Censure de L’ »Émission Politique » : rassemblement mardi 19 mars à 18h00 devant le siège de France 2
Principale chaîne du groupe public France Télévisions, France 2 organise le premier débat consacré aux élections européennes, jeudi 4 avril prochain, à l’occasion de « L’Émission politique »
En dépit de nos protestations, France 2 persiste à vouloir boycotter Ian BROSSAT, chef de file de notre liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent ».
En conséquence, le PCF à un très large rassemblement, mardi 19 mars à 18h00, devant le siège de France Télévisions situé esplanade Henri de France (Paris 15e), en présence de personnalités de la société civile, de militant-es, de parlementaires et d’élu-es.
Nous demandons à ce qu’Ian BROSSAT puisse être invité au même titre que les autres têtes de liste. Ni plus, ni moins.
Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation des opinions.
La voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.
Le Parti communiste français est présent dans les 2 assemblées, avec plus de 30 parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays.
Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élus locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et 3 parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix.
Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne.
Nous sommes la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés.
Nous sommes la seule liste en mesure de faire entrer au Parlement européen, le 26 mai prochain, la première femme ouvrière de l’histoire en la personne de Marie-Hélène Bourlard.
La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer.