est insupportable.

Nous ne pouvons-nous taire plus longtemps !

*AJPF : Association pour le Jumelage entre les camps de réfugié-e-s Palestinien-ne-s et les villes Françaises

*UNRWA : United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient)

8 mai 2025 à Tredudon-le-Moine: intervention de Taran Marec pour le MJCF 29

Camarades,
Nous sommes ici, à Trédudon-les-Moines, pour honorer la mémoire de celles et ceux qui ont résisté. Il y a 80 ans, des femmes et des hommes se sont levés contre le fascisme, l’occupation nazie et la collaboration. Leur combat, leur courage, c’est ce qui nous permet aujourd’hui de vivre libres.
La Résistance n’a pas seulement permis la Libération. Elle a aussi porté un projet de société : celui du Conseil National de la Résistance..
Ces valeurs, nous ne les commémorons pas seulement. Nous les portons.
 Face aux guerres en Palestine ou en Ukraine, nous défendons la paix entre les peuples.
 Face à l’international de l’extrême droite de Netanyahou, Trump, Poutine ou Meloni, nous affirmons que le fascisme ne passera pas.
Face aux reculs sociaux des gouvernements Macron successif, nous défendons les conquêtes de 1945, arrachées par des résistants communistes.
 Et face au racisme, l’islamophobie qui a tué Aboubacar Cissé, l’antisémitisme, nous affirmons que la France est riche de sa diversité.
Alors ici, à Trédudon, haut lieu de la Résistance finistérienne, nous disons :
 Vive la Résistance, vive la jeunesse engagée, et vive la République l’antifasciste !
A wir galon

Morlaix, succès de la 7e vente de légumes solidaire en 7 mois ce 10 mai dans le quartier de la Madeleine

Vente solidaire de légumes du PCF Morlaix. 

Les camarades du PCF Morlaix mobilisés ce 10 mai à Pors-ar- Bayec. Avec Jean-Luc Le Calvez, Lucienne Nayet, Pascal Pouillet, Annie Bergot Le Calvez, Marie-France Monery, Michel Lespagnol, Paulette Peron, Ismaël Dupont, Roger Héré. 

Une quarantaine de personnes sont venues à notre stand à Pors ar Bayec et tous les légumes, environ 400 kg, ont été vendus.

Prochaines ventes de légumes solidaires du PCF Morlaix à Pors-ar-Bayec dans le quartier de la Madeleine les 7 juin et 12 juillet 2025

Le Relecq-Kerhuon, réussite de la 2ème vente de légumes solidaire de la section PCF du Relecq ce 10 mai 2025 rue Fleming

Une réussite pour notre 2ème vente au prix coûtant de légumes, fraises et œufs rue Fleming au Relecq-Kerhuon. Nous vous donnons rendez-vous dans un autre quartier la prochaine fois. De bons échanges avec les habitants satisfaits des tarifs pratiqués. Un grand merci enfin aux producteurs et aux Camarades pour leur implication !

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du PCF Le Relecq-Kerhuon

Tredudon-le-Moine: 8 mai 2025: 200 personnes et une mobilisation réussie pour la Paix, la défense de l’héritage social et démocratique de la Résistance, et contre le fascisme à l’initiative du PCF 29. Reportage photo de Daniel Laporte

8 mai 2025 – 17h/19h.
A Tredudon-le-Moine en Berrien, sur les crêtes des Monts d’Arrée, 1er village résistant de France, pour la résistance FTPF et communiste, hommage aux luttes de la résistance populaire pour la Paix, le progrès social et contre l’extrême-droite, le fascisme et le racisme. 
Nous étions 200 personnes, réunis à l’appel du PCF Finistère, avec des prises de discours du PCF (Ismaël Dupont et Pierre-Yves Thomas), de la JC (avec son secrétaire départemental Taran Marec, élu à Brest), de l’ANACR (Leïla Sarazin), de la FSU (Antoine Gauchard) et de la CGT (Jean-Yvon Ollivier), des maires de Berrien (Hubert Le Lann), Plounéour-Menez (Sévastien Marie), et Huelgoat (Jacques Thepaut) une présence des familles de résistants de Berrien et Trédudon-le-Moine, d’anciens combattants, une lecture du poème de Marianne Perrot sur les résistants de Trédudon-le-Moine, le chant des partisans interprété à la guitare par Patricia Paulus, a présence de la conseillère régionale communiste Gladys Grelaud, des conseillers départementaux Kévin Faure et Armelle Huruguen, co-présidents du groupe Finistère et Solidaires, et Gaëlle Zaneguy, des militants des Ecologistes, de l’AFPS, de l’UDB, du PS, de militants cégétistes, et bien sûr de nombreux militants communistes de tout le département du Finistère (Crozon, Châteaulin, Brest, Scaër, Pays Bigouden, Quimper…) et des Côtes d’Armor. Une cérémonie d’hommage aux idéaux et valeurs de la Résistance très émouvante et réussie, qui s’est terminée par un pot de l’amitié. 
De nombreux élus étaient présents: de Quimper (Armelle Huruguen, Yvonne Rainero et Bernard Jasserand), de Brest (Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Kévin Faure), de Morlaix (Patrick Gambache, Marie-Françoise Madec Jacob…), de Saint-Thégonnec, de Carhaix, Huelgoat, Berrien, Plounéour-Menez, etc.
Merci à tous les participants pour leur présence ce 8 mai 2025.
Ci-joint, les photos de notre camarade Daniel Laporte et de Hervé Ricou.

8 mai 2025 – Tredudon le Moine. Intervention d’Ismaël Dupont pour le PCF Finistère au rassemblement pour la Paix, le progrès social et contre le fascisme

Intervention de Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, le 8 mai 2025 au rassemblement de Trédudon-le-Moine

Cher ami.e.s, cher.e.s camarades, cher.e.s partenaires,

C’est dans un climat lourd de violences et de menaces, dans un contexte bien particulier de retour en grâce de l’extrême-droite, du fascisme et du nationalisme, avec des moyens d’influence et de domination destructeurs, comme du racisme et de l’antisémitisme, que nous rendons hommage, 80 ans après la reddition de l’Allemagne nazie, aux combats, aux idéaux et aux valeurs qui ont inspiré la Résistance populaire intérieure.

Le hameau de Tredudon-le-Moine est ce lieu emblématique de la Résistance en Bretagne et en France, Résistance à l’occupant allemand, au fascisme et au nazisme, à la collaboration de l’État français et de l’administration officielle de l’époque.

Le village a servi à stocker des armes abandonnés par les troupes alliés britanniques à Saint Thégonnec dès 1940, il a servi de base arrière, de lieu de refuge et de réunion pour la résistance finistérienne et bretonne, pour les dirigeants communistes de l’Organisation spéciale et des FTP. On y a abattu des soldats allemands qui auraient pu trahir des résistants. Sous la direction de Pierre Plassart, qui stockait les armes, les habitants de Tredudon et de Berrien ont si bien participé à l’effort de résistance à l’occupation, que Tredudon et la commune de Berrien compteront à la fin de la guerre 22 résistants fusillés, 16 déportés, 11 résistants tués au combat.

Parmi eux, à Berrien, Jean-Marie Plassart, dont la nièce, fille de Pierre Plassart, est venue nous apporter des documents il y a quelques années, et la photo de Jean-Marie, le 27 mai 2020, lors d’une commémoration organisée par le PCF, pour la Journée nationale de la Résistance.

Jean-Marie Plassart, 23 ans, communiste depuis le Front Populaire, qui, arrêté par la Police française, torturé, ne parlant pas, est déporté Nuit et Brouillard et meurt près du camp de concentration de Mathausen.

Jean Créoff, cultivateur communiste de Berrien lui aussi, FTP, déporté.

Joseph Créoff, mort en camp de concentration.

Pierre Grall, arrêté le 5 juin 1944, après avoir servi comme militant communiste dans les FTPF et avoir effectué plusieurs sabotages, attaques, actions armées, qui sera affreusement torturé par les soldats allemands à qui il avait été dénoncé après un parachutage d’armes alliées, et qui mourut en déportation à Dora, le sinistre camp enterré où l’on construisait les fusées secrètes des nazis, les V2 de l’ingénieur Werner Van Braun, qui servit ensuite le programme aérospatial américain pour aller sur la Lune, et n’eut pas de compte à rendre sur sa participation aux crimes contre l’Humanité infligés aux déportés.

Le frère de Pierre Grall, Marcel Grall, de Berrien lui aussi, agriculteur puis terrassier communiste, dirigeant des FTP de la région du Faou, dénoncé et torturé par la police française avant d’être fusillé en même temps que 28 de ses camarades le 8 juin 1944, 2 jours après le débarquement allié de Normandie.

Je ne pourrai les citer tous, même s’ils le méritent, ces martyrs de la liberté de Berrien et de Tredudon-le-Moine, qui eurent le courage de ne pas se soumettre, de résister, de dire non à l’avilissement, à la lâcheté, à la compromission avec les « fausses » valeurs de l’occupant nazi et du régime ultra-réactionnaire et antisémite du maréchal Pétain.

Tredudon-le-Moine, à la libération, village de 200 âmes à peine, se verra décerner le titre de premier village résistant de France. Une stèle est inaugurée en 1957 pat Marcel Prenant, chef d’état-major des FTPF, en présence de toutes les organisations de la Résistance.

Rappel utile contre tous les négationnismes et révisionnismes!

Les communistes ont fait bien des erreurs dans l’Histoire, au début de la seconde guerre mondiale notamment, avec le pacte germano-soviétique. Staline s’est lui aussi montré très souvent impitoyable, cynique et cruel, indifférent à la vie humaine et prêt à tout sacrifier à sa volonté de puissance et sa paranoïa… Mais les communistes, il faut le dire aussi, traqués, emprisonnés, envoyés dans les bagnes et les camps de concentration, destitués de leurs mandats, interdits d’activité politique, depuis septembre 1939, ont résisté à la réaction et à la dictature, aussi bien de l’état d’urgence anti-communiste de Daladier que de Vichy, depuis ce moment-là. Ils ont semé les graines de la rébellion et du soulèvement dans le peuple français. lls ont constitué plus de la moitié des effectifs de la résistance populaire intérieure et ont payé le plus lourd tribut, parmi les différentes familles politiques et sociales de la France, comme de l’Europe, à la répression, aux camps de concentration, aux tortures, aux exécutions d’otages et de résistants.

Ils étaient partisans, pas veules, pas individualistes, pas indifférents, pas compromis ni cyniques.

Même condamnés à morts, quelques minutes avant leur exécution, ils ne regrettaient rien de leurs engagements avec les camarades. Ils savaient qu’ils étaient du bon côté de l’histoire. Que la victoire était proche. Et croyaient qu’elle allait amener un monde de Paix, d’amitié entre les peuples, de justice sociale, d’égalité des droits, de dignité des travailleurs et de la personne humaine.

Ces résistants communistes que la République française sous Daladier, la presse réactionnaire, Vichy et les Nazis, avaient voulu bannir et éradiquer de la communauté nationale, ont relevé la Nation française par la force de leur espoir et de leur idéal, leurs sacrifices et leur courage, leur discipline et leur dévouement, et ils l’ont fait dans un esprit d’Unité et de Rassemblement de tous les courants de la Résistance nationale, avec les gaullistes, les socialistes, les radicaux, les nationalistes de droite et les chrétiens engagés dans la résistance. « Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas… Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat », écrivait Aragon dans « La Rose et le réséda ».

Ensemble, ils ont conçu dans la France occupée et à Alger, et mis en œuvre à la Libération, le programme du Conseil National de la Résistance, magnifiquement baptisé « Les Jours Heureux ».

Un programmé basé sur la fondation d’une démocratie nouvelle et refondée, autour notamment de la Sécurité sociale, mise en place par le ministre du travail Ambroise Croizat, basée sur l’accès à la retraite et aux soins, aux garanties contre les accidents de travail et la maladie, pour tous, sur un principe d’universalité et de contribution des richesses produites par le travail et des profits, et de gestion par les syndicats de ce qui deviendra le premier budget de la nation. Chacun contribue selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins. On en fête le 80ème anniversaire cette année dans un moment où ses principes ont été ébranlés et battus en brèche par des décennies de politiques néo-libérales et capitalistes. Le programme du CNR, c’était aussi la création de grands services publics et entreprises d’État dédiées à l’intérêt général plutôt qu’au profit financier comme l’énergie, l’électricité et le gaz, le rail avec la SNCF, les arsenaux, les banques, les télécommunications. La création du statut des fonctionnaires et de la fonction publique par Maurice Thorez. L’indépendance de la presse par rapport aux monopoles capitalistes, avec ses garanties, l’épuration de l’administration, de la police et des médias de la collaboration. On en rêve! Le droit au travail consacré dans la constitution de la IVe République avec le droit social intégré aux droits de l’homme comme préalable de la liberté concrète. La reconstruction de l’indépendance et de la souveraineté industrielle, énergétique, de défense de la France. Ce programme de travail fut immense, notre pays en est toujours l’héritier dans ce qui fait le meilleur de notre République et de notre modèle social.

Bien sûr, cet effort de refondation nationale ne fut pas exempt de contradictions et de paradoxes tragiques. Ainsi, de hauts fonctionnaires ayant appliqué la collaboration et la politique antisémite vont bientôt réintégrer les grands corps de l’état à la faveur de la guerre froide et de la priorité mise à la lutte contre le communisme, comme Papon et Bousquet, mais aussi un certain nombre d’officiers. Le 8 mai 1945, ne l’oublions pas, surtout en cette période de renouveau de la phobie anti-algérienne et anti-arabe, c’est le point de départ des massacres de Sétif, Guelma, Kherrata, acte 1 des guerres de colonisation atroces qui vont suivre, en Indochine d’abord, avec le bombardement d’Haiphong en 1946 et la rupture des discussions avec Ho-Chi-Minh, puis en Algérie à partir de 1954, 9 ans après les 30 000 à 40 000 algériens massacrés dans le Constantinois.

Si nous avons voulu organiser ce rassemblement, c’est parce que l’héritage du Conseil National de la Résistance et des combats et idéaux de la Résistance est aujourd’hui bafoué par des politiques capitalistes et inégalitaires qui fragilisent notre démocratie sociale et politique, font régner la loi du fric et des inégalités, se traduisent par une défiance grandissante vis-à-vis de la politique, et la montée du ressentiment et des populismes et extrémismes.

Si notre rassemblement prend aujourd’hui tout son sens, c’est parce que les idéaux de Paix, de souveraineté des peuples, d’auto-détermination de ceux-ci, de refus de l’impérialisme et des dominations sociales et économiques qui vident la démocratie de contenu et contredisent l’égalité naturelle des hommes comme notre devoir de fraternité et de solidarité, sont aujourd’hui pulvérisés par un nouvel ordre mondial basé sur les brutalités, la prédation, le rejet de l’autre.

La montée des menaces de guerre internationale, l’invasion de l’Ukraine, le génocide et le nettoyage ethnique des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, infligés par Netanyahou et son gouvernement d’extrême-droite avec la complicité et l’aide des États-Unis et de nombreux états européens, l’émergence d’un néo-fascisme appuyé sur le capitalisme et l’économie numérique dont l’élection de Trump aux Etats-Unis est l’illustration terrifiante, le risque de destruction généralisée que vont peser les menaces climatiques, écologiques, l’arme atomique, nous inquiètent profondément et nous ordonnent de remettre sur le métier les combats pour la liberté, l’égalité, la fraternité, la Paix et la fin du colonialisme, la laïcité et la démocratie vraie, dans un esprit de rassemblement des bonnes volontés et des progressistes.

Citons pour terminer Albert Abalain, fils d’un poudrier et d’une ménagère de Quimerc’h, militant du PCF depuis 1936, chef départemental des FTP naissants, arrêté en octobre 1942, et fusillé avec 18 autres résistants finistériens le 17 septembre 1943 au Mont Valérien. C’est sa dernière lettre de condamné à mort, à ses parents:

« Mes chers parents, j’ai confiance en l’avenir, j’ai la certitude que nous sortirons victorieux du combat auxquels nous ont contraints les fascistes. 

Je sais mes chers Parents que ma mort vous plongera dans le désespoir, mais songez à la grandeur de l’idéal pour lequel je donne ma vie. 

Songez que je meurs pour que d’autres parents, plus tard, ne connaissent pas mes tourments. 

Pensez que je fais le sacrifice suprême pour sortir les masses laborieuses de l’animalité de l’esclavage où les tient le capitalisme international. 

Dans la cité nouvelle, le travailleur aura enfin la place qui lui revient, la première. 

Partout les peuples dans l’abondance, libres égaux en droits, sans distinction de races.

Partout le bonheur dans la Paix internationale car les exploiteurs auront été impitoyablement liquidés. Aux divisions et aux luttes qui affaiblissent les masses laborieuses, et que les capitalistes entretiennent soigneusement, après les avoir provoquées, fera place la fraternité »

Enfin, je voudrai faire entendre ici le très beau poème de notre camarade Marianne Perrot, ici présente.

Photos Daniel Laporte et Hervé Ricou

Berrien / Tredudon-le-Moine: Le premier village résistant de France rend hommage à ses héros – Le Télégramme, 10 mai 2025

Huelgoat – Un vibrant hommage rendu au résistant communiste Fernand Jacq (Le Télégramme, 9 mai 2025)

8 mai 2025 – Le PCF rendait hommage au résistant communiste de Huelgoat Fernand Jacq, fusillé en décembre 1941 – Discours de Pierre-Yves Thomas/ Photos de Jean-Luc Le Calvez et Daniel Laporte

Hommage à notre camarade résistant et militant communiste Fernand Jacq, fusillé en décembre 1941 après avoir été interné à Chateaubriant, sur sa tombe au cimetière de Huelgoat. Un moment très poignant avec un discours de Pierre-Yves Thomas, le secrétaire de section du PCF Carhaix-Huelgoat, retraçant la vie de Fernand Jacq, le médecin des pauvres bretonnant de Huelgoat. Photos de notre camarade Daniel Laporte ce 8 mai au cimetière de Huelgoat, une cérémonie en présence de la famille de Fernand Jacq, d’une quarantaine de camarades et de l’ancien maire communiste de Huelgoat Robert Cleuziou.

8 mai 2025 : Discours de Pierre-Yves Thomas au cimetière de Huelgoat pour l’hommage à Fernand Jacq

Photos de Jean-Luc Le Calvez et Daniel Laporte

La section PCF de Carhaix-Huelgoat, la fédération PCF du Finistère ont tenu en ce jour du 80 ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, de la victoire sur l’Allemagne nazie et le fascisme, à rendre hommage à Fernand JACQ, en cette commune du Huelgoat où il fut médecin et un militant communiste très apprécié de la population.

Bien qu’étant né à Granville dans la manche, il arrive en Bretagne peu après sa naissance dans la petite commune de Pleyber-Christ. Élève studieux et brillant malgré une santé fragile, il s’oriente vers des études de médecine et sort diplômé de la faculté de Rennes, ville où il rencontre sa femme. En 1930, Fernand JACQ adhère au Parti Communiste Français alors qu’il est étudiant à Rennes.  En 1933, il revient dans le Finistère et s’installe au Huelgoat comme médecin, terminant sa thèse de doctorat en médecine en 1934.

Sa mère écrira en 1945, qu’elle l’interrogea sur son engagement politique. Il lui répondit : « Parce que j’ai eu faim ! Et que je travaille pour qu’il n’y ait plus de misères ».

En 1937, Fernand JACQ était candidat du PCF aux cantonales au Huelgoat, il était en même temps secrétaire de la section du Huelgoat, membre du comité régional du PCF.

De 1935 à septembre 1939 Fernand JACQ sera conseiller municipal au Huelgoat date à laquelle le Parti Communiste Français sera interdit. Néanmoins Fernand JACQ participera activement à sa restructuration, dans ce pays des Monts d’Arrée.

Lorsque la guerre éclate, Fernand Jacq est contrarié de n’être pas mobilisé. Il est réformé pour raison de santé mais adresse un courrier au préfet du Finistère par lequel il demande d’être incorporé dans un régiment quelconque. Il souhaite, d’après le témoignage de sa mère, être aux côtés de ses camarades dans le combat. Sa demande est rejetée et il est contraint d’attendre l’arrivée des Allemands au Huelgoat.

A l’arrivée des troupes d’occupation à Pont-Aven, commune de résidence de ses parents, un notaire menace et rappelle les engagements politiques de Fernand JACQ à son père. Il déclare espérer que le médecin sera bientôt fusillé. Le médecin est déchu de son mandat politique par le Gouvernement de Vichy.

Le médecin est empêché par les Allemands et sa mairie collaboratrice de circuler en voiture dès la fin 1940 il n’a pas de bons d’essence pour ses déplacements. 

Qu’importe, il va de village en village, à pied ou à bicyclette, dans la boue ou la neige, apporter aux malades soins et réconfort moral. Sensible au courage quotidien des paysans des Monts d’Arrée arrachant à une terre ingrate une maigre subsistance, il en est aimé à cause de sa simplicité et de sa générosité.

Naturellement, Fernand JACQ rejoint la Résistance en adhérant en 1941 au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. Il procède à de nombreux recrutements et est l’un des organisateurs des premiers groupes de FTP (Francs-Tireurs et Partisans) dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du Service Sanitaire et réussit rapidement à mettre sur pied les éléments d’une organisation qui rend de grands services à la Résistance. Fernand JACQ est arrêté le 3 juillet 1941, probablement victime d’une des innombrables lettres de délation envoyées aux autorités sous l’Occupation. Il est immédiatement conduit dans le camp d’internement de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Inférieure).

Dans les lettres adressées à sa famille, le Docteur JACQ ne renie jamais ses engagements et redit sa fierté de partager le sort de millions d’Hommes, d’être enfermé à Choisel au milieu de camarades constituant « l’élite de la France ». Il écrit aussi : « Il y a plus d’intelligence ici que dans n’importe quel lycée de France et nous vivons dans l’attente d’un avenir que nous sentons très proche, avec la certitude de la victoire ».

L’abattement n’est donc pas de mise et Fernand JACQ est très actif dans le camp, il dispense durant sa captivité des cours de breton pour les autres otages du camp et met en place une chorale bretonne.

Côté population, l’émoi suscité par l’arrestation du médecin est grand. L’arrestation de Fernand JACQ choque donc bien la population du Huelgoat, à tel point que le Sous-Préfet de Châteaulin semble craindre que son maintien en détention ne constitue un danger dans le rapport des autorités avec la population locale.

Á la suite d’attentats à Paris, les Allemands décident de fusiller 100 otages ; neuf seront pris dans le camp de Choisel. Parmi eux figure Fernand JACQ. Vers midi, le 15 décembre 1941, ils sont conduits en plein cœur de la forêt de Juigné, au bord de l’étang de La Blisière où ils sont exécutés aux alentours de 15 heures.

Au moment du départ des otages pour le lieu de l’exécution, les prisonniers du camp de Choisel s’étaient mis à entonner la Marseillaise, certains chantèrent le Bro gozh ma zadoù,  d’autres enfin entonnèrent l’Internationale en breton.

L’espoir et la résistance à l’oppression ne quitta pas ces hommes comme en témoigne encore la dernière lettre de Fernand JACQ, lettre d’adieux rédigée à ses parents le jour même de l’exécution.

Fernand JACQ ne manque pas de rappeler dans cet écrit que lui et ses camarades ne sont pas les premières victimes de l’occupant au camp de Choisel et commémore les fusillés du 22 octobre 1941. Ce jour-là, les Allemands avaient fusillés 27 détenus du camp de Choisel dont le jeune Guy Môquet (17 ans).

L’émotion est grande à la mort du médecin du Huelgoat. C’est à la libération qu’on mesurera l’impact qu’eurent ces exécutions arbitraires de civils parmi la population française.

Médecin de campagne, médecin des pauvres, profondément humaniste, Fernand JACQ était considéré comme une sorte de « saint laïc » au Huelgoat, dans la montagne rouge de l’Arrée. Il était très estimé dans toute la région du Huelgoat où il fit campagne pour le développement de l’hygiène.

Selon Pierre Guyomarc’h, ancien FTP, cité par Fernand Grenier, dans son livre, (Ceux de Châteaubriant), la mort de Fernand JACQ va susciter une vive recrudescence de l’activité patriotique dans tout le Finistère et fera lever de nombreux combattants décidés à venger JACQ et à chasser l’envahisseur.

Dans son ultime message Fernand JACQ écrit : « La mort naturelle libère l’humanité de ses fragments usés; la mort violente donne par réaction, une énergie nouvelle à cette humanité. Toute ma vie, j’ai lutté contre la guerre et pour une vie meilleure, pour le progrès. Les morts sont de grands convertisseurs. Ma mort sera utile… »

Fernand JACQ, avec la grande majorité des 700 détenus, avait refusé de signer une déclaration d’allégeance à Pétain.

Les Allemands, rapporte le grand résistant communiste Fernand Grenier, voulaient éviter de faire traverser Châteaubriant aux condamnés pour les emmener à la sablière comme les 27 fusillés du 22 octobre, tant l’émotion était grande dans la ville de Loire-Inférieure après ce crime.

Les 9 condamnés à mort communistes furent attachés aux arbres dans la forêt. Les Allemands avaient décidé d’assassiner au fond d’un bois, loin de toute agglomération.

Les communistes Finistériens sont fiers d’avoir eu comme camarade un homme comme Fernand JACQ. En lui rendant hommage aujourd’hui, ils n’oublient pas les sacrifices de ces hommes et de ces femmes, souvent au péril de leur vie, pour l’émergence d’un monde plus juste et de paix.

 

« Médecin des pauvres » et Résistant : un hommage rendu à Fernand Jacq, ce 8 mai dans le Finistère (Mariam Fournier, Ouest-France, 6 mai 2025)

Ouest-France

« Médecin des pauvres » et Résistant : un hommage rendu à Fernand Jacq, ce 8 mai dans le Finistère

Publié le

À l’occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Fédération départementale du Parti communiste français organise deux cérémonies successives jeudi 8 mai 2025, à Berrien (Finistère), puis Huelgoat, où un hommage sera rendu à Fernand Jacq. Il fut médecin à Huelgoat, avant d’être arrêté en 1941 et fusillé par les Allemands.

Pour marquer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Fédération du Parti communiste du Finistère organise un rassemblement à Trédudon-le-Moine, « premier village résistant de France » , situé dans la commune de Berrien (Finistère), ce jeudi 8 mai 2025. Le PCF a voulu aussi rendre hommage à l’un de ses « camarades », Fernand Jacq, qui fut médecin à Huelgoat, Résistant fusillé en 1941.

Les Archives départementales ont retracé le parcours du « médecin des pauvres » , comme décrit parfois, grâce à un certain nombre de documents qu’elles ont reçues en don en 2003. « Fernand Jacq, fils de deux fonctionnaires, adhère au Parti communiste à l’âge de 22 ans, alors qu’il est étudiant à Rennes en médecine. Il s’installe à Huelgoat en 1934 et devient conseiller municipal de la commune en 1935. » Les Archives citent sa mère qui écrira en 1945, pour expliquer l’engagement politique de son fils ; celui-ci lui aurait répondu : « Parce que j’ai eu faim ! Et que je travaille pour qu’il n’y ait plus de misères. »

Engagement dans la Résistance

Lorsque le PCF est interdit, Fernand Jacq participe à la réorganisation du parti sous sa forme clandestine. Et quand la guerre éclate, il voulait rejoindre les rangs d’un régiment, mais est réformé pour raisons de santé.

« Toutefois, cela n’empêche pas Fernand Jacq de rejoindre la Résistance en adhérant en 1941 au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, relatent les Archives départementales. Il procède à de nombreux recrutements et est l’un des organisateurs des premiers groupes de FTP (Francs-Tireurs et Partisans) dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du Service sanitaire. »

Interdit de circuler en voiture dès fin 1940 par les Allemands, il aurait continué à exercer en allant à pied de village en village pour soigner ses patients, selon le PCF. Mais le médecin est finalement arrêté le 3 juillet 1941 et interné dans le camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique).

Cours de bretons et chorale

Malgré tout, ses lettres à sa famille traduisent sa force, refusant de renoncer : « Il y a plus d’intelligence ici que dans n’importe quel lycée de France et nous vivons dans l’attente d’un avenir que nous sentons très proche, avec la certitude de la victoire », écrit-il. « Il était profondément enraciné dans le centre Bretagne et avait appris la langue bretonne. Il donnait des cours de bretons aux autres emprisonnés politiques de Châteaubriant », explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF. Les Archives départementales soulignent également la mise en place « d’une chorale bretonne ».

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Les 18 et 20 décembre 1941, le sous-préfet de Châteaulin enverra deux courriers successifs au préfet du Finistère pour demander « la grâce » pour le médecin alors que la population « commence à le considérer comme un héros ». Mais ses lettres arrivent trop tard. « À la suite d’attentats à Paris, les Allemands décident de fusiller 100 otages ; neuf seront pris dans le camp de Choisel, détaillent les Archives. Parmi eux figure Fernand Jacq. » Ils sont exécutés le 15 décembre 1941.

Obsèques

La dernière lettre du médecin à ses parents, rédigée le jour de son exécution, restera pourtant empreinte de la même foi que les précédentes : « Soyez forts, courageux, votre fils meurt pour la France et pour un avenir meilleur. De pareils crimes, après cette guerre dont l’issue ne peut faire de doute pour personne, ne se renouvelleront plus. » Ses obsèques civiles, qui rassembleront la population, auront lieu à la Libération, le 15 décembre 1945. Le même jour, une rue à son nom est inaugurée.

« C’était un militant reconnu bien au-delà de Huelgoat, ajoute Ismaël Dupont. Il fait partie des militants communistes qui ont eu un rôle important dans la Libération et qui étaient animés par un objectif de paix entre les peuples. »

Cérémonies. Jeudi 8 mai 2025, à 15 h 45, au cimetière de Huelgoat, puis à 17 h à Trédudon-Le-Moine.

Discours de Gladys Grelaud de la fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Morlaix

Bonjour à toutes et à tous,

Chers camarades, un grand merci pour l’invitation et pour l’organisation de cette belle fête du Viaduc.

En ce 1er mai, journée internationale des travailleurs et des travailleuses, je suis ravie de me trouver parmi vous.

Je tenais tout d’abord à revenir sur la situation internationale préoccupante. Face aux guerres militaires et économiques en cours sur la planète, les communistes sont mobilisés partout en France pour la paix. Nous devons collectivement refuser les logiques de guerre qui pourraient entraîner la France vers une confrontation globale meurtrière et qui inquiètent évidemment nos concitoyens et concitoyennes à juste titre.

Choisir la paix est possible, et c’est maintenant qu’il faut le faire. La France doit agir sans tarder et en toute indépendance de l’OTAN et des États-Unis, en réinvestissant pleinement les espaces de négociation internationale pour un désarmement global et partagé.

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! » disait Jaurès. Cette phrase résonne encore aujourd’hui. Face à la politique de prédation menée par le Président américain, nous, communistes, affirmons notre solidarité avec tous les peuples menacés. Nous nous tenons aussi aux côtés des forces sociales, syndicales, politiques et citoyennes américaines qui résistent à cette logique destructrice, terreau des tensions et des conflits qui ravivent les guerres dans le monde.

Dans ce contexte international troublé, il faut rappeler la lourde responsabilité de Vladimir Poutine, qui mène depuis trois ans une guerre sanglante contre l’Ukraine. Mais cette guerre ne surgit pas de nulle part. L’élargissement de l’OTAN vers l’Est, le non-respect des accords de Minsk et l’absence de règlement du conflit dans le Donbass depuis 2014 ont aussi contribué à l’escalade.

En tant que communistes, nous sommes aux côtés des peuples ukrainien et russe, qui ont droit à la paix et à la sécurité, et dont beaucoup souhaitent mettre fin à cette guerre fratricide. Mais parce que notre solidarité ne peut pas être à géométrie variable je veux exprimer également toute ma solidarité avec les peuples du Soudan et de la République Démocratique du Congo, victimes des luttes pour l’exploitation de leurs ressources, ainsi qu’avec les peuples de Syrie, Kurdes et Alaouites, qui aspirent à une Syrie démocratique.

Partout en Europe, les va-t-en-guerre profitent du contexte pour faire entendre leur voix. Nous, au contraire, affirmons que la paix doit rester l’objectif, et la diplomatie, le premier réflexe. Une voie de paix est possible — mais elle suppose du courage politique. Comme le disait Benjamin Franklin : « Il n’y a jamais eu de bonne guerre ni de mauvaise paix. »

L’instauration d’une économie de guerre souhaitée par M Macron et le gouvernement est un nouveau prétexte pour s’attaquer à la sécurité sociale, aux retraites, au temps de travail, aux salaires ou aux politiques environnementales.

Mais puisque visiblement l’heure est à débattre de notre conception de la défense nationale et des moyens à y consacrer, alors allons-y. L’Union européenne prévoit 800 milliards d’euros de dépenses militaires supplémentaires. Un jackpot pour les marchands d’armes, une faute stratégique pour l’Europe. Nous refusons cette logique de surarmement, alors que la France consacre déjà plus de 50 milliards d’euros à son budget militaire.

Nous défendons une autre vision : une défense nationale indépendante de l’OTAN et des États-Unis, adossée à un pôle public, au service des besoins du pays, et non des intérêts privés de l’industrie de l’armement. Cette ambition doit s’accompagner d’une véritable stratégie industrielle publique tournée vers l’emploi, la formation, et la recherche. Alors que l’industrie de l’armement représente en Bretagne près de 30 000 militaires et civils et plus de 400 entreprises.

Aux politiques d’austérité qui veulent faire payer la crise capitaliste aux peuples et à la montée de l’extrême droite, nous apportons d’autres réponses. Les priorités doivent être claires : les dépenses sociales et écologiques doivent passer avant le surarmement. Une défense nationale digne de ce nom peut coexister avec des politiques ambitieuses pour la justice sociale, la transition écologique et la protection de la biodiversité.

Face à la crise industrielle en cours, nous devons agir pour la souveraineté de la France sur des productions essentielles et pour la coopération en Europe et dans le monde : c’est pourquoi nous nous tenons toujours aux côtés des salariées de Vencorex ou de Michelin, c’est aussi pour cette raison que nous appelons à la nationalisation des entreprises de secteurs stratégiques comme Arcelor-Mittal pour la production d’acier !

C’est aussi pour cette raison que nous devons réinvestir massivement dans les services publics de proximité. La santé, l’éducation, les transports, l’énergie, l’environnement, la sécurité et la justice, le logement, la culture et de nombreux domaines doivent sortir du marché capitaliste ! Les services publics sont essentiels pour le progrès social et écologique : créons un fonds de développement des services publics, démocratique et financé par la Banque centrale européenne et des comités locaux d’usagers pour construire l’avenir des services publics avec les agents !

Tout cela suppose une réorientation massive de l’argent public, du crédit bancaire, et du rôle de la Banque centrale européenne. Il faut sortir des règles budgétaires absurdes imposées par l’Union européenne, mener une réforme fiscale plus juste, et construire un pôle public de défense.

Il est temps de dépasser la logique de domination et de concurrence, pour faire naître un nouvel ordre mondial fondé sur la paix, la solidarité et la souveraineté des peuples.

Un 8 mai pour la Paix, contre le fascisme, pour le progrès social et humain à Tredudon le Moine: rassemblement organisé par le PCF Finistère à Tredudon-le-Moine

Fabien Roussel : « Unis, les salariés pèsent, sont forts et ont des intérêts à défendre » – Interview de Fabien Roussel avec Gaël de Santis dans L’Humanité, 30 avril 2025

Fabien Roussel : « Unis, les salariés pèsent, sont forts et ont des intérêts à défendre »

Juste avant le 1er mai, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, publie son troisième livre aux éditions le Cherche Midi, « le Parti pris du travail ». Il souhaite mettre ce thème au cœur du débat public et pense qu’il peut contrer la division des salariés orchestrée par la droite et l’extrême droite.

Les enquêtes sur les cahiers de doléances des gilets jaunes ont montré une aspiration à la protection face aux aléas de l’économie. Selon vous, quels étaient les ressorts du mouvement des gilets jaunes ?

Une profonde colère de gens qui entendaient être respectés. On trouvait sur les ronds-points des retraités en colère contre la hausse de la CSG, des travailleurs contre la taxe carbone et la hausse du prix de l’essence. J’ai vu à l’époque des travailleurs, salariés, hommes et femmes, qui se disaient les invisibles de la société. C’était une révolte sincère et populaire de personnes qui peinaient à joindre les deux bouts, quand bien même ils travaillaient.

Dans votre livre, le Parti pris du travail, vous dites que le travail est le « ciment » qui peut unir le peuple de France…

Si l’on ne fait rien, on se dirige vers une France pauvre et rabougrie : avec des petits salaires, des petits boulots, des petits services publics. Ce n’est pas la France que je souhaite. Nous devons reconstruire une France qui réponde à ses besoins et soit indépendante d’autres puissances pour son industrie, ses matières premières, ses médicaments, son acier, etc. Afin d’investir massivement dans l’industrie, l’économie, les services publics, il faut s’appuyer sur le monde du travail pour reconstruire cette France.

Ce livre est un appel à prendre conscience de notre force en étant unis. Or, le gouvernement, les financiers font tout pour instiller le poison de la division : entre ceux qui travaillent dans le public, traités de privilégiés, et ceux qui travaillent dans le privé ; entre ceux qui ne travaillent pas, traités de fainéants, et ceux qui travaillent ; entre ceux des villes et ceux des champs ; mais aussi sur la religion, l’immigration.

Pourquoi la centralité du travail n’a pas bonne presse dans une partie de la jeunesse ?

Je suis en désaccord : tout dépend du contenu mis dans l’emploi. Je ne connais pas de jeune qui aspire à l’oisiveté. Les jeunes ont beaucoup d’ambition et sont différents. Certains ont envie de travailler tôt. D’autres aspirent à faire des études longues. Mais les uns comme les autres ont du mal à trouver des débouchés.

Ceux qui veulent commencer très tôt se retrouvent avec des conditions de travail très dures. Ce n’est pas un avenir pour nos enfants. Ceux qui ont fait beaucoup d’études ne trouvent pas à travailler dans leur domaine de compétence, avec une rémunération correspondante. On s’étonne que les chercheurs s’en aillent à l’étranger.

À propos du contenu du travail, François Bayrou disait qu’il fallait travailler plus…

Plutôt que de demander de travailler plus à ceux qui travaillent dans des métiers difficiles, qui aspirent à partir en retraite plus tôt, je commencerais par dire qu’il faut travailler tous. Il faut proposer un travail à ceux qui n’en n’ont pas et mettre un garrot sur les suppressions d’emploi. 400 emplois sont menacés chez Vencorex, 6 000 dans la chimie… Avant de dire qu’il faut travailler plus, je dis au premier ministre : « Sauvez les emplois menacés ».

Comment contrer les divisions ?

On oppose les salariés les uns aux autres. On nous demande de trouver une solution parmi nous. Mais jamais n’est posée la question du capital, des ultrariches, des revenus financiers, de ceux qui ont vu leur fortune multipliée par deux et leurs impôts baisser depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir.

Vous dénoncez les postures qui empêchent d’aborder sereinement la thématique de l’immigration. Quelles sont-elles ?

Même à gauche, il y a des personnes qui disent qu’on a besoin d’immigrés pour travailler dans des secteurs en tension, exercer les métiers que les Français ne voudraient pas faire. C’est un discours patronal que je ne partage pas. J’aimerais que les métiers difficiles prennent en compte la pénibilité, soient mieux rémunérés, attractifs. L’objectif ne peut être de faire venir des personnes de l’étranger pour les exercer.

Je voudrais que chacun puisse dire qu’il est fier que son enfant fasse ce métier. Je trouve dégradant de dire des travailleurs étrangers sur notre sol qu’ils devraient faire des métiers sous-payés, difficiles, au motif qu’ils sont étrangers. C’est une vision esclavagiste de la personne. Nous devons leur garantir des conditions de travail décentes et promouvoir l’égalité des droits : à travail égal, salaire égal, sans distinction.

Pourquoi considérez-vous le RSA comme une « politique de reniement » ?

Mettre en place un revenu de substitution, une aide pour celles et ceux qui se retrouvent du jour au lendemain sans rien, du fait d’une conjoncture économique difficile, d’une crise, d’une pandémie, oui. Mais le RSA existe depuis quarante ans : cela signifie qu’on institutionnalise cette politique pour accompagner le chômage. Il est plus facile de verser un RSA que de résister aux grands groupes qui délocalisent. Je le regrette et j’ai beaucoup plus d’ambition pour mon pays. Je fixe l’objectif d’éradiquer le chômage en cinq ans, de garantir à chacun un emploi, ou une formation avec un salaire au niveau du Smic revalorisé.

Il n’y aurait alors plus besoin de mettre en place un RSA, ou alors de manière très résiduelle. Car ceux qui vivent du RSA ne vivent pas mais survivent. Ceux que je rencontre dans mes permanences, avec moins de 600 euros de ressources, sont obligés d’aller chercher des colis alimentaires. C’est pourquoi jamais je ne défendrai le RSA.

Je parle toujours des formations rémunérées au Smic, parce que j’ai rencontré trop de gens à qui l’on a proposé des formations, pour lesquelles ils pointent à 9 heures, finissent à 17 heures, doivent mettre les enfants à la garderie et à la cantine, pour 700 euros par mois. Ils sortent de leur formation et sont endettés. Il faut mettre l’accent sur la formation, mais en échange d’un salaire, comme toute personne qui va travailler.

Certains vous objecteront que certaines personnes seraient inemployables…

À mon avis, le nombre de personnes inemployables est résiduel. Chacun peut être utile en fonction de ses compétences, de son activité. Beaucoup de personnes en situation de handicap parviennent à avoir une activité professionnelle, encadrée. Tout le monde a sa place dans la société. Quand l’on parle du plein-emploi avec un taux de chômage à 4 %, ce n’est pas acceptable. Le plein-emploi, c’est 0,1 % de chômage.

Quel choc d’investissement prônez-vous pour réindustrialiser la France ?

Le sujet devrait envahir les médias au moment où le gouvernement demande 40 milliards d’euros d’économies. Or, quand quelqu’un est malade, on ne lui supprime pas ses repas. On lui donne des vitamines. La France est malade. Face à la guerre économique de Donald Trump, il faut libérer l’argent, investir énormément. C’est ce qu’a fait la BCE pendant la pandémie, même si elle l’a fait sans donner de critères ; elle a créé de la monnaie et injecté 3 000 milliards d’euros. Il faut aujourd’hui utiliser le bazooka monétaire et avoir le même choc d’investissement pour les pays de l’Union européenne (UE) et pour la France, mais en donnant des critères sociaux et environnementaux.

Les dépôts des banques, de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), de la Banque publique d’investissement (BPI), de la Banque postale, s’élèvent à des milliers de milliards d’euros. Je propose que 400 à 600 milliards d’euros soient mis à disposition d’un fonds au service de l’industrie, de nos services publics pour prêter à taux zéro, voire négatifs, sur la base de critères.

Cela aiderait à la réindustrialisation du pays, au soutien à l’économie, à l’investissement dans nos services publics. C’est à l’ordre du jour. L’Allemagne le fait en débloquant 500 milliards d’euros pour l’armement et ses infrastructures. Faisons la même chose en France pour relocaliser notre industrie, empêcher son démantèlement et travailler sur de gros projets, notamment dans l’industrie et les transports.

Alors commissaire au Plan, François Bayrou avait proposé un fonds de 500 milliards d’euros, Mario Draghi un fonds de 750 milliards d’euros à l’échelle européenne. Quelle est la différence avec ce que proposent les communistes ?

Il est déjà intéressant de relever que même chez les libéraux, il y en a qui pensent qu’il faut injecter de l’argent et rembourser plus tard. Notre différence est de ne pas vouloir lever ces centaines de milliards d’euros sur les marchés financiers, afin de ne pas être soumis à leur tutelle et de ne pas les distribuer sans contreparties. Nous pouvons faire appel à la Banque centrale européenne (BCE) qui prêterait directement aux États pour qu’ils financent ces investissements sans être soumis à la tutelle des marchés financiers.

Ce n’est pas ce que fait l’Allemagne. C’est ce que proposait en revanche François Bayrou il y a près de deux ans, mais qu’il ne propose plus maintenant qu’il est premier ministre. Nos critères d’attribution de ces prêts à taux zéro ou négatifs seraient définis démocratiquement. On ne peut plus distribuer d’argent gratuit aux grands groupes, surtout quand ils distribuent des dividendes ou délocalisent.

Envisagez-vous des nationalisations de grandes banques systémiques ?

Si les banques ne changent pas et continuent de ne prêter qu’aux plus riches, il faudra certainement remettre cette question sur la table, comme nous l’avions fait en 1981.

Votre livre aborde des questions stratégiques. Comment construire une conscience de classe ?

Avec un parti communiste fort et des syndicats plus forts. Nous avons besoin d’avoir des organisations qui défendent le progrès social et la paix. C’est le rôle que devraient jouer les forces de gauche et que joue le PCF. Une conscience de classe ne tombe pas du ciel. Elle se construit en faisant prendre conscience aux salariés qu’unis, ils pèsent, ils sont forts et ont des intérêts communs à défendre.

Plus de 7000 manifestants dans le Finistère ce 1er mai 2025: 4-5000 à Brest, 2000 à Quimper, 450 à Morlaix, etc…

Plus de 7000 manifestants dans le Finistère ce 1er mai 2025

4000 à 5000 manifestants à Brest, 2000 à Quimper, 450 à Morlaix, 150 à Carhaix, 200 à Pont l’Abbé, 50 à Châteaulin, 150 à Douarnenez, plusieurs centaines à Quimperlé, 60 à Landerneau

Les militants communistes étaient nombreux dans toutes ces manifestations colorées du 1er mai pour les luttes des travailleurs, le progrès social et humain, pour la Paix et contre l’extrême-droite et le racisme.

Prochain jeudi rouge du PCF Pays de Quimperlé le 22 mai avec Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix

Le prochain Jeudi Rouge du PCF Pays de Quimperlé aura lieu le jeudi 22 mai de 18h à 20h30 avec Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix, qui animera une conférence débat sur le thème: Enjeux sociaux et lutte pour la Paix

 

Vente du muguet du 1er mai par les camarades du PCF Brest (Photos Thierry Richard)

1er mai 2025 – 100 personnes au repas de la fête des jours heureux pour la Paix du PCF pays de Brest au PL Le Gouill à Brest

A Brest, le jeudi 1er mai 2025 au midi, une réussite de la Fête des Jours Heureux pour la Paix, le monde du travail, la justice écologique et sociale, pour son retour le 1er mai. Au PL Le Gouill