Bonjour,
Je voudrais revenir sur les évènements des dernières nuits avec un focus sur la situation des quartiers en Bretagne.
Pour vous donner une idée, les quartiers politique de la ville en Bretagne c’est 90 000 habitants équivalent à une troisième ville bretonne. C’est un tissu des quartiers très diverses. Ceux de Brest et Rennes bien sur avec de gros quartiers comme celui de Pontanezen et le Blosne qui ont subi de fortes dégradations mais aussi des quartiers de plus petites tailles comme ceux de Saint Brieuc par exemple touchés aussi pour des violences inouïes ces dernières nuits.
Le fait est nouveau pour nous, c’est qu’en Bretagne, généralement, ces évènements sont toujours très très minoritaires.
Pas cette fois.
Et même plus, ces faits étaient inexistants dans des quartiers prioritaires de plus petites tailles. Mais aujourd’hui, cela arrive aussi comme à Saint Brieuc. Ils s’avèrent que ces quartiers sont menacés par la disparition des aides politique de la ville de l’Etat en cours de redéfinition. Il y a aussi de celui de Lannion, Ker Fontaines.
Il s’avère que je termine (dans le cadre de mon mandat régional) un « tro breizh », comme on dit en Bretagne, un tour de Bretagne des 32 quartiers politique de la ville , où j’ai rencontré un à un les acteurs, les habitants, les maires et le constat est effarant.
Je mets volontairement de côté ceux de Brest et Rennes qui ont subi de très très fortes violences mais où les politiques de gauche des maires, Nathalie Apperé et François Cuillandre et des équipes municipales où sont présents les communistes, portent fortement les quartiers malgré les difficultés évidentes bien sûr.
Donc je reviens sur les quartiers des ville moyennes qui ont vu, comme les autres, leurs aides à la présence humaine se réduire, au fur et à mesure des années, à peau de chagrin, j’entends par là le financement de postes pour les centre sociaux, les activités culturelles d’éduc pop, pour les femmes….
J’ai rencontrée des professionnels épuisés, des communes, des maires et de leurs équipes extrêmement en difficulté, à courir après des appels à projet pour 3000 € par ci par là pour monter une animation dans le quartier…. Comme à Redon ou Concarneau.
En ce moment, les préfets convoquent les maires pour réduire d’un tiers les quartiers prioritaires de Bretagne sous prétexte de plancher de 1000 habitants. Je porte en ce moment le dossier avec les maires et présidents des EPCI concernés de tous bords politique pour mettre en lumière les besoins criant des habitants qui sont invisibles depuis trop longtemps …. Et qui rejaillissent ces derniers jours…
Au parti, nous devons continuer à porter la richesse des habitants des quartiers, et de défendre un investissement très lourd pour ces quartiers et pas uniquement sur l’habitat (qui est essentiel bien sûr), et inversement à ce que l’Etat propose dans ce qui se dessine dans les futurs contrats de ville pour 2024. Il nous faut de l’argent pour plus de sécurité et de services publics pour tous des quartiers des métropoles et des villes moyennes.