Lors de la session du conseil régional de Bretagne, je suis intervenue sur la situation dramatique à gaza au nom des =AZUDm9xR0xfrksFMsfU-09pNn2TAp7qGMukdPeivMx1-_3XT_Tjs0_96SOJ03ltY01JnaR3PPaq2vd-wRsr7mB3UR1m3cDuM8-RfTVRHpgQo7x1BO_KwV-cNjQnViPwOLbUorEX2g-fI8Lf90K6bCs_ffSyvqA_748EPmiV0UNfVzXqtjbqWvFHCvQlulU3zwy4&__tn__=-]K-R">Elues Communistes et Progressistes – Conseil Régional de Bretagne lors du discours de politique générale : « Je voudrais tout d’abord exprimer mon soutien aux peuples iraniens, libanais, israéliens, urkainiens ou russes qui subissent aujourd’hui les conséquences des guerres des autocrates du monde entier.
L’urgence de la situation génocidaire que vit aujourd’hui le peuple palestinien impose un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza. Mais la paix, elle, ne pourra venir que d’une solution politique et diplomatique.
Le 4 juin, le =AZUDm9xR0xfrksFMsfU-09pNn2TAp7qGMukdPeivMx1-_3XT_Tjs0_96SOJ03ltY01JnaR3PPaq2vd-wRsr7mB3UR1m3cDuM8-RfTVRHpgQo7x1BO_KwV-cNjQnViPwOLbUorEX2g-fI8Lf90K6bCs_ffSyvqA_748EPmiV0UNfVzXqtjbqWvFHCvQlulU3zwy4&__tn__=-]K-R">PCF – Parti Communiste Français, organisait une initiative diplomatique internationale pour la paix, avec l’OLP. Nous y rappelions le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, à vivre en paix et en sécurité dans un État souverain et démocratique aux côtés d’Israël.
La France a un rôle à jouer : reconnaissance de l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 ; application des arrêts de la CPI ; fin des livraisons d’armes et de la coopération militaire avec Israël, comme l’ont courageusement fait les dockers du Golfe de Fos.
Certains s’étonnent de l’engagement indéfectible des communistes aux côtés du peuple palestinien. Mais pour paraphraser Nelson Mandela « c’est parce qu’ils pensent à tort que le problème de la Palestine a commencé en 1967 » ou le 7 octobre 2023.
Les questions non résolues de 1948 — comme le droit au retour des réfugiés ou le démantèlement des colonies israéliennes — restent centrales. Dire cela ne signifie pas ignorer la douleur du peuple israélien, durement frappé par les attaques du 7 octobre.
Rappelons que Benyamin Netanyahou et ses gouvernements successifs ont tout fait pour diviser les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, affaiblissant l’Autorité palestinienne et renforçant de facto le Hamas. Ce duo mortifère doit être brisé.
Cela suppose le retour des forces progressistes israéliennes et de l’OLP à la table des négociations. Dans ce cadre, la libération de Marwan Barghouti, est urgente. Emprisonné depuis 2002, il incarne une résistance palestinienne qui refuse la violence contre les israéliens. »