Category: Vie du parti

« Le phare finistérien de la fête de l’Humanité » : à 71 ans, Michel Tudo Deler est décédé (Baptiste Le Rouzic, Ouest-France Lanmeur, 29 décembre 2024)

Un hommage à Michel Tulo Deler sera célébré à Lanmeur, jeudi 2 janvier à 16 h, dans la salle Steredenn. L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur est décédé le 27 janvier, des suites d’un cancer. | PCF FINISTÈRE

Ouest-France

« Le phare finistérien de la fête de l’Humanité » : à 71 ans, Michel Tudo Deler est décédé

Baptiste LE ROUZIC.

Publié le

L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, Michel Tudo Deler, est décédé à 71 ans, le 27 décembre.

Michel Tudo Deler, ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, est décédé à 71 ans, le 27 décembre, après une hospitalisation et un combat contre le cancer. Il suffisait de s’arrêter un moment au stand du Finistère à la Fête de l’Humanité pour saisir à quel point il était un camarade apprécié. « Le phare finistérien de la fête de l’Humanité nous a quittés, explique Enzo De Gregorio, ton humour, tes analyses politique et footballistique en particulier du Stade Brestois nous manqueront. » Responsable du bar au stand Finistère de la fête de l’Huma, il était investi dans la préparation de l’évènement. Michel Tudo Deler a simplement raté la fête de 1974. Cette année, il était au Portugal, suivant la révolution des Œillets qui a renversé la dictature.

« Dévoué dans ses engagements »

Il a consacré sa vie à se battre pour une justice sociale. Il a été membre de la CGT Cheminots et de la CGT Retraités, membre du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, mais aussi dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur. « Il avait une personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, raconte la fédération du Finistère du PCF. Michel était aussi très constant et dévoué dans ses engagements. »

Un dernier hommage à Michel Tulo Deler est prévu à Lanmeur, jeudi 2 janvier à 16 h, dans la salle Steredenn.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/le-phare-finisterien-de-la-fete-de-lhumanite-a-71-ans-michel-tudo-deler-est-decede-bf2b51ca-c5f1-11ef-bba2-f7c457be7f94

Figure communiste du Pays de Morlaix, Michel Tudo Deler est décédé (Le Télégramme, 31 décembre 2024)

Michel Tudo Deler n’avait manqué qu’une seule des fêtes de l’Humanité en plus de 50 ans de militantisme au sein du Parti communiste. (Section de Morlaix du PCF)

Figure communiste du Pays de Morlaix, Michel Tudo Deler est décédé

L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, Michel Tudo Deler, est décédé vendredi 27 décembre 2024. Il avait 71 ans.

Pilier du Parti communiste dans le Pays de Morlaix, ancien secrétaire de la section de Lanmeur (aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix), phare du stand du Finistère à la fête de l’Humanité, Michel Tudo Deler est décédé vendredi 27 décembre des suites d’un cancer. Il avait 71 ans. Une cérémonie d’adieu est prévue à Lanmeur, ce jeudi 2 janvier, à 16 h, salle Steredenn.

Personnalité charismatique et rassembleuse, joyeuse et généreuse, Michel Tudo Deler était membre de la section CGT Retraités des Cheminots du pays de Léon et du Trégor, membre du Conseil départemental du PCF 29, mais aussi un passionné de foot. Supporter du Stade Brestois 29, il était par ailleurs dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur, où il aimait accompagner les jeunes, fort de ses valeurs humanistes et fraternelles.

De toutes les fêtes de l’Humanité

Fils d’une Bretonne de Lanmeur et d’un réfugié républicain espagnol qui travaillait à la carrière de Morlaix comme dynaminateur avant d’entrer en résistance contre l’occupant allemand, Michel avait fait sa carrière professionnelle à la SNCF, gare Saint-Lazare, à Paris. Il était revenu dans le Trégor à 52 ans, poursuivant localement des engagements politiques, syndicaux et associatifs qu’il avait pris dès son plus jeune âge. Il avait participé à toutes les fêtes de l’Humanité depuis ses 18 ans, sauf celle de 1974, édition pendant laquelle il se trouvait au Portugal pour suivre avec passion la Révolution des Œillets contre la dictature d’extrême droite.

Désarmement nucléaire – Rassemblement à Crozon le dimanche 26 janvier, après-midi, avec une délégation japonaise et un prix Nobel de la Paix

Un évènement international pour le désarmement nucléaire aura lieu avec la CGT, le mouvement de la Paix, le PCF, et toutes les formations politiques et associatives attachées à ce combat pacifiste et pour le désarmement nucléaire le dimanche 26 janvier à partir de 14h au port du Fret sur la presqu’île de Crozon avec une délégation japonaise et le prix nobel de la paix.

La fédération PCF du Finistère

Comme vous le savez, le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué à l’association Nihon hidankyo Association des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki.
Une delégation sera présente en France du 22 au 27 janvier.
Le syndicat ZENOREN qui assure au Japon une  responsabilité importante dans l’organisation des conférences contre les bombes A et H et qui est le partenaire en France de la CGT est membre de la délégation.
C’est pourquoi  les mouvements de paix japonais ont sollicité e Mouvement de la Paix et la CGT pour co-organiser l’accueil de cette délégation en France. Délégation qui sera la semaine précédente accueillie en Espagne.

La délégation japonaise sera conduite par Monsieur  Shigemitsu Tanaka (Mr.), vice-président de Hidankyo, Prix nobel de la paix  2024,  sera présente  en France du 22 au 27  janvier 2025 à la tête d’une délégation de 4 autres personnes.

Ils seront en Bretagne du 24 au 26 janvier 2025, et devant la base de sous marins nucléaires de l’Ile Longue le dimanche 26 janvier à 14h.
La  délégation japonaise sera composée de 1) Shigemitsu Tanaka (Mr.) , Japan Confederation of A- and H-Bomb Sufferers Organizations, NagasakiSurvivor, vice président de Hidankyo Prix nobel de la paix  20242) Toshiaki Ishikawa (Mr.)   Vice President of Zenroren (National Confederation of Trade Unions), partenaire de la CGT en France3) Yayoi Tsuchida (Ms.) Assistant General Secretary of Gensuikyo (Japan Council against A and H Bombs)3) Masako Watanabe (Ms)  Secretary General of Akita (Gensuikyo)
4) Mitsuko Imai (Ms.) Secretary General of Nara Gensuikyo5) Shin'ichi Tanaka (Mr.) Secretary General of Hyogo Prefectural Peace Committee Director of Japan Peace Committee

Ces deux jours seront un moment marquant dans la vie de notre région avec un impact national et international. Ce n’est pas tous les jours, ni tous les ans que nous accueillons un Prix Nobel de la paix dans notre région.

Roland Nivet co-président du Mouvement de la Paix.

Conférence nationale du PCF le samedi 14 décembre 2024 à Colonel Fabien avec la délégation du PCF Finistère

Conférence nationale du parti communiste à Colonel Fabien avec 400 délégués des fédérations de France du parti communiste, la délégation du Finistère constituée de Gladys Grelaud, Sergine Le Fief Le Bohec, Claude Bellec, Enzo De Gregorio, Taran Marec, et Ismaël Dupont
Et des introductions d’Elsa Koerner et de Fabien Roussel.
Une journée de débat riche avec 80 interventions, et des réelles différences de points de vue exprimés.
Je suis intervenu dans le débat de la conférence nationale du parti communiste en m’appuyant sur l’essentiel de la résolution adoptée à l’unanimité de la conférence départementale de la fédération du Finistère du parti communiste pour la conférence nationale du PCF de ce samedi 14 décembre
***
Avec le 38e congrès, nous nous sommes dotés d’une nouvelle stratégie pour présenter des candidatures clairement communistes aux élections nationales en 2019, 2022 et 2024. Elle nous a permis de mieux porter nos idées dans les grands médias, de retrouver de la visibilité, mais elle a été décevante en termes de résultats : autour de 2,5%.
Plusieurs raisons sont avancées, plusieurs tentatives d’explication qu’il serait trop long d’exposer ici.
Dans l’ensemble, nous regrettons que les marqueurs portés par cette dernière campagne européenne n’aient pas porté assez sur des enjeux d’avenir : rôle de la BCE et du contrôle démocratique des flux financiers, écologie, lutte pour le climat, nécessité de coopérations européennes pour les services publics, les enjeux industriels européens, l’accueil des réfugiés, la construction d’une politique internationale soustraite à l’emprise de l’OTAN. Nous n’avions peut-être pas assez de propositions positives fortes sur cette campagne. Nous tenons à le porter à la connaissance de notre conférence nationale.
En même temps, la sympathie que les porte-paroles du parti communiste suscitent dans l’opinion, au-delà des gens qui votent effectivement pour nous, notre implantation militante et d’élus locaux, nous ont permis d’être à la table des discussions du Nouveau Front populaire. Les communistes en juin et juillet dernier ont été à la hauteur de la gravité des enjeux, face à la progression terrible et extrêmement inquiétante de l’extrême-droite, et ont contribué à cette unité à gauche qui a permis une victoire relative pas forcément attendue aux élections législatives. Les communistes finistériens considèrent que le Parti communiste français doit jouer tout son rôle pour ancrer et développer cette unité de la gauche, notamment pour les prochaines élections législatives et présidentielles, car il n’y a pas d’autres voies si on veut avoir une chance de mettre en échec le RN, plus près du pouvoir que jamais. Ce Nouveau Front populaire doit être approfondi, sur l’aspect des discussions de contenu, de la participation syndicale, associative et populaire, en refusant toute hégémonie d’une formation politique.
Nous avons conscience que la porte est étroite pour échapper au cauchemar de l’accession au pouvoir d’un parti raciste et autoritaire dans le pays de la Révolution et des Droits de l’homme. Aujourd’hui, toute une partie des milieux capitalistes et de la bourgeoisie, comme des médias qu’ils contrôlent, font le choix du pire, installant un climat irrespirable dans un monde où les nationalismes et populismes d’extrême-droite triomphent ou progressent dans de nombreux pays.
Pour progresser, il nous faut redéfinir notre conception du monde du travail, comprendre en marxistes du 21e siècle comment le capitalisme exploite et aliène les travailleurs aujourd’hui.
Les communistes doivent faire œuvre de présence au plus près de la population : au pied des tours, dans les quartiers, dans les marchés, dans les initiatives de solidarité concrète. Nous nous devons de reprendre contact avec les salariés des entreprises, leurs syndicats pour prendre en compte leurs vécus de salariés, leurs revendications dans leur lieux d’exploitation.
Il nous faut trouver les moyens de reparaître comme un parti porteur d’avenir, de résistances efficaces mais aussi d’un projet émancipateur crédible contre les méfaits du capitalisme, de l’impérialisme, de la guerre, un parti ancré dans son héritage internationaliste, humaniste et pacifiste.
Je suis aussi intervenu sur les amendements en faveur d’un amendement pour un processus unitaire de la gauche et des écologistes dans le cadre du nouveau Front Populaire aux présidentielles et aux législatives afin de battre l’extrême-droite et la droite et Gladys Grelaud, qui était membre de la commission des amendements, est elle intervenue sur la ruralité et la place des élus locaux.
Ismaël Dupont, pour la fédération PCF Finistère

Disparition de l’ancien maire communiste de Treguennec de 1989 à 2001 Emile Bargain

Les tristes nouvelles se succèdent sur le secteur du sud-Finistère pour nos camarades.

Après le décès brutal de Jean Guyomarch la semaine dernière à Berrien, voilà maintenant celui d’Émile Bargain à Tréguennec à qui le Ouest-France consacre ici un article.

Émile avait été adhérent de la cellule d’entreprise EDF de la section de Quimper.

Quand il était devenu maire communiste de Tréguennec en 1989 et pour deux mandats jusqu’en 2001, son activité municipale l’avait absorbé. Il avait été à l’origine de nombreuses réalisations.

Il ne s’était pas représenté aux élections suivantes.

Emile Bargain n’était plus adhérent du PCF bien que toujours communiste de cœur et soutien du Nouveau Front Populaire.

 

Disparition d’Émile Bargain, maire de Tréguennec de 1989 à 2001

Émile Bargain est décédé à l’âge de 71 ans. L’élu communiste aura marqué à jamais la vie municipale à Tréguennec et plus largement en Pays bigouden. Il s’était lancé en politique en 1983, alors âgé de 30 ans. Élu de la liste de François Hervé, il avait été nommé premier adjoint de la commune. Le 25 mars 1989, il devenait maire. Il quittera ce poste en mars 2001, après deux mandats. Vice-président chargé de l’électrification au Sivom (Syndicat intercommunal à vocation multiple) en 1993, il en devenait président en 1995. Cet employé à EDF (et délégué syndical CGT) était aussi vice-président à la communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).

Émile Bargain, maire de Tréguennec de 1989 à 2001, est décédé à l’âge de 71 ans. Il avait été à l’initiative de la nouvelle école publique inaugurée en juin 2000.

Le Télégramme

Hommage de Piero Rainero à notre camarade de la section PCF de Quimper Jean Guyomarc’h

Mon cher Jean,

Ton départ si brutal a provoqué une grande émotion chez tes amis, tes camarades, tous ceux qui te connaissaient.

Nous ne reverrons plus ta grande silhouette, ton sourire amical, ironique parfois, nous ne bénéficierons plus de tes réflexions si pertinentes, si justes, de ta chaleureuse présence. Tu resteras cependant toujours présent à nos côtés.

Il est difficile de dire en quelques mots l’homme que tu étais, la place que tu as occupée parmi nous.

Nous nous connaissions, Jean, depuis si longtemps. Depuis ton retour en Bretagne, dans notre ville, en 1978, après le passage obligé que tu avais fait par Paris comme presque tous les salariés de la Poste à cette époque, les PTT comme on disait alors.

Une entreprise publique, c’était important pour toi.

Originaire de Berrien, ton travail t’avait contraint à quitter cette terre rouge, cette terre de Résistance du centre Finistère à laquelle tu étais si intimement attaché.

C’est en 1962 au retour de la guerre d’Algérie que tu as rejoint le Parti Communiste. Appelé du contingent entraîné malgré toi dans cette guerre, c’est en communiste que tu te comportais déjà dans ton régiment, refusant de porter les armes contre un peuple qui se libérait du joug colonial. Cela te valut de subir des sanctions allant jusqu’à la prison qui ne réussirent jamais à altérer tes valeurs humanistes. Toi dont les parents avait été des résistants déterminés au nazisme. Leur souvenir était très présent dans ta mémoire familiale.

À Paris tes camarades te confièrent des responsabilités en t’élisant au comité fédéral. Paul Laurent, alors secrétaire de la fédération de Paris et membre du secrétariat national, me dit un jour toute l’estime et la considération qu’il avait pour toi. Je me souviens que lorsque je t’avais rapporté ces propos, un sourire discret avait glissé sur ton visage.

Dans le 6ème arrondissement où tu demeurais, tu fus élu secrétaire de la section communiste et les militants te choisirent pour être candidat sur la liste de la gauche rassemblée aux élections municipales de mars 1977.

Lors d’un repas amical chez toi au cours duquel Yvonne et moi avions apprécié tes qualités de cuisinier, tu me remis des photos et des documents témoignant de tes nombreuses activités politiques de l’époque : meetings électoraux, défilé en hommage aux Communards, vente de l’Huma Dimanche, distributions de tracts, manifestation où apparaissaient côte à côte Georges Marchais, Jacques Duclos, Roland Leroy, Georges Séguy, Henri Krasucki…Tu avais milité à leurs côtés.

Mais comme tout Breton contraint de s’expatrier, tu voulais revenir en Bretagne et c’est ainsi qu’en 1978, avec ta famille, tu es arrivé à Quimper.

Sans attendre tu as pris ta place à nos côtés dans les luttes pour les droits des travailleurs, la paix, la solidarité, les droits humains.

Aussitôt arrivé, des responsabilités te furent confiées à la section de Quimper ainsi qu’à la direction fédérale et tu fus à plusieurs occasions candidat aux élections municipales et cantonales dans notre ville.

La retraite venue, tu étais toujours présent dans nos débats, nos initiatives, aimant le contact avec les gens, nous faisant bénéficier de ton expérience. Tu étais à 87 ans le doyen de la section mais tu avais su garder l’esprit, les convictions de ta jeunesse. Et la nécessaire rébellion devant les injustices de la société.

Infatigable militant de terrain, on te voyait sur les marchés, dans les manifestations pour le pouvoir d’achat et les retraites, pour l’hôpital, pour la Poste et les services publics qui te tenaient tant à cœur, encore ces dernières semaines pour la justice et la paix au Proche-Orient.

Tu étais aussi un militant de réflexion, posé, attentif aux autres, respectueux avec tous. Dans les moments de grande complexité politique comme ceux que nous traversons tu avais toujours l’idée et le mot juste, dans l’esprit des valeurs communistes qui t’ont animé toute ta vie.

Je me souviens des échanges nombreux que nous avions lorsque tu venais me voir dans mon bureau à la fédération, de tes appels téléphoniques, des lettres amicales que tu m’adressais.

Si ta vie politique et syndicale étaient bien remplies, ta famille, ta fille Catherine, tes petits-enfants et ton arrière petite-fille avaient une place essentielle pour toi, tu en parlais avec affection et fierté.

Ainsi que Marie avec qui tu as partagé ces dernières années. Tu appréciais les voyages faits ensemble en Italie, aux États-Unis chez tes amis, à la Martinique où vous séjourniez parfois plusieurs semaines. Tu n’oubliais jamais de nous adresser une petite carte postale comme un clin d’œil amical.

Adieu Jean, soit assuré que ton souvenir restera dans nos mémoires, celle des tiens, de tes camarades, de tes amis, de tous ceux qui t’ont connu et apprécièrent en toi l’homme droit, sincère, généreux, d’une grande sensibilité, toujours discret, qui est resté fidèle à ses convictions de liberté, de fraternité, de justice sociale, de paix.

Je vous adresse, Catherine et Marie, les condoléances du parti communiste, de son secrétaire départemental Ismaël Dupont, du sénateur communiste Gérard Lahellec qui avait milité avec Jean au syndicat CGT des Postes et Télécommunications.

Et je vous renouvelle à toutes les deux ainsi qu’à vos proches, en mon nom et en celui d’Yvonne, l’expression de notre profonde sympathie.

Jean tu vas nous manquer.

Urgence solidarité Mayotte : les communistes finistériens se mobilisent pour les habitants de Mayotte après le passage du cyclone Chido

ci contre le lien pour la solidarité envers les mahorais https://don.secourspopulaire.fr/mayotte/~mon-don

Parce que la solidarité n’a pas de prix!

Urgence Mayotte après le passage du cyclone Chido !

A la suite de la section de Brest qui avait fait un don de 500 euros pour le secours populaire en faveur de la population de Mayotte, la fédération du PCF Finistère a décidé lors de son conseil départemental le 18 décembre 2024 de promouvoir à son tour l’appel au don du Secours populaire face à la catastrophe humaine qui frappe Mayotte auprès de ses adhérents et sections avec l’objectif de réunir plusieurs milliers d’euros pour Mayotte qui vit une des plus grandes catastrophes de l’histoire de l’île dans un contexte d’extrême pauvreté et injustice déjà.

De dizaines de milliers de sans-abris, des infrastructures et des bâtiments ravagés, avec déjà 77% de la population en dessous du seuil de pauvreté dans le 101e département français.

Pour l’instant, nous avons réuni 3 000 euros de promesse de dons des communistes finistériens pour le secours populaire en faveur de Mayotte :

200€ pour la section de Carhaix-Huelgoat

200€ pour la section de Morlaix qui va également mettre à disposition ses locaux pour du stockage de vêtements pour Mayotte avec l’association des comorriens

500€ pour la section de Rosporden

500€ pour la section du Pays Bigouden

500€ pour la section de Brest

1000 € pour la fédération du Finistère

+ des centaines d’euros de dons individuels des adhérents communistes finistériens au Secours Populaire pour l’aide d’urgence et l’aide humanitaire à Mayotte.

A signaler que nous avons également réuni grâce aux dons des sections et adhérents finistériens déjà 2500 euros pour la petite ville de Doha el Hoss au Liban qui a vu son nombre d’habitants multiplié par dix avec des réfugiés victimes de l’agression israélienne et des bombardements de l’armée israélienne ayant tout perdu.

Cet appel à la solidarité des communistes finistériens avec Doha el Hoss au Liban court toujours car la situation est dramatique là-bas aussi en raison de la guerre menée par Israël contre le Liban:

A la mi-décembre, les mots de Charlène, notre correspondante sur place, bénévole dans l’organisation de l’aide humanitaire :
« La situation locale (Liban, et plus précisément notre commune près de Beyrouth), loin d’être apaisée par un « cessez le feu » se dégrade.
Nombreux des déplacés ont rejoint leurs villages pour y découvrir l’ampleur de la dévastation de leur résidence et leurs biens et faire demi-tour. De même concernant les habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Ceux qui ont la chance de vivre dans des zones relativement moins touchées se sont attelés à la tâche longue et pénible (mais nécessaire) de réhabiliter leurs maisons afin de les rendre viables à nouveau au milieu des débris.
Nous recensons près de 15 000 personnes (recensement encore en cours) dans un état émotionnel qui a pratiqué tous les ascenseurs connus.
Nous avions, fort heureusement, commencé à équiper tous ceux que l’on pouvait de bonbonnes de gaz, réchauds, couvertures, habits d’hiver…Il y a ceux qui sont partis avec, par nécessité, et ceux qui sont encore là et qui en manquent forcément par manque de moyens.
Nous continuons à fournir des denrées alimentaires et à couvrir le reste des besoins dans la mesure du possible;
Mais il faut dire ce qui est: nous sommes plus que jamais à court de financement sérieux, ce qui ne nous empêchera pas de faire avec le peu qu’on a.
La vie est bien courte, et nous l’avons touché du doigt, alors autant faire le maximum pour le plus grand nombre possible. »

 

 

Marché de Morlaix, 21 décembre 2024: Vente de l’Humanité Magazine

Sur le marché de Morlaix ce samedi 21 décembre, comme les samedis, les camarades du PCF Morlaix vendaient l’Humanité Magazine. Ce matin Ismaël Dupont et Michel Lespagnol ont vendu tous les exemplaires de l’Humanité Magazine (6 de vendus), et distribué des cartes du PCF au président de la République pour la reconnaissance de la Palestine et le journal santé du PCF A cœur ouvert avec l’interview d’André Chassaigne, président du groupe communiste GDR à l’assemblée nationale.

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Michel Lespagnol

Pétition de soutien à Nacer ZOUALI pour empêcher l’expulsion de ce jeune tunisien, arrivé mineur en France en 2017

Soutien des élus à Nacer Zouali à Plestin-les-Grèves

 

Soutien à M. Nacer ZOUALI pour empêcher l’expulsion de ce jeune tunisien, arrivé mineur en France en 2017, qui a fait l’objet d’une prise en charge auprès de l’ASE du Finistère, qui est bénévole au festival du Bout du Monde. Il vit actuellement sur le département des Côtes d’Armor.

Le Comité de soutien aux exilés de Lannion a organisé une manifestation le 30 novembre dernier et 300 personnes étaient présentes pour lui apporter leur soutien.

Différents élus sont mobilisés, notamment des élus de Plestin-les-Grèves et des Côtes d’Armor, Jean-François Bodilis et Gladys Grelaud à Landerneau.
Une tribune cosignée par les directeurs des festivals de musique en Bretagne où Nacer fait du bénévolat est également en cours de rédaction.
Et partagez-la autour de vous.
C’est important!
Merci d’avance

La fédération PCF du Finistère

Solidarité des camarades de la fédération PCF du Finistère aux réfugiés de la commune de Doha el Hoss au Liban: déjà 2500 euros envoyés pour l’aide d’urgence au Liban!

Le PCF Finistère a envoyé depuis le début de l’agression de l’État d’Israël et de son armée contre le Liban grâce aux dons des sections et adhérents finistériens déjà 2500 euros pour la petite ville de Doha el Hoss au sud de Beyrouth qui a vu son nombre d’habitants multiplié par dix avec des réfugiés victimes de l’agression israélienne et des bombardements de l’armée israélienne ayant tout perdu.
Cet appel à la solidarité des communistes finistériens et de leurs amis avec la population libanaise réfugiée de guerre à Doha el Hoss au Liban « court toujours » car la situation est dramatique là-bas aussi en raison de la guerre menée par Israël contre le Liban contre le droit international mais avec l’appui et le soutien logistique et militaire des américains.
Avec le PCF Finistère continuez à vous engager pour venir en aide aux réfugiés de guerre du Liban et les déplacés qui affluent dans la ville de Doha el Hoss au sud de Beyrouth.
2500 euros ont déjà été envoyés par la fédération PCF Finistère via Gladys Grelaud à son amie Charlène qui participe à l’organisation de l’aide aux déplacés sur place avec son mari.
Cet argent a servi quotidiennement d’acheter des vivres pour des repas collectifs, des kits alimentaires de survie, des kits cuisine, des réchauds à gaz, des matelas.
Vous pouvez aider les réfugiés de Doha el Hoss en faisant un don pour les déplacés du Liban de Doha el Hoss à l’ordre de l’ADF PCF 29 à envoyer à la fédération PCF du Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 Brest. Ou bien en faisant un don par internet via le pot commun.
L’ensemble des fonds collectés va bien pour l’aide humanitaire au Liban (aucun prélèvement pour des frais de structure ou de personnel, l’aide là-bas est organisée bénévolement à 100%).
A la mi-décembre, les mots de Charlène, notre correspondante sur place, bénévole dans l’organisation de l’aide humanitaire :
« La situation locale (Liban, et plus précisément notre commune près de Beyrouth), loin d’être apaisée par un « cessez le feu » se dégrade.
Nombreux des déplacés ont rejoint leurs villages pour y découvrir l’ampleur de la dévastation de leur résidence et leurs biens et faire demi-tour. De même concernant les habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Ceux qui ont la chance de vivre dans des zones relativement moins touchées se sont attelés à la tâche longue et pénible (mais nécessaire) de réhabiliter leurs maisons afin de les rendre viables à nouveau au milieu des débris.
Nous recensons près de 15 000 personnes (recensement encore en cours) dans un état émotionnel qui a pratiqué tous les ascenseurs connus.
Nous avions, fort heureusement, commencé à équiper tous ceux que l’on pouvait de bonbonnes de gaz, réchauds, couvertures, habits d’hiver…Il y a ceux qui sont partis avec, par nécessité, et ceux qui sont encore là et qui en manquent forcément par manque de moyens.
Nous continuons à fournir des denrées alimentaires et à couvrir le reste des besoins dans la mesure du possible;
Mais il faut dire ce qui est: nous sommes plus que jamais à court de financement sérieux, ce qui ne nous empêchera pas de faire avec le peu qu’on a.
La vie est bien courte, et nous l’avons touché du doigt, alors autant faire le maximum pour le plus grand nombre possible. »

PCF Finistère : « Faire échec à l’extrême-droite » – Trois questions à Ismaël Dupont – Ouest-France, 9 décembre 2024

Vente solidaires de légumes au Relecq-Kerhuon avec la section PCF ce 7 décembre 2024

Un succès pour notre vente solidaire de légumes ce samedi matin rue Fleming au Relecq-Kerhuon. Pour le PCF, il faut assurer à tous une alimentation de qualité, abordable et des prix rémunérateurs pour les producteurs. La même vente était aussi menée ce jour par nos Camarades à Landerneau. Ces opérations seront renouvelées…

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon et élu communiste au Relecq-Kerhuon

Vente solidaire de légumes avec la cellule PCF de Landerneau ce 5 décembre 2024

C’était samedi la nouvelle vente solidaire de légumes de la cellule du PCF de Landerneau:

 TOUT A ÉTÉ VENDU A 1 euro le kg :
– 50kg de pommes de terre.
– 5kg de patates douces.
– 10kg de carottes.
– 40kg d’oignons.
– 10 kg de pommes.
A 1 euro la pièce :
– 15 potimarrons.
– 15 têtes de choux fleurs.
Et des œufs (1 euro les 6).

Quelques photos de l’AG des communistes finistériens du 7 décembre 2024 et résolution pour la conférence nationale du samedi 14 décembre 2024 à Paris

Assemblée générale des communistes finistériens à Pont-de-Buis les Quimerc’h ce samedi 7 décembre
La force du travail en commun: « là où il y a une volonté, il y a un chemin » disait Lénine.
Photos de Jean-Luc Le Calvez et d’Ismaël Dupont de notre belle AG du PCF Finistère qui a réuni 60 camarades et permis à au moins 20 d’entre eux de s’exprimer durant 4h de débat le matin et l’après-midi du samedi 7 décembre, afin de préparer notre conférence nationale à 500 délégués le 14 décembre place du Colonel Fabien à Paris.
Notre AG s’est achevée par un appel fait par Christian Beaumanoir à la solidarité avec Cuba affamée par le blocus américain.
L’AG a aussi donné lieu à un temps de partage et un repas chaleureux autour d’un savoureux Kig ha farz du Relecq-Kerhuon agrémenté de vins bretons du pays nantais.
Voici quelques extraits de la résolution que les communistes finistériens ont adopté à leur AG départementale en vue de la conférence nationale du 14 décembre, résolution adoptée à l’unanimité des 60 camarades présents, représentant les 12 sections finistériennes du Parti communiste:
Résolution du PCF Finistère pour la conférence nationale du PCF du 14 décembre 2024
Avec le 38e congrès, nous nous sommes dotés d’une nouvelle stratégie pour présenter des candidatures clairement communistes aux élections nationales en 2019, 2022 et 2024. Elle nous a permis de mieux porter nos idées dans les grands médias, de retrouver de la visibilité, mais elle a été décevante en termes de résultats : autour de 2,5%, même si on augmente notre nombre de voix entre les présidentielles 2007 et celles de 2022, et entre les européennes de 2019 et celles de 2024. Dans ce contexte, les communistes finistériens attendent beaucoup de cette conférence nationale.
Les dernières élections européennes, comme celles de 2019 et les présidentielles de 2022, ont produit un résultat frustrant pour le PCF.
Plusieurs raisons sont avancées :
– le poids des aliénations liées à la société capitaliste et ses médias
– le poids du vote utile
– le poids des résultats antérieurs du PCF
– le taux d’abstention aux européennes lié au fonctionnement peu démocratique de l’Union Européenne qui est préjudiciable aux communistes
– le rapport de force électoral préexistant déjà avec la FI et la social-démocratie qui mordent largement sur notre électorat potentiel
(…)
En même temps, la sympathie que les porte-paroles du parti communiste suscitent dans l’opinion, au-delà des gens qui votent effectivement pour nous, nous a permis d’être à la table des discussions du Nouveau Front populaire. Les communistes en juin et juillet dernier ont été à la hauteur de la gravité des enjeux, face à la progression terrible et extrêmement inquiétante de l’extrême-droite, et ont contribué à cette unité à gauche qui a permis une victoire relative pas forcément attendue aux élections législatives. Les communistes finistériens considèrent que le Parti communiste français doit jouer tout son rôle pour ancrer et développer cette unité de la gauche, notamment pour les prochaines élections législatives et présidentielles, car il n’y a pas d’autres voies si on veut avoir une chance de mettre en échec le RN, plus près du pouvoir que jamais. Ce Nouveau Front populaire doit être approfondi, sur l’aspect des discussions de contenu, de la participation syndicale, associative et populaire, en refusant toute hégémonie d’une formation politique.
Nous devons aussi œuvrer pour obtenir un accord aux législatives dans le cadre d’une union de la gauche qui nous apportera davantage que 50 circonscriptions et qui nous permettra d’étoffer notre groupe communiste et GDR. Un groupe que nous n’aurions pas maintenu sans l’union de gauche aux législatives.
Nous avons conscience que la porte est étroite pour échapper au cauchemar de l’accession au pouvoir d’un parti raciste et autoritaire dans le pays de la Révolution et des Droits de l’homme. Aujourd’hui, toute une partie des milieux capitalistes et de la bourgeoisie, comme des médias qu’ils contrôlent, font le choix du pire, installant un climat irrespirable dans un monde où les nationalismes et populismes d’extrême-droite triomphent ou progressent dans de nombreux pays.
Pour progresser, il nous faut redéfinir notre conception du monde du travail, comprendre en marxistes du 21e siècle comment le capitalisme exploite et aliène les travailleurs aujourd’hui, au travers de techniques modernes qu’il nous faut apprendre à combattre. Le monde du travail a changé : temps partiels, télétravail, horaires décalés, sous-traitance, intérim, l’exploitation du statut des cadres dans les sociétés privées, uberisation, périodes de travail entrecoupées de périodes de chômage. Combien de femmes, d’hommes aujourd’hui, ont perdu tout pouvoir sur leur vie, sur leur travail ?
Les communistes doivent faire œuvre de présence au plus près de la population : au pied des tours, dans les quartiers, dans les marchés, dans les initiatives de solidarité concrète. Nous nous devons de reprendre contact avec les salariés des entreprises, leurs syndicats pour prendre en compte leurs vécus de salariés, leurs revendications dans leur lieux d’exploitation. Le monde du travail n’a jamais été aussi morcelé. La question que tous les camarades se posent, c’est : comment être plus efficaces, en étant à la fois présents et non distancés sur les réseaux sociaux, les médias numériques, utilisés par un grand nombre, notamment les jeunes, mais aussi au contact de toutes les catégories de travailleurs et de classes populaires, des bourgs ruraux et péri-urbains aux quartiers HLM des grandes villes ?
Les idées marxistes, porteuses du commun et de l’émancipation de l’individu doivent se répandre partout où nous sommes, l’entreprise, mais aussi les lieux de vie sociale où s’exercent la solidarité, l’entraide, l’éducation populaire et le construire ensemble. Face à un capitalisme plus offensif que jamais durant ces dernières décennies, des réponses marxistes doivent sortir de cette conférence, seules capables d’endiguer la vague brune qui noie l’Europe, et la planète, comme elle l’avait déjà fait progressivement dès le tout début du 20ème siècle et on connaît trop bien les suites.
Nous devons intégrer pleinement les enjeux de la crise écologique et climatique, du plan climat du PCF, à notre projet, notre communication politique et notre travail militant. La montée des préoccupations écologiques (climat, biodiversité, pollutions, et impact sur la santé humaine…) est un terrain de rencontre de nos concitoyens et nos propositions originales ne peuvent être absentes du débat d’idées. Il faut que le Parti communiste donne plus de place à notre action dans ces domaines, en impulsant des initiatives nationales, en produisant des matériels spécifiques. Le plan Climat est une très bonne base de travail qu’il faut faire mieux connaître dans notre parti car elle donne une orientation générale à suivre et des pistes pour des actions concrètes, ce dont notre parti a besoin pour se déployer efficacement.
Il nous faut trouver les moyens de reparaître comme un parti porteur d’avenir, de résistances efficaces mais aussi d’un projet émancipateur crédible contre les méfaits du capitalisme, de l’impérialisme, de la guerre, un parti ancré dans son héritage internationaliste, humaniste et pacifiste. « 
Claude Bellec, Enzo De Gregorio, Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Taran Marec, Sergine Le Fief Le Bohec, seront les délégués qui porteront la voix des communistes finistériens à la conférence nationale du PCF à Paris le samedi 14 décembre.

 

Préparation de la conférence nationale – Assemblée générale des Communistes Finistériens le samedi 7 décembre de Quimerc’h à la MPT de Pont de Buis les Quimerc’h

Nous vous rappelons la tenue d’une Assemblée générale du Parti communiste finistérien le samedi 7 décembre de 9h30 à 17h à la Maison Pour Tous de Quimerc’h, sur la commune de Pont-de-Buis les Quimerc’h (mais au bourg du village de Quimerc’h près de l’église et sur la route principale).
Nous avions en début de semaine 55 participants inscrits et nous avons réservé le repas au traiteur pour 65 (kig-ha-farz + dessert cheese cake ou tarte aux pommes). Pour les camarades qui ne seraient pas déjà inscrits individuellement ou via leurs sections, merci d’envoyer un mail à la fédération pour vous inscrire: federation@29.pcf.fr
L’AG aura pour ordre du jour le débat sur l’ordre du jour de la conférence nationale qui aura lieu le 14 décembre au siège du PCF place du Colonel Fabien à Paris, en présence d’un peu moins de 500 délégués, dont 6 de la fédération du Finistère du PCF. 
Une deuxième AG départementale devrait être convoquée en février pour discuter davantage d’enjeux départementaux en même temps que de l’évolution de la situation politique et sociale.
Des débats riches ont déjà eu lieu dans les sections, les cellules, au Conseil Départemental du PCF et un certain nombre de contributions collectives (compte rendus d’AG de sections, de réponses aux questionnaires de  camarades dans les sections) et individuelles sont remontées des camarades finistériens et serviront de base à l’introduction de nos travaux avec un débat qui portera sur 3 questions principales posées dans le cadre de la conférence nationale:
– Notre lecture des dernières séquences électorales européennes et législatives pour le PCF et le pays et les enseignements et conclusions qu’on en tire.
– Comment faire reculer l’extrême-droite et les politiques capitalistes?
– Quelles campagnes prioritaires menées pour le Parti communiste et enjeu d’organisation pour répondre à ces défis?
Merci à tous les camarades qui ont déjà participé aux échanges et donné leur avis dans les sections par rapport à cette situation compliquée que l’on vit collectivement et qui nous amène tous à nous interroger sur nos moyens à disposition pour être plus efficaces et mieux entendus avec nos valeurs et le projet communiste  dans un monde devenu particulièrement dangereux, inégalitaire et brutal du fait de la domination des logiques capitalistes et impérialistes.

Communiqué du PCF Finistère – 5 décembre 2024 : Après la censure du gouvernement Barnier, toutes et tous mobilisé.e.s pour exiger un changement de politique!

(Une de L’Humanité, 5 décembre 2024: La débâcle)

Communiqué du PCF Finistère – 5 décembre 2024

Soyons très nombreux présents dans les manifestations de ce jeudi 5 décembre dans le Finistère pour défendre nos services publics, biens communs, et la fonction publique.

Pour dire halte au mépris des fonctionnaires, et stop à ces gouvernements de réaction qui réservent leurs coups à nos services publics et à leurs agents, nos collectivités locales, tandis qu’ils épargnent la finance et les grandes fortunes, les communistes finistériens appellent à faire front, usagers et agents, pour défendre et améliorer nos services publics.

Le gouvernement et le premier ministre ont été censuré ce mercredi 4 décembre. C’est leur marché de dupes avec le RN qui est en échec en même temps que l’approfondissement d’une politique néolibérale et inégalitaire qui n’a que trop duré depuis 7 ans. C’est la conséquence logique du choix irresponsable du président de la République et du Premier ministre de porter un budget contre le monde du travail et les catégories populaires. Nous formons le vœu que cela ouvre une nouvelle étape : la gestion du pays doit être assumée sur d’autres bases, par les forces républicaines et progressistes, appelées au sursaut. C’est du côté de la gauche, du côté du Nouveau Front populaire, que se trouvent les solutions.

Les forces du Nouveau front populaire et l’ensemble des forces de gauche ont la responsabilité de contribuer à une alternative politique qui s’appuie sur les exigences qui grandissent dans le pays en travaillant à la construction des convergences nécessaires avec les salariés et leurs organisations syndicales, le monde associatif et l’ensemble des forces vives du pays.

Après la censure, amplifions la mobilisation sociale pour un changement de politique !

Le PCF appelle les travailleurs et travailleuses, les étudiants, la jeunesse, les retraités, les élus locaux engagés pour le service public, à agir ensemble, à refuser la dictature des marchés financiers et à construire des rassemblements populaires et majoritaires pour gagner un changement de politique. Il appelle à participer massivement aux prochaines journées d’action syndicales : dès demain, le 5 décembre aux côtés des agents publics, le 11 décembre avec les cheminots, le 12 décembre avec les salariés mobilisés pour l’emploi.

Ensemble, mobilisons-nous pour battre la politique mise en œuvre au sommet de l’État par les forces de droite et d’extrême droite et gagner la mise en place d’un gouvernement capable de construire des majorités sur la base des propositions que le Nouveau front populaire a défendu pendant les élections législatives qu’il a gagnées. Dès maintenant, le PCF appelle à la prise de mesures d’urgence, fortes et indispensables, répondant aux attentes de nos concitoyens et concitoyennes :

– Abroger la réforme des retraites

– Augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité professionnelle femmes-hommes

– Un plan de pré-recrutement dans les services publics (santé, éducation, transports, sécurité, justice…)

– Un plan d’urgence pour l’emploi et le développement de l’industrie française et de l’agriculture

– Baisser de 30% le coût de l’énergie, geler les loyers et relancer les politiques climatiques

– Renouer avec une action diplomatique de la France pour la paix.

C’est le chemin que propose le Parti communiste français pour faire refluer la résignation et la division du monde du travail, combattre l’escroquerie de la politique du Rassemblement national, aboutir à la reconquête d’une majorité politique de transformation sociale et écologique.

Pour discuter de tous ces enjeux, faire le point sur les mobilisations et préparer notre conférence nationale du Parti communiste à 500 délégués le 14 décembre à Paris, les communistes finistériens tiendront une Assemblée générale le samedi 7 décembre à la MPT de Pont-de-Buis les Quimerc’h de 9h30 à 17h.

Brest, le 4 décembre 2024.

La fédération du Finistère du Parti communiste

Sur le stand du PCF Finistère à la fête de l’Humanité Bretagne 2024

 

Le stand du PCF Finistère de la fête de l’Humanité n’a pas désempli du week-end, du samedi 23 novembre 12h au dimanche 24 novembre 18h, pour cette 33e édition de la fête de l’Humanité Bretagne en 2024.

Il accueilli la nouvelle directrice de la fête de l’Humanité, Sofia Boutrih, accompagnée par la direction de l’Humanité, ainsi que Fabien Roussel et les dirigeants régionaux du Parti Communiste, et le chanteur Cali le samedi soir après son concert, ainsi que plusieurs centaines de convives.

Merci à tous nos militants présents sur la fête,  et qui tout particulièrement aux militants et bénévoles qui ont travaillé au stand, au chargement, au montage, à la cuisine, au service, aux caisses, à la plonge, au bar, au démontage, pour accueillir dans les meilleures conditions nos invités.

Grand merci donc à la trentaine de bénévoles du stand: Ronan Tanguy, Catherine Flageul, Alain Flageul, Michel Prigent, Roland Bagnis, Patrick Béguivin, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Jean-Philippe Le Deunf, Fabien Tudo Deler, Amaury Mathieu, Lionel Picart, Colette Le Noac’h, Sylvain Araldi, Marie-France Monery, Patricia Paulus, Marie-France Goussé, Denis Huet, Morgane Le Guyader et Yann, Yves Peuziat, Michel Pibouleau, Michel Lespagnol, l’autre Michel de Ploujean, Malou Corre, Thomas Therin, Philippe Van Acker , Daniel Ruffier, Isabelle, Bernard Jasserand, Patrick Gambache, etc, et les camarades bigoudens qui ont préparé et emmené le far, ceux de Morlaix qui ont chargé et déchargé le camion …

Au menu: Huîtres, crevettes, encornets à l’armoricaine, et pommes de terre grenailles et échalotes de Roscoff saucisses de Molène puis far maison du pays bigouden ou gâteau au chocolat maison – crème anglaise.

Merci à Denis Sellin pour le prêt de ses belles photos des ports du sud-Finistère qui ornaient le stand.

Nous avons tous eu pendant le week-end des pensées d’amitié pour notre ami et camarade Michel Tudo Deler actuellement hospitalisé et à qui nous souhaitons un rapide rétablissement.

Plus de photos à venir…

Non au budget Macron – Barnier. Faisons entendre les exigences du monde du travail pour le progrès et la paix !

Publié le 30 novembre 2024

Résolution du Conseil national du PCF – 30.11.2024

Avec l’élection de Trump aux États-Unis, et dans le contexte de la nouvelle étape majeure que connaît la crise mondiale du capitalisme, le monde entre dans un moment particulièrement dangereux de tensions aiguës, d’accélération des confrontations entre fractions du grand capital, de militarisation grandissante et de guerres.

En France, dans le même temps, la crise politique s’intensifie de jour en jour et voit les forces de droite et macroniste, soumises aux exigences du Rassemblement national, s’orienter vers des solutions brutales de régression sociale et d’étouffement de la démocratie, comme l’illustrent les débats parlementaires sur le projet de budget du gouvernement Barnier.

Partout, comme dans notre pays, le capital engage une offensive généralisée contre le monde du travail et de la création et les catégories populaires, afin de sauver ses profits à tout prix. Cela plonge le pays dans une crise renforcée qui ne cesse de s’approfondir. Il mobilise tous les pouvoirs dont il dispose et ses leviers idéologiques, agitant la dette publique comme un spectre alors qu’il s’en nourrit, s’appuyant notamment sur la pression qu’exercent sur notre pays les marchés financiers et leurs agences de notation, ainsi que la Commission européenne.

Michelin, Valeo, Auchan, Vencorex, ArcelorMittal… les annonces de plans de licenciements s’ajoutent à un nombre déjà record de faillites d’entreprises, le tout représentant plus de 300 000 emplois menacés. Il faut interdire ces licenciements boursiers et gagner un droit à des contre-propositions alternatives par les salarié·es et les populations, appuyés par une mobilisation du pôle public bancaire pour un crédit en faveur de ces contre-propositions.

La libéralisation toujours plus grande, telle la volonté du pouvoir de démanteler Fret SNCF, les accords de libre-échange, tel l’accord UE-Mercosur, doivent aussi être mis en échec tant ils aggraveraient encore la crise sociale et écologique par la concurrence généralisée avec des conséquences catastrophiques pour les peuples, le climat, l’agriculture et le vivant.

Les politiques impérialistes, la fuite en avant guerrière de leurs dirigeants, doivent cesser ! Ces politiques qui ont conduit à la guerre en Ukraine et aux massacres de masse à Gaza et au Liban, sont de véritables boucheries qui mobilisent des milliards en armements, toujours plus sophistiqués et destructeurs et font peser le risque d’un embrasement mondial.

Les grands pays capitalistes se sont unis pour refuser une mobilisation massive des financements mondiaux en faveur de la transition écologique, parce qu’elles protègent le monopole du dollar et la gouvernance du FMI au service de l’accumulation du capital.

Dans ce contexte, le PCF s’oppose au projet de budget 2025 porté par le gouvernement qui prévoit de faire encore davantage les poches de nos concitoyens et concitoyennes et de dégrader nos services publics. Nous dénonçons l’imposture du Rassemblement national qui, tout au long du débat budgétaire, se sera opposé à nos propositions en faveur des travailleurs, de la hausse des salaires au développement de la sécurité sociale.

Nous refusons la hausse des tarifs de l’électricité et des loyers, le gel des pensions, la suppression de milliers de postes d’enseignants et l’ensemble des coupes dans la culture et les dépenses publiques, notamment celles faites sur le dos des malades, avec un moindre remboursement des médicaments, d’autant plus au regard de la poursuite des exonérations qui privent la sécurité sociale de ressources.

Nous refusons l’appui aux profits par-dessus tout, au nom d’une « politique de l’offre », alors qu’ils démolissent l’offre productive en France, alors qu’il faut transformer les productions pour une tout autre offre qui doit s’appuyer avant tout sur les capacités des femmes et des hommes de notre pays, c’est à dire l’emploi, la formation, avec un investissement efficace.

Nous refusons également l’attaque sans précédent contre l’investissement public des villes et des villages, intercommunalités, départements, régions qui se mobilisent pour répondre aux besoins des populations et agissent pour la transition écologique.

Cela donne sa pleine actualité à notre campagne contre l’austérité, pour l’emploi et la formation dans l’industrie et les services publics. Nous entendons la déployer pleinement, en l’organisant dans l’ensemble du pays et dans la durée. Nous voulons ainsi redonner confiance aux forces du travail, aux catégories populaires, à la jeunesse, contribuer à changer le rapport des forces politiques en désignant l’adversaire – le capital – et en faisant monter la mobilisation autour de revendications politiques, ancrées dans les exigences concrètes de terrain, pour obtenir des victoires.

Nous amplifierons notre mobilisation partout en France aux côtés des salarié·es du privé dont l’emploi est menacé et de l’ensemble des agents publics de l’État, de l’hôpital public et des collectivités locales, aujourd’hui attaqués et méprisés par un ministre et un gouvernement, soutenus par le RN, qui ne leur permettent d’exercer leurs métiers et leurs missions au service de l’intérêt général et des populations de nos villes et villages partout en France.

Au-delà de la nécessaire censure du gouvernement Barnier qui porte ce programme de combat contre le monde du travail, le PCF appelle les travailleurs et travailleuses du privé et du public, les étudiants, la jeunesse, les retraités, à agir ensemble, à construire des rassemblements populaires et majoritaires pour gagner un changement de politique. Les forces du Nouveau front populaire et l’ensemble des forces de gauche ont la responsabilité de contribuer à cette mobilisation, en travaillant à la construction des convergences nécessaires avec les organisations syndicales, le monde associatif, les salarié·es, la jeunesse. Il s’agit de battre la politique mise en œuvre au sommet de l’État par les forces de droite et d’extrême-droite au service du capital et, de cette manière, de gagner le changement politique et social indispensable, d’ouvrir la voie à une alternative à la hauteur des attentes du pays.

Le président de la République porte une lourde responsabilité dans la situation d’instabilité politique dans laquelle se trouve notre pays. Il doit accepter le résultat des urnes. Les Français et les Françaises ne veulent plus de sa politique. Il doit nommer un gouvernement capable de construire des majorités sur la base des propositions que le Nouveau front populaire a défendu pendant les élections et capable de conjurer la crise économique, de répondre aux exigences populaires et de relever les défis sociaux, écologiques, économiques, politiques et internationaux qui sont devant nous.

Dès maintenant, le PCF appelle à la prise de mesures d’urgence, fortes et indispensables, répondant aux attentes de nos concitoyens et concitoyennes :

  1. Abroger la réforme des retraites,
  2. Augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité professionnelle femmes-hommes,
  3. Un plan de pré-recrutement dans les services publics (santé, éducation, transports, sécurité, justice…),
  4. Un plan d’urgence pour l’emploi et le développement de l’industrie française et de l’agriculture,
  5. Baisser de 30% le coût de l’énergie, geler les loyers et relancer les politiques climatiques,
  6. Renouer avec une action diplomatique de la France pour la paix.

Il propose les moyens politiques et financiers de mettre en œuvre ces mesures.

C’est le chemin que propose le Parti communiste français pour faire refluer la résignation et la division du monde du travail, combattre l’escroquerie de la politique du Rassemblement national, aboutir à la reconquête d’une majorité politique de transformation sociale et écologique.

La crise actuelle est le résultat de choix politiques et économiques du pouvoir et des actionnaires qui privilégient quoi qu’il en coûte le capital, les dividendes. Alors que la France souffre du chômage et des bas salaires, c’est bien à ce coût du capital, au coût de l’énergie et au coût de la guerre auxquels il faut s’attaquer pour mener une politique qui permette de répondre aux besoins sociaux et de relever le défi climatique. La France est aujourd’hui soumise à une véritable dictature des marchés financiers capitalistes qui s’exerce au détriment de l’investissement dans nos outils de production, l’emploi, la formation, les salaires. Cette dictature vise à empêcher toute alternative de gauche par la menace permanente d’une hausse des taux de financement sur les marchés. Ses dégâts atteignent un tel degré, dans le monde entier et particulièrement en Europe, qu’une seule issue s’impose : émanciper nos économies de leur dépendance envers les marchés financiers en imposant une autre utilisation de l’argent des banques et des banques centrales, au service du développement des capacités de tous les êtres humains, et non plus de la rentabilité du capital.

L’heure est en effet à initier des ruptures avec les logiques capitalistes.

Organisons une planification démocratique, décentralisée et l’appropriation sociale et collective de la production pour relever les défis sociaux et écologiques – énergie, climat, biodiversité – et garantir notre souveraineté énergétique et alimentaire.

Construisons un service public de l’énergie, nationalisé et démocratisé, pour garantir un mix énergétique décarboné à un prix accessible à tous. Initions un grand programme de construction de logements sociaux et de rénovation énergétique.

Agissons pour conquérir de nouveaux pouvoirs d’interventions des salarié·es. Face à la casse sociale organisée par les multinationales, les salarié·es et leurs représentant·es doivent pouvoir imposer leurs propositions alternatives, avec, pour permettre leur réalisation, un droit de tirage sur des crédits bancaires à faibles taux d’intérêt.

Cessons d’utiliser les 200 milliards d’aides publiques aux entreprises pour soutenir les profits. Ce sont de tout autres critères économiques, sociaux, écologiques qui doivent les guider ! Créons un pôle bancaire public pour orienter le crédit vers le développement de l’emploi, de la formation, des services publics, avec les investissements matériels nécessaires à ce développement.

Nous proposons également de créer un Fonds de développement pour les services publics et d’organiser les pré-recrutements nécessaires dès 2025 dans la santé, l’action sociale, l’éducation, la recherche, la justice, la police de proximité et de soutenir l’investissement public des collectivités locales. Dans une société en crise de sens, nous avons également besoin de politiques culturelles puissantes, d’une multiplicité de gestes de création et de représentation.

Nous appelons à l’action de la France pour stopper les guerres et construire des solutions diplomatiques en Ukraine pour l’avenir des peuples ukrainiens et russes ainsi qu’à Gaza avec la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. C’est le sens du lancement par l’OLP et le PCF d’une campagne large de solidarité à l’échelle européenne et française pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien.

Paris, le 30 novembre 2024

L’urgence de la solidarité avec Cuba: un appel relayé par le PCF Finistère

URGENCE SOLIDARITÉ CUBA

Depuis des dizaines d’années, notre parti entretien des liens étroits avec CUBA et soutient bien sûr la voie socialiste révolutionnaire du peuple Cubain.

CUBA est un pays pauvre des caraïbes, de 11 millions d’habitants mais qui applique une politique très sociale.

  • L’accès à la santé, à l’éducation, le sport, la culture, aux hautes études sans condition de ressources, sans discrimination.
  • Malgré de faibles ressources financières dues au blocus des Etats-Unis d’Amérique, ce pays a été capable de développer trois vaccins contre la Covid alors que la France a été dans l’incapacité dans produire un seul. Nombre de pays pauvres ont pu profiter de ces vaccins.
  • la solidarité sanitaire de Cuba n’est plus à démontrer, elle met de nombreux médecins à disposition des pays en difficulté.
  • Cuba, malgré tous ses problèmes économiques, est un pays qui respecte le mieux du monde le développement durable. Ce sont les institutions internationales qui le démontrent en croisant l’empreinte écologique avec l’indice du développement humain.

Depuis 62 ans CUBA subit l’embargo des Etats-Unis qui depuis le 3 Février 1962, s’est amplifié.

Cet embargo porte sur les moyens économiques, financiers nécessaires au peuple Cubain. Au fil des ans l’embargo s’est transformé en blocus par des lois extraterritoriales qui s’imposent aux états ayant des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique, notamment aux pays de l’Union Européenne.

Depuis son élection en 2021, TRUMP a mis CUBA sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme. Sa nouvelle élection en 2025 va encore accentuer les difficultés de vie des Cubains. Sa politique impérialiste veut par tous les moyens, renverser le régime socialiste, solidaire des cubains.

Outre ce contexte économique, l’état du réseau électrique cubain est défaillant eu égard au manque de carburant pour le faire fonctionner, à sa vétusté, ce qui provoque de nombreuses coupures d’électricité auxquelles il faut rajouter cette année, le passage de l’ouragan OSCAR ainsi qu’un tremblement de terre.

La situation de CUBA et de tous les cubains est dramatique :

  • Manque de certains médicaments, de matériel médical, pénurie alimentaire notamment de lait pour les enfants, de moyens matériels pour produire de l’énergie renouvelable, de produits d’hygiène etc…

Pour répondre à l’urgence de solidarité, le PCF, la CGT, des associations de solidarité ont organisé la 19éme rencontre de solidarité Européenne avec CUBA au siège de notre parti les 23 et 24 Novembre :305 délégué-es de 28 pays représentant 108 associations et organisations.

Cette conférence a décidé de mener la bataille, politique, idéologique pour une coopération économique et sociale, pour lutter contre le silence dont fait l’objet le blocus et contre la désinformation qui entoure CUBA et sa révolution.

Elle s’appuie entre autre, pour son aide matériel, sur CUBA CCOPERATION dont le président d’honneur est notre camarade André Chassaigne, auteur du livre « CUBA cette étoile dans la nuit »

Les dons financiers peuvent être adressés :

-Au siège de notre parti, 2, place du colonel Fabien 75019 Paris, chèque à l’ordre de ANF PCF avec au dos du chèque la mention CUBA.

-A l’association « CUBA COOPERATION FRANCE » 32 Rue de Lénine 94 200 Ivry sur Seine.

Chèque à l’ordre de Cuba Coopération France, en indiquant au dos du chèque ou sur le courrier, si vous le souhaitez, le choix de votre don, en ce moment l’association privilégie l’envoi de lait et les équipements d’énergie renouvelable.

La fédération du Finistère émet le souhait de réunir un groupe de travail motivé pour la création d’une association cuba coopération, rejoignant ainsi les 18 Fédérations de notre parti dont celle des côtes d’Armor.

Dans l’attente, nous appelons les camarades à s’inscrire dans cet appel à la solidarité avec Cuba. 

pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre notre camarade Christian Beaumanoir

Par mail : christian.beaumanoir@orange.fr

Pour le PCF Finistère, Christian Beaumanoir.

Publié le 27 novembre 2024

Ce weekend le PCF accueillait à son siège les 19e rencontres de solidarité européenne avec Cuba : 305 délégué·es de 28 pays représentant 108 associations et organisations.

À l’heure où le blocus n’a jamais été aussi violent, empêchant le pays d’avoir accès aux biens et produits de première nécessité, cette conférence co-organisée par les associations françaises de solidarité, le PCF et la CGT, est la plus grande initiative de solidarité avec Cuba depuis des années en France, la plus grande depuis des décennies au siège de notre parti. C’est donc avec une grande fierté que nous voyons notre organisation retrouver une place centrale dans la défense de Cuba, contre l’impérialisme états-unien.

Cette conférence nous oblige !

La bataille politique et idéologique, la coopération économique, solidaire et touristique, la communication pour lutter contre le silence dont fait l’objet le blocus et contre la désinformation qui entoure Cuba et sa Révolution sont autant de thèmes débattus ce weekend. Un mot d’ordre a irrigué l’ensemble de nos travaux : unité !

Unité dans les actions que nous pouvons mener à l’échelle européenne avec Cuba. Unité dans la campagne politique et les argumentaires juridiques que nous devons développer face au blocus. Unité y compris pour l’envoi de matériel comme celui du lait en poudre proposé par Cuba Coopération.

Le travail que nous avons entamé avec l’ensemble des associations de solidarité en France doit être prolongé au quotidien dans la campagne politique et de solidarité concrète avec Cuba. Le comité d’organisation de la conférence pourrait maintenant devenir un Comité de coordination de campagne pour Cuba en France.

À l’heure ou Donald Trump s’apprête à retourner à la Maison-Blanche, avec comme secrétaire d’État Marco Rubio, un anticastriste primaire, nous ne pouvons plus laisser les États-Unis décider de la politique étrangère de la France. Ensemble, nous pouvons forcer nos gouvernements à prendre leur responsabilité et mettre en échec l’obsession des États-Unis de détruire la révolution et le peuple cubains.

Viva Cuba Socialista ! Venceremos !
#CubaNoEstaSola #TumbaElBloqueo

Charlotte Balavoine, Vincent Govelet
et Rachel Ramadour 
pour la coordination de campagne du PCF.

Triste nouvelle – décès de notre camarade de Riec-sur-Belon Jean-Claude Corre

Nous avons appris cette semaine le décès de notre camarade Jean-Claude Corre, de Riec-sur-Belon, et de la section PCF de Moëlan, désormais intégrée à la section de Quimperlé.
Jean-Claude Corre qui a longtemps milité dans les Côtes d’Armor, à Ploufragan, était militant du PCF et du SNES-FSU. C’était un ancien professeur de l’enseignement technique et de mathématiques et il avait 87 ans.
Il était le frère de José Corre, notre camarade du Relecq-Kerhuon, décédé il y a quelques années.
Jean-Claude était encore très impliqué dans le suivi de l’actualité politique, l’expression publique pour répondre à ce qu’il percevait comme des oublis ou des travestissements de la réalité historique et politique, et nous envoyait régulièrement des courriers et des courriels pour nous faire part de ses analyses, ainsi qu’à un nombre conséquent de correspondants avec qui il partageait ses points de vue politique argumentés.
Il cherchait également à coller des affiches et distribuer des tracts pour faire vivre les idées du parti dans son secteur du sud-Finistère.
Il participait à tous les comités de soutien du PCF – tout dernièrement celui de la liste emmenée par Léon Deffontaines aux Européennes – et était un relais efficace pour les étoffer en contactant lui-même les camarades et sympathisants.
Il vendait également la vignette de nos fêtes de l’Humanité. Et venait régulièrement aux AG du PCF Finistère, aux Jeudis Rouges du PCF Pays de Quimperlé, aux réunions de section.
 Au nom du Parti communiste du Finistère, nous exprimons notre reconnaissance pour les décennies d’engagement de Jean-Claude, notre tristesse d’apprendre son décès et notre solidarité avec sa compagne, notre camarade Arlette Samson, son fils Sylvain, secrétaire de section du PCF dans les Côtes d’Armor (à Ploufragan), à toute sa famille, ses camarades et ses amis, dans ce moment douloureux.
Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère
***
Riec-sur-Bélon (29)Ploufragan (22)Saint-Brieuc (22)

Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Jean-Claude CORRE

survenu le mardi 26 novembre 2024, à l’âge de 87 ans.
De la part de :
Arlette, sa compagne;
Sylvain, son fils et Marcelle;
Maëva, Clara, ses petites-filles;
Cathy, Valérie, Lionel,
et toute sa famille.
Pensées pour Nadia, sa fille.
Un dernier hommage lui sera rendu le lundi 2 décembre à 12h au centre funéraire de Kerlétu à Lorient

Après la tempête Ciaran, note sur le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Après la tempête Ciaran, note sur le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Il y a 1 an, du 1er au 2 novembre 2023, la tempête Ciaran a entrainé des coupures d’alimentation électrique pour 280 000 usagers (50% des clients).

Des milliers d’usagers sont restés de 5 à 14 jours sans électricité, sans lumière, sans chauffage.

Cette tempête a révélé la vulnérabilité de notre réseau Basse Tension constitué de 2953 Kms de fils nus représentant encore 19,7% du réseau BT. Ils sont générateurs d’incidents du fait de leur caractère non isolé et de leur vétusté (âge moyen de 56 ans). Malgré la situation géographique du Finistère, très exposé aux aléas climatiques, ils sont 2,5 fois plus présents que sur le réseau national.

L’objectif de résorption complète que se fixe Enedis à l’horizon 2050 n’est pas à la hauteur des enjeux, ces fils nus BT doivent être éradiqués au plus vite et remplacés par du câble torsadé isolé aérien, beaucoup plus fiable.

Tous les travaux de canalisations par un concessionnaire (eau, gaz, électricité, téléphonie) doivent comprendre la pose de fourreaux en réservation pour préparer les passages en souterrain à moindre coût.

Des investissements importants doivent donc être engagés par Enedis pour assurer un service public de qualité en renforçant les réseaux électriques du Finistère.

Le réseau de moyenne tension HTA encore majoritairement aérien doit aussi être l’objet d’une forte campagne d’enfouissement, car là encore le Finistère est en dessous du taux national d’enfouissement HTA.

La tempête Ciaran a aussi révélé les difficultés engendrées par la fermeture en 2021 des 3 agences d’exploitation Enedis de proximité, Douarnenez, Pont l’Abbé et Quimperlé.

Complémentaires à la base Enedis de Quimper, ces 3 agences étaient des points d’appui bien implantés sur le territoire pour intervenir au plus vite dans notre péninsule bretonne sur un réseau essentiellement aérien où nous faisons souvent face à des événements climatiques violents. Elles permettaient de disposer à plusieurs endroits d’un camion poids lourd nacelle, de fourgons et de véhicules légers pour assurer l’astreinte et d’un magasin avec tout le matériel électrique nécessaire, qui n’était pas seulement utilisé par le personnel de l’agence mais aussi par les agents Enedis de passage.

Mettre en sécurité, réparer rapidement, rénover et développer les réseaux, nécessitent d’avoir une grande proximité et une parfaite connaissance du terrain. Assurer l’astreinte en dehors des heures ouvrables de jour comme de nuit, implique aussi que l’on habite près de sa zone de travail.

Les conséquences de ces fermetures pour la base Enedis de Quimper sont très fortes.

Celle-ci doit aujourd’hui assurer l’alimentation d’un territoire de 93 communes sans les 3 agences de proximité. C’est le plus étendu de la Direction Régionale Enedis Bretagne,115 km d’Ouest en Est, 50 km du Nord au Sud

Il recouvre une large partie de la Cornouaille, dont les communes de QBO. Les allongements de temps de déplacement entravent la capacité de réaction de la structure qui se retrouve privée des moyens humains et matériels rapidement accessibles. Dans ce contexte, les temps de coupure et les délais d’intervention pour les usagers durant et après la tempête ne peuvent que s’allonger.

L’obligation de revenir systématiquement à la base Enedis de Quimper pour récupérer le matériel nécessaire au dépannage a objectivement compliqué les opérations et allongé les temps de coupure durant la tempête.

Le vœu adopté par le Conseil Communautaire de QBO le 17 juin 202, sur proposition des élus communistes, conserve aujourd’hui toute sa force. *

Nous avons besoin de la présence des structures opérationnelles d’exploitation Enedis de proximité. Elles doivent être reconstruites et dotées des moyens nécessaires à une bonne qualité de service public.

Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier à Quimper, membre du Conseil Départemental du PCF Finistère et de la commission énergie du PCF

*Vœu adopté le 17 juin 2021 ; 

Les élus du conseil communautaire de QBO réunis en séance le 17 juin 2021, demandent au directeur territorial d’Enedis le maintien des agences d’exploitation de Douarnenez, Pont l’Abbé et de Quimperlé en leur donnant les moyens humains et matériels nécessaire au service public de l’électricité.

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024

 

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024
Le parti politique « Les Républicains » du Finistère met en demeure le PCF, en tant que parti composante du Nouveau front populaire, de sortir d’une prétendue « ambiguïté » vis-à-vis des positions de la France Insoumise à l’Assemblée Nationale sur la suppression du délit d’apologie du terrorisme, utilisé à des fins politiciennes, d’amalgame et de restriction de la liberté d’expression politique sur des sujets internationaux.
La fédération du Finistère du Parti communiste leur répond que leur communiqué vise essentiellement à aller dans le sens de la diabolisation de la FI, particulièrement forte et malhonnête depuis octobre 2023, sous prétexte que la FI, comme le Parti communiste, condamne vigoureusement le génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie, et défend le droit à l’existence et à la protection contre la colonisation illégale, les crimes de l’occupation militaire, l’apartheid dont est victime le peuple palestinien de la part de l’Etat d’Israël, dirigé par une coalition d’extrême-droite.
A l’inverse, les députés Républicains à l’Assemblée Nationale soutiennent Israël et ont fait souvent de ses méthodes de « gestion du terrorisme » (en réalité de la lutte des Palestiniens contre l’occupation) un modèle pour la France. Ils font partie de la grande alliance des réactionnaires et des partis de droite et d’extrême-droite avec le régime de Netanyahou.
Ils sont de plus très mal placés pour nous donner des leçons de défense de la République. Leur secrétaire national Eric Ciotti n’a t-il pas rejoint le Rassemblement National au moment le plus grave et menaçant pour notre pays, en juin dernier, quand l’extrême-droite menaçait de conquérir une majorité et d’arriver au gouvernement suite au résultat des européennes et à la dissolution? Le premier ministre Barnier, membre des Républicains, ne gouverne t-il pas avec la complicité et les votes des députés d’extrême-droite pour empêcher que la gauche puisse gouverner le pays, même arrivée en tête des élections législatives en juillet? Les Républicains ne font-ils pas de la surenchère avec le RN pour détruire le droit d’asile, nourrir les fantasmes contre une immigration qui remettrait soi-disant en cause l’identité nationale et la sécurité, ou encore pour défendre l’école privée encore et toujours contre le principe de promotion de la laïcité?
Pour ce qui est des communistes, nous sommes partisans d’une République sociale, laïque, et féministe, qui correspond à l’idéal républicain porté par la gauche, de la Commune de Paris à Jean Jaurès. Nous sommes aussi anticolonialistes et partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous n’avons aucune sympathie pour toute forme d’islamisme ou d’autre extrémisme politique voulant faire d’une religion une norme politique et installer un régime théocratique contre les libertés individuelles et l’égalité et la souveraineté des citoyens.
Nous avons condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sans ambiguïté et sommes pour une solution à deux états dans la Paix reconnaissant au peuple palestinien, comme au peuple israélien, leur droit à l’existence dans les frontières de 1967, conformément au droit international.
Par contre, nous dénonçons aussi l’abus de l’usage de l’expression et de l’accusation d' »apologie du terrorisme » pour essayer d’intimider des opposants politiques, qui soutiennent les droits du peuple palestinien. Nous défendons l’État de droit, pas l’intimidation des opposants politiques par un gouvernement qui aujourd’hui avec Macron voudrait assurer une immunité à Netanyahou, contre lequel le tribunal pénal international a requis un mandat d’arrêt pour organisation d’un crime de génocide et crimes contre l’humanité.
Le PCF Finistère – 29 novembre 2024
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Pour mémoire; Articles parus dans la presse (Ouest-France et Le Télégramme) le 27 novembre 2024
Délit d’apologie du terrorisme : « la gauche finistérienne doit sortir de l’ambiguïté »
Dans un communiqué de presse, le groupe Les Républicains du Finistère dénonce la position de La France insoumise qui souhaite « supprimer le délit d’apologie du terrorisme ». Le groupe presse « les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté ».
Pierre Garrec est président du groupe Les Républicains du Finistère.
Publié le 27/11/2024 Ouest-France
Le groupe Les Républicains du Finistère – présidé par Pierre Garec – s’est fendu d’un communiqué de presse, fustigeant la position de La France insoumise (LFI) concernant le délit d’apologie du terrorisme.
« Fragiliser notre arsenal pénal »
« Alors que les actes antisémites sont en très forte augmentation, comme jamais depuis 80 ans, et que la pression du terrorisme islamiste s’accentue sur la France dans le contexte du conflit israélo-palestinien, les Républicains du Finistère apportent leur soutien au ministre de l’intérieur Bruno Retailleau dans son rejet catégorique de la proposition de loi de La France insoumise (LFI) visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme. »
Le groupe finistérien poursuit : « Au moment où trois parlementaires LFI font actuellement l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre état de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques. »
« À ce titre, et face au silence assourdissant de leurs dirigeants nationaux qui traduit l’emprise et l’hégémonie de LFI au sein du NFP, nous pressons les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste. »
« Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser. »
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Pour Les Républicains du Finistère, « le PS, les Écologistes et le PC doivent sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI »
Le 27 novembre 2024 Le Télégramme
Après la polémique sur la proposition de loi de La France Insoumise visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme, les Républicains du Finistère demandent à la gauche finistérienne « de sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI ».
Félix Briant, secrétaire départemental des Républicains, cosigne ce communiqué avec le président départemental Pierre Garrec.
« Au moment où trois parlementaires LFI font l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre État de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques », dénoncent Les Républicains du Finistère dans un communiqué.
Dans ce même texte, ils pressent les fédérations du Finistère des autres partis membres de la coalition du Nouveau front populaire (PS, Les Écologistes, le PCF) « de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste ».
Et de s’interroger : « Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser ».

Photos de la vente solidaire de légumes du PCF Morlaix ce samedi 30 novembre 2024

Vente solidaire de légumes à Bakounine avec les militants et sympathisants du PCF Morlaix.

Après être allés la veille chez l’agriculteur chercher les légumes, nous étions 8 camarades et sympathisants du PCF à tenir boutique dans le quartier de la Boissière pour une vente de légumes frais de saison à prix doux et coûtant de 9h45 jusqu’à 12h30 ce samedi 30 novembre et tous les légumes (+300 kg) sont partis!!!

Nous reviendrons dans un mois, au début du mois de janvier, pour une nouvelle vente solidaire de légumes de saison de Roscoff et Plougoulm.

Payer cher pour manger sain n’est pas une fatalité – Vente solidaires de légumes avec le PCF Morlaix (Le Télégramme, 27 novembre)

Rassembler « la Bretagne des bourgs » et « la Bretagne des tours » – Tribune de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, dans le Télégramme du 13 novembre 2024

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement – Communiqué du PCF Finistère, 17 novembre 2024

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement

Communiqué de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français

Depuis le mois d’août, les locaux du Parti communiste à Brest, au 5 rue Henri Moreau et au 6 rue André Berger, dans la rue perpendiculaire, sont victimes de dégradations répétées avec des injections de colle dans nos serrures de porte d’entrée qui obligent à chaque fois à changer nos serrures sur deux portes d’entrée avec un professionnel pour pouvoir entrer dans nos locaux et vaquer à nos occupations politiques.

Cela s’est produit la dernière fois le vendredi 15 novembre au soir, mais aussi le samedi 9 novembre, le samedi 2 ou le dimanche 3 novembre, le samedi 26 octobre, et deux fois à la fin du mois d’août. Soit 4 fois en un mois, chaque semaine, et 6 fois depuis 3 mois.

A chaque fois, nous avons au moins 300€ de préjudice, non pris en charge par notre assurance, pour changer nos serrures, nos clefs, etc. Et cela occupe le temps et l’énergie de nos bénévoles et de notre salariée.

Nous savons que nous n’avons pas que des amis, et c’est normal que nos idées dérangent certains car elles contredisent le vent fasciste, réactionnaire et xénophobe que certains groupes veulent faire souffler.

Nous avons porté plainte et signalé ces dommages à la police de Brest qui s’est montré coopérative et très professionnelle. Nous l’en remercions.

Nos locaux à Brest ont déjà été victimes à une dizaine de reprises depuis 4 ans de dégradations : croix gammées peintes sur notre vitrine, inscriptions insultantes, racistes et antisémites, anticommunistes autocollants d’extrême-droite, affiches décollées de force avec intrusion intempestive dans nos locaux de militants d’extrême-droite, etc.

Collectivement, il faut que nous réagissions face à cette dégradation du climat politique dans notre région qui menace notre vie démocratique et ne correspond pas à la tendance dominante des débats politiques en Bretagne et dans le Finistère, qui permet d’exprimer des désaccords et des contradictions sans violence et dans le respect des femmes et des hommes. 

Il faut que nous rappelions que les partis politiques sont essentiels pour faire vivre notre démocratie, nos institutions, nos collectivités locales, et qu’ils visent à représenter les citoyens et porter leur voix en faveur de l’intérêt commun, chacun avec leurs idées propres héritées d’une histoire sociale dont nous sommes tributaires. 

Rappelons aussi que les moyens du Parti communiste à travers ses locaux – nombreux dans le Finistère comme partout en France – sont le fruit du reversement d’indemnités de ses élus (qui ne s’enrichissent pas avec leur mandat) et des cotisations et dons de ses adhérents, très nombreux, et motivés avant tout par un idéal de paix, de fraternité humaine, de justice sociale et climatique, de redistribution des richesses.

Nos locaux sont aussi le bien et l’outil de la défense des intérêts des travailleurs et des exploités, des plus démunis.

Nous n’acceptons pas la violence politique, les dégradations de locaux politiques, les attaques verbales ou physiques contre les élus, et nous demandons à ce que harcèlement contre notre parti, à l’origine d’un grand nombre des conquêtes sociales en France, cessent immédiatement. 

Nous demandons à la police, à la préfecture et aux services de l’État, et aux citoyens qui pourraient être témoin de ces méfaits, de nous aider à ne plus être victimes à l’avenir de ces dégradations et malveillances qui pourrissent notre vie politique.

La fédération du Finistère  du Parti communiste français, 17.11.2024

Municipales à Brest: Eric Guellec, président du groupe communiste, pour l’union la plus large possible (Le Télégramme, 9 octobre 2024)

Mobilisation générale pour l’hôpital de Carhaix le samedi 12 octobre à 11h30 (Communiqué du PCF Finistère)

La Fédération du Finistère du PCF appelle, tout comme la section communiste de Carhaix-Huelgoat, les citoyens et l’ensemble de la population à se mobiliser très largement samedi 12 octobre à 11h pour défendre l’hôpital de Carhaix et l’hôpital public en général, notamment les hôpitaux de proximité dans leur polyvalence de services.

Depuis plus d’un an, les urgences de l’hôpital de Carhaix sont régulées, pour ne pas dire quasiment fermées.

L’hôpital de Carhaix n’est pas le seul dans ce cas. Partout en France cela devient la règle. L’attaque orchestrée depuis de nombreuses années contre nos services publics, dont notre service de santé, résulte d’une volonté politique néolibérale, de casse des services publics au profit du privé.

Les orientations du gouvernement Barnier, violemment austéritaires et capitalistes, risquent d’aggraver encore la qualité de l’accès à la santé et à l’hôpital public pour les citoyens, et ceci malgré le dévouement et le professionnalisme des soignants, soulignés par tous.

Le 12 octobre les communistes seront présents au rassemblement pour défendre nos hôpitaux et notre service public de santé. Le problème est national et pas seulement régional.

La gestion du service public de la santé est un domaine régalien du gouvernement. Demander à la Région de le gérer n’est donc pas la solution. L’État doit mettre les moyens indispensables, partout, dans tous les territoires, afin d’assurer à toutes et à tous la prise en charge nécessaire à une bonne qualité de soins.

La santé, c’est également les EHPAD publics et à but non lucratifs en grave situation de déficit du fait d’un sous-financement par l’État du champ du vieillissement et de manques de ressources de sécurité sociale pour la perte d’autonomie. Notre camarade Xavier COMPAIN, maire de Plouha, est à l’origine avec d’autres élus costarmoricains et finistériens du mouvement de colère des maires, sur le déficit des établissements.

Après la manifestation les communistes et leurs sympathisants se retrouveront pour un banquet des jours heureux déjà prévu à 13h aux Halles de Carhaix, place des Droits de l’Homme. Il y a déjà 80 réservations et les réservations sont closes pour le repas. Mona Jaouen et Gilles Grall assureront la partie musicale.

Calendrier du PCF Finistère: octobre – novembre – décembre 2024

CALENDRIER PCF 29
Le samedi 5 et dimanche 6 octobre a lieu la formation de base des nouveaux adhérents à Brest (37 nouveaux adhérents déjà cette année 2024 au mois d’octobre) rue Berger, avec des formateurs nationaux et Erwan Rivoalan à la coordination.
Le samedi 12 octobre, c’est le Banquet des Jours heureux du PCF Carhaix-Huelgoat aux Halles de Carhaix, à 13h.
Apéritif suivi d’un repas (Couscous-Fromage-Dessert)-(Possibilité Végétarien)- Claude Couamme accompagné à la guitare par Dominique Robineau (interprète de Jean Ferrat, Léo Ferré, Alain Leprest, Serge Reggiani….) assurera la partie musicale. Une participation de 16 euros (Boisson Comprise) pour les adultes et 8 euros pour les enfants vous sera demandée.

Inscription par courriel: pcfcarhaixhuelgoat@gmail.com Par Téléphone à Patricia  : 06 38 04 47 33

Auparavant, à 11h, il y aura la manifestation pour l’hôpital de Carhaix et tous les hôpitaux de proximité bretons dont les services et les moyens doivent être sanctuarisés à laquelle le PCF Finistère et Carhaix appellent aussi.

Le Mardi 15 Octobre, il y a un Mardi de l’éducation populaire avec Morgan Large à Morlaix au local du PCF à 18h autour de la thématique de l’agriculture, des lobbies de l’agro-alimentaire breton et des algues vertes.
Le Jeudi 17 octobre, il y a un Jeudi Rouge à Moëlan, organisé par le PCF pays de Quimperlé, à la salle de l’Ellipse à Brigneau avec Alain Guichard, grand fiscaliste devant l’éternel comme on dit et qui nous détaillera les ressorts économico-politiques des politiques fiscales et s’interrogera avec nous sur  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »
Le samedi 19 octobre il y a un Conseil National du PCF à Paris
Le mercredi 23 octobre, nous avons prévu une réunion de préparation de la fête de l’Humanité Bretagne à partir du début d’après-midi, suivie d’une réunion de bilan de la fête de l’Huma 2024 de Bretigny-sur-Orge/ Plessis-Paté à 17h30-18h, suivie d’un repas convivial.
Réunions ouvertes à tous nos bénévoles, monteurs et piliers de la fête.
Le mercredi 6 novembre à 18h il y aura un Conseil Départemental du PCF 29 à la MPT de Quimerc’h
Samedi 16 novembre: visite collective à 10h de l’exposition Cartier Bresson à Landerneau (35 places, il y a déjà 30 réservations) suivie d’une conférence avec notre critique et historien d’art préféré Renaud Faroux (on peut y accueillir d’autres personnes intéressées), à l’origine des grandes expositions d’art contemporain présentées à Colonel Fabien, suivie d’un pique nique convivial.
Merci de vous inscrire auprès de Marion à la fédération soit par mail federation@29.pcf.fr soit par téléphone au 02 98 43 47 78
Le samedi 23 novembre – et le dimanche 24 novembre: fête de l’Humanité Bretagne au parc des expositions de Lanester. Il y aura Fabien Roussel qui viendra pour le meeting du dimanche.
Samedi 30 novembre – Manifestation et défilé festif à Douarnenez pour les 100 ans de la grève des sardinières. Rencontre de la commission féministe avec des femmes salariées et syndicalistes du Finistère (et également la veille à Brest). Soirée JC dans un bar sur le port de Douarnenez avec un groupe de musique.
Samedi 7 décembre: Assemblée Générale des Communistes à la MPT de Quimerc’h de 9h30 à 16h30 sur les enjeux de la conférence nationale du 14 décembre (après examen du calendrier, il nous a semblé compliqué de l’avancer). Cette AG sera précédée par des débats en section sur l’ordre du jour de la conférence nationale dont les compte rendus pourront être remontés au CD. Cette AG comprendra des temps d’ateliers participatifs.
Mercredi 11 décembre: exécutif départemental du PCF à Brest
Samedi 14 décembre: Conférence nationale du PCF  (modalités à préciser)
Mercredi 18 décembre: Conseil départemental du PCF 29 à Quimerc’h
Nous envisageons une cérémonie de vœux du PCF 29 tôt en janvier à Douarnenez pour célébrer les 100 ans de la victoire de la grève des sardinières.
Voilà pour les dates qui sont déjà positionnées. Cela ne concerne pas tous les évènements et réunions, et initiatives organisées par les sections, ni celles de la JC, de la coopérative des élu.e.s, des commissions de travail du PCF 29. Le calendrier sera complété et mis à jour en cours de route.

Urgence solidarité Liban – Agissons concrètement pour financer l’aide d’urgence avec le PCF Finistère.

Urgence solidarité avec les sinistrés et réfugiés du Liban, victimes des bombardements israéliens :

Agissons concrètement pour financer l’aide d’urgence avec le PCF Finistère.

 

La situation du Liban était très difficile, elle devient apocalyptique, avec des centaines de milliers de déplacés liés à l’agression israélienne.

Une proche amie de notre camarade Gladys Grelaud appelle à l’aide pour financer l’organisation des secours et de l’aide vitale aux déplacés dans sa ville suite aux bombardements israéliens contre le Liban.

Merci à tous ceux qui le peuvent et le souhaitent d’envoyer un don au profit de l’aide d’urgence aux civils libanais de Doha el Hoss, une commune à 5km de Beyrouth:

un chèque à l’ordre de l’ADF PCF 29, envoyé à la Fédération du Finistère du Parti communiste Français, 5 rue Henri Moreau, 29 200 BREST.

La fédération du PCF Finistère a fait un premier versement en avance de 1000 euros. Mais c’est bien plus d’argent qu’il faut pour faire face à tous les besoins des déplacés.

Il y a besoin de dizaines de milliers d’euros pour les réfugiés qui se pressent à Doha el Hoss, victimes des bombardements du régime d’extrême-droite de Netanyahou.

Charlène, notre contact sur place, explique dans un appel à l’aide et un témoignage poignant:

 » Nous sommes une famille française expatriée au Liban depuis 14 ans. Nous habitons Doha el Hoss (entre Khalde et Damour), petite ville d’environ 4.000 habitants en temps normal.

Bien que proche de Dahyé (banlieue sud bombardée de Beyrouth) à vol d’oiseau (environ 5km au sud), notre localisation est une zone résidentielle non stratégique et donc préservée. Aussi, depuis la semaine dernière, les raids se sont intensifiés tout d’abord sur le Sud Liban, puis sur Dahyé, et maintenant sur d’autres territoires encore, ce qui entraîne crescendo de plus en plus de déplacés. Aussi, notre zone est devenue  »zone tampon » et donc zone d’affluence.

Aujourd’hui environ 30.000 personnes se sont dirigées dans notre quartier et y cherchent à se loger car ils n’ont plus nulle part où aller. Et l’affluence continue.

Nos priorités immédiates sont donc de loger et nourrir ces 30.000+ déplacés (ceux dans un rayon de 2km autour de nous !) qui n’ont plus aucun moyen de subsistance.

Vous ne pouvez imaginer nos petites rues bondées, des voitures garées tout le long des bas-côtés, les gens qui n’ont pas encore de logement dorment dans leurs voitures, ceux qui ont un peu plus de chance sont souvent  »entassés » à plusieurs familles (30 à 50 personnes +) dans un seul appartement; non meublé et dorment à même le carrelage pour la grande majorité.

La solidarité existe, ce qui fait chaud au cœur  : un bon nombre de propriétaires d’appartements vides ouvrent leurs portes (ceci-dit la plupart demandent un loyer), des dons en matériel, en nourriture, en vêtements sont également faits… Malheureusement, comme dans toute guerre, les profiteurs ont les dents longues, et l’inflation est impressionnante.. pour exemple, une pièce de 12m2 à louer passée de 50 dollars à 300$ ! ou encore ces matelas tout fins (7cm en mousse) qui font tant défaut sont passés de 10$ initialement à 15, 20 jusqu’à 40 chez certains vendeurs..au gros.
C’est un travail de titans.. on essaie de trouver tous les moyens pour répondre à la situation.

Grâce à nos dons individuels, nous avons pu donner des matelas à des déplacés mais on estime qu’il reste 90% des personnes qui dorment à même le carrelage! En plus de matelas, ils ont besoin d’un minimum : des oreillers et des couvertures, les produits d’hygiène de premières nécessités notamment.

Pour ce qui concerne la nourriture, une première initiative de grande cuisine organisée par les femmes du quartier a démarré mercredi dernier. Nous parvenons à produire un repas par jour, pour environ 1500 personnes (en y passant une grande partie de la journée, à 50 minimum), c’est formidable, mais tellement insuffisant! et surtout, c’est épuisant, c’est évident que pour pallier à l’urgence, c’est nécessaire, mais que ce ne sera pas soutenable dans le temps !

Nous sommes en manque évident d’équipement, ustensiles, de bonbonnes de gaz et de matières premières…

Nous sommes lancés pour créer en parallèle un réseau de plus petites cuisines de rue qui pourront éventuellement assurer 2 repas par jour, et qui évitent l’excès de déplacements, qui répondent quasi localement à l’urgence, et permettent d’à moyen terme, former des équipes de déplacés qui pourront à tour de rôle s’occuper de cuisiner eux-mêmes..

Et comme on aimerait bien que la « réputation safe » de notre quartier le reste durablement, cette idée de « cuisines de quartier » permet notamment aussi d’éviter les grands rassemblements (cibles privilégiées de bombardements comme vu ailleurs depuis le 07/10/2023)  !

Comme vous vous en doutez, tout cela exige des moyens que nous ne réussissons pas à trouver suffisamment localement.

Alors que les ONG avaient récolté des millions en quelques heures lors de l’explosion du port de Beyrouth (qui en comparaison ne représentait que peu de déplacés, 2 ou 3 milliers), nous n’avons aujourd’hui le soutien d’aucune association sur le terrain!

A titre de rappel, aucune association n’opère dans notre zone et nous sommes aujourd’hui très organisés et bien renseignés sur le nombre, la localisation et les besoins des familles ici présentes.

Merci de prendre en considération notre mobilisation pour répondre à cette urgence humanitaire d’une rare ampleur au Liban.

Charlène ANGUIS »

 

La fédération du PCF Finistère – le 6 octobre 2024

Fête de l’Humanité du 13-14-15 septembre 2024 : libérons l’énergie populaire (Fabien Gay)

Fête de l’Humanité : libérons l’énergie populaire

Le contexte politique exceptionnel que nous connaissons nécessite une grande Fête de l’Humanité. Prétextant une « stabilité institutionnelle », le président de la République veut poursuivre un agenda politique libéral et autoritaire au service du capital. Passé la trêve olympique, qu’il a décidée seul et qui n’a pas entamé son impopularité, Emmanuel Macron continue de piétiner la volonté populaire et le résultat des urnes. Les consultations des formations politiques auront été une belle démonstration de parodie et de faux-semblants.

À l’heure de la post-vérité, le scrutin du 7 juillet aurait donné lieu à un match nul où chaque formation aurait perdu. Pourtant, ces élections ont donné un résultat et envoyé un message clair : la politique du président de la République est désavouée et rejetée. Les électeurs ont également refusé l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Le Nouveau Front populaire (NFP), coalition des forces de gauche et de l’écologie porteuse d’un programme de progrès social et écologique, est arrivé en tête. N’en déplaise aux libéraux et aux réactionnaires, de plus en plus agressifs sur les plateaux télévisés : il y a donc un vainqueur et des vaincus.

Lucie Castets est prête à animer une équipe gouvernementale au service des intérêts populaires. La gauche est la seule légitime pour gouverner. Le capital n’en a cure et, par la voix du Medef, veut faire pression sur les salaires, aller plus vite pour détricoter la protection sociale et surtout franchir une nouvelle étape sur les retraites, notamment avec la capitalisation. La « menace » d’un gouvernement NFP ne serait plus seulement la France insoumise, mais toute la gauche et son programme. La diabolisation des forces de gauche, des mobilisations sociales et écologiques depuis des mois, n’était donc pas un hasard mais un choix politique pour discréditer toute idée d’alternative.

On voit que la perspective de revenir sur la mère des réformes, la retraite à 64 ans, fait trembler les forces de l’argent. C’est la brèche pour ouvrir un espoir réel de rupture. Seules la mobilisation populaire, l’organisation de comités NFP ou d’autres formes de collectifs d’action, des manifestations peuvent permettre de continuer à garder la main. Il en va du caractère démocratique des institutions, qui sont menacées d’un péril grave. D’ores et déjà, l’extrême droite se frotte les mains et se présente en partenaire respectable auprès du capital pour mettre de l’ordre.

La rentrée sociale doit être éruptive, fédérative et unitaire. Il nous faut tracer ce chemin d’espoir. La Fête de l’Humanité sera ce rendez-vous pour réunir l’ensemble des composantes qui veulent participer à cette dynamique qui doit s’amplifier et en être partie prenante. Elle sera une étape incontournable pour le rassemblement populaire. Nous mettrons au cœur de nos débats l’urgence de paix, des réponses sociales et écologiques, mais aussi la question d’une nouvelle démocratie.

Les initiatives locales se démultiplient partout pour diffuser le bon de soutien disponible auprès des militants communistes. Ce bon de soutien est une marque d’engagement et de participation. Cette édition de la Fête de l’Humanité doit faire date pour construire les nécessaires rapports de force et conquérir les victoires sociales que nous appelons de nos vœux.

Fabien Gay, éditorial de L’Humanité, 31 août 2024

 

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Une Fête de l’Humanité pour « construire les victoires de demain »

À Paris, les dirigeants et militants communistes se sont retrouvés au siège de leur parti pour sonner la mobilisation dans la vente des bons de soutien pour les trois jours de fraternité dans l’Essonne. L’édition qui démarre le 13 septembre se veut le « grand rendez-vous du Nouveau Front populaire » et du respect de la démocratie en cette rentrée.

Diego Chauvet

« Nous avons décidé de cette initiative exceptionnelle parce que la situation est exceptionnelle. » Devant le parvis du siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris, une centaine de militants sont réunis pour la « guinguette d’avant- fête », mercredi 28 août en fin de journée.

La responsable nationale du collectif du bon de soutien à l’Humanité, Nathalie Simonnet, rappelle le contexte inédit dans lequel se déroule cette année la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne. À ses côtés, le directeur du journal, Fabien Gay, et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

« Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, et le président de la République refuse de nommer une première ministre qui soit issue de ses rangs », souligne la responsable communiste, qui appelle à faire de la Fête « un grand rendez-vous du NFP » face à l’insupportable déni démocratique d’Emmanuel Macron.

Une nouvelle République en débat dans la Fête

« Je vous avoue que j’aurais bien aimé vous parler ce soir avec une première ministre, Lucie Castets, nommée avec un gouvernement de gauche et écologiste à la tête du pays, ajoute Fabien Roussel. Quelle Fête de l’Huma nous aurions faite ! Malheureusement, ce n’est pas ce qui se dessine, et la rentrée va être chaude », prévient le secrétaire national du PCF.

« Ils ne veulent pas de ce programme », dit-il également à propos des macronistes qui rejettent les mesures proposées par le NFP. Il balaie les arguments « fallacieux » de l’ex-majorité présidentielle selon lesquels la gauche ne voudrait mettre en place que le seul programme du NFP.

« Celui que nous voulons mettre en œuvre sera discuté avec les parlementaires, amendé, construit à partir de majorités », même s’il est issu des propositions de la coalition de gauche. « Nous voulons construire un gouvernement ouvert sur la société civile et à celles et ceux prêts à s’engager dans une démarche nouvelle et pour un projet complètement différent de celui de Macron. »

« Nous allons devoir continuer à nous battre, à pousser, à faire tout ce qu’il faut pour réaliser ce que les Français ont demandé : de la justice sociale, fiscale, climatique. » Et la Fête de l’Humanité peut être un formidable accélérateur pour y parvenir.

Le directeur de l’Humanité, Fabien Gay, fustige lui aussi le « coup de force démocratique » d’Emmanuel Macron. « Cette Ve République bourgeoise n’est plus en mesure d’assurer la stabilité institutionnelle, et permet à un pouvoir autoritaire et libéral d’enjamber la volonté du peuple », dénonce-t-il. Le sénateur communiste met au cœur de l’agenda de la Fête un débat sur l’avenir institutionnel du pays.

« La question d’une nouvelle République sera à l’ordre du jour, et il faut que nous invitions le plus grand nombre à venir débattre avec nous ! » lance-t-il aux militants réunis devant le siège du PCF. Il souhaite que la Fête soit « le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ont mené la bagarre avec le NFP ». « Il faut les faire venir, pour leur dire que rien ne retombe et qu’il faut continuer à se rassembler et échanger pour construire les victoires de demain », ajoute le directeur de l’Humanité.

Les militants promettent une « Fête de lutte incroyable »

« Il faut se donner à fond, reconnaît Adrien Kahmyr, jeune adhérent ayant rejoint le PCF il y a quelques mois. J’espère qu’on va réussir à se battre pour que la candidate de la gauche soit nommée à Matignon. » Cécile, militante dans le 18e arrondissement de Paris, a rejoint le Parti communiste après le premier tour des élections législatives. Elle attend, dit-elle, « des prises de parole collectives sur la Fête et que la gauche dépasse les conflits entre personnalités, car on en discute parfois plus que des idées de fond », regrette la jeune militante.

Salaires, retraites, services publics, climats, paix: mobilisons-nous les 7 septembre et 1er octobre pour gagner des avancées!

Triste nouvelle: décès de notre camarade Marcelle Bizien, militante de la cellule de Bellevue à Brest

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès dans la nuit de vendredi 23 août au samedi 24 août 2024 de notre camarade Marcelle Bizien qui était militante de la cellule de Bellevue.
Marcelle résidait depuis quelques années à l’Ehpad de Douarnenez.
La section présente ses sincères  condoléances à ses enfants Sylvie et Gaby , ses petits enfants et arrières petits enfants et toute la famille.
Une pensée pour son époux notre camarade Charles Bizien décédé en 2019 ancien maquisard du bataillon Stalingrad.
Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF pays de Brest

Triste nouvelle: décès de Jean Dréan, notre camarade cheminot de la CGT et du PCF

Notre ami et camarade Jean Dréan vient de décéder à Quimper ce samedi 31 août 2024 à l’âge de 91 ans (il était né en 1933). 

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106 avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi après-midi: accès libre de 9 h à 18 h.

Nous pensons fort à sa famille, sa fille Hélène, ses petits-enfants qu’il aimait tant, ses beaux-enfants, ses amis et camarades endeuillés de la CGT et du PCF. Nous leur exprimons notre solidarité et partageons leur tristesse au départ de notre camarade et ami, une grande figure militante, un grand bonhomme.
Daniel Ravasio avec toute la section de Morlaix et Ismaël Dupont au nom de la fédération du Finistère du PCF expriment toute leur reconnaissance pour les décennies d’engagement total de notre ami et camarade au service de nos idéaux communs et d’une société plus humaine, plus égalitaire, plus fraternelle.
Jean vivait depuis 2014 à l’EHPAD Thérèse Rondeau-Kernisy à Quimper, où il a avait dû déménager depuis sa maison de Saint Didy à Plouigneau pour accompagner son épouse bien aimée Annick, malade et en perte d’autonomie.
Il était toujours adhérent au PCF, dans la section de Morlaix et la fédération du Finistère. 
Il avait adhéré à la CGT et au PCF pendant la guerre d’Indochine en 1953. Son père était déjà communiste. Un jeune commandant, fils d’un cheminot communiste, lui évitera de faire la guerre d’Algérie. Il ira en coopération en Algérie en tant que cheminot après les accords d’Évian pour aider le jeune état indépendant à utiliser ses infrastructures ferroviaires.
Jean était une grande figure de la CGT Cheminots, du Parti communiste finistérien et de la région de Morlaix, un militant infatigable, doté d’un solide sens de l’humour, d’une gouaille et d’une détermination sans faille, malicieux, généreux, fraternel, toujours passionné et solide dans ses convictions sans être sectaire.
Il savait toujours aider les personnes dans le besoin, discrètement.
Homme de caractère, franc-tireur, il n’avait peur de rien ni de personne, et il parlait à tous d’égal à égal, avec bienveillance et gentillesse, mais aussi exigence pour ceux qui avaient des responsabilités.
Il écrivait régulièrement à ses camarades, aux ministres, aux députés, à ses secrétaires nationaux du Parti (Marie-George Buffet, Pierre Laurent, Fabien Roussel), à Patrick Le Hyaric, au secrétaires généraux de la CGT pour interpeller sur la situation de la santé, du grand âge, des EHPAD, sur l’absence de prise en compte des enjeux du vieillissement et du droit à une vie digne jusqu’au bout de tous les citoyennes et citoyens.
A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».
En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».
L’aumônier rendait à Jean Dréan un vibrant hommage:
 » Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?
Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).
C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.
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Voilà un récit autobiographique (encore très partiel, car il y aurait tant à dire) qui avait été publié il y a quelques années sur Jean et ses engagements dans Le Chiffon rouge:
Né en 1933, Jean Dréan, l’homme à la haute stature solide de breton taillé dans le roc et au collier de barbe à la mode des certitudes anciennes, personnalité haute en couleurs que nombreux, de tous bords, connaissent et apprécient à Morlaix et à Plouigneau, vient d’intégrer une maison de retraite à Quimper pour accompagner son épouse dont les problèmes de santé s’opposaient à un retour à la maison.
Cela a été un choix douloureux pour ce pilier de la section communiste et de la CGT de Morlaix, un franc-tireur plein de crânerie, d’esprit d’indiscipline d’humour malicieux et d’intelligence, un obstiné prêt à soulever ciel et terre pour que son parti, sa CGT, ses parlementaires et ministres œuvrent enfin pour la prise en compte des enjeux du vieillissement et la mise en place d’une civilisation de la personne âgée basée sur la Sécurité Sociale Universelle et le partage des richesses.
Jean Dréan a encore toute sa lucidité, sa vivacité d’esprit, sa mémoire et des tonnes d’histoires plus ou moins exemplaires, mais souvent drôles et passionnantes, à nous raconter. Voici déjà quelques unes d’entre elles, écrites une nuit sans sommeil à la maison de retraite.
Chacun sait ce qu’il gardera de cet homme généreux et rebelle qui a su rester curieux et ouvert pour les jeunes et la nouveauté, mais son vécu n’est pas connu de tous et intéressera sans nulle doute. Il éclaire en particulier ses attaques verbales courageuses il y a quelques mois face à une Marine Le Pen méprisante et ses menaçants nervis du service d’ordre du Front National venus sonder le terrain d’une région traumatisée par la crise de l’agro-alimentaire sur le marché de Guerlesquin: s’il devait n’en rester qu’un, ce serait encore lui, n’en doutons pas, qui ferait barrage aux héritiers du fascisme et de l’OAS.
Le vécu d’un modeste citoyen engagé
Notre génération a connu des turbulences: les camps de concentration, le goulag, Oradour, la torture en Algérie, Dien Bien Phu la capitulation. Aujourd’hui tout le monde musulman est en ébullition: parfois sanguinaire, cruel, barbare. On viole, on égorge à tour de bras. Dans une indifférence coupable. Certes avec quelques réactions.
Aujourd’hui le camarade Ismaël me sollicite pour expliciter une tranche de vie, certes modeste, mais trop souvent absente de l’évolution de notre Pays, de son histoire. Le refus des guerres coloniales, le traité d’Evian. Son contenu, entre autre la coopération découlant de ce traité.
Pour expliciter, comprendre un temps soit peu mon engagement citoyen de toujours, quelques rappels.
Durant la guerre 39-45, quoique très jeune, j’ai pratiqué la débrouillardise, le chapardage, le hors la loi. Il fallait survivre: on allait mon frère et moi traire les vaches pendant la nuit, étrangler les poules. Père cheminot – il entretenait les voies près de Rosporden – il a modestement participé au sabotage de son outil de travail. Ma mère était garde-barrière: les trains ravitaillant la troupe allemande à Brest s’arrêtaient devant chez nous: des cheminots complices nous indiquaient les wagons intéressants à piller: nous récupérions de l’huile, des matières premières que nous échangions ensuite avec les paysans, parfois contre des cochons que nous envoyons en boîte de conserve à des camarades de résistance parisiens. En 44, mes parents nous envoyaient mon frère et moi avec nos deux chiens ravitailler le maquis avec une brouette: en arrivant dans les bois auprès des résistants, quelle n’a pas été ma surprise en voyant que leur commandant était mon instituteur, Mr Le Corre. Celui-ci n’a même pas eu besoin de me faire promettre de garder le secret. L’ennemi: le boche. Les cheminots résistants de toujours ont été les premiers a déclencher la Grève insurrectionnelle.
1947: ils ont continué la lutte. Soutien aux mineurs en grève en bloquant les trains de charbon. Les champions de la trahison permanente entraient en action: Jules Moch créait les CRS pour gazer les mineurs en grève.
1949: entrée à la SNCF, école d’apprentissage.
1953: adhésion à la CGT. Participation à la grève historique contre les prétentions d’une droite revancharde. Le fameux président du Conseil Laniel prétendait casser le statut de cheminot, massacrer le service public ferroviaire (déjà!). Un mois d’une grève dure. Le pays paralysé. Démission de Laniel. Décrets abrogés. Interdit du droit de grève (j’étais hors statut), j’ai été licencié. Soupe populaire à Clichy. Adhésion au PCF (mon père était déjà communiste) puis réintégration à la SNCF.
1954: Appel sous les drapeaux. Mont Valérien. La guerre d’Indochine fait rage. Les fellaghas s’agitent. Le canal de Suez s’enflamme. Nationalisé par Nasser. La France et l’Angleterre se précipitent dans une action de représailles coloniale. Les Nations Unies condamnent. La France capitule.
L’Algérie à son tour s’enflamme: les forces progressistes appellent au refus. Avec trois appelés, trois cheminots, une nuit nous inondons les murs de la Caserne d’affiches fourrnies par les cheminots communistes des ateliers de la Garenne . « Paix en Indochine, Paix en Algérie ».
Le lendemain matin, le commanbdant sonne le tocsin. Tout le monde consigné. Arrivée de la police militaire. Silence dans les rangs. Dénoncés deux mois plus tard par des « nostalgiques des colonies » du contingent comme nous. Jugement sans sommation: cellule-prison. Le commandement était désorganisé en France: les cadres de l’armée opérant en Indochine, en Algérie. Surprise un matin. Appelé au commandement de la compagnie qui m’adresse un message très particulier: « vous disparaissez du paysage, je ne veux plus entendre parler de vous ».
Destination Centre de sélection de Guingamp. Comme Testeur. Pourvu du BEPC, je faisais passer des tests aux appelés. Inespéré et hasard de son engagement.
Dix ans plus tard m’a été explicité la vérité sur ce miracle. Ce jeune commandant, rappelé à l’époque, était tout simplement le fils d’un cheminot communiste. Il avait abusé de son autorité.
Le dénouement: Ho Chi Minh triomphait, Ben Bella franchissait la frontière tunisienne avec ses troupes. La France capitulait dans la débâcle et les attentats de l’OAS.
Toutes ces péripéties digérées, je répondais à un Appel des Accords d’Evian: coopération technique en Algérie. Détaché de la SNCF à la « SNCFA ». Mon épouse acceptait un détachement d’enseignement. Bien sûr, c’était une décision d’importance. L’aventure dans un monde sortant d’une guerre salie par la torture.
Quel accueil dans ce pays meurtri, saccagé, méprisé? Embarquement Marseille pour Annaba (ex Bône). Voyage superbe en première classe (les arabes étaient entassés dans les cales) !!! Débarquement le lendemain. Quelle surprise: un pays grouillant d’arabes!!! Du soleil. Puis train pour Souk Arhas. Gros centre ferroviaire. 600 cheminots. Accueil par un cadre cheminot algérien. Qui pour me saluer me tend la main gauche. J’ai appris quelques mois après par lui-même – sans rancoeur ni haine- qu’il avait été torturé par les Paras de Le Pen.
Seul européen parmi 600 cheminots algériens. Vraiment surpris et interrogatif sur la qualité des installations ferroviaires: ce qui était manuel en France était mécanisé là-bas. C’était l’effet du plan de modernisation de Constantine. J’ai dû me former rapidement en prenant des cours du soir pour me mettre à niveau par rapport à ces installations modernes. Le monde à l’envers: c’était moi qui était censé apprendre aux autres. Le plan de Constantine et ce chemin de fer moderne était surtout là pour acheminer le fer, le phosphate, le pétrole sur l’Europe. Pas pour le bonheur du peuple algérien.
Rapidement au boulot. Accompagnateur de 8 jeunes algériens. Jeunes surpris de voir un européen en bleu de travail, sac à outils sur le dos. Moi-même, j’étais surpris du niveau de connaissance de ces jeunes algériens, des musulmans qui n’hésitaient pas à puiser une bière dans le frigo présent en permanence dans le 4/4 sur rail qui servait à nous déplacer, frigo approvisionné par mes soins.
Là aussi surprenant. Aucune rancoeur, aucun rejet de l’ordre donné, de l’engagement volontaire.
Notre parcours de travail s’étendait sur 200 km le long de la frontière tunisienne. Des paysages superbes, le maquis, le sable des montagnes. Une multitude de Djellabas. Le terrain propice à la pénétration de fellaghas dans l’Algérie Française. Là aussi, je fus surpris par l’accueil dans un monde que nous avons bafoué, massacré, traité au Napalm. J’ai visité avec le commandant de la place de Tebessa des galeries de mine qu’ils utilisaient à la barbe du colon pour franchir la frontière (technique à la Hamas).
Je passerais sur les villages de montagne passés au Napalm, les défoliants pour dénuder les caches des fellaghas.
Rien d’exceptionnel pour une guerre de pacification. Accueil dénué de tout esprit de revanche. Ce qui prouve bien comme avec le camarade Ho Chi Minh du Vietnam qu’il eut été possible d’instaurer un climat de coopération économique profitable aux peuples. De quoi écrire un roman.
Je terminerai sur quelques anecdotes.
A chaque voyage retour nous avions la possibilité de ramener une voiture neuve entièrement détaxée. Personnellement et pour cause, j’alimentais le chef de la police de Souk Arhas et le patron des douanes, ceci prouvant s’il en était besoin la tendance à la mise en place d’une Mafia qui a conduit progressivement l’Algérie à sa situation d’aujourd’hui. Ces personnages me gratifiaient de leur carte de visite. Bien utile. Par exemple, au cours d’une ballade en montagne (50° à l’ombre), dépourvu de tout papier d’identité, j’ai été embarqué brutalement par une patrouille. Mis à l’ombre. Soudain me vient l’idée de demander au chef de poste d’appeler le numéro du chef de la police sans lui dire à qui ce numéro appartenait. Garde à vous au téléphone: mille excuses et retour à la maison avec la jeep de la patrouille. La raison: entre l’Algérie et la Tunisie existait un fort trafic de Kif. Quatre anglais étaient signalés dans la montagne. Il y eut confusion à notre dépens.
Je m’appelle Dréan. A 50 km de Souk Arhas, il y avait une ville s’appelant « Drean », le nom d’un martyr de l’ALN. Les contrôles de police étaient légion, à chaque entrée de localité. Un jour, je me trouvais dans une file de contrôle. Se présente un policier. Je lui confie mon passeport: il l’ouvre, se met au garde à vous et me fait déboîter de la file, le nom l’ayant certainement impressionné. Un autre jour, un tapis que j’avais commandé arriva au bureau de poste de Drean tandis que je l’attendis chez moi pendant quatre mois.
Mon épouse, institutrice détachée, pendant 5 ans, le temps de ma coopération, fit la leçon à 40 jeunes algériens (qu’elle avait troqué contre 8 élèves français dans son école de village des Côtes du Nord). Le matin 40, l’après-midi une foule aussi impressionnante. Un silence, une discipline tout aussi surprenante. De jeunes palestiniens sortant des grandes écoles américaines – interdits de rentrer en Palestine – enseignaient l’arabe aux jeunes algériens. Coopérants, nous avions droit au consulat d’acheter du Ricard, du Porto détaxé. Ces jeunes palestiniens se faisaient un plaisir d’en déguster à la maison. Bien que musulmans m ais fortement teintés laïques. Après deux ou trois coups, le débat sur le colonialisme ressurgissait. Cordialement. Mais prévoyant et réaliste. « Ce que vous avez fait dans vos ex colonies et ailleurs, vous le paierez cher, très cher, pendant longtemps ». Un constat sans haine. Aujourd’hui nous y voilà.
J’ai connu de retour en France 20 ans après des Algériens sans pays. Après guerre, les nombreux algériens engagés dans l’Armée Française contre les nationalistes vietnamiens en Indochine ont reçu l’ordre de déserter en Indochine. Condamnés en France. Pourchassés en Algérie. Des vies brisées.
Le plus sanguinaire. Le Parti Communiste Algérien (PCA), soutien du FLN pendant la guerre de libération, y compris avec des ressortissants européens, d’ailleurs désavoués par le PCF même si celui-ci demandait la clémence pour les militants anti-colonialistes arrêtés et condamnait tortures et exécutions clandestines, était fortement implanté chez les cheminots. J’avais lié connaissance avec eux. Boumediene exile Ben Bella. Prend le pouvoir. Constatant la disparition de plusieurs camarades du P.C.A dans les gares environnantes, je m’en inquiète auprès d’un camarade de l’UGTA. Réponse: t’occupe pas de ça, c’est pas ton affaire. Huit jours après, dix d’entre eux étaient retrouvés égorgés dans un oued. Une multitude de drames affreux. J’ai connu tous les 15 jours l’atterrissage d’un Boeing américain à Annihi. Repartant avec 500 jeunes algériens pour l’Afghanistan traquer les russes. Que sont-ils devenus aujourd’hui? Irak, Syrie, Mali….
Jean Dréan

Portrait de Jean DREAN paru dans « LE TELEGRAMME » (29 Octobre 2010).

Cheminot depuis 1949, il adhère en 1953 à la CGT et au Parti communiste.

Son premier combat a lieu cette année-là. Les cheminots font grève pour la défense de leurs retraites. Déjà. Il a 20 ans. « Un vendredi matin, au Journal officiel, sort un décret sur la suppression du régime particulier des cheminots. À midi, plus un seul train ne roulait. À l’époque, 80% des cheminots étaient à la CGT. La grève a duré un mois. Le pays, totalement bloqué. Joseph Laniel, président du Conseil à l’époque, a démissionné et le décret n’est pas passé !».

Ce premier combat remporté le marque à tout jamais du fer rouge du militantisme. « Tout le monde partait en grève. On n’avait pas vraiment le choix ».

Depuis, Jean a toujours été sur les rails de la contestation. Militant et activiste De militant à activiste il n’y a qu’un pas. « Je faisais mon service militaire à la caserne du Mont-Valérien (92) au moment de la guerre en Algérie. Avec des militants du FLN on l’a recouverte d’affichettes (« paix en Algérie, paix en Indochine »). Au bout de trois mois, on a été dénoncé par des camarades du contingent. On s’est retrouvé quatre mois en prison. Avec l’aide d’un fils de cheminot, on a été transféré à Guingamp. J’ai été prié d’arrêter mes activités de militants ». « Je devais m’écraser » En 1964, deux ans après la fin de la guerre, Jean est envoyé en Algérie. « Sur 500 cheminots algériens, j’étais le seul Européen ». Il y travaille pendant cinq ans et devient spectateur passif de la bataille de mai 68. « De là-bas, on avait l’impression que le pays était à feu et à sang », se souvient-il.

De retour en France en 69, il est transféré à Trappes (78). L’homme n’a pas froid aux yeux. Pour revenir en Bretagne, il écrit au président du Conseil. « Quinze jours après, j’étais transféré à Morlaix où j’ai pu rejoindre les camarades ».

D’autres batailles Parmi les « milliers » de manifestations à son actif, voici les plus marquantes : 1970, il se bat pour la défense de la ligne Morlaix/Roscoff. « On a fait grève trois semaines en décembre ». 1986-87: il lutte avec les cheminots. « On bloquait des trains en gare de Morlaix. À l’époque on était 300 ». 2010 : les retraites.

« Plus tard, je ne veux pas être à la charge de mes enfants. Or, la situation dans les maisons de retraite est désastreuse. Et tout se fait dans l’indifférence générale. J’ai interpellé notre députée Marylise Lebranchu. Mais sans réponse ». Militant jusqu’au bout de la barbe, Jean ne renoncera pas.

En attendant le prochain combat, il ira comme chaque matin regarder passer les trains, acheter Le Télégramme, Ouest France et L’Humanité.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Un covoiturage devrait être organisé pour les camarades souhaitant être présent à ses obsèques

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à la mobilisation populaire le 7 septembre à l’appel d’organisations de jeunesse et le 1er octobre à l’appel d’organisations syndicales.

51 jours après les élections législatives, le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s’apprête à mettre en place un pouvoir soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit des marchés financiers.

Leur programme est connu : imposer l’austérité au peuple avec des milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et baisser les impôts des hauts revenus et des multinationales.

Les communistes ne les laisseront pas faire !

Le PCF appuie la demande de ses parlementaires du groupe GDR, d’une session extraordinaire de l’Assemblée pour refuser que le Parlement ne soit réduit au silence dans cette situation grave et inédite.

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à la mobilisation populaire le 7 septembre à l’appel d’organisations de jeunesse et le 1er octobre à l’appel d’organisations syndicales.

L’urgence, c’est :
– l’abrogation de la réforme des retraites
– l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité professionnelle femme-homme et le développement de l’emploi
– l’amélioration des conditions de travail et de nouveaux droits pour les salariés
– une nouvelle industrialisation sociale et écologique du pays pour répondre aux besoins et relever le défi climatique
– le développement des services publics financés par une toute autre utilisation de l’argent, à commencer par la santé et l’école publiques en cette rentrée !

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes et toutes les forces sociales et démocratiques à se retrouver à la fête de l’Humanité du 13 au 15 septembre pour participer à cette grande fête populaire et construire l’alternative politique. Nous serons également de toutes les mobilisations pour le cessez-le-feu à Gaza et la paix en Palestine et nous participerons à la journée internationale pour la paix du 21 septembre qui doit être également marquée par l’urgence de la paix en Ukraine et dans les nombreux pays en guerre.

Communiqué de presse du 28 août 2024 à lire sur le site

Discours de clôture de l’université d’été du Parti communiste à Montpellier par Gladys Grelaud (dimanche 25 août 2024)

Discours de clôture de l’université d’été du PCF par Gladys Grelaud

Le dimanche 25 août 2024 au Corum de Montpellier

Bonjour à toutes, bonjour à tous,

Chères camarades,

Chères amies,

Je suis ravie d’être avec vous ce midi pour clore nos Universités d’été dans cette belle ville de Montpellier que nous avons pu découvrir ces derniers jours.

Partis de notre lointaine pointe Finistère, le Bout du Monde, que nous avons quitté temporairement il y a 3 jours avec quelques camarades pour vous rejoindre ici et participer à ces trois jours de débats et de réflexions, comme vous tous, des 4 coins de France, l’on peut dire aujourd’hui que ce plus ou moins long périple, de nos délégations et la finistérienne à laquelle j’appartiens, valait le détour tant cette Université d’Été dans son cru 2024 est une réussite !

Pour clore cette Université 2024, je souhaiterai remercier particulièrement lensemble des organisatrices et organisateurs, le secteur Formation, pour avoir réussi le pari, certes comme chaque année mais particulièrement cette année au regard de la densité de l’actualité politique qui nous a occupé ces derniers mois, ces dernières semaines, ces derniers jours, jy reviendrai tout à l’heure, de monter lensemble des débats, des conférences ateliers, durant ces trois jours, en un temps record, avec une efficacité certaine.

Grâce à leur engagement sans faille et déterminé, cette Université d’été a été à la hauteur des défis que posent la situation politique et sociale du pays.

Elle aura permis d’aborder tous les sujets, sans tabou, avec une liberté de ton, propice à l’échange et au débat, gage de réflexion et de remise en question, outil de compréhension et de partage, toujours avec une volonté intacte de continuer d’avancer, de construire, ensemble les meilleurs débouchés à nos idées de justice et de progrès social pour le pays, pour nos concitoyens et nos concitoyennes.

De lambition industrielle française aux perspectives d’une paix juste et durable au plan international, de l’organisation de notre Parti à la compréhension de la séquence qui se joue actuellement dans une situation politique hautement périlleuse, des réponses à développer pour répondre aux crises de notre pays et auxquelles nous sommes confrontés en tant que citoyens et citoyennes aux défis du Nouveau Front Populaire, tous les sujets auront été abordés… !

Merci à Guillaume Roubaud Quashie, directeur des universités, à tous les intervenantes et les intervenants, à lensemble des camarades de la Fédération du PCF de lHérault.

Merci à Nicolas Cossange, bien sûr, mais aussi à Clara Gimenez, aux camarades qui nous a permis de reprendre des forces hier soir autour d’un repas fraternel dans un endroit majestueux, comme on sait les organiser et les partager au PCF, merci à toutes celles et ceux qui seront là cet après-midi pour tout remettre au propre.

Et merci bien sûr Merci au CEN et à notre secrétaire national, Fabien Roussel avec qui nous sommes heureux de partager les mêmes tocs !

Je souhaite que nous les applaudissions toutes vivement, comme il se doit!

Merci aussi aux partenaires des forces sociales, associatives, citoyennes, présents et qui ont participé aux échanges durant ces trois jours.

Merci enfin à nos partenaires politiques aussi, d’être présents parmi nous. Dans cette période houleuse où nous restons déterminés comme jamais.

Je le disais à l’instant… Il est un mot à dire sur lintérêt de tenir ces universités de rentrée dans une actualité bouillonnante, limportance de prendre le temps, de comprendre, de discuter et d’échanger, collectivement.

Comprendre, discuter, échanger, en ayant les deux pieds bien harnachés, bien ancrés, dans le réel et dans ce que vivent au quotidien nos concitoyens et nos concitoyennes.

C’est essentiel – à quoi bon faire de la politique sinon ? – c’est pour cette raison que Guillaume Roubault Quashie et son équipe, ont construit une université d’été ouverte sur la diversité du pays, sur le monde du travail, de la recherche, de la culture, une université qui a donné la parole à ces héroïnes et ces héros du quotidien. Car c’est en écoutant leur voix, leurs remarques, leurs réflexions, c’est en se plaçant dans un rapport étroit et permanent avec toutes ces forces vives que nous construirons le chemin de progrès que nous souhaitons pour le pays.

Et puis, une Université d’été, c’est aussi un temps où l’on prend le temps, où l’on se ressource, avec des idées et une motivation nouvelle, pour retourner dans nos communes, nos sections, dans nos cellules, sur le terrain, regonflés à bloc pour continuer d’avancer et d’agir au plus juste,

Oui, nous savons à quel point défendre nos valeurs d’égalité, de meilleures répartitions des richesses, daccès en tout point du territoire à des services publics de qualité, demande une énergie folle.

Au PCF, soyons-en certains, cette énergie n’est pas prête de se tarir, elle irrigue nos rangs et ces trois jours d’Université d’été l’ont encore et une nouvelle fois démontrée.

Sorties de boite, présences sur les marchés, sorties de gare routière et ferroviaire, campagnes des élections européennes puis des législatives, construction d’un rassemblement historique, de la même manière, nous avons toutes et tous été sur le pont ces derniers mois, ces dernières semaines.

Le pire a été évité. La Macronie a été désavouée avec une majorité gouvernementale battue. Le Nouveau Front Populaire arrive en tête. Malgré tout, le Rassemblement National est toujours trop haut et continue de faire peser un danger sur notre République. Un danger pour le futur proche et un poison déjà bien installé dans les consciences, les médias, les discours publics, mais aussi les actes au travers de la multiplication des actes et paroles racistes et antisémites comme celui d’hier à la grand motte et nous apportons tout notre soutien à la communauté juive, à la population de la Grande Motte ainsi qu’aux policier et pompiers mobilisés, après l’attaque terroriste qui a frappé la synagogue.

Cette situation politique a placé sur nos épaules, au sein du Nouveau Front Populaire, une grande responsabilité, à laquelle il nous faut répondre : c’est ce que nous avons entrepris en construisant un programme de relance économique et sociale au service du progrès social et écologique financé, applicable tout de suite, avec un calendrier et une méthode claire pour gouverner, avec la volonté de construire de majorités parlementaires, textes après textes, avec l’intersyndicale, avec nos concitoyens et nos concitoyennes, avec toutes les forces vives.

Avec nos partenaires politiques et sociaux, nous avons ainsi proposer en 15 jours Lucie Castets au poste de Première Ministre.

Elle nous a fait lhonneur d’être présente avec nous vendredi, pour échanger avec nous avec Fabien Roussel, notre secrétaire national.

Je veux de nouveau aujourd’hui saluer Lucie Castets et redire ô combien elle une femme d’expérience et de conviction. Grâce à ses qualités, elle saura porter et trouver le meilleur chemin pour mettre en œuvre, avec les députés NFP, les propositions du programme du NFP : retrait de la réforme de retraites, le SMIC à 1600 et une fiscalité plus juste. Les résultats des urnes sont clairs: le Nouveau Front populaire est le premier bloc politique du pays. Les Français et les Françaises ont exprimé le souhait d’un changement profond d’orientation politique, vers davantage de pouvoir d’achat, de services publics.

Mais voilà qu’après deux mois d’été, durant lesquels nous avons toutes et tous vibrés durant les Jeux Olympiques grâce à nos médaillés français, et cela va encore continuer durant les Jeux Paralympiques qui débutent, voilà qu’après deux mois, Macron s’enferme dans le déni, dans les manœuvres, pour confisquer la démocratie et refuser de confirmer la victoire de la Gauche.

Mais c’est en oubliant un trait de caractère que j’aime à nous définir, pugnace ! Fabien Roussel, Marine Tondelier, Olivier Faure, Manuel Bompart le lui ont redit vendredi matin. Il n’y a qu’un plan A, le Nouveau Front Populaire est aujourd’hui prêt à gouverner sur la base de ces priorités et notre proposition, c’est Lucie Castets au poste de premier ministre!

Mais pendant ce temps là, que se passe t’il ? Que voyons nous autour de nous, dans notre entourage, dans notre quartier, dans nos vies ?

Des entreprises continuent de fermer laissant des travailleurs sur le carreau. Mais des luttes locales qui se multiplient.

Les services publics continuent de se dégrader. Pour beaucoup, la rentrée s’annonce la même que l’an passé, en pire.

La vie ne s’est pas arrêtée faute de gouvernement et les galères de beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens, elles, continuent faute d’une véritable politique en faveur d’une augmentation du pouvoir d’achat, des salaires, des pensions, des retraites.

Nous pensons en effet à toutes celles et ceux qui ne réussissent pas ou plus à joindre les deux bouts.

Oui, car malgré le front républicain et le sursaut populaire que nous avons vécu, la vague RN brune déferle dans beaucoup de territoires et a pour conséquence une progression importante de leur représentation à l’Assemblée Nationale.

J’ai été candidate pour le Nouveau Front Populaire dans la 5ème circonscription du Finistère. Une circonscription à côté de Brest de 110 000 habitants, rurale, périurbaine.

Et lors de cette campagne, nous avons rencontré, sur la Côte Nord Finistère mais j’imagine qu’ici autour de Montpellier, et comme chacun dans vos communes, cela a été pareil, nous avons rencontré des habitantes et habitants qui se confiaient, des travailleuses et des travailleurs cassés, des personnes âgées inquiètent, un sentiment d’abandon partagé, des citoyennes et des citoyens tombés dans la résignation et chez qui, il nous revient, à nous, à gauche, au PCF, de redonner espoir !

Redonner l’espoir, faire échec à la résignation provoqués par tant de déceptions et tant d’absence de ce qui fait société : le commun, notre solidarité, nos services publics, détricotés, minutieusement, implacablement, depuis des années.

Aujourd’hui, le pays fait face à un haut coefficient de marée brune, avec un risque de fracture du pays.

Chers amis, chers camarades, travaillons sur ses causes avec l’impérieuse nécessité de comprendre pour agir. Cela a été l’une des questions sur laquelle nous avons travaillée durant ces trois jours d’Université d’été, ici à Montpellier. Nous allons continuer.

Car ne nous leurrons pas, la gauche des villes des zones urbaines se maintient, se développe par endroit, c’est vrai. Mais ne jouons pas les fanfarons, et loin de moi l’idée d’opposer stérilement la ville à la campagne mais la Gauche ne peut se reposer sur ses lauriers !

Soyons l’incarnation d’un espoir pour toutes et tous, pour tous nos concitoyens et nos concitoyennes, quel que soit leur lieu de vie, leur lieu de résidence, leur âge, etc.

La Gauche, et le Parti Communiste Français doivent être moteurs de cette société plus juste et plus solidaire, dans la défense et la reconquête des services publics !

Alors, continuons à retrousser nos manches !

Et c’est à ce prix qu’on détournera les déçus, les écœurés du choix mortifère, dangereux, du Rassemblement National.

Durant cette campagne, beaucoup sont revenus par exemple, sur les questions de la mobilité et des déplacements…

Que nous disait-il ? Loin. Nous sommes loin pour accéder aux soins, loin pour accéder aux services publics, loin pour accéder aux infrastructures.

En effet, pouvoir se déplacer, pour beaucoup, n’est pas une mince affaire. Pas ou peu de service public de transport. Pour ceux qui ont une voiture, cela devient un boulet tellement lourd avec le coût de l’essence, le prix des réparations, des coûts tellement fort pour les ménages qu’ils n’ont pas d’autres choix que de limiter leurs déplacements. Mais aussi une revendication, en forme de défiance, vers ceux des villes qui ont ces transports publics, pistes cyclables, vélos

Au Parti communiste français, nous le disons clairement : le droit à la mobilité, le droit de se déplacer, en tout point du territoire, à toute heure, en sécurité, quel que soit son niveau de revenu, est un droit fondamental qui se doit d’être assuré pour toutes et tous. Développer les transports, c’est mettre fin à l’assignation à résidence qui isole, qui inquiète, qui renferme.

Cela appelle des investissements massifs vers toutes les formes de transports peu polluantes, avec des politiques tarifaires attractives et nous sommes ici à Montpellier où l’on sait que la Métropole, avec l’appui des élus communistes, a mis en œuvre la gratuité des transports publics en commun, et comme chez nous à Morlaix commune de 15 000 habitants, et Morlaix-Communauté (67 000 habitants) avec Roger Heré, vice-président communiste aux transports de Morlaix-Communauté.

En tout point du territoire, que ce soit dans les Métropoles ou dans les campagnes, soyons donc l’incarnation, nous communistes, d’une offre publique d’alternative au tout voiture, en portant le projet d’un véritable maillage, le développement de nouvelles lignes publiques, pour du transport du quotidien, du TER, un véritable service public du transport sur l’ensemble du territoire.

Comme nous essayons de le construire, pas à pas, à la Région Bretagne avec la majorité de Gauche à laquelle les communistes ont fait le choix de participer, à laquelle je participe. Et comme ici, en Occitanie, vous le portez avec Jean-Luc Gibelin vice-président communiste aux mobilités de votre région.

Et puis j’ajoute un point important concernant les zones où il n’y a pas encore le rail : nous devons travailler au renforcement d’un réseau de transport interurbain public de cars, qu’il est nécessaire de développer, de cadencer en prenant en compte les conditions de travail de ces chauffeurs, ces chauffeuses. Travailleurs et précaires !

En ayant aussi en tête que dans certains territoires du pays, la voiture restera incontournable et qu’il s’agit donc que les populations puissent avoir accès à des voitures moins chères et moins polluantes, et que l’électrique ne soit pas le seul adage des plus riches !

Le développement de ces mobilités du quotidien est la solution à la nécessaire décarbonation de nos modes de vie, tout en rapprochant les habitants des lieux de vie, et de travail. Elle est une réponse à l’urgence climatique et sociale.

Cette société écologique, et solidaire, ce sont les communistes qui la portent, soyons en fiers ! Le programme du Nouveau Front Populaire s’inscrit assurément dans cette perspective progressiste, il nous faut maintenant agir vite et fort, c’est l’un des chantiers qui nous attend en cette rentrée sociale !

Je souhaiterai également citer un autre sujet qui est revenu durant cette campagne, dans la 5ème circonscription du Finistère qui est une bonne illustration des enjeux qui touchent les territoires urbains, périurbains, ruraux, c’est la question de la santé, du service public hospitalier et de l’accès aux soins.

Chez moi dans le Finistère, vous avez du entendre parler du mur de la honte érigés par la CGT du CHU de Brest il y a quelques jours : 130 patients de plus de 75 ans passant plus de 24 heures sur un brancard aux urgences à Brest agrandi … dans l’ancien parking des ambulances…. (bis) c’est le résultat de prises de décisions nationales, en chaine, désastreuse pour nous citoyens :

  • des fermetures de lits dans les services de médecine, de chirurgie à Brest,
  • les conditions dégradées dans les EPHAD à Lesneven à 15 km,
  • des urgences fermées à Carhaix ,
  • une maternité menacée de fermetures à Landerneau à 20 km.

Situation particulièrement dégradée cet été dans toutes les villes grandes et moyennes de Bretagne. Encore au cœur de l’été, des urgences fermées, Guingamp, Saint Brieuc ….  !

Ce sont des médecins cubains qui sont attendus pour sauver l’hôpital de Guingamp, à l’initiative de camarades !

Si nous pourrions en être rassurés à court terme au regard de la nécessité d’assurer un service de soin, au regard de notre attachement aux logiques de solidarités internationales, cela signifie pourtant que nos territoires décrochent dans la 7ème puissance économique mondiale !

A ces problématiques, nous, communistes, nous opposons des solutions pérennes, avec un vaste plan de formation et de créations d’emplois à la hauteur des immenses besoins qui existent. En rendant ces métiers du soin plus attractifs également, cela passe par des revalorisations salariales grâce à l’augmentation du point d’indice que nous avons programmées dans le programme du NFP et des conditions de travail sereines.

Et je voudrais aujourd’hui que nous applaudissions ces femmes et ces hommes qui ont chevillé au corps le professionnalisme, le goût de leur travail, du service public, celui de nous Soigner, soigner nos corps et nos cœurs.

Et pour terminer, dans cette campagne, de quoi nous a-t-on parlé ?

Comme je le disais, ne pas réussir à joindre les deux bouts, le pouvoir d’achat, les salaires.

Et il y a notre proposition du SMIC à 1600 €. Une des propositions phare du nouveau front populaire. Et bien les réactions étaient unanimes ou presque. On veut bien madame mais comment allez vous faire ? Nous n’avons pas les moyens, et mon patron, assis à côté de moi au resto ouvriers, il va faire comment, on ne veut pas que notre boite coule, nous on bosse, c’est dur !

Votre truc c’est pas réaliste.

Il faut apporter des réponses et démontrés un par un, groupe par groupe.

Notre programme est quantifié, une réforme fiscale est proposée, une réorientation des aides aux entreprises les plus grosses vers les artisans et les plus petites pour passer la barre sera faites.

Et c’est bien aux citoyens dans leurs diversités et sur tous les territoires à qui nous devons parler, que nous devons convaincre, construire, re-construire une gauche des territoires, périurbaines, rurales, en complémentarité de ce qui se passe en ville.

Pour faire de la politique, pour porter nos idées, il faut sentir, il faut parler, il faut prendre le temps, comprendre les réalités de chacun, et y répondre point par point … Le combat que nous menons est difficile, tant les élites ont fait croire qu’aucun monde alternatif au capitalisme n’était possible.

Mais pied à pied, faisons en tant qu’élues en tant que militants de la politique pour vivre dans notre rue, notre commune, notre pays, dans un monde plus juste ! un devoir, devoir, à nous communistes, porter et incarner l’espoir !

Et comment ne pas parler des moments dramatiques à l’échelle internationale que nous vivons, parler de paix est presque un gros mot de nos jours. Comment rester muets devant les conflits qui frappent à nos portes ? Les communistes ont toujours porté la voix de la paix, et de l’émancipation des peuples, aujourd’hui, plus que jamais cette voix doit être rendue audible. Ne cessons pas de dénoncer les horreurs qui ont cours à Gaza, tout en affirmant que des solutions de paix existent, mais qu’il faudra s’affranchir des extrêmes des deux camps.

Comme le disait Paul Valery, que ma camarade Katja Kruger aime à citer : « la guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas »

Nous ne sommes jamais tombés dans le piège de monter les gens les uns contre les autres, c’est une fierté.

Continuons à faire vivre cette flamme de l’espoir de lendemains qui chantent, pour toutes et tous.

Être utile. Être audible

Faire vivre cette flamme d’espoir.

Et en écho avec l’ouverture de cette université faites par Guillaume, et en guise de joyeux anniversaire à Madeleine Riffaud, résistante mais aussi poète, voici quelques vers de 1945 de Madeleine, résistante et journaliste communiste, dont on a fêté les 100 ans ce week-end et que nous saluons chaleureusement. Elle a quasiment l’âge du Parti communiste et cette amoureuse du combat pour la révolution et l’indépendance du Vietnam comme de la France fait honneur à notre famille politique.

« Le temps a pris

Le mors aux dents

Courez, courez

Après le temps ! »

Ce sentiment d’urgence ne sera jamais celui des privilégiés, des nantis, de la classe sociale que représente ce président prétendument maître des horloges dont nous a parlé Guillaume Roubaud Quashie vendredi.

Les travailleurs, les précaires, les bas salaires, les habitants des banlieues, des cités et villes populaires, comme des campagnes délaissées, les services publics, n’ont plus le temps pour qu’on s’occupe de leur problème.

Chers Amis, chers Camarades, c’est animés de cet esprit offensifs que nous allons toutes et tous regagner nos régions et nos territoires.

Cette Université d’été aura été un véritable moment de réflexion, de travail, de bouillonnement politique, sur laquelle nous pourrons solidement nous appuyer pour aborder cette rentrée avec détermination.

Nous vous donnons rendez-vous dès le mois de septembre, à la belle et grande fête de l’Humanité.

Ensemble, toutes les forces de Gauche réunies, avec toutes les forces sociales, culturelles, associatives, du pays, cette année encore, faisons de la Fête de l’humanité, ce grand moment de brassage politique, de débats pour bouleverser l’ordre établi et dégager le chemin d’une autre société, plus juste, plus solidaire, plus écologique et plus féministe !

Chers amis, chers camarades, poursuivons nos combats, continuons de les incarner et de les porter à chacun et pour toutes.

Merci !

A bientôt,

Kenavo ar wech all

*Habitante de Landerneau, Gladys Grelaud est membre du Comité exécutif national du PCF et du Conseil National du PCF, animatrice de la Coordination bretonne du PCF, est conseillère régionale de Bretagne dans un groupe d' » élu.e.s communistes et progressistes de Bretagne » qui compte quatre femmes conseillères régionales (Katja Kruger, Delphine Alexandre, Gaby Cadiou, et Gladys Grelaud). Elle a été candidate aux élections législatives de juin-juillet dernier dans la circonscription de Landerneau.

 

La démocratie mise à mal. MACRON refuse un gouvernement issu du NFP au prétexte d’une stabilité politique (PCF Carhaix-Huelgoat)

La démocratie mise à mal. MACRON refuse un gouvernement issu du NFP au prétexte d’une stabilité politique.
C’est aux député(e)s et non au Président de la république de décider, ainsi en va notre constitution.
Voulant à tout prix ne pas changer de politique, le « Monarque » semble compter sur le RN pour accomplir ce hold-up.
Par un simple communiqué, Emmanuel Macron vient d’accomplir un incroyable hold-up sur les urnes. Non seulement il a écarté tout gouvernement du Nouveau Front populaire (NFP), dont l’alliance compte pourtant le plus grand nombre de députés, mais il a indiqué reprendre des « consultations » à partir d’un scénario fabriqué de toutes pièces. Celui d’une « coalition » autour des partis de centre droit, qui comptent ensemble moins de députés que le NFP.
Comment cela se peut-il ? Le motif invoqué, la « stabilité institutionnelle », qui serait compromise par la censure promise à un gouvernement NFP, n’est qu’un prétexte. Qu’est-ce qui peut laisser penser qu’un gouvernement de centre droit n’encourrait pas le même sort ? L’Élysée fait mine d’appeler la gauche victorieuse des législatives, à laquelle la porte de Matignon vient d’être claquée au nez, à jouer les supplétifs de la Macronie défaite : on nage en plein délire.
S’il ne peut compter sur le NFP, qui aurait toutes les raisons de censurer un gouvernement illégitime et minoritaire, le calcul d’Emmanuel Macron repose nécessairement sur un autre schéma : celui de la bienveillance de l’extrême droite à l’égard du coup de force qu’il fomente pour empêcher le NFP d’accéder au pouvoir. Marine Le Pen a en effet promis que ses députés censureraient tout gouvernement du NFP, mais elle s’est bien gardée d’en dire de même d’un gouvernement de centre droit.
Si et seulement si les voix du RN manquent à l’appel de la censure, il existe une chance pour la Macronie de se maintenir et de poursuivre sa politique. Si ce n’est pas une alliance objective, cela y ressemble bigrement. En trahison complète du désistement républicain dont les troupes d’Emmanuel Macron ont bénéficié avec l’appui des voix de gauche, le RN battu serait alors érigé en faiseur de roi, choisissant la couleur politique du futur gouvernement, bien loin de son rôle prétendu de principal « opposant » au chef de l’État.
Après avoir congédié les partis de gauche, Emmanuel Macron ose encore en appeler aux « circonstances exceptionnelles » du second tour, pour leur retourner le serment qu’il avait fait pour lui-même en 2022, en déclarant : « Ce vote les oblige. » Comme si lui-même était délié de toute obligation vis-à-vis des électeurs.
PCF Carhaix-Huelgoat

Programme de l’université d’été du PCF du 23 au 25 août 2024 à Montpellier avec un discours de clôture de Gladys Grelaud

Voici le programme de l’Université d’été du PCF du 24 au 25 août à Montpellier avec un discours de clôture pour la première fois d’une camarade finistérienne Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre de la direction nationale du PCF (comité exécutif national) !!!

Y participeront pour notre fédération du Finistère cette année Gladys Grelaud, Taran Marec, Yann Foucher, Enzo de Gregorio et Ismaël Dupont

Le programme de l’Université d’été 2024

Vendredi à 13h45 – Discours d’ouverture par Nicolas Cossange, secrétaire départemental de la fédération de l’Hérault, Catherine Fromage, de la commission Handicap, Guillaume Roubaud-Quashie, directeur de l’Université d’été du PCF & Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF


VENDREDI APRES MIDI

15h15 – 16h40

  • Quelle organisation pour le PCF ? – Véronique Mahé, responsable du secteur Vie du parti et membre du CEN du PCF
  • Comprendre la séquence électorale de 2024 – Cécile Cukierman, membre du secteur Elections et du CEN du PCF & Pierre Lacaze, membre du secteur Elections et du CEN du PCF
  • Les défis de l’énergie face aux enjeux climatiques et sociaux – Virginie Neumayer, de la FNME-CGT & Valérie Gonçalvès, membre secteur Energie et du CN du PCF
  • Faire classe : enjeux théoriques – Stéphane Bonnéry, directeur de La Pensée et membre du CN du PCF
  • Transformer l’école : mesures d’urgence et de long terme – Sébastien Laborde, membre du réseau Ecole et du CEN du PCF, Arnaud Roussel, membre du SNES-FSU 34 & Carole Nejjari, membre du SNES-FSU 34
  • La propriété, enjeu de classe – Taylan Coskun, membre du CEN du PCF

16h45 – 18h15

  • Penser les classes avec les quartiers – Stéphane Beaud, sociologue
  • Les parlementaires communistes – Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire et présidente du groupe CRCE-K & Yannick Monnet, député de l’Allier
  • Du courant par tous les temps : l’approvisionnement électrique décarboné dans le plan climat Empreinte 2050 – Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste CGT et conseillère honoraire du CESE & Victor Lény, ingénieur et membre du secteur Ecologie
  • Communisme : regard sur un chemin d’avenir – Eric Le Lann, auteur
  • Qui sont les députés RN ? – Gérard Streiff, journaliste
  • Militer avec les réseaux sociaux – Pierrick Lavoine, membre du secteur Communication

18h20 – 19h45

  • Nouveau Front populaire : échange avec Lucie Castets en présence de Fabien Roussel. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Quelles perspectives de paix juste et durable au Proche-Orient ? – Pierre Barbancey, grand reporter à L’Humanité & Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF
  • UNEF : regard sur une histoire – Guillaume Hoibian, historien
  • Fiscalité, dépense publique et gestion des entreprises – Jean-Marc Durand, membre du secteur Economie et du CN du PCF

SAMEDI MATIN

9h – 10h30

  • Quelle politique économique pour la France ? – Frédéric Boccara, économiste, membre du CEN du PCF & Aurélie Trouvé, économiste, députée LFI de la Seine-Saint-Denis. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Faire classe : expériences locales – Patrice Bessac, maire de Montreuil et président d’Est ensemble
  • L’électorat communiste aujourd’hui – Adrien Tiberti, membre du secteur Elections et du CN du PCF
  • Extrêmes droites : état des lieux européen – Daniel Cirera, secrétaire du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri
  • Créer, diffuser et protéger la connaissance : quel projet communiste ? – Léna Raud & Nicolas Tardits
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel

10h30 – 12h

  • Comprendre la progression de l’extrême droite en France – Pierre Wadlow, politiste & Valentin Guéry, politiste
  • Quelle politique de paix aujourd’hui ? – Vincent Boulet, membre du secteur International et du CEN du PCF & Alain Rouy, secrétaire national du Mouvement de la paix
  • Les enjeux de la vie financière du PCF dans un contexte juridique et politique nouveau – Christophe Grassullo, trésorier national et membre du CEN du PCF
  • Carte blanche à Dominique Noguères, militante des droits humains, avocate et ancienne vice-présidente de la LDH
  • Prendre la parole en public – Christophe Rouxel
  • Réaliser une vidéo – Gérald Briant, membre du secteur Communication

SAMEDI APRES MIDI

14h – 15h30

  • Quelles leçons tirer des dernières campagnes électorales du PCF ? – Léon Deffontaines
  • Quelle nouvelle planification pour répondre à la crise ? – Fabien Gâche & Evelyne Ternant
  • Carte blanche à Nathalie Garraud, directrice du Centre dramatique national de Montpellier
  • Le défi agricole – Jonathan Dubrulle, membre du secteur Agriculture et du CN du PCF & Cécile Faliès, géographe
  • Mener la bataille antiraciste pour faire reculer l’extrême droite – Florian Gulli, philosophe & Bora Yilmaz, membre de la commission Antiracisme et du CN du PCF
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti

15h30 – 17h

  • Carte blanche à la CGT et à la FSU avec Nathalie Bazire secrétaire confédérale de la CGT & Benoît Teste secrétaire général de la FSU
  • Monde du travail : une radiographie – Michael Orand, statisticien
  • République : un enjeu de classe ? – Christian Picquet & Emmanuel Maurel
  • Saint-Just (1767-1794) et nous – Anne Quennedey, historienne
  • Quelles perspectives pour l’unité irlandaise ? – Brian Carty, Sinn Féin
  • Après les JO, faire grandir le sport populaire – Hervé Martin, maire adjoint aux sports de Montpellier & Grégoire Bosselut

17h – 18h30

  • Quels défis pour le Nouveau Front populaire ? – représentant·e EELV (en cours), Nathalie Oziol, députée LFI, Emma Rafowicz, députée européenne (PS) & Igor Zamichiei, coordinateur du CEN du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Transports : quelle ambition à gauche ? – Michaël Delafosse, maire de Montpellier & Jean-Luc Gibelin, vice-président aux Transports de la région Occitanie
  • Uberisation et exploitation des travailleurs immigrés – Pascal Savoldelli, sénateur du Val-de-Marne & Patricia Tejas, membre du secteur Migrations et du CEN du PCF
  • Contradictions du capital et lutte des classes aux Etats-Unis – Alec Desbordes, membre du secteur International
  • Faire vivre la politique dans les lieux de travail : un enjeu structurant pour le PCF – Fabien Gâche, syndicaliste CGT & Frédéric Mellier, membre du secteur Entreprises et du CN du PCF
  • Numérique : des outils pour militer – Jean-François Penin, membre du secteur Révolution numérique & Farès Sellaouti, membre du secteur Révolution numérique

Samedi à 18h30 – Allocution de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !


DIMANCHE MATIN

9h – 10h30

  • Féminiser le PCF et ses directions – Roséane Auguenois, secteur Vie du parti
  • Quelle ambition pour l’hôpital public ? – Michèle Leflon, membre de la commission santé et protection sociale du PCF, présidente de la Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternité de proximité & Mireille Stivala, sécrétaire générale de la fédération CGT de la santé et de l’action sociale
  • Sécurité sociale alimentaire ? Réflexions à partir d’expériences locales – Dominique Paturel, docteure en sciences de gestion & Patrice Ndiaye, juriste
  • Conscience de classe : un silence de Politzer ? – Jean-Michel Galano, philosophe
  • Luttes sociales et question judiciare – Léa Talrich, avocate
  • Extrême droite et droits des LGBT : la grande imposture – Anouk Veyret, membre du secteur Fier.e.s et révolutionnaires
  • L’Afrique des grands lacs au coeur de guerres de possession – Françoise Germain-Robin, journaliste

10h30 – 12h

  • Les étrangers et la République. La République et les étrangers – Ian Brossat, sénateur de Paris et membre du CEN du PCF & Bruno Morel, FAS et président d’Emmaüs France. 🔴 Retransmission en direct sur nos réseaux sociaux !
  • Où va la Russie ? – Clémentine Fauconnier, politiste
  • Faire vivre et renforcer les cellules – Benoît Roger, membre du secteur Vie du parti
  • Mener la révolution féministe : un défi et une condition pour le progrès social – Shirley Wirden, responsable du secteur Féminisme et membre du CEN du PCF & Alyssa Ahrabare, présidente de la CLEF (Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes)
  • Quel avenir pour la presse ? – Maxime Picard, président de la coopérative CPMM de distribution de la presse, Léo Purguette, président de La Marseillaise & Anthony Daguet, secrétaire général de L’Humanité
  • Réaliser la communication d’une section – Soizic Lozachmeur, membre du secteur Communication
  • 😎 Le truc en + : Amar Bellal et la revue Progressistes assureront pendant toute la durée de l’université d’été un atelier d’observation du soleil, venez-y nombreux·ses !


Dimanche à 12h – Discours de clôture par Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne et membre du CEN du PCF


Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire, par Julien Tremel (dans la revue de la Jeunesse communiste, L’Avant-Garde, février 2024)

Photo Article du Télégramme sur Lucienne Nayet en 2022.

Un très bel article de Julien Tremel, jeune communiste brestois originaire des Côtes d’Armor, sur l’histoire de notre amie et camarade Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée national de la résistance. C’est dans la revue nationale de la Jeunesse communiste, L’Avant Garde. Un entretien passionnant.

Lucienne Nayet, entretien avec une passeuse de mémoire

Le 27 janvier dernier marquait la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.

S’intéressant à la transmission de cette mémoire, l’Avant-Garde a pu s’entretenir avec Lucienne Nayet, fille d’un couple juif polonais ayant émigré en France en 1930 pour fuir l’antisémitisme, dont le père est mort en déportation.

Suite à son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, Lucienne Nayet a décidé de transmettre son récit à la nouvelle génération, dans les collèges et lycées. Elle est désormais passeuse de mémoire.

L’enfance de Lucienne Nayet

“Je suis fille d’un couple de Juifs polonais, la famille Lerman. Mes parents ont émigré en France en 1930 pour fuir la montée de l’antisémitisme, et ils ont pensé que la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des Lumières, serait un bon refuge pour eux. Ils ont emménagé dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Ils y ont ouvert une boutique de tailleur, dans laquelle ma mère était finisseuse. Ma grande sœur est née en 1933. La famille a mené une vie tranquille jusqu’au 15 mai 1941, où mon père a reçu un « billet vert » de la police française, qui le convoquait au gymnase Jappy, tout comme 4 000 autres Juifs étrangers, dans le 11ᵉ arrondissement pour une vérification de papiers. Mon père s’y est rendu sans crainte, ses papiers étant en règle, et est parti en disant à ma mère, alors enceinte de moi, de prendre ma sœur et d’aller se promener au parc en attendant son retour.

Mais il n’est jamais revenu. Il a été retenu, puis interné dans des camps en France, à Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Puis, suite à la rafle dite « du Vel d’hiv » les 16 et 17 juillet 1942, il a été déporté dans un des premiers convois pour Auschwitz, dans des conditions effroyables, dans des wagons à bestiaux, tellement entassés que certains mourraient avant même la fin du voyage.

Quand ma mère est revenue du parc avec ma sœur le jour de la convocation de mon père, un voisin, attendait ma mère en bas de l’immeuble et lui a dit de ne pas rentrer dans leur appartement. Ce même voisin, qui était politisé, leur a trouvé un endroit où se cacher. Le 4 août, ma mère a accouché de moi à l’hôpital Rothschild, alors que ce voisin s’occupait de Rachelle, ma sœur, qui avait alors 8 ans. Dans cet hôpital, il y avait un réseau de résistance tenu par des véritables héros de l’ombre : des membres du personnel médical, qui, pour protéger les enfants juifs qui y naissaient, ne déclaraient pas les naissances ou déclaraient les enfants mort-nés, ce qui a été mon cas. Mais ce réseau a été vite démantelé par la police française et la Gestapo.

Le voisin qui avait gardé ma sœur pendant que ma mère était à l’hôpital avait réussi à cacher ma sœur et à lui trouver une famille d’accueil via une association humanitaire. Elle avait été envoyée à Pouzauges, en Vendée. Il a fallu beaucoup de courage à ma mère pour réussir à sortir de l’hôpital et à prendre le train pour Pouzauges avec moi bébé pour rejoindre ma sœur.

Ma mère a retrouvé ma sœur dans sa famille d’accueil, un couple de fermiers d’une cinquantaine d’années, qui avaient deux fils qui avaient à peu près le même âge que ma sœur. Ma mère leur a demandé de me garder aussi, mais ils ont refusé, de peur que leur âge ne rende suspect le fait qu’ils aient un bébé, d’autant plus que pour essayer de boucler les fins de mois, ils lavaient et repassaient le linge de la Kommandantur allemande locale.

Le curé de Pouzauges nous a trouvé un petit logement de 20 m² pour nous cacher. On a été nourris grâce à des habitants. Mais il fallait être très discrètes pour ne pas courir le risque d’être dénoncées, ne pas faire de bruit, donc ne pas parler, ne pas pleurer, ne pas jouer, ne pas sortir. C’est assez difficile à vivre pour une aussi jeune enfant. Ça n’a pas été une enfance normale, je n’ai pas eu la vie qu’un bébé devrait avoir, loin de là.”

La libération

“Ma mère est partie récupérer ma sœur dans sa famille d’accueil, puis nous sommes rentrées à Paris. Ma mère avait gardé la clé de notre appartement, mais au moment de la mettre dans la serrure, elle ne rentrait pas. Elle a été voir le voisin qui nous avait aidés, et il nous a dit que des gens s’étaient installés dans notre logement durant notre absence. Nous avons donc dû trouver un autre logement. Ma mère est parvenue à trouver, par l’intermédiaire de l’association Le croissant rouge, un petit logement dans le 20ᵉ arrondissement, mais il était trop petit pour nous trois. Donc ma mère a été obligée de m’envoyer dans une famille d’accueil, à Gargenville dans les Yvelines. C’étaient des gens très gentils, qui n’ont jamais demandé d’argent à ma mère pour ma garde. Elle venait me prendre pour les week-ends pour que nous puissions nous voir tout de même.

Le premier week-end à Paris, après notre retour de Pouzauges, nous avons été à l’hôtel Lutécia où arrivaient les déportés qui avaient survécu aux camps. Ma mère avait avec elle une photo de mon père. Un déporté s’est approché de nous, en reconnaissant mon père sur la photo, et a dit à ma mère qu’il était mort à Auschwitz.

À ce moment-là, de nombreuses familles juives se sont reconstruites. Ma mère s’est remariée à un homme juif qui avait survécu à la déportation, et qui possédait une production de vêtements, elle s’est installée en ménage avec lui, ils ont eu un enfant, et m’ont fait rejoindre la maison.”

« On imagine que votre jeunesse et votre vie ont été marqués par les conditions particulières de votre enfance.”

“Oui effectivement. J’étais une enfant très turbulente, et même violente. Par exemple, je ne supportais pas le bruit des jouets de mon demi-frère, et je les lui cassais. Je me sentais inadapté, mais à l’époque, on n’allait pas chez le psychologue. Heureusement, j’ai pu me reconstruire grâce à l’école publique.”

Retracer l’histoire…

“C’est la mort de ma mère en 1988 qui a été le déclic. Ma mère a toujours refusé de me raconter ce qu’il s’était passé à l’époque, elle ne voulait pas en parler. À sa mort, j’ai recomposé quelques éléments, mais j’ai surtout interrogé ma sœur, qui avait connu mon père, et qui était assez grande pendant la guerre pour avoir des souvenirs. Mais elle non plus ne voulait pas parler, et j’ai dû lui forcer un peu la main.

Elle avait souffert de la séparation avec ma mère, s’était retrouvée à travailler dur à la ferme, alors qu’elle avait connu avant cela une vie heureuse et paisible avec mes parents. Mais elle a fini par me donner des éléments, notamment le fait que nous étions cachées à Pouzauges après l’arrestation de mon père et ma naissance. J’y suis donc allée en 1990, avec en poche une photo d’époque de mère avec ma sœur et moi. Mais les gens éprouvaient une sorte de peur, même après tout ce temps, et me disaient qu’il n’y avait jamais eu de Juifs à Pouzauges pendant la guerre. Ils avaient sûrement peur qu’on remue le passé.

Alors, je suis allée à la mairie et j’ai laissé mes coordonnées, dans l’espoir de retrouver les gens qui nous avaient aidés là-bas. Et huit jours après, j’ai reçu un appel d’un des fils de la famille qui avaient recueilli ma sœur et qui m’a dit qu’ils avaient cherché à me retrouver, mais en vain.”

… pour ensuite la transmettre

Aujourd’hui, Lucienne est une passeuse de mémoire. Elle parcourt les collèges et lycée de France pour témoigner, à l’appel des professeurs, des horreurs que la guerre engendre en prenant l’exemple de son propre parcours.

“Je pense que raconter ma petite histoire au sein de la grande peut éveiller les jeunes. Je veux les amener à penser, car les événements du présent résonnent parfois étrangement avec ceux du passé, notamment dans l’actualité, les forces politiques qui cherchent à attiser la haine de l’étranger. Même si c’est émotionnellement pénible pour moi de raconter cette lourde histoire, je le vis comme un acte de citoyenneté et un acte militant.”

Son combat ne s’arrête pas là. Lucienne est la présidente du réseau national des musées de la résistance et membre de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. Elle est également membre du Parti communiste Français et a été adjointe à la mairie de Champigny-sur-Marne.

“J’ai également fait partie d’une association qui aidait un camp de réfugiés palestinien, ce qui montre bien que l’on peut être issu de la culture juive tout en s’opposant à la politique d’Israël quant à la Palestine”.

Voir aussi l’enregistrement vidéo de la conférence de Lucienne Nayet à Guingamp début d’année 2024 diffusée par le Pôle Jean Moulin et le Réseau du Musée National de la Résistance:

Une enfance brisée par la Shoah et l’antisémitisme d’Etat : témoignage de notre camarade Lucienne Nayet à Guingamp devant des lycéens le 24 janvier 2024

Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden

Une belle Fête du travailleur bigouden à Loctudy avec repas fraternel et concerts organisée par le parti communiste du pays Bigouden. Fête en place depuis 60 ans, une des deux fêtes d’été du PCF Pays Bigouden avec celle de Lesconil désormais en juillet, qui s’est engagé sous un grand soleil avec la batucada du groupe très dansant et dynamique « Les tambours d’Eckmühl ».

Puis c’était le repas saucisses ou moules-frites, Far bigouden – Kouign

La prise de parole de Maryse Rousseau, secrétaire de section, de Alexis Lapaert, candidat suppléant aux élections législatives de juin et juillet 2024 pour le Nouveau Front Populaire sur la 7e circonscription du Finistère (Douarnenez- Pont L’Abbé), avec Jugdeep Harvinder comme titulaire (FI), et d’Ismaël Dupont pour la fédération du PCF Finistère.

Plus de 400 personnes étaient présentes au repas ce samedi 17 août.

Des stands du Mouvement de la Paix, du nouveau front populaire, et du PCF étaient présents.

A signaler la présence dans le public d’Eliane Assassi, ancienne présidente du groupe communiste au Sénat pendant plusieurs mandats, présidente de la commission d’étude sur l’influence des cabinets d’audit comme Mc Kinsey sur la décision publique et les abus d’entre-soi du recours à ces cabinets qui servent à la fois au pantouflage, renvois d’ascenseur entre politiques et milieux économiques et financiers, et à servir les politiques néolibérales, et de Hervé Bramy, ancien président du Département de Seine St Denis, président de la société des lecteurs de l’Humanité.

Des camarades de plusieurs autres sections du Finistère étaient là (Brest, Morlaix, Scaër, Crozon, Carhaix, Concarneau) en même que des habitants du pays bigouden, des militants et sympathisants, des vacanciers.

Merci à tous les bénévoles et organisateurs de la fête!

Photos Daniel Laporte – Gérard Desmarest – Ismaël Dupont