Carte scolaire à Brest : la section PCF du pays de Brest demande un moratoire sur toutes les fermetures de classes et les suppressions de postes dans les écoles publiques de la ville.

Carte scolaire à Brest : la section PCF du pays de Brest demande un moratoire sur toutes les fermetures de classes et les suppressions de postes dans les écoles publiques de la ville.

Le comité technique spécial départemental du Finistère a entériné la nouvelle carte scolaire pour l’année 2020/2021.
Après la fermeture du collège Kerichen en 2016, de l’école Desnos en 2018, et des regroupements d’écoles de ces dernières années, une nouvelle fois, la ville de Brest paie un lourd tribut. 4 fermetures de classe sont prévues dans les écoles Sanquer, Jacquard, Jean Macé et Kérichen. Et aucun moyen supplémentaire pour les enfants en zone REP, ni pour le suivi des élèves allophones (classes UPE2A) ne sont alloués.

Le service public de l’Education nationale est une nouvelle fois fragilisé. Le service public est pourtant la seule richesse de celles et ceux qui ne possèdent rien.

Nous le rappelons, fermer des classes dans l’école publique :
– c’est dégrader les conditions d’apprentissage de nos enfants et mettre en danger leur avenir.
– c’est manquer l’occasion d’améliorer le taux d’encadrement dans toutes les écoles brestoises.
– c’est manquer l’occasion de rétablir la justice en donnant plus de chances aux enfants les plus fragiles.
– c’est faire un cadeau sur mesure aux écoles, collèges et lycées privés qui représentent jusqu’à 50 % des effectifs. En effet, pour la plupart, les enfants qui, suite à ces fermetures, intégreront une école privée, continueront l’ensemble de leur cursus dans le secteur privé, alimentant ainsi une spirale délétère pour l’ensemble du service public d’Education sur notre territoire.
– c’est aussi risquer une baisse d’attractivité de notre ville.

Parce que la qualité de l’éducation n’a pas de prix, les communistes de la section du pays de Brest soutiennent et accompagnent la lutte des parents d’élèves, des personnels, des enseignant.e.s , des brestois.es et des élu.e.s pour la défense des moyens de leurs écoles publiques.

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