Manifestation pour l’hôpital public et l’ouverture des urgences de l’hôpital de Carhaix de 18h30 à 8h30. Nous luttons contre la politique d’austérité qui détruit notre hôpital public. Manif à Quimper ce samedi 30 septembre de 11h à 13h.
Des camarades du MJCF, du PCF de Carhaix-Huelgoat, Quimper, du pays bigouden, du cap Sizun, de Concarneau, Morlaix, étaient présents pour défendre l’hôpital de Carhaix comme l’hôpital public en général dans l’intégralité de ses missions au service des citoyens et de la santé publique.
Voici le communiqué du PCF Finistère appelant à cette manifestation:
Alerte rouge sur nos hôpitaux publics !
Stop à la folie des fermetures de services et d’établissements et à la dégradation de l’accès aux soins !
La fédération du Finistère du Parti communiste français appelle toutes et tous à se rassembler samedi 30 septembre à 11h devant la préfecture du Finistère pour exiger la réouverture des urgences de nuit à l’hôpital de Carhaix et des moyens humains et financiers pour nos hôpitaux publics à la hauteur des besoins de santé de la population.
En juin dernier plusieurs milliers de personnes manifestaient à Guingamp contre les menaces de fermetures de maternités et de services hospitaliers en Bretagne et pour un accès aux soins digne et de qualité pour tous et dans tous nos territoires.
Les communistes, leurs élus, étaient présents pour défendre nos hôpitaux publics, pivots de notre système de soins.
L’été passé, avec bien des difficultés et des souffrances pour ceux qui y travaillent comme pour leurs patients, rien n’a été réglé.
La promesse de réouverture des urgences de nuit à Carhaix au 1er septembre n’a pas été tenue, et tous les hôpitaux finistériens restent dans une grande tension, les personnels des urgences de Quimper-Concarneau , impactés aussi par la fermeture de Carhaix, ont déposé des droits de retrait, comme ceux de médecine à Brest, des opérations ont été déprogrammées.
C’est un cycle infernal qui s’est engagé.
Salaires insuffisants, conditions de travail difficiles, contradiction entre le choix de professions dont la finalité est de prendre soin et la réalité trop souvent inhumaine de ces métiers, la perte de sens qui en découle, ont provoqué une crise de recrutement sans précédent dans la santé et le médico-social, hôpitaux, Ehpad, aide à domicile, enfance, handicap…
Ce qui contribue à dégrader plus encore la situation.
Notre santé est en danger, l’accès aux soins se réduit comme peau de chagrin, les inégalités sociales et territoriales se creusent.
Notre Sécurité sociale, immense avancée de civilisation, mise en place à la Libération par le ministre communiste Ambroise Croizat, a été grignotée et affaiblie au fil du temps.
C’est le résultat de décennies de choix politiques libéraux dictés par les logiques de rentabilité, de marchandisation, de privatisation, avec une obsession, diminuer les dépenses publiques de santé, au mépris du coût social et humain.
Encore 21 000 fermetures de lits hospitaliers entre fin 2016 et fin 2021, pour une grande part dans le 1er quinquennat de Macron, y compris en pleine pandémie.
Et l’an dernier, le PLFSS, projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, a été adopté sans vote grâce au 49-3, et à un taux inférieur à celui de l’inflation, donc un budget de la santé en baisse en euros constants.
Stop à cette politique régressive et austéritaire qui maltraite la population !
Les communistes proposent un plan d’urgence pour l’hôpital public, avec des centaines de milliers de créations d’emplois, pour les Ehpad aussi.
Les richesses produites par le travail doivent aller à la satisfaction des besoins fondamentaux, pas à l’enrichissement des actionnaires.
Samedi 30 septembre à 11h à la préfecture de Quimper, exigeons toutes et tous ensemble l’arrêt des fermetures de lits et de services, des moyens pour nos hôpitaux pour permettre à tous les citoyens, où qu’ils soient, un réel accès à une offre publique de soins de qualité, et pour 2024 une loi de financement de la Sécurité Sociale qui réponde aux besoins de santé.