Martha Desrumaux,
ouvrière, syndicaliste, féministe, une oubliée de l’histoire.
Conférence présentée par Pierre Outteryck, historien.
Un partenariat de l’Institut CGT d’histoire sociale et des Amis de l’Humanité.
Lundi 4 février à 18H
Maison du Peuple /Place Edouard Mazé /Brest
Silence, on tourne…
1936, le cinéaste Jean Renoir l’observe…
Il l’imagine à 10 ans fuyant la demeure bourgeoise dont elle est la bonne à tout faire ! Martha a décidé, elle sera ouvrière… Ouvrière du textile…
Travail du lin, un des pires boulots de l’époque. À 12 ans, encore enfant, Martha gronde de révoltes. Elle ne supporte ni l’injustice, ni l’humiliation, ni l’exploitation.
À 12 ans, la voici syndiquée à la CGT.
À 15 ans, elle adhère aux jeunesses socialistes d’avant 14.
La Première Guerre Mondiale l’emporte dans sa tourmente ; en 1917, Martha dirige sa première grève... Avec les filles de son atelier, elle gagne. Première victoire, premier maillon d’une chaîne de multiples luttes.
En 1920, elle choisit le Communisme.
Martha, ouvrière, dirigeante syndicale, responsable politique…
Les 40 premières années de sa vie scandent les combats pour l’unité de la classe ouvrière.
1939, nouveaux affrontements, nouvelles luttes… La clandestinité pour réorganiser le Parti Communiste. Le 26 août 1941 : Martha est appelée.Quelques semaines plus tard, elle est déportée dans l’enfer de Ravensbrück : nouveaux engagements, nouvelles solidarités.
La vie s’appelle toujours Luttes et Fraternité. Rescapée des camps de la mort, elle revient à Lille et reprend sa place à la tête du PCF et de la CGT.
Une vie d’engagement, de lutte, de fierté, au centre desquels était la cause des femmes.
Bravo Martha ! Merci Martha ! (présentation de l’éditeur)
A écouter : La culture ouvrière et la figure de Martha Desrumaux.
A lire sur Cause Commune : Martha Desrumaux au Panthéon : briser les murs du silence
Pétition : Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon