Non à l’école Blanquer-Macron de l’injustice sociale et de la concurrence
Pour une école de la réussite et de l’émancipation de toutes et tous !
La section de Quimper du PCF apporte son soutien à la mobilisation des personnels de l’Éducation nationale contre la loi Blanquer et appelle à participer à la manifestation organisée à Quimper le samedi 30 mars à 10h30 place de la Résistance par leurs syndicats unis pour l’école publique.
L’école, ses personnels, ses élèves, leurs familles, sont déjà en souffrance du fait des politiques austéritaires et d’inspiration libérale de ces dernières années qui ont accru les inégalités et l’exclusion.
Avec Blanquer et sa loi, c’est un grand pas qui est fait vers une école qui n’aurait plus comme objectif l’égalité, l’épanouissement et la réussite de tous, le savoir partagé, l‘émancipation, mais le tri social, dès le plus jeune âge jusqu’à l’université, la sélection d’une « élite », et pour les autres, une formation au rabais, une école du moins-disant.
C’est une école de la concurrence, de l’injustice sociale, de la ségrégation territoriale, que Macron et Blanquer visent à mettre en place, et pour cela ils n’hésitent pas à dégrader l’école publique, à lui imposer un autoritarisme grandissant, à précariser ses personnels et à casser leur statut pour mieux les soumettre, à culpabiliser élèves et parents auxquels ils font porter la responsabilité des échecs du système, à faire de l’éducation non plus une ambition nationale mais un marché lucratif pour le privé.
Cette politique ségrégative et concurrentielle conduit à un immense et intolérable gâchis humain, elle accroît les inégalités, elle prive notre pays des compétences, des capacités, d’une grande part de ses enfants.
Comme disait Lincoln, si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance !
Les communistes s’opposent résolument à ces choix inégalitaires et autoritaires, ils agissent avec toutes et tous pour une école de l’égalité, de l’émancipation, une école commune qui conduise tou-te-s ses élèves, ensemble, au haut niveau de connaissances qui leur sera nécessaire dans leur vie au travail, dans leurs choix de citoyens. Cela exige le déploiement de la démocratie, du respect pour les jeunes, pour leurs parents et leurs enseignants, des investissements à la hauteur des besoins pour développer l’effort éducatif, et notamment pour la formation et le recrutement des enseignants, incluant un pré-recrutement sous statut de la Fonction publique.
Quimper, le 27 mars 2019