Après l’extrême-droite à deux reprises cette année (croix gammées, menaces contre les « gauchistes » que nous serions, inscriptions et autocollants pro-Zemmour, dont certains avec des armes) qui a dégradé et tagué les locaux du PCF Finistère à Brest ces derniers mois, c’est le tour d’autres hurluberlus qui après la Fête de l’humanité – la plus grande fête populaire de France avec la participation de 400 000 personnes pendant 3 jours – ont cru bon dans leur petite ou grosse tête mal faite d’insulter les communistes et de dégrader le bien acquis par le travail des militants du parti qui s’est battu pour une très grande partie des conquêtes sociales et politiques en France: le mot « MEDEF » recouvrant la porte du local de la fédération PCF et de la section de Brest, 5, rue Henri Moreau, du nom d’un ouvrier résistant communiste brestois exécuté par les nazis au mont Valérien en 43, la phrase inepte « la France des allocs vous chie dessus » bariolant le mur de la fédé rue André Berger, du nom d’un autre jeune résistant communiste tué au Mont Valérien.
Des provocations qui visent bien sûr encore et encore, jusqu’à plus soif, à détourner le sens des propos de Fabien Roussel défendant le refus de l’organisation capitaliste du chômage, et la défense du travail pour tous, comme élément structurant de la vie personnelle et sociale, et à porter le soupçon et le discrédit sur une prétendue dérive droitière du PCF qui subitement emboîterait le pas d’une politique et d’une idéologie du Medef qu’il a toujours combattu, et parfois tellement seul… Bien évidemment Fabien Roussel et les communistes défendent l’augmentation des minima sociaux et du RSA autant que celles des salaires, des retraites, et une sécurité sociale couvrant à 100% les dépenses de santé, comme nous promouvons l’extension et la défense du logement social, de la gratuité du service public, pour garantir l’accès universel – c’est dans nos programmes électoraux et dans nos propositions parlementaires en continu depuis des années – et nous avons toujours lutté contre la pauvreté et les inégalités dans la lutte parlementaire, au niveau des collectivités, de la lutte politique et sociale.
Mais nous défendons aussi une société où tout le monde aurait accès à un travail bien payé et non exploité ou aliéné, car le travail finance la sécurité sociale et les solidarités, et est un élément nécessaire de la satisfaction des besoins sociaux. Nous ne croyons pas à la fin du travail, nous ne voulons pas de la disparition des industries, de la destruction de l’agriculture.
Nous continuerons à le faire, avec la fierté des valeurs que nous portons, sans nous laisser intimider par quiconque, et surtout pas par le harcèlement bien orchestré venu d’une certaine gauche qui donne libre cours régulièrement à son anti-communisme.
Il y a quelques mois, suite aux présidentielles, les locaux du PCF Ille-et-Vilaine et ceux de bien d’autres sections et fédérations encore avaient été dégradés. Nous avions retrouvé des pancartes insultantes devant le local du PCF Morlaix nous accusant de favoriser Macron et la droite en ayant présenté la candidature de Fabien Roussel. Tout ça bien sûr sous couvert d’anonymat mais avec des messages quasi signés. Ça suffit maintenant!
La fédération du Parti communiste du Finistère remercie chaleureusement Brest-Métropole et ses agents pour le nettoyage rapide des tags insultants en début de semaine.
La fédération du Parti communiste du Finistère.