Hommage à Michel Tudo Deler – 2 janvier 2025

Michel,

Nous avons passé de tellement bons moments avec toi. Ton beau visage de bon vivant, ton sourire malicieux et tes yeux rieurs étaient la promesse que tout ne pouvait que bien se passer. Tu inspirais partout la sympathie et la confiance, et, en effet, tu étais la droiture incarnée. L’abnégation aussi, pour la cause commune. Tu avais le sens du collectif et du partage.

Tu paraissais toujours serein, d’humeur égale, même quand tout s’agitait autour de toi, même quand d’autres stressaient, s’énervaient. En même temps, je sais que tu étais un faux calme car la passion était toujours présente, derrière la gentillesse et la sagesse pondérée, et tu pouvais quand même pousser quelques coups de gueule bien sentis à l’occasion.

Tu n’étais pas du genre à dramatiser, tu avais l’optimisme de la volonté, comme dirait Gramsci, mais aussi de la générosité, car tu faisais confiance à l’humain, aux autres, et de l’humour. La vie est une affaire trop sérieuse pour passer son temps à s’en affliger. « Il n’y a qu’une vie c’est donc qu’elle est parfaite. » comme écrivait le poète Paul Eluard.

Cela te permettait notamment d’être très ouvert pour la jeunesse, pour les jeunes du parti, ou les jeunes bénévoles de la fête de l’Huma, que tu mettais en confiance, à qui tu faisais confiance, que tu valorisais.

Le 6 novembre nous étions au Conseil départemental du PCF Finistère ensemble, faisant du covoiturage de Morlaix à Pont-de-Buis comme à l’accoutumé. Nous avons devisé tranquillement. Tu avais eu rendez-vous chez l’étiopathe l’après-midi. Le mal était plus profond que quelques vertèbres coincées, ou articulations grippées.

Après avoir suivi les réunions de la préparation de la fête de l’Huma Bretagne et fait ta semaine complète à la fête de l’Huma du Plessis Paté à la mi-septembre, tu n’as finalement pas pu conduire le camion de Jean-Yves Lainé pour amener le matériel du stand du Finistère à Lanester le 22 novembre car tu es rentré à l’hôpital quelques jours plus tôt, avec un diagnostic de cancer qui s’est confirmé peu après avec d’autres examens aux résultats funestes.

Quel coup de massue pour nous tous ! Nous avions du mal à y croire !

Notre fête de l’Huma Bretagne cette année, en présence de Fabien Roussel et de Cali, a surtout été marquée pour nous par la présence de ton absence, notre nostalgie de ta présence, notre inquiétude pour toi, et chacun a pu te témoigner à sa façon de sa solidarité, de son affection, de sa sympathie, et t’adresser des vœux de rétablissement, avec des appels et des photos prises avec une photo de toi et un message de solidarité. Jean-Philippe et Fabien t’ont remplacé au bar, avec Lionel et Denis, ils ont apporté tout leur cœur et nous continuerons à faire ce qu’il faut mais chacun sait que tu es unique et irremplaçable !

Toute la camaraderie du PCF n’a pas suffi a levé la malédiction. Nous n’avions pas imaginé que les choses tourneraient aussi vite au tragique pour toi ! Nous ne voulions pas l’imaginer car nous tenions trop à toi !

De ton lit d’hôpital, tu continuais à répondre aux camarades au téléphone et à échanger avec eux avec bonhomie, à plaisanter, et à partager sur facebook les actualités de la fête de l’Huma Bretagne, la première à laquelle tu ne pouvais participer depuis bien longtemps, les communiqués, interventions et actualités du Parti et de la CGT Cheminots, comme les résultats des matchs du club de foot de l’US Lanmeur-Plouégat Guérand auquel tu étais très attaché.

Le 12 novembre dernier, tu écrivais, citant Lénine : « « là où il y a une volonté, il y a un chemin », le PCF est l’organisation pour progresser sur ce chemin. »

Nul doute que ta volonté de te soigner et de triompher du cancer était très forte, inébranlable, mais le mal était déjà trop avancé et généralisé dans ton corps.

A la fin, on est tous trahis par la machine !

Tes convictions, ton appartenance et ton histoire d’engagement communiste s’affichaient très ouvertement, sans pudeur mal placée, toi qui était en revanche plutôt très pudique sur tes sentiments, ta vie privée.

Ton drapeau rouge et ton logo de la section « maison » arboraient encore fièrement la faucille et le marteau. Un coco fier de l’être et ne reniant rien de son identité !

Tu étais satisfait quand le PCF ne s’effaçait pas avec son projet et ses valeurs propres derrière les autres, dans des rassemblements conduits par d’autres. Tu avais approuvé la réorientation vers plus d’affirmation volontariste de l’ambition communiste à revenir dans le match politique portée fortement par Fabien Roussel depuis 2018 et tu continuais à soutenir cette orientation, avec résolution.

En même temps, quoique ferme sur le fond, tu étais aussi très respectueux des autres, et de leur liberté, jamais insultant ni suffisant, ni sectaire. Tu savais où tu habitais. Tu n’avais pas besoin d’en rajouter.

Tu n’allais pas dans le sens du vent, tu allais contre le sens du vent, mais tu ne bougeais pas, bien ancré dans tes racines d’engagement, celles de la camaraderie et de l’esprit franc-tireur des cheminots de la Gare St Lazare, héritiers eux-mêmes de toute une histoire glorieuse de Résistance et de conquêtes sociales, celle de ton père, anarchiste républicain espagnol, résistant dans le Trégor qui abattit plus d’un occupant allemand, puis ouvrier de carrière et électeur communiste.

Chez toi le communisme était surtout quelque chose qui s’incarnait dans l’action et l’attitude plutôt que du discours et des belles phrases. Dans la lutte, la mobilisation, la grève, dans le partage, la fraternité, la transmission, la générosité humaine, le désintéressement et le don de soi pour les autres.

En mai 2022 encore, non loin d’ici, tu prenais la parole pour défendre la présence postale à Lanmeur, dénonçant qu’ « en 3 ans, en France, un tiers des bureaux avec guichets ont été fermés (de 8 414 à 5 300). Et le pire est devant nous, disais-tu : le nouveau plan stratégique prévoit d’en fermer la moitié d’ici à 2025. De 2004 à 2020 La Poste a supprimé 55 100 emplois, alors qu’elle a été la première bénéficiaire du CICE. Désormais seuls quatre départs en retraite sur dix sont remplacé ».

Tu défendais aussi l’hôpital, le rail, la ligne Morlaix-Roscoff et le fret ferroviaire, comme le statut national et public de la SNCF bien sûr, l’ensemble des services publics, mais aussi l’accueil des réfugiés. Tu te battais pour une société de partage des richesses, où personne n’aurait à mendier sa pitance, où l’on pourrait vivre et bien vivre d’un travail partagé à tous. Tu combattais l’extrême-droite et toute forme de racisme. Du dénonçais l’impérialisme, le génocide du peuple palestinien et te mobilisais pour un monde de paix et d’amitié entre les peuples.

Avec Muriel ta femme, c’étaient des valeurs que vous partagiez, comme l’humilité, la simplicité et la gentillesse.

Des valeurs que vous avez transmis à Fabien votre fils et aux premiers fils de Muriel, Alain et Olivier, que tu as aussi contribué à accompagner dans leur éducation Michel, veillant sur eux comme un deuxième père. Avec la joie de pouvoir aussi gâter deux petits-enfants, Liam et Agathe.

Tu étais un papa impliqué malgré tes activités militantes et associatives.

Il n’y a qu’à voir l’avalanche de messages bouleversés, émus, d’amitié, que l’annonce de ton décès suscite depuis quelques jours Michel pour sentir que la chaleur humaine que tu dégageais allait droit au cœur et donnait aussi du cœur à l’ouvrage et de l’optimisme, de la confiance.

Nombreux sont les camarades et des proches, tes amis, tes copains, qui n’arrêtent pas de penser à toi depuis des jours et sont encore sous le choc.

Nous sommes tous profondément remués par ton décès. Tu étais pour nous un repère, un pilier de notre vie militante.

Né le 24 mars 1953, tu es décédé à 71 ans.

Bien trop tôt, même si tu as pu profiter de ta retraite obtenue grâce aux conquis sociaux et civilisationnels obtenus par les luttes des Cheminots, aujourd’hui présentés à tort comme des « privilèges » pour mieux masquer l’ampleur des vrais privilèges des possesseurs du Capital.

En 2020 tu étais de toutes les manifs contre la réforme des retraites scélérate de Macron et Borne qui va « tuer » et condamner à la pauvreté et une réduction de l’espérance de vie nombre de seniors. Car tout est bon pour ne pas toucher aux extraordinaires profits du capital !

Tu as été secrétaire de la section PCF de Lanmeur pendant plusieurs années à la suite de Jules Bouédec (section aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix).

Tu t’es occupé avec Jules Bouédec, Jéremy Lainé et ses parents, André Bouget, Denise et les autres camarades des fêtes de la Terre de Lanmeur, au terrain de sports, et à la salle de sports, des fêtes populaires qui attiraient des centaines de personnes dans une commune qui fut à direction communiste de 77 à 89 et où les idées communistes étaient et sont toujours bien présentes, au cœur d’un Tregor rouge à la tradition d’insubordination et laïque qui était aussi la tienne.

L’aventure de la fête de la terre à Lanmeur a duré jusqu’à 2013. Il y en eu des grands concerts, des bonnes rigolades, du partage et de la fraternité. Ensuite tu as participé aussi aux fêtes du Viaduc du 1er mai à Morlaix et tu étais membre du Comité de section du PCF Pays de Morlaix et du Conseil d’administration des Amis du Viaduc qui organise la fête du 1er mai.

Tu avais adhéré à la JC à Morlaix avec notre camarade Jean-Yvon Ollivier notamment, que tu as retrouvé ensuite à la CGT Cheminots et à la CGT Retraités, et des dizaines d’autres camarades. En 1972 – 1973, tu étais à la fête de l’Huma avec les copains de la JC de Morlaix. Un car partait de Morlaix à l’époque vers la fête de l’Huma et la Jeunesse Communiste avait son propre stand. Ta syndicalisation à la CGT date aussi de 72, et de ton entrée à la SNCF à Paris.

La fête de l’Humanité 1972 avec Angela Davis à l’honneur (c’était pendant son emprisonnement de 22 mois et les communistes exigeaient la libération de la militante communiste et féministe américaine), Angela Davis que tu as retrouvé pour ta dernière fête de l’Huma Paris Michel en 2023.

En 1972, la fête de l’Humanité mettait à l’honneur Paul Eluard, pour le 20e anniversaire de sa mort, le Ballet « Roméo et Juliette » de Maurice Béjart, un concert mythique des Who, transformant la fête de l’Humanité en petit Woodstock. En 1973, tu étais aussi à la crêperie bretonne du mouvement de la Jeunesse communiste, les 8 et 9 septembre 1973. On était 3 jours avant le coup d’Etat de Pinochet au Chili. Angela Davis, libérée, était présente à la fête de l’Humanité, la veuve de Picasso, Jacqueline, également. Le groupe de percussion de Chuck Berry avait donné un concert mythique sur la grande scène: On croit te voir Michel sur une photo de Jean-Yvon Ollivier

Ensuite tu as rejoint la section PCF de Paris 9e avec ta cellule d’entreprise cheminote et c’est avec eux que tu faisais la fête de l’Humanité, jusque dans les années 2009 où tu as retrouvé les camarades finistériens, quelques années après ton retour à Lanmeur.

Michel, tu as fait toutes les fêtes de l’Humanité depuis son adhésion à la JC et au PCF à 18 ans, une cinquantaine en tout, toute sauf celle qui a sauté pendant le Covid, et celle de 1974, où tu étais au Portugal pour suivre avec passion la révolution des Œillets contre la dictature d’extrême-droite.

Sur le stand du Finistère de la fête de l’Humanité Paris et Bretagne, tu étais depuis quelques années le responsable du Bar et tu étais aussi très engagé dans une équipe très soudée et conviviale, une équipe de copains, d’amis même, pour la préparation de la fête et son organisation.

Sur la fête de l’Humanité, parmi le public de la fête de l’huma et les habitués du stand du Finistère, conduit par notre camarade Ronan Tanguy depuis des années, tu étais très populaire, parmi les bénévoles et les habitués et consommateurs du stand, il arrivait souvent que des chants de supporters acclament ton nom : « Oh, oh, oh, oh, oh, Michel Tudo ! Oh, oh, oh, oh, oh, Michel Tudo ! »

Tu donnais tout, sans te ménager, sans compter, ton énergie et ta fatigue, autre chose en tout cas que la recette du bar, avec Claude Bellec, il y a quelques années, tu es rentré aux urgences à la fête de l’Huma, pour un début d’éventration. Heureusement, cette fois-là, il y a eu plus de peur que de mal et tu nous es revenu en forme.

Fils d’une bretonne de Lanmeur, et d’un réfugié républicain espagnol, qui s’est engagé dans la résistance armée contre les Allemands dans le secteur de Lanmeur, tu as fait l’essentiel de ta carrière professionnelle à la SNCF à la Gare Saint-Lazare, et tu animas la cellule d’entreprise du parti communiste à St Lazare en même temps que tu fus élu syndical et représentant du personnel au sein de ton entreprise au comité hygiène santé sécurité pour la protection de la santé des personnels de la SNCF, en contact avec des milliers de syndiqués.

Tu es rentré à 52 ans au pays, où l’on se souvenait de toi, et tu as continué tes engagements pour le PCF et la CGT, comme Muriel, qui s’investissait de surcroît beaucoup pour le secours populaire pendant sa retraite. Muriel Grimardias qui va s’engager sur les Cantonales de 2011 avec Jeremy Lainé dans le canton de Lanmeur et sur les Législatives de 2017 avec moi sur la circonscription de Morlaix, comme candidate suppléante du PCF et du Front de Gauche.

Cheville ouvrière et personnalité charismatique et rassembleuse du stand du Finistère des fêtes de l’Humanité Paris et Bretagne, membre actif de la CGT et présent à toutes les mobilisations du mouvement social, tu étais aussi avant même le dernier congrès un membre assidu du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, au sein duquel tout le monde appréciait tes grandes qualités humaines.

Beaucoup aimait aussi causer foot avec toi, que l’on soit supporter du stade brestois ou de Guingamp comme Patrick Beguivin. C’était un centre d’intérêt que je partageais souvent avec toi comme d’autres, toi le membre de l’équipe dirigeante et bénévole du club de foot de Lanmeur, où tu aimais accompagner les jeunes, très attentif à la dimension éducative et d’intégration sociale du sport.

Tu mettais aussi dans le foot ses belles valeurs humanistes et fraternelles qui étaient les tiennes

Ton départ bien trop précoce et rapide nous plonge dans une profonde peine.

Nous pensons fort à sa femme et ses enfants, à Muriel Grimardias, à Fabien Tudo, à Alain et Olivier, et tes petits-enfants Liam, Agathe, Gabin, ton frère et ta belle-sœur, ta sœur et ton beau-frère.

Nous voulons au nom de la fédération du Parti communiste et au nom de la section de Morlaix du PCF exprimer notre profonde tristesse et notre solidarité à Muriel, à Fabien, à tous tes proches et amis.

Personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, tu étais aussi très constant et dévoué dans tes engagements.

Tu vas beaucoup nous manquer et une chose est sûre, nous ne l’oublierons pas et ton souvenir continuera à nous accompagner à chaque fête de l’Humanité, comme tout au long de notre vie militante, dans les manifs et ailleurs.

Adieu Camarade! Camarade avec un C majuscule comme l’a écrit justement Yvon Mest.

Merci pour tout ce que tu as fait pour servir les idées de justice sociale et de fraternité humaine du parti communiste.

Michel, c’est ce travailleur vaillant, qui aime la vie et les autres,

Ce travailleur qui lutte et qui partage et qui soutient les autres.

Les vers écrits dans le recueil « les Châtiments » par Victor Hugo le 31 décembre 1848 à minuit, que nous a soufflé une camarade brestoise, Anne-Marie Francillon, nous rappellent Michel :

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux là vivent, Seigneur !  les autres, je les plains. « 

 

Ismaël Dupont, 2 janvier 2025 – Cérémonie d’hommage à Michel Tudo Deler pour ses obsèques, qui a réuni 500 à 600 personnes à Lanmeur de 16h à 18h

 

 

***

 

Pour certaines et certains d’entre nous nos rencontres avec toi Michel , ce sont les moments passés aux fêtes de l’Huma en région parisienne et à celle de l’Huma Bretagne à LANESTER ainsi qu’aux réunions de préparations à MORLAIX ou BREST.Tu es le responsable du bar.Disponibilité ,convivialité …tout ce q’il faut pour s’adresser à un public autre sans doute que celui de la Gare Saint Lazare.

Nous pourrions passer des heures à nous remémorer tous ces moments passés ensemble, les photos suffisent à le faire.Alors juste un flash sur ta présence à ces fêtes…

Fête de l’Huma en septembre au bar du stand du Finistère :

« Bonjour ,Michel n’est pas là ?

« Non ! Mais il ne doit pas être loin ! »

Ce sont d’anciens cheminots ,des retraités de la « RETAP » ,des camarades ou amis de la région parisienne ou d’ailleurs qui viennent te saluer Michel.Tu es depuis toujours un militant politique au PCF ,syndical à la CGT et présent dans de nombreuses associations.Des liens se sont tissés , des amitiés se sont créées.

Tu es présent dès le lundi sur la fête dans l’équipe des « monteurs » pour assurer l’installation du stand finistérien.Comme tout un chacun ,il t’arrive de pousser un coup de gueule.Ca fait du bien même si c’est un peu inhabituel chez toi , peut-être pas !

Les vendredi ,samedi et dimanche ,tu es présent au bar dont tu es le responsable.

Tu veilles à la bonne marche de ce lieu d’échanges intergénérations

,Il faut gérer les moments de « surchauffe » , l’approvisionnement ,la tenue de la caisse , le personnel parfois etc…

C’est ton « truc »!Tu t’accordes quelques moments de pause bien mérités histoire de rendre la « pareille » aux copains sur la fête.

Il y a également en novembre la fête de l’Huma Bretagne à LANESTER.

Tu es le dernier finistérien à organiser un déplacement en car pour permettre à de nombreuses personnes d’assister le dimanche à ce rassemblement.Départ de PLESTIN LES GREVES pour LANESTER avec arrêts à LANMEUR ,MORLAIX , HUELGOAT et CARHAIX.Cette année ,ce transport a été annulé cause finances et manque de participants.

Depuis quelques années c’est toi qui te charges le vendredi de conduire le camion de MORLAIX à LANESTER pour le transport du matériel pour la tenue du stand et le week-end tu retrouves ta place derrière le bar.

Début novembre ,tu participes à MORLAIX à la réunion de préparation de cette fête, quelques jours plus tard ,tu nous apprends ton hospitalisation, tu ne seras pas avec nous. Il manque un maillon ,il faut assurer la chaîne ! Une partie de ton équipe Huma PLESSIS PATE est là .Ton fils Fabien rejoint le groupe ,la tenue du bar est assurée.

En septembre prochain , à PLESSIS PATE , à celles et ceux qui demanderont :

« Michel n’est pas là ?

Il faudra répondre :

« Michel n’est plus là ! »

Mais pour nous …tu seras…encore…là !

Kenavo Michel !

Denis Huet, pour la commission fête du PCF Finistère

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