Category: Vie du parti
Mar 04 2025
Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars 2025 (Photos Daniel Laporte, Hervé Ricou)
Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars.
Un excellent débat de fond, profond et fraternel introduit par la présentation de la feuille de route des communistes adoptée lors de la conférence nationale du 14 décembre dernier et de ses dix axes de travail.
Des débats très riches sur la bascule du monde et de l’Europe vers le fascisme, les responsabilités de rassemblement du Parti communiste, la résistance à l’extrême-droite, l’internationalisme et la politique de paix et de défense, sur le travail, la culture, et l’éducation populaire, l’efficacité de nos campagnes politiques en direction des classes populaires et du monde du travail, la défense des services publics, de l’accessibilité ferroviaire, de l’école publique, la préparation des municipales, la Région Bretagne et le Département du Finistère, la vie de nos collectivités et de nos sections.
Photos Daniel Laporte et Hervé Ricou
Mar 04 2025
Contre la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, gagnons l’égalité des droits ! – PCF, 3 mars 2025
Alors que depuis trois décennies, la tolérance à l’égard des « minorités » n’a cessé d’augmenter dans la société française, le dernier rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie de la CNCDH révèle une inquiétante montée de l’intolérance et même de la haine à l’égard de nos concitoyens juifs et musulmans tout particulièrement.
Sur les deux dernières années, les actes et paroles antisémites n’ont jamais été aussi importants depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans le même temps, la très forte augmentation des actes racistes va de pair avec la persistance d’un haut niveau de discriminations, notamment au travail (à l’embauche, dans l’exercice des missions, dans l’évolution de carrière…). Phénomène nouveau : l’utilisation croissante des logiciels d’IA dans la sélection des candidatures et l’« ubérisation » du travail alimentent la discrimination dans le monde du travail.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations font partie de ces armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Cette progression est aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire » ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.
Nous inscrivons résolument notre bataille contre le racisme dans une perspective indissociable de notre combat pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.
Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’Affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.
Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autres que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement ».
Le Parti communiste français réaffirme sa solidarité active à toutes les forces qui luttent contre le racisme et l’antisémitisme, contre les discriminations, pour l’égalité des droits et soutient l’appel « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! Uni.e.s contre le racisme ! », initié par les associations antiracistes et de défense des droits humains, avec les organisations syndicales. Nous appelons à participer partout aux initiatives, rassemblements et manifestations, organisées dans ce cadre le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
À cette occasion, nous exigeons :
- La régularisation de tous les travailleuses et travailleurs sans-papiers ;
- L’inéligibilité systématique des personnes condamnées pour racisme et antisémitisme ;
- Des pouvoirs nouveaux pour les salariés et des moyens renforcés pour l’inspection et la médecine du travail, pour leur permettre de lutter efficacement contre toutes les formes de racisme et de discriminations dans les entreprises et les administrations ;
- Des moyens renforcés pour la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) ;
- Une réelle prise en compte et mise en œuvre des recommandations de la CNCDH.
Paris, le 3 mars 2025
Parti communiste français
Fév 20 2025
Distribution du journal santé du PCF A cœur ouvert à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 19 février 2025
Distribution de journaux » A cœur ouvert », journal santé du PCF, du 1er trimestre 2025, ce mercredi 19 février à l’hôpital de Morlaix, avec Fabienne Cyriaque, Arnaud Kermarrec, Jean-Luc et Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, Roland Bagnis et Ismaël Dupont.
Nous avons eu de très bons échanges, un excellent accueil de la part des usagers et professionnels de l’hôpital de Morlaix, comme à chaque fois.
Des distributions sont également prévues ces prochains jours à l’hôpital de Lanmeur, à l’hôpital de Plougonven, et à Perharidy à Roscoff pour ce qui est de la section PCF du Pays de Morlaix.
Voir le journal A coeur ouvert: A coeur ouvert, Journal santé du PCF, février 2025 – « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)
Fév 20 2025
Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République – Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025
Fév 19 2025
Calendrier du PCF Finistère – février et mars 2025
Calendrier non exhaustif du PCF Finistère et se complétant au fur et à mesure :
Mercredi 19 février: exécutif départemental à Brest à la fédération
Lundi 24 février: Conseil départemental à Châteaulin, salle du foyer, rue de l’église, à 18h
Samedi 1er mars: Assemblée Générale du PCF Finistère à Kernevel, salle polyvalente du Bourg, de 9h30 à 16h30 (inscription auprès de la fédération pour le repas le midi).
Mercredi 5 mars: Réunion de la Commission Fête de l’Humanité au Relecq-Kerhuon
Fév 19 2025
Tribune: l’audiovisuel public est un trésor, préservons-le! – Signée par près de 2000 élus locaux et territoriaux à l’initiative des syndicats de journalistes de l’audiovisuel public
Nous sommes nombreux, élus locaux communistes, du Finistère, de Bretagne, et de France, et de toutes tendances politiques, à avoir signé cette tribune des syndicats de journaliste de l’audiovisuel public (SNJ CGT, SUD, SNJ) contre les réorganisations en cours et baisses de moyens pour l’audiovisuel public.
En ce 19 février, date de parution de la tribune dans les journaux Ouest-France, Le Poher, La Marseillaise, on compte 1888 signatures d’élus locaux mais il est toujours possible de signer.
https://elus.sauvonslaudiovisuelpublic.fr/
L’audiovisuel public est un trésor, préservons-le !
L’audiovisuel public a 85 ans et son existence a toujours été un enjeu culturel et démocratique de premier plan. De l’ORTF et sa tutelle étatique sur l’information à la loi de démantèlement du monopole en 1974, de la privatisation de TF1 à la sanctuarisation de la concurrence privée en 1986, la place et la vocation de l’audiovisuel public ont toujours dû être âprement défendues. Si l’on regarde l’attachement des Français, l’audiovisuel public ne s’est jamais aussi bien porté. Depuis cet automne, deux radios publiques, France Inter et France Info sont en tête des audiences, devant toutes les stations privées. Sur l’année écoulée, le réseau France Bleu a gagné environ 87 000 auditeurs, et France Culture franchit le cap des deux millions d’auditeurs.
Du côté de la télévision, selon une étude auprès des téléspectateurs commandée par France Télévisions en 2022, les antennes de France 3 en régions se trouvent très largement devant TF1, M6, et même devant France 2 et France 3 National sur les sujets suivants : la confiance, l’équilibre, le plaisir à regarder, l’absence de parti pris, la diversité, le lien entre les citoyens, l’indépendance vis à vis des pouvoirs politiques et économiques ou encore la différence par rapport à ce qu’on peut regarder sur les autres chaînes.
Un véritable plébiscite, qui reflète également l’importance de l’audiovisuel public pour les enjeux démocratiques dans notre société. Les antennes de France 3 et France Bleu offrent un maillage territorial sans équivalent, permettant d’apporter à chaque citoyen une information de proximité, attrayante et fiable. Outre la radio et la télévision, ce réseau régional offre également, pour chacune de ses antennes, de véritables sites d’information de référence en accès libre et gratuit.
A l’heure où l’on assiste à la prolifération de fausses informations sur les réseaux sociaux, et même à l’apparition de contenus générés par l’intelligence artificielle, ce journalisme de terrain est le meilleur des antidotes pour pouvoir continuer à partager ensemble une même réalité. Aussi, nous vous mettons en garde contre les nombreux risques que comporterait une fusion ou une holding afin de “rationaliser” la gouvernance de l’audiovisuel public.
Un projet initialement étudié au printemps 2024, dont le retour à l’agenda parlementaire, prévu au mois de décembre, a été ajourné par la chute du gouvernement Barnier. Depuis, la ministre de la culture, Rachida Dati, a annoncé que l’examen de la proposition de loi devrait se faire mi-mars. Or nous considérons que l’objectif de « rationalisation » de l’audiovisuel public constitue une mauvaise piste et une fausse solution si nous voulons vraiment renforcer nos médias sur le plan national et international.
“Rationaliser”, cela signifie en général, réduire les effectifs. Le 6 novembre dernier, lors des auditions des président.es des entreprises de l’audiovisuel public sur les contrats d’objectifs et de moyens, ces dernières ont alerté sur les trajectoires “de sacrifice” qui leur sont demandées avec des budgets impossibles à tenir sans abandonner une partie des missions.
Sur les territoires que nous représentons, moins de moyens, cela peut signifier moins de présence sur le terrain. Moins d’espaces pour relayer les sujets, les débats qui animent nos communes, nos départements, nos régions. Moins de temps d’antenne pour que les artistes, les acteurs associatifs, les élus, et toutes celles et ceux qui font vivre nos communautés puissent s’exprimer et exister.
La chasse aux économies qui accompagnerait inévitablement tout projet de fusion ou de holding aurait également de sérieuses conséquences sur l’emploi, alors que l’audiovisuel public représente 17 000 salariés, et 108 000 emplois indirects. Il fait vivre 4500 entreprises et crée de la richesse, partout sur nos territoires : un rapport européen estime qu’un euro investi dans l’audiovisuel public rapporte en moyenne 3 euros pour l’économie française.
La télévision et la radio publiques représentent également 500 millions d’euros d’investissements dans le cinéma, la musique, la fiction, les documentaires ou encore les séries. Ce sont des programmes qui mettent en valeur notre patrimoine, notre culture et nos régions, et qui ne trouvent pas d’équivalent sur les chaînes privées. Souhaitons-nous les voir s’amenuiser ou disparaître ?
Sans parler du coût financier : décidée en 2000, la création de la holding France Télévisions, qui rapprochait les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO a pris 10 ans, engloutissant 189,2 millions d’euros d’argent public dans les différents processus d’adaptation de ses structures. Dans l’immédiat, un regroupement des entreprises de l’audiovisuel public ne permettrait donc pas de réaliser des économies, mais il ferait aussi peser un véritable danger sur ce qui constitue un des garants de la vitalité démocratique dans notre pays.
En juin dernier, les antennes de France 3 en région et celles de France Bleu ont été exemplaires, organisant des débats et parvenant, le temps d’une campagne éclair qui n’a duré que 3 semaines, à informer les citoyens sur la plupart des candidats aux élections législatives.
N’oublions pas non plus les risques de pressions, politiques ou économiques, qui pourraient s’exercer sur la présidence d’une holding qui regrouperait tout l’audiovisuel public. Voulons-nous vraiment concentrer tant de pouvoirs entre les mains d’une seule personne ?
Une fusion ou une holding comporterait inévitablement des risques d’affaiblissement du projet éditorial des médias publics, dont la force repose justement sur la pluralité de l’offre et la complémentarité des contenus qu’ils adressent à des publics variés. Dans le contexte d’une fusion, l’effacement du média radio serait inévitable, alors même que Radio France fait figure d’exemple européen.
Si nous souhaitons que les entreprises de l’audiovisuel public puissent continuer à s’adapter aux défis de notre époque, si le respect du pluralisme et de la diversité éditoriale, la création et l’indépendance de l’information sont toujours des enjeux, nous devons leur offrir une vraie stabilité, à la fois financière mais aussi dans leur périmètre et dans leur organisation.
Comme l’hôpital ou comme l’éducation, l’audiovisuel public, fondé sur le triptyque « informer, cultiver, divertir », constitue l’un des services essentiels au fonctionnement de notre société.
Pour l’ensemble de ces raisons, nous appelons les parlementaires à rejeter tout projet de fusion ou de holding de l’audiovisuel public.
Fév 10 2025
60 camarades présents au repas de section du PCF Le Relecq-Kerhuon ce vendredi 7 février 2025
C’était ce vendredi 7 février 2025 le traditionnel repas du mois de février de la section du PCF Relecq-Kerhuon à la maison des associations Germain Bournot. Après le discours du secrétaire de section Pierre-Yves Liziar qui a évoqué l’état du monde, les responsabilités de la gauche, et la riche activité de la section en 2024 avec ses objectifs pour 2025, nous avons partagé l’apéritif et un repas délicieux du traiteur local dans une ambiance chaleureuse et en présence d’une soixantaine de camarades et de sympathisants, du Relecq et de Brest principalement. Bravo aux camarades du Relecq-Kerhuon pour l’organisation!
Fév 10 2025
L’élu communiste de Carhaix Pierre-Yves Thomas « salue » le vote de la censure par la députée – Ouest-France, 8 février 2025
Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal PCF à Carhaix (Finistère), félicite, dans un communiqué, la députée socialiste Mélanie Thomin qui a voté la censure dans le cadre de l’étude du budget.
Pierre-Yves Thomas salue le « courage politique » de la députée de la sixième circonscription du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Dans un communiqué transmis vendredi 7 février 2025, le conseiller municipal communiste Pierre-Yves Thomas « salue le courage politique de Mélanie Thomin » pour avoir voté la censure du budget présenté par le gouvernement du Premier ministre François Bayrou « par conviction en respect de ses valeurs l’honore ».
La députée socialiste a expliqué son choix dans un communiqué mercredi 5 février. « Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème », soulignait-elle notamment.
« Il n’est jamais facile au sein d’un parti, d’un groupe, d’avoir une attitude dissonante de la majorité, relève Pierre-Yves Thomas. Oui ce budget est austéritaire et va peser lourd dans le quotidien des Françaises et Français. Ce budget épargne de mettre à contribution les plus fortunés et, dans la continuité du budget de Barnier, met à mal les services publics. »
Fév 10 2025
PCF Morlaix – Vente de l’Humanité Magazine et distribution d’un tract pour l’abrogation de la réforme des retraites Borne-Macron sur le marché de Morlaix ce samedi 8 février 2025
Nos camarades Daniel Ravasio, Paul Mongault et Enzo de Gregorio sur le marché de Morlaix pour vendre l’Humanité magazine avec un dossier spécial Gaza et distribuer un tract national du PCF pour abolir la réforme des retraites Borne Macron. C’était ce matin au même moment que notre vente de légumes solidaire à la vierge noire
Fév 10 2025
Grand succès pour la 4ème vente solidaire du PCF Pays de Morlaix à La Vierge Noire ce samedi 8 février 2025
Gros succès pour notre vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire près de Zoé Puyo et du centre social Carré d’As.
400 kg de légumes partis en deux heures et plus de 35 à 40 personnes passés sur le stand du PCF Morlaix avec Pascal Pouillet, Marie-France Monery, Paulette Peron, Lucienne Nayet, Rémy Joly, Colette Loiseau, Roger Héré, Mariane Gauthier et Ismaël Dupont qui étaient là pour le service.
Prochaine vente solidaire du PCF Morlaix à la Vierge Noire: dans un mois le samedi 8 mars de 10h à 12h au même endroit.
VENTE SOLIDAIRE DE FRUITS ET LEGUMES
PCF MORLAIX à LA VIERGE NOIRE 8 FEVRIER
Légumes frais de Roscoff et Plougoulm, en direct du producteur – SARL Terroirs de Roscoff, Gilles et Ronan Cabioch
Qualité et fraîcheur. Légumes sains et de saison.
Pommes de terre Charlotte : 0,80€ le kilo
Pommes de terre Bintje : 0,80€ le kilo
Carottes : 1€ le kilo
Botte de Poireaux : 1€20 pièce
Oignons rosés : 1€ le kilo
Oignons rouges : 1,50€ le kilo
Échalotes : 1€ le kilo
Betterave crue : 0,50€ / unité
Céleri : 1,50€/ unité
Potimarron vert: 1,50€ l’unité
Courge Spaghetti : 2€ l’unité
Tranche de potiron : 1€ l’unité
Choux de Bruxelles : 2€ le kilo
Radis noir : 0,80€ l’unité
Panais : 0,40€ unité
Navet boule d’or : 0,40€ l’unité
Chou rouge : 1,50€ l’unité
Rutabaga : 1€ l’unité
Chou pomme : 1,20€ l’unité
Choux fleurs : 1,50€ l’unité
Fév 10 2025
À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers (Ouest-France, Baptiste Le Rouzic, 9 février 2025)
À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers
Publié le
Le Parti communiste organisait, samedi 8 février 2025, une vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix (Finistère). L’occasion de faire marcher les circuits courts, de proposer un mode de consommation alternatif et d’agir auprès des quartiers populaires.
Le PCF organisait une vente solidaire de légumes, samedi 8 février, dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix. | OUEST-FRANCE
Samedi 8 février 2025, à 10 h, dans le quartier de la Vierge noire, les Morlaisiens remplissent leur panier. Le Parti communiste français organise une vente de légumes, juste devant la maison de quartier Zoé-Puyo. C’est la quatrième en quatre mois. Les sympathisants du parti ne distribuent pas seulement des pommes de terre, ils réalisent une action militante. « On ne se rémunère pas, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste dans le Finistère. Nous vendons à prix coûtant. » Près de 400 kg de pommes de terre, carottes, poireaux, oignons et potimarrons sont écoulés, en deux heures seulement.
Les légumes viennent du coin, du Pays de Léon, près de Roscoff, où les producteurs ont même accepté de baisser le prix pour la bonne cause. Les trois dernières ventes, à Bakounine (Morlaix), ont rassemblé entre 20 et 25 acheteurs. Ici, aux alentours de 10 h 30, on en compte déjà autant. « C’est la première fois que je vois autant de monde », explique Ismaël Dupont. Parmi eux, Juliette Resenterra est venue chercher la qualité des produits, mais surtout la bienveillance. « La gentillesse et le service sont imbattables », sourit-elle.
« Faire marcher les circuits courts »
Les sourires se distribuent et s’échangent au rythme des billets et des sacs remplis de produits locaux. Les gens se connaissent : « Comment vont les enfants ? Cela faisait longtemps ! Tu passeras prendre un café. » C’est une manière de faire la politique : rassembler les gens. « C’est important de rester connecté au quotidien des gens, à leurs problèmes, explique le secrétaire départemental du PCF Finistère. Mais aussi d’être dans l’action. Le pouvoir d’achat des Morlaisiens chute depuis la crise sanitaire. Il faut réagir. »
Le PCF veut aussi montrer qu’il est possible de consommer autrement. « C’est important de faire marcher les circuits courts, continue Ismaël Dupont. On supprime les intermédiaires. Tout de suite, ça devient beaucoup moins cher ! » 80 centimes le kilo de pommes de terre, 1 € le kilo d’oignons et 1,50 € le potimarron. Difficile de trouver moins cher ailleurs. « Si je pouvais, je viendrais ici tous les jours, c’est beaucoup moins cher qu’au marché, précise Juliette Resenterra. En plus, la qualité des produits est incroyable ! »
Agir auprès des classes populaires
Laurence, elle aussi, est satisfaite des produits et du prix. Elle n’a pas eu à se déplacer bien loin, elle habite dans le quartier. « J’ai découvert le stand grâce à la presse, raconte-t-elle. Mais des tracts ont également été distribués aux habitants. » Le choix des quartiers Bakounine et la Vierge noire comme points de vente n’est pas le fruit du hasard. « C’est une priorité d’aller dans les quartiers populaires, témoigne le secrétaire départemental du PCF Finistère. On voit que l’extrême droite progresse dans les coins où la population se sent délaissée, chez les travailleurs, les classes populaires. Nous montrons que nous sommes là. »
Juliette Resenterra s’impatiente déjà de la prochaine vente de légumes. Pas d’inquiétude, la prochaine arrive bientôt, au mois de mars. « Nous serons là le mois prochain, s’enthousiasme Ismaël Dupont. Exactement au même endroit ! »
Fév 05 2025
La fédération du Finistère du parti communiste français exprime son soutien à Claude Isaac Borreda et à toutes les victimes d’actes et propos antisémites.
La fédération du Finistère du parti communiste français exprime son soutien à Claude Isaac Borreda et à toutes les victimes d’actes et propos antisémites.
Ces actes d’intimidation sont révoltants et particulièrement inquiétants.
Les communistes ne banaliseront jamais de tels actes!
Jan 30 2025
Pour la retraite, pas pour le travail à perpet – signez la pétitition du PCF
Je signe pour l’abrogation ! Une bonne retraite est possible
Nous avons été des millions de Françaises et de Français à nous mobiliser en 2023 contre une réforme des retraites profondément injuste qui reculait l’âge de départ à 64 ans, allongeait la durée de cotisation et pénalisait d’abord les femmes, les carrières longues et les travailleurs exerçant un métier pénible.
Il aura donc fallu une censure du Gouvernement Barnier – une première depuis 1962 ! – pour que le nouveau Premier ministre François Bayrou, sous la pression des forces de gauche, d’une Assemblée nationale majoritairement hostile à cette réforme, et des forces syndicales annonce son souhait de remettre « en chantier » la question des retraites imposée par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne qui avait refusé de respecter l’expression démocratique de l’Assemblée nationale en faisant usage du 49-3.
Un nouveau temps de débat s’ouvre. Ne laissons pas les organisations syndicales en tête à tête avec le MEDEF !
Alors que nous disposons d’une majorité dans le pays, nous appelons le Premier Ministre à abroger la réforme Borne des retraites et à permettre un débat et un vote sans 49-3 au Parlement sur un nouveau projet de loi basé sur les propositions pour améliorer notre système de retraites par répartition.
Pour abroger la réforme des retraites, je signe la pétition.
Pour les communistes, une réforme pour une bonne retraite est nécessaire. Nous proposons de rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité. C’est possible à condition de :
➡️ Développer l’emploi, donc la base de création de richesses, et l’assiette de la cotisation en créant une surcotisation pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, la formation, la masse salariale et n’appliquent pas l’égalité professionnelle.
➡️ Mettre immédiatement à contribution des revenus financiers des entreprises et des banques (522 milliards d’euros selon l’INSEE), aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait plus de 50 milliards d’euros par une cotisation au taux de 10%
Jan 27 2025
Un beau rassemblement pour le désarmement nucléaire au port du fret avec la délégation japonaise prix Nobel de la Paix ce dimanche 26 janvier
Nous étions rassemblés, bravant les intempéries, ce dimanche 26 janvier face à la plus grosse concentration de force atomique militaire d’Europe à l’île longue avec le Prix Nobel de la Paix, Nihon Hidankyo, association de survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki.
La Paix est notre bien le plus précieux! Garantir l’avenir de l’Humanité et de la planète face à cette menace d’annihilation globale que constitue une guerre nucléaire est le premier impératif des gens lucides et sensés!
Les pluies et les vents à 130 et 150 kmh sur la pointe du Finistère n’ont pas découragé 250 à 300 personnes venues des 4 départements bretons d’ accueillir le prix nobel de la paix 2024 face à la base de sous-marins nucleaires de l’île longue et de lancer une pétition mondiale pour l’élimination totale des armes nucléaires.
Une réunion avec la délégation japonaise, les représentants régionaux de la CGT Bretagne, les représentants nationaux du Mouvement de la paix, a eu lieu pour le désarmement nucléaire pendant une heure trente, avec des témoignages poignants, notamment celui d’un survivant du bombardement nucléaire de Nagasaki il y a 80 ans le 9 août 1945, Tanaka Shigenmitsu, vice-président de Nihon Hidankyo, reçu plus tôt par la ville de Rennes, et notamment notre collègue élue communiste régionale Katja Kruger, et à Paris par Philippe Rio, président de la coopérative des élus communistes, , pendant une heure trente.
Les deux tiers des gens n’ont pas pu assister à l’échange à l’intérieur car il n’y avait pas assez de place dans la salle. Étaient représentés la CGT, le mouvement de la paix, le PCF (+ 50 camarades de toute la Bretagne et de tout le Finistère, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine faisaient venir des cars), les Insoumis (présence du député de Brest Pierre-Yves Cadalen), les Écologistes, l’UDB, le NPA, l’université européenne de la paix, le CIAN 29, Greenpeace, des associations d’irradiés du nucléaire militaire.
Notre camarade Roland Nivet a introduit les débats pour le mouvement de la paix. Ismaël Dupont a pris la parole dans le débat au nom du PCF, et en tant que Conseilller départemental communiste du Finistère et élu de Morlaix ayant fait voter un vœu solennel pour faire partie du groupe des villes pour le désarmement nucléaire le 16 décembre 2021. Un autre membre du Conseil National du PCF est intervenu, l’élu de Grâces (22) Pascal Bonneau, et Pierre-Yves Cadalen, député Insoumis-NFP de Brest, a transmis le soutien de son collègue de la commission défense, le député communiste Jean-Paul Le Coq.
Ensuite on s’est rendus sur la jetée en face de l’île longue pour faire une photo de groupe et lire des textes internationaux et japonais pour le désarmement nucléaire.
La section locale PCF Crozon-Châteaulin du parti avec Christian Beaumanoir a été mise à contribution pour l’organisation de l’évènement au fret et les aspects techniques.
L’évènement a été un évènement fraternel et important de solidarité internationale et une vraie réussite!
Photos Yvonne et Piero Rainero, Paul Daumont, Thierry Trimaille, Véronique Blanchet, Lucienne Nayet et Ismaël Dupont.
Jan 27 2025
PCF Quimper: Voeux de la section du PCF Quimper ce 25 janvier et inauguration de la fresque Nathalie Le Mel par le graffeur Hoz
Jan 25 2025
Couscous – Repas de la section PCF du Relecq-Kerhuon le vendredi 7 février à la Maison municipale des Associations Germain Bournot
Jan 25 2025
Solidarité avec nos camarades du PS frappés par l’incendie de leur local de Carhaix dans un incendie criminel la nuit du 21-22 janvier 2025
Solidarité totale avec nos camarades socialistes finistériens et du centre-Finistère suite à l’incendie et la dégradation de leur local dans le centre-ville de Carhaix.
Ces comportements violents rappellent les pires heures de l’histoire et empruntent à des méthodes fascistes.
Au nom des communistes finistériens je veux exprimer ma profonde indignation face à cet acte et mon souhait que ses coupables soient retrouvés et jugés rapidement.
Les désaccords et oppositions en démocratie n’ont jamais légitimé l’usage de la violence. Incendier le local d’un parti démocratique, de gauche ou de droite, c’est prendre pour cible la démocratie elle-même, et la République.
Au nom des communistes finistériens j’ai témoigné de notre émotion et de notre totale solidarité à Tristan Foveau, le secrétaire fédéral du PS dans le Finistère.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti Communiste Français – fédération du Finistère.
22 janvier 2025
Jan 25 2025
Dimanche 26 janvier : tous au port du Fret à Crozon pour ouvrir un processus de désarmement nucléaire et montrer notre volonté de Paix !
Dimanche 26 janvier : tous au port du Fret à Crozon pour ouvrir un processus de désarmement nucléaire et montrer notre volonté de Paix !
Communiqué du PCF Finistère
Un rassemblement pour le désarmement nucléaire aura lieu au Fret, à Crozon dimanche 26 janvier prochain de 14h à 17h, à l’initiative du Mouvement de la Paix et de la CGT, et en présence du CIAN 29, de plusieurs partis et associations engagés pour la paix, et du Prix Nobel de la Paix japonais : Nihon Hidankyo, organisation japonaise des Hibakusha (survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki en 1945) et prix Nobel de la paix 2024 .
La fédération du Finistère du Parti Communiste français appelle ses militants, sympathisants, et plus généralement les Finistériennes et Finistériens à participer nombreux à ce rassemblement pour le désarmement nucléaire. Il appelle la France à ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires.
Une partie non négligeable des puissances nucléaires est gouvernée par des pouvoirs autoritaires, nationalistes, néo-fascistes dans un contexte de montée des tensions internationales et de risque d’embrasement de la guerre qui touche déjà une quarantaine de régions dans le monde. L’élection de Donald Trump est un facteur de risque supplémentaire.
Il faut engager des processus de désescalade de la menace d’annihilation que représenterait une guerre nucléaire. La France doit ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires adopté à l’ONU en décembre 2023.
Ce traité d’interdiction est le fruit de l’action commune des organisations de la société civile regroupées dans la campagne internationale ICAN, de certains États particulièrement actifs dans le domaine du désarmement nucléaire et des institutions onusiennes dédiées au désarmement.
Voté à l’Onu le 7 juillet 2017 par 122 pays sur 192, le Traité interdit la mise au point, l’essai, la production, le stockage, le transfert, l’utilisation et la menace d’utilisation d’armes nucléaires, en raison des conséquences cataclysmiques qu’entraînerait leur utilisation.
Il complète l’article 6 du Traité de Non Prolifération qui fait obligation aux États dotés d’armes nucléaires de négocier un traité de désarmement ; le TIAN prévoit pour ces États un processus assorti d’un calendrier, conduisant à l’élimination vérifiée et irréversible de leur programme d’armes nucléaires.
À une époque où le risque de guerre nucléaire n’a jamais été aussi grand depuis la crise des missiles de Cuba, à l’heure où les neuf États nucléaires construisent de nouvelles armes nucléaires et augmentent leur arsenal pour la première fois en 35 ans, il est vital de renforcer le mouvement mondial pour éliminer les armes nucléaires.
A nous d’ouvrir en grand le débat sur les dangers et les faux-semblants de la dissuasion nucléaire, son coût social et militaire, et d’ouvrir une voie de mobilisation citoyenne pour libérer la planète des armes nucléaires, armes de destruction massive, à nous d’être les porteurs des idées de paix !
La fédération PCF du Finistère, le 24 janvier 2025
Jan 19 2025
Vente solidaire de légumes du PCF Morlaix rue Bakounine ce 11 janvier 2025: 400 kg de légumes vendus à midi en deux heures de vente à prix coûtant!
Un grand succès pour la 3e vente de légumes solidaire en 3 mois à Bakounine ce samedi 11 janvier
Vente de légumes solidaire du PCF pays de Morlaix rue Bakounine à la Boissière ce samedi 11 janvier avec Pascal Pouillet, Michel Lespagnol, Mariane Gauthier-Destable, Marie Oster, Roger Héré, Manu Audigou et Ismaël Dupont + 400 kg de légumes sains à petit prix de la région de Roscoff vendus!
Prochaine vente le samedi 8 février à la vierge noire devant à proximité du centre social
Jan 19 2025
Voeux de la section PCF Carhaix-Huelgoat le Vendredi 31 janvier 2025 à 18h salle Paul Simon à Carhaix-Plouguer
Les communistes de la section de Carhaix-Huelgoat vous souhaitent, ainsi qu’à vos proches, une bonne année 2025.
L’année 2024 a été politiquement très riche et socialement très dure. Les communistes, militant(e)s et élu(e)s, y ont pris toute leur part pour résister autant que possible et porter l’espoir de jours meilleurs, avec intensité, avec sincérité et avec combativité.
En ce début d’année où planent tant d’incertitudes, la présence des élu(e)s et des militant(e)s communistes, au cœur de toutes les luttes, reste un point de repère essentiel pour les travailleuses et travailleurs, et pour toutes celles et ceux qui cherchent courageusement, eux-aussi, à construire les jours heureux.
Grâce à la force que nous constituons, grâce à l’énergie que nous déployons ensemble, les victoires sont possibles.
Alors, en 2025 comme en 2024, les communistes seront de tous les combats, pour la Paix, pour l’emploi, pour le climat, pour la démocratie partout en France aux côtés de celles et ceux qui luttent et ne se résignent pas.
Nous pensons qu’il est important de prendre le temps du partage, de la convivialité et de la fraternité, c’est pourquoi nous vous invitons
le Vendredi 31 janvier 2025 à être des nôtres
à l’occasion des vœux des communistes du centre Bretagne,
salle Paul SIMON à Carhaix-Plouguer, à 18h.
Ces vœux se feront en présence d’Ismaël DUPONT secrétaire de la fédération PCF du Finistère et de Gladys GRELAUD conseillère régionale PCF.
Jan 19 2025
Voeux de la section PCF de Quimper le samedi 25 janvier à 17h30 place de Locronan à Quimper
Nous avons le plaisir de t’inviter à la présentation des vœux de la section du parti communiste, des élu-e-s, et des jeunesses communistes du pays de Quimper :
samedi 25 janvier 2025 à 17h30
5 place de Locronan à Quimper
Ce moment de convivialité et de fraternité sera l’occasion d’inaugurer le portrait par notre ami Hoz de la bretonne Nathalie Le Mel, héroïne de la Commune de Paris, dont notre salle de réunion porte le nom.
Bonne et heureuse année 2025 – Bloavezh mat
Jan 19 2025
Le samedi 18 janvier au Vauban: voeux des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole et discours d’Eric Guellec
Vœux des élus.e.s communistes de Brest et Brest-Metropole ce midi au Vauban à Brest avec le discours du président du groupe Éric Guellec, accompagné de Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Claudie Bournot Gallou, Jean-Michel Le Lorc’h, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, et Taran Marec, d’autres élus communistes du Relecq-Kerhuon étant dans la salle comme le maire PS du Relecq-Kerhuon Laurent Peron, le maire de Brest François Cuillandre, Yoann Nedellec, de nombreux adjoints et élus brestois, le président du groupe d’union de la gauche au département Finistère et Solidaires Kevin Faure, Frédérique Bonnard Le Floch, conseillère départementale, toutes les tendances de la gauche brestoise, Gladys Grelaud, de nombreux syndicalistes. Un discours plein de fond et de maîtrise de Éric Guellec qui a mis en avant les réalisations sociales de l’année et la méthode des élus communistes pour construire le projet municipal des communistes aux municipales de 2026.
Discours d’Eric Guellec, président du groupe communiste des élus de Brest et Brest-Métropole,
Mesdames et messieurs, Chers amis, Chers camarades,
Merci d’être venus nombreuses et nombreux partager ce moment fraternel et politique ce midi, ici au Vauban.
Merci au Vauban de nous accueillir, lieu historique et emblématique de Brest dont les plus belles pages restent à écrire, c’est notre souhait en ce début d’année.
Merci donc à Charles Muzy et à ses équipes de nous ouvrir leurs portes, cette année encore.
Merci pour leur présence aux représentants des forces politiques avec qui nous travaillons quotidiennement, guidés par cet objectif de construire une société plus juste. Au premier rang desquelles les forces politiques des majorités locales.
Je tiens à saluer les représentants des syndicats présents ce midi à cette présentation des vœux. Notre groupe a des habitudes de travail avec le mouvement social, car nous avons la volonté de nous poser en relais et en point d’appui des travailleurs et des travailleuses.
Merci enfin aussi à nos camarades élus communistes du Relecq-Kerhuon qui nous accompagnent à la tribune ainsi que les représentants et dirigeants, nationaux et locaux, du Parti Communiste Français, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont et Erwan Rivoalan (j’en profite pour excuser Jean-Paul Cam, en déplacement). Je remercie Taran Marec, élu de notre groupe, qui représente également le Mouvement des Jeunes Communistes de France.
Chers amis, chers camarades,
Au nom du groupe des élus communistes de la Ville de Brest et de Brest métropole, je souhaite à chacun et chacune d’entre vous, tous nos vœux de bonheur, de joie et de paix.
Je ne saurais ouvrir cette présentation des vœux sans adresser un message de solidarité et de fraternité chaleureuses aux habitants et aux habitantes de Mayotte terrassés par un cyclone et plusieurs tempêtes successives.
Saluons toutes celles et ceux qui s’engagent et qui se mobilisent aujourd’hui auprès des Mahoraises et des Mahorais dans des actions de solidarité concrète.
………………………………
Chers amis, chers camarades, 2025 s’annonce être une année particulièrement chargée et mouvementée socialement et politiquement.
En 2024, nous aurons vécu une situation inédite avec une dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le Président de la République précipitant des élections législatives anticipées.
Au soir du second tour de ces élections, c’est la coalition de Gauche qui est arrivée en tête.
La circonscription de Brest-Centre a été regagnée par la Gauche, nous nous en félicitons.
Nous avons dénoncé le déni démocratique que constitue le choix d’Emmanuel Macron de ne pas tenir compte du résultat des urnes.
Les communistes se sont fermement opposés à la poursuite des politiques libérales du gouvernement de Michel Barnier, jusqu’à censurer ce Gouvernement.
Pour autant, en responsabilité, fidèles à notre culture politique du dialogue et de la négociation comme moyen d’être utile aux populations, conscients aussi de la situation politique et budgétaire du pays, conscients enfin de l’impasse dans laquelle Emmanuel Macron plonge les populations, les communistes ont fait le choix d’investir tous les espaces de discussion mis en place par le nouveau Gouvernement pour y défendre nos propositions.
Quelles sont-elles, nos propositions ?
Un budget socialement juste,
L’abandon immédiat de la réforme des retraites,
Un plan de réindustrialisation de notre pays,
Une indexation des salaires sur l’inflation,
Des services publics augmentés,
Des collectivités territoriales accompagnées et soutenues.
Mais, dans son discours de politique générale prononcé cette semaine, le Premier Ministre a énoncé une feuille de route qui poursuit une politique d’austérité.
Que ce soit sur la réforme des retraites, sur le pouvoir d’achat, sur les salaires, sur l’emploi, sur les services publics !
Cette politique d’austérité qui protège la finance et le capital au détriment des besoins du plus grand nombre, nous la combattons et nous continuerons de la combattre, aux côtés des salariés, des forces syndicales, des associations, des citoyens et des citoyennes.
Mais ce combat pour la justice sociale et écologique, nous le mènerons d’autant plus efficacement en étant unis dans nos messages, à Gauche, car nous désirons constituer une force capable de gouverner.
Une force prête à bâtir des avancées concrètes et immédiates pour la population. Notre objectif de répondre immédiatement aux besoins des populations ne doit pas se diluer dans l’unique objectif d’un hypothétique Grand soir présidentiel.
Ce n’est pas la stratégie du Parti Communiste Français, qui a toujours porté une vision et une action révolutionnaires tout en entrant dans des espaces de discussions et de décisions pour arracher des avancées sociales au quotidien.
Nous allons donc continuer à nous engager sur tous les sujets : l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires, un plan pour l’industrie et le soutien aux services publics, et nous poursuivrons les discussions avec le Gouvernement en amont du choix de la position que nous prendrons quand il s’agira de voter le budget.
A Gauche, nous n’attendrons pas les prochaines échéances électorales pour agir !
Néanmoins, si demain le PCF devait repartir en campagne, comme il l’a récemment fait dans la 5ème circonscription du Finistère lors des dernières élections législatives, avec le soutien du Nouveau Front Populaire, nous sommes prêts.
Nous y avons mené une belle et forte campagne et je salue ici l’excellent score de notre camarade Gladys Grelaud et de son suppléant Laurent Péron, maire socialiste du Relecq Kerhuon.
On peut les applaudir !
Nous serons prêts sur cette circonscription pour l’emporter, comme nous serons prêts ailleurs, sur d’autres terrains, pour que la gauche l’emporte.
Car il y a une urgence sociale dans le pays !
La suppression de 1200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2400 postes chez Auchan, la cessation de paiement des Fonderies de Bretagne, la fermeture de Saupiquet dans le Finistère Sud, ne sont que des exemples de la masse des licenciements que connaissent les travailleurs et les travailleuses de notre pays.
Nous en échangions avec Sophie Binet, secrétaire nationale de la CGT, lors de son récent passage à Brest.
Notre territoire n’échappe pas à la casse sociale. A Brest, Géant Casino a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.
Aucun secteur, aucun territoire, n’est épargné.
Les communistes soutiennent les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.
Face à une situation sociale tendue à l’échelle nationale, le politique a en effet une grande responsabilité, notamment pour protéger l’ensemble du monde du travail.
Au sein des collectivités dans lesquelles nous siégeons, et malgré la diminution des moyens de la part de l’Etat qui rendent de plus en plus compliquée la construction de nos budgets, c’est-ce que nous nous évertuons à réaliser, collectivement, avec l’ensemble des forces de Gauche qui ont souhaité s’inscrire dans une dynamique d’Union qui depuis plus de 35 ans à Brest et sur la Métropole a fait ses preuves.
Dans un esprit volontariste, ensemble, avec nos partenaires de la Gauche municipale et métropolitaine, nous nous attachons au renforcement des solidarités et de services publics locaux forts.
Année après année, depuis plus de 35 ans, avec Pierre Maille, avec François Cuillandre (que je salue également s’il est arrivé), l’union de la Gauche a su patiemment, méthodiquement et collectivement transformer notre territoire.
Communistes, nous sommes fiers de ces réalisations collectives qui sont à mettre à l’actif de toute notre équipe plurielle, dans sa diversité.
Ce niveau de service public est une richesse que nous devons continuer à garantir et promouvoir, en 2025 et dans les années qui suivront, dans toute la métropole, dans toute la Ville, au bénéfice de tous les habitants et de toutes les habitantes de celles-ci.
Avec toute la majorité de Gauche qui dirige la Ville de Brest, les communistes, qui constituent le deuxième groupe de la majorité municipale en nombre d’élus, agissent pour améliorer concrètement et sensiblement le quotidien des habitantes et des habitants en menant ces politiques de progrès social.
Depuis 2 ans, nous avons ainsi décidé d’un gel des tarifs jeunes et d’une diminution de 3% des tarifs solidaires dans les transports en commun. Peut-être est-ce là un pas supplémentaire vers la gratuité des transports publics ?
C’est du moins notre souhait, à nous communistes, et il nous revient de continuer à convaincre ces prochains mois chacun et chacune de la pertinence d’une telle mesure, pour le climat, pour les solidarités, pour l’attractivité de notre Ville, pour le soutien à la jeunesse et à nos retraités.
La section du Pays de Brest du PCF et le MJCF 29 organiseront au printemps prochain une soirée thématique publique sur le sujet de la gratuité, en présence d’intervenants qui ont mis en œuvre cette mesure dans des grandes agglomérations françaises, de plus de 100 000 habitants. Vous y serez bien sûr invités.
Je referme la parenthèse…
Autre exemple … Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir pour rendre davantage accessibles les biens vitaux comme l’eau. Tout récemment, notre collectivité octroyait à plusieurs milliers de bénéficiaires un chèque de 20€ pour alléger les factures d’eau. Ce dispositif est élargi pour 2025 et nous agissons pour, à moyen terme, construire une véritable tarification sociale de l’eau.
Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir sur le tarif des repas de la restauration scolaire. Dernièrement, c’est la diminution du prix de la cantine qui a profité à 3 familles sur 4, à Brest. 15% des familles bénéficient déjà de la gratuité de la cantine.
Notons que la Ville de Brest a fait le choix de mettre un terme à la gestion déléguée de ce service de la restauration collective scolaire par des grands groupes privés.
Nous avons acté au dernier Conseil Municipal du principe d’un retour dans le giron public de la restauration collective, au moyen d’une Société Publique Locale.
Enfin, soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi répondre à crise du logement et de l’énergie, le montant des aides octroyées pour le paiement des factures d’énergie et des loyers a également été augmenté de 50% l’an dernier.
Nous avons pour objectif de produire toujours plus de logement public social et de logement très social dans toute les communes de la Métropole et ce malgré la défaillance honteuse de l’Etat sur ces politiques publiques de logement.
C’est notre leitmotiv : veiller à ce que les services publics locaux se déploient sur tout le territoire, en proximité, dans tous les aspects de la vie quotidienne car c’est là un impératif.
Deux axes notamment, ils ne sont pas les seuls, devront être encore approfondis selon nous :
L’éducation au sens large, en premier lieu. Nous avons fait le choix au moment du reconventionnement avec elles d’augmenter sensiblement le soutien octroyé aux associations d’éducation populaire qui interviennent dans les 22 équipements de quartiers de la ville, dans tous les quartiers de Brest. Ce sont lieux d’émancipation individuelle et collective.
Il faut continuer de renforcer les associations. Elles sont l’expression de la démocratie mais aussi sa garantie.
Après une succession de crises violentes qui ont insécurisé nos concitoyens et nos concitoyennes, cette richesse associative, marque de fabrique de notre Ville, est une force.
Les solidarités concrètes développées et l’engagement militant dans la dynamique d’éducation populaire portée par nombre d’associations brestoises sont essentiels pour former des citoyens libres et responsables, émancipés, acteurs d’un projet de société de progrès social.
Le deuxième axe d’approfondissement de nos politiques publiques, c’est celui de la sécurité. Chaque habitant et chaque habitante doit pouvoir vivre dans la sécurité et la sérénité. Face aux incivilités, notre collectivité a créé une brigade de tranquillité urbaine dont les effectifs ont augmenté pour davantage de présence sur l’espace public.
Nous en ferons le bilan prochainement mais je veux d’ores et déjà insister sur le fait que le sujet de la sécurité est une préoccupation majeure de la population et en premier lieu des habitantes et des habitants des quartiers populaires qui subissent les phénomènes de délinquances et d’incivilités.
Selon nous, concernant ce sujet, tout doit être mis sur la table et il ne doit pas y avoir de sujet tabou dans les discussions que nous aurons ces prochains mois concernant les évolutions à apporter au plan local.
A côté de ces politiques du quotidien, les grands chantiers de transformation de notre agglomération se poursuivent !
Le Quartz a été entièrement rénové !
La Maison des Associations l’a également été !
Le Projet Mon Réseau Grandit, avec la 2nd ligne de Tram et la ligne de BHNS va cette année arriver à son terme.
Le CCAS a été modernisé.
Les Opérations de Renouvellement Urbain, à Bellevue et Recouvrance, continuent de se déployer
Océanopolis poursuit sa « Métamorphose ».
En matière de réindustrialisation, notre collectivité développe une stratégie volontariste, autour de la modernisation et de la reconstruction de filières, permettant la mise en œuvre de processus de relocalisation, créateurs d’emplois :
Ce sont nos investissements pour les EMR avec la création du nouveau Polder où de nouvelles activités s’installent.
Ce sont nos investissements pour la cyber sécurité, pour la maintenance navale avec Damen, pour le Port de Brest qui va bénéficier d’1 Milliard d’€ d’investissement, tous partenaires confondus.
Récemment, nous célébrions les 50 ans de la Métropole.
Cet anniversaire a marqué un temps où nous avons pu mesurer tout le chemin parcouru par notre territoire, avec dans son sillage notamment l’émergence de projets d’envergure qui ont servi l’attractivité de notre métropole, son accessibilité, sa qualité de vie !
2025 s’ouvre, notre enjeu est de maintenir et de développer une perspective et un chemin de progrès social et écologique : c’est le projet politique de notre équipe majoritaire de Gauche, ici à Brest et à Brest Métropole.
Mais 2025 va être une année de préparation des élections municipales durant laquelle il nous reviendra de construire les victoires à venir.
D’aucun se prépare, avance plus ou moins masqué. Vous avez lu la presse d’hier…
Pour nous, l’heure n’est pas au casting, ni aux candidatures, mais bien au projet !
La Conférence Nationale de notre Parti Politique a décidé d’une feuille de route concernant ces élections municipales, que nous allons décliner, ici à Brest et dans la Métropole.
A compter de cette rentrée de janvier 2025, notre formation politique se met en ordre de marche pour préparer les prochaines échéances municipales, avec la volonté de conforter les Villes où la Gauche gouverne, Brest et Le Relecq Kerhuon, et avec la volonté d’en gagner de nouvelles, dans notre Métropole.
Sur la base de ce que nous avons construit collectivement depuis plus de 35 ans avec nos partenaires, notre section PCF va écrire un programme municipal pour notre territoire.
Cela, en associant tous les adhérents et les adhérentes qui le souhaitent dans des groupes de travail, en sollicitant aussi les forces vives du territoire, les habitantes et les habitants des quartiers, pour écrire un projet qui réponde au plus juste aux besoins de nos concitoyennes et nos concitoyens.
Je l’ai dit, nous ne partons pas d’une feuille blanche au regard de tout ce que nous avons construit depuis plus de 35 ans au sein de l’Union de la Gauche, de toutes ces réalisations collectives, qui sont à mettre à l’actif de notre équipe.
Nous allons bien sûr en faire le bilan. Ce projet municipal communiste que nous allons écrire pourra ainsi s’appuyer sur une base solide tout en proposant de nouveaux axes de développement ambitieux du service public local, dans une dimension de progrès social et écologique.
Ce programme municipal sera un projet émancipateur, exigeant et cohérent.
Ce projet municipal, nous le verserons aux discussions que nous tiendrons avec l’ensemble de la Gauche. Nous le ferons aussi vivre dans le débat public, au travers les rencontres que nous organiserons dans les quartiers, avec les Brestois et les Brestoises, aux travers de réunions thématiques. J’évoquais tout à l’heure celle concernant la gratuité des transports. Je pense aussi au logement, à la sécurité. Notre volonté est d’apporter des réponses justes et solidaires.
Au printemps prochain, et c’est l’un des axes de notre feuille de route nationale, notre section désignera un ou une cheffe de file pour animer tout ce travail et pour porter cette dynamique collective en vue des élections municipales de 2026.
Bien sûr, nous examinerons et déciderons de tout cela dans le détail en Assemblée Générale, les adhérentes et adhérents communistes étant souverains, mais soyez convaincus de la détermination et de l’ambition des communistes à aller jusqu’au bout, à s’engager dans la bataille, à prendre leurs responsabilités, au sein d’une Union de la Gauche la plus large possible, sur un programme ambitieux, pour faire gagner la Gauche.
Chers amis, chers camarades, j’en ai fini, merci de votre attention, je vous invite maintenant à boire le verre de l’amitié et de la fraternité
Vive Brest en 2025, vivement 2026 !
Jan 19 2025
Vœux du MJCF 29 ce samedi 18 janvier à Brest – Retour sur une année 2024 bien remplie pour les Jeunes communistes du Finistère et projection sur 2025
Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 18 janvier à Brest avec une belle intervention des vœux de son secrétaire départemental Taran Marec, en présence de camarades du PCF (Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Jacqueline Héré, Anne-Marie-Alayse, Claude Bellec, Paul Yves Savina, Cyrille Frey, Marion Francès, Sergine Le Fief Le Bohec, Yannick Le Bohec), des camarades de la gauche brestoise (FI et POI notamment), et du député insoumis-NFP Pierre-Yves Cadalen, accompagné par Erwan Seys et Christophe Oswald.
Encore une belle année 2025 en perspective pour le MJCF 29.
Photos Jacqueline Héré et Ismaël Dupont.
Jan 19 2025
Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest (Ouest-France, 18 janvier 2025)
Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest
Publié le
Qualifié de « factieux et antisémite », le 27 décembre 2024, par le président du Département du Finistère, le député insoumis de Brest a déposé plainte contre Maël de Calan. Le chef des communistes finistériens, Ismaël Dupont, dénonce « des attaques malhonnêtes » contre LFI.
« J’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes. » Dans un communiqué envoyé samedi 18 janvier 2025, Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste et secrétaire départemental du PCF, réagit à la plainte déposée par Pierre-Yves Cadalen, député insoumis de Brest, à l’encontre de Maël de Calan, qui l’avait qualifié, dans une émission, de « factieux et antisémite ».
Selon Ismaël Dupont, « ces attaques visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis ».
« Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire. La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision. »
Jan 19 2025
« Le communisme y a laissé une empreinte très forte » : le PCF du Finistère a choisi Douarnenez pour exprimer ses vœux (Le Télégramme, 18 janvier 2025)
Les organisations de gauche, syndicales et associatives, les élus de la gauche douarneniste étaient invités aux vœux du PCF Finistère à la maison Charles-Tillon 18 rue Anatole France à Douarnenez vendredi. (Le Télégramme, 18 janvier 2025)
Les communistes du Finistère ont opté, cette année, pour Douarnenez pour organiser leur cérémonie des vœux, vendredi 17 janvier.
« C’est la première fois depuis que je suis secrétaire départemental du PCF Finistère, c’est-à-dire dix ans, que nos vœux se tiennent à Douarnenez », indique Ismaël Dupont. Vendredi 17 janvier, une soixantaine de personnes étaient réunies à la maison Charles-Tillon. « Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre « On chantait rouge » paru en 1977 », a souligné le secrétaire départemental. Il a choisi Douarnenez cette année, d’abord en raison du moment historique précité et célébré actuellement mais aussi car « c’est une des premières villes communistes de France avec Sébastien Velly en 1921 » et que « le communisme y a laissé une empreinte très forte ».
« La bataille politique est rude »
« Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout, nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique », a-t-il analysé, lucide, face aux organisations de gauche, syndicales et associatives.
Jan 18 2025
Face aux propos diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen, notre soutien au député NFP de Brest
Face aux attaques odieuses et diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen dans l’émission « Café du commerce » de Tébéo du 27 décembre 2024, où le Président de droite du département du Finistère a osé qualifier le député insoumis et Nouveau Front Populaire de Brest de « factieux et d’antisémite » parce qu’il défend la solidarité avec le peuple palestinien dans le contexte où celui-ci est visé par une entreprise génocidaire et de nettoyage ethnique internationalement reconnue, j’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes, attaques qui visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis.
L’usage détourné et manipulatoire du procès d’intention en antisémitisme affaiblit le véritable combat contre l’antisémitisme et toute forme de racisme en général qui est plus que jamais nécessaire.
Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire.
La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision, et encore moins derrière un soutien à la politique d’extrême-droite de Netanyahou.
Pierre-Yves Cadalen a eu bien raison de porter plainte pour diffamation et au nom du Parti communiste du Finistère et en mon nom personnel je lui assure publiquement, et je lui ai assuré personnellement ce matin, de ma solidarité et de mon plein et entier soutien dans cette démarche.
Ne nous laissons pas intimidés par les propos de surenchères et d’outrances, et les manipulations de l’histoire, d’une certaine droite qui a perdu le cap et qui, au mépris de la tradition gaulliste et même chiraquienne, pour mieux soutenir Israël et sa politique coloniale, disqualifie la solidarité avec le peuple palestinien dont les droits les plus élémentaires sont niés depuis 80 ans.
Déclaration d’Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste , secrétaire départemental du Parti communiste, 18 janvier 2025
Je rappelle mon intervention il y a 6 mois en Conseil Départemental du Finistère quand déjà le président De Calan attaquait gratuitement et de manière outrageusement malhonnête la FI en bloc pour ses positions prétendument antisémites:
« Intervention d’Ismaël Dupont (PCF, Finistère & Solidaires), en introduction du Conseil Départemental du Finistère du 19 juin:
« Monsieur de Calan, M. le Président,
Vous prétendez incarner un combat de la raison et de la modération contre la violence politique et les « extrêmes », mais c’est bien vous qui tenez un propos outrancier, d’extrême caricature et d’extrême clivage, en agitant des peurs et des fantasmes qui ne correspondent pas à la réalité. Alors oui la progression de l’extrême-droite avec son racisme est porteuse d’une lourde menace pour les valeurs démocratiques et de notre République sociale et laïque bâties notamment par le gouvernement de rassemblement du Conseil National de la Résistance au sortir de la guerre alors que l’extrême-droite française et une partie de la droite s’étaient discréditées dans la collaboration avec les nazis. La colère populaire vis-à-vis de la politique d’E.Macron et la banalisation des idées d’ extrême-droite par de nombreux grands médias expliquent en partie ce vote, avec une propension depuis le 10 juin dans une ambiance de véritable hystérie de tout faire pour salir et discréditer le Front populaire. « Plutôt Hitler que le Front populaire », c’est un mot d’ordre que semblent de nouveau prendre à leur compte une partie des élites médiatiques et politiques, en 2024 comme en 1936, signe que les possibilités de victoire d’une gauche unie sur un programme social ambitieux dérangent. On diabolise désormais la FI, le Front populaire, alors même que l’on normalise le Rassemblement National dont il faut se souvenir que le parti source, le Front national a été créé par des anciens nazis de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, des anciens collaborateurs, et beaucoup d’antisémites notoires. Et à l’opposé du spectre politique, du côté de ce Front populaire que vous mettez dos à dos comme « extrême » avec l’extrême droite, que trouvons-nous comme mesures radicales? Des propositions qui correspondent aux aspirations et attentes populaires: le retour de l’ISF, la taxation des profits, la lutte contre l’évasion fiscale, le blocage des prix de première nécessité, le retrait de la réforme des retraites et de la réforme de l’assurance chômage, l’augmentation des salaires et des pensions, la revalorisation des APL, la relance de la construction du logement social, etc. Comme argument pour dénoncer une alliance “contre nature” et dangereuse à travers le front populaire, vous dénoncez ici dans votre introduction et dans votre lettre aux maires un prétendu antisémitisme de la France Insoumise. Je m’inscris en faux contre ce procès en antisémitisme que j’estime malhonnête quand il vise des gens dont le tort essentiel est de plaider pour une plus grande solidarité avec le peuple palestinien. J’ai parmi mes amis, mes connaissances, les journalistes et essayistes que je lis, plusieurs juifs français, israéliens, américains qui critiquent la politique de Netanyahou, inspirée par l’extrême-droite raciste, colonialiste et suprématiste juive. Cela ne les rend pas antisémites. C’est bien Netanyahou qui à l’inverse collabore internationalement avec des gouvernements d’extrême droite antisémites européens ou avec des personnalités d’extrême droite américaine. Ce n’est pas être antisémite de plaider comme ces centaines de milliers jeunes et moins jeunes partout dans le monde pour le cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre les Palestiniens, de défendre le droit international, les résolutions de l’ONU, mais aussi les préconisations et qualifications de la Cour pénale Internationale, de défendre la Paix, la solution à deux états, la reconnaissance par la France de l’état de Palestine, le droit à l’auto-determination des palestiniens, leur droit à l’existence dans la coexistence avec le peuple israélien. L’utilisation à tort et à travers pour disqualifier toute critique d’Israël du terme d’antisémitisme est dangereuse, car on enlève de la force à ce terme qui qualifie aussi une forme de racisme bien réelle et dangereuse. Je vous encourage à lire à ce sujet le remarquable essai de l’ancien journaliste du journal “ Le Monde” aux Etats-Unis et en Israël Sylvain Cypel, également ancien directeur du “Courrier international”: « L’ État d’Israël contre les juifs ». Pour notre part, en tant que communistes, nous refusons les assignations identitaires et l’importation en France d’un conflit de politique internationale, un des derniers conflits coloniaux, par des discours qui divisent le peuple et nous refusons d’enfermer les citoyens dans des identités définies de manière ethnique et religieuse. C’est contre ce projet de régression et de division que le projet de l’union de la gauche et des écologistes du front populaire prend tout son sens ».
Intervention au Conseil départemental du Finistère, mercredi 19 juin. »
Jan 18 2025
Vœux des élus communistes brestois au Vauban ce samedi 18 janvier à 12h
Le groupe des élues et élus communistes te souhaite le meilleur pour l’année 2025 qui débute.
Pour commencer cette année dans la convivialité et la fraternité, nous t’invitons à la présentation de nos vœux :
Le samedi 18 janvier 2025
à 12h au Vauban
(Hôtel Vauban – 17 avenue Georges Clémenceau – Brest)
Belle et heureuse année 2025 !
Bloavezh Mat 2025 !
Amicalement,
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h,
Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Jan 18 2025
Décès de notre camarade de St Jean du Doigt Léon Le Gall: l’hommage de la fédération du PCF Finistère
La section du pays du pays de Morlaix, la cellule de Lanmeur et la fédération du Finistère du PCF expriment leur tristesse d’apprendre le décès de notre camarade Léon Le Gall, ancien agriculteur de Saint-Jean-du-Doigt (légumes et élevage de vaches limousines), pilier de la section de Lanmeur du Parti communiste, ancien élu communiste pendant plusieurs mandats à Saint-Jean-du-Doigt.
Adhérent depuis au moins le début des années 1970, Léon Le Gall abattait un gros travail lors des fêtes de la Terre, pour monter les stands et sur toute la durée des fêtes. Il était aussi investi dans l’association de la Galoche de Saint-Jean-du-Doigt et animait des concours de galoche à la fête de la terre et à la fête du Viaduc.
Il stockait le matériel des fêtes de l’Humanité, des fêtes de la Terre et du Viaduc dans son hangar agricole.
C’était un homme chaleureux et investi dans l’activité du Parti et de sa section de Lanmeur.
Nous pensons aujourd’hui à sa famille, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, à ses amis et camarades.
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) , le 15 janvier 2025
Un moment de recueillement pour :
dont le décès est survenu à l’âge de 86 ans.
Les funérailles seront célébrées à l’adresse suivante : Centre Funéraire du Launay de Saint-Martin-des-Champs (29600) le samedi 18 janvier 2024 à 14h30.
Dans l’attente de ses obsèques, Léon repose à l’adresse suivante : Centre Funéraire du Launay (Saint-Martin-des-Champs – 29600).
Jan 18 2025
Des vœux chaleureux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier 2025, 100 ans après la victoire de la grève des sardinières
Vœux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier à l’ancienne mairie de Douarnenez, désormais maison Charles Tillon, où se réunissaient les dirigeants ouvriers, syndicaux et politiques il y a cent ans pour la grève des ouvrières des conserveries : Charles Tillon, Lucie Colliard, Joséphine Pencalet, Daniel Flanchec, etc. Camille Gontier pour la section de Douarnenez, Ismaël Dupont pour la fédération du Parti communiste du Finistère, et Taran Marec pour la Jeunesse communiste ont pris la parole avant l’apéritif dînatoire à l’occasion duquel nous avons écouter les chansons des ouvrières des conserveries du littoral du sud Finistère interprétées par Klervi Riviere et Marie-Aline Lagadic.
60 personnes étaient présentes, des camarades des sections PCF du Finistère (Douarnenez, Pays Bigouden, Quimper-Fouesnant, Audierne-Cap Sizun, Crozon-Châteaulin, Quimperlé-Scaër, Brest, Morlaix, Carhaix-Huelgoat, etc.), des sympathisants communistes et des invités élu.e.s et militant.e.s de la gauche douarneniste, notamment Françoise Pencalet, Hugues Tupin, Florence Crom, le secrétaire de section du PS Yohan Quéré, Jean-Louis Griveau
Photos Hervé Ricou
***
Douarnenez, maison Charles Tillon, 17 janvier
Intervention d’Ismaël Dupont pour les vœux du Parti
Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s camarades,
C’est un bonheur pour nous de pouvoir organiser ce moment convivial des vœux de la Fédération PCF du Finistère avec la section de Douarnenez, à Douarnenez, dans cette maison Charles Tillon, l’ancienne mairie où se réunissait le comité d’organisation de la grève des sardinières, qui rappelle combien l’appui de militants de premier ordre comme Charles Tillon, Lucie Colliard, Marie Potasse (devenue Tillon), Flanchec, et des organisations de la CGTU, du PCF, et du journal L’Humanité, furent importants dans le soutien à la lutte des Sardinières de Douarnenez, pour la victoire de ce mouvement.
Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (1977).
Dans son tableau « La révolte des sardinières », on voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ». Le tableau est inspiré d’une photo d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne.
En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure), Charles Tillon a 27 ans.
Rennais d’origine, ajusteur à l’arsenal de Brest en 1916, il s’est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur « Guichen ». En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l’armée française, il avait provoqué une mutinerie sur le « Guichen » en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d’une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Il devient permanent de la CGTU en 1924. La grève des sardinières de Douarnenez constitua sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière. Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » et l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926.
Bien sûr, nous sommes aujourd’hui à Douarnenez pour rendre hommage, à l’occasion de son centenaire, à ce mouvement social fondateur, à cette belle lutte des ouvrières des conserveries, avec l’appui des ouvriers et pêcheurs de Douarnenez, et de leur maire communiste Daniel Le Flanchec.
Rappelons que les salaires de ces femmes étaient près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». La réglementation du travail n’était pas appliquée : les heures de nuit n’étaient pas majorées, le droit syndical n’etait pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.
La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est le symbole de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation, appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences.
Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez, une des premières communes à gestion communiste en France, avec Huelgoat en Bretagne, est désormais un phare du communisme. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original. Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995. Saluons aussi l’action de leurs successeurs à gauche notamment qui surent maintenir cet héritage.
Rappelons aussi qu’à la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État.
Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière reviendront tout à l’heure en chanson sur les luttes sociales des ouvrières des conserveries du Pays Bigouden, de Penmarc’h, Lesconil, Pont L’Abbé, en 1926 et 1927.
Ne les oublions pas. C’est la suite de la victoire de Douarnenez en janvier 1925, la demande de l’application des accords sociaux de fin de grève à toutes les conserveries du littoral. Mais là encore, les patrons n’ont rien donné de bonne grâce aux ouvrières et il a fallu tout arracher. Là encore, Charles Tillon était présent au côté des ouvrières. Cette histoire est magnifiquement racontée dans « Le Chant des Sardinières » et illustré par des chansons de l’époque, d’usine, de repos, de réjouissance et de lutte, en français et en breton. Et vous pourrez trouver et faire dédicacer le livre tout à l’heure si vous ne l’avez pas déjà.
J’en ai quasiment fini avec ce préambule historique – j’entends déjà les douarnenistes me dire : ça y est c’est bon, 4 mois de commémoration et d’hommage à cette grève historique, parlons du temps présent et de ses défis. Ils ont parfaitement raison.
Douarnenez aujourd’hui, comme beaucoup d’endroits du Finistère, c’est la crise du logement, de l’accès à la santé, les inquiétudes sur l’avenir des services publics, de l’emploi, des finances des collectivités, dans un contexte de desindustrialisation avancée, encore confirmé par la décision de délocalisation de l’usine Saupiquet de Quimper, un des témoins de cette activité de conserverie. Délocalisation pour trouver de la main d’œuvre à vil prix et augmenter les marges des actionnaires comme pour Michelin avec l’usine de Vannes ou Renault avec les fonderies de Bretagne.
Ils ont bien raison, ceux qui disent : regarde devant, pas dans le rétroviseur. Et pas seulement parce que c’est quand on est dans le brouillard et qu’il y a des dangers, en voiture, qu’il faut regarder devant le plus attentivement.
Mais c’est aussi la particularité du Parti communiste d’aller au combat avec cet héritage, de valeurs et de sacrifices. « La révolte bien de loin », pour reprendre un titre de Charles Tillon, de loin dans nos vies, et de loin dans l’histoire du mouvement ouvrier et égalitaire, bien plus loin que 1920. Nous ne sommes pas des voyageurs sans bagage, comme on dit. Certains font voyager le cœur léger, d’autres pèsent plus lourd.
Le destin de Charles Tillon en est l’illustration. Auteur du premier appel à la Résistance intérieure contre le fascisme, contre Vichy et l’occupant allemand, du 17 juin, fondateur des FTPF, ministre communiste de De Gaulle à la Libération qui mettra en œuvre le Programme des Jours Heureux du Conseil National de la Résistance, il sera écarté de la direction du PCF en 1952, puis exclu du PCF suite à un désaccord sur la question de l’intervention soviétique à Prague en 1968.
Cela ne réparera pas l’injustice et la faute, mais nous voulons aussi lui rendre un hommage appuyé aujourd’hui, et dire que nous les combats des communistes français se sont souvent déroulés dans des circonstances et un contexte politique et international plein de contradictions mais qu’ils ont toujours été sous-tendus par l’aspiration à une société plus humaine, égalitaire, fraternelle, et par des idéaux de droit au Bonheur et la Dignité pour chaque femme et chaque homme, de Paix et de Justice.
Ces idéaux sont toujours et plus que jamais d’actualité au moment où les capitalistes nous fabriquent un monde dont Trump et Elon Munsk, Bolloré et Macron, la vulgarité, l’arrogance, le cynisme et le narcissisme autiste, deviennent de nouveau totem, un monde sans avenir acceptable ni soutenable, fait de dénaturation de la démocratie, d’inégalités extrêmes, de progrès de la pauvreté, du néocolonialisme et de l’impérialisme, de violence sociale et de guerre, de prédation des ressources naturelles et de dégradation de l’environnement.
Rien que la crise écologique majeure qu’est le dérèglement et le réchauffement climatique justifierait à elle seule, du fait de ses conséquences immédiates, gravissimes, durables, irréversibles et universelles, une approche communiste des choses, à base de planification, de rationalité politique, de sobriété, de partage équitable des efforts, de réorientation complète de nos modes de vie, de notre économie, de nos modes de production et de consommation, qui ne soit pas antagonique avec la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre.
On en est loin, mais, nous le savons, avec notamment le plan climat qu’a produit Amar Bellal et la commission Écologie de notre parti, il n’y a aucun salut basé sur la prolongation des logiques de marché et capitalistes, ni sur la religion de la croissance ou du productivisme à tout crin.
« Le capital épuise deux choses, le travailleur et la nature », écrivait Marx. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’actualité du combat communiste.
La lutte pour la Paix qui est une autre grande matrice de notre engagement communiste est elle aussi plus que jamais d’actualité.
Avec la résurgence de la menace nucléaire militaire à un niveau XXL, avec des dépenses d’armement et militaires qui ont augmenté dans le monde pour la neuvième année consécutive pour atteindre un niveau record de 2 443 milliards de dollars à rapporter aux maigres dépenses de coopération et de solidarité internationale pour régler le problème de la faim dans le monde, de l’accès à l’eau potable, des vaccins contre les maladies les plus mortifères comme la malaria, ou de l’accès pour tous à l’éducation.
Au moment de ces vœux, comment ne pas penser aux peuples victimes des près de 40 guerres qui ravagent la Planète en ce moment, de l’Ukraine, du Soudan à la Palestine, en passant par le Liban, le Kurdistan, l’Arménie. Leurs souffrances, la souffrance de ces peuples, fait les affaires du business de l’armement et est entretenu par et pour lui en grande partie. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » disait Anatole France.
Comment ne pas penser au peuple palestinien qui vit l’enfer à Gaza depuis 15 mois, avec plus de 45 000 morts, dont un tiers d’enfants, et une destruction totale des infrastructures, une destruction de toute considération pour la vie humaine et de toute décence morale dans ce qui apparaît comme une véritable entreprise génocidaire de la part de l’état d’Israël, dont le peuple a pourtant subi lui-même 80 ans plus tôt pareille entreprise ? Comment ne pas penser aux palestiniens de Cisjordanie qui vivent aussi l’apartheid quotidien, le nettoyage ethnique, les arrestations arbitraires et assassinats de civils, par les colons ou l’armée israélienne ?
Tout cela avec la complicité des États-Unis et de la plupart des pays européens, qui ferment les yeux, maintiennent des positions hypocrites et partiales, financent et soutiennent politiquement Israël et son gouvernement d’extrême-droite raciste et suprématiste. Nous pensons aussi au peuple cubain, étranglé par le blocus américain, au peuple libanais et au peuple syrien dont l’avenir est encore en suspens, et à tous les peuples qui vivent l’oppression, comme les Iraniens dont on ne peut qu’admirer le combat pour la dignité à travers le mouvement Femme, Vie, Liberté, qui se prolonge toujours.
Le PCF est un parti internationaliste, solidaire, c’est aussi ça notre marque de fabrique.
Solidaire de Mayotte, solidaire du peuple libanais, solidaire du peuple palestinien et cubain, nous avons lancé des caisses de solidarité, qui ont permis de verser déjà 3500 euros au Secours Populaire pour Mayotte, 1500 euros pour la commune de Doha el Hoss au Liban, et nos militants et élus développent de la solidarité à longueur d’année pour le peuple palestinien.
La solidarité, nous la vivons aussi au plus près de chez nous, pour la défense des services publics, les bureaux de poste, les services d’hôpitaux, les EHPAD, les écoles dont les classes sont menacées, pour des politiques plus redistributrices, plus favorables à ceux qui ont le moins de moyens financiers, pour les droits sociaux et l’emploi des travailleurs de notre territoire où nous nous mobilisons avec les salariés, les retraités, les privés d’emploi et leurs syndicaux.
Notre soixantaine d’élus communistes finistériens – de la Région aux communes, en passant par le Département et les communautés de commune, dans les majorités ou l’opposition, met le social et la défense des solidarités et des services publics au cœur de ses préoccupations et missions.
Avec les électeurs et acteurs du nouveau Front populaire, depuis le mois de juin, nous tentons de trouver un chemin pour faire revenir des politiques de gauche dans ce pays, le sortir du cauchemar d’une fausse alternative entre le néo-libéralisme à tendance liberticide et xénophobe et l’extrême-droite pure et simple. C’est pas simple, le rapport de force est très dégradé. La gauche est moins forte qu’il y a 10 ou 15 ans, elle est en désaccord sur plusieurs sujets, pas assez rassemblée, et l’extrême-droite, dédiabolisée, respectabilisée, avec la complicité des médias et des forces du capital, comme d’une partie des politiques, est plus à l’offensive et menaçante que jamais. Mais nous devons tenir le cap de l’intérêt général, celui de la défense de la République sociale, des intérêts populaires et savoir nous réunir sur l’essentiel pour défendre des politiques humanistes et de progrès social, aussi bien au niveau local qu’au niveau national.
Nous ne pourrons progresser qu’en étant plus audibles et crédibles auprès des milieux populaires, du monde du travail, et c’est pour cela que nous avons lancé une campagne au niveau du PCF sur l’industrie et les services publics, pour se réimplanter sur les lieux de travail, pour faire de la politique avec les citoyens en proximité, à travers la revitalisation ou la création des cellules, des ventes de l’Humanité, des actions de solidarité concrètes comme ces ventes de légumes solidaires à prix coûtant qui ont lieu à Landerneau, à Morlaix, au Relecq-Kerhuon, et à bientôt à Carhaix.
Il nous faut persister et persévérer dans cette voie comme dans celle d’une amélioration de notre communication, numérique notamment, mais pas que, et dans l’effort d’éducation populaire qui est aussi une marque de fabrique de l’activité de plusieurs de nos sections et de notre fédération, d’éducation populaire et de formation car c’est aussi en acquérant des savoirs et des armes théoriques que nous serons plus efficaces dans la bataille d’idées et la bataille politique.
Notre parti fait des adhésions, 47 l’an passé, et a à ses côtés depuis 2 ans une Jeunesse communiste étoffée et organisée, avec au moins 35 jeunes communistes encartés, et plus en comptant les sympathisants. Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique.
Nous avons néanmoins la conviction qu’en cultivant nos valeurs que sont la vie collective tout au long de l’année, la fraternité, la démocratie interne, le militantisme régulier en dehors des élections, l’organisation des fêtes, la proximité avec les citoyens, l’honnêteté, l’esprit de responsabilité et de rassemblement pour le progrès social, et en gardant notre volontarisme et nos ambitions sur le fond, nous allons renforcer notre influence.
En 2025, nous aurons à préparer les municipales pour faire élire un maximum de majorités de gauche dans les 277 communes finistériennes, et un maximum d’élus communistes, sur la base d’un travail sur des projets qui servent réellement la population. Et nous aurons peut-être aussi à préparer des législatives en cas de nouvel épisode de dissolution.
Bonne année 2025 à toutes et tous.
Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère.
Jan 07 2025
Jean-Marie Le Pen est mort mais ses idées inspirent toujours une extrême-droite française plus forte et menaçante que jamais
Communiqué du PCF Finistère, 7 janvier 2025
Jean-Marie Le Pen est mort mais ses idées inspirent toujours une extrême-droite française plus forte et menaçante que jamais
Le politicien d’extrême-droite qui a débuté sa carrière comme député nationaliste au côté de Pierre Poujade était un ami des nostalgiques du régime de Vichy et des supplétifs français des Nazis, mais aussi des anciens de l’OAS avec qui il avait fondé le Front National.
Son antisémitisme et son racisme étaient viscéraux, à peine déguisés parfois sous les dehors de mauvaises plaisanteries.
A titre personnel, il a participé comme officier de renseignement à l’organisation de la torture contre les suspects et les ennemis des militaires (communistes entre autre) en Algérie et n’a jamais éprouvé de remords pour cela, c’était un défenseur jusqu’au bout d’une vision nationaliste impérialiste et du colonialisme français, en Algérie comme en Indochine, une autre guerre coloniale à laquelle il a participé comme engagé volontaire.
Son parcours, commencé dans les exactions des guerres coloniales, se confond avec une entreprise de haine dont l’héritage continue d’empoisonner la société française. Anticommunisme, xénophobie et antisémitisme ont été ses leitmotivs sa vie durant, lui valant procès et condamnations qui ne l’ont pas empêché de prospérer en politique, le coup de tonnerre du 21 avril 2002 marquant l’apogée de sa carrière.
Le jeu de mots « Durafour crématoire » en 1988, comme la requalification des chambres à gaz dans les camps d’extermination nazis en « point de détail de l’histoire » l’année précédente (il récidivera en 1997, 2008 et 2009) ou la « fournée » pour se débarrasser d’artistes supposément juifs opposés au FN (2014) lui vaudront de nombreuses citations à comparaître devant la justice et marqueront à jamais sa carrière politique du sceau du déshonneur.
Attiser le rejet et la haine des étrangers, des français « colorés » ou d’origine étrangère, des homosexuels, le sexisme le plus ringard étaient son fond de commerce, comme l’anticommunisme et l’ultra-libéralisme économique façon Reagan, ennemi de l’État, des syndicats et des ouvriers, des services publics, de la sécurité sociale et des solidarités.
Ses idées continuent à être des vecteurs du vote RN et des ressorts d’engagement chez les cadres et militants de l’extrême-droite, parfois dissimulées sous un vernis de respectabilité et de communication politique lissée, au RN, et dans d’autres franges de l’extrême-droite et de la droite-extrême prête à s’allier à l’extrême-droite.
Pour nous, communistes, nous ne dédiaboliserons jamais un parti et un courant politique qui ont été fondés par Jean-Marie Le Pen comme synthèse et agrégat des nostalgies et rancœurs colonialistes, racistes, antisémites, réactionnaires, des vieilles lunes de Vichy, du mouvement collaborationnisme, de Vichy, et de la haine de la République des droits de l’homme, de l’universalisme, et du rationalisme.
Nous savons que le mouvement politique inspiré par les idées de Jean-Marie Le Pen est aux portes du pouvoir en France, bien aidé par Macron comme par d’autres politiques de présidents de la République précédents, et nous ferons tout dans le cadre démocratique pour travailler à l’empêcher d’accéder au pouvoir exécutif en France, car les conséquences seraient trop dramatiques.
La fédération du Finistère du PCF, le 7 janvier 2025
Jan 07 2025
Communiqué du Parti Communiste du Finistère. Janvier 2025. Après la tempête Ciaran, la nécessité de mieux entretenir le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.
Jan 05 2025
Morlaix, tours bakounine, samedi 11 janvier 2025: Prochaine vente solidaire de légumes à prix coûtant, en direct du producteur
Après nos ventes du 2 novembre et du 30 novembre derniers, les militants du PCF Pays de Morlaix seront de nouveau présents place Bakounine dans le quartier de la Boissière pour une vente solidaire de légumes de Roscoff et Plougoulm à prix coûtant, à directeur de l’agriculteur. Pour des légumes sains et de qualité à petit prix.
Ce sera le samedi 11 janvier de 10h à 12h place Bakounine.
Il y aura des pommes de terre charlotte et bintjes de Roscoff, des carottes, oignons rosés, oignons rouges, ail, échalotes, poireaux, potimarrons, courges spaghetti, courges butternut, choux-fleurs, choux rouges, panai, betteraves crues, céleris, rutabagas, etc.
La vente solidaire suivante aura lieu dans un autre quartier de Morlaix (nos ventes sont ouvertes à tous les habitants, quelque soit les quartiers d’habitation, cependant).