La promotion des langues et cultures régionales, ainsi que la mise en avant des activités de créations et des activités sociales porteuses de sens sur tout le territoire, en dehors d’une vision uniforme et standardisée de la culture.
Notre langue bretonne avec le parler gallo font partie de la culture bretonne et sont un patrimoine commun précieux . Ils contribuent à l’identité et à l’attractivité de la Bretagne, parmi d’autres éléments, comme le sport – la lutte bretonne ou gouren -, les jeux gallos ou bretons, la musique, les danses, les chants, la poésie, la littérature. Certains de ces éléments font l’objet d’une appropriation populaire et massive, comme la danse , la musique…
En revanche, l’apprentissage de la langue est beaucoup plus difficile, beaucoup plus long, mais indispensable, car il est la base de toute cette culture. Pour réussir, il faut informer les familles, recruter les enseignants, valoriser la langue au niveau des examens et assurer une continuité, à la fois dans le cursus scolaire et sur le plan géographique
L’État doit être le garant des langues de France et de leur statut, aux côtés des régions qui, mieux que quiconque, peuvent accompagner et mettre en œuvre les dynamiques nécessaires pour relancer une pratique populaire et massive de la langue .
Une convention ambitieuse pour les langues de Bretagne est la seule façon de donner les moyens aux Bretons de développer et de prendre en charge la transmission de la langue bretonne. Elle se doit d’être conclue avant les élections de juin pour cela les blocages dénoncés par Loïg Chesnais-Girard doivent être levés.