Des vœux chaleureux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier 2025, 100 ans après la victoire de la grève des sardinières

Vœux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier à l’ancienne mairie de Douarnenez, désormais maison Charles Tillon, où se réunissaient les dirigeants ouvriers, syndicaux et politiques il y a cent ans pour la grève des ouvrières des conserveries : Charles Tillon, Lucie Colliard, Joséphine Pencalet, Daniel Flanchec, etc. Camille Gontier pour la section de Douarnenez, Ismaël Dupont pour la fédération du Parti communiste du Finistère, et Taran Marec pour la Jeunesse communiste ont pris la parole avant l’apéritif dînatoire à l’occasion duquel nous avons écouter les chansons des ouvrières des conserveries du littoral du sud Finistère interprétées par Klervi Riviere et Marie-Aline Lagadic. 

60 personnes étaient présentes, des camarades des sections PCF du Finistère (Douarnenez, Pays Bigouden, Quimper-Fouesnant, Audierne-Cap Sizun, Crozon-Châteaulin, Quimperlé-Scaër,  Brest, Morlaix, Carhaix-Huelgoat, etc.), des sympathisants communistes et des invités élu.e.s et militant.e.s de la gauche douarneniste, notamment Françoise Pencalet, Hugues Tupin, Florence Crom, le secrétaire de section du PS Yohan Quéré, Jean-Louis Griveau

Photos Hervé Ricou

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Douarnenez, maison Charles Tillon, 17 janvier

Intervention d’Ismaël Dupont pour les vœux du Parti

Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s camarades,

C’est un bonheur pour nous de pouvoir organiser ce moment convivial des vœux de la Fédération PCF du Finistère avec la section de Douarnenez, à Douarnenez, dans cette maison Charles Tillon, l’ancienne mairie où se réunissait le comité d’organisation de la grève des sardinières, qui rappelle combien l’appui de militants de premier ordre comme Charles Tillon, Lucie Colliard, Marie Potasse (devenue Tillon), Flanchec, et des organisations de la CGTU, du PCF, et du journal L’Humanité, furent importants dans le soutien à la lutte des Sardinières de Douarnenez, pour la victoire de ce mouvement.

Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (1977).

Dans son tableau « La révolte des sardinières », on voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ». Le tableau est inspiré d’une photo d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne.

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure), Charles Tillon a 27 ans.

Rennais d’origine, ajusteur à l’arsenal de Brest en 1916, il s’est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur « Guichen ». En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l’armée française, il avait provoqué une mutinerie sur le « Guichen » en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d’une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Il devient permanent de la CGTU en 1924. La grève des sardinières de Douarnenez constitua sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière. Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » et l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926.

Bien sûr, nous sommes aujourd’hui à Douarnenez pour rendre hommage, à l’occasion de son centenaire, à ce mouvement social fondateur, à cette belle lutte des ouvrières des conserveries, avec l’appui des ouvriers et pêcheurs de Douarnenez, et de leur maire communiste Daniel Le Flanchec.

Rappelons que les salaires de ces femmes étaient près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». La réglementation du travail n’était pas appliquée : les heures de nuit n’étaient pas majorées, le droit syndical n’etait pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est le symbole de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation, appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez, une des premières communes à gestion communiste en France, avec Huelgoat en Bretagne, est désormais un phare du communisme. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original. Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995. Saluons aussi l’action de leurs successeurs à gauche notamment qui surent maintenir cet héritage.

Rappelons aussi qu’à la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État.

Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière reviendront tout à l’heure en chanson sur les luttes sociales des ouvrières des conserveries du Pays Bigouden, de Penmarc’h, Lesconil, Pont L’Abbé, en 1926 et 1927.

Ne les oublions pas. C’est la suite de la victoire de Douarnenez en janvier 1925, la demande de l’application des accords sociaux de fin de grève à toutes les conserveries du littoral. Mais là encore, les patrons n’ont rien donné de bonne grâce aux ouvrières et il a fallu tout arracher. Là encore, Charles Tillon était présent au côté des ouvrières. Cette histoire est magnifiquement racontée dans « Le Chant des Sardinières » et illustré par des chansons de l’époque, d’usine, de repos, de réjouissance et de lutte, en français et en breton. Et vous pourrez trouver et faire dédicacer le livre tout à l’heure si vous ne l’avez pas déjà.

J’en ai quasiment fini avec ce préambule historique – j’entends déjà les douarnenistes me dire : ça y est c’est bon, 4 mois de commémoration et d’hommage à cette grève historique, parlons du temps présent et de ses défis. Ils ont parfaitement raison.

Douarnenez aujourd’hui, comme beaucoup d’endroits du Finistère, c’est la crise du logement, de l’accès à la santé, les inquiétudes sur l’avenir des services publics, de l’emploi, des finances des collectivités, dans un contexte de desindustrialisation avancée, encore confirmé par la décision de délocalisation de l’usine Saupiquet de Quimper, un des témoins de cette activité de conserverie. Délocalisation pour trouver de la main d’œuvre à vil prix et augmenter les marges des actionnaires comme pour Michelin avec l’usine de Vannes ou Renault avec les fonderies de Bretagne.

Ils ont bien raison, ceux qui disent : regarde devant, pas dans le rétroviseur. Et pas seulement parce que c’est quand on est dans le brouillard et qu’il y a des dangers, en voiture, qu’il faut regarder devant le plus attentivement.

Mais c’est aussi la particularité du Parti communiste d’aller au combat avec cet héritage, de valeurs et de sacrifices. « La révolte bien de loin », pour reprendre un titre de Charles Tillon, de loin dans nos vies, et de loin dans l’histoire du mouvement ouvrier et égalitaire, bien plus loin que 1920. Nous ne sommes pas des voyageurs sans bagage, comme on dit. Certains font voyager le cœur léger, d’autres pèsent plus lourd.

Le destin de Charles Tillon en est l’illustration. Auteur du premier appel à la Résistance intérieure contre le fascisme, contre Vichy et l’occupant allemand, du 17 juin, fondateur des FTPF, ministre communiste de De Gaulle à la Libération qui mettra en œuvre le Programme des Jours Heureux du Conseil National de la Résistance, il sera écarté de la direction du PCF en 1952, puis exclu du PCF suite à un désaccord sur la question de l’intervention soviétique à Prague en 1968.

Cela ne réparera pas l’injustice et la faute, mais nous voulons aussi lui rendre un hommage appuyé aujourd’hui, et dire que nous les combats des communistes français se sont souvent déroulés dans des circonstances et un contexte politique et international plein de contradictions mais qu’ils ont toujours été sous-tendus par l’aspiration à une société plus humaine, égalitaire, fraternelle, et par des idéaux de droit au Bonheur et la Dignité pour chaque femme et chaque homme, de Paix et de Justice.

Ces idéaux sont toujours et plus que jamais d’actualité au moment où les capitalistes nous fabriquent un monde dont Trump et Elon Munsk, Bolloré et Macron, la vulgarité, l’arrogance, le cynisme et le narcissisme autiste, deviennent de nouveau totem, un monde sans avenir acceptable ni soutenable, fait de dénaturation de la démocratie, d’inégalités extrêmes, de progrès de la pauvreté, du néocolonialisme et de l’impérialisme, de violence sociale et de guerre, de prédation des ressources naturelles et de dégradation de l’environnement.

Rien que la crise écologique majeure qu’est le dérèglement et le réchauffement climatique justifierait à elle seule, du fait de ses conséquences immédiates, gravissimes, durables, irréversibles et universelles, une approche communiste des choses, à base de planification, de rationalité politique, de sobriété, de partage équitable des efforts, de réorientation complète de nos modes de vie, de notre économie, de nos modes de production et de consommation, qui ne soit pas antagonique avec la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre.

On en est loin, mais, nous le savons, avec notamment le plan climat qu’a produit Amar Bellal et la commission Écologie de notre parti, il n’y a aucun salut basé sur la prolongation des logiques de marché et capitalistes, ni sur la religion de la croissance ou du productivisme à tout crin.

« Le capital épuise deux choses, le travailleur et la nature », écrivait Marx. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’actualité du combat communiste.

La lutte pour la Paix qui est une autre grande matrice de notre engagement communiste est elle aussi plus que jamais d’actualité.

Avec la résurgence de la menace nucléaire militaire à un niveau XXL, avec des dépenses d’armement et militaires qui ont augmenté dans le monde pour la neuvième année consécutive pour atteindre un niveau record de 2 443 milliards de dollars à rapporter aux maigres dépenses de coopération et de solidarité internationale pour régler le problème de la faim dans le monde, de l’accès à l’eau potable, des vaccins contre les maladies les plus mortifères comme la malaria, ou de l’accès pour tous à l’éducation.

Au moment de ces vœux, comment ne pas penser aux peuples victimes des près de 40 guerres qui ravagent la Planète en ce moment, de l’Ukraine, du Soudan à la Palestine, en passant par le Liban, le Kurdistan, l’Arménie. Leurs souffrances, la souffrance de ces peuples, fait les affaires du business de l’armement et est entretenu par et pour lui en grande partie. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » disait Anatole France.

Comment ne pas penser au peuple palestinien qui vit l’enfer à Gaza depuis 15 mois, avec plus de 45 000 morts, dont un tiers d’enfants, et une destruction totale des infrastructures, une destruction de toute considération pour la vie humaine et de toute décence morale dans ce qui apparaît comme une véritable entreprise génocidaire de la part de l’état d’Israël, dont le peuple a pourtant subi lui-même 80 ans plus tôt pareille entreprise ? Comment ne pas penser aux palestiniens de Cisjordanie qui vivent aussi l’apartheid quotidien, le nettoyage ethnique, les arrestations arbitraires et assassinats de civils, par les colons ou l’armée israélienne ?

Tout cela avec la complicité des États-Unis et de la plupart des pays européens, qui ferment les yeux, maintiennent des positions hypocrites et partiales, financent et soutiennent politiquement Israël et son gouvernement d’extrême-droite raciste et suprématiste. Nous pensons aussi au peuple cubain, étranglé par le blocus américain, au peuple libanais et au peuple syrien dont l’avenir est encore en suspens, et à tous les peuples qui vivent l’oppression, comme les Iraniens dont on ne peut qu’admirer le combat pour la dignité à travers le mouvement Femme, Vie, Liberté, qui se prolonge toujours.

Le PCF est un parti internationaliste, solidaire, c’est aussi ça notre marque de fabrique.

Solidaire de Mayotte, solidaire du peuple libanais, solidaire du peuple palestinien et cubain, nous avons lancé des caisses de solidarité, qui ont permis de verser déjà 3500 euros au Secours Populaire pour Mayotte, 1500 euros pour la commune de Doha el Hoss au Liban, et nos militants et élus développent de la solidarité à longueur d’année pour le peuple palestinien.

La solidarité, nous la vivons aussi au plus près de chez nous, pour la défense des services publics, les bureaux de poste, les services d’hôpitaux, les EHPAD, les écoles dont les classes sont menacées, pour des politiques plus redistributrices, plus favorables à ceux qui ont le moins de moyens financiers, pour les droits sociaux et l’emploi des travailleurs de notre territoire où nous nous mobilisons avec les salariés, les retraités, les privés d’emploi et leurs syndicaux.

Notre soixantaine d’élus communistes finistériens – de la Région aux communes, en passant par le Département et les communautés de commune, dans les majorités ou l’opposition, met le social et la défense des solidarités et des services publics au cœur de ses préoccupations et missions.

Avec les électeurs et acteurs du nouveau Front populaire, depuis le mois de juin, nous tentons de trouver un chemin pour faire revenir des politiques de gauche dans ce pays, le sortir du cauchemar d’une fausse alternative entre le néo-libéralisme à tendance liberticide et xénophobe et l’extrême-droite pure et simple. C’est pas simple, le rapport de force est très dégradé. La gauche est moins forte qu’il y a 10 ou 15 ans, elle est en désaccord sur plusieurs sujets, pas assez rassemblée, et l’extrême-droite, dédiabolisée, respectabilisée, avec la complicité des médias et des forces du capital, comme d’une partie des politiques, est plus à l’offensive et menaçante que jamais. Mais nous devons tenir le cap de l’intérêt général, celui de la défense de la République sociale, des intérêts populaires et savoir nous réunir sur l’essentiel pour défendre des politiques humanistes et de progrès social, aussi bien au niveau local qu’au niveau national.

Nous ne pourrons progresser qu’en étant plus audibles et crédibles auprès des milieux populaires, du monde du travail, et c’est pour cela que nous avons lancé une campagne au niveau du PCF sur l’industrie et les services publics, pour se réimplanter sur les lieux de travail, pour faire de la politique avec les citoyens en proximité, à travers la revitalisation ou la création des cellules, des ventes de l’Humanité, des actions de solidarité concrètes comme ces ventes de légumes solidaires à prix coûtant qui ont lieu à Landerneau, à Morlaix, au Relecq-Kerhuon, et à bientôt à Carhaix.

Il nous faut persister et persévérer dans cette voie comme dans celle d’une amélioration de notre communication, numérique notamment, mais pas que, et dans l’effort d’éducation populaire qui est aussi une marque de fabrique de l’activité de plusieurs de nos sections et de notre fédération, d’éducation populaire et de formation car c’est aussi en acquérant des savoirs et des armes théoriques que nous serons plus efficaces dans la bataille d’idées et la bataille politique.

Notre parti fait des adhésions, 47 l’an passé, et a à ses côtés depuis 2 ans une Jeunesse communiste étoffée et organisée, avec au moins 35 jeunes communistes encartés, et plus en comptant les sympathisants. Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique.

Nous avons néanmoins la conviction qu’en cultivant nos valeurs que sont la vie collective tout au long de l’année, la fraternité, la démocratie interne, le militantisme régulier en dehors des élections, l’organisation des fêtes, la proximité avec les citoyens, l’honnêteté, l’esprit de responsabilité et de rassemblement pour le progrès social, et en gardant notre volontarisme et nos ambitions sur le fond, nous allons renforcer notre influence.

En 2025, nous aurons à préparer les municipales pour faire élire un maximum de majorités de gauche dans les 277 communes finistériennes, et un maximum d’élus communistes, sur la base d’un travail sur des projets qui servent réellement la population. Et nous aurons peut-être aussi à préparer des législatives en cas de nouvel épisode de dissolution.

Bonne année 2025 à toutes et tous.

Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère.

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