Réunion et conférence de presse des élus communistes du Finistère ce mercredi 4 juin 2025 à Brest pour préparer les prochaines municipales de mars 2026

 

Réunion et conférence de presse des élus communistes du Finistère ce mercredi 4 juin 2025 à Brest pour préparer les prochaines municipales de mars 2026 et échanger sur nos mandats

 

En réunion des élus communistes finisteriens à Brest ce mercredi 4 juin, suivie d’une conférence de presse sur les enjeux des municipales dans le département.
Voici la matrice de notre déclaration commune élaborée avec les élu.e.s communistes présents:
Municipales de 2026 : unissons-nous à gauche pour porter des politiques de solidarité et de justice sociale au service des citoyennes et citoyens finistériens.
Actuellement, le PCF compte 60 élu.e.s communistes et apparentés dans le Finistère,dont 20 élu.e.s en responsabilité de maire de commune associée, maire de quartier, adjoints au maire, vice-présidents de communauté d’agglomération. Nous avons 3 conseillers départementaux et 1 conseillère régionale et aussi des élus municipaux engagé.e.s dans des majorités à Brest, Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Rosporden-Kernevel, Plouigneau, Pont-de-Buis les Quimerc’h, Guimaëc, St Thégonnec Loc Eguiner, Briec, St Sauveur, Berrien, Cleden-Poher, Plogastel St Germain. Et des élu.e.s tout aussi investis à Carhaix, Plougonven, Sizun, Pont L’Abbé, Moëlan, etc.
Nous considérons que c’est un acquis important pour la mise en place de politiques de solidarité et de justice sociale dans nos communes, attentives notamment aux intérêts de nos concitoyens aux revenus les plus modestes.
Nos élu.e.s sont engagé.e.s dans les luttes des salarié.e.s et des habitant.e.s sur les besoins de proximité : pour les services publics, la défense du rail, de la qualité des services dans les gares, de la Poste, de l’éducation et du maintien des moyens dans les écoles, des hôpitaux, les agences d’exploitation Enedis, le renforcement des réseaux électriques (fils tenus basse tension trop généralisés dans le Finistère, dans une région très exposée aux aléas climatiques) et la défense de l’emploi dans les entreprises, le soutien aux associations et aux centres sociaux et Espaces de vie sociaux.
Dans un contexte de renforcement des inégalités et violences mondiales, de guerre, de progrès des idées racistes et intolérantes, ces élu.e.s portent aussi des politiques humanistes, de défense des droits des femmes, d’accueil des réfugié.e.s, et de solidarité avec les peuples opprimés et colonisés, comme les Palestiniens dont nous exigeons la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine par la France et la protection internationale.
L’ambition des élu.e.s finistérien.ne.s du PCF et de la fédération du PCF du Finistère est de favoriser le rassemblement de la gauche et des écologistes dans les communes finistériennes pour faire élire un maximum de majorités porteuses de valeurs de gauche dans nos 277 communes. Nous voulons renforcer cette implantation locale des élus communistes pour mener des politiques audacieuses et innovantes en faveur de l’intérêt général et de la réduction des inégalités.
Dans des conditions rendues difficiles par les politiques capitalistes et néo-libérales fragilisant les services publics et les collectivités des gouvernements de E.Macron, nos élu.e.s promeuvent la défense des services publics locaux et l’amélioration de leur qualité, la défense des moyens financiers des communes, le lien de proximité avec les habitants, une démocratie locale vivante, avec des espaces de démocratie participative, l’écoute des préoccupations quotidiennes des habitants, la sécurité, la lutte pour l’égalité des droits (au niveau de l’éducation, de la culture, de la santé, etc), la défense du logement social, des conquêtes de gratuité ou de tarifs sociaux, la prise en compte des crises climatiques et écologiques et des enjeux de pouvoir d’achat, notamment avec des politiques de transport et mobilités ambitieuses.
Nos élus sont aussi vigilants aux bonnes conditions de travail de nos agents territoriaux. Nous dénonçons d’ailleurs la loi de finance 2025 qui est appliquée depuis le 1er mars et qui diminue de 10 % le salaire des agents lors de leurs trois derniers mois d’arrêt maladie.
Un enjeu essentiel sera la participation des citoyens à l’élaboration des projets et des propositions, à la constitution des listes et au vote. Nous croyons que l’échelon local et communal est le lieu d’exercice de l’activité politique dans son sens le plus noble.
Face à la politique du président Macron et de ses gouvernements qui approfondissent les inégalités, la crise démocratique, la centralisation du pouvoir, et la défiance vis-à-vis de la politique, nous avons besoin que les communes soient des lieux de résistance pour une démocratie vivante au service des citoyennes et des citoyens.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :