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Triste nouvelle: décès de Jean Dréan, notre camarade cheminot de la CGT et du PCF

Notre ami et camarade Jean Dréan vient de décéder à Quimper ce samedi 31 août 2024 à l’âge de 91 ans (il était né en 1933). 

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106 avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi après-midi: accès libre de 9 h à 18 h.

Nous pensons fort à sa famille, sa fille Hélène, ses petits-enfants qu’il aimait tant, ses beaux-enfants, ses amis et camarades endeuillés de la CGT et du PCF. Nous leur exprimons notre solidarité et partageons leur tristesse au départ de notre camarade et ami, une grande figure militante, un grand bonhomme.
Daniel Ravasio avec toute la section de Morlaix et Ismaël Dupont au nom de la fédération du Finistère du PCF expriment toute leur reconnaissance pour les décennies d’engagement total de notre ami et camarade au service de nos idéaux communs et d’une société plus humaine, plus égalitaire, plus fraternelle.
Jean vivait depuis 2014 à l’EHPAD Thérèse Rondeau-Kernisy à Quimper, où il a avait dû déménager depuis sa maison de Saint Didy à Plouigneau pour accompagner son épouse bien aimée Annick, malade et en perte d’autonomie.
Il était toujours adhérent au PCF, dans la section de Morlaix et la fédération du Finistère. 
Il avait adhéré à la CGT et au PCF pendant la guerre d’Indochine en 1953. Son père était déjà communiste. Un jeune commandant, fils d’un cheminot communiste, lui évitera de faire la guerre d’Algérie. Il ira en coopération en Algérie en tant que cheminot après les accords d’Évian pour aider le jeune état indépendant à utiliser ses infrastructures ferroviaires.
Jean était une grande figure de la CGT Cheminots, du Parti communiste finistérien et de la région de Morlaix, un militant infatigable, doté d’un solide sens de l’humour, d’une gouaille et d’une détermination sans faille, malicieux, généreux, fraternel, toujours passionné et solide dans ses convictions sans être sectaire.
Il savait toujours aider les personnes dans le besoin, discrètement.
Homme de caractère, franc-tireur, il n’avait peur de rien ni de personne, et il parlait à tous d’égal à égal, avec bienveillance et gentillesse, mais aussi exigence pour ceux qui avaient des responsabilités.
Il écrivait régulièrement à ses camarades, aux ministres, aux députés, à ses secrétaires nationaux du Parti (Marie-George Buffet, Pierre Laurent, Fabien Roussel), à Patrick Le Hyaric, au secrétaires généraux de la CGT pour interpeller sur la situation de la santé, du grand âge, des EHPAD, sur l’absence de prise en compte des enjeux du vieillissement et du droit à une vie digne jusqu’au bout de tous les citoyennes et citoyens.
A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».
En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».
L’aumônier rendait à Jean Dréan un vibrant hommage:
 » Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?
Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).
C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.
***
Voilà un récit autobiographique (encore très partiel, car il y aurait tant à dire) qui avait été publié il y a quelques années sur Jean et ses engagements dans Le Chiffon rouge:
Né en 1933, Jean Dréan, l’homme à la haute stature solide de breton taillé dans le roc et au collier de barbe à la mode des certitudes anciennes, personnalité haute en couleurs que nombreux, de tous bords, connaissent et apprécient à Morlaix et à Plouigneau, vient d’intégrer une maison de retraite à Quimper pour accompagner son épouse dont les problèmes de santé s’opposaient à un retour à la maison.
Cela a été un choix douloureux pour ce pilier de la section communiste et de la CGT de Morlaix, un franc-tireur plein de crânerie, d’esprit d’indiscipline d’humour malicieux et d’intelligence, un obstiné prêt à soulever ciel et terre pour que son parti, sa CGT, ses parlementaires et ministres œuvrent enfin pour la prise en compte des enjeux du vieillissement et la mise en place d’une civilisation de la personne âgée basée sur la Sécurité Sociale Universelle et le partage des richesses.
Jean Dréan a encore toute sa lucidité, sa vivacité d’esprit, sa mémoire et des tonnes d’histoires plus ou moins exemplaires, mais souvent drôles et passionnantes, à nous raconter. Voici déjà quelques unes d’entre elles, écrites une nuit sans sommeil à la maison de retraite.
Chacun sait ce qu’il gardera de cet homme généreux et rebelle qui a su rester curieux et ouvert pour les jeunes et la nouveauté, mais son vécu n’est pas connu de tous et intéressera sans nulle doute. Il éclaire en particulier ses attaques verbales courageuses il y a quelques mois face à une Marine Le Pen méprisante et ses menaçants nervis du service d’ordre du Front National venus sonder le terrain d’une région traumatisée par la crise de l’agro-alimentaire sur le marché de Guerlesquin: s’il devait n’en rester qu’un, ce serait encore lui, n’en doutons pas, qui ferait barrage aux héritiers du fascisme et de l’OAS.
Le vécu d’un modeste citoyen engagé
Notre génération a connu des turbulences: les camps de concentration, le goulag, Oradour, la torture en Algérie, Dien Bien Phu la capitulation. Aujourd’hui tout le monde musulman est en ébullition: parfois sanguinaire, cruel, barbare. On viole, on égorge à tour de bras. Dans une indifférence coupable. Certes avec quelques réactions.
Aujourd’hui le camarade Ismaël me sollicite pour expliciter une tranche de vie, certes modeste, mais trop souvent absente de l’évolution de notre Pays, de son histoire. Le refus des guerres coloniales, le traité d’Evian. Son contenu, entre autre la coopération découlant de ce traité.
Pour expliciter, comprendre un temps soit peu mon engagement citoyen de toujours, quelques rappels.
Durant la guerre 39-45, quoique très jeune, j’ai pratiqué la débrouillardise, le chapardage, le hors la loi. Il fallait survivre: on allait mon frère et moi traire les vaches pendant la nuit, étrangler les poules. Père cheminot – il entretenait les voies près de Rosporden – il a modestement participé au sabotage de son outil de travail. Ma mère était garde-barrière: les trains ravitaillant la troupe allemande à Brest s’arrêtaient devant chez nous: des cheminots complices nous indiquaient les wagons intéressants à piller: nous récupérions de l’huile, des matières premières que nous échangions ensuite avec les paysans, parfois contre des cochons que nous envoyons en boîte de conserve à des camarades de résistance parisiens. En 44, mes parents nous envoyaient mon frère et moi avec nos deux chiens ravitailler le maquis avec une brouette: en arrivant dans les bois auprès des résistants, quelle n’a pas été ma surprise en voyant que leur commandant était mon instituteur, Mr Le Corre. Celui-ci n’a même pas eu besoin de me faire promettre de garder le secret. L’ennemi: le boche. Les cheminots résistants de toujours ont été les premiers a déclencher la Grève insurrectionnelle.
1947: ils ont continué la lutte. Soutien aux mineurs en grève en bloquant les trains de charbon. Les champions de la trahison permanente entraient en action: Jules Moch créait les CRS pour gazer les mineurs en grève.
1949: entrée à la SNCF, école d’apprentissage.
1953: adhésion à la CGT. Participation à la grève historique contre les prétentions d’une droite revancharde. Le fameux président du Conseil Laniel prétendait casser le statut de cheminot, massacrer le service public ferroviaire (déjà!). Un mois d’une grève dure. Le pays paralysé. Démission de Laniel. Décrets abrogés. Interdit du droit de grève (j’étais hors statut), j’ai été licencié. Soupe populaire à Clichy. Adhésion au PCF (mon père était déjà communiste) puis réintégration à la SNCF.
1954: Appel sous les drapeaux. Mont Valérien. La guerre d’Indochine fait rage. Les fellaghas s’agitent. Le canal de Suez s’enflamme. Nationalisé par Nasser. La France et l’Angleterre se précipitent dans une action de représailles coloniale. Les Nations Unies condamnent. La France capitule.
L’Algérie à son tour s’enflamme: les forces progressistes appellent au refus. Avec trois appelés, trois cheminots, une nuit nous inondons les murs de la Caserne d’affiches fourrnies par les cheminots communistes des ateliers de la Garenne . « Paix en Indochine, Paix en Algérie ».
Le lendemain matin, le commanbdant sonne le tocsin. Tout le monde consigné. Arrivée de la police militaire. Silence dans les rangs. Dénoncés deux mois plus tard par des « nostalgiques des colonies » du contingent comme nous. Jugement sans sommation: cellule-prison. Le commandement était désorganisé en France: les cadres de l’armée opérant en Indochine, en Algérie. Surprise un matin. Appelé au commandement de la compagnie qui m’adresse un message très particulier: « vous disparaissez du paysage, je ne veux plus entendre parler de vous ».
Destination Centre de sélection de Guingamp. Comme Testeur. Pourvu du BEPC, je faisais passer des tests aux appelés. Inespéré et hasard de son engagement.
Dix ans plus tard m’a été explicité la vérité sur ce miracle. Ce jeune commandant, rappelé à l’époque, était tout simplement le fils d’un cheminot communiste. Il avait abusé de son autorité.
Le dénouement: Ho Chi Minh triomphait, Ben Bella franchissait la frontière tunisienne avec ses troupes. La France capitulait dans la débâcle et les attentats de l’OAS.
Toutes ces péripéties digérées, je répondais à un Appel des Accords d’Evian: coopération technique en Algérie. Détaché de la SNCF à la « SNCFA ». Mon épouse acceptait un détachement d’enseignement. Bien sûr, c’était une décision d’importance. L’aventure dans un monde sortant d’une guerre salie par la torture.
Quel accueil dans ce pays meurtri, saccagé, méprisé? Embarquement Marseille pour Annaba (ex Bône). Voyage superbe en première classe (les arabes étaient entassés dans les cales) !!! Débarquement le lendemain. Quelle surprise: un pays grouillant d’arabes!!! Du soleil. Puis train pour Souk Arhas. Gros centre ferroviaire. 600 cheminots. Accueil par un cadre cheminot algérien. Qui pour me saluer me tend la main gauche. J’ai appris quelques mois après par lui-même – sans rancoeur ni haine- qu’il avait été torturé par les Paras de Le Pen.
Seul européen parmi 600 cheminots algériens. Vraiment surpris et interrogatif sur la qualité des installations ferroviaires: ce qui était manuel en France était mécanisé là-bas. C’était l’effet du plan de modernisation de Constantine. J’ai dû me former rapidement en prenant des cours du soir pour me mettre à niveau par rapport à ces installations modernes. Le monde à l’envers: c’était moi qui était censé apprendre aux autres. Le plan de Constantine et ce chemin de fer moderne était surtout là pour acheminer le fer, le phosphate, le pétrole sur l’Europe. Pas pour le bonheur du peuple algérien.
Rapidement au boulot. Accompagnateur de 8 jeunes algériens. Jeunes surpris de voir un européen en bleu de travail, sac à outils sur le dos. Moi-même, j’étais surpris du niveau de connaissance de ces jeunes algériens, des musulmans qui n’hésitaient pas à puiser une bière dans le frigo présent en permanence dans le 4/4 sur rail qui servait à nous déplacer, frigo approvisionné par mes soins.
Là aussi surprenant. Aucune rancoeur, aucun rejet de l’ordre donné, de l’engagement volontaire.
Notre parcours de travail s’étendait sur 200 km le long de la frontière tunisienne. Des paysages superbes, le maquis, le sable des montagnes. Une multitude de Djellabas. Le terrain propice à la pénétration de fellaghas dans l’Algérie Française. Là aussi, je fus surpris par l’accueil dans un monde que nous avons bafoué, massacré, traité au Napalm. J’ai visité avec le commandant de la place de Tebessa des galeries de mine qu’ils utilisaient à la barbe du colon pour franchir la frontière (technique à la Hamas).
Je passerais sur les villages de montagne passés au Napalm, les défoliants pour dénuder les caches des fellaghas.
Rien d’exceptionnel pour une guerre de pacification. Accueil dénué de tout esprit de revanche. Ce qui prouve bien comme avec le camarade Ho Chi Minh du Vietnam qu’il eut été possible d’instaurer un climat de coopération économique profitable aux peuples. De quoi écrire un roman.
Je terminerai sur quelques anecdotes.
A chaque voyage retour nous avions la possibilité de ramener une voiture neuve entièrement détaxée. Personnellement et pour cause, j’alimentais le chef de la police de Souk Arhas et le patron des douanes, ceci prouvant s’il en était besoin la tendance à la mise en place d’une Mafia qui a conduit progressivement l’Algérie à sa situation d’aujourd’hui. Ces personnages me gratifiaient de leur carte de visite. Bien utile. Par exemple, au cours d’une ballade en montagne (50° à l’ombre), dépourvu de tout papier d’identité, j’ai été embarqué brutalement par une patrouille. Mis à l’ombre. Soudain me vient l’idée de demander au chef de poste d’appeler le numéro du chef de la police sans lui dire à qui ce numéro appartenait. Garde à vous au téléphone: mille excuses et retour à la maison avec la jeep de la patrouille. La raison: entre l’Algérie et la Tunisie existait un fort trafic de Kif. Quatre anglais étaient signalés dans la montagne. Il y eut confusion à notre dépens.
Je m’appelle Dréan. A 50 km de Souk Arhas, il y avait une ville s’appelant « Drean », le nom d’un martyr de l’ALN. Les contrôles de police étaient légion, à chaque entrée de localité. Un jour, je me trouvais dans une file de contrôle. Se présente un policier. Je lui confie mon passeport: il l’ouvre, se met au garde à vous et me fait déboîter de la file, le nom l’ayant certainement impressionné. Un autre jour, un tapis que j’avais commandé arriva au bureau de poste de Drean tandis que je l’attendis chez moi pendant quatre mois.
Mon épouse, institutrice détachée, pendant 5 ans, le temps de ma coopération, fit la leçon à 40 jeunes algériens (qu’elle avait troqué contre 8 élèves français dans son école de village des Côtes du Nord). Le matin 40, l’après-midi une foule aussi impressionnante. Un silence, une discipline tout aussi surprenante. De jeunes palestiniens sortant des grandes écoles américaines – interdits de rentrer en Palestine – enseignaient l’arabe aux jeunes algériens. Coopérants, nous avions droit au consulat d’acheter du Ricard, du Porto détaxé. Ces jeunes palestiniens se faisaient un plaisir d’en déguster à la maison. Bien que musulmans m ais fortement teintés laïques. Après deux ou trois coups, le débat sur le colonialisme ressurgissait. Cordialement. Mais prévoyant et réaliste. « Ce que vous avez fait dans vos ex colonies et ailleurs, vous le paierez cher, très cher, pendant longtemps ». Un constat sans haine. Aujourd’hui nous y voilà.
J’ai connu de retour en France 20 ans après des Algériens sans pays. Après guerre, les nombreux algériens engagés dans l’Armée Française contre les nationalistes vietnamiens en Indochine ont reçu l’ordre de déserter en Indochine. Condamnés en France. Pourchassés en Algérie. Des vies brisées.
Le plus sanguinaire. Le Parti Communiste Algérien (PCA), soutien du FLN pendant la guerre de libération, y compris avec des ressortissants européens, d’ailleurs désavoués par le PCF même si celui-ci demandait la clémence pour les militants anti-colonialistes arrêtés et condamnait tortures et exécutions clandestines, était fortement implanté chez les cheminots. J’avais lié connaissance avec eux. Boumediene exile Ben Bella. Prend le pouvoir. Constatant la disparition de plusieurs camarades du P.C.A dans les gares environnantes, je m’en inquiète auprès d’un camarade de l’UGTA. Réponse: t’occupe pas de ça, c’est pas ton affaire. Huit jours après, dix d’entre eux étaient retrouvés égorgés dans un oued. Une multitude de drames affreux. J’ai connu tous les 15 jours l’atterrissage d’un Boeing américain à Annihi. Repartant avec 500 jeunes algériens pour l’Afghanistan traquer les russes. Que sont-ils devenus aujourd’hui? Irak, Syrie, Mali….
Jean Dréan

Portrait de Jean DREAN paru dans « LE TELEGRAMME » (29 Octobre 2010).

Cheminot depuis 1949, il adhère en 1953 à la CGT et au Parti communiste.

Son premier combat a lieu cette année-là. Les cheminots font grève pour la défense de leurs retraites. Déjà. Il a 20 ans. « Un vendredi matin, au Journal officiel, sort un décret sur la suppression du régime particulier des cheminots. À midi, plus un seul train ne roulait. À l’époque, 80% des cheminots étaient à la CGT. La grève a duré un mois. Le pays, totalement bloqué. Joseph Laniel, président du Conseil à l’époque, a démissionné et le décret n’est pas passé !».

Ce premier combat remporté le marque à tout jamais du fer rouge du militantisme. « Tout le monde partait en grève. On n’avait pas vraiment le choix ».

Depuis, Jean a toujours été sur les rails de la contestation. Militant et activiste De militant à activiste il n’y a qu’un pas. « Je faisais mon service militaire à la caserne du Mont-Valérien (92) au moment de la guerre en Algérie. Avec des militants du FLN on l’a recouverte d’affichettes (« paix en Algérie, paix en Indochine »). Au bout de trois mois, on a été dénoncé par des camarades du contingent. On s’est retrouvé quatre mois en prison. Avec l’aide d’un fils de cheminot, on a été transféré à Guingamp. J’ai été prié d’arrêter mes activités de militants ». « Je devais m’écraser » En 1964, deux ans après la fin de la guerre, Jean est envoyé en Algérie. « Sur 500 cheminots algériens, j’étais le seul Européen ». Il y travaille pendant cinq ans et devient spectateur passif de la bataille de mai 68. « De là-bas, on avait l’impression que le pays était à feu et à sang », se souvient-il.

De retour en France en 69, il est transféré à Trappes (78). L’homme n’a pas froid aux yeux. Pour revenir en Bretagne, il écrit au président du Conseil. « Quinze jours après, j’étais transféré à Morlaix où j’ai pu rejoindre les camarades ».

D’autres batailles Parmi les « milliers » de manifestations à son actif, voici les plus marquantes : 1970, il se bat pour la défense de la ligne Morlaix/Roscoff. « On a fait grève trois semaines en décembre ». 1986-87: il lutte avec les cheminots. « On bloquait des trains en gare de Morlaix. À l’époque on était 300 ». 2010 : les retraites.

« Plus tard, je ne veux pas être à la charge de mes enfants. Or, la situation dans les maisons de retraite est désastreuse. Et tout se fait dans l’indifférence générale. J’ai interpellé notre députée Marylise Lebranchu. Mais sans réponse ». Militant jusqu’au bout de la barbe, Jean ne renoncera pas.

En attendant le prochain combat, il ira comme chaque matin regarder passer les trains, acheter Le Télégramme, Ouest France et L’Humanité.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Un covoiturage devrait être organisé pour les camarades souhaitant être présent à ses obsèques

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à la mobilisation populaire le 7 septembre à l’appel d’organisations de jeunesse et le 1er octobre à l’appel d’organisations syndicales.

51 jours après les élections législatives, le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s’apprête à mettre en place un pouvoir soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit des marchés financiers.

Leur programme est connu : imposer l’austérité au peuple avec des milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et baisser les impôts des hauts revenus et des multinationales.

Les communistes ne les laisseront pas faire !

Le PCF appuie la demande de ses parlementaires du groupe GDR, d’une session extraordinaire de l’Assemblée pour refuser que le Parlement ne soit réduit au silence dans cette situation grave et inédite.

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à la mobilisation populaire le 7 septembre à l’appel d’organisations de jeunesse et le 1er octobre à l’appel d’organisations syndicales.

L’urgence, c’est :
– l’abrogation de la réforme des retraites
– l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité professionnelle femme-homme et le développement de l’emploi
– l’amélioration des conditions de travail et de nouveaux droits pour les salariés
– une nouvelle industrialisation sociale et écologique du pays pour répondre aux besoins et relever le défi climatique
– le développement des services publics financés par une toute autre utilisation de l’argent, à commencer par la santé et l’école publiques en cette rentrée !

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes et toutes les forces sociales et démocratiques à se retrouver à la fête de l’Humanité du 13 au 15 septembre pour participer à cette grande fête populaire et construire l’alternative politique. Nous serons également de toutes les mobilisations pour le cessez-le-feu à Gaza et la paix en Palestine et nous participerons à la journée internationale pour la paix du 21 septembre qui doit être également marquée par l’urgence de la paix en Ukraine et dans les nombreux pays en guerre.

Communiqué de presse du 28 août 2024 à lire sur le site

Discours de clôture de l’université d’été du Parti communiste à Montpellier par Gladys Grelaud (dimanche 25 août 2024)

Discours de clôture de l’université d’été du PCF par Gladys Grelaud

Le dimanche 25 août 2024 au Corum de Montpellier

Bonjour à toutes, bonjour à tous,

Chères camarades,

Chères amies,

Je suis ravie d’être avec vous ce midi pour clore nos Universités d’été dans cette belle ville de Montpellier que nous avons pu découvrir ces derniers jours.

Partis de notre lointaine pointe Finistère, le Bout du Monde, que nous avons quitté temporairement il y a 3 jours avec quelques camarades pour vous rejoindre ici et participer à ces trois jours de débats et de réflexions, comme vous tous, des 4 coins de France, l’on peut dire aujourd’hui que ce plus ou moins long périple, de nos délégations et la finistérienne à laquelle j’appartiens, valait le détour tant cette Université d’Été dans son cru 2024 est une réussite !

Pour clore cette Université 2024, je souhaiterai remercier particulièrement lensemble des organisatrices et organisateurs, le secteur Formation, pour avoir réussi le pari, certes comme chaque année mais particulièrement cette année au regard de la densité de l’actualité politique qui nous a occupé ces derniers mois, ces dernières semaines, ces derniers jours, jy reviendrai tout à l’heure, de monter lensemble des débats, des conférences ateliers, durant ces trois jours, en un temps record, avec une efficacité certaine.

Grâce à leur engagement sans faille et déterminé, cette Université d’été a été à la hauteur des défis que posent la situation politique et sociale du pays.

Elle aura permis d’aborder tous les sujets, sans tabou, avec une liberté de ton, propice à l’échange et au débat, gage de réflexion et de remise en question, outil de compréhension et de partage, toujours avec une volonté intacte de continuer d’avancer, de construire, ensemble les meilleurs débouchés à nos idées de justice et de progrès social pour le pays, pour nos concitoyens et nos concitoyennes.

De lambition industrielle française aux perspectives d’une paix juste et durable au plan international, de l’organisation de notre Parti à la compréhension de la séquence qui se joue actuellement dans une situation politique hautement périlleuse, des réponses à développer pour répondre aux crises de notre pays et auxquelles nous sommes confrontés en tant que citoyens et citoyennes aux défis du Nouveau Front Populaire, tous les sujets auront été abordés… !

Merci à Guillaume Roubaud Quashie, directeur des universités, à tous les intervenantes et les intervenants, à lensemble des camarades de la Fédération du PCF de lHérault.

Merci à Nicolas Cossange, bien sûr, mais aussi à Clara Gimenez, aux camarades qui nous a permis de reprendre des forces hier soir autour d’un repas fraternel dans un endroit majestueux, comme on sait les organiser et les partager au PCF, merci à toutes celles et ceux qui seront là cet après-midi pour tout remettre au propre.

Et merci bien sûr Merci au CEN et à notre secrétaire national, Fabien Roussel avec qui nous sommes heureux de partager les mêmes tocs !

Je souhaite que nous les applaudissions toutes vivement, comme il se doit!

Merci aussi aux partenaires des forces sociales, associatives, citoyennes, présents et qui ont participé aux échanges durant ces trois jours.

Merci enfin à nos partenaires politiques aussi, d’être présents parmi nous. Dans cette période houleuse où nous restons déterminés comme jamais.

Je le disais à l’instant… Il est un mot à dire sur lintérêt de tenir ces universités de rentrée dans une actualité bouillonnante, limportance de prendre le temps, de comprendre, de discuter et d’échanger, collectivement.

Comprendre, discuter, échanger, en ayant les deux pieds bien harnachés, bien ancrés, dans le réel et dans ce que vivent au quotidien nos concitoyens et nos concitoyennes.

C’est essentiel – à quoi bon faire de la politique sinon ? – c’est pour cette raison que Guillaume Roubault Quashie et son équipe, ont construit une université d’été ouverte sur la diversité du pays, sur le monde du travail, de la recherche, de la culture, une université qui a donné la parole à ces héroïnes et ces héros du quotidien. Car c’est en écoutant leur voix, leurs remarques, leurs réflexions, c’est en se plaçant dans un rapport étroit et permanent avec toutes ces forces vives que nous construirons le chemin de progrès que nous souhaitons pour le pays.

Et puis, une Université d’été, c’est aussi un temps où l’on prend le temps, où l’on se ressource, avec des idées et une motivation nouvelle, pour retourner dans nos communes, nos sections, dans nos cellules, sur le terrain, regonflés à bloc pour continuer d’avancer et d’agir au plus juste,

Oui, nous savons à quel point défendre nos valeurs d’égalité, de meilleures répartitions des richesses, daccès en tout point du territoire à des services publics de qualité, demande une énergie folle.

Au PCF, soyons-en certains, cette énergie n’est pas prête de se tarir, elle irrigue nos rangs et ces trois jours d’Université d’été l’ont encore et une nouvelle fois démontrée.

Sorties de boite, présences sur les marchés, sorties de gare routière et ferroviaire, campagnes des élections européennes puis des législatives, construction d’un rassemblement historique, de la même manière, nous avons toutes et tous été sur le pont ces derniers mois, ces dernières semaines.

Le pire a été évité. La Macronie a été désavouée avec une majorité gouvernementale battue. Le Nouveau Front Populaire arrive en tête. Malgré tout, le Rassemblement National est toujours trop haut et continue de faire peser un danger sur notre République. Un danger pour le futur proche et un poison déjà bien installé dans les consciences, les médias, les discours publics, mais aussi les actes au travers de la multiplication des actes et paroles racistes et antisémites comme celui d’hier à la grand motte et nous apportons tout notre soutien à la communauté juive, à la population de la Grande Motte ainsi qu’aux policier et pompiers mobilisés, après l’attaque terroriste qui a frappé la synagogue.

Cette situation politique a placé sur nos épaules, au sein du Nouveau Front Populaire, une grande responsabilité, à laquelle il nous faut répondre : c’est ce que nous avons entrepris en construisant un programme de relance économique et sociale au service du progrès social et écologique financé, applicable tout de suite, avec un calendrier et une méthode claire pour gouverner, avec la volonté de construire de majorités parlementaires, textes après textes, avec l’intersyndicale, avec nos concitoyens et nos concitoyennes, avec toutes les forces vives.

Avec nos partenaires politiques et sociaux, nous avons ainsi proposer en 15 jours Lucie Castets au poste de Première Ministre.

Elle nous a fait lhonneur d’être présente avec nous vendredi, pour échanger avec nous avec Fabien Roussel, notre secrétaire national.

Je veux de nouveau aujourd’hui saluer Lucie Castets et redire ô combien elle une femme d’expérience et de conviction. Grâce à ses qualités, elle saura porter et trouver le meilleur chemin pour mettre en œuvre, avec les députés NFP, les propositions du programme du NFP : retrait de la réforme de retraites, le SMIC à 1600 et une fiscalité plus juste. Les résultats des urnes sont clairs: le Nouveau Front populaire est le premier bloc politique du pays. Les Français et les Françaises ont exprimé le souhait d’un changement profond d’orientation politique, vers davantage de pouvoir d’achat, de services publics.

Mais voilà qu’après deux mois d’été, durant lesquels nous avons toutes et tous vibrés durant les Jeux Olympiques grâce à nos médaillés français, et cela va encore continuer durant les Jeux Paralympiques qui débutent, voilà qu’après deux mois, Macron s’enferme dans le déni, dans les manœuvres, pour confisquer la démocratie et refuser de confirmer la victoire de la Gauche.

Mais c’est en oubliant un trait de caractère que j’aime à nous définir, pugnace ! Fabien Roussel, Marine Tondelier, Olivier Faure, Manuel Bompart le lui ont redit vendredi matin. Il n’y a qu’un plan A, le Nouveau Front Populaire est aujourd’hui prêt à gouverner sur la base de ces priorités et notre proposition, c’est Lucie Castets au poste de premier ministre!

Mais pendant ce temps là, que se passe t’il ? Que voyons nous autour de nous, dans notre entourage, dans notre quartier, dans nos vies ?

Des entreprises continuent de fermer laissant des travailleurs sur le carreau. Mais des luttes locales qui se multiplient.

Les services publics continuent de se dégrader. Pour beaucoup, la rentrée s’annonce la même que l’an passé, en pire.

La vie ne s’est pas arrêtée faute de gouvernement et les galères de beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens, elles, continuent faute d’une véritable politique en faveur d’une augmentation du pouvoir d’achat, des salaires, des pensions, des retraites.

Nous pensons en effet à toutes celles et ceux qui ne réussissent pas ou plus à joindre les deux bouts.

Oui, car malgré le front républicain et le sursaut populaire que nous avons vécu, la vague RN brune déferle dans beaucoup de territoires et a pour conséquence une progression importante de leur représentation à l’Assemblée Nationale.

J’ai été candidate pour le Nouveau Front Populaire dans la 5ème circonscription du Finistère. Une circonscription à côté de Brest de 110 000 habitants, rurale, périurbaine.

Et lors de cette campagne, nous avons rencontré, sur la Côte Nord Finistère mais j’imagine qu’ici autour de Montpellier, et comme chacun dans vos communes, cela a été pareil, nous avons rencontré des habitantes et habitants qui se confiaient, des travailleuses et des travailleurs cassés, des personnes âgées inquiètent, un sentiment d’abandon partagé, des citoyennes et des citoyens tombés dans la résignation et chez qui, il nous revient, à nous, à gauche, au PCF, de redonner espoir !

Redonner l’espoir, faire échec à la résignation provoqués par tant de déceptions et tant d’absence de ce qui fait société : le commun, notre solidarité, nos services publics, détricotés, minutieusement, implacablement, depuis des années.

Aujourd’hui, le pays fait face à un haut coefficient de marée brune, avec un risque de fracture du pays.

Chers amis, chers camarades, travaillons sur ses causes avec l’impérieuse nécessité de comprendre pour agir. Cela a été l’une des questions sur laquelle nous avons travaillée durant ces trois jours d’Université d’été, ici à Montpellier. Nous allons continuer.

Car ne nous leurrons pas, la gauche des villes des zones urbaines se maintient, se développe par endroit, c’est vrai. Mais ne jouons pas les fanfarons, et loin de moi l’idée d’opposer stérilement la ville à la campagne mais la Gauche ne peut se reposer sur ses lauriers !

Soyons l’incarnation d’un espoir pour toutes et tous, pour tous nos concitoyens et nos concitoyennes, quel que soit leur lieu de vie, leur lieu de résidence, leur âge, etc.

La Gauche, et le Parti Communiste Français doivent être moteurs de cette société plus juste et plus solidaire, dans la défense et la reconquête des services publics !

Alors, continuons à retrousser nos manches !

Et c’est à ce prix qu’on détournera les déçus, les écœurés du choix mortifère, dangereux, du Rassemblement National.

Durant cette campagne, beaucoup sont revenus par exemple, sur les questions de la mobilité et des déplacements…

Que nous disait-il ? Loin. Nous sommes loin pour accéder aux soins, loin pour accéder aux services publics, loin pour accéder aux infrastructures.

En effet, pouvoir se déplacer, pour beaucoup, n’est pas une mince affaire. Pas ou peu de service public de transport. Pour ceux qui ont une voiture, cela devient un boulet tellement lourd avec le coût de l’essence, le prix des réparations, des coûts tellement fort pour les ménages qu’ils n’ont pas d’autres choix que de limiter leurs déplacements. Mais aussi une revendication, en forme de défiance, vers ceux des villes qui ont ces transports publics, pistes cyclables, vélos

Au Parti communiste français, nous le disons clairement : le droit à la mobilité, le droit de se déplacer, en tout point du territoire, à toute heure, en sécurité, quel que soit son niveau de revenu, est un droit fondamental qui se doit d’être assuré pour toutes et tous. Développer les transports, c’est mettre fin à l’assignation à résidence qui isole, qui inquiète, qui renferme.

Cela appelle des investissements massifs vers toutes les formes de transports peu polluantes, avec des politiques tarifaires attractives et nous sommes ici à Montpellier où l’on sait que la Métropole, avec l’appui des élus communistes, a mis en œuvre la gratuité des transports publics en commun, et comme chez nous à Morlaix commune de 15 000 habitants, et Morlaix-Communauté (67 000 habitants) avec Roger Heré, vice-président communiste aux transports de Morlaix-Communauté.

En tout point du territoire, que ce soit dans les Métropoles ou dans les campagnes, soyons donc l’incarnation, nous communistes, d’une offre publique d’alternative au tout voiture, en portant le projet d’un véritable maillage, le développement de nouvelles lignes publiques, pour du transport du quotidien, du TER, un véritable service public du transport sur l’ensemble du territoire.

Comme nous essayons de le construire, pas à pas, à la Région Bretagne avec la majorité de Gauche à laquelle les communistes ont fait le choix de participer, à laquelle je participe. Et comme ici, en Occitanie, vous le portez avec Jean-Luc Gibelin vice-président communiste aux mobilités de votre région.

Et puis j’ajoute un point important concernant les zones où il n’y a pas encore le rail : nous devons travailler au renforcement d’un réseau de transport interurbain public de cars, qu’il est nécessaire de développer, de cadencer en prenant en compte les conditions de travail de ces chauffeurs, ces chauffeuses. Travailleurs et précaires !

En ayant aussi en tête que dans certains territoires du pays, la voiture restera incontournable et qu’il s’agit donc que les populations puissent avoir accès à des voitures moins chères et moins polluantes, et que l’électrique ne soit pas le seul adage des plus riches !

Le développement de ces mobilités du quotidien est la solution à la nécessaire décarbonation de nos modes de vie, tout en rapprochant les habitants des lieux de vie, et de travail. Elle est une réponse à l’urgence climatique et sociale.

Cette société écologique, et solidaire, ce sont les communistes qui la portent, soyons en fiers ! Le programme du Nouveau Front Populaire s’inscrit assurément dans cette perspective progressiste, il nous faut maintenant agir vite et fort, c’est l’un des chantiers qui nous attend en cette rentrée sociale !

Je souhaiterai également citer un autre sujet qui est revenu durant cette campagne, dans la 5ème circonscription du Finistère qui est une bonne illustration des enjeux qui touchent les territoires urbains, périurbains, ruraux, c’est la question de la santé, du service public hospitalier et de l’accès aux soins.

Chez moi dans le Finistère, vous avez du entendre parler du mur de la honte érigés par la CGT du CHU de Brest il y a quelques jours : 130 patients de plus de 75 ans passant plus de 24 heures sur un brancard aux urgences à Brest agrandi … dans l’ancien parking des ambulances…. (bis) c’est le résultat de prises de décisions nationales, en chaine, désastreuse pour nous citoyens :

  • des fermetures de lits dans les services de médecine, de chirurgie à Brest,
  • les conditions dégradées dans les EPHAD à Lesneven à 15 km,
  • des urgences fermées à Carhaix ,
  • une maternité menacée de fermetures à Landerneau à 20 km.

Situation particulièrement dégradée cet été dans toutes les villes grandes et moyennes de Bretagne. Encore au cœur de l’été, des urgences fermées, Guingamp, Saint Brieuc ….  !

Ce sont des médecins cubains qui sont attendus pour sauver l’hôpital de Guingamp, à l’initiative de camarades !

Si nous pourrions en être rassurés à court terme au regard de la nécessité d’assurer un service de soin, au regard de notre attachement aux logiques de solidarités internationales, cela signifie pourtant que nos territoires décrochent dans la 7ème puissance économique mondiale !

A ces problématiques, nous, communistes, nous opposons des solutions pérennes, avec un vaste plan de formation et de créations d’emplois à la hauteur des immenses besoins qui existent. En rendant ces métiers du soin plus attractifs également, cela passe par des revalorisations salariales grâce à l’augmentation du point d’indice que nous avons programmées dans le programme du NFP et des conditions de travail sereines.

Et je voudrais aujourd’hui que nous applaudissions ces femmes et ces hommes qui ont chevillé au corps le professionnalisme, le goût de leur travail, du service public, celui de nous Soigner, soigner nos corps et nos cœurs.

Et pour terminer, dans cette campagne, de quoi nous a-t-on parlé ?

Comme je le disais, ne pas réussir à joindre les deux bouts, le pouvoir d’achat, les salaires.

Et il y a notre proposition du SMIC à 1600 €. Une des propositions phare du nouveau front populaire. Et bien les réactions étaient unanimes ou presque. On veut bien madame mais comment allez vous faire ? Nous n’avons pas les moyens, et mon patron, assis à côté de moi au resto ouvriers, il va faire comment, on ne veut pas que notre boite coule, nous on bosse, c’est dur !

Votre truc c’est pas réaliste.

Il faut apporter des réponses et démontrés un par un, groupe par groupe.

Notre programme est quantifié, une réforme fiscale est proposée, une réorientation des aides aux entreprises les plus grosses vers les artisans et les plus petites pour passer la barre sera faites.

Et c’est bien aux citoyens dans leurs diversités et sur tous les territoires à qui nous devons parler, que nous devons convaincre, construire, re-construire une gauche des territoires, périurbaines, rurales, en complémentarité de ce qui se passe en ville.

Pour faire de la politique, pour porter nos idées, il faut sentir, il faut parler, il faut prendre le temps, comprendre les réalités de chacun, et y répondre point par point … Le combat que nous menons est difficile, tant les élites ont fait croire qu’aucun monde alternatif au capitalisme n’était possible.

Mais pied à pied, faisons en tant qu’élues en tant que militants de la politique pour vivre dans notre rue, notre commune, notre pays, dans un monde plus juste ! un devoir, devoir, à nous communistes, porter et incarner l’espoir !

Et comment ne pas parler des moments dramatiques à l’échelle internationale que nous vivons, parler de paix est presque un gros mot de nos jours. Comment rester muets devant les conflits qui frappent à nos portes ? Les communistes ont toujours porté la voix de la paix, et de l’émancipation des peuples, aujourd’hui, plus que jamais cette voix doit être rendue audible. Ne cessons pas de dénoncer les horreurs qui ont cours à Gaza, tout en affirmant que des solutions de paix existent, mais qu’il faudra s’affranchir des extrêmes des deux camps.

Comme le disait Paul Valery, que ma camarade Katja Kruger aime à citer : « la guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas »

Nous ne sommes jamais tombés dans le piège de monter les gens les uns contre les autres, c’est une fierté.

Continuons à faire vivre cette flamme de l’espoir de lendemains qui chantent, pour toutes et tous.

Être utile. Être audible

Faire vivre cette flamme d’espoir.

Et en écho avec l’ouverture de cette université faites par Guillaume, et en guise de joyeux anniversaire à Madeleine Riffaud, résistante mais aussi poète, voici quelques vers de 1945 de Madeleine, résistante et journaliste communiste, dont on a fêté les 100 ans ce week-end et que nous saluons chaleureusement. Elle a quasiment l’âge du Parti communiste et cette amoureuse du combat pour la révolution et l’indépendance du Vietnam comme de la France fait honneur à notre famille politique.

« Le temps a pris

Le mors aux dents

Courez, courez

Après le temps ! »

Ce sentiment d’urgence ne sera jamais celui des privilégiés, des nantis, de la classe sociale que représente ce président prétendument maître des horloges dont nous a parlé Guillaume Roubaud Quashie vendredi.

Les travailleurs, les précaires, les bas salaires, les habitants des banlieues, des cités et villes populaires, comme des campagnes délaissées, les services publics, n’ont plus le temps pour qu’on s’occupe de leur problème.

Chers Amis, chers Camarades, c’est animés de cet esprit offensifs que nous allons toutes et tous regagner nos régions et nos territoires.

Cette Université d’été aura été un véritable moment de réflexion, de travail, de bouillonnement politique, sur laquelle nous pourrons solidement nous appuyer pour aborder cette rentrée avec détermination.

Nous vous donnons rendez-vous dès le mois de septembre, à la belle et grande fête de l’Humanité.

Ensemble, toutes les forces de Gauche réunies, avec toutes les forces sociales, culturelles, associatives, du pays, cette année encore, faisons de la Fête de l’humanité, ce grand moment de brassage politique, de débats pour bouleverser l’ordre établi et dégager le chemin d’une autre société, plus juste, plus solidaire, plus écologique et plus féministe !

Chers amis, chers camarades, poursuivons nos combats, continuons de les incarner et de les porter à chacun et pour toutes.

Merci !

A bientôt,

Kenavo ar wech all

*Habitante de Landerneau, Gladys Grelaud est membre du Comité exécutif national du PCF et du Conseil National du PCF, animatrice de la Coordination bretonne du PCF, est conseillère régionale de Bretagne dans un groupe d' » élu.e.s communistes et progressistes de Bretagne » qui compte quatre femmes conseillères régionales (Katja Kruger, Delphine Alexandre, Gaby Cadiou, et Gladys Grelaud). Elle a été candidate aux élections législatives de juin-juillet dernier dans la circonscription de Landerneau.

 

La démocratie mise à mal. MACRON refuse un gouvernement issu du NFP au prétexte d’une stabilité politique (PCF Carhaix-Huelgoat)

La démocratie mise à mal. MACRON refuse un gouvernement issu du NFP au prétexte d’une stabilité politique.
C’est aux député(e)s et non au Président de la république de décider, ainsi en va notre constitution.
Voulant à tout prix ne pas changer de politique, le « Monarque » semble compter sur le RN pour accomplir ce hold-up.
Par un simple communiqué, Emmanuel Macron vient d’accomplir un incroyable hold-up sur les urnes. Non seulement il a écarté tout gouvernement du Nouveau Front populaire (NFP), dont l’alliance compte pourtant le plus grand nombre de députés, mais il a indiqué reprendre des « consultations » à partir d’un scénario fabriqué de toutes pièces. Celui d’une « coalition » autour des partis de centre droit, qui comptent ensemble moins de députés que le NFP.
Comment cela se peut-il ? Le motif invoqué, la « stabilité institutionnelle », qui serait compromise par la censure promise à un gouvernement NFP, n’est qu’un prétexte. Qu’est-ce qui peut laisser penser qu’un gouvernement de centre droit n’encourrait pas le même sort ? L’Élysée fait mine d’appeler la gauche victorieuse des législatives, à laquelle la porte de Matignon vient d’être claquée au nez, à jouer les supplétifs de la Macronie défaite : on nage en plein délire.
S’il ne peut compter sur le NFP, qui aurait toutes les raisons de censurer un gouvernement illégitime et minoritaire, le calcul d’Emmanuel Macron repose nécessairement sur un autre schéma : celui de la bienveillance de l’extrême droite à l’égard du coup de force qu’il fomente pour empêcher le NFP d’accéder au pouvoir. Marine Le Pen a en effet promis que ses députés censureraient tout gouvernement du NFP, mais elle s’est bien gardée d’en dire de même d’un gouvernement de centre droit.
Si et seulement si les voix du RN manquent à l’appel de la censure, il existe une chance pour la Macronie de se maintenir et de poursuivre sa politique. Si ce n’est pas une alliance objective, cela y ressemble bigrement. En trahison complète du désistement républicain dont les troupes d’Emmanuel Macron ont bénéficié avec l’appui des voix de gauche, le RN battu serait alors érigé en faiseur de roi, choisissant la couleur politique du futur gouvernement, bien loin de son rôle prétendu de principal « opposant » au chef de l’État.
Après avoir congédié les partis de gauche, Emmanuel Macron ose encore en appeler aux « circonstances exceptionnelles » du second tour, pour leur retourner le serment qu’il avait fait pour lui-même en 2022, en déclarant : « Ce vote les oblige. » Comme si lui-même était délié de toute obligation vis-à-vis des électeurs.
PCF Carhaix-Huelgoat

Programme de l’université d’été du PCF du 23 au 25 août 2024 à Montpellier avec un discours de clôture de Gladys Grelaud

Voici le programme de l’Université d’été du PCF du 24 au 25 août à Montpellier avec un discours de clôture pour la première fois d’une camarade finistérienne Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre de la direction nationale du PCF (comité exécutif national) !!!

Y participeront pour notre fédération du Finistère cette année Gladys Grelaud, Taran Marec, Yann Foucher, Enzo de Gregorio et Ismaël Dupont

Le programme de l’Université d’été 2024

Vendredi à 13h45 – Discours d’ouverture par Nicolas Cossange, secrétaire départemental de la fédération de l’Hérault, Catherine Fromage, de la commission Handicap, Guillaume Roubaud-Quashie, directeur de l’Université d’été du PCF & Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF


VENDREDI APRES MIDI

15h15 – 16h40

  • Quelle organisation pour le PCF ? – Véronique Mahé, responsable du secteur Vie du parti et membre du CEN du PCF
  • Comprendre la séquence électorale de 2024 – Cécile Cukierman, membre du secteur Elections et du CEN du PCF & Pierre Lacaze, membre du secteur Elections et du CEN du PCF
  • Les défis de l’énergie face aux enjeux climatiques et sociaux – Virginie Neumayer, de la FNME-CGT & Valérie Gonçalvès, membre secteur Energie et du CN du PCF
  • Faire classe : enjeux théoriques – Stéphane Bonnéry, directeur de La Pensée et membre du CN du PCF
  • Transformer l’école : mesures d’urgence et de long terme – Sébastien Laborde, membre du réseau Ecole et du CEN du PCF, Arnaud Roussel, membre du SNES-FSU 34 & Carole Nejjari, membre du SNES-FSU 34
  • La propriété, enjeu de classe – Taylan Coskun, membre du CEN du PCF

16h45 – 18h15

  • Penser les classes avec les quartiers – Stéphane Beaud, sociologue
  • Les parlementaires communistes – Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire et présidente du groupe CRCE-K & Yannick Monnet, député de l’Allier
  • Du courant par tous les temps : l’approvisionnement électrique décarboné dans le plan climat Empreinte 2050 – Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste CGT et conseillère honoraire du CESE & Victor Lény, ingénieur et membre du secteur Ecologie
  • Communisme : regard sur un chemin d’avenir – Eric Le Lann, auteur
  • Qui sont les députés RN ? – Gérard Streiff, journaliste
  • Militer avec les réseaux sociaux – Pierrick Lavoine, membre du secteur Communication

18h20 – 19h45

  • Nouveau Front populaire : échange avec Lucie Castets en présence de Fabien Roussel. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Quelles perspectives de paix juste et durable au Proche-Orient ? – Pierre Barbancey, grand reporter à L’Humanité & Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF
  • UNEF : regard sur une histoire – Guillaume Hoibian, historien
  • Fiscalité, dépense publique et gestion des entreprises – Jean-Marc Durand, membre du secteur Economie et du CN du PCF

SAMEDI MATIN

9h – 10h30

  • Quelle politique économique pour la France ? – Frédéric Boccara, économiste, membre du CEN du PCF & Aurélie Trouvé, économiste, députée LFI de la Seine-Saint-Denis. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Faire classe : expériences locales – Patrice Bessac, maire de Montreuil et président d’Est ensemble
  • L’électorat communiste aujourd’hui – Adrien Tiberti, membre du secteur Elections et du CN du PCF
  • Extrêmes droites : état des lieux européen – Daniel Cirera, secrétaire du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri
  • Créer, diffuser et protéger la connaissance : quel projet communiste ? – Léna Raud & Nicolas Tardits
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel

10h30 – 12h

  • Comprendre la progression de l’extrême droite en France – Pierre Wadlow, politiste & Valentin Guéry, politiste
  • Quelle politique de paix aujourd’hui ? – Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF & Alain Rouy, secrétaire national du Mouvement de la paix
  • Les enjeux de la vie financière du PCF dans un contexte juridique et politique nouveau – Christophe Grassullo, trésorier national et membre du CEN du PCF
  • Carte blanche à Dominique Noguères, militante des droits humains, avocate et ancienne vice-présidente de la LDH
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel
  • Réaliser une vidéo – Gérald Briant, membre du secteur Communication

SAMEDI APRES MIDI

14h – 15h30

  • Quelles leçons tirer des dernières campagnes électorales du PCF ? – Léon Deffontaines
  • Quelle nouvelle planification pour répondre à la crise ? – Fabien Gâche & Evelyne Ternant
  • Carte blanche à Nathalie Garraud, directrice du Centre dramatique national de Montpellier
  • Le défi agricole – Jonathan Dubrulle, membre du secteur Agriculture et du CN du PCF & Cécile Faliès, géographe
  • Mener la bataille antiraciste pour faire reculer l’extrême droite – Florian Gulli, philosophe & Bora Yilmaz, membre de la commission Antiracisme et du CN du PCF
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti

15h30 – 17h

  • Carte blanche à la CGT et à la FSU avec Nathalie Bazire secrétaire confédérale de la CGT & Benoît Teste secrétaire général de la FSU
  • Monde du travail : une radiographie – Michael Orand, statisticien
  • République : un enjeu de classe ? – Christian Picquet & Emmanuel Maurel
  • Saint-Just (1767-1794) et nous – Anne Quennedey, historienne
  • Quelles perspectives pour l’unité irlandaise ? – Brian Carty, Sinn Féin
  • Après les JO, faire grandir le sport populaire – Hervé Martin, maire adjoint aux sports de Montpellier & Grégoire Bosselut

17h – 18h30

  • Quels défis pour le Nouveau Front populaire ? – représentant·e EELV (en cours), Nathalie Oziol, députée LFI, Emma Rafowicz, députée européenne (PS) & Igor Zamichiei, coordinateur du CEN du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Transports : quelle ambition à gauche ? – Michaël Delafosse, maire de Montpellier & Jean-Luc Gibelin, vice-président aux Transports de la région Occitanie
  • Uberisation et exploitation des travailleurs immigrés – Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne & Patricia Tejas, membre du secteur Migrations et du CEN du PCF
  • Contradictions du capital et lutte des classes aux Etats-Unis – Alec Desbordes, membre du secteur International
  • Faire vivre la politique dans les lieux de travail : un enjeu structurant pour le PCF – Fabien Gâche, syndicaliste CGT & Frédéric Mellier, membre du secteur Entreprises et du CN du PCF
  • Numérique : des outils pour militer – Jean-François Penin, membre du secteur Révolution numérique & Farès Sellaouti, membre du secteur Révolution numérique

Samedi à 18h30 – Allocution de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !


DIMANCHE MATIN

9h – 10h30

  • Féminiser le PCF et ses directions – Roséane Auguenois, secteur Vie du parti
  • Quelle ambition pour l’hôpital public ? – Michèle Leflon, membre de la commission santé et protection sociale du PCF, présidente de la Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternité de proximité & Mireille Stivala, sécrétaire générale de la fédération CGT de la santé et de l’action sociale
  • Sécurité sociale alimentaire ? Réflexions à partir d’expériences locales – Dominique Paturel, docteure en sciences de gestion & Patrice Ndiaye, juriste
  • Conscience de classe : un silence de Politzer ? – Jean-Michel Galano, philosophe
  • Luttes sociales et question judiciare – Léa Talrich, avocate
  • Extrême droite et droits des LGBT : la grande imposture – Anouk Veyret, membre du secteur Fier.e.s et révolutionnaires
  • L’Afrique des grands lacs au coeur de guerres de possession – Françoise Germain-Robin, journaliste

10h30 – 12h

  • Les étrangers et la République. La République et les étrangers – Ian Brossat, sénateur de Paris et membre du CEN du PCF & Bruno Morel, FAS et président d’Emmaüs France. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Où va la Russie ? – Clémentine Fauconnier, politiste
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti
  • Mener la révolution féministe : un défi et une condition pour le progrès social – Shirley Wirden, responsable du secteur Féminisme et membre du CEN du PCF & Alyssa Ahrabare, présidente de la CLEF (Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes)
  • Quel avenir pour la presse ? – Maxime Picard, président de la coopérative CPMM de distribution de la presse, Léo Purguette, président de La Marseillaise & Anthony Daguet, secrétaire général de L’Humanité
  • Réaliser la communication d’une section – Soizic Lozachmeur, membre du secteur Communication
  • 😎 Le truc en + : Amar Bellal et la revue Progressistes assureront pendant toute la durée de l’université d’été un atelier d’observation du soleil, venez-y nombreux·ses !


Dimanche à 12h – Discours de clôture par Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre du CEN du PCF


Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire, par Julien Tremel (dans la revue de la Jeunesse communiste, L’Avant-Garde, février 2024)

Photo Article du Télégramme sur Lucienne Nayet en 2022.

Un très bel article de Julien Tremel, jeune communiste brestois originaire des Côtes d’Armor, sur l’histoire de notre amie et camarade Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée national de la résistance. C’est dans la revue nationale de la Jeunesse communiste, L’Avant Garde. Un entretien passionnant.

Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire

Le 27 janvier dernier marquait la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.

S’intéressant à la transmission de cette mémoire, l’Avant-Garde a pu s’entretenir avec Lucienne Nayet, fille d’un couple juif polonais ayant émigré en France en 1930 pour fuir l’antisémitisme, dont le père est mort en déportation.

Suite à son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, Lucienne Nayet a décidé de transmettre son récit à la nouvelle génération, dans les collèges et lycées. Elle est désormais passeuse de mémoire.

L’enfance de Lucienne Nayet

“Je suis fille d’un couple de Juifs polonais, la famille Lerman. Mes parents ont émigré en France en 1930 pour fuir la montée de l’antisémitisme, et ils ont pensé que la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des Lumières, serait un bon refuge pour eux. Ils ont emménagé dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Ils y ont ouvert une boutique de tailleur, dans laquelle ma mère était finisseuse. Ma grande sœur est née en 1933. La famille a mené une vie tranquille jusqu’au 15 mai 1941, où mon père a reçu un « billet vert » de la police française, qui le convoquait au gymnase Jappy, tout comme 4 000 autres Juifs étrangers, dans le 11ᵉ arrondissement pour une vérification de papiers. Mon père s’y est rendu sans crainte, ses papiers étant en règle, et est parti en disant à ma mère, alors enceinte de moi, de prendre ma sœur et d’aller se promener au parc en attendant son retour.

Mais il n’est jamais revenu. Il a été retenu, puis interné dans des camps en France, à Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Puis, suite à la rafle dite « du Vel d’hiv » les 16 et 17 juillet 1942, il a été déporté dans un des premiers convois pour Auschwitz, dans des conditions effroyables, dans des wagons à bestiaux, tellement entassés que certains mourraient avant même la fin du voyage.

Quand ma mère est revenue du parc avec ma sœur le jour de la convocation de mon père, un voisin, attendait ma mère en bas de l’immeuble et lui a dit de ne pas rentrer dans leur appartement. Ce même voisin, qui était politisé, leur a trouvé un endroit où se cacher. Le 4 août, ma mère a accouché de moi à l’hôpital Rothschild, alors que ce voisin s’occupait de Rachelle, ma sœur, qui avait alors 8 ans. Dans cet hôpital, il y avait un réseau de résistance tenu par des véritables héros de l’ombre : des membres du personnel médical, qui, pour protéger les enfants juifs qui y naissaient, ne déclaraient pas les naissances ou déclaraient les enfants mort-nés, ce qui a été mon cas. Mais ce réseau a été vite démantelé par la police française et la Gestapo.

Le voisin qui avait gardé ma sœur pendant que ma mère était à l’hôpital avait réussi à cacher ma sœur et à lui trouver une famille d’accueil via une association humanitaire. Elle avait été envoyée à Pouzauges, en Vendée. Il a fallu beaucoup de courage à ma mère pour réussir à sortir de l’hôpital et à prendre le train pour Pouzauges avec moi bébé pour rejoindre ma sœur.

Ma mère a retrouvé ma sœur dans sa famille d’accueil, un couple de fermiers d’une cinquantaine d’années, qui avaient deux fils qui avaient à peu près le même âge que ma sœur. Ma mère leur a demandé de me garder aussi, mais ils ont refusé, de peur que leur âge ne rende suspect le fait qu’ils aient un bébé, d’autant plus que pour essayer de boucler les fins de mois, ils lavaient et repassaient le linge de la Kommandantur allemande locale.

Le curé de Pouzauges nous a trouvé un petit logement de 20 m² pour nous cacher. On a été nourris grâce à des habitants. Mais il fallait être très discrètes pour ne pas courir le risque d’être dénoncées, ne pas faire de bruit, donc ne pas parler, ne pas pleurer, ne pas jouer, ne pas sortir. C’est assez difficile à vivre pour une aussi jeune enfant. Ça n’a pas été une enfance normale, je n’ai pas eu la vie qu’un bébé devrait avoir, loin de là.”

La libération

“Ma mère est partie récupérer ma sœur dans sa famille d’accueil, puis nous sommes rentrées à Paris. Ma mère avait gardé la clé de notre appartement, mais au moment de la mettre dans la serrure, elle ne rentrait pas. Elle a été voir le voisin qui nous avait aidés, et il nous a dit que des gens s’étaient installés dans notre logement durant notre absence. Nous avons donc dû trouver un autre logement. Ma mère est parvenue à trouver, par l’intermédiaire de l’association Le croissant rouge, un petit logement dans le 20ᵉ arrondissement, mais il était trop petit pour nous trois. Donc ma mère a été obligée de m’envoyer dans une famille d’accueil, à Gargenville dans les Yvelines. C’étaient des gens très gentils, qui n’ont jamais demandé d’argent à ma mère pour ma garde. Elle venait me prendre pour les week-ends pour que nous puissions nous voir tout de même.

Le premier week-end à Paris, après notre retour de Pouzauges, nous avons été à l’hôtel Lutécia où arrivaient les déportés qui avaient survécu aux camps. Ma mère avait avec elle une photo de mon père. Un déporté s’est approché de nous, en reconnaissant mon père sur la photo, et a dit à ma mère qu’il était mort à Auschwitz.

À ce moment-là, de nombreuses familles juives se sont reconstruites. Ma mère s’est remariée à un homme juif qui avait survécu à la déportation, et qui possédait une production de vêtements, elle s’est installée en ménage avec lui, ils ont eu un enfant, et m’ont fait rejoindre la maison.”

« On imagine que votre jeunesse et votre vie ont été marqués par les conditions particulières de votre enfance.”

“Oui effectivement. J’étais une enfant très turbulente, et même violente. Par exemple, je ne supportais pas le bruit des jouets de mon demi-frère, et je les lui cassais. Je me sentais inadapté, mais à l’époque, on n’allait pas chez le psychologue. Heureusement, j’ai pu me reconstruire grâce à l’école publique.”

Retracer l’histoire…

“C’est la mort de ma mère en 1988 qui a été le déclic. Ma mère a toujours refusé de me raconter ce qu’il s’était passé à l’époque, elle ne voulait pas en parler. À sa mort, j’ai recomposé quelques éléments, mais j’ai surtout interrogé ma sœur, qui avait connu mon père, et qui était assez grande pendant la guerre pour avoir des souvenirs. Mais elle non plus ne voulait pas parler, et j’ai dû lui forcer un peu la main.

Elle avait souffert de la séparation avec ma mère, s’était retrouvée à travailler dur à la ferme, alors qu’elle avait connu avant cela une vie heureuse et paisible avec mes parents. Mais elle a fini par me donner des éléments, notamment le fait que nous étions cachées à Pouzauges après l’arrestation de mon père et ma naissance. J’y suis donc allée en 1990, avec en poche une photo d’époque de mère avec ma sœur et moi. Mais les gens éprouvaient une sorte de peur, même après tout ce temps, et me disaient qu’il n’y avait jamais eu de Juifs à Pouzauges pendant la guerre. Ils avaient sûrement peur qu’on remue le passé.

Alors, je suis allée à la mairie et j’ai laissé mes coordonnées, dans l’espoir de retrouver les gens qui nous avaient aidés là-bas. Et huit jours après, j’ai reçu un appel d’un des fils de la famille qui avaient recueilli ma sœur et qui m’a dit qu’ils avaient cherché à me retrouver, mais en vain.”

… pour ensuite la transmettre

Aujourd’hui, Lucienne est une passeuse de mémoire. Elle parcourt les collèges et lycée de France pour témoigner, à l’appel des professeurs, des horreurs que la guerre engendre en prenant l’exemple de son propre parcours.

“Je pense que raconter ma petite histoire au sein de la grande peut éveiller les jeunes. Je veux les amener à penser, car les événements du présent résonnent parfois étrangement avec ceux du passé, notamment dans l’actualité, les forces politiques qui cherchent à attiser la haine de l’étranger. Même si c’est émotionnellement pénible pour moi de raconter cette lourde histoire, je le vis comme un acte de citoyenneté et un acte militant.”

Son combat ne s’arrête pas là. Lucienne est la présidente du réseau national des musées de la résistance et membre de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. Elle est également membre du Parti communiste Français et a été adjointe à la mairie de Champigny-sur-Marne.

“J’ai également fait partie d’une association qui aidait un camp de réfugiés palestinien, ce qui montre bien que l’on peut être issu de la culture juive tout en s’opposant à la politique d’Israël quant à la Palestine”.

Voir aussi l’enregistrement vidéo de la conférence de Lucienne Nayet à Guingamp début d’année 2024 diffusée par le Pôle Jean Moulin et le Réseau du Musée National de la Résistance:

Une enfance brisée par la Shoah et l’antisémitisme d’Etat : témoignage de notre camarade Lucienne Nayet à Guingamp devant des lycéens le 24 janvier 2024

Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden

Une belle Fête du travailleur bigouden à Loctudy avec repas fraternel et concerts organisée par le parti communiste du pays Bigouden. Fête en place depuis 60 ans, une des deux fêtes d’été du PCF Pays Bigouden avec celle de Lesconil désormais en juillet, qui s’est engagé sous un grand soleil avec la batucada du groupe très dansant et dynamique « Les tambours d’Eckmühl ».

Puis c’était le repas saucisses ou moules-frites, Far bigouden – Kouign

La prise de parole de Maryse Rousseau, secrétaire de section, de Alexis Lapaert, candidat suppléant aux élections législatives de juin et juillet 2024 pour le Nouveau Front Populaire sur la 7e circonscription du Finistère (Douarnenez- Pont L’Abbé), avec Jugdeep Harvinder comme titulaire (FI), et d’Ismaël Dupont pour la fédération du PCF Finistère.

Plus de 400 personnes étaient présentes au repas ce samedi 17 août.

Des stands du Mouvement de la Paix, du nouveau front populaire, et du PCF étaient présents.

A signaler la présence dans le public d’Eliane Assassi, ancienne présidente du groupe communiste au Sénat pendant plusieurs mandats, présidente de la commission d’étude sur l’influence des cabinets d’audit comme Mc Kinsey sur la décision publique et les abus d’entre-soi du recours à ces cabinets qui servent à la fois au pantouflage, renvois d’ascenseur entre politiques et milieux économiques et financiers, et à servir les politiques néolibérales, et de Hervé Bramy, ancien président du Département de Seine St Denis, président de la société des lecteurs de l’Humanité.

Des camarades de plusieurs autres sections du Finistère étaient là (Brest, Morlaix, Scaër, Crozon, Carhaix, Concarneau) en même que des habitants du pays bigouden, des militants et sympathisants, des vacanciers.

Merci à tous les bénévoles et organisateurs de la fête!

Photos Daniel Laporte – Gérard Desmarest – Ismaël Dupont

Demandez le programme musical de la fête de l’Humanité 2024 sur les grands scènes de la fête de l’Humanité

La fête de l’Humanité 2024 se rapproche à grand pas… Au cœur de la rentrée sociale et politique, dans une actualité plus brûlante que jamais pour la gauche et le nouveau front populaire, avec la nécessité de résister ensemble aux offensives régressives de l’extrême-droite raciste et du capitalisme financier inégalitaire et violent prêt à tout pour gonfler ses profits au mépris des besoins humains.

Voici le programme des concerts jour par jour, en attendant d’avoir les heures précises dans les 10 derniers jours, pour la fête de l’Humanité 2024 des vendredi 13, samedi 14, dimanche 15 septembre.

Achetez vos vignettes bon de soutien auprès des militants communistes finistériens pour 40 euros

Au niveau de la fédération du PCF Finistère, contactez la fédération: 5 rue Henri Moreau 29200 BREST Téléphone 02 98 43 47 78. Courriel Federation@29.pcf.fr
Même si vous ne pouvez pas venir à la fête cette vignette bon de soutien est aussi et surtout un soutien politique et financier à l’existence du journal créé par Jean Jaurès qui fête ses 100 ans cette année, un journal d’éducation populaire de la gauche sociale, au carrefour de toutes les luttes contre les dominations économiques et sociétales, pour la Paix, les droits des femmes et l’internationalisme, contre le racisme, l’impérialisme et le colonialisme.
Les capitalistes ont leurs médias aux ordres, les travailleurs ont « L’Humanité », pour relayer les combats de l’émancipation humaine, et aujourd’hui en France ceux du Parti communiste et du Nouveau Front Populaire.
L’objectif de la fédération pour parvenir à l’équilibre financier de la fête de l’Humanité est de vendre 400 vignettes en 2024.
Cette année encore, le programme de la fête de l’Humanité sera d’une immense richesse au niveau musical (Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Angélique Kidjo, les finistériens du groupe Gwendoline, produits par Wart, Jain, La Rumeur, Louise Attaque, Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, que fait tourner le label morlaisien Wart, Pomme, Mc Solaar, La rumeur, Zélie, etc), culturel, politique, international.
La fête aura lieu à la base 217 du Plessis Paté dans l’Essonne/ Brétigny sur Orge.
La fédération PCF du Finistère sera présent comme chaque année avec son stand restaurant et bar, ses 75 à 80 bénévoles environ et sa belle ambiance.
Pour être bénévole sur notre stand, contact: federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.

 

J-23 avant la fête de l’Humanité: achetez votre vignette bon de soutien pour la fête de l’Humanité auprès des sections du Parti communiste dans le Finistère ou de la fédération

Au cœur de la rentrée sociale et politique, dans une actualité plus brûlante que jamais pour la gauche et le nouveau front populaire, avec la nécessité de résister ensemble aux offensives régressives de l’extrême-droite raciste et du capitalisme financier inégalitaire et violent prêt à tout pour gonfler ses profits au mépris des besoins humains.
J-23 avant la @fetedelhumanite
https://fete.humanite.fr/
40€ / 3 jours de fête, de politique, de culture / 3 jours D’HUMANITÉ. Pour acheter votre bon d’entrée  contactez les sections communistes du Finistère et la fédération du parti communiste du Finistère.
Contactez vos référents dans les sections communistes du Finistère pour vous procurer des vignettes militantes à 40€ ouvrant droit aux 3 jours
Au niveau de la fédération du PCF Finistère, contactez la fédération: 5 rue Henri Moreau 29200 BREST Téléphone 02 98 43 47 78. Courriel Federation@29.pcf.fr
Même si vous ne pouvez pas venir à la fête cette vignette bon de soutien est aussi et surtout un soutien politique et financier à l’existence du journal créé par Jean Jaurès qui fête ses 100 ans cette année, un journal d’éducation populaire de la gauche sociale, au carrefour de toutes les luttes contre les dominations économiques et sociétales, pour la Paix, les droits des femmes et l’internationalisme, contre le racisme, l’impérialisme et le colonialisme.
Les capitalistes ont leurs médias aux ordres, les travailleurs ont « L’Humanité », pour relayer les combats de l’émancipation humaine, et aujourd’hui en France ceux du Parti communiste et du Nouveau Front Populaire.
L’objectif de la fédération pour parvenir à l’équilibre financier de la fête de l’Humanité est de vendre 400 vignettes en 2024.
Cette année encore, le programme de la fête de l’Humanité sera d’une immense richesse au niveau musical (Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Angélique Kidjo, Jeff Mills, les finistériens du groupe Gwendoline, produits par Wart, Jain, La Rumeur, Louise Attaque, Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, que fait tourner le label morlaisien Wart, Pomme, Mc Solaar, La rumeur, Zélie, etc), culturel, politique, international.
La fête aura lieu à la base 217 du Plessis Paté dans l’Essonne/ Brétigny sur Orge.
La fédération PCF du Finistère sera présente comme chaque année avec son stand restaurant et bar, ses 75 à 80 bénévoles environ et sa belle ambiance.
Pour être bénévole sur notre stand, contact: federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78.
Même contact pour trouver des covoiturages à partir du Finistère.
Notre camarade Claude Bellec est chargée de la gestion des plannings bénévole.
Ronan Tanguy sera comme les années précédentes notre responsable de stand.
Il y aura aussi comme chaque année un espace Bretagne de concerts et de débat partagé entre les 4 fédérations bretonnes.

Fête du travailleur bigouden à Loctudy ce samedi 17 août 2024 à partir de 18h30 place de la mairie: venez nombreux!

Samedi 17 aout à Loctudy place de la mairie à partir de 18h30

Le dimanche 7 juillet, soyons uni.e.s et mobilisé.e.s pour défendre la République sociale, nos libertés et la défense de l’égalité des droits et de la fraternité

Le dimanche 7 juillet, soyons uni.e.s et mobilisé.e.s pour défendre la République sociale, nos libertés et la défense de l’égalité des droits et de la fraternité
Après sept ans de politique arrogante, inégalitaire, cynique et brutale du président Emmanuel Macron, piétinant la démocratie parlementaire, les aspirations populaires, le mouvement social et les syndicats, les élections Européennes, puis les élections législatives suite à la dissolution « coup de poker » du Président, malgré la très forte participation du 1er tour des élections législatives du dimanche 30 juin, ont confirmé une chose : la République est en danger. Et le pays est rentré dans une période de bascule aux conséquences potentiellement cataclysmiques pour notre vivre ensemble, et la préservation de nos valeurs collectives de liberté, d’égalité, de fraternité. Face à cette situation de crise, les communistes finistériens appellent à la mobilisation générale pour faire barrage au Rassemblement National et à ses idées racistes et d’exclusion, à sa politique dont les plus démunis seront les premières victimes. Pas un seul député finistérien d’extrême-droite ne doit être élu dimanche 7 juillet.
Notre candidate communiste pour le rassemblement de gauche et des écologistes du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud, après son excellente campagne de premier tour avec son suppléant Laurent Peron, et leurs centaines de soutiens dans toute la circonscription, a eu le courage et le sens des responsabilités de se retirer, même arrivée en deuxième position et qualifiée pour le second tour, et d’appeler à voter pour Graziella Melchior, députée sortante du camp présidentiel, pour éviter le pire : une victoire du Rassemblement National dimanche 7 juillet.
Nous saluons son geste plein de dignité, de clarté et de hauteur car, comme elle l’a exprimé, « l’heure est bien au sursaut de la République ».
Nous saluons aussi les désistements de trois autres candidats de gauche qualifiés pour le second tour : Pierre Smolarz dans la 3e circonscription, Thomas Le Bon et Sébastien Miossec dans la 8e circonscription, avec à chaque fois un appel à utiliser le bulletin de vote utile pour battre le RN.
Nous regrettons que Jean-Charles Larsonneur dans la 2ème circonscription, Sandrine Le Feur dans la 4ème circonscription, Liliana Tanguy dans la 7ème circonscription, arrivés pareillement en deuxième position des forces politiques du camp républicain derrière des candidats de la gauche unie, n’aient pas eu le même esprit de responsabilité de se retirer pour éviter de donner des chances à l’extrême-droite dans des triangulaires incertaines. Force est de constater que face à l’extrême-droite, l’attitude de responsabilité républicaine se retrouve surtout à gauche, même s’il ne faut pas oublier de saluer également le désistement responsable d’Erwan Crouan dans la 6e circonscription en faveur de Mélanie Thomin, candidate PS du nouveau Front populaire et députée sortante, afin de s’opposer au RN.
Pour le second tour, le Parti communiste appelle à voter pour les candidats de la gauche unie du Nouveau front populaire avec lesquels nos militants mènent des campagnes unitaires de haute intensité et qualité : Grégory Lebert dans la circonscription de Quimper (1ère circonscription), Pierre-Yves Cadalen dans la circonscription de Brest (2ème circonscription, dite de Brest-centre), Sylvaine Vulpiani dans la circonscription de Morlaix (4ème circonscription), Mélanie Thomin dans la circonscription de Carhaix-Châteaulin (6ème circonscription), Jugdeep Harvinder dans la circonscription de Douarnenez-Pont l’Abbé (7ème circonscription).
Nous devons faire élire un maximum de député.e.s de gauche dans le Finistère pour résister au bloc réactionnaire et raciste du RN et de ses alliés.
La fédération PCF du Finistère appelle avec autant de clarté par volonté de défense de la République et pour empêcher le RN de conquérir une majorité à l’assemblée nationale à voter Didier Le Gac dans la 3ème circonscription (Brest rural), Graziella Melchior dans la 5ème circonscription (Landerneau), Erwan Balanant dans la 8ème circonscription (Concarneau-Quimperlé).
Rien n’est encore joué. Le second tour sera déterminant . Le peuple de France peut faire échec à une force politique qui bafoue notre histoire, piétine nos valeurs et nous menace d’une terrible régression.
La fédération du Finistère du Parti communiste français,
Brest, le 4 juillet 2024

LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l’extrême-droite

LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l’extrême-droite

Le 30 juin, nous appelons nos concitoyens et concitoyennes habitants le département du Finistère à voter massivement dès le premier tour pour les candidats et candidates du Nouveau front populaire dans les huit circonscriptions du Finistère afin de construire l’alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national.

Dans le contexte de risque de prise de pouvoir de l’extrême-droite et dans la cohérence d’un accord historique d’union de la gauche à vocation majoritaire basé sur un programme de rupture et d’ambition sociale qui répond aux enjeux du pays, notamment à celui de la réduction des inégalités et de la pauvreté, du soutien au pouvoir d’achat et aux services publics, nous appelons à voter et à se mobiliser jusqu’au 7 juillet pour tous les candidats du Front populaire:

– Grégory Lebert dans la 1ère circonscription (Quimper Briec Fouesnant)

– Pierre-Yves Cadalen dans la 2ème circonscription (Brest Centre)

– Pierre Smolarz dans la 3ème circonscription (Brest rural)

– Sylvaine Vulpiani dans la 4ème circonscription (Morlaix)

– Gladys Grelaud dans la 5ème circonscription (Landerneau – Lesneven – Landivisiau)

– Mélanie Thomin dans la 6ème circonsciption (Carhaix-Châteaulin)

– Jugdeep Harvinder dans la 7ème circonscription (Douarnenez – Pont L’abbé)

– Thomas Le Bon dans la 8ème circonscription (Concarneau – Quimperlé)

Seul le vote Front Populaire au 1er comme au 2ème tour des élections législatives est un outil efficace pour empêcher le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen d’accéder au pouvoir. 

Ayant décrété la mobilisation générale, les militants et sympathisants communistes sont engagés partout très activement et nombreux dans les campagnes unitaires courtes mais intenses et enthousiastes pour faire élire les candidats du Front populaire, distribuant des tracts, participant aux porte-à-portes, aux rencontres des candidats, mettant à disposition leurs locaux et leurs ressources collectives.

Les communistes sont également très investis, de concert avec nos camarades des autres partis de gauche composant le Front populaire, pour faire élire en Bretagne nos trois candidates adhérentes au PCF présentées en Bretagne au titre du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud dans la circonscription de Landerneau (29), Elsa Lafaye dans la circonscription de Fougères (35), Lhéa Le Flecher dans la circonscription de Ploërmel (56), trois jeunes camarades qui incarnent le renouveau générationnel du Parti communiste et son avenir. Nous comptons sur leur élection pour enrichir le groupe communiste et Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) à l’Assemblée Nationale, composé entre 2022 et la dissolution du 9 juin de 22 membres, dont 12 députés communistes et 10 députés de gauche ultra-marins proches de nos orientations. Ce groupe sera indispensable pour porter les intérêts des classes populaires à l’Assemblée Nationale, les ambitions de justice sociale et de progrès des droits sociaux. 

Dans le Finistère, le bloc de gauche représenté par la coalition du Front Populaire (Parti socialiste/Place Publique – Les écologistes – La France Insoumise, Parti communiste français- Générations) est majoritaire avec plus de 36,5% des suffrages exprimés aux européennes le 9 juin dernier, contre 24% pour le bloc de droite Renaissance et LR, désuni au législatives, et 25% pour le RN. Le front populaire est soutenu par de nombreux syndicats, associations, artistes et intellectuelles, comme la seule voie porteuse d’avenir pour notre pays.

Il est donc possible en suivant jusqu’au bout et partout la logique d’union de la gauche et des écologistes de réaliser le grand chelem et de gagner huit député.e.s de gauche pour notre territoire finistérien, ce qui serait un élément déterminant pour empêcher l’extrême-droite de conquérir la majorité au Parlement et de prendre la tête d’un gouvernement.  

Si les vents de l’espoir et de l’exigence d’égalité se remettent à souffler dans le sillage des mobilisations unitaires très fortes contre l’extrême-droite, la dissolution risque bien de revenir comme un boomerang contre Macron et le projet de société qu’il représente.

Pourtant, de nombreux médias, des élus et responsables politiques renvoient aujourd’hui dos à dos le Rassemblement national, parti de la préférence nationale qui s’attaque aux principes fondateurs de notre République, et le Nouveau front populaire ou l’une ou l’autre de ses composantes, qui appelle au contraire à une République sociale et démocratique.

L’extrême-droite est mise en valeur, banalisée, courtisée pour des alliances électoralistes ou mise à équidistance du nouveau Front populaire, qualifiée d’extrême contre toute vraisemblance alors qu’il incarne l’axe de la gauche, et une gauche capable de gouverner, inscrite dans la tradition républicaine.

Pourtant, comme l’a récemment montré la proposition d’interdiction de certains emplois à des binationaux, c’est l’égalité des citoyens et citoyennes devant la loi que le Rassemblement national s’apprête à remettre en cause ! Ainsi, demain, les Français et les Françaises qui seront considérés par cette extrême droite xénophobe comme des Français « de papier » pourraiennt se voir bannis dans la patrie des droits de l’Homme.

Fidèle à son histoire, le PCF agira en toute circonstance sans faiblesse pour battre l’extrême droite. Il appelle l’ensemble des forces républicaines, par-delà nos oppositions de projets, à se positionner clairement contre l’extrême droite en adoptant la seule attitude permettant que notre pays demeure demain une République unie derrière ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité.

Brest, le 27 juin 2024,

La Fédération du Finistère du Parti communiste français

Commémoration, 15 juin 2024: il y a 80, les fusillés de Lesconil

1944 le fascisme est là.
2024 : 80 ans après coupons lui la route : Front Populaire !
N’oublions pas.

Gaston Balliot

 

Plusieurs résistants communistes de Quimper ont été retrouvés dans la fosse commune des dunes du Poulguen à Penmarc’h, fusillés dans le pays bigouden ou à Quimper – après être passés parfois par la prison St Charles de Quimper. Leurs corps furent retrouvés à l’ouverture de la fosse en août 1944.
Marcel Kergonna d’Ergué-Armel (aujourd’hui quartier de Quimper), était sergent-chef dans la 1ère compagnie « Sous-Marin Curie » du bataillon FTP La Tour D’Auvergne. Il fut arrêté en avril 44 avec plusieurs membres de son groupe, lors d’une opération militaire sur la route de Quimper à Plomelin, fusillé en mai près de Penmarc’h, son corps jeté dans la fosse de Poulguen. Il avait 24 ans.
Arthur Quéinec, Quimpérois dont une cellule d’Ergué-Armel a porté le nom, militaire de carrière démobilisé devenu ferblantier à Quimper, marié à Penhars (ancienne commune intégrée à Quimper en 1960), ayant rejoint les FTP en 1943, recherché à la suite d’une opération de sabotage à Briec, arrêté à Pouldreuzic, détenu à la prison St Charles, condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Quimper, fusillé le même jour à Toulven le 21 avril 44 et enterré sur place dans le sable. Lui aussi avait 24 ans.
Charles Le Port, cheminot quimpérois d’Ergué-Armel, déporté du travail en Allemagne il s’évade et rejoint à son retour le bataillon FTP La Tour d’Auvergne en 1943. Arrêté en février 44 à Quimper, détenu à la prison St Charles, comme Arthur Quéinec il est condamné à mort le 21 avril 44 par le tribunal militaire allemand de Quimper pour activités communistes, fusillé le même jour au Poulguen et enseveli dans la fosse commune. 24 ans lui aussi. La cellule des cheminots de Quimper portait son nom.
Et encore Marcel Volant, né à Quimper, père de 2 enfants, domicilié à Pont L’Abbé, postier auxiliaire, qui rejoint lui aussi le bataillon FTP La Tour d’Auvergne en 44, il prend part à plusieurs déraillements. Arrêté en avril 44 avec Marcel Volant lors d’une action de nuit par la police allemande, interné à St Charles, fusillé en mai au Poulguen sans jugement, enseveli sur place dans la fosse. Il avait 27 ans.
Et Pierre Plouzennec, né à Plogastel St Germain, lui aussi membre des FTP, qui fit partie d’un groupe de 12 hommes qui attaqua la prison St Charles de Quimper le 9 avril 44 pour tenter de libérer les résistants qui y étaient internés (et torturés). Arrêté peu après sans lien avec cette action, il fut exécuté par les Allemands au champ de manœuvre de La Tourelle à Ergué-Armel (Quimper) et lui aussi jeté dans la fosse de Poulguen le 24 avril 44. Tl avait 23 ans.
A noter que c’est au champ de tir de La Tourelle qu’eut lieu la première exécution par l’occupant de résistants quimpérois en 1942. C’étaient deux jeunes postiers auxiliaires communistes FTPF de 20 et 19 ans, Pierre Jolivet et Emile Le Page, résistants de la 1ère heure. Militants de la Jeunesse communiste, ils avaient adhèré au parti communiste en 1939. Ils ont fait partie des premiers groupes résistants du parti communiste dans l’Organisation Spéciale (O.S.) reconnue comme unité combattante dès octobre 1940 et mise en place en Bretagne par Robert Ballanger, puis dans les FTPF, qui ont pris la suite de l’O.S. Avec leur groupe, Émile Le Page et Pierre Jolivet participaient aux distributions de tracts et journaux clandestins et dès janvier 1941 aux premières actions directes contre l’occupant : sabotages, attentats contre la caserne de la Wehrmacht, contre le Soldatenheim, foyer du soldat allemand, de Quimper.
Ils préparèrent l’attentat contre le siège de la LVF, leur groupe l’exécuta sans eux en juin 1942.
Car entretemps ils avaient été repérés, sur dénonciation, lors d’une distribution de tracts appelant à manifester le 1er mai 1942.
Arrêtés par des policiers français et torturés à la prison de Mesgloaguen à Quimper, ils furent remis par la police française aux Allemands, condamnés à mort et fusillés, Pierre Jolivet le 5 juin 1942, Émile Le Page, le chef de groupe, le 8 juillet.
Le 14 juillet 1942 un rassemblement se tint au cimetière d’Ergué-Armel près de la fosse commune où leurs corps avaient été jetés.
Une foule immense suivit leurs obsèques à la Libération quand leurs corps furent rendus à leurs familles.
Et tant d’autres résistants communistes de notre pays de Quimper dont on pourrait évoquer le souvenir.
Exécutés, morts en déportation.
J’ai connu certains des survivants si discrets sur leur passé, comme notre camarade Denise Larzul, véritable héroïne de la Résistance et de la Libération de Quimper et du Sud-Finistère dont je garde le souvenir ému.
Employée à la Sécurité Sociale de Quimper, elle s’engagea dans la Résistance à 21 ans. Menacée d’être arrêtée, elle rejoignit le maquis, puis la compagnie « Sous-Marin Curie » du bataillon FTP La Tour d’Auvergne; infirmière de la compagnie et combattante, elle remplaça même son chef de corps quand il fut incarcéré à la prison St Charles. Participant les armes à la main à la Libération de Quimper puis à celle du Sud-Finistère jusqu’à la presqu’île de Crozon, elle fut décorée de la Croix de guerre, et la ville de Quimper lui a rendu hommage après sa mort en donnant son nom à une salle municipale à Ergué-Armel.
1944 -2024, tirons les leçons de l’histoire, barrons la route au fascisme, Front Populaire !
Yvonne Rainero

Communiqué du PCF Finistère – jeudi 13 juin 2024: Ensemble, faisons gagner la gauche et le Front populaire

Communiqué du PCF Finistère – jeudi 13 juin 2024:
Ensemble, faisons gagner la gauche et le Front populaire aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet !
Le PCF remercie les 10 400 finistériennes et finistériens qui ont voté pour la liste de la Gauche unie pour le monde du travail de Léon Deffontaines, et les 583 000 électeurs de notre liste partout en France.
Le résultat des élections européennes du 9 juin suscite une profonde inquiétude devant l’ampleur de la progression de l’extrême-droite. Pour construire l’alternative à Macron et au rassemblement national, le PCF appelle la population attachée aux valeurs de progrès et à la République sociale à investir avec détermination le nouveau Front Populaire.
Ces élections européennes ont montré l’ampleur de la crise du capitalisme, à quel point les politiques européennes néolibérales au service du capital, le recul des services publics et l’austérité, la baisse du pouvoir d’achat, ont alimenté la progression de l’extrême droite.
Les électeurs et électrices ont décidé de sanctionner massivement Emmanuel Macron. Ces élections sont une nouvelle démonstration de la catastrophe démocratique en cours à laquelle ont conduit l’autoritarisme du pouvoir et une Vème République présidentialiste qui ne cesse de bafouer le Parlement et la démocratie sociale, les droits des citoyens et les libertés publiques.
Dans une telle situation, l’annonce par le Président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale place l’extrême droite aux portes du pouvoir. Le Parti communiste français mesure avec une extrême gravité cette situation et appelle à un sursaut national, fort de son implication dans les grandes luttes progressistes de notre histoire pour des conquis sociaux et dans la résistance au fascisme.
Au lendemain des élections européennes, l’Europe et la France se retrouvent devant un défi historique. Dans de nombreux pays de l’Union européenne, l’extrême droite arrive en tête ou en seconde position et obtiendra près de 200 élu⸱es, pesant ainsi plus fortement que jamais au Parlement européen.
En France, l’extrême droite, avec 36,93% des suffrages, obtient un résultat sans précédent dans notre histoire. Cette progression funeste s’accompagne d’ores et déjà d’une montée de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme, de la multiplication des discriminations, de la mise en cause des principes les plus fondamentaux de notre République. Nous ne laisserons pas l’extrême droite diviser la nation par sa politique de haine.
Dans le Finistère nous n’avons malheureusement pas dérogé à la règle nationale avec un Rassemblement national qui obtient plus de 98 000 voix et près de 25%, arrivant en 1ère position dans notre département pour la première fois dans l’histoire.
C’est la confirmation de la profonde crise politique que nous traversons en raison de décennies de politiques néo-libérales et capitalistes, et de l’approfondissement des inégalités, de la pauvreté, et de la perte de confiance politique, mais aussi l’effet d’une banalisation des idées d’extrême-droite dans certains médias qui leur servent la soupe et dans la société.
Dans le Finistère, la déception légitime que nous ressentons devant le résultat de la liste de Léon Deffontaines, suite à la belle campagne de Léon Deffontaines, de notre collectif militant et de notre jeune candidat et porte-parole finistérien Taran Marec, doit être pondérée par le constat de la progression de nos résultats en nombre de voix et pourcentages depuis les Européennes de 2019 et la campagne de Ian Brossat : + 2 400 voix avec 10 470 voix contre 8 068 en 2019, et + 0,4%, avec 2,65% contre 2,26% en 2019.
Dans la grande majorité des communes du Finistère, notre score aux Européennes progresse en 2024 par rapport à celui de la liste Ian Brossat en 2019, et tout particulièrement pour ce qui concerne le nombre de voix dans les communes rurales.
Maintenant nous allons nous retrousser les manches pour gagner les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet en jouant tout notre rôle au sein des campagnes unitaires de la gauche et des écologistes réunis dans le Front Populaire.
Le score global de la gauche dans le Finistère, de + 36,5% (PS + LFI + EELV + PCF) , est supérieur à celui de l’extrême-droite (29%: RN + Reconquête), et à celui de la droite (24%: Renaissance + LR). Le grand chelem pour la gauche dans le Finistère est possible avec un sursaut des forces progressistes et démocratiques et une campagne unitaire de haute intensité dans cette situation d’extrême danger pour la République.
Nous aurons besoin de tous ces députés de gauche finistériens en plus, pour conquérir une majorité parlementaire sur un contenu politique et un programme de gouvernement ambitieux socialement, ou bien pour résister. Le Parti communiste qui soutient cette logique d’union absolument nécessaire et entend proposer une candidate pour représenter le Front Populaire dans le Finistère aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet dans une circonscription ainsi que des suppléants.
Il sera au côté de tous les candidats communs désignés du Front populaire pour aller à la victoire dans les 8 circonscriptions du Finistère, une union qui a vocation à agréger les forces citoyennes, associatives, syndicales qui veulent d’une politique de progrès social et humain dans le pays, et non d’une grande régression raciste et réactionnaire.
Initiées dans l’urgence par une large intersyndicale, le succès populaire des manifestations citoyennes pour redire le caractère inimaginable d’une prise de pouvoir de l’extrême-droite et poser l’exigence d’unité de la gauche et humanistes et progressistes face à l’extrême-droite au machiavélique président Macron et sa majorité conduisant une politique antisociale qui mène à l’abîme, nous montrent la voie.
Nous appelons de nouveau les Finistériennes et Finistériens à se mobiliser massivement dans toutes les initiatives de manifestations unitaires pour le social et la démocratie, contre la haine et l’extrême droite à Carhaix devant la mairie vendredi soir à 18h, à Brest samedi à 14 h place de la Liberté, à Quimper samedi à 11 h place de la Resistance, à Morlaix samedi 14 h parvis de la Mairie

Européennes du 9 juin 2024 – Taran Marec est intervenu à la Fête du Bol d’Air à Lanester avec Delphine Alexandre et Guenola Le Huec

« Dimanche 2 juin -Lanester
70 eme fête du bol d’air et très heureuse d’avoir pu intervenir sur la politique de l’eau, inscrite sur des valeurs et principes essentiels : solidarité, cohérence des politiques publiques, démocratie et bien commun. J’ai également pu présenter le travail réalisé par la commission écologie du PCF face au dérèglement climatique et les propositions d’« Empreinte 2050 ».
Le 9 juin je voterai et j’appelle à voter la liste PCF par Léon Deffontaines « la gauche unie ».
Guenola Le Huec est intervenue sur le féminisme et l’extrême-droite.
Taran Marec
candidat sur la liste de Léon Deffontaines a présenté quelques grandes lignes du programme, insisté sur les problématiques particulièrement prégnantes de la jeunesse ( mais pas seulement): santé mentale, logement, emploi, mois des fiertés…
Puis place à l’association kanak de Bretagne sud: le PCF s’est toujours positionné sur la liberté des peuples et l’anticolonialisme.
Plaisir de retrouver les camarades et amis ( et la famille), de défendre des idées justes et de danser au soleil… Belle journée sous le signe de la fraternité
Delphine Alexandre, conseillère régionale communiste du Morbihan, vice-présidente à la région Bretagne »

Hôpital public: les communistes fustigent les propos de Roselyne Bachelot sur les petites maternités (Le Télégramme, 3 juin 2024)

Léon Deffontaines : « Mon adversaire, c’est Jordan Bardella » – L’Humanité, 31 mai 2024

 

Léon Deffontaines : « Mon adversaire, c’est Jordan Bardella »

À une semaine des européennes, la tête de liste du PCF, Léon Deffontaines, revient sur les enjeux de la campagne, la situation à gauche, l’urgence climatique et le combat à mener contre l’extrême droite.

Le candidat des communistes pour le 9 juin, Léon Deffontaines, a réalisé une percée médiatique en mettant le RN face à la réalité de ses votes contre l’intérêt général. Il entend déjouer les pronostics le jour du scrutin et appelle la gauche à se rassembler sur la question sociale, en plus de défendre une « écologie populaire et rationnelle ».

Quel est votre principal adversaire pour ces européennes ?

C’est Jordan Bardella. Nous avons tous les deux 28 ans, et le duel pourrait s’installer dans la durée. Je veux montrer ses contradictions. Chaque fois qu’il peut défendre les travailleurs français, le RN vote contre leurs intérêts.

L’extrême droite a refusé l’indexation des salaires sur l’inflation, le rétablissement de l’ISF, et ce parti qui se dit défenseur de la ruralité s’oppose aux lois contre les déserts médicaux. Déconstruire le mythe du RN, défenseur des travailleurs français, est l’un des enjeux de cette campagne.

« À gauche, nous devons refaire de la question sociale notre priorité. »

Que répondez-vous à ceux disent qu’on n’a jamais essayé le RN ?

Que l’on est en réalité en train de l’essayer sur le plan économique et social. À l’Assemblée, la coalition gouvernementale et le RN votent systématiquement contre toute avancée pour les travailleurs. Leur projet est identique en la matière. Et le RN au Parlement européen vote majoritairement pour les traités de libre-échange.

Il faut bien sûr attaquer ce parti sur le caractère xénophobe, fasciste même, de son programme. Mais on s’évertue à le faire depuis quarante ans, et ce n’est pas suffisant. Le RN se dédiabolise sur la question sociale, et c’est sur cette supercherie qu’il faut l’attaquer.

Comment expliquer son niveau dans les sondages ?

L’extrême droite est épargnée. Le débat sur LCI (le 21 mai – NDLR) a été symptomatique. Les autres candidats avaient l’air tétanisés par Bardella. Personne n’osait l’attaquer. Il ne faut pas le laisser dérouler ses mensonges. Allons à l’affrontement ! D’autre part, nous n’avons pas été à la hauteur à gauche. Nous nous écharpons sur des questions de société et des sujets internationaux qui devraient nous rassembler. Nous devons refaire de la question sociale notre priorité.

Bardella n’avait rien d’autre à vous répondre que « vous êtes communiste », lorsque vous l’avez attaqué dans ce débat. Est-ce un problème d’être communiste ?

Quand on l’attrape sur le fond, Bardella est incapable de répondre. Il me renvoie donc à mon communisme comme s’il s’agissait d’une insulte. C’est révélateur de son absence de projet social. Mais si on veut nous renvoyer au passé, je suis fier d’être membre du parti de Missak Manouchian, panthéonisé cette année. L’histoire de mon parti, c’est la Résistance, le CNR, la Sécurité sociale.

L’héritage du RN, cofondé par un Waffen-SS, c’est la collaboration et Vichy. Le communisme aujourd’hui est synonyme d’espoir, de rupture avec une société capitaliste incapable de répondre à l’impératif environnemental et à nos aspirations à vivre mieux. Il s’agit d’aider chaque individu à s’épanouir pleinement, quelle que soit son origine sociale ou géographique. C’est le projet que je porte.

« Lorsque la gauche est capable de rassembler sur la question sociale, elle peut battre les lepénistes. »

Vous étiez en meeting à Avion (Pas-de-Calais), il y a une semaine, seule circonscription perdue par le RN aux législatives 2022, au profit du PCF…

Nous sommes la seule force politique qui a fait reculer l’extrême droite. Dans le Pas-de-Calais, nous avons aussi fait perdre trois cantons au RN. Lorsque la gauche est capable de rassembler sur la question sociale, elle peut battre les lepénistes. C’est mon ambition pour les européennes et au-delà.

Qu’avez-vous appris dans cette campagne au cours de laquelle vous avez sillonné toute la France ?

J’en retiens la beauté des paysages et la richesse de la population. Une campagne, c’est l’occasion de parler, de reconstruire du lien social. Depuis quinze ans, la gauche est captive de deux offres politiques : l’une outrancière et polémiste, l’autre libérale. C’est ce qui l’empêche d’aller à la reconquête de l’électorat populaire et de progresser.

On nous renvoie toujours à François Hollande et à Jean-Luc Mélenchon, sur les marchés. Ce sont les deux cailloux dans nos chaussures. Nous devons écrire une nouvelle page. C’est avec une gauche du travail rassemblée que l’on retrouvera un électorat populaire et que nous redeviendrons majoritaires dans le pays.

Vous avez 23 syndicalistes sur votre liste, un record. En quoi est-ce une force ?

C’est une chose de défendre le monde du travail. C’en est une autre de faire élire au Parlement celles et ceux qui en sont les premiers représentants. Sigrid Gérardin et Fabien Gâche, en 2e et 7e position sur ma liste, incarnent au quotidien ceux qui luttent contre les effets dévastateurs des politiques européennes libérales. Les élire, c’est les faire entrer dans l’institution probablement la plus antisociale de notre système politique. Ils peuvent y être le fer de lance de la lutte contre la destruction des droits sociaux.

Dans vos meetings, on vous entend dire : « Cette Europe, qu’elle crève ! » N’est-ce pas contradictoire ?

Les institutions européennes se sont construites avec le dogme néolibéral. Elles sont une machine à broyer l’avenir des jeunes, à détruire l’emploi. Si nous y envoyons des députés européens, ils seront un appui pour résister à la marche forcée du néolibéralisme. Je ne crois pas que l’UE sera, demain, un levier pour l’émancipation des peuples, parce qu’elle sera dominée par la droite et l’extrême droite. Mais, y envoyer des représentants du peuple sera un moyen de mener la résistance dans les travées du Parlement.

Vous êtes donné entre 2 et 3 % des intentions de vote dans les sondages. Que comptez-vous faire pour y remédier dans la dernière ligne droite ?

Il fallait que nous tracions notre sillon dans cette campagne, peu importent les sondages. Lors de la campagne de 2019, ils se sont lamentablement plantés. J’ai donc peu confiance dans ces enquêtes. Les Français font leur choix au dernier moment, et c’est encore plus vrai dans une européenne. Le niveau de participation peut tout changer.

70 % des 18 à 29 ans prévoient de ne pas aller voter le 9 juin. Que leur dites-vous ?

J’observe le décalage entre ce que nous vivons, nous, les jeunes, et les discours sur l’Europe. L’exemple le plus édifiant, c’est Erasmus, que l’on nous vante comme merveilleux. Mais seulement 5 % d’une classe d’âge participent à ce programme. C’est quoi, l’Europe, pour les 95 % restants ? C’est l’impasse écologique à laquelle l’UE est incapable de répondre en nous enfermant dans les énergies fossiles.

C’est la baisse du pouvoir d’achat, avec des jeunes particulièrement touchés, qui se tournent vers l’aide alimentaire. Que fait l’UE ? Les contrats précaires, la mise en concurrence des travailleurs, la difficulté à faire des études… Culpabiliser les jeunes pour les envoyer voter revient à les mépriser. Ce ne sont pas les jeunes qui se désintéressent de l’Europe, mais l’UE et les candidats qui se détournent d’eux. Moi, je veux parler de leur réalité, de leur quotidien.

Communiqué du PCF Finistère – 1er juin 2024 – La France doit reconnaître l’État de Palestine immédiatement !

Communiqué du PCF Finistère – 1er juin 2024 – La France doit reconnaître l’État de Palestine immédiatement !
Depuis 7 mois, les militants et élu.e.s du Parti communiste dans le Finistère participent à toutes les manifestations pour l’arrêt des massacres en Palestine, à Gaza, pour des initiatives de paix entre Israéliens et Palestiniens, devant s’accompagner forcement par la reconnaissance de deux États, la fin de l’oppression coloniale des palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, et de l’apartheid auquel les palestiniens sont soumis aussi bien à Gaza et en Cisjordanie qu’en Israël. La France par la voix du président Emmanuel Macron doit désormais clairement se démarquer de la politique de l’État d’Israël qui viole le droit international et installe une logique génocidaire contre les Palestiniens avec une véritable fuite en avant de son gouvernement, de sa classe politique, et de certains chefs d’état major d’extrême-droite, suprématistes, racistes, colonialistes. Notre candidat finistérien aux Européennes Taran Marec participera d’ailleurs au grand débat des candidats aux Européennes sur la situation en Palestine organisé par l’AFPS le mardi 4 juin à Plourin-les-Morlaix, à 20h.
Le journal communiste « L’Humanité » a de son côté publié une tribune pour la reconnaissance immédiate par la France de l’État de Palestine signée par 500 personnalités de tous bords.
Trois pays européens, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont choisi de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Désormais, au total, 147 pays dans le monde auront reconnu l’État de Palestine.
Le silence et l’immobilisme de la France sont incompréhensibles et honteux. Ils brouillent et décrédibilisent l’action de notre pays. Après avoir voté en faveur de l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU au Conseil de sécurité le 18 avril dernier, puis à l’Assemblée générale de l’ONU le 10 mai dernier, la France doit appliquer à elle-même ses propres votes.
Il est totalement hypocrite de la part du gouvernement français de prétendre que les conditions ne seraient pas réunies. Assez de discours ! Une action concrète est urgente.
La France doit reconnaître immédiatement l’État de Palestine, aux côtés de l’État d’Israël, sur la base des frontières de 1967. Cela serait un geste hautement politique, et concret, un engagement fort pour une paix juste et durable reposant sur une solution à deux États. Toutes les grandes voix pour la paix, en Palestine et en Israël, portent cette exigence.
La France dont la voix a longtemps compté au Proche-Orient ne peut pas rester à côté de l’Histoire. La résolution votée en 2014 par l’Assemblée nationale doit être appliquée.
Sa politique étrangère en serait d’autant plus grandie que cela représenterait une forte pression politique sur le gouvernement d’extrême droite de B. Netanyahou pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, alors que le procureur de la CPI vient de demander un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre deux dirigeants israéliens et trois dirigeants du Hamas. Ce serait également un engagement de la France à agir pour la fin de la colonisation et de l’occupation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, en conformité avec les résolutions de l’ONU. Alors qu’Emmanuel Macron brandit l’autonomie stratégique dans les discours et sur le papier, cela serait une réelle autonomisation vis-à-vis de la politique des États-Unis.
Assez d’hypocrisie ! Assez d’effacement !

Section de Crozon-Châteaulin-Pont-de-Buis: De Saint-Nic au marché de Crozon en passant par Lanvéoc – Une semaine de campagne européenne bien remplie

 

Une section communiste du Finistère pleinement mobilisée pour la campagne de Léon Deffontaines: chaque jour un point de distribution et de rencontres avec les habitants. Ce matin, après la distribution de 400 tracts pour Léon Deffontaines à la base aéronavale de Lanvéoc et une présence au marché de Lanvéoc le vendredi 24 mai, la distribution de 200 tracts au marché de St Nic le mardi 21 mai, les communistes de la section de Crozon-Châteaulin-Pont-de-Buis ont continué le tour des marchés de leur grand secteur d’activité militante avec celui de Crozon et ils ont eu la bonne surprise d’avoir à leurs côtés le vétéran François Lucas venu les aider pour la distribution.

550 Lycéens étaient présents hier matin à Quimper à l’initiative des jeunes communistes pour défendre plus de moyen pour l’éducation nationale, contre Parcoursup et contre le SNU

550 Lycéens étaient présents vendredi matin, 24 mai 2024, à Quimper à l’initiative des jeunes communistes pour défendre plus de moyen pour l’éducation nationale, contre Parcoursup et contre le SNU
Oui à l’éducation !
Non à la sélection !
MJCF Finistère

Distribution de tract ce 16 mai à Brest avec le MJCF Finistère pour la gauche unie pour le monde du travail

Distribution de tract ce 16 mai à Brest avec le =AZW7ywpH1uh0LHoacG6_WO_TlysFr5BGMkvZK25V3hHMqOoFlUusb49hfZzIXwGOjMoFQDyHDUloG01LvrRNQwRg0Nd_w2CmiNHqrcQ09JRc5bF7Iz8IkpMee81wlAhhaLrhmOZ-qeT2VryXkMlUhzAg1gU3ylchwrk7dCvV7TVumRWHTZNUHwZT4ADQQTw1C0QbOPYOnAEDO1rJyatDMjW2&__tn__=-]K-y-R">MJCF Finistère pour la gauche unie pour le monde du travail

Européennes – 17 mai 2024 – les militants communistes sur le marché de Pont de Buis avec Taran Marec

Marché de Pont de Buis, à la rencontre des habitants, =AZU9M_cW9Yb2big78HuzKhuWjQVVgI7qSPy6movTP2HL5ekmHe_kT3aMDzszl06n1BmDwiKaWTrEOmW8n-8M95x6TR6HoSVlwe5vAEra_oauFG69nfl24QsrF0LFuT6-cAKuRWF5TrIhVINiJtmUahEjeZDM6HsIBoBuNcWahnAzlw&__tn__=-]K*F">Taran Marec notre candidat finisterien sur la liste de Léon Deffontaines, entouré des militants du comité de campagne de la liste sur le secteur de Crozon-Chateaulin-Pont de Buis.

Samedi 18 mai: européennes – Taran Marec et la section de Morlaix à la rencontre des habitants pour la campagne de la gauche unie pour le monde du travail

Ce samedi 18 mai comme tous ces jours-ci, une section du PCF Morlaix mobilisée pour les Européennes avec Taran Marec, Jean-Claude Postic, Michel Lespagnol, Annie Le Calvez, Marie-France Monery, Jean-Rolland Bagnis, Jean-Luc Le Calvez, Patrick Gambache, Colette Loiseau, Martine Carn, Ismaël Dupont, Lucienne Nayet. Photos de Jean-Luc Le Calvez – Marché de Morlaix, 18 mai 2024, en dynamique pour les Elections Européennes du 9 juin – Liste de Léon Deffontaines et de la Gauche unie pour le monde du travail.

 

 

18-19 mai: les camarades du Pays Bigouden sur le marché pour distribuer des tracts sur la politique du logement

 

 

Oui ! À l’éducation Non ! À la sélection – Manifestation lycéenne à Quimper avec les Jeunesses Communistes

Oui ! À l’éducation Non ! À la sélection
Les jeunes communistes étaient la semaine dernière à l’initiative d’un rassemblement de 350 lycéens à Quimper contre ParcourSup et la sélection
84.000 Bacheliers ont quittés ParcourSup sans formation
MJCF Finistère

Rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines

 

Comité de soutien finistérien à la liste « La Gauche Unie » conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF, la Gauche Républicaine et Socialiste, L’Engagement, LRDG. 

Élections européennes du 9 juin 2024

Vous aussi, aidez à porter haut nos idées aux élections européennes et à faire rentrer au Parlement Européen des députés européens communistes et partageant un même projet pour l’Europe, avec le programme de « La Gauche Unie » (PCF, République et Socialisme, Les Radicaux de Gauche, L’Engagement)

Pour cela, envoyez vos noms et qualités

(profession, engagements, âge, commune) à:

dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr

Comité de soutien à la liste Européennes « La Gauche Unie » conduite par Léon Deffontaines

392 soutiens déclarés à ce jour, 14 mai 2024

ABGRALL Guy, comédien, auteur, Brest

ALAYSE Anne-Marie, chercheure retraitée de l’IFREMER, Brest

ALLAIN Sandrine, syndicaliste, Finances Publiques, Quimper

ALLOUARD Philippe co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, secrétaire de l’UL CGT, Mellac

ANDOLFATTO Yvette, retraitée éducation nationale Plougastel-Daoulas

ANDRÉ Catherine. Retraité de l’hôpital, militante syndicale et politique. Morlaix

ANDRÉ Gérard, Lanmeur, Retraité

ANDRÉ MAYOR Sandra, Lanmeur, Assistante médico-psychologique

ANNE Françoise, Clohars-Carnoët

ANNE Serge, Clohars-Carnoët

ASSELBOURG Patrick retraité militant syndical FO ancien adjoint aux Travaux PCF à Plourin-les-Morlaix

AUDIGOU Manuel Adjoint technique principal dans la Fonction Publique Territoriale, Morlaix

AUDIGOU Marie-Laure factrice contractuelle à la Poste, Morlaix

BAGNIS Roland retraité ,éducateur spécialisé section de Morlaix St Pol-de-Léon.

BAL Gérard retraité Education Nationale, Section du PCF bigouden, Plonéour Lanvern

BALLIOT Denise, retraitée, Loctudy

BALLIOT Gaston, professeur à la retraite, militant anti-libéral, pacifiste et communiste – Loctudy

BARGAIN Pascal retraité cheminot Treffiagat

BARRÉ Guy retraité éducation nationale Section PCF du Pays bigouden Combrit

BAZIN Serge retraité Travaux publics adhérent PCF pays de Morlaix Saint-Martin des Champs

BEAUMANOIR Christian cheminot retraité , syndicaliste CGT, ancien Maire adjoint communiste de Maurepas (Yvelines), Crozon

BEAUMONT-PEUZIAT Patrick, Maraicher bio, chef d’entreprise retraité, conseiller municipal, section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

BEGUIVIN Patrick chauffeur miroitier Conseiller municipal à Plouigneau

BELLEC Claude– élue communiste à Brest pendant plusieurs mandats, administratrice logement social, Brest

BENHENNI Djelloul Fontainier canalisateur. Conseiller municipal de Rosporden Kernevel.

BERGOT LE CALVEZ Annie retraitée des Finances. Ancienne élue de Morlaix de 1983 à 2008. Morlaix.

BERNARD André proviseur retraité, ancien élu et responsable PCF- Quimper

BERNARD Marie-Andrée, retraitée de la MGEN, syndicaliste, Quimper

BERNARD Yann, président de la fédération LRDG29, fonctionnaire territorial, Brest

BERTHIER Bernard, ancien conseiller municipal de Saint-Yvi, Saint-Yvi

BERTHIER Christiane, Saint-Yvi

BERRIC Odette, retraitée de la Poste

BESCOU Alain retraité fonction publique territoriale, Plouhinec

BESCOU Martine retraitée fonction publique territoriale, Plouhinec

BEUZIT Jean-Pierre cuisinier – adhérent PCF – Morlaix

BIGER  Thierry Peintre graffeur, ancien conseiller départemental du Finistère, secrétaire fédéral des Radicaux de Gauche LDRG29, 47 ans

BLANCHET Cécile Infirmière Guimaëc

BLANCHET Véronique Formatrice professionnelle d’adultes. Secrétaire Amicale Laïque de Pont-l’Abbé Ancienne vice présidente de la communauté de commune. Ancienne adjointe maire 2008-2014 Pont-l’Abbé

BLEAS Annie médecin psychiatre Quimper

BLOYET Bernard Militant syndical Retraité 63 ans Motreff

BLOYET Fabienne syndicaliste Habitant à Motreff

BONNET Joëlle Retraitée Plobannalec Lesconil

BOUARD Jeannine Retraitée PCF Pays Bigouden Pont l’Abbé

BOUDARD-JASSERAND Sylvie Enseignante retraitée de l éducation nationale,Militante Syndicale au SnuIpp, DDEN ( déléguée départementale de l éducation nationale)  Quimper.

BOUGET Zélinda Cellule PCF Yves Charles de Lanmeur retraitée

BOUEDEC Jules Retraité de la Poste, ancien élu à Lanmeur

BOULIC Claude militant associatif , cheminot retraité , membre du PCF, Crozon

BOURNOT-GALLOU Claudie, Adjointe au maire du Relecq-Kerhuon, Conseillère métropolitaine

BOURVEN François Cheminot Militant syndical adhérent au PCF pays de Morlaix  Plougonven

BOURVEN Guillaume 44 ans adhérent du PCF pays de Morlaix Morlaix

BOURVEN Michèle, retraitée de la fonction publique hospitalière, militante communiste, Morlaix

BOUTILLIER Gaëtan 19 ans Étudiant Engagement à l’UEC Finistère, Brest.

BRAIRE Jacqueline cadre supérieure de santé retraitée Le Guilvinec

BROUDEUR Philippe 54 ans, militant LRDG29, Adjoint à la Maire de Quimper, Conseiller communautaire de Quimper Bretagne Occidentale, membre du Forum Européen de Sécurité Urbaine, réside à Quimper

BURGOS Jean-Michel BTP PCF Pays Bigouden

BURLOT Maéla, Conseillère municipale déléguée à Morlaix, Coordinatrice

CAM Denise retraitée des Finances Publiques Brest

CAM Jean-Paul retraité des Finances Publiques, syndicaliste, Brest

CANN Mélinda 20 ans, étudiante, militante MJCF, Brest

CARDUNER Elisabeth retraitée de France Télecom Scaër

CARIOU Alain Plougonvelin Enseignant retraité, ancien conseiller municipal de Saint-Renan et ancien adjoint au maire de Plougonvelin

CARIOU Alain Marin retraité PCF Loctudy

CARIOU Jean-Claude professeur retraité, militant syndicaliste, vice-président départemental de l’ANACR (Mémoire de la Résistance), Logonna

CARIOU Mimi retraitée, Loctudy.

CARN Martine, 3 mandats d’ adjointe au maire dans la commune de Plougonven (de 1995 à 2014), conseillère municipale dans l’opposition depuis 2020, retraitée de la fonction hospitalière, Plougonven

CARQUET Philippe retraité de l’arsenal de Brest, Gouesnou

CARRIOU Alain militant syndical et politique Scaër

CAUMENT Albert retraité fonction publique hospitalière militant syndical et PCF CAMARET SUR MER

CAUSEUR Jean-Louis, Syndicaliste, Saint-Renan

CHAMBEIRON Danielle , veuve de Robert Chambeiron, ancien secrétaire général adjoint du Conseil National de la Résistance et membre fondateur avec Jean Moulin, Quimper

CHAPALAIN Karine, 20 ans, étudiante en Licence d’histoire et en CDI étudiant entant que secrétaire aux urgences de Keraudren, active au sein de l’association Eskell An Elorn à Landerneau.

CHARLOT Nelly Retraitée Lesconil

CHARRIER Françoise Retraitée Pont-de-Buis-les-Quimerc’h

CHEVALIER Jean ancien élu à Landerneau enseignant à la retraite

CHEVIS Christophe Retraité Plouhinec

CHOCHOD Isabelle Moëlan-sur-Mer

CLERY Jean-Marc, syndicaliste enseignant, Briec

CLEUZIOU Anne-Catherine, 40 ans, Professionnelle de santé, Conseillère municipale à Brest 

CLOAREC Nadine retraitée Locmaria-Berrien

CLORENNEC Yves instituteur retraité, Quimper

COÏC Albert, retraité, Beuzec-Cap-Sizun

COIGNARD Emile, retraité France Télécom, Quimper

CONDETTE Bernard retraité,  Ancien Conseiller Général de la Drôme. Tregunc

CORBEL Daniel ancien adjoint à Morlaix

CORFMAT Alain adhérent au PCF retraité de la santé Loctudy

COROLLER Joseph Pleuven

CORONER Dominique Guiclan

CORRE Jean-Claude retraité éducation nationale Riec-sur-Belon

CORRE Malou retraitée de l’hôpital, Morlaix

CORVELLEC Danielle retraitée Fonction Publique Carhaix

CORVELLEC Jean-Pierre retraité Guilvinec

CORVELLEC Joëlle retraitée Guilvinec

COSSEC Stephane Militant syndical santé privé Ploneour Lanvern

COUVREUR Jean Syndicaliste St Renan

CRAFF Thierry retraité, bénévole dans le social sur plouguerneau, ancien responsable syndical CGT Plouguerneau

CREACH Michèle militante CGT FAPT, Sympathisante Communiste, Guilers

CREACH Stéphane, 56 ans, syndicaliste, l’Hôpital-Camfrout

CYRIAQUE Fabienne Retraitée militante du PCF pays de Morlaix et du PTB en Belgique Plougonven

DAGUERRE Maxime Cheminot agent de maîtrise, syndicaliste (secrétaire à la formation au niveau de la CGT), 34 ans. Brest

DANIEL Jeannine ancienne élue (2008-2014) à Scaër, présidente de « Bretons solidaires, on agit » (aide aux migrants), présidente du comité local et trésorière départementale de L’ANACR (mémoire de la Résistance), Scaër

DAVILLERS CARADEC Eugène 24 ans Assistant d’éducation en collège à Morlaix Conseiller municipal délégué à l’urbanisme à Morlaix, membre du PCF et de la JC 

DAUMONT Paul, Directeur chez BpiFrance (OSEO), retraité, PCF Crozon, Telgruc sur mer.

DEBARNOT Louis, retraité de l’Arsenal, bénévole associatif, syndicaliste, Brest

DECADI Claude retraité RATP Douarnenez

DE BORTOLI Edgard Retraité de l’éducation nationale (directeur d’école à Creteil) Père résistant communiste italien fusillé à Paris en 1942, mère Aline de Bortoli agent de liaison, combattante volontaire de la résistance

DE GREGORIO Enzo chargé de mission – ancien secrétaire fédéral du MJCF 29 – militant associatif – Carantec

DELANNEE Christian ancien maire adjoint de Concarneau, économiste de la construction en retraite. Morlaix

DEMAIMAY Jean-Pierre, Douarnenez

DENIS Jean-François retraité Saint-Renan

DENULARDO Claude retraité PCF Pays Bigouden

DEROUT Lili Cellule PCF Yves Charles de Lanmeur Lanmeur/ retraitée

DERRIEN Corentin 22 ans étudiant en intervention sociale conseiller municipal à Saint-Thégonnec Loc Eguiner adhérent PCF Pays de Morlaix

DERRIEN Gabriel, agent de maintenance, Quimper

DERRIEN Jean Jacques assistant social retraité Brest

DESMAREST Gérard 65 ans, retraité, militant CGT et Parti communiste, Carhaix

DESMARET Monique 66 ans, retraitée, militante CGT, Membre du Parti communiste, Carhaix

DEUNF Jean-Philippe, adhérent PCF, Saint-Jean-du-Doigt

DEUTSCH Cécile employée Pont l’Abbé

DEUTSCH Eric employé Pont l’Abbé

DEVOS Josette, retraitée, militante LRDG29, ancienne déléguée syndicale CGT et porte parole du personnel pour le groupe Saupiquet, militante au Carepa (Citoyenneté Active pour le Retour à l’Eau Pure et l’Assainissement du Quinquis), Quimper

DILHUIT Yves retraité de la CNAMTS Lannédern

DIZES Michel retraité fonction publique ancien DGA Plougasnou

DIZES Mireille retraitée fonction publique Plougasnou

DUBREULE Murielle, 70 ans, retraitée du CNRS, Saint Renan

DUIGOU Norbert Militant Syndical et politique, ancien conseiller municipal de Bannalec, Candidat du  PCF aux élections cantonales de 1998 et 2011.

DUPONT Aloys, 22 ans, nouvel adhérent PCF Morlaix, étudiant en Master 1 de Philosophie à Rennes 1

DUPONT Ismaël professeur documentaliste en collège, Conseiller départemental du Finistère, Conseiller municipal délégué et communautaire, secrétaire départemental PCF Finistère, Morlaix

DUQUESNE Jackie retraité Pont Croix

EDELIN Daniel, retraité militant syndical, Quimper

ELLIOT Justin 19 ans Agent SNCF Brest

FAUJOUR Marie-France responsable CGT Seita de Morlaix Penzé Tau

FELICE Pierre retraité PCF Penmarc’h

FEYSSEL Floriane, 30 ans, secrétaire, militante PCF Section de Brest

FLAGEUL Catherine retraitée de l’éducation nationale , militante du PCF et du Mouvement de la Paix   Rosnoën

FLEGEAU Didier 66 ans retraité Brest

FONTAINE Zoé, 19 ans, étudiante, militante MJCF et UEC, Brest

FOSSORIER Gildas, retraité de la fonction publique territoriale, Douarnenez

FOSSORIER Huguette, technicienne, retraitée MATRA, Douarnenez

FOUCHE Alain, Clohars-Carnoët

FOUCHER Yann directeur d’école primaire publique, Conseiller départemental du Finistère suppléant, co-secrétaire de la section de Quimper du PCF, Quimper

FOURNET FAYAS Pierre Mellac

FRANCES Marion 39 ans secrétaire administrative Brest

FREY Cyrille 44 ans cheminot militant syndical Brest

FREY Eliane institutrice retraitée Brest

GAGOU Christian mécanicien Ajusteur retraité de la Réparation Navale Landerneau

GALATAUD Fabien Enquêteur de sondages Quimper

GAMBACHE Michèle enseignante retraitée de l’Éducation Nationale. Membre du Parti Communiste.

GAMBACHE Patrick 1er adjoint à la Mairie de Morlaix. Membre du Parti Communiste.

GLIDIC LE CALVEZ Camille Ile-de-Batz

GONTIER Armel, professeur d’EPS, syndicaliste enseignant, militant associatif, Moëlan-sur-Mer

GONTIER Camille, enseignant-chercheur en sociologie, membre du PCF

GONTIER Dominique, co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, militant associatif, Moëlan sur Mer

GOULIAN Bruno cheminot retraité, Guipavas

GOUSSÉ Marie France, retraitée, comptable, ancienne adjointe au maire à Concarneau, participante au projet TZCLD de Concarneau et à la création d’un centre de santé

GRALL Gilles musicien syndicaliste intermittent du spectacle Plounéour-Menez

GRELAUD Gladys conseillère régionale de Bretagne, membre de la direction nationale du PCF (CEN et CN), Animatrice du Comité régional PCF Bretagne et de la Coopérative des élus communistes du Finistère

GRIMARDIAS Muriel trésorière Section PCF de Lanmeur

GUEGUEN Dominique  Brest

GUEGUEN Claudine, membre du Mouvement de la Paix, fonctionnaire du Ministère des Finances, Morlaix

GUEGUEN Françoise, fonctionnaire, CGT, Brest

GUEGUEN Simone ancienne conseillère muncipale – Brest

GUEGUEN Sophie 73 ans Retraitée de l’hôpîtal public, Carhaix-Plouguer

GUELLEC Dominique, auxiliaire de vie sociale, Brest

GUELLEC Eric, enseignant, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élues et élus communistes de Brest et Brest métropole

GUIAVARCH Suzon Plouguerneau

GUIGOURESE BRUNO militant syndical et associatif, cessation activité amiante Naval Groupe, Brest

GUIRIEC LOUIS professeur d’EPS retraité membre de la section PCF Pays Bigouden Plobannalec-Lesconil

GUIRIEC Yves, retraité SNCF, militant associatif, Quimper

GUYADER Aline, enseignante retraitée, syndicaliste, Briec

GUYOMARCH Jean, retraité de La Poste, Quimper

HAMON Jean-Christophe Conducteur de trains, Brest.

HEDDE Joël retraité syndicaliste Combrit

HELARY Joël syndicaliste dans l’agro-alimentaire- Plourin-les-Morlaix

HENAFF Gérard délégué Syndical Alcatel CGT Conseiller du salarié Secrétaire général de UL CGT Issy-les-Moulineaux de 2003 à 2014. Retraité en 2006.

HENAFF-DEMARTY Maïté éducatrice spécialisée retraitée du CG 92. Ancienne secrétaire générale CGT du CG 92. Ancien membre de la CE de l’UD CGT 92. Section PCF Brest. Domiciliée à Saint-Pabu.

HERE Jacqueline Maire-adjointe de quartier à Brest (Bellevue), Conseillère départementale du Finistère

HERE Roger PCF 1er adjoint à Plouigneau et vice président aux mobilités de Morlaix Communauté

HERVE Arnaud, traducteur, Brest

HERVY Mireille – Santec

HOUZIAUX Alain, Responsable syndical, Métallurgiste, Concarneau.

HUET Denis instituteur retraité militant associatif et syndical, membre du PCF depuis 1970. Quimperlé

IKNI Laïd Militant LRDG (Les Radicaux de Gauche) Quimper

JADÉ Yves-Marie retraité militant syndical à la FSU DDEN (délégué départemental de l’Education Nationale) Douarnenez

JAOUEN Charles Retraité Saint-Jean du Doigt

JAOUEN Mona artiste chanteuse Plounéour-Menez

JASSERAND Bernard maire adjoint de Quimper, Conseiller communautaire Quimper Bretagne Occidentale, Quimper

JEZEQUEL Michelle retraitée syndicaliste Quimper

JOUAN Daniel, La Forêt-Fouesnant

KEREBEL Elise conseillère muncipale à Morlaix

KERHOM Claude  retraité marin pêcheur PCF Pays Bigouden

KHALFA Colette, retraitée de la fonction publique, Carhaix

LABROUSSE Jean-Roland syndicaliste retraité d’Air France Carantec

LABROUSSE Mariette syndicaliste retraitée d’Air France Carantec

LAINE Jeremy, 44 ans, technico-commercial, maire-adjoint à Guimaëc

LAMY Enora 26 ans salariée d’une association féministe PCF Morlaix

LANGRENE Claude, professeur de lycée professionnel en retraite, Quimper

LAPORTE Daniel retraité, militant syndical, Carhaix

LAPORTE Claudine retraitée, responsable associatif, 66 ans Carhaix

LAPORTE François retraité, militant syndical et associatif, 68 ans Carhaix

LAUNAY Marc retraité PCF Concarneau

LAURO Andrea, 48 ans, animateur centre de ressources pour les associations, salarié et bénévole associatif, Morlaix

LE BAIL Marie-Annick retraitée Morlaix

LE BELLEC Etienne ancien conseiller municipal de Guilvinec

LE BERRE Annie-Noëlle, professeur agrégée de lettres en lycée et à l’Institut de Formation des Maîtres E.R., adhérente du PCF depuis 1974

LE BERRE Marie Retraitée, militante syndicale Châteaulin

LE BERRE Yves, Professeur émérite des universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste, membre du PCF, Brest

LE BIHAN Véronique 56 ans éducatrice spécialisée conseillère municipale au Relecq-Kerhuon

LE BOHEC Sergine Militante Associative PCF Pays Bigouden 

LE BOHEC Simone retraitée PCF Pays Bigouden

LE BOHEC Yannick PCF Pays Bigouden

LEBLOND Eric Technicien énergie renouvelable 30 ans Membre du Parti communiste français Guiler-sur-Goyen

LE BRUN Bernard, technicien des travaux publics en retraite, syndicaliste Quimper

LE CALVEZ Amélie conseillère municipale à Sizun

LE CALVEZ Jean-Luc retraité de la Manufacture de Tabac, ancien élu PCF, trésorier de la section PCF Pays de Morlaix, Morlaix

LE CLOAREC Jacqueline, retraitée de l’enseignement, Guilvinec

LE CLOAREC Robert, retraité de l’enseignement, Guilvinec

LE CORRE Jean Retraité de la Poste Roscoff

LE COSSEC Stéphane Militant syndical de la santé (secteur privé) Plonéour Lanvern 

LE COZ Tangi directeur adjoint foyers de vie et foyers d’accueil médicalisé Brest

LEDUC Romaric, Agent Territorial, Militant syndical, 46 ans, Brest – Pont de Buis

LE DUFF Georges, Ingénieur, retraité – LANMEUR (85 ans)

LE DUFF Suzanne, Professeure des écoles retraitée – LANMEUR (84 ans)

LE FAOU Théo retraité 87 ans Guilvinec

LE FUR Josette bénévole d’une association de solidarité avec les réfugiés retraitée de la fonction publique hospitalière syndicaliste Plougonven

LE FUR LOUIS retraité Pays Bigouden

LE GALL Gabriel retraité ancien élu de Roscoff

LE GALL Léon Cellule Yves Charles de Lanmeur Retraité Cultivateur

LE GARZIC MAZO Corinne retraitée de la fonction territoriale militante associative

LE GOFF Christian retraité RATP Le Faou

LE GOFF Valérie Secrétaire médicale PCF Relecq-Kerhuon

LE GUEN Lydie  employée de commerce, en retraite, Quimper

LE GUEN Marie-Hélène, retraitée de la poste. Militante syndicale et politique. Morlaix

LE GUENNOU Thierry retraité ancien adjoint mairie de Baye (29 300)

LE GUENIC Roger, Retraité fonction publique hospitalière, Syndiqué CGT Santé, Brest

LE GUERN Brieuc membre du bureau de la JC Finistère et adhérent PCF, Plounévézel

LE GUERN Gaëtan Ancien adjoint à la culture de la ville de Brest Responsable syndical Professeur en Communication Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest Conservatoire National des Arts et Métiers

LE GUILLOU Isabelle militante syndicale Plozevet

LE GUYADER Morgane, chercheuse en sciences sociales, adhérente PCF Crozon-Chateaulin.

LEMESLE Michèle,  retraitée de l’Education Nationale , Le Cloître Pleyben

LE MEUR Pierre ancien secrétaire général CGT EDF-GDF à Quimper, retraité, Tréméoc

LE MOAL Fernande,  technicienne retraitée de chez Matra, ancienne adjointe au Maire,  Douarnenez

LE MOAL Karen 46 ans Agent Commercial SNCF Adjointe au Maire à Rosporden/Kernével

LE MOAL PERCHEC Michelle Infirmière retraitée Bénévole dans le domaine de la consommation Quimper

LE MOIGNE Jacques cheminot retraité Plouguerneau

LE NOAC’H Colette Aide-Soignante, retraitée de la fonction publique territoriale, Scaër

LESPAGNOL Michel, Retraité France Télécom, secrétaire de section adjoint PCF à Morlaix

LE LORC’H Jean Michel Vice-Président Brest Métropole Brest

LE ROUX André, Retraité de la fonction publique (Douanes), Syndicaliste, Ancien secrétaire de la section PCF du Pays Bigouden

LE ROUX Michel, retraité Education Nationale, militant associatif, Le Relecq Kerhuon

LE ROUX Sandra, Conseillère municipale de Brest, Sports et quartiers 

LEVAIN Jean, militant LRDG29, secrétaire national LRDG, ancien maire de Chaville de 1995 à 2008, Quimperlé

L’HELGOUALC’H  Marie Rose, militante CGT et PCF, Pays bigouden

L’HELGOUALC’H  Yves, militant CGT et PCF, Pays bigouden

L’HENORET Ernestine retraitée PCF Loctudy

LINTANF Gisèle, retraitée, syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

LIZIAR Pierre-Yves. Conseiller municipal délégué au handicap de la ville du Relecq-Kerhuon. Professeur des écoles. Syndicaliste

LOISEAU Colette, retraitée de l’éducation nationale, adhérente du PCF, Saint-Martin-des-Champs

LUCAS François, ancien secrétaire départemental de la CGT de l’Eure, ancien secrétaire départemental de l’Eure du PCF, militant de la section de Crozon.

MADEC Marie-Françoise Retraitée de la fonction publique hospitalière syndicaliste Conseillère municipale à Morlaix avec une délégation sur les personnes âgées

MAILLARD Mathilde Médecin généraliste, adjointe au maire de la ville de Brest en charge de la politique du bien vieillir et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Conseillère Brest métropole

MAILLOT Guy, retraité, syndicaliste, Quimper

MAREC Taran. Conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest, informaticien, 25 ans

MARCHAND Erik, 68 ans, retraité et artiste musicien, Poullaouen

MARKOV Vinko, biologiste, Morlaix

MASSIEU Julie, 39 ans, psychologue-neuropsychologue exerçant auprès de personnes vulnérables vivant à domicile, militante syndicale CGT élue au sein de l’UD29 et négociatrice nationale dans la branche de la santé et de l’action sociale associative.

MATHIEU Amaury, peintre, Quimper

MAZELIN Isabelle, 59 ans, professeur, Adjointe en charge de la culture, Le Relecq-Kerhuon.
MAZO Jean retraité militant associatif et syndical La Poste
MELUSSON Claude Retraité CGT Métallurie Renault Pont L’ Abbé

MESSAGER Alexiane Étudiante (2eme année licence philosophie, UBO) Brest

MEST Yvon Retraité, militant communiste, Brest

MEVELLEC-SITHAMMA Monique, Professeur en retraite, élue municipale, Le Relecq-Kerhuon

MIGOT BADEE Christiane conseillère municipale déléguée mairie de Brest conseillere de Métropole Responsable LRDG Bretagne Pays de Loire

MOAL Gisèle retraitée ancienne adjointe au maire PCF à Plourin-les-Morlaix

MONNERY Marie-France retraitée de la fonction publique hospitalière membre du PCF Pays de Morlaix ancienne adjointe au maire à Grenoble Saint-Pol-de-Léon

MONTUELLE Denise retraitée à Primel-Trégastel en Plougasnou Cellule Yves Charles du PCF à Lanmeur

MORAND Titouan 16 ans Engagement syndical à l’Union lycéenne finistérienne Brest

MOREAU Philippe retraité Penmarc’h

MORVAN Pierig, 40 ans, facteur, membre de la commission consultative de Kernével, Kernével

MOYSAN Michel retraité engagé dans l’aide à la personne âgée, Concarneau

MULLEMAN Suzanne, retraitée, section PCF Pont l’Abbé

NAYET Lucienne ancienne élue de Champigny-sur-Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé

NEGRERIE Jacqueline, technicienne, retraitée Matra, militante associative du logement et du handball, Douarnenez

NIOCHE Françoise, enseignante retraitée , Conseillère Municipale Rosporden-Kernevel

NIOCHE Robert, syndicaliste, Rosporden

NOENNEC Michel retraité météorologue PCF Pays Bigouden

NUIAOUET André retraité Morlaix

OLIVIER Dominique Saint-Martin-des-Champs

OLIVIER Jean-Yvon Saint-Martin-des-Champs

OLLIERO Jean-Marie, retraité, Brest

OUVRARD Raymonde Crozon

PAGET-LATGER Camille 18 ans membre de la MJCF et de l’UEC à Brest

PAIMBENI Paul, agent contractuel de la fonction publique territoriale, Plougastel-Daoulas

PANN Pierre, retraité des Ponts et Chaussées, ancien conseillé municipal PCF à Châteaulin.

PAPIN Sylviane, Clohars-Carnoët

PARET Michèle  Militante associative – PCF Douarnenez

PASCAL Jean-Louis – dessinateur en retraite – secrétaire de section PCF – Concarneau.

PASQUET Yves Professeur STI Syndicaliste Quimper

PAUL Maxime militant mutualiste, Plougastel-Daoulas

PAULUS André Retraité de l’éducation nationale Morlaix

PAULUS Patricia Retraitée de l’éducation nationale Morlaix

PENVEN Brigitte, retraitée, La Feuillée

PENVEN Jean-Jacques, retraité RATP, La Feuillée

PERON Paulette syndicaliste, membre du PCF, Plouénan

PERROT Jean-Claude retraité de la Poste. Conseiller municipal de Briec. Président du Club des retraités de Briec

PETER, Michael, artisan à la retraite, Rosporden, membre du PC section Rosporden-Kernevel

PEUZIAT-BEAUMONT Yves, Professeur agrégé de sciences de la vie et de la Terre, Inspecteur régional pédagogique retraité, syndicaliste « SUI-FSU », section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

PHELEP Gilbert Retraité, Militant syndical et politique, membre de la CCAS de St YVI, investi à la banque alimentaire et dans une association solidaire

PIBOULEAU Marie-Laure, syndicaliste et militante, Guipavas

PIBOULEAU Michel, Syndicaliste, Militant associatif Brest

PICART Lionel, ingénieur retraité de l’énergie, Douarnenez

PIROU Jean, retraité Carhaix.

POSTIC Jean-Claude, staffeur ornemaniste, ancien élu, Plouégat-Guerrand

POTIER Fréderic Boulanger Militant syndical et associatif Carhaix

POUILLET Pascal, retraité, Conseiller culturel de Bretagne, vice-président d’une fédération d’associations de défense de la langue et de la culture bretonnes. Locquénolé

POUPON Jacky, Militant associatif, Kernével

PLIQUET Patrick, retraité Cgt de l’arsenal de Brest, 62 ans

PLOUGONVEN Pierre retraité PCF Crozon

PRIGENT Michel, ancien transporteur, membre du PCF Morlaix, Plouigneau 

PRIMA Marie-Renée Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Claire Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Pierre Moëlan-sur-Mer

QUEAU Nicolas, cheminot, syndicaliste, Quimper

RAFFAELLY Jan retraité PTT, PCF Morlaix, CGT fapt, SIZUN

RAINERO Piero Ancien Maire adjoint de Quimper et Conseiller Régional de Bretagne. Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000. Membre du Comité Central de 1987 à 2000. Secrétaire du CRAC PCF (Comité Régional d’Action et de Concertation) de 1996 à 2002.

RAINERO Yvonne, professeure agrégée en retraite, conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, conseillère communautaire

RANNOU Jacques, maire délégué de Kernevel, Vice-président du syndicat départemental d’électrification du Finistère, Conseiller communautaire Concarneau Cornouaille Agglomération, Membre du Bureau de Concarneau Cornouaille Agglomération. Cheminot retraité, Rosporden-Kernevel

RAVASIO Daniel, Enseignant retraité, Syndicaliste, secrétaire de la section PCF Morlaix-Roscoff, ancien élu, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

RÉA Larry Adjoint au maire chargé de l’urbanisme et travaux, Le Relecq-Kerhuon

REDOU Pierre, retraité SNCF, CROZON.

RELOUZAT Dimitri technicien territorial QBO Quimper

RENEAUD Gilberte retraitée , militante syndicale Lesconil

RENEAUD Jacques retraité SNCF Lesconil

RICHARD Anita, enseignante retraitée de l’éducation nationale, conseillère municipale à Kernével Rosporden.

RICOU Hervé, cadre EDF, militant CGT, Locmaria-Berrien

RIOU Daniel, retraité de la POSTE, Morlaix

RIVIÈRE Guy retraité de la fonction publique territoriale, syndicaliste membre du bureau de l’IHS CGT du Finistère. Locmaria Plouzané

RIVOALAN Erwan, bibliothécaire, militant syndical, co-secrétaire section de Brest du PCF

ROBIN Pierre retraité ATOS Brest

ROCHE Sandrine, syndicaliste EDF, Quimper

ROLLAND Nicole, retraitée FP, personnel non enseignant

ROLLAND Yves, retraité SNCF, ancien responsable régional syndical CGT Région de Lyon et ancien candidat PCF

ROPARS Philippe 59 ans facteur adhérent PCF et CGT Saint-Martin-des-Champs

ROPERS Alexis, 20 ans, étudiants, militant PCF MJCF UEC, Brest

ROUCHY Ilias, 21 ans, étudiant en master, Crozon

ROUE Michel syndicaliste retraité Brest

ROUE Valentin 17 ans étudiant

ROUILLE DENIS couvreur Landerneau

ROUSSEAU Maryse, Secrétaire de section PCF Pays Bigouden, Plomeur

RUFFIER Daniel, retraité de l’enseignement public, Quimper

SAINT-JALMES Mathieu adjoint administratif, Quimper

SAINT-JALMES Roberte, secrétaire administrative, Quimper

SALAUN Françoise retraitée Roscoff
SALAUN Jean-Yves retraité  Roscoff

SALAUN Ludovic Cheminot à Brest syndicaliste. animateur de l’association pour les orphelins de cheminots, 34 ans. Adhérent au PCF et à la CGT

SALAUN Remi Syndicaliste mandaté Sécu Administrateur structure médico-social Brest

SALIOU Robert, retraité, syndicaliste, Concarneau

SAMSON Arlette Riec-sur-Belon

SANQUER Brieuc, 27 ans, médecin généraliste en milieu pénitentiaire, membre du PCF

SAUNIER Loeis 19 ans, étudiant, militant JC, Brest

SAVINA Joël retraité militant syndical et associatif Saint Hernin

SCATTOLIN Pascal, Morlaix

SCATTOLIN Valérie, maire-adjointe à Morlaix (Commerce- Centre-Ville) et Conseillère communautaire

SCHMITT Gil, retraité de la Fonction Publique, Plomodiern

SECHET Gérard retraité RATP, 66 ans, Militant Communiste, Militant syndical CGT, Rosporden

SECHET Malika retraitée Conseillère Mutualiste. Elue Municipale Communiste  de 1989 à  2008 à Herblay Val d Oise. Maire Adjointe Communiste  de 1995 à 2001 Herblay. Militante Syndicale CGT. Rosporden

SEGALEN Pascal, retraité, Le Relecq-Kerhuon

SELLIN Denis retraité et ancien élu Moëlan-sur-Mer

SERIZEL Jacques Professeur des Universités à la retraite. Chercheur en Sciences de l’Education, Philosophie et Communication. Brest

SERVONNET Timothée, étudiant en L2 Histoire/Sciences Politiques, Brest

SÉVÉRAC Marceline, infirmière retraitée de la Fonction Publique Hospitalière, militante CGT, DOUARNENEZ

SEZNEC Jean-Luc artisan électricien en retraite, Quimper

SINQUIN Gilbert, cheminot retraité, militant syndical, Châteaulin

SINQUIN Ronan, conseiller municipal de Quimper, militant syndicaliste

SINQUIN Thérèse, couturière retraité, Châteaulin.

SUKIENNIK Thomas, électricien, syndicaliste, Quimper

TANDÉ Guy, retraité , syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

TANGUY Jacques. Brest. retraité. 79 ans. militant syndical ancien adhérent au SNES

TANGUY Michel, 93 ans, instituteur retraité, Brest

TANGUY Ronan, ancien syndicaliste CGT du secteur bancaire, trésorier départemental du PCF Finistère, ancien élu au Relecq-Kerhuon

TANGUY Yasmine  employée de banque Plouarzel

THIBERT Georges, 78 ans, ingénieur retraité de la SNCF, bénévole au Secours Populaire Français, Sibiril.

THIOU Pierre responsable UEC Brest, 21 ans, Étudiant Salarié, membre de la CGT, Brest

THOMAS Hervé Cheminot Retraité. Militant dans une association altermondialiste. Brest

THOMAS Pierre-Yves, Retraité de l’industrie, Conseiller municipal d’opposition à Carhaix, Secrétaire de la section PCF de Carhaix-Huelgoat

TREMEL Julien 23 ans Étudiant en philosophie Conseiller municipal de Quemperven (22) Militant MJCF, UEC et PCF

TUAL Jo retraité, ancien conseiller municipal ( 2 mandats)- DDEN- adhésion auPCF en 1976 Ouessant.

TUDO DELER Fabien, 36 ans. Section PCF de Quimper Contrôleur technique automobile

TUDO DELER Michel, Secrétaire de section PCF Lanmeur, Section retraités CGT Cheminots de Morlai

TYTECA Willy retraité, ex syndicaliste Air Inter et Air France, 74 ans, Moëlan sur mer.

VERANT Jean-François Retraité Bénévole dans une association qui donne des cours dans les prisons Membre du PCF Pays de Morlaix Plougasnou

VILLALON Jean-Jacques retraité militant syndical Quimper

VILLARD Jacques retraité, syndicaliste CGT, ex-secrétaire du syndicat retraités CGT de Pont L’Abbé

VINCENT Isabelle Employée ancienne élue brestoise Saint Renan

VINCENT Roger artisan retraité Saint Renan

WEBER Jean-Louis Retraité (ancien cadre bancaire) militant syndicaliste et militant politique

Invitation à la fête des Jours Heureux du PCF pays de Brest et des Amis de L’Humanité le dimanche 19 mai à 11h30 au Patronage laïque Sanquer

11 mai – Les militants du PCF Morlaix sur le marché de Morlaix pour vendre l’Huma et distribuer des tracts pour la liste de Léon Deffontaines

Les militants du PCF Morlaix Lucienne Nayet, Rolland Bagnis, Daniel Ravasio et Ismaël Dupont vendaient L’Humanité Magazine et les hors-séries de l’Humanité, le journal communiste fondé par Jean Jaurès en 1904 qui a fêté ses 120 ans il y a quelques semaines, tout en distribuant des tracts pour la campagne de Léon Deffontaines et de la liste de la « Gauche Unie pour le monde du travail ».

Notre candidat finistérien sur la liste conduite par Léon Deffontaines, Taran Marec, sera présent, lui, sur le marché de Morlaix avec les militants communistes le 18 mai 2024, à 3 semaines des élections européennes.

Européennes 2024- Calendrier de campagne du PCF Finistère Mai/ Juin 2024

CAMPAGNE DES EUROPÉENNES DANS LE FINISTÈRE – LISTE CONDUITE PAR LÉON DEFFONTAINES DE LA GAUCHE UNIE POUR LE MONDE DU TRAVAIL

 Les dates clés

Présence sur le marché de St Renan le samedi 11 mai à partir de 10 h 30 ( RV au bas du marché  niveau CMB)

SAMEDI 11 MAI – PRÉSENCE DES COMMUNISTES AU MARCHE DE CARHAIX, de MORLAIX

Présence sur la marché de Daoulas  le dimanche 12 mai RV à 10 h 15 avec Gladys Grelaud et Maxime Paul

Présence sur le marché St Louis le dimanche 12 mai  RV 10 h 30 angle Siam/Lyon

Assemblée de campagne : Lundi 13 mai 18h/20h rue Berger

MARDI 14 MAI: Présence des COMMUNISTES au marché de Saint-Pol-de-Léon

Distribution du Journal de Thalès  Mercredi 15 mai 7 h 30

MERCREDI 15 Mai: Présence des Communistes au Marché de Roscoff

Pique-nique de solidarité à la Palestine le samedi 18 mai Place de la Liberté

Samedi 18 mai: Taran Marec présent sur le marché de Morlaix avec les camarades du PCF Morlaix

Fête des jours heureux 19 mai au Patronage Sanquer (coupon réponse joint)

Présence sur le marché de Lesneven Lundi 20 mai

Mardi 22 mai: Conseil Départemental du PCF Finistère à Châteaulin , salle Penmez, à 18h

Jeudi 23 mai soutien aux militants CGT de l’hôpital convoqués à Quimper départ en car 9 h manif 10 h 30 retour vers 16 h

Jeudi 23 mai: Taran Marec aura un échange avec les jeunes de la mission locale de Brest

Jeudi 23 mai toujours: Taran Marec représentera la liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines à un débat organisé par l’Université Européenne de la Paix à la Maison des syndicats à Brest à 20h sur les enjeux de Défense, de Sécurité et de Paix, dans les élections Européennes

Samedi 25 mai: Distribution sur le marché de Morlaix

JEUDI 30 Mai: Taran Marec en réunion publique à Morlaix sur le thème: De quelle Europe voulons-nous?

Samedi 1er juin: présence des communistes sur le marché de Morlaix

Mardi 4 juin, 20h: présence de Taran Marec à un débat contradictoire organisé par l’AFPS sur la situation en Palestine et en Israël à Plourin-les-Morlaix (salle du Cheval Blanc)

Dimanche 9 juin: Élections Européennes

Taran Marec, secrétaire fédéral des Jeunesses communistes du Finistère, conseiller municipal à Brest (Bretagne 5, 9 mai 2024)

Émission du 9 mai 2024. Taran Marec, secrétaire fédéral des Jeunesses communistes du Finistère, conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest est l’invité politique de Bretagne 5 Matin, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes. Taran Marec, détaille le programme de la liste communiste « La Gauche unie pour le monde du travail » conduite par Léon Deffontaines, programme qui est axé sur la volonté de construire une Europe sociale. Il revient également sur l’incident qui a opposé des militants communistes à Raphaël Glucksmann, la tête de liste PS-Place publique aux européennes le 1er mai à Saint-Étienne, un incident qui pourrait compromettre l’union de la gauche pour les prochaines échéances électorales. Taran Marec, insiste sur l’urgence de s’intéresser au quotidien des Français, aux questions d’accessibilité aux services publics, de pouvoir d’achat ou encore de facture énergétique en proposant un nouveau modèle social, et salue l’engagement politique des jeunes et leur volonté de faire évoluer la société.

Européennes 2024 : Taran Marec, l’atout jeune des communistes à Brest (Ouest-France, Emma Villeroy, 10 mai 2024)

Européennes 2024 : Taran Marec, l’atout jeune des communistes à Brest
Taran Marec, élu communiste de la Ville de Brest (Finistère), est sur la liste de Léon Deffontaines avec Fabien Roussel pour les Européennes. Il veut « sortir les plus jeunes de l’abstention ».
Taran Marec, 25 ans, est candidat aux Européennes 2024 sur la liste menée
par Léon Deffontaines avec Fabien Roussel pour la Gauche Unie pour le travail soutenue par le PCF, L’Engagement, Les Radicaux de Gauche, République et socialisme).
Ouest-France Emma VILLEROY. Publié le 10/05/2024
« On veut incarner, une gauche qui porte une lueur d’espoir des jours
heureux, pour les gens qui vivent dans la misère particulièrement violente », soutient très engagé Taran Marec, 25 ans et membre du Parti communiste français (PCF) Finistère. « On veut incarner une main tendue. »
Élu à la mairie de Brest sur la liste de François Cuillandre depuis 2020, il est délégué à la langue bretonne. C’est le plus jeune conseiller municipal de la ville. Il est aussi responsable des Jeunesses communistes dans le Finistère depuis janvier.
Pour les Élections européennes 2024, il fait partie des quatre candidats bretons retenus sur la liste menée par Léon Deffontaines avec Fabien Roussel (la Gauche Unie pour le travail soutenue par le PCF, L’Engagement, Les Radicaux de Gauche, République et socialisme) et est en 61e position. Ses chances d’être élu sont nulles, mais il entend bien mener campagne.
Finistérien depuis toujours.
Originaire de Lesneven, le militant a effectué toute sa scolarité à l’école Diwan où l’enseignement est dispensé en langue bretonne. Aujourd’hui, il est développeur informaticien à l’université.
Dernièrement, c’est la pétition lancée pour la gratuité des transports qui a fait parler de lui. « Tout est lié dans cette proposition, le social, l’économie et l’écologie et les pistes sont nombreuses pour permettre le financement. »
Sur les autres engagements, le candidat souhaite de « vraies propositions sociales » pour les travailleurs. « On veut réindustrialiser notre pays, de meilleures conditions de travail et cesser la mise en concurrence. Il y a l’exemple local parfait de la pêche avec cette logique concurrentielle totalement absurde où des moules du Brésil peuvent se retrouver dans des restaurants chez nous alors que les pêcheurs du coin ne peuvent pas les vendre à cause de quotas. »
Concernant l’énergie, la proposition est de sortir du marché européen avec le « mix nucléaire-renouvelable » produit en France.
La carte de la jeunesse
Ce n’est pas pour rien qu’il est au sein des Jeunesses communistes, le parti mise sur les nouveaux électeurs. « On est très mobilisé pour sortir les plus jeunes de l’abstention. Ce sont aussi leurs élections et on peut leur dire qu’il y a des solutions à leurs problèmes. On est très mobilisés pour représenter ces générations qui peuvent se sentir un peu exclues des débats. »
Objectif 5 %
Taran Marec vise les 5 % pour son parti lors des Européennes du 9 juin pour lutter contre l’extrême droite. « En tant que communiste, on porte un discours d’humanité et pas leur discours de haine. Le Rassemblement national gagne du terrain sur des mensonges et un discours de façade sur le camp des travailleurs. Quand la gauche propose des augmentations de salaires par exemple, ils votent toujours contre. Avoir les 5 % permettrait d’obtenir cinq sièges d’un coup, ce qui serait cinq places en moins pour eux.»
En 2019, le PCF n’avait obtenu aucun siège au Parlement européen.

UEC: amplifions la mobilisation pour la paix!

La mobilisation des étudiantes et étudiants contre le génocide en cours à Gaza est un espoir pour la construction d’un large mouvement pour la paix. Sur leurs lieux d’études, les Jeunes Communistes sont partie prenante et moteur de ces mobilisations.

L’histoire nous regarde. Malgré de grandes déclarations et des condamnations, la France n’a pas pris d’initiatives politiques d’ampleur pour imposer un cessez-le-feu à Gaza. Cette inaction rend la France complice du massacre de civils et d’une famine utilisée comme une arme de guerre.

Au-delà des initiatives diplomatiques, la France doit faire pression sur le gouvernement de Netanyahu en se battant pour la suppression de l’accord d’association entre l’Union européenne et la France. Elle doit aussi immédiatement cesser la coopération militaire et en finir avec l’ambiguïté entretenue sur la livraison d’armes à Israël.

La jeunesse a un rôle à jouer dans le combat pour la paix. Par notre mobilisation, nous pouvons mettre la pression sur notre gouvernement pour obtenir qu’il agisse enfin. La répression policière et administrative systématique des mobilisations dans les universités est inacceptable. Les lieux d’études sont aussi des lieux de débats et de pensée critique. Les ingérences politiques dans leur fonctionnement représentent une menace.

Notre victoire passera par une mobilisation massive. Pour les Jeunes Communistes, cela passe par le fait d’aller convaincre chaque jeune, même très éloigné des mobilisations actuelles, de se mobiliser. Seule une mobilisation à vocation majoritaire, sur des mots d’ordres clairs et rassembleurs, pourra obtenir des victoires.

Le MJCF appelle à l’amplification de la mobilisation sur les lieux d’études en faisant du 7 mai une grande date de mobilisation pour la paix et pour le peuple palestinien afin d’obtenir :

– Un cessez-le-feu immédiat et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.

– La fin de la colonisation en Cisjordanie.

– La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et la libération des otages détenus par le Hamas.

– La reconnaissance d’un État palestinien aux côtés de l’État israélien sur les frontières de 1967, conformément aux résolutions de l’ONU.

Amado Lebaube

Article publié dans CommunisteS, n°995, 9 mai 2024.

Européennes – Tract de la section PCF de Crozon- Châteaulin- Pont-de-Buis

Les camarades de la section PCF Crozon- Châteaulin – Pont de Buis les Quimerc’h vont distribuer ce tract qu’ils ont élaboré eux-mêmes sur les marchés du secteur dans les prochaines semaines.

Agenda de Taran Marec, candidat aux Européennes sur la liste de Léon Deffontaines – du 9 mai au 9 juin 2024

 

(Taran Marec à Quimper pour le meeting de Léon Deffontaines et Fabien Roussel qui avait réuni 450 personnes à la salle Dan Ar Braz de Kerfeunten le 26 mars 2024)

 

Taran Marec, 25 ans, responsable des Jeunesses Communistes, élu à Brest délégué à la langue bretonne, informaticien, candidat finistérien sur la liste de Léon Deffontaines, était présent récemment avec Amar Bellal, autre candidat breton aux Européennes, à Brest le 15 avril pour une réunion publique sur les Enjeux écologiques de l’élection européenne et le plan climat du PCF, et le samedi 27 avril à Pont l’Abbé pour une réunion sur l’avenir de la pêche artisanale organisée par nos camarades du PCF Pays Bigouden.

Il a assuré le discours politique du 1er mai à Morlaix pour la fête du Viaduc devant 150 à 200 personnes.

Au mois et début juin, avant les élections européennes du 9 juin:

Il interviendra Jeudi 9 mai à la Matinale de la Radio associative Bretagne 5 (enregistrement mardi)

Le Jeudi 16 mai, il sera présent à Carhaix pour une réunion du Comité de soutien du centre-Finistère à la candidature de la Liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines à 18h à la salle Paul Simon

Le Samedi 18 Mai, Taran Marec sera sur le marché de Morlaix avec des militants pour la campagne des Européennes

Le Dimanche 19 mai il sera présent à la Fête des Jours Heureux du PCF Brest au Patronage Laïque Sanquer à partir de 11h30 – Taran Marec fera le discours politique.

Le Lundi 20 Mai, Taran Marec sera sur le marché de Lesneven avec des militants pour la campagne des Européennes

Le Jeudi 23 mai: Taran Marec aura un échange avec les jeunes de la mission locale de Brest

Et le Jeudi 23 mai toujours: Taran Marec représentera la liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines à un débat organisé par l’Université Européenne de la Paix à la Maison des syndicats à Brest à 20h sur les enjeux de Défense, de Sécurité et de Paix, dans les élections Européennes

Le Dimanche 2 juin, il interviendra à la Fête du Bol d’Air des communistes du Morbihan à Lanester avec Christian Brice et Delphine Alexandre

Dimanche 9 juin: Élections Européennes

Conférence internationale de la paix du PCF à Paris, place du Colonel Fabien, ce 4 mai 2024

Le PCF fidèle à sa tradition internationaliste a organisé ce samedi 4 mai en son siège de Colonel Fabien une conférence internationale pour la Paix, organisée par le secteur international du Parti communiste dirigé par Vincent Boulet.

L’ouverture de cette conférence internationale pour la paix du PCF a été faite par Vincent Boulet.

Citant Jaurès à plusieurs reprises, il a rappelé que la Paix, le développement, la coopération et la solidarité internationale, la réduction des inégalités et de l’emprise des logiques de prestations financières et capitalistes à l’échelle du monde, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes contre les logiques coloniales et impérialistes, sont les mères de nos batailles.

Cette conférence pour la Paix a permis l’expression de 20 personnalités issus de partis communistes et progressistes du monde entier. 

A noter notamment la présence de l’ambassadeur de Cuba et représentant du parti communiste de Cuba, Otto Vaillant Frias, de dirigeants de partis de la gauche turque et kurde (Eda Duzgun, responsable Europe du Dem Parti), iranienne (Bahman Sepheri du parti communiste Tudeh en Iran), ivoirienne (Habiba Toure), mexicaine (Sergio Avalos de la coalition de gauche au pouvoir Somos 4T), de représentant de l’ambassadrice de Palestine, du parti communiste israélien, les messages vidéos de militants pacifistes russes et ukrainiens, l’intervention du vice-président du parti communiste japonais, de l’ambassadeur du Vietnam, d’un ministre conseiller de l’ambassade de Chine, du représentant en France du parti des travailleurs du Brésil, de députés européen du PTB belge, du parti communiste portugais, d’un responsable du parti communiste espagnol et du parti de la gauche unie d’Espagne, le message vidéo depuis Belfast du président du Sinn Fein, Declean Kearney, ..

On retiendra en particulier l’excellente intervention du responsable national belge du PTB, Medhi Salhi, de Liège, 30 ans, futur candidat aux législatives, pour la Paix, contre la politique de guerre, le colonialisme, l’impérialisme et l’extension continue du capitalisme financier porté par les dirigeants européens alignés, c’est le cas de Macron et du chancelier allemand du SPD, sur les intérêts et la vision stratégique des américains. Il a aussi dénoncé avec force le deux poids deux mesures qui règnent vis-à-vis du droit et du respect des droits humains dans le discours des dirigeants du monde occidental en prenant l’exemple des crimes de masse en Palestine et au Congo tout en saluant les mobilisations énormes des citoyens et de la jeunesse en solidarité avec les Gazaouis et les Palestiniens.

Mais aussi l’intervention de l’ambassadeur du Vietnam M.Dinh Toan Thang, en cette année anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, décisive pour le sort du monde colonial, accueilli par Fabien Roussel, pour la Paix, la coopération et le développement.

Le très fort discours de clôture de la conférence internationale pour la paix par le secrétaire national du PCF et député du nord Fabien Roussel, qui a eu des mots très justes et importants sur la situation à Gaza et en Palestine. Et l’intervention de Nimrod Flaschenberg, membre du comité central du parti communiste israélien: « les manifestations pour le cessez le feu à Gaza et la reconnaissance des droits des palestiniens en Amérique et en Europe sont un point d’appui essentiel pour les forces progressistes et de paix en Israël et un moyen d’isoler le gouvernement d’extrême droite israélien de Netanyahou. Il faut qu’elles continuent et qu’elles s’élargissent ». Nimrod Flaschenberg a également dénoncé l’apartheid qui frappe les palestiniens en Cisjordanie et en Israël.

Ismaël Dupont

 

Le MJCF sur le terrain ce vendredi 3 mai 2024 pour faire campagne pour la liste conduite par Léon Deffontaines de la Gauche Unie pour le Monde du Travail

Nous étions sur le terrain à Brest ce vendredi 3 mai pour la campagne de la gauche unie pour le monde du travail porté par Léon Deffontaines

Taran Marec, responsable du MJCF Finistère et candidat sur la liste de Léon Deffontaines

4 mai 2024 – Les communistes du Relecq-Kerhuon en campagne pour les élections européennes et la liste de Léon Deffontaines

Pierre-Yves Liziar et Valérie Hamon étaient ce samedi 4 mai au Relecq-Kerhuon pour distribuer des tracts pour les élections Européennes et la liste de Léon Deffontaines.

Pont l’Abbé/ Pays Bigouden: le PCF: « La crise de la pêche n’est pas une fatalité » (Ouest-France, 29 avril 2024)

Article du Ouest-France, 29 avril, sur l’initiative du PCF pays bigouden sur l’avenir de la pêche artisanale avec les candidats communistes bretons aux Européennes avec Amar Bellal et Taran Marec

Les communes et les pots cassés du libéralisme (Philippe Rio, L’Humanité)

Dans le couple État-collectivités, les maires ont souvent l’impression d’être les dindons de la farce, tant notre République est engagée dans la règle d’or des 3 % de déficit et la limite des 60 % de dette publique fixée par l’Union européenne. Et au bout de la chaîne, ce sont les collectivités territoriales qui payent les pots cassés du libéralisme économique et c’est sur elles que l’étau se resserre !
Alors que le gouvernement tablait sur 4,9 % d’un déficit public qui s’est envolé à 5,5 % et que notre dette publique est de 110,6 % du PIB, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé 10 milliards d’euros d’économies en 2024 puis 20 milliards en 2025. Cette marche forcée de la baisse des dépenses publiques est imposée par la réforme du pacte de stabilité et de croissance qui a été concocté par les libéraux, la droite et les sociaux-démocrates. Il impose, à partir de 2025, à tous les États membres de l’Union européenne, qui se sont affranchis des 3 % de déficit, de le baisser chaque année de 0,5 %.
Et nos gouvernants font payer la note aux collectivités par un nouveau coup de rabot de 2,5 milliards d’euros en 2024. Ils s’ajoutent aux 71 milliards pris sur le dos du bloc communal, depuis 2010, via les baisses de dotations et les suppressions non compensées de recettes fiscales. Les communes font pourtant montre de sérieux budgétaire et ont déjà la tête prise dans l’étau, tenues qu’elles sont à des budgets en équilibre réel et exposées à des dépenses structurellement en hausse avec l’augmentation en flèche des prix de l’énergie.
Sans vouloir enfoncer un coin entre ses membres qui semblent divisés sur la question, le gouvernement ferait bien de taxer les superprofits et les 145 milliards d’euros des géants du CAC 40, en 2023. Il a, pour l’heure, avec sa taxe sur les revenus des énergéticiens, accouché d’une souris de 600 millions d’euros sur un déficit de 154 milliards en 2023.
Il semble plus que jamais temps de s’attaquer aux logiques libérales, à moins, selon l’expression du sénateur communiste Éric Bocquet dans la Dette à perpète, que nous voulions être condamnés à vivre comme un hamster tournant en rond dans sa cage. En attendant, nos institutions démocratiques de proximité agissent avec des moyens de plus en plus contraints pour faire vivre une République du quotidien empreinte de liberté, d’égalité et de fraternité.
Notamment dans les territoires ruraux et les quartiers populaires, où les besoins en services publics locaux sont les plus prégnants ! Les collectivités regorgent de solutions innovantes pour l’égalité ou la transition écologique. Avec Léon Deffontaines et sa liste aux élections européennes, nous pouvons sortir de notre roue en trouvant des recettes fiscales chez les plus nantis. Et mettre fin au nivellement par le bas des services publics qui crée du désespoir et dope les scores électoraux du Rassemblement national.
Philippe Rio, maire de Grigny, président de la coopérative des élu.e.s communistes, chroniqueur dans « L’Humanité », article publié dans L’Humanité du 17 avril 2024

Les camarades du Relecq-Kerhuon collent pour les Européennes et la liste de Léon Deffontaines

Ce jeudi 2 mai, collage des camarades du PCF Relecq-Kerhuon pour la liste menée par le PCF et Léon Deffontaines !