Pouvoir d’achat, santé, logement, transports : le Parti communiste finistérien fait sa rentrée
Pouvoir d’achat, santé, logement, transport… Fort de nouveaux adhérents, le PCF 29 a déroulé ses batailles à venir et annonce une rentrée sociale musclée.
Une quinzaine de nouveaux adhérents au Parti communiste français ont bénéficié d’un week-end de formation, à Brest. (Photo Paul Bohec)
Plusieurs membres du bureau exécutif finistérien du Parti communiste français (PCF) se sont réunis, ce week-end, à Brest, pour accueillir et participer à la formation de nouveaux adhérents. « 45 cette année dont une dizaine d’adhésions réalisées à l’occasion de la Fête de l’Humanité. C’est un signe de dynamisme et de vitalité pour notre parti », se satisfait Ismaël Dupont, secrétaire départemental.
Entouré des cosecrétaires de la section brestoise, Erwan Rivoalan et Jean-Paul Cam, et de la trésorière Claude Bellec, il déroule les batailles à venir lors des prochaines semaines : pouvoir d’achat et inflation, forcément, « une bataille nationale développée à l’échelle locale », le logement public « avec une campagne de distribution de 15 000 tracts dans le pays de Crozon », la santé avec les difficultés que connaît l’hôpital public ou les transports avec la volonté d’élargir leur gratuité jusqu’aux moins de 26 ans, à Brest et la défense des lignes ferroviaires de proximité comme à Roscoff et Hanvec. La rentrée sociale s’annonce donc sportive alors que le Parti communiste finistérien assure qu’il sera aussi présent, le 13 octobre, à l’appel de l’intersyndicale pour le retour du mouvement social dans la rue après la réforme des retraites. « On ne peut pas continuer comme ça, il faut un réveil des mesures sociales », s’indigne Ismaël Dupont.
« Pour le rassemblement, mais… »
Par ailleurs, alors que les tensions sont prégnantes au niveau national entre les différents partis qui composent la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale), les représentants locaux du PCF assurent s’entendre parfaitement dans les différentes majorités d’union auxquelles ils peuvent appartenir dans le département. « Nous sommes pour une stratégie de rassemblement, mais dans le respect des autres. Nous avons été choqués de certaines attaques de la France Insoumise visant Fabien Roussel », assène toutefois Ismaël Dupont.