La section du pays de Brest du PCF soutient l’appel du collectif pour une paix juste au proche orient à un rassemblement jeudi 9 mai à 18 h place de la Liberté.Le gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou a entrepris d’intensifier ses bombardements sur Rafah et d’intervenir militairement dans cette ville, quelques heures à peine après l’accord du Hamas sur un possible cessez-le-feu. Il a donc fait le choix criminel de franchir une nouvelle étape dans l’horreur des massacres de masse alors que plus de 1,5 million de Palestiniens, exposés à la famine, sont enfermés dans cette enclave. Il a également choisi délibérément de piétiner les espoirs d’un cessez-le-feu et de la libération des otages.
L’Union européenne et les États-Unis portent également une lourde responsabilité. Leur absence de réaction les rend complices de ces crimes de guerre.
La prise de contrôle du point de passage de Rafah, seul lieu d’entrée de l’aide alimentaire, bafoue l’arrêt de la Cour internationale de justice qui enjoignait le gouvernement israélien d’arrêter les opérations conduisant à un « risque génocidaire ». Elle aggrave les menaces d’un embrasement généralisé du Proche-Orient.
Le PCF exprime sa solidarité envers les victimes civiles palestiniennes de cette nouvelle offensive, ainsi qu’avec les forces israéliennes porteuses de la voix de la paix et de la libération des otages.
Le PCF exige que la France prenne enfin des initiatives concrètes pour contraindre le gouvernement israélien à arrêter le bain de sang et à accepter un cessez-le-feu immédiat et permanent et permettre la libération des otages comme des prisonniers palestiniens. L’heure est aux sanctions contre le gouvernement de criminels de guerre de Netanyahou.
- Suspension de l’accord d’association UE-Israël.
- Arrêt de la livraison d’armes, de munitions, de composants militaires et de toute coopération militaire.
- Rappel de l’ambassadeur de France à Tel-Aviv pour consultations.
- Traduction de Benjamin Netanyahou et de son gouvernement devant la justice internationale.
Si la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre eux, la France devra faire tout son possible pour qu’il soit appliqué.
Alors que le peuple palestinien endure l’un des plus grands massacres de son histoire, il devient urgent que la France reconnaisse immédiatement l’État de Palestine, sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État d’Israël.
Pour que la France agisse, soyons nombreux à interpeller le gouvernement et le président de la République dans les rassemblements qui seront organisés dans les prochains jours, dans les facultés.