Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !
Ni les arguments de l’opposition, ni l’union des associations de défense des libertés, ni la très grande majorité des rédactions et des syndicats de journalistes, ni les tribunes d’intellectuels, ni l’appel de la Commission européenne ou de la Défenseure des droits, Claire Hédon, n’ont réussi à dissuader les élus LREM de voter, mardi, le texte sur la « Sécurité globale ». Et, ce faisant, de continuer de maltraiter la République !
L’ensemble a été validé, dont l’article 24 qui vise à dissuader les citoyens et les journalistes de filmer et diffuser des images des forces de police en intervention, au risque de s’exposer à une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Celui-ci ne sera d’aucune utilité pour protéger les policiers mais très efficace pour brider un peu plus la liberté d’expression et celle de la presse.
Ce qui importe, aujourd’hui, c’est de rétablir la confiance entre la population et les forces de l’ordre, de redonner sens à leur mission qui doit être la sécurité des biens et des personnes, et non la police des mouvements sociaux. Cette loi ouvre la voie à la privatisation des fonctions de défense et de sécurité qui relèvent de la responsabilité régalienne de l’État. Cette loi s’inscrit dans la mise en place de tout un système de surveillance de la population, dans l’espace public comme dans la vie privée, avec capteurs, caméras, drones, fichage, reconnaissance faciale…
Aussi la section du Pays de Brest du PCF à l’unisson des 66 organisations de défense des droits et libertés qui, dans leur diversité, demandent le retrait de 3 articles particulièrement dangereux de cette loi, de la Défenseure des droits qui exprime son inquiétude, appelle à poursuivre et élargir la mobilisation pour mettre en échec la loi de sécurité globale et appelle à participer au rassemblement prévu samedi 28 novembre, à 15 h, Place de la Liberté à Brest, à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme, dans le respect des gestes protecteurs.