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Elections européennes: Léon Deffontaines veut reprendre la main sur l’UE (L’Humanité, Gaël de Santis, 11 janvier 2024)

L’ancien dirigeant des Jeunes communistes Léon Deffontaines a présenté plusieurs des membres de la liste qu’il conduira en juin prochain. Y figureront les syndicalistes Sigrid Gérardin et Marylène Faure, les élus Emmanuel Maurel pour GRS, Samia Jaber pour l’Engagement, Hélène Bidard, Fabien Roussel et André Chassaigne pour le PCF.

L’enfant de la Somme, Léon Deffontaines, part en campagne pour les élections européennes. Il a présenté certains de ses colistiers, mercredi, au siège du PCF. « Mon département est le deuxième à avoir le plus voté contre le traité constitutionnel européen en 2005, à 67 %, a rappelé l’ex-dirigeant des Jeunes communistes. C’est un département qui, peut-être avant tout le monde, savait les conséquences de la construction libérale de l’Union européenne (UE) sur l’emploi, l’industrie… » Léon Deffontaines, 27 ans, « fait partie de cette génération de moins de 35 ans qui n’a jamais eu son mot à dire sur la construction européenne », faute de consultation sur le sujet.

Il propose à ceux qui n’ont jamais été consultés, à « ceux qui ont voté contre le traité constitutionnel européen » et aux 52 % de Français qui n’ont plus confiance dans l’UE de « reprendre la main ». Un slogan qu’il décline. Il souhaite « reprendre la main sur notre alimentation » par une réorientation de la politique agricole commune (PAC) qui permette de restaurer une souveraineté alimentaire. Il fustige le marché européen de l’énergie qui indexe les prix de l’électricité sur ceux du gaz allemand. Il prône, là aussi, une reprise en main et une réindustrialisation. Autant de manières de recouvrer la souveraineté populaire.

Des personnalités identifiées sur certains sujets clés

La liste de rassemblement qu’il conduit comprendra des syndicalistes. Sigrid Gérardin, responsable nationale de la FSU, en charge des lycées professionnels, a fait le choix « d’entrer en politique » pour poursuivre son combat de protection des « biens communs » que sont les services publics. « On éprouve au quotidien les règles budgétaires qu’impose l’UE, qui restreignent l’investissement public et sont profondément injustes », dénonce-t-elle.

Marylène Faure, défenseure des droits des salariés dans le secteur de l’énergie, s’engage, elle aussi. Elle souhaite « voir le paysage politique évoluer dans les prochains mois ». Dans son secteur, elle a « combattu les méfaits occasionnés par les traités européens ». Dans un contexte où 12 millions de Français sont en situation de précarité énergétique, elle appelle à reconstruire « un service public de l’énergie au service des populations » qui voient sans cesse les prix augmenter.

Le PCF apportera des personnalités identifiées sur certains sujets clés. Son secrétaire national, Fabien Roussel, y contribuera avec sa forte popularité. Il entend mettre au cœur de la campagne « la vie chère, les salaires ». « L’UE agit sur la formation des salaires, cela va être l’occasion pour nous de dénoncer la concurrence libre et non faussée », explique-t-il, souhaitant aussi reprendre la main sur la Banque centrale européenne, dont les taux d’intérêt « écrasent l’économie ».

Adjointe à la maire de Paris en charge de l’égalité femmes-hommes, Hélène Bidard entend croiser le fer contre la pédocriminalité. Pour cela, elle fait le constat qu’il faut « responsabiliser les Gafam » (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Elle compte aussi « dévoiler la réalité des positions du Rassemblement national contre les droits des femmes ». Le président du groupe de la Gauche démocratique et républicaine à l’Assemblée nationale, André Chassaigne, s’engage à défendre une agriculture paysanne face aux traités de libre-échange.

Les noms des colistiers soumis au vote des adhérents PCF

Le PCF n’est pas seul à participer à l’aventure. Emmanuel Maurel, fondateur de la Gauche républicaine et socialiste et député européen sortant, rejoint la liste, séduit par l’idée de « reprendre la main ». Il souhaite poursuivre son combat contre les accords de libre-échange et pour défendre « l’exception culturelle menacée par les plateformes états-uniennes ». Samia Jaber représentera l’Engagement, le parti de l’ancien ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg. Elle est élue de Belfort, siège d’Alstom et General Electric. « Ce territoire est l’un des symboles du renoncement industriel », explique-t-elle, souhaitant voir un sursaut en la matière.

Ni la liste ni l’ordre des candidats ne sont finalisés. Les noms des 81 colistiers seront soumis au vote des adhérents PCF début février. L’équipe devra se faire une place à gauche. Léon Deffontaines défendra sa « singularité ». Selon lui, « le peuple de gauche contre le traité constitutionnel européen de 2005 ne se mobilisera pas s’il n’y a pas une liste qui porte autre chose que le projet fédéraliste des écologistes ». Autre pomme de discorde : la place du nucléaire dans le mix énergétique. « Nous avons une vision différente de la manière d’atteindre la neutralité carbone », insiste-t-il. La liste s’opposera également aux nouveaux élargissements programmés à l’Ukraine, à la Géorgie et la Moldavie, pays où le salaire minimum est extrêmement bas (de 50 à 150 euros mensuels). « Cela mettra en concurrence nos agriculteurs et travailleurs », alerte Léon Deffontaines qui veut, au contraire, faire vivre la solidarité.

La France doit s’engager pour un cessez-le-feu à Gaza (PCF, janvier 2024)

Se défendre et lutter pour les droits sociaux a un coût. Aidez les militant.e.s de Morlaix poursuivie.s dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites.

Se défendre et lutter pour les droits sociaux a un coût.
Aidez les militant.e.s de Morlaix poursuivie.s dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites. Sans solidarité, pas de liberté !✊
18 militants ont été auditionnés au commissariat dans le cadre des actions pour dénoncer la réforme des retraites à Morlaix. Ils ont dû payer des frais d’avocat. Plusieurs d’entre eux ont été condamnés à des amendes de 240 euros chacun pour entrave à la circulation routière.
Nous dénonçons cette volonté de briser et d’intimider le mouvement social progressiste contre une réforme qui va dégrader la vie de nos concitoyens et qui étaient rejetée par les 2 tiers d’entre eux. Une réforme qui a été imposée par plusieurs 49-3 alors que les Français n’en voulaient pas et qu’ils ont manifesté par millions à une quinzaine de reprises, avec des manifestations monstres de 15 000 personnes à Morlaix. 
Plusieurs de nos élus et militants étaient là pour défendre nos camarades lors de leur audition au commissariat et au tribunal de Morlaix.
Pour soutenir nos camarades, des citoyens, militants politiques et des syndicalistes soumis à l’amende pour avoir défendu les droits sociaux de tous, pour aider à financer la défense des camarades qui ont été auditionnés au commissariat et pour certains au tribunal, la fédération du Finistère du Parti communiste fait un don de 240 euros.
En tout c’est plusieurs milliers d’euros, au moins plus de 7000, qu’il faut financer pour que les camarades ne se retrouvent pas à tout payer de leur poche. Certains ont eu plusieurs amendes déjà.
Nous appelons nos adhérents et sympathisants qui le peuvent à faire eux aussi un geste de don solidaire.
https://www.helloasso.com/…/l-eclairag…/formulaires/1…

150 manifestants en solidarité avec les Palestiniens de Gaza à Morlaix ce samedi 13 janvier

 

Une belle mobilisation des Morlaisiens en solidarité avec les Palestiniens de Gaza et pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza et que soient jugés les crimes de guerre de l’armée israélienne et du gouvernement israélien ce samedi 13 janvier à Morlaix.

Photos Ismaël Dupont

Tentative d’incendie de la mosquée de Saint-Martin des Champs: Un acte abject et criminel que nous condamnons! Solidarité avec les musulmans du pays de Morlaix et du Finistère.

Tentative d’incendie de la mosquée de Saint-Martin des Champs:
Un acte abject et criminel que nous condamnons! Solidarité avec les musulmans du pays de Morlaix et du Finistère.
Après l’échec de la tentative de brûler leur lieu de culte, nous tenons à exprimer toute notre solidarité aux musulmans de Saint-Martin des Champs, Morlaix, et de la région. Et notre douleur que ce type d’évènement puisse arriver dans notre région.
La tentative d’incendie de la mosquée, produit d’années d’efforts patients, de travaux et de dons des musulmans du pays de Morlaix est un acte scandaleux et abject qui paraît signé par ceux qui cherchent à faire monter la haine islamophobe à l’extrême-droite.
C’est un acte d’autant plus choquant qu’il est inédit dans notre région marquée plutôt par des traditions de tolérance, de fraternité, d’attachement au vivre ensemble dans le respect des différences et de la liberté de croyance comme de la laïcité. Néanmoins, nous nous souvenons que cette mosquée de Morlaix avait déjà fait l’objet d’attaques et d’intimidations de l’extrême-droite: accrochage de saucisses, tracts diffamatoires à l’époque où il était envisagé qu’elle s’installe rue Gambetta.
Depuis quelques mois, le climat social et politique s’alourdit dangereusement et devient de plus en plus inquiétant, avec une extrême-droite de plus en plus entreprenante: des tracts racistes et néo-nazis reçus par des mairies et des élus, dans des boîtes aux lettres, des menaces contre des élus, des journalistes, des militants, des campagnes de déstabilisation racistes et violentes dans l’affaire de Callac ou de Saint-Brévin-les-Pins il y a quelques mois, ou d’autres dégradations de bâtiments, signes néo-nazis écrits sur des édifices, et même des agressions de militants antifascistes à Saint-Brieuc. En France, les actes islamophobes sont nombreux, comme les actes et injures racistes et xénophobes, et les actes antisémites, même si à chaque fois ils sont le fait d’une minorité qui cherche à créer la division et le rejet de l’autre. 
Cet incendie volontaire a été déclenché le matin à l’heure de la prière alors qu’il y avait des personnes à prier dans la mosquée.
Il y aurait donc pu y avoir des victimes humaines, ce qui rend l’acte encore plus grave. 
Heureusement que cet incendie a été contenu et n’a pas fait plus de dégâts mais l’intention qui l’animait était clairement criminelle. 
Il n’y a pas de place pour l’obscurantisme raciste, intolérant dans notre région, encore moins pour la violence politique.
Notre attachement commun, et largement consensuel, au cadre de la République et de la laïcité, c’est un attachement à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de conscience, à la liberté de culte, à la tolérance et au respect entre des citoyens qui ont des convictions et des croyances diverses.
La Bretagne et la région de Morlaix ne doivent pas devenir des terres d’élection pour ces obsessions identitaires et xénophobes. 
Nous condamnons  fermement cet acte criminel dont l’auteur et ses complices potentiels doivent être retrouvés, jugés et condamnés.
Nous faisons confiance à l’État, la police, et la justice pour y parvenir.
Rappelons aussi que de tels actes se produisent d’autant plus facilement dans un contexte de banalisation des idées d’extrême-droite et des discours racistes et islamophobes, nourrie par certains hommes et femmes politiques et certains médias de grande diffusion.
Nous sommes tous concernés! C’est l’avenir de notre société qui est en jeu. Il faut réagir! 
La section PCF du Pays de Morlaix et la fédération PCF du Finistère, 14 janvier 2024.

Manifestation samedi 13 Janvier 15h Place des Otages à Morlaix – Halte au massacre à Gaza! Cessez-le-feu immédiat et permanent

L’épouvantable massacre continue, 65 000 tonnes de bombes larguées sur ce petit territoire de 360 km2, des familles entières décimées, des personnes qui ont des noms, des visages et des histoires.

Alors que tous les observateurs s’accordent pour dire que si les États-Unis cessaient leurs livraisons d’armes aux génocidaires, le massacre pourrait cesser au bout de trois jours !

Au lieu de cela, les résolutions de l’ONU sont bafouées, la timide résolution du Conseil de Sécurité́ appelant de toute urgence à un renforcement de l’aide humanitaire reste lettre morte. Et tous les gouvernements occidentaux continuent d’ériger en dogme « le droit d’Israël à se défendre », quitte à envoyer un semblant d’aide humanitaire pour se donner bonne conscience comme la France vient de le faire, il y a deux jours.

L’AFPS, avec l’appui de nombreuses organisations, dont le PCF, appelle à manifester le samedi 13 janvier à 15 h (Place des Otages – Morlaix) pour exiger :

  • Un cessez-le feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza.
  • La levée immédiate du blocus Israélien pour permettre l’entrée massive de l’aide humanitaire
  •  La mise en place de mesures de protections du peuple Palestinien à Gaza, en Cisjordanie y compris Jérusalem-Est.
  • Le soutien de la France aux démarches de l’Afrique auprès de la Cour Internationale de Justice.

57 adhésions au Parti communiste dans le Finistère en 2023

Cette année 2023 a été un bon cru pour le nombre de nouvelles adhésions au Parti communiste français dans le département du Finistère: 57 nouveaux camarades nous ont rejoint! Merci et bravo à eux: ensemble et organisés nous serons plus forts et efficaces pour nous battre pour un monde plus juste et plus humain !

Invitation aux vœux de la JC Finistère le samedi 20 janvier à 18h à Brest

Les Jeunes Communistes du Finistère vous invitent à leurs vœux de bonne année samedi 20 janvier à 18h, au local du PCF rue André Berger à Brest.

Nous y tiendrons un bar de soutien où y seront vendus des boissons et à manger.

jeunes.communistes29@gmail.com

 

 

NOUVEAU RASSEMBLEMENT À QUIMPER POUR UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT À GAZA – SAMEDI 6 JANVIER 14H30 PLACE SAINT-CORENTIN.

NOUVEAU RASSEMBLEMENT À QUIMPER POUR UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT À GAZA.
SAMEDI 6 JANVIER 14H30 PLACE SAINT-CORENTIN.
A l’appel de 22 organisations cornouaillaises, un rassemblement aura lieu le samedi 6 janvier à 14 h 30 à Quimper, Place Saint Corentin, pour un cessez le feu immédiat et permanent à Gaza et pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.
Ce qui est en train de se passer à Gaza est un crime contre toute l’humanité : 23.000 morts (plus de 70 % de femmes et d’enfants), 70.000 blessés, des milliers de disparus, des familles anéanties, une centaine de journalistes tués… Aux victimes des bombardements risquent de s’ajouter les victimes de maladies et de la famine. En Cisjordanie, les attaques de l’armée et des colons ont fait plus de 300 morts en 3 mois. Les crimes commis le 7 octobre par le Hamas ne peuvent justifier une telle attaque contre toute une population et ses infrastructures vitales. Des rapporteurs de l’ONU évoquent « un risque de génocide ».
La France et l’Union européenne doivent s’engager activement et sans ambiguïté pour un cessez-le-feu total et permanent, l’entrée de l’aide humanitaire d’urgence et la levée du blocus de la bande de Gaza, y compris en prenant des sanctions contre l’Etat d’Israël et en arrêtant toute coopération commerciale, militaire et sécuritaire.
Une paix juste et durable ne sera possible qu’avec la reconnaissance des droits du peuple palestinien (droit à l’autodétermination et reconnaissance de l’État de Palestine), la fin de la colonisation et de l’occupation israélienne, et le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.
Organisations signataires : ACAT, ACTQ, AFPS, Association El Djazaïr, ARAC, ATTAC, CNT-STAF, Collectif antifasciste du Pays de Quimper, Comité de Jumelage DouarnenezRachidiyé, les Ecologistes-EELV, ENSEMBLE !, LFI, FSU, JC, LDH, Mouvement de la Paix, NPA Cornouaille, Nuages Rouges, PCF, PG, Solidaires, UDB

Vœux du PCF Finistère pour une belle année 2024

Chers camarades, chers amis,

Au nom de la fédération, du Conseil départemental du PCF Finistère et de son exécutif départemental, nous vous souhaitons à vous et à vos proches une année 2024 avec la santé et de la joie.

Nous espérons pour vous une année 2024, avec de nombreux moments de partages, de fraternité et d’amitié, et une résolution intacte à porter l’espoir du progrès humain et social, et à lutter pour un monde meilleur dans ces temps qui sont difficiles et angoissants à de nombreux niveaux.

2023 a été une année bien remplie pour la fédération, les sections et les adhérents du PCF Finistère.

De très nombreuses mobilisations contre la réforme des retraites, avec un mouvement de masse que l’exécutif a méprisé souverainement, avec ses recours systématiques au 49-3 pour faire passer sa loi inégalitaire et de régression sociale, des actions contre la loi immigration, en solidarité avec Gaza et la Palestine, pour la Paix et le désarmement nucléaire, contre la vie chère, l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité, la crise dans les Ehpad et le secteur de l’aide à l’autonomie, pour les dessertes ferroviaires de proximité, l’accès au logement pour tous dans le Finistère et la défense du logement public.

Nous avons eu aussi à préparer nos congrès de section et notre congrès départemental en mars 2023 avant le Congrès national de Marseille, le 39e congrès du PCF en avril 2023. Des formations militantes ont eu lieu à l’échelle régionale et départementale. Plusieurs camarades ont participé à l’Université d’été du PCF à Strasbourg en août.

Et bien sûr il y a eu comme chaque année ces deux temps forts mobilisateurs de beaucoup d’énergie et d’investissement des camarades et sympathisants que sont la fête de l’Humanité début septembre dans l’Essonne, et la fête de l’Humanité Bretagne fin novembre. Et les camarades ont aussi mis beaucoup de cœur et de travail à préparer les fêtes d’été et du travailleur de la mer du PCF dans le Pays Bigouden, la fête du 1er Mai à Morlaix, des fêtes du PCF à Brest, au Relecq-Kerhuon, à Carhaix, etc. Nos conférences-débat d’éducation populaire continuent dans plusieurs sections (Quimperlé, Quimper, Morlaix, …).

En 2023 nous avons eu aussi la grande joie de pouvoir acquérir conjointement avec la section de Quimper et la Fédération, et avec l’aide de la section de Brest, un beau local du PCF à Quimper, place de Locronan, un bel outil pour déployer nos activités et nous renforcer à Quimper. Le local est désormais tout beau et bien visible avec un accès à la rue relooké. Nous espérons pouvoir l’inaugurer en présence de Léon Deffontaines en début d’année 2024.

Cette année 2023 a été une nouvelle année d’implantation et de renforcement pour la JC, particulièrement active à Brest, et dont plusieurs jeunes camarades ont choisi d’intégrer aussi le PCF. Cette année 2023 aussi, nous avons eu 57 nouvelles adhésions au PCF Finistère.

Merci à tous nos nouveaux adhérents d’avoir fait le pas de l’adhésion ! Avec 536 adhérents cotisants, la fédération du PCF Finistère la 21 ème fédération en nombre d’adhérents au niveau national.

Un grand remerciement à tous les camarades qui se sont investis dans toutes ces actions et initiatives politiques, et dans bien d’autres encore, qu’il serait trop long d’énumérer. Remerciements aussi à nos élu.e.s communistes et apparentés, une soixantaine dans le département, qui travaillent à faire résonner nos valeurs et objectifs politiques, et si possible à les traduire en actes pour la population, dans les collectivités : Communes, Communautés de communes et d’agglomération, Département du Finistère, Région Bretagne.

En 2023, suite à la campagne des élections présidentielles, Fabien Roussel se confirme comme une des personnalités politiques les plus appréciées des Français, la 5ème et la 1ère à gauche selon plusieurs sondages.

Bien sûr nous savons qu’il y a souvent un écart entre le potentiel de sympathie et la décision du vote mais il est important de souligner que le Parti communiste a retrouvé une visibilité politique nationale et qu’il a l’écoute de la population, autant que d’autres forces politiques à gauche, même si la gauche dans son ensemble est très affaiblie, ce qui nous préoccupe tous, avec des forces de droite extrême et d’extrême-droite qui sont aux portes du pouvoir, dans notre pays. On a le sentiment que Macron et son gouvernement leur déroulent souvent le tapis rouge, sans parler des médias détenus par les milliardaires qui font le jeu du Rassemblement National et de la montée de la xénophobie.

C’est dans ce contexte que vont se dérouler les élections européennes du 9 juin 2024. Le PCF a validé le 13 novembre dernier à une très large majoritéla candidature de Léon Deffontaines, 26 ans, ancien dirigeant des Jeunesses communistes, comme tête de liste, et est actuellement en discussion avec d’autres composantes politiques de gauche pour travailler à une liste de rassemblement qui nous permette de faire élire des députés européens communistes, ce qui suppose que notre liste fasse 5 %.

Atteindre cet objectif demandera un effort de tous nos militantes et militants. Nous travaillons actuellement à un plan de travail pour pouvoir déployer notre activité sur le territoire finistérien.

Si vous voulez faire partie du comité de soutien de la liste du PCF conduite par Léon Deffontaines aux élections européennes, comité de soutien qui compte actuellement 184 personnes, envoyez un message à federation@29.pcf.fr / dupont.ismael@yahoo.fr ou bien un SMS à Ismaël Dupont (avec vos noms et qualités, votre commune) : 06 20 90 10 52

Les vœux de la fédération PCF Finistère, joints à ceux de la section PCF de Quimper et de la Coopérative des élu.e.s communistes finistérien.ne.s, ouverts à tous les camarades qui peuvent être présents auront lieu à Quimper au local du PCF 5 place de Locronan à 18h le mercredi 17 janvier.
Merci si vous souhaitez participer à l’apéritif qui sera offert à l’issue des courtes interventions d’accueil de vous signaler par avance auprès de Marion à la fédération pour ajuster nos provisions et pouvoir anticiper: federation@29.pcf.fr
L’assemblée générale du PCF Finistère aura elle lieu le samedi 10 février de 9h30 à 16h30 dans une salle polyvalente à Kernevel commune associée à Rosporden, Kernevel dont notre camarade Jacques Rannou est le maire. Cette AG sera centrée en particulier sur la campagne Élections Européennes.

Tous nos vœux de bonheur pour 2024.

Ensemble, construisons l’espoir.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère

le 5 janvier 2024.

Soutien au mouvement des EHPAD publics en résistance – EHPAD: il y a urgence ! – Déclaration du PCF Finistère

 

Soutien au mouvement des EHPAD publics en résistance

EHPAD: il y a urgence !

Comme les hôpitaux, comme le domaine général de la santé (fermetures d’urgences, de maternités, manque de médecins, pénurie de médicaments…), les EHPAD sont en grande difficulté.

Depuis des mois, les maires, les élu.e.s, président.e.s de CCAS, directrices ou directeurs d’établissements d’EHPAD publics, dans un mouvement parti des Côtes d’Armor puis du Finistère, alertent et sont mobilisés dans le Finistère comme dans d’autres départements bretons pour réclamer à l’État d’agir avant qu’il ne soit trop tard, pour sauver nos EHPAD de la faillite financière, d’éventuelles fermetures ou rachats à l’euro symbolique par le secteur privé lucratif.

Ces difficultés de gestion ne sont pas nouvelles mais, elles se sont aggravées depuis la crise du COVID. Plus de huit EHPAD publics sur dix sont aujourd’hui en situation de déficit (déficit moyen supérieur à 100 000€).

Quel que soit le statut, les EHPAD publics rencontrent des difficultés croissantes liées à l’inflation, de taux d’occupation dégradés, de financements insuffisants, de recrutement et d’épuisement des personnels. Sur 28 EHPAD publics ayant répondu à une consultation du collectif des élus en lutte, 22 manquent de personnels. Les démissions sont nombreuses, le recrutement difficile entraînant des recours à l’intérim médical et une augmentation des coûts supplémentaires.

À cela s’ajoutent des factures de gaz et d’électricité exorbitantes, nourries par la déréglementation du marché de l’énergie, l’ouverture à la concurrence et la spéculation; un seul trimestre pouvant représenter l’équivalent de la facture de l’année précédente. Les augmentations de facture d’électricité peuvent aller jusqu’à + 500%. Idem pour le gaz. Bouclier tarifaire insuffisant, conditions d’octroi nébuleuses et incertaines; critères du gouvernement incompréhensibles, aucune possibilité de faire une projection budgétaire assurée.

L’inflation touche aussi tous les consommables, les denrées alimentaires (+18%), les produits d’hygiène… Les augmentations salariales nouvelles instaurées par l’État depuis la crise sanitaire (Ségur, prime Grand Age, revalorisation du point d’indice), essentielles pour les personnels et l’attractivité des métiers, ne sont pas compensées par des dotations financières correspondantes et entraînent des déficits supplémentaires.

Plus de 63% des établissements n’ont pas reçu les financements d’État ni de l’ARS correspondant aux revalorisations salariales du Segur 1 et du Segur 2.

Difficultés financières, ruptures de paiements, tensions RH, 18,6 % des EHPAD et résidences autonomie ont encore été contraints de fermer des lits, 92,3 % d’entre eux estiment qu’ils seront déficitaires fin 2023, 50 % des directeurs d’EHPAD envisagent de quitter leur poste à court ou moyen terme…

La charge supportée par les établissements est de plus en en plus lourde et fragilise en particulier le modèle breton qui privilégie les EHPAD à but de non lucratifs, qu’ils soient associatifs ou publics.

En refus de ce constat de faillite et d’absence de mesures à la hauteur de la part de l’État, un mouvement transpartisan « EHPAD publics en résistance » à été initié en mai 2023 par des Maires des Côtes d’Armor, notre camarade Xavier Compain, maire de Plouha, notamment, et du Finistère Nord, s’étendant maintenant à l’ensemble du Finistère et des départements bretons. Des mouvements identiques se développent dans plusieurs régions de France et sont rejoints par la Fédération nationale professionnelle des directeurs d’établissements et de services pour personnes âgées (FNADEPA) qui alerte également depuis longtemps de la situation.

Une délégation des Maires des Côtes d’Armor et du Finistère Nord à rencontré la Ministre des Solidarités Aurore BERGER, le 31 août dernier. Celle ci a partagé le constat et s’est engagée à mettre en place des commissions départementales et un travail en lien avec les parlementaires avant la fin de l’année, pour une loi « Grand âge » à venir.

A l’appel de la FNADEPA, lors d’une journée d’action « Les vieux méritent mieux!», le 4 octobre dernier, près de 20 000 professionnels du grand âge, personnes âgées, familles, élus et bénévoles se sont rassemblés dans les EHPAD de France pour tirer la sonnette d’alarme face à l’aggravation des difficultés auxquelles sont confrontés les établissements et services pour personnes âgées et réclamer des mesures d’urgence et une loi Grand âge structurelle.

En Bretagne, des rassemblements d’élus et de responsables d’EHPAD se sont déroulés à Plourin-les-Morlaix (29), Bégard (22), Châteauneuf-du-Faou (29), Cléguérec (56). Certains édiles décidant de suspendre ou d’arrêter de payer les factures d’énergie. Un collectif de maires réfléchissant à lancer un recours en justice.

Le président du département du Finistère a également rencontré la Ministre des Solidarités , Aurore BERGER, pour obtenir des moyens d’urgence pour les EHPAD du département, en difficulté financière. Il a obtenu 8 millions d’euros d’aide venant s’ajouter au 2 millions d’euros déjà attribués dans le cadre du fond d’aide national. Cette allocation sera accordée, via l’ARS avant la fin d’année, à la plupart des 120 EHPAD publics et privés finistériens.

Mais, ces 10 millions d’euros d’aide versés par l’État sont loin de faire le compte face au déficit de 30 millions d’euros des EHPAD du Finistère. C’est mieux que rien mais, c’est une cautère sur une jambe de bois .

En conséquence ou contrepartie le président du département du Finistère décide d’une nouvelle augmentation pour l’année 2024, jusqu’à 5% du tarif d’hébergement pour les résidents des EHPAD du Finistère et, également d’appliquer une tarification différenciée pour les plus aisés nouveaux entrants, tout en disant vouloir rester un des départements aux tarifs les moins cher de France !

Des tarifs différenciés pour de mêmes prestations, prise en charge et soins identiques, c’est injuste, inégalitaire, particulièrement dans les EHPAD publics.

Des tarifs différenciés ajoutant également de la concurrence entre EHPAD et des disparités de gestion supplémentaires dans les établissements, pouvant entraîner des dérives comme dans les EHPAD privés.

En 2023 dans le Finistère, une augmentation tarifaire d’hébergement de 3 % avait déjà été appliquée, ainsi qu’à nouveau 2,5 % au 1er juillet, devenant insupportable pour les résidents et les familles victimes eux même de l’inflation. Les pensions de retraites n’ayant augmenté que de 0,8 % au 1er janvier 2023 et l’annonce du gouvernement d’augmenter les pensions de base, reste insuffisante compte tenu des retards accumulés et, ne fera qu’accroître les écarts différentiels. Depuis la désindexation des pensions sur les salaires et sur l’inflation, les retraités ayant perdus un mois de pension par an !

Le président du département du Finistère se défend d’avoir les tarifs d’hébergement des EHPAD restant parmi les moins chers de France mais, sait-il qu’ils sont déjà très largement supérieurs aux pensions des résidents. Ces tarifs d’hébergements, auxquels il faut ajouter en plus, un reste à charge supplémentaire important pour la dépendance, représentant au total plus du double des pensions moyennes des résidents et surtout des résidentes, en grande majorités dans les EHPAD. Il y avait le moyen pour limiter l’augmentation du coût des EHPAD pour les résidents tout en réduisant les déficits des EHPAD de jouer sur la valeur du point GIR dépendance. Ce moyen qui aurait sollicité davantage les finances du département n’a pas été activé. Le coût d’hébergement des EHPAD a augmenté de plusieurs centaines d’euros par mois dans beaucoup d’établissements, atteignant des tarifs de plus en plus élevés et insupportables. Il n’est pas raisonnable de faire supporter indéfiniment aux familles et aux résidents ces augmentations de charges quand on sait que les retraites et les retraites n’augmentent pas. Ce serait aggraver les inégalités sociales face à la perte d’autonomie liée au vieillissement qui est d’abord un problème de santé publique, devant être couvert par la solidarité nationale. Pour le PCF, il est inacceptable que les résidents et les familles soient à nouveau, au final, les victimes de cette variable d’ajustement d’un système dysfonctionnel et injuste du manque de financement des EHPAD par l’État, contraire aux principes de la Sécurité Sociale.

Les EHPAD, publics ou associatifs à but non lucratif, ne sont pas des lieux de villégiature , ce sont avant tout des établissements de de santé, de soins de personnes vulnérables, d’accompagnement de fin de vie où l’on rentre le plus tard possible, après hospitalisation, en perte d’autonomie, quand le maintien à domicile n’est plus possible. 

Il est impensable également de consentir à une dégradation de la qualité d’accueil pour les résidents d’EHPAD, quand on sait que les temps de disponibilités des personnels pour les personnes âgées en structure sont déjà limités ; si les personnels absents ne sont plus remplacés pour des raisons budgétaires, ce serait encore aggraver cette situation.

Nous sommes aujourd’hui au bord de la rupture.

Et pourtant, les associations d’usagers, de familles et les associations de directeurs d’ EHPAD ne cessent d’alerter depuis des années sur le besoin de trouver un financement solidaire pérenne de la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées. Ils et elles ont besoin d’accéder à une alimentation de qualité, à des animations, des sorties, des toilettes et des douches dans de bonnes conditions, des soins esthétiques et de confort.

Il y a une irresponsabilité terrible dans les reports successifs pour de bien mauvaises raisons d’une véritable « loi grand âge » assurant de nouveaux financements durables pour le secteur de la prise en charge des personnes âgées, notamment avec une intégration dans le cadre d’une nouvelle branche et de nouvelles recettes pour la sécurité sociale. Nous constatons que, pour l’instant, l’État, le gouvernement n’a toujours pas compris car, pour 2024, la prévision du budget de la Santé en France se situe au 20ème rang, avec 2,3 milliards d’euros programmés, en recul par rapport à 2023 ( 3,3 mds € ), alors que tout le monde sait que c’était déjà très insuffisant par rapport aux besoins grandissant liés au vieillissement de la population et à la désorganisation du système médical accumulé depuis plusieurs décennies ( à comparer du budget de la Défense, au 2ème rang, avec 47,2 milliards d’euros, en augmentation par rapport à 2023 )

Idem pour la projet de loi du budget de finance de la Sécurité Sociale ( PLFSS 2024 ) en recul par rapport à 2023. C’est inadmissible !

Nos anciens ont travaillé toute leur vie, créé les richesses de la société dont nous bénéficions, cotisé à la Sécurité Sociale. Ils méritent reconnaissance, respect, considération et prise en charge à la hauteur de leur besoins.

Nous réclamons des mesures et des financements pérennes et structurées dans une loi « Grand âge » intégrée dans la 5ème branche de la Sécurité Sociale, par la création d’un réel service public de l’autonomie et du grand âge, couvert à 100% par la Sécurité Sociale (branche maladie).

– Reconnaître l’utilité et toute la place de nos à EHPAD publics en favorisant l’autonomie de nos aînés avec un ratio d’encadrement d’ 1 soignant pour un 1 résident.

– Recruter, dès cette année, 100 000 emplois/an sur 3 ans dans nos EHPAD

– Revaloriser les salaires des personnels selon un coefficient multiplicateur d’utilité et de responsabilité médico-sociale.

Comment financer ces mesures et trouver des ressources pour la Sécurité Sociale ?

Les moyens existent.

C’est une question de volonté et de choix politiques. Le gouvernement n’a t’il pas fait voter récemment 413 milliards € pour la loi de programmation militaire  et, en 2008 attribué 600 milliards € pour sauver les banques lors du crac financier!

On évalue dans notre pays à 100 milliards € de fraude – évasion fiscale tous les ans (scandale des paradis fiscaux) et, rien est fait pour l’enrayer et récupérer cet argent !

Selon l’observatoire européen de la fiscalité, l’évasion mondiale globale des multinationales se chiffrait à 650 milliards de dollars en 2016 , 900 milliards de dollars en 2019, 1000 milliards de dollars dépassés en 2021 et 2022 !

L’État a bien trouvé les moyens d’aider le groupe d’ EHPAD privé ORPEA (1 milliards €), via la Caisse des dépôts, rendu tristement célèbre par la sortie du livre d’enquête « Les Fossoyeurs », mais n’a pas de solution pour les établissements publics !

Rien n’est fait pour mettre sous tutelle les EHPAD privés qui bénéficient d’un financement public et stopper les dérives tarifaires et de gestion. (1 millions/an de salaire pour la DG du groupe Korian).

Une « contribution solidarité » (CASA-ACT) des actionnaires à hauteur de 2% des dividendes (2 milliards en 2021) pourrait être votée et mise en place rapidement (par exemple)…

Pour réaliser des économies de gestion, réguler et interdire l’intérim social et médical dans les hôpitaux et les EHPAD, publics comme privés. La santé n’est pas une marchandise.

De même, afin de réduire les charges d’énergies, sortir le gaz et l’électricité du marché et de la spéculation et revenir à l’EDF-GDF nationalisé, 100 % public, comme cela à existé depuis 1946 jusqu’au début des années 2000.

Dans notre pays, à la démographie vieillissante, on ne peut donc faire l’économie, au niveau départementale comme national, d’une ambition forte pour résoudre et pérenniser la situation dans les EHPAD. C’est un enjeu de civilisation essentiel.

Nous appelons à faire voter en ce sens des vœux dans les communes et collectivités territoriales et enfin, une loi « Grand âge » ambitieuse pour notre pays, parmi les plus riches au monde !

Soutien et encouragement au mouvement des EHPAD publics en résistance

Déclaration du PCF Finistère- 4 Janvier 2024

Rassemblement pour Gaza le vendredi 5 janvier à Brest à 18h – Halte aux massacres!

Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas tuant 1  140 civils israéliens, le gouvernement de Netanyahou poursuit une vengeance aveugle contre Gaza. Des milliers de morts, surtout des enfants, des villes rasées, plus d’un million de déplacés, une population asphyxiée par un triple blocus depuis trop longtemps. L’ampleur du massacre et des crimes de guerre en cours, plus meurtriers que jamais, doivent conduire les Nations unies à exiger un cessez-le-feu immédiat et à faire respecter, enfin, le droit international.
Il est  temps de passer des discours aux actes, et pour Paris cela pourrait commencer – au moment où des ministres israéliens entendent vider Gaza de ses habitants palestiniens – par reconnaître officiellement l’État de Palestine.
  Les risques d’extension de la guerre menée par Israël à Gaza sont à leur paroxysme. Alors que le déluge de feu a déjà fait plus de 22 000 morts dans l’enclave palestinienne, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé de frapper mardi dans la banlieue de Beyrouth pour éliminer le numéro 2 du Hamas risquant de provoquer un embrasement régional  .
Avec le collectif « Pour une paix juste au proche orient « nous appelons à une nouvelle veillée vendredi 5 janvier à 18h au monument aux morts à Brest.

Jeudi 28 décembre – 18h: Rassemblement de solidarité avec les Palestiniens de Gaza au monument au mort à Brest

Intervention de Gladys Grelaud sur la politique logement au Conseil Régional de Bretagne – 14 décembre 2023

Intervention de Gladys Grelaud sur le logement au conseil régional jeudi dernier pour soutenir la feuille de route de la région Bretagne pour une foncière et ce que nous finançons, le parc public à la ville comme à la campagne au delà de nos compétences pour répondre à notre niveau à cette crise

👉 https://youtu.be/YIrt0I1VZ7k?si=_MBxul6vjot0EG0v

 

 

Carhaix: une centaine de personnes rassemblées pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza ce samedi 23 décembre – Intervention de Pierre-Yves Thomas pour le PCF et photos de Daniel Laporte

Le Télégramme :À Carhaix, une centaine de personnes se rassemble pour un cessez-le-feu en Palestine

A propos de la petite entreprise révisionniste d’Yves Mervin qui réhabilite l’Abbé Perrot et salit la mémoire de la Résistance

Nous ne laisserons pas l’extrême-droite salir la mémoire de nos camarades engagés dans la Résistance.

Yves Mervin, ancien militaire, reconverti « historien » de propagande, sympathisant d’un nationalisme breton de droite anti-communiste ou d’extrême-droite, a récemment publié un livre contre la Résistance et à la gloire du prêtre nationaliste breton collaborateur « Jean-Marie Perrot, 12 décembre 1943, un crime communiste ».

Il a encore fait publier cette semaine dans le Ouest-France et le Télégramme un droit de réponse sur un article du 8 décembre sur sa conférence d’hommage à l’Abbé Perrot et à son combat pour la collaboration avec l’occupant nazi.

L’auteur parle de la part de la résistance d’« assassinats y compris de jeunes enfants, de viols« , accomplis par la Résistance. Les communistes mangeurs d’enfants, ça rappelle des souvenirs…

Yves Mervin avait déjà cherché à salir la Résistance pour blanchir a contrario les partisans de la collaboration dans un livre publié chez Coop Breizh intitulé « Le joli mois de mai 1944 ».

Un livre où il défendait que « la Résistance a fait plus de morts chez les Bretons que chez les Allemands » et que « globalement, la Résistance a été plus nuisible qu’utile » (propos relatés dans un article de Ouest-France).

La conférence d’Yves Mervin pour dénoncer « le crime communiste » qu’aurait représenté selon lui l’exécution de l’Abbé Perrot, le 9 décembre dernier à Quimper, dans une salle du diocèse à la Chapelle Saint-Laurent, a justement alimenté la polémique, suscitant l’indignation de plusieurs associations et personnalités comme l’élue communiste de Quimper Yvonne Rainero qui avait également réagi dans un communiqué publié sur le site internet du PCF Finistère, « Rouge Finistère » et que nous citons à nouveau ici:

« ll est choquant, en ces temps où une extrême-droite décomplexée trouve un écho complaisant pour ses discours de haine et de xénophobie, d’apprendre que, sous le patronage de l’évêché, va se tenir dans une chapelle de Quimper, ville qui porte jusque dans sa préfecture le souvenir de Jean Moulin, une conférence dont l’objet est clairement de réhabiliter la collaboration et de salir la Résistance. Le site d’extrême-droite Breizh-info qui la sponsorise ne s’y est pas trompé. Il ne s’agit pas ici d’apaiser la mémoire, mais bien de revisiter l’histoire. Ce n’est pas un hasard si la sinistre milice armée bretonne constituée pour combattre la Résistance a pris en 1943 le nom de Bezen Perrot en hommage à cet abbé qui exprimait sa sympathie pour les régimes amis d’Hitler en Europe centrale et dont la proximité avec la collaboration ne fait aucun doute. La Bezen Perrot incorporée dans la SS hitlérienne a semé la terreur et la mort en Bretagne, poursuivant son parcours sanglant jusque dans sa fuite avec les armées nazies à la Libération. L’un des acteurs de cette réécriture de l’histoire n’hésite pas à traiter d’assassins les résistants communistes. C’est la résistance au nazisme dans son ensemble qu’il prend pour cible. La résistance communiste y a joué un rôle essentiel, le Finistère en a été un bel exemple. La tenue de cette conférence est une insulte à la mémoire des deux jeunes communistes Pierre Jolivet et Émile Le Page, premiers résistants fusillés à Quimper par les Allemands, ils avaient 19 et 20 ans, cela s’est passé au champ de tir de La Tourelle, à proximité de la chapelle Saint-Laurent.

Elle est une insulte à la mémoire de tous les résistants communistes de ce département, et dont beaucoup étaient bretonnants. Elle est aussi une insulte à la mémoire de ceux qui se sont engagés dans les combats de la Résistance au nom de leur foi comme le frère Joseph Salaün du Likès.

Ne laissons pas les héritiers des mouvements racistes et antisémites qui proclamaient dès 1938 « La France aux Juifs, la Bretagne aux Bretons » répandre leurs idées malsaines.

Yvonne Rainero, élue communiste de Quimper »

Rappelons que si en effet l’abbé nationaliste Jean-Marie Perrot a bien été exécuté par un jeune résistant communiste à Scrignac, c’était suite à une décision prise conjointement par les services de la France Libre à Londres (et donc la Résistance gaulliste) et la Résistance intérieure pour plusieurs raisons:

– L’Abbé Perrot était un ami politique et personnel de nombreux nationalistes bretons promouvant la collaboration politique et militaire avec les Nazis, Olivier Mordrel, Célestin Lainé, Raymond Delaporte, Yann Bricler, Debauvais, etc, et il les recevait dans son presbytère à Scrignac, comme du reste de nombreux officiers allemands avec lesquels pour certains il entretenait des relations avant la guerre. Cette présence d’officiers allemands et de collaborateurs dans une région acquise à la Résistance, et tout particulièrement à la résistance FTPF et communiste, était un danger pour les patriotes.

– Cet abbé avait dénoncé à des collaborateurs bretons alliés aux nazis les activités patriotiques de Résistants et militants communistes de Scrignac, telle Mme Duperrier, sympathisante communiste, et son mari, communiste, qui avaient fait diffuser « La Marseillaise » par un haut-parleur de la place de Scrignac le jour du débarquement allié en Afrique du Nord et qui mobilisaient la population contre les Allemands. Jean-Marie Perrot publiait aussi de nombreux articles anticommunistes dans la revue Feiz Ha Breiz tenu par son ami Herri Caouissin, futur adhérent du Front National, alors que la répression de la police française de collaboration, des milices, et de l’armée d’occupation allemande et nazie faisaient rage contre la Résistance communiste, et que le discours de croisade contre le bolchevisme était un des ressorts idéologiques les plus utilisés du soutien au nazisme et à la collaboration.

– A l’occasion des obsèques de l’Abbé Perrot, célébrées sous la garde des soldats allemands et en présence des dirigeants nationalistes collaborateurs bretons, Lainé et son ami Ange Péresse firent serment de le venger et de baptiser l’unité de supplétifs SS rattachée à la police de répression anti-résistante allemande qu’ils avaient créée et qui s’appelait le Bezen Cadoudal, du nom du chef chouan morbihannais qui combattit ardemment la République et la Révolution, du nom de Bezen Perrot. Rappelons que ce Bezen Perrot, où sévirent une soixantaine de jeunes militants nationalistes bretons d’extrême-droite, fut responsable de plusieurs centaines d’arrestations, de tortures, d’exécutions sommaires ou de déportations en camps de concentration contre des Résistants bretons dans les mois de la Libération de la Bretagne.  Les résistants du village de Scrignac et des environs, dans les Monts d’Arrée, furent parmi les premières victimes du Bezen Perrot, et du Kommando de Landerneau et de la répression nazie l’année 1944. Plusieurs résistants de Scrignac ont été arrêtés et fusillés par les Allemands : Jean Priol, Jean-Marie Le Fur, Joseph Salaun, Joseph Salaun, les frères Paul et Valentin Poher, Francis Kervoelen et André Édouard Guillou, Robert Boucher. D’autres sont morts en déportation comme François-Marie Coant. Mais ceux-là n’intéressent pas Yves Mervin.

Le devoir de mémoire concernant la collaboration bretonne et les crimes de ces centaines de collaborateurs bretons nationalistes ne doivent pas masquer que la Bretagne fut avant tout une grande terre de Résistance: on parle de 2 700 résistants bretons fusillés, de 1 000 résistants bretons tués au combat, de 3 743 déportés pour actes de Résistance dans les cinq départements bretons.

Et au sein de cette Résistance populaire intérieure qui appuya considérablement la Libération du territoire et la progression alliée en Bretagne et permit de fixer les troupes allemandes en Bretagne pour faciliter la progression alliée en Normandie, la résistance populaire F.T.P.F organisée par le Parti communiste clandestin composa le principal mouvement de Résistance en effectifs, et celui qui engagea le plus tôt la lutte armée contre l’Occupant fasciste, nazi, et ses collaborateurs d’extrême-droite, partisans de Vichy, des groupes collaborationnistes, dont ceux de la mouvance nationaliste bretonne.

La Fédération du PCF Finistère, 23 décembre 2023.

Manifestation contre la loi immigration du 18 décembre à BREST – le MJCF répond présent

Nous étions présents à Brest contre la loi inhumaine sur l’immigration de Darmanin le 18 décembre à Brest.
La France doit faire preuve de fraternité envers ceux qui viennent en France dans l’espoir d’une vie meilleure.
Le MJCF FINISTÈRE.

Grand reporter, le journaliste de L’Humanité Pierre Barbancey évoque le conflit Israël-Palestine (Ouest-France, 21 décembre 2023)

Grand reporter, Pierre Barbancey évoque le conflit Israel- Palestine. Ouest-France, 22 décembre, Quimper.

Loi immigration: l’appel à la résistance de Sophie Binet – Ouest-France, 21 décembre 2023

Ouest-France, 21 décembre 2023

La loi immigration, une loi honteuse pour le PCF Finistère – Le Télégramme, 21 décembre 2023

Le Télégramme, 21 décembre 2023

Loi immigration: Monsieur le Président, renoncez – Appel unitaire

Monsieur le Président : renoncez !

Monsieur le Président,

Ce soir, à l’occasion de votre intervention télévisuelle, nous vous demandons solennellement de prendre la seule décision qui vaille : vous devez renoncer à une loi qui porte une atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui, au-delà de fracturer votre propre majorité, va fracturer notre pays.

Vous avez été élu et réélu face à l’extrême droite. Vous vous étiez même posé en ultime barrage contre les idées du Rassemblement National. C’est la raison pour laquelle de très nombreux Français ont voté pour vous, non par adhésion à votre politique, mais pour éviter le pire.

Mais hier soir, une digue a lâché. Loin de régler quoi que soit aux désordres du monde, à l’exil face aux guerres et au changement climatique, à la crise de l’accueil et ses conséquences, la loi sur l’immigration adoptée hier, la plus régressive depuis des décennies, consacre la préférence nationale, remet en cause le droit du sol et les droits fondamentaux affirmés dans le préambule même de notre constitution, issu du Conseil national de la résistance. Le texte voté est un désastre moral, une trahison de notre Histoire, de ce qu’est notre pays et l’esprit des Lumières, et une reddition devant l’extrême droite qui peut légitimement évoquer une victoire idéologique.

Nous, forces politiques, syndicales, associatives, ne nous résignons pas. Nous sommes là pour résister à l’arbitraire et à l’inhumain. Nous appelons l’ensemble des organisations de la société civile, toutes les forces progressistes et républicaines à agir face à cette attaque majeure contre notre République et sa Constitution, et à construire ensemble des initiatives dans les jours et les semaines qui viennent.

Monsieur le Président : renoncez !

Associations et syndicats

ATTAC
Anafé
ANVITA
Confédération paysanne
Confédération Générale du Travail
CRID
Droit Au Logement
Droits d’Urgence
EMMAUS France
Fédération Syndicale Unitaire
Jeune Garde
MRAP
Les Amis de la Terre
Ligue des Droits de l’Homme
Solidaires
SOS Racisme
Thot
Union étudiante
Union nationale des étudiants de France
Union syndicale Lycéenne

Partis politiques

Les Écologistes – EELV
L’Engagement
La France Insoumise
Les Jeunes Insoumis
Les Jeunes Écologistes
Les Jeunes Génération·S
Les Jeunes Socialistes
Les Radicaux De Gauche
Gauche Démocratique et Sociale
Gauche EcoSocialiste
Génération·S
Gauche Républicaine et Socialiste
Mouvement des Jeunes Communistes de France
Mouvement Républicain et Citoyen
Nouvelle Donne
Nouvelle Gauche Socialiste
Parti Communiste Français
Parti de Gauche
Parti Radical de Gauche
Parti Socialiste
Picardie Debout
Place Publique
REV
Union des Étudiants Communistes

Communiqué des groupes d’opposition de gauche au Département: Loi immigration, les digues républicaines ont sauté

Appel de L’Humanité : « Monsieur le Président, ne promulguez pas la loi immigration ! »

Syndicalistes, élus, intellectuels et artistes : ils exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une législation qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale »

Appel : « Monsieur le Président, ne promulguez pas la loi immigration ! »

Tribune

À l’initiative de l’Humanité, des élus, des syndicalistes, des intellectuels et des artistes exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une législation qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale ».

À la dernière élection présidentielle, des millions de voix se sont reportées sur Emmanuel Macron au second tour pour faire barrage à Marine Le Pen. « Ce vote m’oblige », avait assuré le président élu. La loi immigration, véritable marchepied à l’idéologie nationaliste de l’extrême droite, est une trahison de cet engagement solennel pris devant les Français.

Soutenu par le RN, ce texte, adopté sans réel débat au Parlement, fracture le camp présidentiel mais, surtout, les fondements de notre République. En instillant le poison xénophobe de la préférence nationale, en remettant en cause le droit du sol, il bafoue les principes d’égalité et de non-discrimination, socle de notre démocratie fraternelle.

Cette loi de haine et de division fait peser une lourde menace sur le sort de nos semblables, étrangers ou immigrés, donc sur la cohésion de notre société. Elle ouvre la voie au pire.

Face à ce danger, nous, citoyennes et citoyens soucieux du vivre-ensemble, appelons le chef de l’État à se ressaisir. Ne promulguez pas ce texte de tous les dangers !

Merci d’avoir signé l’appel contre la promulgation de la loi immigration.

Cordialement, Les équipes de l’Humanité

 

15 000 citoyen.nes ont déjà signé cet appel. Nous publions ici au fur et à mesure leur nom, pour celles et ceux qui le souhaitent.

Ci-dessous, la liste des 150 premières personnalités ayant répondu à l’appel.

Les 150 premiers signataires

 

Steve Achiepo Cinéaste,

 

Fleur Albert Cinéaste,

 

Mustapha Amokrane et Hakim Amokrane Chanteurs et musiciens,

 

Nassim Amaouche Réalisateur,

 

Swann Arlaud Acteur,

 

Marine Atlan cinéaste,

 

Danielle Arbid Cinéaste,

 

Martine Aubry Maire PS de Lille,

 

Étienne Balibar Philosophe,

 

Chloé Bégou Metteuse en scène et directrice artistique de la colonie Bakakaï,

 

Antoine Barraud Cinéaste,

 

Matthieu Bareyre Cinéaste,

 

Faouzi Bensaïdi Cinéaste,

 

Patrice Bessac Maire PCF de Montreuil,

 

Sophie Binet Secrétaire générale de la CGT,

 

Laurent Binet Écrivain,

 

Thomas Bidegain Cinéaste,

 

Manuel Bompard Coordinateur national de la France insoumise,

 

Bertrand Bonello Cinéaste,

 

Nicolas Boone Cinéaste,

 

Lucie Borleteau Cinéaste,

 

Nicolas Bouchaud Comédien,

Patrick Boucheron Historien, professeur au Collège de France

Céline Bozon Cheffe opératrice,

 

Guillaume Brac Cinéaste,

 

Rachida Brakni Actrice,

 

Ian Brossat Sénateur communiste,

 

Mikael Buch Cinéaste,

 

Fanny Burdino Cinéaste,

 

Rodolphe Burger musicien,

 

Laure Calamy Actrice,

 

Robin Campillo Cinéaste,

 

Éric Cantona Acteur,

 

Sorj Chalandon Écrivain,

 

Patrick Chamoiseau Écrivain,

 

Jeanne Champagne Metteuse en scène,

 

André Chassaigne Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale,

 

Carole Chassaing Productrice,

 

Cyrielle Chatelain Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale,

 

Régine Chopinot Chorégraphe,

Samuel Churin acteur,

 

Hélier Cisterne Cinéaste,

 

Romain Cogitore Cinéaste,

 

Christophe Cognet Cinéaste,

 

Pascal Convert artiste,

 

Laurence Cordier Actrice,

Olivier Corzani, maire PCF de Fleury-Mérogis

Cécile Cukierman Présidente groupe CRCE-K au Sénat,

 

Didier D’Abreu Cinéaste,

 

Jean-Pierre Darroussin Acteur,

 

Léon Deffontaines Tête de liste du PCF aux élections européennes,

 

Carole Delga Présidente PS de la région Occitanie,

 

Caroline Deruas cinéaste,

 

Alice Diop Cinéaste,

 

Valérie Donzelli Cinéaste,

 

Laetitia Dosch Actrice et réalisatrice,

 

Grégory Doucet Maire écologiste de Lyon,

 

Samuel Doux Cinéaste,

 

Claire Doyon Cinéaste,

 

Raphaëlle Doyon maîtresse de conférence Paris-8

 

Jeanne Dressen Réalisatrice,

 

Cécile Duflot Directrice générale d’Oxfam France,

 

Richard Dumy Metteur·euse en scène et acteur·ice et chercheur·euse,

 

Karine Durance Attachée de presse cinéma,

 

Simon Duteil Codélégué général de Solidaires,

 

Annie Ernaux Écrivaine prix Nobel de littérature,

 

Laurent Escure Secrétaire général de l’Unsa,

 

Camille Étienne Activiste pour le climat,

 

Elsa Faucillon Députée PCF,

 

Olivier Faure Premier secrétaire du PS,

 

Léa Filoche Co-coordinatrice de Génération·s,

 

Marine Franssen Cinéaste,

 

Hélène Frappat Écrivaine,

 

Nathalie Garraud Directrice du centre dramatique national des 13 vents,

 

Laurent Gaudé Écrivain,

 

Fabien Gay Sénateur et directeur de l’Humanité,

 

Lisa Giacchero Cinéaste,

 

Guillaume Gontard Président du groupe écologiste au Sénat,

 

Yann Gonzalez Cinéaste,

 

Julien Gosselin Metteur en scène,

 

Pascal Greggory Acteur,

 

Faïza Guène Écrivaine,

 

Murielle Guilbert Codéléguée générale de Solidaires,

 

Rachid Hami Cinéaste,

 

Bérénice Hamidi professeure Université Lyon 2,

 

Benoît Hamon Directeur général de Singa,

 

Ted Hardy-Carnac Cinéaste,

 

Myriam Harir Avocate spécialiste des droits des étrangers,

 

Omid Hashemi performeur et chercheur,

 

François Héran Titulaire de la chaire migrations et sociétés au Collège de France,

 

Clotilde Hesme Comédienne,

 

Anne Hidalgo Maire PS de Paris,

Yannick Jadot Sénateur écologiste

 

Gaëlle Jones Productrice,

 

Élisabeth Jonniaux cinéaste,

 

Valérie Jouve Artiste,

 

Patrick Kanner Président du groupe socialiste au Sénat,

 

Baya Kasmi Cinéaste,

 

Mohamed el Khatib auteur et metteur en scène,

 

Héléna Klotz Cinéaste,

 

Nicolas Klotz Cinéaste,

 

Julia Kowalski Cinéaste,

 

Judith Krivine Présidente du Syndicat des avocats de France,

 

Alice Labadie Distributrice de cinéma,

 

Jean Labadie distributeur de cinéma,

 

Manele Labidi Cinéaste,

 

Mathilde Larrère Historienne,

Lazare Auteur,

 

Michel Leclerc Cinéaste,

 

David Lescot Auteur et metteur en scène,

 

Danielle Linhart Sociologue,

 

Benjamin Lucas Député écologiste,

 

Maguy Marin Chorégraphe,

 

Philippe Martinez Ancien secrétaire général de la CGT,

 

Bertrand Mandico Cinéaste,

 

Henry Masson Président de la Cimade,

 

Nicolas Mathieu Écrivain,

 

Patricia Mazuy Cinéaste,

 

Jean-Luc Mélenchon, Co-président de l’institut la Boëtie

 

Sébastien Menesplier Secrétaire général de la FNME-CGT,

 

Guillaume Meurice Humoriste,

 

Yasmine Modestine Actrice et autrice,

 

Gérard Mordillat Écrivain et cinéaste,

 

Sarah Moon Photographe,

 

Léa Mysius Cinéaste,

 

Corinne Narassiguin Sénatrice socialiste,

 

Arthur Nauzyciel Acteur et metteur en scène,

 

Stanislas Nordey Acteur et metteur en scène,

 

Anna Novion Cinéaste,

 

Erik Orsenna Écrivain et académicien,

 

Mathilde Panot Présidente du groupe France insoumise à l’Assemblée nationale,

 

Caroline Pascal Actrice,

 

Agnès Patron Cinéaste,

Célie Pauthe Metteuse en scène,

 

Patrick Pelloux Urgentiste,

 

Élisabeth Perceval Cinéaste,

 

Antonin Peretjatko Cinéaste,

 

Alexandre Perrier Producteur,

 

Nicolas Philibert Cinéaste,

 

Just Philippot Cinéaste,

 

Michel Pigenet Historien,

 

Ernest Pignon-Ernest Plasticien et académicien,

 

Monique Pinçon-Charlot Sociologue,

 

Éric Piolle Maire écologiste de Grenoble,

 

Marta Ponsa historienne de l’art,

 

Caroline Poggi Cinéaste,

 

Reine Prat Autrice,

 

Gérard Ré Secrétaire confédéral de la CGT

 

Kim Reuflet Présidente du Syndicat de la magistrature,

 

Philippe Rio Maire PCF de Grigny,

 

Eve Robin Productrice,

 

Johanna Rolland Maire socialiste de Nantes,

 

Axelle Ropert Cinéaste,

 

Pierre Rosanvallon Historien et sociologue,

 

Fabien Roussel Député et secrétaire national du PCF,

Michèle Rubirola Première adjointe écologiste de la mairie de Marseille

 

Katell Quillévéré Cinéaste,

 

Arash Saeidi Co-coordinateur de Génération·s,

 

Thomas Salvador Cinéaste,

 

Lydie Salvayre Écrivaine,

 

Pierre Serna Historien,

 

Marion Siéfert Metteuse en scène,

 

Anthony Smith CGT ministère du Travail,

 

Benoît Teste Secrétaire général de la FSU,

 

Bernard Thibault Ancien secrétaire général de la CGT,

 

Pacôme Thiellement Écrivain,

 

David Tion Producteur,

 

Marine Tondelier Secrétaire nationale des Écologistes-EELV,

 

Marie Toussaint Tête de liste des Écologistes aux européennes,

 

Marion Truchaud Cinéaste,

 

Boris Vallaud Président du groupe socialiste à l’Assemblée,

 

Najat Vallaud-Belkacem Présidente de France Terre d’asile,

Marie-Christine Vergiat Vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme

 

Virgil Vernier Cinéaste,

 

Marie Vialle Actrice et metteuse en scène,

 

Jean Vigreux Historien,

 

Jonathan Vinel Cinéaste,

 

Benoît Volnais Cinéaste,

 

Bernard Wallet Écrivain et éditeur,

 

Éléonore Weber Cinéaste,

 

Serge Wolikow Historien,

 

Alice Zeniter Écrivaine et cinéaste.

Des milliers de citoyen.nes ont déjà signé cet appel.

Nous publions ici au fur et à mesure leur nom, pour celles et ceux qui le souhaitent.

Madame la Première Ministre, renoncez à promulguer cette loi – Fabien Gay, sénateur communiste

Avec cette CMP sur la loi immigration, vous n’avez pas fait que diviser votre majorité et le Parlement. Vous avez une nouvelle fois fracturé notre République en instrumentalisant les colères populaires nées des multiples crises que nous traversons, en désignant les étrangers comme des boucs émissaires.

Alors que des millions de nos concitoyens ont voté Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle, pensant faire barrage aux idées de l’extrême droite, ils découvrent ce matin le tapis rouge que vous leur avez déroulé avec cette loi de stigmatisation et de paupérisation de tous les étrangers.

Durcissement du regroupement familial, du droit du sol, des conditions d’accueil des étudiants, installation de quotas, rétablissement du délit de séjour irrégulier.

Cette CMP, directement pilotée par l’Elysée, au mépris de la séparation des pouvoirs, est en fait un nouvel accord de gouvernement entre vous et la majorité de droite radicalisée sur un programme le Peniste des années 80. Ne vous offusquez pas chers collègues car l’instauration de la préférence nationale pour les prestations sociales c’est bien Jean-Marie Le Pen.

J’alerte nos compatriotes qui pensent que leur situation personnelle peut s’améliorer avec la préférence nationale, qu’ils se souviennent bien que le recul des droits des étrangers précède toujours le recul des droits pour toutes et tous.

Cette loi est une souillure pour notre pays qui ne sera jamais une nation ethnique, elle reste une nation politique basée sur les valeurs liberté, égalité, fraternité avec une longue tradition d’accueil qui s’est construite aussi avec les vagues d’immigration, ne vous en déplaise.

Madame la Première Ministre, renoncez à promulguer cette loi et n’inscrivez pas à l’ordre du jour la suppression de l’aide médicale d’État le même trimestre où notre pays va faire entrer au Panthéon Missak et Mélinée Manouchian

Loi immigration: Madame La Ministre, ne rajoutez pas le déshonneur à la compromission – André Chassaigne, président du Groupe communiste CDR à l’Assemblée Nationale

Question au gouvernement d’André Chassaigne
à Madame Elisabeth BORNE, Première Ministre
Mardi 19 décembre 2023

Madame la Présidente,
Mes chers collègues,
Madame la Première ministre,

Après le rejet inédit du projet de loi sur l’immigration, vous êtes sur le point de commettre l’irréparable.

Depuis plusieurs jours, les pires tractations politiciennes ont lieu dans le huis-clos de Matignon et de l’Elysée au mépris de la séparation des pouvoirs. Vous instrumentalisez la CMP pour contourner le Parlement et conclure, coûte que coûte, avec la droite LR alignée sur les positions du Rassemblement national.

Madame la Première Ministre, mesurez bien votre responsabilité historique. L’élection du Président Macron devait nous prémunir des pires avanies du programme de l’extrême-droite… Aujourd’hui, de bouclier, vous en devenez le marchepied.

Comment pouvez-vous ainsi céder sur nos valeurs, sur des questions aussi essentielles que l’aide médicale d’Etat, le droit du sol, le droit aux prestations sociales, la déchéance de la nationalité ?

Mes chers collègues de la majorité, la seule position juste c’est de tenir bon sur le respect des droits fondamentaux et refuser toutes dispositions discriminatoires.

Mes chers collègues, ne succombez pas aux fantasmes véhiculés par l’extrême droite qui se délecte aujourd’hui de remporter une victoire idéologique majeure.

Mes chers collègues, je vous le dis solennellement, vous allez écrire ce soir une page de notre histoire. L’histoire d’un pays qui, en ce 19 décembre, aurait renoncé à ses valeurs humanistes.

Madame la Première Ministre, mes chers collègues, il est encore temps de vous ressaisir. N’ajoutez pas le déshonneur à la compromission. Ne laissez pas ce texte de la honte fracturer de manière durable notre République et renier les valeurs humanistes de notre pays.

Rassemblement contre la loi immigration à Brest ce jeudi 21 décembre

Rassemblement contre la loi immigration place de la liberté, Brest – jeudi 21 décembre. 300 personnes mobilisés pour dire non a cette loi infâme. Et parmi eux de nombreux camarades de la JC et du PCF. Photo Julien Poupon.

 

À Brest, 300 personnes marchent contre la loi « immigration »

À l’appel de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques de gauche, 300 personnes se sont réunies ce jeudi 21 décembre pour manifester contre la loi Immigration.

Sous une petite pluie fine et pénétrante, quelque 300 personnes se sont retrouvées place de la Liberté ce jeudi 21 décembre 2023 au soir, à 18 h, pour protester contre l’adoption de la loi Immigration. De nombreux syndicats mais aussi de nombreux partis politiques de gauche avaient appelé à ce rassemblement afin d’exprimer en préambule leur « nausée » après le vote parlementaire.

En présence de plusieurs élus de la majorité métropolitaine, Olivier Cuzon a dénoncé un texte qui manifeste selon lui « une victoire idéologique du Rassemblement national », posant, à croire les manifestants, « la préférence nationale au cœur du système législatif » lui-même coloré « par une large ligne totalement xénophobe ».

Une marche jusqu’à Saint-Martin

Dans un mot d’ordre unitaire, les opposants ont encore dénoncé un « texte contraire aux droits humains fondamentaux » et surtout selon eux « totalement contraire à la devise de la République, liberté, égalité, fraternité ». Après cette brève prise de parole, un texte de Victor Hugo daté de 1855 a été déclamé sur les marches de la mairie, texte posant la question de l’étranger et salué par les applaudissements de la foule. Une marche a alors débuté, remontant Jaurès jusqu’à Saint-Martin pour revenir in fine place de la Liberté et se dissoudre dans le plus grand des calmes.

Texte de l’appel:

Le texte voté de cette loi Asile immigration est une victoire idéologique du
Rassemblement national, comme il le proclame lui-même.
Il fait entrer la préférence nationale au coeur de notre législation. C’est clairement une idéologie xénophobe.
Les modifications apportées au CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) ne feront qu’aggraver les conditions d’accueil des migrants (demandeurs d’asile, réfugiés, jeunes nés en France, détenteurs de titre de séjours, étudiants, demandeurs de
regroupement familial…).
Il ne réglera en rien la situation des sans-papiers qui continueront à devoir faire appel aux associations humanitaires et/ou pour survivre à devoir se situer dans les marges de la légalité.
Ce texte est contraire aux droits humains fondamentaux, contraire aux principes de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité.
Nous appelons les citoyennes et les citoyens à un rassemblement jeudi 21 décembre, à 18h, place de la Liberté. »

Communiqué – Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.

Brest, le 20 décembre,

Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.

Hier, l’Assemblée Nationale a voté une loi honteuse suite à la commission mixte paritaire qui a donné lieu à des tractations scabreuses entre le gouvernement, la droite et l’extrême-droite.

Les militants du PCF Finistère ont été présents dans les mobilisations dans le Finistère contre cette loi qui va très loin dans la remise en cause des principes républicains et des droits de l’homme et de l’enfant. Aujourd’hui, nous dénonçons les votes en faveur de cette loi des députés finistériens Graziella Melchior, Annaig Le Meur, Didier Le Gac, Sandrine Le Feur, Liliana Tanguy. Un vote à l’opposé des valeurs humanistes et de solidarité qui caractérisent le Finistère et qui va considérablement durcir les conditions de vie des étrangers en France, déjà difficiles.

Cette loi immigration installe une logique de soupçon et de harcèlement vis-à-vis des étrangers. Elle a été présentée, ce qui est en soi un motif de confusionnisme raciste, comme un moyen de lutter contre la délinquance, le terrorisme, l’islamisme, et Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur s’est particulièrement illustré dans la reprise des thématiques favorites de l’extrême-droite, à l’opposé de l’héritage républicain d’une France terre d’accueil. Là où l’extrême droite arrive au pouvoir par les urnes, elle y accède d’abord par les renoncements, les abandons, les compromissions de ceux qui sont au pouvoir avant elle. Le droit du sol et l’hospitalité sont depuis des siècles aux fondements de notre nation. Toutes les lignes rouges ont été franchies.

En effet, la version de la loi « immigration » adoptée mardi 19 décembre à l’Assemblée Nationale par 349 voix contre 186 suite à la commission mixte paritaire rétablit le délit de séjour irrégulier, le conditionnement de l’accès aux prestations familiales, et aux aides au logement, la remise en cause de l’automaticité du droit du sol et la possibilité de placer en rétention les demandeurs d’asile. Composée d’une centaine d’articles, la loi reprend l’essentiel de la version du texte adoptée au Sénat en novembre, durci sous la pression de la droite et du centre par rapport à sa version proposée par le gouvernement, qui prévoyait déjà de supprimer les restrictions par rapport à l’expulsion dont bénéficient certains étrangers, ceux arrivés avant l’âge de 13 ans en France, et l’accélération des délais de traitement des demandes d’asile. La droite a resserré les conditions d’obtention du titre de séjour étudiant à travers le dépôt d’une caution et la majoration des frais d’inscription, laissant entendre que les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus dans l’enseignement supérieur français, une hérésie du point de vue culturel et du rayonnement intellectuel et économique de la France. Le concept de préférence nationale, que le Rassemblement national, suite au FN, défend depuis toujours, teinte plusieurs articles de cette loi. Ainsi, des étrangers en situation régulière qui ne travaillent pas devront prouver qu’ils résident en France depuis 5 ans, sauf à justifier d’au moins 30 mois d’activité professionnelle, avant de pouvoir bénéficier de prestations familiales et d’aides personnalisées au logement (APL). La suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) a disparu du projet, mais l’exécutif s’est engagé à la réformer dès 2024. Marine Le Pen a clamé « la victoire idéologique de son parti », le RN! Quelle erreur et faute morale de la majorité présidentielle !

Il y aura fort à faire pour s’employer à inverser cette dérive politique extrêmement grave.

Une loi contre l’immigration xénophobe et discriminatoire votée à l’Assemblée Nationale

La loi immigration qui vient d’être votée à l’Assemblée nationale installe une logique de soupçon et de harcèlement vis-à-vis des étrangers. Elle a été présentée, ce qui est en soi un motif de mobilisation raciste, comme un moyen de lutter contre la délinquance, le terrorisme, l’islamisme, et là, Darmanin s’est particulièrement illustré dans la reprise des thématiques favorites de l’extrême-droite, à l’opposé de l’héritage républicain d’une France terre d’accueil et d’inclusion.

La députée PCF Elsa Faucillon l’a exprimé à l’Assemblée pour le groupe communiste GDR avant le vote du texte:  « Là où l’extrême droite arrive au pouvoir par les urnes, elle y accède d’abord par les renoncements, les abandons, les compromissions de ceux qui sont au pouvoir avant elle. Rendez-vous compte collègues, que les mesures de ce projet de loi ne sont même pas mises en œuvre par le gouvernement de Giorgia Meloni. Rejetez ce texte de la honte ! (…) « Vous instillez le venin du désordre et de la haine. La France, ce n’est pas ça ! Le droit du sol et l’hospitalité sont depuis des siècles aux fondements de notre nation. Toutes les lignes rouges ont été franchies, quelle déchéance de tendre ainsi un plateau d’argent à l’extrême droite. L’histoire nous regarde. Cessez cette folie ! » »

André Chassaigne, le président du groupe communiste CGR à l’Assemblée s’est lui exclamé: « L’élection du Président Macron devait nous prémunir des pires avanies du programme de l’extrême-droite… Aujourd’hui, de bouclier, vous en devenez le marchepied. Mes chers collègues, je vous le dis solennellement, vous allez écrire ce soir une page de notre histoire. L’histoire d’un pays qui, en ce 19 décembre, aurait renoncé à ses valeurs humanistes pour remporter un vote. »

« Les macronistes n’ont plus aucun principe, plus aucune conviction. Ils sont en train de donner une victoire idéologique à l’extrême droite comme jamais. Leur texte ressemble à un tract du Front national des années 1980. Ils excluent des prestations sociales des personnes qui ont pour seul tort d’être des étrangers en situation régulière. C’est une folie ! », a dénoncé le porte-parole du PCF et sénateur communiste de Paris Ian Brossat.

« La dérive est complète, comme en Italie », où les fascistes sont au pouvoir, a commenté Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

En effet, la version de la loi « immigration » adoptée mardi 19 décembre à l’Assemblée Nationale par 349 voix contre 186 suite à la commission mixte paritaire rétablit le délit de séjour irrégulier (supprimé par la majorité de gauche en 2012, il est désormais passible d’une amende de 3 750 euros), voulu par LR avec l’assentiment de Macron, le conditionnement de l’accès aux prestations familiales, et aux aides au logement, la remise en cause de l’automaticité du droit du sol et la possibilité de placer en rétention les demandeurs d’asile.

Ainsi, la droite, une grande partie des parlementaires macronistes, et l’extrême-droite ont repris une grande partie des marqueurs historiques de l’extrême-droite, teintées de xénophobie, de racisme et de discrimination, en matière d’immigration. Composée d’une centaine d’articles, la loi reprend l’essentiel de la version du texte adoptée au Sénat en novembre, durci sous la pression de la droite et du centre par rapport à sa version proposée par le gouvernement, qui prévoyait déjà de supprimer les restrictions par rapport à l’expulsion dont bénéficient certains étrangers, ceux arrivés avant l’âge de 13 ans en France, et l’accélération des délais de traitement des demandes d’asile. La droite a resserré les conditions d’obtention du titre de séjour étudiant à travers le dépôt d’une caution et la majoration des frais d’inscription, laissant entendre que les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus dans l’enseignement supérieur français, une hérésie du point de vue culturel et du rayonnement intellectuel et économique de la France. Le président de France Universités, Guillaume Gellé, cité par le journal Le Monde ce 20 décembre, dit:  « Cela va à l’encontre des intérêts de nos établissements – où plus de 40% des doctorants sont étrangers – et de la diplomatie scientifique, culturelle et d’influence de notre pays ». Un texte imbécile en plus d’être xénophobe donc!

Le concept de préférence nationale, que le Rassemblement national, suite au FN, défend depuis toujours, teinte des articles de cette loi. Des étrangers en situation régulière qui ne travaillent pas devront prouver qu’ils résident en France depuis 5 ans, sauf à justifier d’au moins 30 mois d’activité professionnelle, avant de pouvoir bénéficier de prestations familiales et d’aides personnalisées au logement (APL). La suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) a disparu du projet, mais l’exécutif s’est engagé à la réformer dès 2024. Marine Le Pen a clamé « la victoire idéologique de son parti », le RN?

Rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste des européennes 2024 du PCF conduite par Léon Deffontaines

Vous aussi, si vous êtes finistérien.ne et que vous voulez aider à porter haut les idées communistes aux élections européennes et à faire rentrer au Parlement Européen des députés européens communistes et partageant un même projet pour l’Europe, rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de rassemblement à gauche conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF.
Pour cela, envoyez vos noms et qualités (profession, engagements, âge, commune) à: Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère –
dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr
Objectif 1000 soutiens déclarés et publics le 9 juin 2024 pour les élections européennes.

Comité de soutien à la liste des Européennes conduite par Léon Deffontaines

Finistère – Comité de soutien ouvert à partir du 30 novembre

179 soutiens déclarés à ce jour, 20 décembre 2023.

ABGRALL Guy, comédien, auteur, Brest

ALLOUARD Philippe co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, secrétaire de l’UL CGT, Mellac

ANDOLFATTO Yvette, retraitée éducation nationale Plougastel-Daoulas

ANDRÉ Catherine. Retraité de l’hôpital, militante syndicale et politique. Morlaix

BAGNIS Roland retraité ,éducateur spécialisé section de Morlaix St Pol-de-Léon.

BAL Gérardretraité Education Nationale, Section du PCF bigouden, Plonéour Lanvern

BEAUMANOIR Christian cheminot retraité , syndicaliste CGT, ancien Maire adjoint communiste de Maurepas (Yvelines), Crozon

BEAUMONT-PEUZIAT Patrick, Maraicher bio, chef d’entreprise retraité, conseiller municipal, section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

BEGUIVIN Patrick chauffeur miroitier Conseiller municipal à Plouigneau

BESCOU Alain retraité fonction publique territoriale, Plouhinec

BESCOU Martine retraitée fonction publique territoriale, Plouhinec

BERGOT LE CALVEZ Annieretraitée des Finances. Ancienne élue de Morlaix de 1983 à 2008. Morlaix.

BERNARD André proviseur retraité, ancien élu et responsable PCF- Quimper

BERNARD Marie-Andrée, retraitée de la MGEN, syndicaliste, Quimper

BLANCHET Véronique Formatrice professionnelle d’adultes. Secrétaire Amicale Laïque de Pont-l’Abbé Ancienne vice présidente de la communauté de commune. Ancienne adjointe maire 2008-2014 Pont-l’Abbé

BLOYET Bernard Militant syndical Retraité 63 ans Motreff

BOUARD Jeannine Retraitée PCF Pays Bigouden Pont l’Abbé

BOUDARD-JASSERAND Sylvie Enseignante retraitée de l éducation nationale,Militante Syndicale au SnuIpp, DDEN ( déléguée départementale de l éducation nationale)  Quimper.

BOULIC Claude militant associatif , cheminot retraité , membre du PCF, Crozon

BOURNOT-GALLOU Claudie, Adjointe au maire du Relecq-Kerhuon, Conseillère métropolitaine

BOUTILLIER Gaëtan 19 ans Étudiant Engagement à l’UEC Finistère, Brest.

BRAIRE Jacqueline cadre supérieure de santé retraitée Le Guilvinec

CAM Denise retraitée des Finances Publiques Brest

CAM Jean-Paul retraité des Finances Publiques, syndicaliste, Brest

CANN Mélinda 20 ans, étudiante, militante MJCF, Brest

CARIOU Jean-Claude professeur retraité, militant syndicaliste, vice-président départemental de l’ANACR (Mémoire de la Résistance), Logonna

CARIOU Mimi retraitée, Loctudy.

CARN Martine, 3 mandats d’ adjointe au maire dans la commune de Plougonven (de 1995 à 2014), conseillère municipale dans l’opposition depuis 2020, retraitée de la fonction hospitalière, Plougonven

CARQUET Philippe retraité de l’arsenal de Brest, Gouesnou

CARRIOU Alain militant syndical et politique Scaër

CAUMENT Albert retraité fonction publique hospitalière militant syndical et PCF CAMARET SUR MER

CHAPALAIN Karine, 20 ans, étudiante en Licence d’histoire et en CDI étudiant entant que secrétaire aux urgences de Keraudren, active au sein de l’association Eskell An Elorn à Landerneau.

CLEUZIOU Anne-Catherine, 40 ans, Professionnelle de santé, Conseillère municipale à Brest 

COÏC Albert, retraité, Beuzec-Cap-Sizun

CONDETTE Bernard retraité,  Ancien Conseiller Général de la Drôme. Tregunc

CORRE Jean-Claude retraité éducation nationale Riec-sur-Belon

CORRE Malou retraitée de l’hôpital, Morlaix

CRAFF Thierry retraité, bénévole dans le social sur plouguerneau, ancien responsable syndical CGT Plouguerneau

DANIEL Jeannine ancienne élue (2008-2014) à Scaër, présidente de « Bretons solidaires, on agit » (aide aux migrants), présidente du comité local et trésorière départementale de L’ANACR (mémoire de la Résistance), Scaër

DAUMONT Paul, Directeur chez BpiFrance (OSEO), retraité, PCF Crozon, Telgruc sur mer.

DEBARNOT Louis, retraité de l’Arsenal, bénévole associatif, syndicaliste, Brest

DE GREGORIO Enzo chargé de mission – ancien secrétaire fédéral du MJCF 29 – militant associatif – Carantec

DELANNEE Christian ancien maire adjoint de Concarneau, économiste de la construction en retraite. Morlaix

DEMAIMAY Jean-Pierre, Douarnenez

DENIS Jean-François retraité Saint-Renan

DERRIEN Jean Jacques assistant social retraité Brest

DESMAREST Gérard 65 ans, retraité, militant CGT et Parti communiste, Carhaix

DESMARET Monique 66 ans, retraitée, militante CGT, Membre du Parti communiste, Carhaix

DILHUIT Yves retraité de la CNAMTS Lannédern

DUBREULE Murielle, 70 ans, retraitée du CNRS, Saint Renan .

DUIGOU Norbert Militant Syndical et politique, ancien conseiller municipal de Bannalec, Candidat du  PCF aux élections cantonales de 1998 et 2011.

DUPONT Aloys, 22 ans, nouvel adhérent PCF Morlaix, étudiant en Master 1 de Philosophie à Rennes 1

DUPONT Ismaël professeur documentaliste en collège, Conseiller départemental du Finistère, Conseiller municipal délégué et communautaire, secrétaire départemental PCF Finistère, Morlaix

ELLIOT Justin 19 ans Agent SNCF Brest

FEYSSEL Floriane, 30 ans, secrétaire, militante PCF Section de Brest

FLAGEUL Catherine retraitée de l’éducation nationale , militante du PCF et du Mouvement de la Paix   Rosnoën

FONTAINE Zoé, 19 ans, étudiante, militante MJCF et UEC, Brest

FOUCHER Yann directeur d’école primaire publique, Conseiller départemental du Finistère suppléant, co-secrétaire de la section de Quimper du PCF, Quimper

FRANCES Marion 39 ans secrétaire administrative Brest

FREY Cyrille 44 ans cheminot militant syndical Brest

GAGOU Christian mécanicien Ajusteur retraité de la Réparation Navale Landerneau

GAMBACHE Michèle enseignante retraitée de l’Éducation Nationale. Membre du Parti Communiste.

GAMBACHE Patrick 1er adjoint à la Mairie de Morlaix. Membre du Parti Communiste.

GONTIER Dominique, co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, militant associatif, Moëlan sur Mer

GOULIAN Bruno cheminot retraité, Guipavas

GRALL Gilles musicien syndicaliste intermittent du spectacle Plounéour-Menez

GRELAUD Gladys conseillère régionale de Bretagne, membre de la direction nationale du PCF (CEN et CN), Animatrice du Comité régional PCF Bretagne et de la Coopérative des élus communistes du Finistère

GRIMARDIAS Muriel trésorière Section PCF de Lanmeur

GUEGUEN Simone ancienne conseillère municipale de Brest

GUELLEC Dominique, auxiliaire de vie sociale, Brest

GUELLEC Eric, enseignant, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élues et élus communistes de Brest et Brest métropole

HENAFF Gérard délégué Syndical Alcatel CGT Conseiller du salarié Secrétaire général de

UL CGT Issy-les-Moulineaux de 2003 à 2014. Retraité en 2006.

HENAFF-DEMARTY Maïté éducatrice spécialisée retraitée du CG 92. Ancienne secrétaire générale CGT du CG 92. Ancien membre de la CE de l’UD CGT 92. Section PCF Brest.

Domiciliée à Saint-Pabu.

HERE Jacqueline Maire-adjointe de quartier à Brest (Bellevue), Conseillère départementale du Finistère

HERE Roger PCF 1er adjoint à Plouigneau et vice président aux mobilités de Morlaix Communauté

HUET Denis instituteur retraité militant associatif et syndical, membre du PCF depuis 1970. Quimperlé

JADÉ Yves-Marie retraité militant syndical à la FSU DDEN (délégué départemental de l’Education Nationale) Douarnenez

JAOUEN Mona artiste chanteuse Plounéour-Menez

JASSERAND Bernard maire adjoint de Quimper, Conseiller communautaire Quimper Bretagne Occidentale, Quimper

LAINE Jeremy, 44 ans, technico-commercial, maire-adjoint à Guimaëc

LAPORTE Daniel retraité, militant syndical, Carhaix

LE BELLEC Etienne ancien conseiller municipal de Guilvinec

LE BERRE Annie-Noëlle, professeur agrégée de lettres en lycée et à l’Institut de Formation des Maîtres E.R., adhérente du PCF depuis 1974

LE BERRE Yves, Professeur émérite des universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste, membre du PCF, Brest

LE BIHAN Véronique 56 ans éducatrice spécialisée conseillère municipale au Relecq-Kerhuon

LEBLOND Eric Technicien énergie renouvelable 30 ans Membre du Parti communiste français Guiler-sur-Goyen

LE CALVEZ Jean-Luc retraité de la Manufacture de Tabac, ancien élu PCF, trésorier de la section PCF Pays de Morlaix, Morlaix

LE CLOAREC Jacqueline, retraitée de l’enseignement, Guilvinec

LE CLOAREC Robert, retraité de l’enseignement, Guilvinec

LEDUC Romaric, Agent Territorial, Militant syndical, 46 ans, Brest – Pont de Buis

LE DUFF Georges, Ingénieur, retraité – LANMEUR (85 ans)

LE DUFF Suzanne, Professeure des écoles retraitée – LANMEUR (84 ans)

LE GOFF Valérie Secrétaire médicale PCF Relecq-Kerhuon

LE GUEN Marie-Hélène, retraitée de la poste. Militante syndicale et politique. Morlaix

LE GUENNOU Thierry retraité ancien adjoint mairie de Baye (29 300)

LE GUENIC Roger, Retraité fonction publique hospitalière, Syndiqué CGT Santé, Brest

LE GUERN Brieuc membre du bureau de la JC Finistère et adhérent PCF, Plounévézel

LE GUERN Gaëtan Ancien adjoint à la culture de la ville de Brest Responsable syndical Professeur en Communication Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest Conservatoire National des Arts et Métiers

LE MOAL Karen 46 ans Agent Commercial SNCF Adjointe au Maire à Rosporden/Kernével

LE MOIGNE Jacques cheminot retraité Plouguerneau

LESPAGNOL Michel, Retraité France Télécom, secrétaire de section adjoint PCF à Morlaix

LE LORC’H Jean Michel Vice-Président Brest Métropole Brest

LE ROUX André, Retraité de la fonction publique (Douanes), Syndicaliste, Ancien secrétaire de la section PCF du Pays Bigouden

LE ROUX Michel, retraité Education Nationale, militant associatif, Le Relecq Kerhuon

LE ROUX Sandra, Conseillère municipale de Brest, Sports et quartiers

L’HELGOUALC’H  Marie Rose, militante CGT et PCF, Pays bigouden

L’HELGOUALC’H  Yves, militant CGT et PCF, Pays bigouden

LINTANF Gisèle, retraitée, syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

LIZIAR Pierre-Yves. Conseiller municipal délégué au handicap de la ville du Relecq-Kerhuon. Professeur des écoles. Syndicaliste

MAILLARD Mathilde Médecin généraliste, adjointe au maire de la ville de Brest en charge de la politique du bien vieillir et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Conseillère Brest métropole

MAREC Taran. Conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest, informaticien, 25 ans

MASSIEU Julie, 39 ans, psychologue-neuropsychologue exerçant auprès de personnes vulnérables vivant à domicile, militante syndicale CGT élue au sein de l’UD29 et négociatrice nationale dans la branche de la santé et de l’action sociale associative.

MESSAGER Alexiane Étudiante (2eme année licence philosophie, UBO) Brest

MEVELLEC-SITHAMMA Monique, Conseillère municipale déléguée aux Associations, Bénévole d’une association d’aide aux migrants et d’une association culturelle liée au Théâtre. Professeure retraitée. Le Relecq-Kerhuon

MORAND Titouan 16 ans Engagement syndical à l’Union lycéenne finistérienne Brest

MOREAU Philippe retraité Penmarc’h

MORVAN Pierig, 40 ans, facteur, membre de la commission consultative de Kernével, Kernével

MOYSAN Michel retraité engagé dans l’aide à la personne âgée, Concarneau

NAYET Lucienne ancienne élue de Champigny s/Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé

NIOCHE Françoise, enseignante retraitée , Conseillère Municipale Rosporden-Kernevel

PAGET-LATGER Camille 18 ans membre de la MJCF et de l’UEC à Brest

PARET Michèle  Militante associative – PCF Douarnenez

PAUL Maxime militant mutualiste, Plougastel-Daoulas

PAULUS André Retraité de l’éducation nationale Morlaix

PAULUS Patricia Retraitée de l’éducation nationale Morlaix

PERON Paulette syndicaliste, membre du PCF, Plouénan

PERROT Jean-Claude retraité de la Poste. Conseiller municipal de Briec. Président du Club des retraités de Briec

PETER, Michael, artisan à la retraite, Rosporden, membre du PC section Rosporden-Kernevel

PEUZIAT-BEAUMONT Yves, Professeur agrégé de sciences de la vie et de la Terre, Inspecteur régional pédagogique retraité, syndicaliste « SUI-FSU », section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

PHELEP Gilbert Retraité, Militant syndical et politique, membre de la CCAS de St YVI, investi à la banque alimentaire et au secours populaire

PIBOULEAU Marie-Laure, syndicaliste et militante, Guipavas

PICART Lionel, ingénieur retraité de l’énergie, Douarnenez

POSTIC Jean-Claude, staffeur ornemaniste, ancien élu, Plouégat-Guerrand

POUILLET Pascal, retraité, Conseiller culturel de Bretagne, vice-président d’une fédération d’associations de défense de la langue et de la culture bretonnes. Locquénolé

PLOUGONVEN Pierre retraité PCF Crozon

RAFFAELLY Jan retraité PTT, PCF Morlaix, CGT fapt, SIZUN

RAINERO Piero Ancien Maire adjoint de Quimper et Conseiller Régional de Bretagne. Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000. Membre du Comité Central de 1987 à 2000. Secrétaire du CRAC PCF (Comité Régional d’Action et de Concertation) de 1996 à 2002.

RAINERO Yvonne, professeure agrégée en retraite, conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, conseillère communautaire

RANNOU Jacques, maire délégué de Kernevel, Vice-président du syndicat départemental d’électrification du Finistère, Conseiller communautaire Concarneau Cornouaille Agglomération, Membre du Bureau de Concarneau Cornouaille Agglomération. Cheminot retraité, Rosporden-Kernevel

RAVASIO Daniel, Enseignant retraité, Syndicaliste, secrétaire de la section PCF Morlaix-Roscoff, ancien élu, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

RÉA Larry Adjoint au maire chargé de l’urbanisme et travaux, Le Relecq-Kerhuon

RELOUZAT Dimitri technicien territorial QBO Quimper

RENEAUD Gilberte retraitée , militante syndicale Lesconil

RENEAUD Jacques retraité SNCF Lesconil

RICHARD Anita, enseignante retraitée de l’éducation nationale, conseillère municipale à Kernével Rosporden.

RIVIÈRE Guy retraité de la fonction publique territoriale, syndicaliste membre du bureau de l’IHS CGT du Finistère. Locmaria Plouzané

RIVOALAN Erwan, bibliothécaire, militant syndical, co-secrétaire section de Brest du PCF

ROBIN Pierre retraité ATOS Brest

ROLLAND Nicole, retraitée FP, personnel non enseignan

ROPARS Philippe 59 ans facteur adhérent PCF et CGT Saint-Martin-des-Champs

ROPERS Alexis, 20 ans, étudiants, militant PCF MJCF UEC, Brest

ROUCHY Ilias, 21 ans, étudiant en master, Crozon

ROUE Valentin 17 ans étudiant

ROUSSEAU Maryse, Plomeur

RUFFIER Daniel, retraité de l’enseignement public, Quimper

SALAUN Remi Syndicaliste mandaté Sécu Administrateur structure médico-social Brest

SANQUER Brieuc, 27 ans, médecin généraliste en milieu pénitentiaire, membre du PCF

SAUNIER Loeis 19 ans, étudiant, militant JC, Brest

SCATTOLIN Valérie, maire-adjointe à Morlaix (Commerce- Centre-Ville) et Conseillère communautaire

SECHET Gérard retraité RATP, 66 ans, Militant Communiste, Militant syndical CGT, Rosporden

SECHET Malika retraitée Conseillère Mutualiste. Elue Municipale Communiste  de 1989 à  2008 à Herblay Val d Oise. Maire Adjointe Communiste  de 1995 à 2001 Herblay. Militante Syndicale CGT. Rosporden

SELLIN Denis retraité et ancien élu Moëlan-sur-Mer

SERIZEL Jacques Professeur des Universités à la retraite. Chercheur en Sciences de l’Education, Philosophie et Communication. Brest

SERVONNET Timothée, étudiant en L2 Histoire/Sciences Politiques, Brest

SÉVÉRAC Marceline, infirmière retraitée de la Fonction Publique Hospitalière, militante CGT, DOUARNENEZ

SINQUIN Gilbert, cheminot retraité, militant syndical, Châteaulin

SINQUIN Ronan, conseiller municipal de Quimper, militant syndicaliste

TANDÉ Guy, retraité , syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

TANGUY Michel, 93 ans, instituteur retraité, Brest

TANGUY Ronan, ancien syndicaliste CGT du secteur bancaire, trésorier départemental du PCF Finistère, ancien élu au Relecq-Kerhuon

THIBERT Georges, 78 ans, ingénieur retraité de la SNCF, bénévole au Secours Populaire Français, Sibiril.

THIOU Pierre responsable UEC Brest, 21 ans, Étudiant Salarié, membre de la CGT, Brest

THOMAS Hervé Cheminot Retraité. Militant dans une association altermondialiste. Brest

THOMAS Pierre-Yves, Retraité de l’industrie, Conseiller municipal d’opposition à Carhaix, Secrétaire de la section PCF de Carhaix-Huelgoat

TREMEL Julien 23 ans Étudiant en philosophie Conseiller municipal de Quemperven (22) Militant MJCF, UEC et PCF

TUAL Jo retraité, ancien conseiller municipal ( 2 mandats)- DDEN- adhésion au

PCF en 1976 Ouessant.

TUDO DELER Michel, Secrétaire de section PCF Lanmeur, Section retraités CGT Cheminots de Morlaix

VILLARD Jacques retraité, syndicaliste CGT, ex-secrétaire du syndicat retraités CGT de Pont L’Abbé

WEBER Jean-Louis Retraité (ancien cadre bancaire) militant syndicaliste et militant politique

Intervention pour soutenir les Agriculteurs et maraîchers touchés par la tempête Ciaran au Conseil départemental du Finistère, 14 décembre

 

Intervention pour soutenir les Agriculteurs et maraîchers touchés par la tempête Ciaran au Conseil départemental du Finistère, 14 décembre:

Je suis intervenu jeudi 14 décembre en Conseil Départemental du Finistère de 2:03 à 2:08 à l’occasion du débat sur le plan d’action après la tempête Ciaran qui a touché durement le Finistère sur le soutien aux maraîchers et agriculteurs sinistrés, qui ont vu leurs serres détruites:
« J’ai eu l’occasion de le signaler en inter-commissions en début de semaine, je pense qu’il faut être très attentif à la désolation de beaucoup de nos maraîchers, de beaucoup de nos agriculteurs qui ont perdu leurs serres, des serres souvent en plastique souple que les agriculteurs n’avaient pas les moyens d’assurer dans les conditions financières que leur proposent les assureurs pour ce type de serres, et par rapport à leur type d’exploitations et au régime juridique de leurs exploitations. On se retrouve avec des agriculteurs qui ont des centaines de milliers d’euros de dégâts, qui se sont déjà endettés pour construire ces serres qui auraient dû avoir une durée d’utilisation bien plus longue et qui n’ont plus les capacités d’investir et de s’endetter à nouveau et davantage pour rebâtir ces serres. C’est vrai qu’on est nombreux à avoir pu circuler dans le Léon, dans la région de St Pol de Léon, Roscoff, Plougoulm, ces dernières semaines. C’est vraiment des paysages de désolation et moi je pense fortement à ces drames humains, et je pense, et je suis convaincu qu’on le sera, que le département doit être pleinement engagé auprès de ces agriculteurs, au côté de la région, au côté de l’État, et qu’on soit vraiment attentif à ce qu’il y ait bien des indemnisations, car si on n’a pas obtenu le régime de la « catastrophe naturelle » contrairement à des catastrophes climatiques dans les Dom-Tom, il faut bien avoir en tête qu’on a eu, par exemple sur Roscoff, des vents supérieurs à 200 km/h et que c’était vraiment un évènement d’une ampleur exceptionnelle mais qui malheureusement risque de se reproduire. Aujourd’hui, l’enjeu, c’est vraiment d’empêcher que des dizaines et des dizaines d’agriculteurs qui font vivre leurs territoires se retrouvent obligés de cesser leur activité avec aussi des conséquences en terme de production maraîchère pour les consommateurs et pour l’ensemble du territoire finistérien. Je sais que c’est compliqué juridiquement d’intervenir dans le cadre de nos compétences mais je pense que ça mérite qu’on soit inventif et vraiment attentif aux recensements des sinistres, des dommages, et des besoins, dans la proximité auprès des agriculteurs, et être à leur côté pour que l’État sorte le carnet de chèque pour permettre à ces agriculteurs de maintenir l’activité. »
Ismaël Dupont, conseiller départemental du Canton de Morlaix

Réunion publique de solidarité avec Gaza et la Palestine le mercredi 20 décembre à Quimper, 18h30

Vente de l’Humanité Magazine et distribution de tracts du PCF sur le marché de Morlaix ce samedi 16 décembre

 

Sur le marché de Morlaix avec Colette Loiseau et Lucienne Nayet ce samedi 16 décembre.

Sous un grand soleil d’hiver, vente de « L’Humanité magazine » du week-end, et distribution de tracts du PCF contre la vie chère et contre la loi immigration du gouvernement et de la droite, appelant à se mobiliser sur la journée internationale des migrants le 18 décembre.

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont.

Réunion publique de solidarité avec le peuple palestinien à la mairie de Morlaix le mardi 19 février: pour un cessez-le-feu à Gaza

Le PCF appelle à participer aux initiatives en solidarité avec les Palestiniens de Gaza et pour la Paix

Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.
Mobilisons-nous contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, et pour faire prévaloir l’exigence d’une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.
A Brest rassemblement le samedi 16 décembre à 15H Place de la Liberté à l’appel du collectif pour une paix juste au proche orient
A Morlaix, réunion publique unitaire le mardi 19 décembre à 18h en mairie de Morlaix pour mettre fin aux massacres a Gaza, défendre une paix juste et durable. A l’appel de 17 organisations .
A Quimper:  samedi 16 janvier – 17h – des lumières pour Gaza – marche au flambeau à partir des Halles Saint-François
mercredi 20 décembre, Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité, actuellement en reportage en Cisjordanie, sera présent à 18h à l’Espace Associatif pour une réunion-débat, à l’initiative du PCF avec le soutien du collectif de Cornouaille pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
En introduction à cette soirée, Larbi Benchiha, réalisateur documentariste qui a travaillé pour France Télévisions présentera le film de 28mn Travelling Israël/Palestine qu’il a réalisé à Jérusalem et en Cisjordanie lors de la seconde Intifada.
Israël / Palestine : Après l’odieux veto américain, la France doit agir pour une coalition internationale pour le cessez-le-feu et la paix
La rupture de la trêve à Gaza a signifié non seulement la reprise, mais aussi l’intensification des opérations militaires israéliennes, désormais dans le sud de la bande de Gaza, exposant directement des centaines de milliers de personnes aux bombardements.
La population civile palestinienne, prise en étau, en est la première victime. Elle se retrouve acculée près de Rafah et totalement démunie. Près d’un million d’enfants ont été déplacés de force et se retrouvent sans eau, nourriture ni protection.
Les alarmes impérieuses et nombreuses lancées par les agences de l’ONU et les ONG sur l’effondrement humanitaire, sanitaire, alimentaire à Gaza qui menace l’existence des 2,4 millions de Gazaouis ne sont pas entendues par le gouvernement suprémaciste de Benyamin Netanyahou qui poursuit les massacres de masse, les crimes de guerre, les déplacements forcés et les expulsions de populations. C’est la réalité des opérations de l’armée israélienne à Gaza comme à Jérusalem-Est. En Cisjordanie, l’armée et les colons d’extrême droite arrêtent, expulsent violemment les civils palestiniens.
Les atrocités des actes terroristes du Hamas et d’autres forces du 7 octobre contre les civils israéliens ne justifient en rien ce massacre, qui viole toutes les règles du droit international.
Face à la gravité de la situation, le secrétaire général de l’ONU a activé l’article 99 de la charte des Nations Unies. Reculant les limites de la honte, le gouvernement des États-Unis a imposé un veto contre une résolution appelant à un cessez-le-feu, alors que 13 des 15 États membres du Conseil de sécurité la soutenaient. Il a en outre approuvé, sans passer par le Congrès, la vente a Israël de 14 000 obus équipant des chars de combat engagés dans l’offensive à Gaza. Il portera dans l’histoire la responsabilité d’avoir ainsi encouragé, seul, la poursuite du massacre, contre la position de l’immense majorité des Etats et des peuples.
Le gouvernement américain ne peut pas imposer sa loi au monde ! Un cessez-le-feu immédiat et permanent est urgent. La France peut et doit prendre une initiative pour constituer une large coalition internationale pour le cessez-le-feu et la paix, avec l’ensemble des États qui portent cette exigence, capable de l’imposer au gouvernement israélien.
Le PCF affirme sa solidarité avec toutes les forces progressistes palestiniennes et israéliennes qui luttent pour une solution de paix dans la justice et le droit, avec les familles des otages israéliens qui s’opposent au gouvernement Netanyahou, avec les familles palestiniennes frappées par le deuil.
Le PCF rappelle son engagement pour :
Un cessez-le-feu permanent avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.
La libération de tous les otages détenus par le Hamas.
La mise en place d’un corridor humanitaire permanent pour acheminer les produits de première nécessité.
La protection de toutes les personnes civiles, quelle que soit leur nationalité.
La cessation de la coopération militaire avec l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.
La levée du blocus de Gaza, en place depuis 2007.
La libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, capable de porter les aspirations de son peuple et l’exigence de paix, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.
Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations Unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.
La reconnaissance de L’État de Palestine par la France, conformément au vote du Parlement français en 2014 et sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, doit permettre d’ouvrir le débat dans l’Union européenne afin d’aboutir à la même reconnaissance votée par le Parlement européen la même année. Le PCF salue l’annonce dans ce sens du gouvernement de gauche espagnol.
La traduction des dirigeants israéliens et ceux du Hamas devant la Cour Pénale Internationale.
La condamnation des viols, utilisés comme armes dans la guerre en cours.
Le Parti communiste français appelle à la plus large mobilisation contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, pour faire prévaloir l’exigence d’une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.
Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France sur la base de cet appel avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.

Conseil départemental du Finistère, séance plénière à Quimper le 14 décembre 2023 – Intervention sur la situation des MNA d’Ismaël Dupont pour le groupe Finistère & Solidaires

Je suis intervenu hier, en début d’après-midi, vers 14h30, en Conseil départemental du Finistère à l’occasion de la séance plénière à Quimper le 14 décembre 2023 de présentation du Débat d’orientation budgétaire sur la situation des MNA pour le groupe Finistère & Solidaires.
Conseil départemental du Finistère, séance plénière à Quimper le 14 décembre 2023 – Intervention sur la situation des MNA d’Ismaël Dupont pour le groupe Finistère & Solidaires
Monsieur le Président, cher.e.s collègues,
A la suite de mes collègues Cécile Gaz Le Tendre et Gaëlle Zaneguy, qui ont évoqué d’autres aspects de la protection de l’enfance, je souhaite intervenir sur la situation des jeunes réfugiés qui arrivent dans notre département.
Voici ce que nous pensons d’un accompagnement adapté de ces jeunes aux parcours très difficiles.
Il est du devoir du département au regard de ses compétences d’assurer à ces enfants la jouissance pleine et entière de leurs droits, leur droit à un accès à l’éducation et à la scolarisation, leur droit à la santé, leur droit à un hébergement dans un cadre rassurant et protecteur, leur droit à la mobilité et à l’accès aux services publics, leur droit à l’insertion professionnelle, leur droit à l’accompagnement juridique et administratif pour une demande de reconnaissance de minorité et d’asile, pour la régularisation de leur situation.
Il y a tellement des freins et d’obstacles à lever pour rendre tout cela possible, tellement de besoins en accompagnement humain et social.
Les craintes que nous avons déjà formulées à de multiples reprises perdurent, nous continuons à être interpellés par des associations sur des situations qui nous semblent indignes :
– une scolarisation des jeunes mineurs isolés qui prend beaucoup de retard. Pratiquement aucun des jeunes qui sont arrivés à Brest puis Quimper depuis début août n’a été scolarisé. Juste quelques rendez-vous au CIO… Le Conseil départemental a t-il des échanges avec l’Éducation Nationale, les établissements à ce sujet pour résoudre ce problème ?
Certains de ces jeunes ont moins de 16 ans et sont donc soumis à l’obligation scolaire. Il y a besoin d’un accompagnement volontariste des agents du département pour prendre contact avec les établissements de l’éducation nationale et les établissements privés, les CLPS et les MLDS.
Le choix de concentrer l’hébergement des jeunes mineurs isolés à Brest, que ce soit en hôtel pour aujourd’hui (+ 250 jeunes exilés dit Mineurs Non Accompagnés dans les hôtels brestois) ou dans des centres d’accueil dédiés pour une partie d’entre eux demain, ne facilite pas le meilleur accès à la scolarisation et à l’éducation, surtout quand l’accompagnement humain des éducateurs du département est insuffisant, faute de moyens, et que l’on ne cherche pas à s’appuyer sur les associations de bénévoles pour aider les jeunes à s’intégrer et se faire un avenir.
– Des retards et des manques aussi dans l’accès à la santé, aux rendez-vous médicaux, aux kits d’hygiène, à des vêtements chauds, qu’il faut améliorer et rendre plus systématique.
On nous signale également des jeunes reconnus mineurs à Paris, par des juges, qui arrivent à Brest suite à un déploiement par la plateforme nationale (indépendant de la volonté des jeunes) et que le CDAS ne prend pas en charge socialement (en dehors de l’hébergement). On ne s’occupe pas d’eux notamment pour l’accès à la scolarité. ça concerne de nombreux jeunes ces dernières semaines, en octobre et en novembre.
Nous déplorons aussi la multiplication des « évaluations flash », en 2 heures ou une demi-journée, suite à des entretiens avec des agents du département qui se traduisent par de nombreuses mises à la rue pour doute sur la minorité liée à l’apparence physique des jeunes et leurs récits d’itinérance faits dans des conditions de stress et de fatigue, parfois parfois une nuit passé à la rue, avant que l’on fasse la demande d’obtention des papiers d’identité et actes de naissance pour prouver ou invalider la minorité invoquée. Résultats: beaucoup d’évaluations bâclées sont fausses et démenties ensuite par le juge, sur la base de papiers d’identité authentifiés et certifiés que les associations arrivent à obtenir en 6-9 mois en payant à leur charge les déplacements des jeunes dans les métropoles françaises, les timbres fiscaux, les cartes consulaires, et après avoir hébergé les jeunes mineurs mis à la rue par le CDAS suite à des évaluations bâclées pendant tous ces mois. Pas de demande de photographies de papiers d’identité, d’extraits de naissance auprès des ambassades alors que c’est possible d’objectiver leur minorité.
Vous aviez promis dans cet hémicycle en octobre dernier une réunion services du Conseil Départemental-assos-élus majorité et opposition : deux mois plus tard nous attendons encore. L’avenir de ces jeunes, leur place dans la société, surtout dans le contexte actuel, nous semblent mériter une mobilisation collective : nous demandons à ce que vous teniez votre engagement au plus vite.
Les associations, marries d’avoir été qualifiées lors d’une précédente qualifiées de menteuses et de gauchistes lors d’une précédente séance du Conseil départemental, alors qu’elles sont constituées de bénévoles qui font au quotidien don de leur temps et de leur énergie pour aider ces jeunes, attendent aussi que leurs demandes de rendez-vous et de rencontre soient suivies d’actes.
Ces jeunes exilés ont besoin de toute notre attention. Ils ont besoin d’un accompagnement humain et social de qualité, qui leur offre un cadre protecteur et bienveillant.
Alors je sais ce que vous allez nous répondre : « vous, vous parlez, nous, nous agissons », mais ce qui compte en l’occurrence c’est bien la direction, l’orientation de l’action, et les valeurs qui l’inspirent.

Le lundi 18 décembre (18 h – Place des Otages à Morlaix), rassemblons nous contre le projet de loi immigration du gouvernement

Interview de Fabien Roussel dans L’Humanité, 12 décembre 2023: Fabien Roussel : « L’exécutif doit retirer ce projet de loi immigration »

Le secrétaire national Fabien Roussel fustige le climat politique autour du texte sur l’immigration. Il appelle à se mobiliser sur les questions de salaire et de pouvoir d’achat. Face à l’extrême droite, il défend une nouvelle union des forces de gauche.

COP28, factures d’électricité qui explosent, pouvoir d’achat en berne, pauvreté qui augmente, gauche divisée, guerres qui se multiplient sur la planète, loi immigration… Fabien Roussel a répondu aux questions de l’Humanité.

Que pensez-vous du projet de loi sur l’immigration après son rejet par l’Assemblée nationale, et du climat politique qui règne autour ?

Le vote de la motion de rejet est un signal clair au gouvernement. Il n’a pas de majorité pour voter une telle loi, et il doit la retirer définitivement. Ce texte, tel qu’il est rédigé aujourd’hui, fait de l’étranger le nouveau paria, le pestiféré du XXIe siècle, en lui faisant porter tous les maux de la société. On l’associe à la délinquance et au terrorisme. C’est extrêmement grave.

Ce texte de loi ne réglera rien des problèmes qui sont posés. Il durcit les conditions d’accueil des migrants et du droit d’asile. Il va créer encore plus de difficultés, mettre davantage de gens en situation d’être sans papiers, et au final nourrir les mafias et les filières clandestines

Plutôt que de durcir les conditions d’accueil, que devrait faire la France ?

Ceux qui vivent et travaillent dans notre pays payent des cotisations, perçoivent des salaires, mais n’ont toujours pas droit à un titre de séjour. Ils sont sans droit. C’est une anomalie totale dans la République. Nous demandons qu’on leur garantisse un titre de séjour et que les travailleurs sans papiers soient régularisés. Il faut aussi s’attaquer aux causes des migrations. Ceux qui quittent leur pays ne le font jamais par plaisir, c’est à chaque fois un déchirement. Il faut essayer de régler les conflits qui n’ont jamais été aussi nombreux, et remédier aux grandes inégalités entre les pays du Nord et du Sud, où persiste un rapport toujours très colonialiste. Les intérêts liés aux matières premières régissent les rapports de coopération, sans juste retour des richesses produites au bénéfice des populations. Cette pauvreté grandissante, ces guerres à répétition, auxquelles s’ajoutent les catastrophes climatiques, sont autant de causes d’émigration.

Justement, quel regard portez-vous sur la COP28 qui s’achève aujourd’hui ?

Les lobbies des énergies fossiles sont puissants. Les intérêts financiers et les logiques capitalistes continuent de menacer notre planète ; 1 % des plus riches de ce monde produisent autant de gaz à effet de serre que 66 % des plus pauvres, soit 16 % des émissions mondiales. Et ce sont pourtant eux qui dictent les décisions.

L’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 n’est pas négociable. Notre parti a présenté un plan en ce sens. C’est possible. C’est possible. Nous devons réduire de 40 % notre consommation d’énergie et augmenter la production d’électricité nucléaire et renouvelable pour ne plus utiliser de pétrole et de charbon.

Modifier notre système économique, nos modes de transport, notre filière agricole, rénover tous nos logements dans les quinze ans est à notre portée. C’est faisable en créant de la justice sociale, en garantissant à chacun d’avoir droit à une nourriture saine, un logement décent, un travail, un salaire et le droit à la mobilité. C’est créateur d’emploi. Nous voulons des jours heureux sur une planète saine et habitable.

Le progrès social n’ira pas sans la lutte contre le réchauffement climatique. Et nous n’amènerons pas les gens à faire cette révolution écologique s’ils n’y trouvent pas leur intérêt. La folie du capitalisme consiste, par exemple, à rendre les modes de transport les plus doux et les moins carbonés toujours aussi chers.

Il faut subventionner les TGV pour faire baisser les prix de 30 %. Et c’est avec la gratuité des TER et des transports publics que l’on fera préférer le train à la voiture. Nous devons aussi réindustrialiser le pays, parce que 50 % des émissions de gaz à effet de serre de la France sont « importées ». La BCE doit enfin prêter à des taux zéro pour tous les investissements finançant la transition écologique et nos services publics.

Vous avez obtenu que les locataires en HLM puissent payer leurs factures d’énergie avec le chèque énergie. Faut-il bloquer les prix ? Sortir du marché européen de l’énergie ?

Le gouvernement doit prendre conscience que la pauvreté s’étend dans notre pays, qui compte 9,5 millions de Français dans cette situation, dont 2 millions de travailleurs pauvres. Plus de 3 000 enfants sont dans la rue. Je rencontre des gens qui vivent dans leur garage. Des retraités avec des pensions de 825 euros qui restent dans le noir parce que leurs factures ont explosé. D’autres qui n’allument pas le chauffage.

La question des salaires est centrale, et celle de l’énergie est indissociable. Nous avons en France les capacités productives pour permettre à chacun d’avoir accès à de l’électricité la moins chère d’Europe. En reprenant la maîtrise de notre production et de la tarification, nous pouvons diviser par deux les factures des ménages, des entreprises, des communes, des services publics.

Il faut le faire maintenant. C’est le meilleur atout compétitif de la France pour réindustrialiser le pays. Nous avons un outil incroyable avec nos centrales nucléaires, et ce gouvernement est incapable de l’exploiter.

Quelles suites prévoyez-vous aux mobilisations que vous avez déjà menées sur le pouvoir d’achat ?

Nous continuons à faire signer des pétitions pour la gratuité des transports publics, la baisse des factures d’énergie, la hausse des salaires et des retraites. Nous prévoyons un grand rassemblement en début d’année à Bercy.

Le chèque énergie pour les locataires HLM, c’est une respiration pour un million de foyers. J’ai aussi obtenu, lors de rencontres avec la première ministre, que les associations puissent être exonérées de la taxe d’habitation à partir de l’année prochaine. Par la mobilisation, on arrive à obtenir des avancées.

Pour les européennes, la gauche part divisée. Vous avez tourné la page de la Nupes. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné selon vous ?

L’élection européenne est une élection à un tour, avec une liste. Chaque électeur peut choisir de voter pour la liste dont il se sent le plus proche et qui correspond à ce qu’il attend d’un député européen français. Sur l’Europe, nous avons des projets très différents entre forces de gauche.

Nous voulons défendre la souveraineté française dans une Europe plus juste, une Europe des nations qui coopèrent entre elles. Notre liste menée par Léon Deffontaines sera très ouverte à d’autres forces politiques, à des personnalités, à des syndicalistes. Ce n’est pas une liste soutenue seulement par le PCF mais aussi par des syndicalistes et d’autres forces de gauche partageant la même priorité : que la France reprenne la main sur ses choix. Nous voulons revenir sur les traités européens. C’est indispensable pour sauver la planète.

La Nupes, de son côté, a été discréditée par les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants. La crise internationale, la construction de rassemblements très larges pour la paix en Israël et en Palestine auraient nécessité une union des forces de gauche. Malheureusement, ses choix ne l’ont pas permis.

Nous voulons construire une nouvelle union des forces de gauche, écologistes, républicaines. Avec la volonté de gagner les luttes et les élections, de redonner de l’espoir. Nous avons décidé de rencontrer toutes les forces d’ici à la fin de l’année. Nous le faisons en ce moment, et nous avançons sans communication pour pouvoir travailler sereinement, dans une nouvelle méthode respectueuse entre nous, sans hégémonie et sans insultes. C’est fondamental.

Lorsque la menace de l’extrême droite est si forte, que des milices défilent dans nos rues, que des médias sont en croisade contre les musulmans, il y a besoin de forces de gauche unies, capables de parler d’une même voix et de porter l’espoir d’une République démocratique et laïque.

Vous soulignez la menace de l’extrême droite. Ses victoires en Europe pourraient-elles se produire en France ?

L’extrême droite prospère sur la pauvreté qui grandit, les inégalités et un sentiment de colère de plus en plus fort. Mais elle peut aussi reculer, comme c’est le cas en Pologne, ou en Espagne avec la coalition des socialistes et des communistes.

Il ne faut pas non plus sous-estimer la violence dans la société. L’insécurité existe, et ce sont toujours les plus modestes qui en souffrent, dans les quartiers, dans les villages. Je pense aussi aux enseignants, en particulier celui assassiné à Arras. Au couple de policiers de Magnanville. À l’aide-soignant allemand, un touriste, tué à Paris.

Mais la violence, c’est aussi le racisme, l’antisémitisme qui grandissent dans notre pays. Nous ne pouvons pas laisser l’extrême droite se saisir de ces sujets pour diviser encore plus les Français. Nous devons dire haut et fort que nous voulons garantir la sécurité et la protection de tous nos concitoyens.

Le trafic de drogue n’a jamais été aussi important en France. L’Europe est la nouvelle aire de jeu des narcotrafiquants. Il faut des moyens, des politiques publiques au service du peuple. L’extrême droite instaure le chaos pour créer les conditions d’un régime autoritaire. La gauche ne doit pas mettre la poussière sous le tapis. La gauche doit être à la hauteur de ces menaces.

Après l’attaque du Hamas le 7 octobre, Israël fait payer un prix exorbitant aux Palestiniens. Où sont passées les voix de la paix ?

Les peuples doivent s’en mêler davantage pour que la communauté internationale impose le cessez-le-feu. Il faut remonter loin dans le temps pour retrouver trace d’un siège aussi meurtrier que celui de Gaza. La responsabilité des États-Unis est énorme, qui financent l’armée israélienne. La voix de la paix est aussi portée par des juifs du monde entier, y compris en Israël. Pour sauver les otages. Mais aussi parce qu’ils ont bien compris que cette guerre à outrance n’amènera pas la paix.

J’ai rencontré Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France, qui appelle à ce que la communauté internationale impose un cessez-le-feu. L’armée israélienne ne tient que par le soutien militaire de ses alliés. Les rassemblements en France devraient être le plus large possible. Je regrette que, semaine après semaine, ils s’étiolent, sans jamais réussir à trouver les moyens de s’élargir.

J’appelle à un grand rassemblement pour la paix pour le début de l’année 2024. Sans aucun autre mot d’ordre que celui-là, pour qu’il nous permette de tous sortir dans la rue, dans notre grande diversité.

Nous sommes aussi dans un pays où les soutiens à la cause palestinienne sont taxés d’antisémitisme, de Jean-Luc Mélenchon à Dominique de Villepin. Est-ce que ça ne met pas en danger le camp de la paix ?

Le gouvernement Netanyahou a utilisé l’accusation d’antisémitisme contre des dirigeants et des diplomates de pays comme la France qui remettaient en cause sa politique. C’est inadmissible. Il faut s’appuyer sur les forces progressistes, y compris en Israël, qui appellent au cessez-le-feu, dénoncent l’entreprise terroriste du Hamas autant que les crimes du gouvernement Netanyahou.

Je rappelle que l’Organisation de libération de la Palestine, que nous avons toujours soutenue, s’est battue pour une Palestine libre, laïque et démocratique. Elle avait choisi, avec Yitzhak Rabin, la solution à deux États. C’est ce combat que les communistes français portent, et ce n’est pas le projet du Hamas, ni celui de Netanyahou.

Suppression des agences de proximité d’Enedis dans le Sud-Finistère: les élus PCF avaient averti des conséquences à prévoir avant la tempête Ciaran

En juin 2021, notre camarade élu communiste à Quimper et à QBO Bernard Jasserand avait proposé au nom de la majorité un vœu contre la suppression des agences de proximité d’Enedis. Si ce vœu voté par les élus de QBO et la mobilisation des militants communistes qui avaient déposé une lettre ouverte en préfecture et fait signé des pétitions citoyennes avait été écoutée, sans doute que les délais de rétablissement de l’électricité aurait été raccourcis après la tempête Ciaran.

 

Halte au massacre en Palestine: nouvelle mobilisation le samedi 16 décembre à Brest, place de la Liberté

Echec de la majorité: le rejet de la loi immigration impose son retrait – Les députés communistes, 12 décembre 2023