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Une année de résistance! Voeux de la fédération PCF du Finistère

BONNE ANNÉE 2019 ! Une année de résistance!

 

Je vous souhaite au nom de la fédération du PCF du Finistère une heureuse année, nourrie de passions, de rencontres et de bonheurs à vivre et partager. Je te souhaite aussi à toi et à tes proches une bonne santé, car c’est l’essentiel !

Tous ensemble, il nous faudra trouver de l’inventivité, de l’audace et de la force pour ne pas se décourager face au rouleau compresseur des forces de l’argent qui diffusent l’égoïsme, la ringardisation des valeurs de solidarité, de partage, de progrès et de construction collective, et la haine de l’autre.

Les temps que nous vivons, même s’il y a aussi des nouvelles utopies, des luttes et des espoirs qui prennent corps, sont extrêmement brutaux et dangereux avec la crise écologique et le dérèglement climatique, la montée des inégalités et de la pauvreté liées à la rapacité du capitalisme financier, la montée de l’autoritarisme néo-libéral qui méprise les besoins des peuples comme du racisme et du néo-fascisme.

Ce qui s’est passé dernièrement au Brésil, aux États-Unis ou en Italie, après l’Autriche, la Pologne, la Hongrie, l’Allemagne … et la France, où le l’extrême-droite se maintient à un très haut niveau, doit nous mettre en garde et nous impose des responsabilités. Notamment celle d’ouvrir un chemin de rassemblement, d’espoir et de reconquête d’un chemin de progrès pour notre peuple.

Cela n’a rien d’évident mais nous y sommes contraints si nous ne voulons pas (re) plonger nous-mêmes dans des aventures historiques calamiteuses.
De notre effort à toutes et tous peut naître un nouveau monde de la solidarité collective, de développement humain dans le respect de notre planète, et de démocratie réel, les grands absents du discours et des pratiques d’Emmanuel Macron.

Ils ont l’argent, nous avons le nombre.

Mais le nombre ne peut pas compter s’il n’est pas animé d’une valeur commune. C’est parce qu’elle germe dans la révolte qu’ils ont peur. Le mouvement des Gilets Jaunes, contradictoire, avec des dimensions qui peuvent paraître inquiétantes ou insuffisantes mais qui traduisent aussi une crise sociale et politique profonde, a  le mérite d’exister, de fragiliser le pouvoir réactionnaire de Macron et sa politique au service des puissances d’argent, et d’ouvrir un espace d’expression publique pour des tas de gens qui n’avaient pas la parole, et pour les revendications sociales et démocratiques des classes populaires.

Ses développements futurs ne sont pas écrits d’avance, ni forcément univoques, et il nous faudra peser, comme le font nos parlementaires et élus avec nos propositions fortes, pour que les revendications populaires en termes de justice fiscale, de pouvoir d’achat, de rénovation de notre démocratie, puissent trouver des débouchés en tordant le bras du méprisant de la République, Emmanuel Macron, mais aussi pour empêcher des sensibilités réactionnaires, démagogiques ou pire, de tirer le meilleur parti de ce mouvement populaire.

Il nous faudra mettre les bouchées double pour empêcher Macron et son gouvernement au service du capital de détruire la Sécurité Sociale, le système de retraite par répartition, le statut des fonctionnaires, car cet homme lige du MEDEF est prêt à tout pour passer en force!

La situation de notre société et du monde impose de renforcer l’audience du Parti communiste, qui dans sa longue histoire a souvent su tenir les deux bouts d’une critique marxiste radicale du capitalisme avec l’ambition et le projet de le combattre et de le dépasser, et d’une volonté d’obtenir des conquêtes immédiates, ou de résister avec d’autres, dans l’intérêt de la population, pour construire et conserver notre République sociale et des institutions d’égalité, de solidarité, que nous avons nous-mêmes contribué à construire.

Le parti communiste sort d’une longue phase de Congrès rassemblé et prêt à travailler avec notre nouveau secrétaire national Fabien Roussel pour retrouver plus d’influence. Son utilité au service des luttes, des travailleurs, de la défense des services publics et des solidarités n’est plus à prouver. Il apporte aussi sa pierre pour les combats en faveur de la justice sociale, de la paix, de la démocratie, du féminisme, du combat anti-raciste et de l’écologie.

Chaque adhérent peut y apporter sa part, notamment dans le travail d’écoute et de discussion, et d’argumentation pour faire voter en faveur de notre liste présentée aux Européennes du 26 mai prochain, conduite par Ian Brossat.

Nous t’encourageons d’ores et déjà à noter la date du vendredi 1er février dans ton agenda car Ian Brossat fera une réunion publique à la Maison des Syndicats à Brest à 20h où il nous faudra réunir un grand nombre de militants et de sympathisants.

Toutes celles et tous ceux qui veulent lutter et militer avec nous, et renforcer les idées communistes et d’émancipation sont les bienvenus à nos côtés.

Face à ce monde qui dévie et cette montée des injustices les plus scandaleuses, prenez parti!

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Voeux de la fédération PCF29 le samedi 27 janvier au Relecq

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INVITATION
 
VŒUX de la Fédération du PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS du FINISTÈRE
 
Le SAMEDI 27 JANVIER  à 16h
 
à l’Auditorium du RELECQ-KERHUON
 
 école primaire Jean Moulin, rue Jean Moulin (emprunter la rue Le Reun)
 
en partenariat avec Ciné-Archives :
 
Projection de films d’archives du PCF
 
« Breiz Nevez » (1938) : film sur la fête de la Bretagne du PCF avec Marcel Cachin, la montée du mouvement populaire dans le Sud-Finistère, dans le contexte du Front Populaire
 
« Magazine Populaire n°1 » (1938) : 34 minutes : Du rassemblement du 14 juillet à la Fête de l’Humanité, l’actualité politique et sociale, sportive et culturelle, de la France du Front Populaire, selon le Parti Communiste, déclinée en neuf sujets courts)
 
« Mon ami Pierre » (1951) : court-métrage primé au Festival de Venise : le travail en mer à bord du Franc-Tireur, chalutier bigouden basé à Concarneau. Une fois présenté l’équipage ce documentaire décrit la peine des pêcheurs : 20 jours en mer, deux jours à terre.
 
Suivie d’une intervention politique à 17h30 et d’un pot fraternel
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