Le PCF Finistère a envoyé depuis le début de l’agression de l’État d’Israël et de son armée contre le Liban grâce aux dons des sections et adhérents finistériens déjà 2500 euros pour la petite ville de Doha el Hoss au sud de Beyrouth qui a vu son nombre d’habitants multiplié par dix avec des réfugiés victimes de l’agression israélienne et des bombardements de l’armée israélienne ayant tout perdu.
Cet appel à la solidarité des communistes finistériens et de leurs amis avec la population libanaise réfugiée de guerre à Doha el Hoss au Liban « court toujours » car la situation est dramatique là-bas aussi en raison de la guerre menée par Israël contre le Liban contre le droit international mais avec l’appui et le soutien logistique et militaire des américains.
Avec le PCF Finistère continuez à vous engager pour venir en aide aux réfugiés de guerre du Liban et les déplacés qui affluent dans la ville de Doha el Hoss au sud de Beyrouth.
2500 euros ont déjà été envoyés par la fédération PCF Finistère via Gladys Grelaud à son amie Charlène qui participe à l’organisation de l’aide aux déplacés sur place avec son mari.
Cet argent a servi quotidiennement d’acheter des vivres pour des repas collectifs, des kits alimentaires de survie, des kits cuisine, des réchauds à gaz, des matelas.
Vous pouvez aider les réfugiés de Doha el Hoss en faisant un don pour les déplacés du Liban de Doha el Hoss à l’ordre de l’ADF PCF 29 à envoyer à la fédération PCF du Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 Brest. Ou bien en faisant un don par internet via le pot commun.
L’ensemble des fonds collectés va bien pour l’aide humanitaire au Liban (aucun prélèvement pour des frais de structure ou de personnel, l’aide là-bas est organisée bénévolement à 100%).
A la mi-décembre, les mots de Charlène, notre correspondante sur place, bénévole dans l’organisation de l’aide humanitaire :
« La situation locale (Liban, et plus précisément notre commune près de Beyrouth), loin d’être apaisée par un « cessez le feu » se dégrade.
Nombreux des déplacés ont rejoint leurs villages pour y découvrir l’ampleur de la dévastation de leur résidence et leurs biens et faire demi-tour. De même concernant les habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Ceux qui ont la chance de vivre dans des zones relativement moins touchées se sont attelés à la tâche longue et pénible (mais nécessaire) de réhabiliter leurs maisons afin de les rendre viables à nouveau au milieu des débris.
Nous recensons près de 15 000 personnes (recensement encore en cours) dans un état émotionnel qui a pratiqué tous les ascenseurs connus.
Nous avions, fort heureusement, commencé à équiper tous ceux que l’on pouvait de bonbonnes de gaz, réchauds, couvertures, habits d’hiver…Il y a ceux qui sont partis avec, par nécessité, et ceux qui sont encore là et qui en manquent forcément par manque de moyens.
Nous continuons à fournir des denrées alimentaires et à couvrir le reste des besoins dans la mesure du possible;
Mais il faut dire ce qui est: nous sommes plus que jamais à court de financement sérieux, ce qui ne nous empêchera pas de faire avec le peu qu’on a.
La vie est bien courte, et nous l’avons touché du doigt, alors autant faire le maximum pour le plus grand nombre possible. »