Category: Jeunesse Communiste
Mai 12 2025
8 mai 2025 à Tredudon-le-Moine: intervention de Taran Marec pour le MJCF 29
Mai 05 2025
Discours d’ouverture de Enzo De Gregorio de la 59ème fête du Viaduc à Morlaix
Chers amis, chers camarades,
Chaque année, le 1er mai est une date singulière que nous marquons dans nos agendas : la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Partout dans le monde, des manifestations rappellent que rien n’est jamais acquis sans lutte.
Cette année, le 1er mai a une saveur particulière. À l’international, les tensions sont vives.
La guerre en Ukraine se poursuit depuis le 24 février 2022, et pendant que le Kremlin parle d’une trêve de trois jours du 8 au 10 mai, les bombes continuent de tomber.
Dans la bande de Gaza, depuis la rupture de la trêve le 18 mars, le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahu poursuit sa guerre. Le blocus de l’aide humanitaire plonge plus de 2,1 millions de personnes dans la famine, tandis que Gaza, fragmentée et occupée à 60 %, devient un véritable trou noir humanitaire.
L’armée israélienne détruit les hôpitaux. Elle coupe l’eau. Elle coupe l’électricité. Elle piétine le droit humanitaire.
Ce ne sont pas des bavures.
Ce sont des crimes de guerre. Des crimes de masse. Des crimes contre l’humanité.
Dans ce contexte, nous dénonçons l’interdiction faite aux 27 élus de la délégation conduite par l’AJPF de se rendre en Israël et en Palestine. Une interdiction renouvelée cette semaine pour une autre délégation, dont la régie publique de l’eau An Dour faisait partie qui avait pour but de se rendre entre autre à Jalazone pour permettre à notre projet commun sur l’eau d’aboutir.
Le MJCF et le PCF exigent que la France reconnaisse immédiatement l’État de Palestine, aux côtés d’Israël, sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Nous exigeons la libération des otages israéliens et celle des prisonniers politiques palestiniens, notamment celle de Marwan Barghouti.
En France aussi, la situation est inquiétante.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme se développent. Elles font partie de ces armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout.
La montée de l’extrême droite s’incarne dans des actes ignobles, comme l’assassinat raciste dans une mosquée. La haine religieuse vise ici toute une communauté, mais au-delà, elle blesse la nation tout entière.
Ils changent de logo, de mots, de masques… mais leur projet reste le même : diviser, soumettre, exclure.
Nous leur disons : On ne cèdera pas. On ne reculera pas. On ne laissera pas la haine gouverner ce pays.
Face à leurs murs, on bâtit des ponts. Face à leur haine, on oppose la solidarité. Face à l’oubli, on fait vivre la mémoire des résistances. On les combattait hier, on les combat aujourd’hui, on les combattra demain. Jusqu’à les vaincre.
Mais pendant que l’extrême droite cherche des boucs émissaires, pendant qu’elle désigne des ennemis à abattre, une autre violence frappe notre société : celle, silencieuse mais brutale, de l’austérité.
Le gouvernement ne parle plus que de milliards d’économies, sans jamais évoquer les conséquences concrètes : des services publics démantelés, la Sécurité sociale menacée, les droits sociaux rognés, les jeunes sacrifiés.
Ici, à Morlaix, un troisième département de l’IUT devait ouvrir. L’Université, les collectivités locales étaient prêtes, mais l’État refuse de financer les postes nécessaires. La députée Sandrine Le Feur propose de « dégager du temps » à l’UBO : en clair, faire plus avec moins, au détriment des étudiants. Entre 2016 et 2022, l’Université de Bretagne Occidentale a perdu 36 millions d’euros de dotations ministérielles. Derrière ces chiffres, il y a une réalité brutale : des budgets en chute libre, des filières qui ferment, des postes qui disparaissent, des étudiants qui voient leur avenir s’éloigner. Aujourd’hui, l’UBO affiche un déficit de 5,5 millions d’euros et envisage de nouvelles fermetures pour 2025.
Moins de moyens, c’est moins de formation, moins de recherche, moins d’égalité.
Ils étranglent l’université, ferment les portes de l’avenir et condamnent toute une génération à l’abandon. Nous, nous refusons la résignation. Nous choisissons d’agir.
Nous lançons « 1 million d’emplois pour les jeunes » : pour réindustrialiser, reconstruire les services publics, et donner à chaque jeune la place qu’il mérite.
Car pour nous, la question du travail est une question centrale dans notre pays aujourd’hui et nous ne voulons plus le laisser au faussaire du Rassemblement National. Car la question de la production, de la planification, pour qui, comment ? est au cœur des politiques publiques.
Nous disons aussi qu’il est possible de créer massivement des emplois utiles, dans la santé, l’éducation, la transition écologique, l’industrie. Il est possible de garantir des formations émancipatrices à toutes et tous, de sécuriser les parcours, de libérer le travail de l’exploitation.
Nous le disons, car l’espoir ne viendra pas d’en haut. Il viendra de nous.
Nous en avons assez de voir les plans sociaux se multiplier, détruisant des vies et des territoires. À Morlaix, Morlaix Communauté on agit, notamment sur le site de l’aéroport ou à Carantec, pour faire revenir des entreprises et créer des emplois.
Et s’il s’agit d’une action parmi les réalisations locales de la majorité de gauche à Morlaix, plusieurs avancées concrètes doivent être saluées : La gratuité des transports publics, sans freiner l’extension du réseau, La création de la régie publique de l’eau An Dour, L’ouverture d’un centre de santé municipal et d’une mutuelle communale, La création de logements d’urgence pour les femmes victimes de violences.
Ce bilan, c’est aussi celui des élus communistes qui au sein de la majorité ont agi, au service des Morlaisiennes et des Morlaisiens.
À dix mois des élections municipales, nous lançons un appel : celui de l’union la plus large de la gauche, autour d’un projet ambitieux pour Morlaix.
Un projet qui s’inscrit dans la continuité de ce que la majorité actuelle a su construire, mais aussi dans la volonté d’aller plus loin, car il reste encore tant à faire pour notre ville.
Morlaix est une ville profondément marquée par la pauvreté. Une ville populaire, abandonnée trop souvent par les politiques nationales. Et aujourd’hui, la paupérisation progresse. La précarité s’installe. Les inégalités se creusent, les urgences sociales s’accumulent.
C’est ici, plus qu’ailleurs, que la gauche doit être à la hauteur. C’est ici, plus qu’ailleurs, qu’elle doit être unie, forte, concrète.
Et nous, communistes, nous sommes prêts à prendre toutes nos responsabilités.
Parce que nous connaissons cette ville, parce que nous y agissons chaque jour, et parce que nous avons un projet. Un projet pour améliorer la vie. Un projet pour redonner de l’espoir.
Et nous, communistes, nous sommes aussi prêts à prendre nos responsabilités dans d’autres communes du territoire de Morlaix Communauté, en particulier celles où nous avons déjà des élus.
Chers amis, chers camarades, les défis sont grands, mais notre énergie l’est encore plus.
Cette énergie, c’est celle des militantes et militants communistes.
Celles et ceux qui font vivre cette fête, qui vendent des légumes à prix juste, qui vont chaque semaine sur les marchés avec L’Humanité sous le bras. Celles et ceux qui écoutent, débattent, s’engagent, sans jamais baisser les bras.
Avec nos élus, ils interpellent, proposent, construisent. Ils prouvent qu’on peut changer la vie, ici et maintenant.
Et cette force, nous voulons la mettre au service de l’union. Car ensemble, avec toutes les forces de gauche, avec toutes celles et ceux qui veulent la justice, l’égalité et l’écologie, nous pouvons écrire une autre histoire. Une histoire où l’espoir revient. Une histoire où le peuple gagne.
Alors, chers amis, chers camarades, merci pour votre écoute, votre engagement, votre présence. Et avec fierté, avec joie, avec force, je déclare ouverte cette 59ème Fête du Viaduc !
Avr 21 2025
Qui est Camille Mongin, la nouvelle secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes ? – La femme du jour, L’Humanité, 13 avril 2025
Qui est Camille Mongin, la nouvelle secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes ?
Originaire des Côtes-d’Armor, Camille Mongin a été élue secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes (UEC), dimanche 13 avril à Bobigny. L’étudiante en master d’économie, gestion de l’environnement et développement durable souhaite « continuer à faire de l’UEC un mouvement de masse ».
Pour preuve d’un militantisme commencé quasiment au berceau, elle évoque la Fête de l’Humanité. « J’ai 21 ans, presque 22, et cette année ce sera ma 21e Fête de l’Humanité. C’est un événement que je ne manque jamais ! »
évoque en riant Camille Mongin.
La jeune femme a été élue secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes (UEC), dimanche 13 avril, lors du 44e congrès du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF). Originaire des Côtes-d’Armor, Camille Mongin a hérité son engagement communiste de sa famille maternelle, dont elle reprend le flambeau très jeune. « Quand je suis arrivée au lycée, on était en plein dans la réforme du bac et de Parcoursup. J’ai tout de suite perçu de nombreuses injustices qui m’ont donné envie de m’engager », se souvient-elle.
« Continuer à faire de l’UEC un mouvement de masse »
D’abord responsable lycéenne dans sa fédération locale, Camille Mongin passe la main lorsqu’elle déménage à Brest (Finistère) pour ses études de biologie, mais continue de s’investir et y remonte la fédération finistérienne de l’UEC. Poussée par ses camarades, elle candidate ensuite au conseil national et entre à la coordination, où elle occupait le poste de chargée de la formation jusqu’à ce week-end.
Des fonctions politiques qu’elle occupe en parallèle de son master en économie, gestion de l’environnement et développement durable – son sujet de prédilection, qu’elle travaille attentivement à ne pas décorréler des questions sociales.
Ses objectifs en tant que nouvelle secrétaire nationale ? Camille Mongin liste ses ambitions : « Continuer à faire de l’UEC un mouvement de masse, structurer davantage autour des autres filières plus professionnelles comme les IUT, créer des groupes de travail autour des lycées. Léna Raud (sa prédécesseure à la tête de l’UEC – NDLR) a entamé beaucoup de grands chantiers, donc il faudra continuer le travail formidable qu’elle a déjà accompli. »
Jan 19 2025
Vœux du MJCF 29 ce samedi 18 janvier à Brest – Retour sur une année 2024 bien remplie pour les Jeunes communistes du Finistère et projection sur 2025
Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 18 janvier à Brest avec une belle intervention des vœux de son secrétaire départemental Taran Marec, en présence de camarades du PCF (Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Jacqueline Héré, Anne-Marie-Alayse, Claude Bellec, Paul Yves Savina, Cyrille Frey, Marion Francès, Sergine Le Fief Le Bohec, Yannick Le Bohec), des camarades de la gauche brestoise (FI et POI notamment), et du député insoumis-NFP Pierre-Yves Cadalen, accompagné par Erwan Seys et Christophe Oswald.
Encore une belle année 2025 en perspective pour le MJCF 29.
Photos Jacqueline Héré et Ismaël Dupont.
Août 20 2024
Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire, par Julien Tremel (dans la revue de la Jeunesse communiste, L’Avant-Garde, février 2024)
Photo Article du Télégramme sur Lucienne Nayet en 2022.
Un très bel article de Julien Tremel, jeune communiste brestois originaire des Côtes d’Armor, sur l’histoire de notre amie et camarade Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée national de la résistance. C’est dans la revue nationale de la Jeunesse communiste, L’Avant Garde. Un entretien passionnant.
Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire
Le 27 janvier dernier marquait la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.
S’intéressant à la transmission de cette mémoire, l’Avant-Garde a pu s’entretenir avec Lucienne Nayet, fille d’un couple juif polonais ayant émigré en France en 1930 pour fuir l’antisémitisme, dont le père est mort en déportation.
Suite à son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, Lucienne Nayet a décidé de transmettre son récit à la nouvelle génération, dans les collèges et lycées. Elle est désormais passeuse de mémoire.
L’enfance de Lucienne Nayet
“Je suis fille d’un couple de Juifs polonais, la famille Lerman. Mes parents ont émigré en France en 1930 pour fuir la montée de l’antisémitisme, et ils ont pensé que la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des Lumières, serait un bon refuge pour eux. Ils ont emménagé dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Ils y ont ouvert une boutique de tailleur, dans laquelle ma mère était finisseuse. Ma grande sœur est née en 1933. La famille a mené une vie tranquille jusqu’au 15 mai 1941, où mon père a reçu un « billet vert » de la police française, qui le convoquait au gymnase Jappy, tout comme 4 000 autres Juifs étrangers, dans le 11ᵉ arrondissement pour une vérification de papiers. Mon père s’y est rendu sans crainte, ses papiers étant en règle, et est parti en disant à ma mère, alors enceinte de moi, de prendre ma sœur et d’aller se promener au parc en attendant son retour.
Mais il n’est jamais revenu. Il a été retenu, puis interné dans des camps en France, à Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Puis, suite à la rafle dite « du Vel d’hiv » les 16 et 17 juillet 1942, il a été déporté dans un des premiers convois pour Auschwitz, dans des conditions effroyables, dans des wagons à bestiaux, tellement entassés que certains mourraient avant même la fin du voyage.
Quand ma mère est revenue du parc avec ma sœur le jour de la convocation de mon père, un voisin, attendait ma mère en bas de l’immeuble et lui a dit de ne pas rentrer dans leur appartement. Ce même voisin, qui était politisé, leur a trouvé un endroit où se cacher. Le 4 août, ma mère a accouché de moi à l’hôpital Rothschild, alors que ce voisin s’occupait de Rachelle, ma sœur, qui avait alors 8 ans. Dans cet hôpital, il y avait un réseau de résistance tenu par des véritables héros de l’ombre : des membres du personnel médical, qui, pour protéger les enfants juifs qui y naissaient, ne déclaraient pas les naissances ou déclaraient les enfants mort-nés, ce qui a été mon cas. Mais ce réseau a été vite démantelé par la police française et la Gestapo.
Le voisin qui avait gardé ma sœur pendant que ma mère était à l’hôpital avait réussi à cacher ma sœur et à lui trouver une famille d’accueil via une association humanitaire. Elle avait été envoyée à Pouzauges, en Vendée. Il a fallu beaucoup de courage à ma mère pour réussir à sortir de l’hôpital et à prendre le train pour Pouzauges avec moi bébé pour rejoindre ma sœur.
Ma mère a retrouvé ma sœur dans sa famille d’accueil, un couple de fermiers d’une cinquantaine d’années, qui avaient deux fils qui avaient à peu près le même âge que ma sœur. Ma mère leur a demandé de me garder aussi, mais ils ont refusé, de peur que leur âge ne rende suspect le fait qu’ils aient un bébé, d’autant plus que pour essayer de boucler les fins de mois, ils lavaient et repassaient le linge de la Kommandantur allemande locale.
Le curé de Pouzauges nous a trouvé un petit logement de 20 m² pour nous cacher. On a été nourris grâce à des habitants. Mais il fallait être très discrètes pour ne pas courir le risque d’être dénoncées, ne pas faire de bruit, donc ne pas parler, ne pas pleurer, ne pas jouer, ne pas sortir. C’est assez difficile à vivre pour une aussi jeune enfant. Ça n’a pas été une enfance normale, je n’ai pas eu la vie qu’un bébé devrait avoir, loin de là.”
La libération
“Ma mère est partie récupérer ma sœur dans sa famille d’accueil, puis nous sommes rentrées à Paris. Ma mère avait gardé la clé de notre appartement, mais au moment de la mettre dans la serrure, elle ne rentrait pas. Elle a été voir le voisin qui nous avait aidés, et il nous a dit que des gens s’étaient installés dans notre logement durant notre absence. Nous avons donc dû trouver un autre logement. Ma mère est parvenue à trouver, par l’intermédiaire de l’association Le croissant rouge, un petit logement dans le 20ᵉ arrondissement, mais il était trop petit pour nous trois. Donc ma mère a été obligée de m’envoyer dans une famille d’accueil, à Gargenville dans les Yvelines. C’étaient des gens très gentils, qui n’ont jamais demandé d’argent à ma mère pour ma garde. Elle venait me prendre pour les week-ends pour que nous puissions nous voir tout de même.
Le premier week-end à Paris, après notre retour de Pouzauges, nous avons été à l’hôtel Lutécia où arrivaient les déportés qui avaient survécu aux camps. Ma mère avait avec elle une photo de mon père. Un déporté s’est approché de nous, en reconnaissant mon père sur la photo, et a dit à ma mère qu’il était mort à Auschwitz.
À ce moment-là, de nombreuses familles juives se sont reconstruites. Ma mère s’est remariée à un homme juif qui avait survécu à la déportation, et qui possédait une production de vêtements, elle s’est installée en ménage avec lui, ils ont eu un enfant, et m’ont fait rejoindre la maison.”
« On imagine que votre jeunesse et votre vie ont été marqués par les conditions particulières de votre enfance.”
“Oui effectivement. J’étais une enfant très turbulente, et même violente. Par exemple, je ne supportais pas le bruit des jouets de mon demi-frère, et je les lui cassais. Je me sentais inadapté, mais à l’époque, on n’allait pas chez le psychologue. Heureusement, j’ai pu me reconstruire grâce à l’école publique.”
Retracer l’histoire…
“C’est la mort de ma mère en 1988 qui a été le déclic. Ma mère a toujours refusé de me raconter ce qu’il s’était passé à l’époque, elle ne voulait pas en parler. À sa mort, j’ai recomposé quelques éléments, mais j’ai surtout interrogé ma sœur, qui avait connu mon père, et qui était assez grande pendant la guerre pour avoir des souvenirs. Mais elle non plus ne voulait pas parler, et j’ai dû lui forcer un peu la main.
Elle avait souffert de la séparation avec ma mère, s’était retrouvée à travailler dur à la ferme, alors qu’elle avait connu avant cela une vie heureuse et paisible avec mes parents. Mais elle a fini par me donner des éléments, notamment le fait que nous étions cachées à Pouzauges après l’arrestation de mon père et ma naissance. J’y suis donc allée en 1990, avec en poche une photo d’époque de mère avec ma sœur et moi. Mais les gens éprouvaient une sorte de peur, même après tout ce temps, et me disaient qu’il n’y avait jamais eu de Juifs à Pouzauges pendant la guerre. Ils avaient sûrement peur qu’on remue le passé.
Alors, je suis allée à la mairie et j’ai laissé mes coordonnées, dans l’espoir de retrouver les gens qui nous avaient aidés là-bas. Et huit jours après, j’ai reçu un appel d’un des fils de la famille qui avaient recueilli ma sœur et qui m’a dit qu’ils avaient cherché à me retrouver, mais en vain.”
… pour ensuite la transmettre
Aujourd’hui, Lucienne est une passeuse de mémoire. Elle parcourt les collèges et lycée de France pour témoigner, à l’appel des professeurs, des horreurs que la guerre engendre en prenant l’exemple de son propre parcours.
“Je pense que raconter ma petite histoire au sein de la grande peut éveiller les jeunes. Je veux les amener à penser, car les événements du présent résonnent parfois étrangement avec ceux du passé, notamment dans l’actualité, les forces politiques qui cherchent à attiser la haine de l’étranger. Même si c’est émotionnellement pénible pour moi de raconter cette lourde histoire, je le vis comme un acte de citoyenneté et un acte militant.”
Son combat ne s’arrête pas là. Lucienne est la présidente du réseau national des musées de la résistance et membre de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. Elle est également membre du Parti communiste Français et a été adjointe à la mairie de Champigny-sur-Marne.
“J’ai également fait partie d’une association qui aidait un camp de réfugiés palestinien, ce qui montre bien que l’on peut être issu de la culture juive tout en s’opposant à la politique d’Israël quant à la Palestine”.
Voir aussi l’enregistrement vidéo de la conférence de Lucienne Nayet à Guingamp début d’année 2024 diffusée par le Pôle Jean Moulin et le Réseau du Musée National de la Résistance:
Une enfance brisée par la Shoah et l’antisémitisme d’Etat : témoignage de notre camarade Lucienne Nayet à Guingamp devant des lycéens le 24 janvier 2024
Mai 22 2024
Distribution de tract ce 16 mai à Brest avec le MJCF Finistère pour la gauche unie pour le monde du travail
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Mai 09 2024
UEC: amplifions la mobilisation pour la paix!
La mobilisation des étudiantes et étudiants contre le génocide en cours à Gaza est un espoir pour la construction d’un large mouvement pour la paix. Sur leurs lieux d’études, les Jeunes Communistes sont partie prenante et moteur de ces mobilisations.
L’histoire nous regarde. Malgré de grandes déclarations et des condamnations, la France n’a pas pris d’initiatives politiques d’ampleur pour imposer un cessez-le-feu à Gaza. Cette inaction rend la France complice du massacre de civils et d’une famine utilisée comme une arme de guerre.
Au-delà des initiatives diplomatiques, la France doit faire pression sur le gouvernement de Netanyahu en se battant pour la suppression de l’accord d’association entre l’Union européenne et la France. Elle doit aussi immédiatement cesser la coopération militaire et en finir avec l’ambiguïté entretenue sur la livraison d’armes à Israël.
La jeunesse a un rôle à jouer dans le combat pour la paix. Par notre mobilisation, nous pouvons mettre la pression sur notre gouvernement pour obtenir qu’il agisse enfin. La répression policière et administrative systématique des mobilisations dans les universités est inacceptable. Les lieux d’études sont aussi des lieux de débats et de pensée critique. Les ingérences politiques dans leur fonctionnement représentent une menace.
Notre victoire passera par une mobilisation massive. Pour les Jeunes Communistes, cela passe par le fait d’aller convaincre chaque jeune, même très éloigné des mobilisations actuelles, de se mobiliser. Seule une mobilisation à vocation majoritaire, sur des mots d’ordres clairs et rassembleurs, pourra obtenir des victoires.
Le MJCF appelle à l’amplification de la mobilisation sur les lieux d’études en faisant du 7 mai une grande date de mobilisation pour la paix et pour le peuple palestinien afin d’obtenir :
– Un cessez-le-feu immédiat et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.
– La fin de la colonisation en Cisjordanie.
– La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et la libération des otages détenus par le Hamas.
– La reconnaissance d’un État palestinien aux côtés de l’État israélien sur les frontières de 1967, conformément aux résolutions de l’ONU.
Amado Lebaube
Article publié dans CommunisteS, n°995, 9 mai 2024.
Mar 16 2024
Européennes – Taran Marec invité de la radio Bretagne 5 le vendredi 15 mars
NB 2 : L’amphithéâtre Guilcher de la Faculté Segalen se situe à 10 minutes à pied de la gare SNCF, en centre-ville, avec hôtels nombreux à proximité.
Mar 09 2024
Brest + 500 personnes manifestent pour les droits des femmes le 8 mars 2024
Brest : trois heures après le rassemblement syndical, près de 400 personnes manifestent pour les droits des femmes
Ce vendredi, 350 à 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Seulement quelques heures après le rassemblement de l’intersyndicale.
Après les 300 personnes rassemblées ce vendredi 8 mars 2024 en milieu d’après-midi, à l’appel des syndicats, entre 350 et 400 personnes ont marché en début de soirée, au centre-ville de Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l’appel de diverses associations. Un cortège plus jeune, aux slogans plus virulents : « Nous sommes fortes, sommes fières et féministes et radicales et en colère », ou « Mon corps, mon choix et ferme ta gueule ! »
Fév 22 2024
A Brest, ce 21 février, on célébrait la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
Jan 21 2024
Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 20 janvier à BREST
Quelques photos des voeux de la JC Finistère ce samedi 20 janvier à 18h à BREST, rue Berger.
Merci à Camille Mongin pour son beau mandat de secrétaire de la JC Finistère, dans la suite d’Enzo de Gregorio, et tout le travail accompli en quelques temps (Camille va maintenant travailler au niveau de l’UEC nationale) et félicitations à Taran Marec, par ailleurs plus jeune élu de la ville de Brest, délégué à la langue bretonne, pour son élection comme secrétaire départemental du MJCF Finistère et merci à Léna Raud la secrétaire nationale de l’UEC pour sa présence à Brest.
Toute l’année 2023, la JC n’a cessé de croître dans le Finistère et est maintenant en mesure de mener des campagnes d’ampleur comme sur la gratuité des transports, pour les jeunes de 0 à 26 ans dans un premier temps, campagnes relayées par les élu.e.s du Parti communiste.
Jan 10 2024
Invitation aux vœux de la JC Finistère le samedi 20 janvier à 18h à Brest
Les Jeunes Communistes du Finistère vous invitent à leurs vœux de bonne année samedi 20 janvier à 18h, au local du PCF rue André Berger à Brest.
Nous y tiendrons un bar de soutien où y seront vendus des boissons et à manger.
jeunes.communistes29@gmail.com
Sep 06 2023
La JC 29 colle pour la fête de l’Humanité
Mai 24 2023
Les jeunes communistes étaient à Crozon pour manifester contre la loi de programmation militaire
Mai 08 2023
Intervention de Camille Mongin à la fête du Viaduc 2023 ce 1er mai à Morlaix pour le MJCF 29
Intervention de Camille Mongin à la fête du Viaduc 2023 ce 1er mai à Morlaix, salle socio-culturelle de Ploujean, pour le MJCF 29:
Chers camarades,
Chers amis,
Avant de commencer, permettez-moi de remercier Ismaël, Daniel et les camarades de la section du PCF Morlaix pour votre accueil à la fête du Viaduc !
Cette année, le 1er mai a une ampleur toute particulière pour les travailleurs comme pour la jeunesse.
Le mouvement social de ces derniers mois a rassemblé dans la rue des milliers, des millions de personnes, luttant pour la même chose : le droit à la retraite, le droit au repos, bien mérité après une vie de travail.
Ce droit, conquis par des années de lutte, ne laisse pas la jeunesse indifférente.
Si la retraite peut sembler loin pour beaucoup d’entre nous, allez nous dire, à 25 ans, après nos 7 années d’études qu’il faudra encore travailler 43 annuités ! Allez nous dire à 18 ans, quand on a déjà le dos cassé par les travaux manuels impliquant de porter des charges lourdes, que nous ne pourrons pas prendre notre retraite avant 64 ans ! Nous répondrons tous là même chose : c’est non ! Il en est hors de question !
Et on le voit aujourd’hui, la jeunesse est dans la rue, mobilisée contre cette réforme, mobilisée contre le mépris démocratique avec lequel M. Macron a dégainé un énième 49.3.
Depuis le début du mouvement social, le Mouvement Jeunes Communistes de France se mobilise, en allant tracter sur les facs et sur les lycées, en informant sur cette réforme injuste et injustifiée et en organisant la lutte au plus près des jeunes.
En Finistère, c’est une quinzaine de jeunes qui ont rejoint le MJCF pour s’organiser contre la réforme des retraites et mener de nombreux autres combats.
Il y a quelques semaines, nous étions présents pour soutenir Salah Hamouri lors de sa venue dans le Finistère. La lutte pour les droits du peuple palestinien est depuis toujours au cœur des campagnes menées pas les jeunes communistes.
Le week-end dernier, nous étions à Crozon, sur le Fret en face de l’île longue, pour dénoncer les dangers de l’arme nucléaire et demander son interdiction tout en appelant à lancer le débat sur le reclassement des salariés vivants du nucléaire militaire car nous connaissons tous les enjeux que cela implique, ici dans le Finistère.
A Brest, nous nous mobilisons sur la fac, à travers la construction d’une UEC, Union Étudiante Communiste, pour interpeller sur les restrictions budgétaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la diminution du nombre d’heures de cours, mais aussi aider les étudiants qui sont de plus en plus obligés de se salarier pour pouvoir payer leurs études.
Car la réalité est loin d’être celle du Président, qui ne porte aucune proposition pour la jeunesse française, mis à part un SNU, mêlant une nostalgie de service militaire et un scoutisme, le tout enrobé d’un folklorisme dont la jeunesse se passerait très bien.
Nous, jeunes communistes, nous battons pour obtenir une réelle politique pour la jeunesse, pour la fin d’une sélection à l’entrée de l’Université et des Masters, pour la création de nouvelles universités, pour un accès égal à la culture, au sport.
Nous nous battons pour que chaque jeune puisse répondre à ses besoins et à ses aspirations. Ces combats, nous les menons collectivement, unitairement et avec les élus du Parti Communiste Français et ces militants !
Ensemble, continuons le combat contre la casse de nos conquis sociaux, et menons le combat pour l’obtention de conquis pour la jeunesse et pour le peuple de France !
Vive le 1er mai, vive la JC et vive le PCF !
Photos Mehdi Beuneche
Avr 23 2023
Premières photos du rassemblement pour le désarmement nucléaire au port du Fret du samedi 22 avril organisé par le MJCF et l’UEC
Ce samedi 22 avril- rassemblement contre le nucléaire militaire.
Au rassemblement du port du fret, à Crozon, devant l’île Longue, pour la Paix et le désarmement nucléaire avec les jeunes communistes du MJCF, le secrétaire national des Jeunesses communistes Léon Deffontaines, Jeanne Pechon, ex secrétaire nationale de l’Union des Étudiants Communistes, Lena Raud, secrétaire Nationale de l’Union des Étudiant.e.s Communistes (UEC), Camille Mongin, secrétaire du MJCF 29, les camarades du MJCF Finistère et de la jeunesse communiste bretonne, le mouvement de la paix et Roland Nivet, Pascal Bonneau, et aussi des militants de la section PCF de Crozon Châteaulin et de la ligue des droits de l’homme.
Avr 23 2023
Rassemblement pour le désarmement nucléaire à Crozon du 22 avril – Prise de parole de Ismaël Dupont pour le PCF Finistère
Prise de parole de Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère:
Cher.e.s camarades du MJCF National, Bretagne et Finistère, cher.e.s camarades de l’UEC, cher.e.s camarades du Mouvement de la Paix, du CIAN 29, du PCF, de la LDH
Cher.e.s Léon Deffontaines, chère Lena Raud, chère Jeanne Pechon, chère Camille Mongin,
Alors que les inégalités sociales et internationales, aggravées par la crise climatique et écologique, culminent, avec les 20 plus grandes fortunes de la planète qui possèdent autant que la moitié de l’humanité, alors que les idées nationalistes, racistes et xénophobes gagnent du terrain sur tous les continents, prospérant à la faveur du discrédit des politiques gouvernementales, de la crise sociale, et du recul des idéaux progressistes et universalistes unificateurs et formateurs de communauté humaine, l’humanité et le monde sont engagés de nouveau dans une spirale de guerre, de tension internationale maximale, de logiques belliqueuses d’alliance et de blocs, et de surarmement.
Nous sommes au-dessus d’un volcan qui s’apprête à rentrer en irruption. « Nous sommes à deux doigts de l’abîme » disait Jaurès dans la cathédrale de Bâle au Congrès de l’Internationale socialiste en 1912.
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! », s’exclamait-il à Vaise près de Lyon dans son dernier discours le 25 juillet 1914, cinq jours avant son assassinat rue du Croissant par un militant d’extrême-droite. « Chaque peuple paraît à travers les rues de l’Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l’incendie. »
La situation d’aujourd’hui, avec la logique de guerre froide et de guerre par procuration entre la Russie, la Chine, les États-Unis et leurs alliés, l’Iran, l’Arabie Saoudite, et d’autres acteurs encore, est tout aussi frappée du sceau du danger imminent et mortel, d’autant que les armes dont nous disposons sont encore plus létales et destructrices, et que les populations civiles en souffrent encore bien davantage que les forces militaires organisées.
L’exigence de la Paix, du dépassement du capitalisme fauteur de guerre, de la solidarité internationale, du refus des logiques impérialistes et coloniales, qui a nourri la révolution bolchevique et a été portée par elle, qui a été à l’origine de la naissance de la Jeunesse Communiste et du Parti communiste, et a suscité les engagements en sont sein, est plus que jamais d’actualité.
En effet, on voit bien que la guerre en Ukraine est devenue un marché pour les marchands d’armes, comme demain pour les reconstructeurs, comme avant la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan.
Nous assistons, dans le contexte de la guerre en Ukraine mais aussi plus globalement, à une remilitarisation massive des relations internationales avec des dépenses de surarmements qui atteignent des niveaux record sur tous les continents et une explosion des exportations d’armes de la France, qui se classe au 3e rang mondial. Un seuil historique a été franchi en 2021 avec 28 milliards d’euros, contre 16,9 milliards lors du précédent record en 2015. De plus, plusieurs rapports d’ONG et enquêtes journalistiques ont mis le doigt sur des scandales concernant des ventes d’armes à l’Égypte utilisées à des fins de police intérieure, à l’Arabie saoudite dans la guerre du Yémen ou encore certaines de celles employées par la Russie en Ukraine. Les ventes d’armes françaises se font sans contrôle démocratique du Parlement, bénéficient à des régimes politiques autoritaires et dictatoriaux, nourrissent les conflits et leur caractère meurtrier pour les populations civiles, et orientent la politique étrangère et économique de la France dans le soutien à des régimes réactionnaires.
Le PCF Finistère est engagé depuis de nombreuses années dans le combat pour la paix et le désarmement nucléaire. Nous participons régulièrement aux marches pour la paix organisées avec le Mouvement de la Paix, aux rassemblements du Menez Hom du 6 août commémorant les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki, et du Fret à Crozon, les derniers en 2018 et en 2015, avec une délégation japonaise d’Hiroshima venue avec Roland Nivet et le mouvement de la Paix, et notre candidat aux régionales du PCF et du Front de Gauche Xavier Compain.
Nous avons participé l’année dernière en janvier à toute une semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire et la paix, participant à des débats pluralistes à la Maison des Syndicats et à l’Université de Brest, et à une grande manifestation le 9 janvier 2022 à Brest à l’occasion du sommet des Ministres Européens de la défense et des affaires étrangères avec le député communiste de Seine Maritime Jean-Paul Lecoq, qui en 2019 a proposé aux parlementaires de recourir au référendum d’initiative partagée (RIP) afin d’obtenir de la France « l’abolition des armes nucléaires et radioactives ».
Co-rapporteur d’un rapport parlementaire sur les 50 ans du TNP (Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires) qui œuvre au désarmement et à la diffusion de la culture de paix, Jean-Paul Lecoq comme l’ensemble des parlementaires du Parti communiste est engagé contre les armes nucléaires, véritables catastrophes budgétaires et démocratiques, puisque sa « modernisation » coûtera à la France 14,5 millions d’euros par jour jusqu’en 2025, sans aucun débat publique pour savoir si les Français consentent réellement à dépenser cette somme (37 milliards d’euros) pour une arme de dissuasion d’un autre âge.
La prochaine loi de programmation militaire nous engage dans une économie de guerre pour des décennies avec la perspective de 100 milliards d’euros sur 15 ans pour de nouvelles armes nucléaires.
Nous faisons aussi voter des vœux pour que la France ratifie le Traité d’interdiction des Armes Nucléaires comme à Morlaix un vœu que j’ai présenté pour le désarmement nucléaire et enjoindre le président Macron à signer le Traité d’interdiction des Armes Nucléaires (TIAN), pour répondre à l’appel des villes contre l’armement nucléaire (campagne de l’ICAN et du Mouvement de la Paix), adopté le 16 décembre 2021 à l’unanimité moins 3 abstentions.
La ville de Morlaix rejoignant ainsi les communes de Lannion, Carhaix, Motreff, Berrien. Cet appel a déjà été soutenu par des villes comme Washington, Canberra, Berlin, Dortmund, Düsseldorf, Genève, Hiroshima, Los Angeles, New-York, Manchester, Munich, Nagasaki, Oslo, Potsdam, Salt Lake City, Toronto, New-York tout dernièrement, et, en France, Paris, La Courneuve, Gennevilliers, Grenoble, Lyon, Besançon, etc.
Mais il faut aller plus loin. Il faut hisser notre niveau d’engagement et d’intervention, notre capacité à nous engager dans des batailles unitaires, avec les associations et organisations qui défendent la paix et le désarmement nucléaire, engager une bataille de conviction dans l’opinion, car on voit que le mouvement de la société civile pour la paix et le désarmement nucléaire est plutôt en recul et que l’exécutif n’a jamais été aussi libre pour mener ses politiques allant dans le sens de la militarisation et de la préparation de la guerre, alors que les périls nous guettent.
C’est pour cela que l’initiative de la JC aujourd’hui est très importante et je voudrais vous remercier de l’avoir engagée.
Il nous faut rappeler que la France n’est pas crédible à déroger à ses engagements internationaux de réduction progressive de son arsenal nucléaire, que la menace nucléaire est sérieuse, qu’elle est celle d’un anéantissement et d’une apocalypse mondiale, pour l’humanité et le vivant, que cette menace peut venir de partout et que la seule manière de la réduire, d’empêcher des pays comme l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, est de nous mêmes nous engager à ratifier et appliquer le Traité d’interdiction des Armes Nucléaires.
Les milliards que nous investissons dans le renouvellement de notre force de frappe nucléaire, pour fabriquer des armes encore plus dévastatrices, seraient bien mieux employer à financer l’équilibre des comptes des caisses de retraite et garantir la retraite à 60 ans pour toutes et tous, à financer des hôpitaux et des écoles, nos services publics qui aujourd’hui se dégradent.
Il faut faire monter ce débat dans l’opinion, c’est l’avenir de l’humanité qui est en jeu.
Avr 23 2023
Rassemblement pour le désarmement nucléaire à Crozon du 22 avril – Prise de parole de Camille Mongin pour le MJCF Finistère
Chers amis,
Merci à toutes et tous pour votre présence, merci Léon, Léna et Jeanne, membres de la coordination nationale du MJCF pour votre présence ici, à Crozon, devant la base militaire de l’île-longue, lieu d’amarrage des sous-marins nucléaire lanceurs d’engins français.
Depuis 1 ans bientôt, le MJCF à fait du combat contre les armes nucléaires un combat important. Ici, dans le Finistère nous sommes devant la première base française d’armement nucléaire. Et nous connaissons toutes et tous les conséquences de ces armes sur la vie des personnes lorsqu’elles sont utilisés.
La guerre en Ukraine, lancé par la 1ère puissance nucléaire du monde, fait aussi craindre le début d’une guerre nucléaire dévastatrice.
Aujourd’hui, nous ne pouvons plus vivre dans un monde, où il suffirait qu’un homme
appuis sur un bouton afin d’anéantir des vies, des territoires, de massacrer la planète dans le seul objectif de gagner une guerre.
Ce monde, ce n’est pas le monde que nous voulons, car nous savons tous les risques trop élevés en cas d’ouverture d’une guerre nucléaire.
Localement, nous connaissons les dégâts potentiels qu’une telle guerre pourrait provoquer.
Les sous-mariniers ont conscience qu’ils ont à porter de missiles la vie de millions de citoyens de notre planète. En Bretagne, nous connaissons les risques d’avoir cette base militaire près de nous.
Et même si le sujet de l’armement nucléaire est ici un sujet tabou, les Jeunes Communistes finistériens sont depuis des années en lutte contre les armes nucléaires, en lien avec les associations et organisations politiques dont le PCF.
Nous, jeunes communistes et Finistériens, portons la volonté de dépassement des tabous, car même si, ici, des emplois sont en jeu dans le cadre d’un désarmement nucléaire et que nous ne pouvons oublier cet enjeu social, nous le disons, il faut supprimer les armes nucléaires, en France et dans le Monde !
Nous avons en France la capacité de reclassement des salariés, des militaires engagés dans ces missions. Nous portons l’ambition de création de nouvelles centrales nucléaire et nous aurons besoin de personnes qualifiés pour cela.
Les sous-mariniers d’aujourd’hui, seront toujours utiles demain, dans le cadre de la
recherche scientifique et de l’exploration des fonds marins comme dans d’autres branches et d’autres métiers de notre pays.
Ouvrons aujourd’hui, en France, un débat sur le reclassement des salariés vivant aujourd’hui du nucléaire militaire. Nous en avons la capacité et nous le devons afin de ne pas continuer dans une logique de nucléarisation de notre armement.
En Finistère, les jeunes communistes continueront de porter ce combat pour une France sans arme nucléaire, en ayant toujours une pensée pour les salariés de cette filière.
Nous remercions d’ailleurs le CIAN 29 et le Mouvement de la Paix pour le travail commun que nous menons sur ce combat commun.
Ensemble, portons l’espoir d’un désarmement multilatéral !
Portons l’espoir d’un monde où le Nucléaire servirait non pas à tuer des citoyens mais à produire une électricité verte et décarbonée !
Avr 13 2023
MJCF – Maintien de l’ordre: à quoi joue le ministère de l’intérieur? Halte à la répression, aux violences d’État, dissolution des BRAV-M et de la BAC
Depuis plusieurs semaines le MJCF constate d’importantes dérives dans la stratégie de maintien de l’ordre vis-à-vis du mouvement social. Celles-ci alertent sur l’application de notre droit à manifester et à contester.
Le conflit autour des méga-bassines de Sainte-Soline se solde par une répression inouïe. Le pronostic vital d’un manifestant reste aujourd’hui engagé, suite aux manifestations de samedi. Si nous ne nous reconnaissons pas dans les actes de violence d’une minorité de manifestantes et manifestants, rien ne peut justifier la stratégie choisie par l’Intérieur et la Préfecture. Le SAMU a même reçu l’ordre de ne pas intervenir sur les lieux pour évacuer des manifestantes et manifestants grièvement blessé·e·s.
Le comportement de la BRAV-M dans les manifestations parisiennes contre la réforme des retraites nous alarme. Comment tolérer l’intimidation raciste d’un manifestant étranger dont les enregistrements ont été récemment révélés ? Comment justifier les charges arbitraires ou le gazage massif lors de fins de manifestation de plus en plus tendues ? Quid également de l’usage de garde-à-vue sans poursuites ou suite ? Ces exactions ne relèvent en aucun cas d’un État de droit. Elle témoigne d’une stratégie de pourrissement et de répression d’un mouvement social massif et déterminé.
Nous ne pouvons, enfin, tolérer les réquisitions et le déblocage par la force d’entreprises mobilisées. Ceux-ci témoignent d’une remise en cause délétère du droit de grève.
Le gouvernement, minoritaire sur sa réforme, est acculé. Il tente de polariser, diviser et rendre violent un mouvement de grève, de manifestation et de blocage largement soutenu par l’opinion publique.
En utilisant systématiquement la répression, en amalgamant les manifestants à des factieux, Emmanuel Macron est un pyromane qui pave la voie à toujours plus de violences.
Le MJCF répondra toujours à la casse sociale par la force du nombre, le calme, la détermination et l’organisation. Devant chaque lycée, chaque université, auprès des jeunes travailleuses et travailleurs, nous nous battrons pour massifier le mouvement social et faire reculer la réforme des retraites.
Le MJCF demande que les réquisitions cessent.
Le MJCF demande la dissolution de la BRAV-M et de la BAC.
Le MJCF demande une remise à plat en urgence de la stratégie de maintien de l’ordre. Le maintien de l’ordre doit garantir la liberté de manifester, qui est un droit fondamental de notre République.
Le MJCF revendique la création d’un observatoire national des violences policières, sous statut public, indépendant du ministère de l’Intérieur, chargé de recenser et d’analyser les violences commises par des agents de police ainsi que les suites administratives et judiciaires qui sont données, et d’en informer les citoyennes et citoyens.
Le MJCF appelle la jeunesse et l’ensemble de la population à continuer de se mobiliser massivement contre la réforme des retraites.
Avr 13 2023
6 avril 2023- Les élu.e.s communistes de BREST, la section du PCF et les Jeunes communistes de BREST accueillent Salah Hamouri
Avr 13 2023
Le MJCF s’engage: non à la généralisation du SNU
Mar 08 2023
Brest: 40 000 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron. Nouvelle manifestation record!
Nouvelle mobilisation extrêmement puissante à Brest ce mardi 7 mars pour exiger l’abandon de la réforme des retraites Macron: 40 000 manifestants (et 85 000 dans le Finistère sur l’ensemble des localités où l’on manifestait: 20 000 à Quimper, 8000 à Quimperlé, 2500 à Carhaix, 15 000 à Morlaix). Un record depuis le début du mouvement, et depuis sans doute 30 ans.
Photos MJCF 29, Gladys Grelaud, UL CGT Brest
Fév 17 2023
Taran Marec (PCF et MJCF 29) invité à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste sur Tébéo, Bonjour Bretagne, le mercredi 25 janvier
Fév 17 2023
Interview de Taran Marec, jeune militant communiste brestois et élu, en breton sur France 3 à propos de la réforme des retraites – 8 février

Ar gomunourien yaouank penn ar Bed zo tremenet e Brezhoneg en abaden An Taol Lagade war France 3 evit mouezhiañ ar yaouankiz o manifesti e Penn-ar-Bed
https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/france-3…
Fév 07 2023
31 janvier – Le MJCF Finistère engagé dans la manif de Brest à 30 000 manifestants
MJCF Finistère
31 janvier 2023 – 30 000 personnes à Brest contre la reforme des retraites. Une manifestation historique encore une fois. Les jeunes communistes étaient présent pour cette manifestation historique. MJCF BREST
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