Category: Communes

Fabien Roussel le 5 décembre dans le pays de Morlaix et Roscoff – Un jour heureux (de plus) dans le Finistère

Un jour heureux (de plus) dans le Finistère

Le lundi 5 décembre avait lieu la sixième étape du Tour de France de Fabien Roussel dans le Finistère.

Posant le pied en Bretagne avec toute son équipe en fin de matinée après le Conseil ational du week-end, Fabien Roussel a d’abord été chaleureusement reçu en mairie de Morlaix par le maire et une dizaine d’élus de notre majorité d’union de la gauche qui compte 8 élus communistes et apparentés (+ de 50 dans le Finistère et plus de 20 dans le pays de Morlaix). L’occasion d’échanger sur l’impact de l’explosion des prix de l’énergie (gaz et électricité) pour nos collectivités et le financement de nos services publics locaux. À défaut de retour aux prix régulés, le dispositif de boucler tarifaire est beaucoup trop restrictif et contraint beaucoup de communes à des choix impossibles qui sacrifient les intérêts des populations déjà durement touchées par l’inflation et les inégalités. Nous sommes également revenus sur les raisons et les impacts de la mise en place de la gratuité totale des transports en commun sur les 26 communes de Morlaix-Communauté, transports scolaires compris, depuis septembre dernier, mesure préparée et mise en œuvre par un vice-président communiste aux Transports, Roger Héré. Autour d’un déjeuner gastronomique très convivial à la section du PCF de Morlai, Fabien Roussel a ensuite pu échanger très librement avec les secrétaires départementaux bretons, une cinquantaine de cadres et d’élus communistes des quatre départements bretons sur les enjeux politiques de la période pour le Parti communiste et les questions au cœur du prochain Congrès.

Puis nous avons rejoint dans l’après-midi la cité corsaire de Roscoff, au débouché de la baie de Morlaix, porte d’entrée des îles Britanniques et de l’Irlande, au cœur de la zone légumière du Léon, où, après la visite du port, nous avons rejoint l’ancienne gare et eu un débat très riche sur les Mobilités et Transports en Bretagne, s’inscrivant dans la bataille unitaire où le PCF prend toute sa place pour la nécessaire réouverture de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, à l’arrêt depuis 2018. Gérard Lahellec, sénateur et ancien vice-président Transports de la Région Bretagne, était présent aux côtés de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, instigatrice avec un petit collectif de communistes cheminots d’un travail régional considérable pour construire une version actualisée du projet ferroviaire communiste breton et mobiliser la population sur ces questions. Gladys Grelaud animait le débat avec Fabien Roussel, débat auquel ont participé la maire de Roscoff, la présidente de l’association pour la réouverture de la ligne Morlaix Roscoff, la présidente de la coordination ferroviaire bretonne, de nombreux cadres régionaux et départementaux de la CGT Cheminots, plusieurs élus du pays de Morlaix, et des responsables associatifs.

Sans conteste, le point d’orgue de cette journée enthousiasmante, qui nous a valu avant et après la journée une couverture médiatique sans précédent depuis des décennies dans la presse régionale (Ouest-France et Télégramme), très lue dans notre région, a été la réunion publique dans la belle salle du Roudour de Saint-Martin-des-Champs, commune limitrophe de Morlaix. Avec la présence de 300 personnes et de nombreux partenaires et personnalités d’autres formations politiques, comme l’ancienne ministre socialiste Marylise Lebranchu, la seule députée de gauche du Finistère – Mélanie Thomin, qui a fait tomber, avec l’appui des communistes, Richard Ferrand – le président du groupe d’union de la gauche au département (comptant 3 élu·e·s communistes et apparenté·e·s), les maires de Morlaix et de Saint-Martin-des-Champs, plusieurs dizaines d’élu·e·s communistes du Finistère et des Côtes-d’Armor, de nombreux représentants de la JC et de l’UEC, et de très nombreux camarades et sympathisants de tout le Finistère et de la Bretagne, principalement les Côtes-d’Armor voisines.

À des questions et témoignages sur la gauche, la santé, l’hôpital public, les personnes âgées, la langue bretonne, la précarité et l’angoisse de l’avenir de la jeunesse, l’accueil des réfugiés, l’énergie, la pauvreté et la réforme des retraites, la protection de l’enfance, le handicap, le transport ferroviaire, l’Europe, Fabien Roussel a pu répondre avec un mélange d’humilité, d’ouverture et d’écoute, de talent et d’humour. Le public, qui était loin d’être constitué seulement d’adhérents et de sympathisants, étant très largement conquis et heureux en sortant de la réunion publique, puis de l’Aperoussel qui l’a conclue en beauté.
Cette étape morlaisienne fut l’occasion pour le secrétaire national du Parti communiste de lancer en grand la campagne pour un référendum sur la réforme des retraites, mais aussi de présenter notre pétition nationale  unebonneretraite.fr  et de développer nos propositions de financement en la matière, en faisant notamment cotiser davantage les revenus financiers des entreprises.

Ismaël Dupont
Secrétaire départemental
Membre du CN

Salah Hamouri expulsé de Jérusalem, sa terre natale – RASSEMBLEMENT A BREST MARDI 20 DECEMBRE A 17 H 30 PLACE DE LA LIBERTE

Salah Hamouri a été expulsé manu militari ce week-end par les autorités d’occupation israéliennes. Il est arrivé à Roissy en fin de matinée, très éprouvé par 9 mois de détention dure et cette expulsion illégale et traumatisante. Il reste déterminé à résister à l’occupation et compte bien retourner dans sa ville, Jérusalem, où vivent ses parents et amis.
RASSEMBLEMENT A BREST MARDI 20 DECEMBRE POUR PROTESTER CONTRE L’EXPULSION DE SALAH HAMOURI DE PALESTINE ET CONTRE LE NETTOYAGE ETHNIQUE COMMIS PAR ISRAEL A JERUSALEM.
A 17 H 30 PLACE DE LA LIBERTE
🚨Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
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Travail du dimanche – Déclaration de Bernard Jasserand au Conseil Municipal de Quimper du 15 décembre au nom des élu.e.s communistes de Quimper

 

Conseil municipal de Quimper du 15 décembre 2022.

Travail dominical.

(J’interviens aussi au nom de mes collègues élus communistes Yvonne RAINERO et Ronan SINQUIN.)

Le repos dominical permet de partager du temps avec sa famille, ses amis, d’accéder à des loisirs sportifs, culturels, d’aller à la découverte de la nature, de participer à la vie associative…

Un jour de repos commun chaque semaine pour tous les salariés c’est essentiel à la cohésion du pays et très important pour le bien-être général.

Le travail du dimanche ne se pense pas qu’en terme économique, c’est un enjeu de société.

Concernant le volontariat des salariés, où est le libre choix lorsque les bas salaires les contraignent à travailler le dimanche pour gagner quelques euros de plus ? Ce seront une fois de plus les temps partiels, mal payés, précaires, majoritairement des femmes, souvent seules avec des enfants, qui n’auront d’autres choix que de se rendre au travail les dimanches d’ouverture au détriment de leur vie personnelle.  Travailler le dimanche c’est dégrader les conditions de travail et de vie, dans un secteur du commerce déjà marqué par des horaires contraignants et le travail du samedi. Interrogeons-nous aussi sur les moyens de transports collectifs le dimanche.

Dans la période économique et sociale que nous connaissons où les hausses des prix de l’énergie et des carburants s’ajoutent à une inflation particulièrement forte sur les produits alimentaires de première nécessité seule la revalorisation significative des salaires, des pensions et des minima sociaux serait de nature à redonner du pouvoir d’achat. C’est cela qui pourrait dynamiser le commerce quimpérois. Mais le gouvernement reste sourd à cette demande sociale pourtant fortement présente dans les luttes qui se mènent dans les entreprises, préférant multiplier la politique des petits chèques et des boucliers tarifaires temporaires.

A force de déroger au code du travail, le repos dominical finira par disparaître et le consommateur qui achète aujourd’hui le dimanche risque d’être demain le salarié qui travaille le dimanche.

Comme l’ensemble des organisations syndicales opposées à l’ouverture des commerces le dimanche, nous ne voulons pas d’une société où le consommateur remplacerait le citoyen.

Pour toutes ces raisons, les élus communistes voteront contre le rapport N°7 sur les ouvertures dominicales des commerces de détail pour 2023 et contre le rapport N°8 qui traite des ouvertures dominicales 2023 pour les concessions automobiles quimpéroises.

Bernard JASSERAND

Maire-adjoint de Quimper

Mobilisation pour l’hôpital de Landerneau le mardi 13 décembre à 10H

 

La fédération du Parti communiste français du Finistère soutient la mobilisation des personnels et usagers de l’hôpital de Landerneau et des militants seront présents auprès d’eux mardi prochain, 13 décembre à 10h.

Le syndicat CGT du CH de Landerneau et l’UL alertent sur les menaces de fermetures de services à l’Hôpital de Landerneau.
Un tractage aura lieu sur le marché vendredi matin appelant la population à se mobiliser et à se joindre au personnel le mardi 13 décembre à 10h devant le hall d’accueil de l’hôpital pour exiger une offre de soins de qualité et de proximité dans le cadre du service public.

Communiqué de presse:

La CGT du Centre Hospitalier F.Grall de Landerneau a déposé un préavis de débrayage des personnels de l’établissement pour le 13 décembre à 10h car de lourdes menaces planent sur l’avenir de l’établissement.

Des départs de médecins urgentistes ont alerté la CGT quant au fonctionnement à court terme et à l’avenir du service des urgences. Nos craintes sont hélas confirmées ce lundi 5 décembre par le médecin chef des Urgences, le Dr Hamon: Les Urgences seront fermées la nuit du 23/12/22 au 01/01/23 inclus.
Se rajoute à cette dégradation de l’offre de soins de proximité, le projet de transfert du Laboratoire du CH Ferdinand Grall sur Brest. Projet très inquiétant quant à la sécurité de l’activité de l’établissement landernéen.
Autre grosse inquiétude, celle liée à la difficulté de recrutement en Anesthésie. Ce service sera encore plus fragilisé et en souffrance dès avril 2023 suite au départ en retraite du médecin chef actuel. Sans médecin anesthésiste, quel avenir pour l’activité chirurgicale et obstétricale ?

Pour toutes ces raisons, la CGT appelle les personnels et la population à se mobiliser ensemble pour :
– L’embauche de personnel médical et paramédical suffisant pour assurer les missions de l’hôpital public, en particulier l’activité d’urgence, d’anesthésie et de laboratoire,
– Le maintien de l’ensemble de l’offre de soins au CH Landerneau pour une offre de soins de proximité et de qualité pour Landerneau et sa région,
– Un grand plan d’attractivité visant l’amélioration des conditions de travail et de la rémunération des personnels hospitaliers pour assurer les embauches nécessaires à l’activité.

La CGT tractera vendredi matin, 9 décembre, sur le marché de Landerneau afin d’alerter les usagers sur une situation précaire de leur hôpital qui les impactera directement.
Elle invite la population à se mobiliser et à se joindre aux personnels le mardi 13 décembre à 10h dans le hall d’accueil de l’hôpital pour exiger une offre de soins de qualité et de proximité.
CGT

 


Lundi 5 décembre – 50 camarades de Bretagne réunis avec Fabien Roussel au local de la section du PCF Morlaix le midi

Lundi 5 décembre, local du PCF Pays de MORLAIX, 2 petite rue de Callac
Photos de Mariane Gautier, Ismaël Dupont, Isabelle Maugeais
50 camarades étaient réunis pour discuter avec le secrétaire national du PCF des enjeux politiques de la Bretagne, de la France, du Monde et du Parti communiste, autour d’un délicieux repas préparé par Gabriel Dilasser.
Les 4 secrétaires départementaux bretons du PCF, avec Aurelien Guillot, d’Ille-et-Vilaine, Yannick Le Cam, des Côtes d’Armor, Philippe Jumeau du Morbihan, étaient présents, ainsi que des représentants des exécutifs régionaux et départementaux du PCF, et du Comité de section du PCF Pays de Morlaix, ainsi que les animateurs des sections de Lanmeur et Roscoff, et des élus finistériens et bretons, notamment le sénateur Gérard Lahellec, et les trois élu.e.s départementaux communistes et apparentés du Finistère, et 5 élus communistes de Morlaix, 3 élus communistes de Plouigneau, des élus de Guimaëc et Saint-Thégonnec, Brest, Carhaix, Pont-de-Buis, Rosporden-Kernevel, etc. Et des représentants de la JC, avec sa secrétaire départementale dans le Finistère Camille Mongin, et de l’UEC.
Ont pris la parole sur le temps de midi:
– Daniel Ravasio, secrétaire de section PCF Morlaix (mot d’accueil)
– Ismaël Dupont: mot d’accueil et de remerciements
– Patrick Le Pichon (Morbihan)
– Edwin Haggan, secrétaire de section Rennes (Ille-et-Vilaine)
– Christiane Caro, commission nationale santé du PCF, animatrice atelier citoyen santé Bretagne du PCF, Côtes d’Armor
– Dominique Gontier (Finistère)
– Pierre Thiou (UEC Finistère)
– Christian Beaumanoir, Finistère
– Gladys Grelaud, conseillère régionale (Finistère): place des femmes
– Philippe Jumeau, porte-parole et responsable du comité régional PCF Bretagne, secrétaire départemental PCF Morbihan, adjoint aux affaires sociales à Lanester : mot de remerciements

En déplacement dans le Finistère, Fabien Roussel face au jeu des questions-réponses – Sarah Humbert, Ouest-France, 6 décembre 2022

Conférence avec Amar Bellal le vendredi 2 décembre à 18h à Quimper, aux Halles – Energie et climat, un défi à relever!

Fabien Roussel parlera des mobilités – Le député et secrétaire national du Parti communiste français fait étape à Morlaix le 5 décembre, il explique sa venue. Interview de Sarah Humbert, Ouest-France, 28 novembre 2022

Interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France avant sa venue à Morlaix (et Roscoff et Saint-Martin-des-Champs) le 5 décembre. « Trois questions à Fabien Roussel, Fabien Roussel explique sa venue » avec une grande réunion publique au Roudour de Saint-Martin-des-Champs, le lundi 5 décembre, dans une semaine, à 19h. Interview de Sarah Humbert.

Quimper, vendredi 2 décembre de 18h à 20h: Amar Bellal en conférence débat salle Saint François: Réchauffement climatique, crise énergétique, envolée des factures… Quelles causes? Quelles solutions? Parlons-en ensemble!

Amar Bellal

Les Conférences de Quimper rouge

Prézégennou Kemper ruz

 

INVITATION A UNE CONFÉRENCE-DÉBAT

VENDREDI 2 DÉCEMBRE de 18h à 20H

SALLE DES HALLES SAINT-FRANÇOIS A QUIMPER

entrée par la rue Astor

avec AMAR BELLAL

Professeur agrégé

Rédacteur en chef de la revue « Progressistes »

Spécialiste des questions de l’environnement et de l’énergie.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, CRISE ENERGETIQUE, ENVOLÉE DES FACTURES…

QUELLES CAUSES? QUELLES SOLUTIONS? PARLONS-EN ENSEMBLE.

 

Les conférences à venir de Quimper rouge – prézégennou Kemper ruz:

Bernard Vasseur, philosophe, écrivain, questionnera la sortie du capitalisme, l’avenir du communisme

Gérard Le Puill, journaliste, parlera des questions agricoles et alimentaires, et de l’environnement

Patrick Le Hyaric, journaliste, ancien directeur de « L’Humanité », vice-président de la Gauche unitaire européenne et Verte nordique au Parlement européen de 2009 à 2019 abordera la guerre en Ukraine à partir de son dernier livre

Marie-Aline Lagadic, auteure avec sa fille Klervi du « Chant des sardinières », évoquera les luttes des ouvrières des conserveries de poissons dans le pays bigouden et en Cornouaille

Le bureau de la section du Pays de Quimper du PCF

pcf.quimper@orange.fr

 

Nos camarades présents dans la manif de soutien à l’accueil des réfugiés à Callac et contre le racisme et la xénophobie avec plus de 700 personnes ce 5 novembre

Plus de 700 personnes présentes à Callac ce samedi 5 novembre au rassemblement antifasciste, festif et solidaire. Photos de Daniel Laporte avec les camarades.

Communiqué du PCF Carhaix-Huelgoat et du PCF Finistère

Une nouvelle fois les partis xénophobes font montre de haine et affichent leur discours du rejet de l’autre. C’est sur la peur et le mensonge qu’ils agissent. La Bretagne a des valeurs antifascistes, elle a toujours été ouverte aux autres et solidaire. Ces partis fascistes ne sont en rien les défenseurs des plus humbles, ils sont contre l’augmentation du smic, ne défendent pas les services publics, ainsi que l’égalité des droits pour toutes et tous. L’histoire nous enseigne que la monté des fascismes n’augure rien de bon pour les peuples. Ne laissons pas l’histoire bégayer, ne laissons pas la haine occuper la rue. Soyons solidaires de l’accueil, à Callac comme ailleurs, des réfugiés qui sont toujours et avant tout des victimes.

Le  samedi 5 novembre à Callac soyons nombreuses et nombreux à dire non à ceux qui instrumentalisent le projet « horizon » par la peur et la désinformation.

APPEL À RASSEMBLEMENT POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE SALAH HAMOURI – MERCREDI 9 NOVEMBRE A 17H30 QUIMPER PLACE DE LA RESISTANCE

APPEL À RASSEMBLEMENT POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE SALAH HAMOURI (AFPS Pays de Cornouaille, PCF pays de Quimper…)

MERCREDI 9 NOVEMBRE À 17H30
PLACE DE LA RÉSISTANCE À QUIMPER

Au 10 octobre dernier, il y avait dans les prisons israéliennes environ 4.700 prisonniers palestiniens, dont 30 femmes et 190 mineurs de 12 à 18 ans. Parmi les prisonniers politiques palestiniens, il y environ 800 détenus administratifs (ils étaient environ 500 en septembre 2001). Ils sont détenus sur décision de la justice militaire israélienne, sans avoir été inculpés, ni jugés, pour des motifs tenus secrets que ces détenus, ni leurs avocats ne peuvent connaître; ils sont détenus pour des périodes, le plus souvent de trois ou six mois, indéfiniment renouvelables. Parmi les détenus administratifs il y a notre compatriote Salah Hamouri, contre lequel s’acharnent les autorités israéliennes et qui en est à sa sixième détention administrative. Il a été arrêté le 7 mars dernier, placé pour 3 mois en détention administrative, renouvelée au début de juin, puis au début de septembre. Nous appelons, avec d’autres associations et organisations (ACAT, ARAC, CNT, Ensemble !, Mouvement de la Paix, NPA, PCF, Solidaires, UDB…), à un rassemblement le mercredi 9 novembre prochain, à 17 h 30, Place de la Résistance à Quimper, pour demander au gouvernement français d’agir avec résolution en faveur de la libération immédiate de Salah Hamouri, sans oublier cependant les autres détenus administratifs et les autres prisonniers palestiniens condamnés après une procédure inéquitable.
POUR L’AFPS PAYS DE CORNOUAILLE, YVES JARDIN

Mardi de l’éducation populaire – Guy Darol: Wattstax, une fierté noire – 22 novembre à 18h au local du PCF Morlaix

 

Article dans L’Humanité, 30 juillet 2022 sur Wattsax de l’essayiste, journaliste et écrivain Guy Darol qui viendra présenter le festival de Wattsax dans ses significations politiques, sociales, musicales, aux mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix le Mardi 22 Novembre à 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix).

A l’issue de la rencontre (18h-20h), Guy Darol pourra dédicacer ses livres: Wattsax, Guerriers sans poudre, Frank Zappa, etc.

 

Avec son remarquable livre Wattstax, l’essayiste Guy Darol narre l’épopée du fameux rassemblement musical et politique de 1972 et analyse le violent contexte de l’oppression raciale. Entretien.

Dans son livre, Wattstax (2020), sous-titré 20 août 1972, une fierté noire, Guy Darol narre la journée où le festival Wattstax a commémoré le 7 e anniversaire de la révolte réprimée dans le sang à Watts, en 1965. Outre son passionnant récit qui détaille le concert initié par le label de soul Stax au Los Angeles Coliseum, l’écrivain et journaliste à Jazz Magazine contextualise le fameux rassemblement musical et politique. Plus de 100 000 spectateurs assistèrent aux performances scéniques ponctuées de discours enflammés. Se relayèrent sur scène de nombreuses figures de la soul, du funk, du blues, du gospel et du rhythm’n’blues, Rufus et Carla Thomas, The Staple Singers, Otis Redding, Kim Weston, Isaac Hayes…

Avec pertinence et profondeur, l’auteur développe une analyse aussi sensible que politique, reliant l’asservissement de l’esclavage et l’exploitation capitaliste, les insurrections qui se sont succédé du début du XX e siècle à nos jours, l’avènement du Black Power, le rôle de l’art et la culture au service de la lutte, le mouvement Black Lives Matter… Un travail remarquable, porté par une écriture lucide jusqu’à l’os, éclairée par l’intelligence du cœur.

Pouvez-vous rappeler les origines du soulèvement de Watts, écrasé au prix d’un massacre à l’instar des tragédies analogues qui ont jalonné l’histoire des États-Unis ?

Guy Darol L’embrasement du quartier de Watts dans la soirée du 11 août 1965 était la réponse furieuse des habitants de ce ghetto, majoritairement africains-américains, à la suite de l’interpellation brutale de Marquette Frye par la police autoroutière de Los Angeles, sous les yeux épouvantés de riverains. Les incendies et les pillages dénonçaient autant l’invariable série de violences qu’avait subies la communauté noire depuis des décennies que le système mercantile vanté par la publicité et que les populations toujours plus démunies regardaient sans y accéder. L’occasion se présentait de briser des vitrines, d’envahir des commerces et d’en sortir ces cuisinières et réfrigérateurs dont on avait le plus grand besoin.

D’autant que beaucoup d’habitants de Watts vivaient difficilement…

Guy Darol Oui, particulièrement éprouvés par le chômage, ils manquaient de tout. Ce qui faisait de cette révolte autre chose qu’une émeute épidermique, après la contestation de l’oppression raciale par les marches pacifiques de Selma, sévèrement réprimées, début 1965, mais un moment d’insurrection classe contre classe ciblant la conception de marchandisation – et son application – qui voyait l’Africain-Américain comme un rebut, une « chose » que l’on pouvait réduire en la martyrisant dès lors qu’elle était d’une matière valant zéro. Watts compta ses morts, au nombre de 34, tandis que les prisons s’emplirent de près de 4 000 protestataires. Une page venait donc de s’ouvrir, qui abandonnait la stratégie de l’engagement non violent prôné par le pasteur Martin Luther King.

Avec votre livre, souhaitez-vous aussi interpeller la France sur la répression policière exercée contre les personnes « non blanches » et sur les meurtres commis par certains gardiens de l’ordre ?

Guy Darol Dans mon ouvrage, je présente Black Lives Matter comme une continuité des actions musico-politiques menées par Al Bell (vice-président du label Stax), Jesse Jackson (candidat du Parti démocrate aux élections présidentielles de 1984 et 1988), mais également avec les soutiens du cinéaste Melvin Van Peebles et du « Black Moses » Isaac Hayes. Ce mouvement est brusquement entré en résonance avec la mort de George Floyd à Minneapolis et celle d’Adama Traoré à Beaumont-sur-Oise, dans des circonstances qui révèlent à chaque fois les violences policières visant des individus noirs.

Black Lives Matter implique désormais le réveil des consciences dans toutes les régions du monde, y compris en France, afin de dénoncer la banalisation de l’horreur. Il est important de souligner que les deux victimes sont décédées après un placage ventral en ayant prononcé ces mêmes mots : «  Je ne peux plus respirer. » Cette phrase partout reprise, comme pour expulser des poitrines un air irrespirable, définit désormais un combat global. Le réseau Black Lives Matter ignore les frontières. Il veille sur les opprimés du monde entier, dont la parole, on l’espère vivement, ne pourra plus être étouffée, en tout cas plus jamais comme avant.

Avec Memphis (2017), Dee Dee Bridgewater a rendu hommage à sa ville natale, où le label Stax avait vu le jour. Dans ce disque puis en tournée, en reprenant Why (Am I Treated so Bad), elle a braqué à nouveau les projecteurs sur cette chanson-manifeste et son auteur, Roebuck « Pops » Staples, qui avait participé à Wattstax…

Guy Darol Oui. D’ailleurs, on n’aurait pas été surpris de retrouver Dee Dee à Wattstax. Mais, en 1972, elle chantait dans l’orchestre jazz de Thad Jones et Mel Lewis. Peut-être songeait-elle déjà à graver son album enregistré en 1974 et récemment réédité, Afro Blue, si parfumé de saveurs soul. Pourquoi imaginer sa présence au Los Angeles Coliseum ? Parce qu’elle n’aurait certainement pas dépareillé au côté de Carla Thomas, et que le programme était largement ouvert aux femmes. Kim Weston avait été la première à donner le ton du concert, en interprétant , l’hymne sacré des Africains-Américains dont la poétesse Maya Angelou avait fait un des symboles de la lutte pour les droits civiques.

Lors des soulèvements de 1919, les lynchages perpétrés par dizaines marquèrent funestement le début du XX e siècle…

Guy Darol Oui. Le retour sur le sol américain des soldats noirs de la Première Guerre mondiale pouvait laisser penser qu’il serait l’occasion d’un accueil célébrant leur bravoure. Tel ne fut pas le cas. Le Ku Klux Klan, nouvellement reformé, saisit cette opportunité pour se livrer à ses pratiques routinières qu’étaient le lynchage et l’immolation. Ce fut, en été 1919, l’origine du Red Summer qui allait allumer une trentaine de feux à travers le pays. Le 27 juillet, des suprémacistes blancs avaient violemment attaqué de jeunes Noirs venus se baigner dans le lac Michigan en leur jetant des pierres. L’un d’eux se noya sans que la police ne trouvât rien à redire. Les bourreaux étaient toujours exonérés.

Les cinq jours qui suivirent cette envolée de lapidations donnèrent lieu à de violentes échauffourées à l’issue desquelles 23 Africains-Américains perdirent la vie. Et, à la fin de l’été, 83 protestataires avaient été liquidés par le recours à la torture, jusqu’à la pendaison. Le chemin qui menait à Wattstax était rougi de sang. Le nombre incalculable des victimes de la terreur blanche pourrait recouvrir les artères de Washington. Sur une avenue menant à la Maison-Blanche, Muriel Bowser, la maire de Washington, a demandé, en juin dernier, à des artistes urbains de peindre le slogan Black Lives Matter en lettres capitales, pour réprouver la longue cohorte des brutalités policières.

Tous à la manif régionale pour le droit au logement pour toutes et tous le 29 octobre à Morlaix, 14h

Tous à la manif pour le droit au logement pour toutes et tous le 29 octobre à Morlaix, 14h
Mobilisons-nous pour le droit au logement en Bretagne, et contre l’inflation des prix des logements.
Après les manifs du 10 septembre à Lannion et Douarnenez, le PCF Finistère et le PCF Pays de Morlaix appellent à manifester pour l’accès au logement pour tous et toutes le samedi 29 octobre à Morlaix à 14h.
Avec pour mot d’ordre la régulation des locations de courte durée, la taxation des résidences secondaires, l’encadrement des loyers, le refus de l’habitat indigne, l’effort financier pour le logement social et public à loyer modéré et sa présence sur tous les territoires.
Quand on parle de pouvoir d’achat, on parle bien de logement, c’est le premier poste de dépenses des ménages français et bretons. Intervenir pour le réguler est incontournable car ce sont les étudiants, les jeunes ménages, les familles monoparentales, en somme les classes populaires qui sont les plus touchées.
La question du logement est cruciale en ce moment. De nombreux besoins sont insatisfaits et elle est au cœur aussi des inégalités sociales qui vont en s’amplifiant avec l’inflation actuelle, produite par de nombreuses spéculations imbriquées.
On ressent comme jamais auparavant en Bretagne les conséquences désastreuses pour la majorité des habitants de la spéculation foncière et immobilière, de la spécialisation des territoires, du poids des résidences secondaires dans certaines communes. Ce phénomène n’est pas particulier à la Bretagne et ne se limite pas d’ailleurs aux secteurs touristiques mais à l’ensemble des zones à forte valeur spéculative. On y trouve évidemment une partie de la frange littorale mais également des villes comme Rennes,ou Brest et leurs abords résidentiels.
Les constats que tout un chacun peut faire – gentrification du centre des grandes villes, gentrification des zones côtières à vocation touristique, développement de locations touristiques de courte durée, éloignement des salariés des zones d’emplois ou des secteurs bien pourvus en équipements etc – ne sont que le résultat des effets pervers du marché du logement laissé hors de toute régulation publique.
Chacun peut aujourd’hui mesurer les dégâts d’une politique totalement tournée vers le « laisser faire », le « fil de l’eau » la réduction de l’action publique et la transformation du logement social conçu pratiquement à son origine comme un logement de service public en logement des plus démunis.
On peut ensuite venir nous parler de mixité sociale, de cohérence entre le lieu de travail et le domicile, de bonne gestion des mobilités, d’indispensables transitions énergétiques, sociales, environnementales, dans la réalité , on est très loin du compte.
Si nous voulons une société inclusive, qui respecte de droit de tous les citoyens en matière de logement et de lieux de résidence nous ne pouvons en rester là.
Il y a des leviers qui existent. Il faut les utiliser.
Il y a des batailles à gagner. Il faut les mener.
Il y a des objectifs à atteindre. Il faut les désigner.
Le Parti communiste s’est toujours battu pour le droit au logement et le droit au territoire, en témoigne par exemple, et il y en a bien d’autres, le travail de Ian Brossat à Paris pour la défense du logement social et la lutte pour encadrer airbnb et d’autres plateformes de location touristique. Les communistes se sont aussi battus à l’origine de la loi SRU pour l’obligation d’avoir une proportion minimale de logement social dans toutes les communes et des pénalités en cas de retard sur ce plan de la mixité sociale.
Il est grand temps de redonner toute sa place stratégique au logement de service public, au logement pour tous. Car ce qu’il est convenu d’appeler le logement social c’est d’abord le logement pour tous. On ne peut donc détourner sa mission en le limitant au logement des plus démunis. En fait le logement de service public attribué sous conditions de ressources qu’il s’agisse du logement locatif ou en accession à la propriété intéresse la grande majorité des habitants de la région et 70% d’entre y sont éligibles.
C’est donc un élément majeur du droit au logement et au territoire.
Il faut encourager les communes les communauté des communes et d’agglomération, à utiliser tous les moyens qui sont d’ores et déjà à leur disposition pour maîtriser le foncier et les opportunités immobilières, notamment dans les secteurs où l’exclusion des couches populaires est la plus marquée ou en voie de gentrification. En gardant pour ligne de conduite l’intérêt collectif et le bien commun.
Les organismes du logement de service public locaux, départementaux sont des partenaires essentiels avec lesquels il convient de conclure des conventions pour des interventions ciblées destinées à promouvoir la mixité sociologique.
Il est temps aussi d’expérimenter des solutions nouvelles comme l’Office Foncier Solidaire qui a déjà fait ses preuves à Paris et à Rennes, l’acquisition par bail emphytéotique, l’acquisition du logement sans le terrain, offrant la possibilité aux classes moyennes et populaires de vivre dans des zones qui leur sont de fait interdites.
Une manif régionale qui porte notamment sur l’augmentation de la taxe sur les résidences secondaires en zones tendues dont Jacques Baudrier, présent sur la photo, et à nos travaux, en temps qu’animateur du collectif national Mobilités-Transports du Parti communiste, a contribué à obtenir la création avec Ian Brossat suite à un amendement communiste à l’Assemblée Nationale.
La liste actuelle des signataires de la manifestation pour le droit au logement organisée à Morlaix le 29 octobre: CGT Morlaix, Solidaires Morlaix, FSU Bretagne, CFDT Morlaix et CFDT 29, PCF Finistère et PCF Morlaix, Gauche Indépendantiste, UDB 29, EELV Morlaix, Génération.s Morlaix, Ensemble 29,  PS, FI, NPA Morlaix, Morlaix Alternative Citoyenne, La Lanterne (Association d’aide aux femmes victimes de violences), Droit à la ville Douarnenez, Collectif St-Malo j’y vis j’y reste, Utopistes en action, Comité chômeurs et Solidaires.

Solidarité avec le peuple iranien – appel à la manifestation du 29 octobre place de la Liberté à Brest (PCF Brest)

Solidarité avec les femmes et le peuple d’Iran, Femme Vie Liberté

« Mahsa AMINI une jeune Kurde iranienne de 22 ans est morte des coups portés par la police des mœurs après son arrestation pour « tenue inappropriée «

Cette violence dont sont en permanence victimes les femmes, comme tous les démocrates, depuis l’instauration de la République islamique ne cesse de s’accroître.L’indignation est immense et mobilise de très nombreuses femmes affirmant avec courage leur aspiration à la liberté contre l’oppression obscurantiste dont elles sont victimes. À leur côté, des hommes, des étudiants, des cinéastes, des artistes et des sportifs.

Des mobilisations grandissantes se déroulent depuis plusieurs semaines dans le pays malgré une sauvage répression .Plus de 200 victimes ont été identifiées à ce jour , autant de blessés et des centaines d’arrestations.

Les communistes tiennent à exprimer leur indignation devant ces violences insupportables faites aux femmes et aux démocrates iraniens.Ils apportent leur plein soutien au combat des femmes iraniennes qui veulent enfin voir reconnus leurs droits à disposer librement de leurs corps et de leurs existences.

Ils exigent la libération de Niloofar Hamedi qui est est en prison depuis plus d’un mois pour avoir, la première, relayé à l’Iran et au monde, la mort de la jeune Mahsa Amini l

Le PCF appelle à la solidarité avec le peuple iranien et les forces progressistes mobilisés contre la dictature théocratique et pour la démocratie.

La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français appelle tous les démocrates  à se rassembler le samedi 29 octobre à 14H 00 place de la Liberté à Brest

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

18 Octobre : Plusieurs manifestations dans tout le département

Salaires et droit de grève

C’est à l’appel de plusieurs syndicats et partis politiques qu’aujourd’hui, mardi 18 octobre, environ 6700 personnes ont manifesté à travers le département.

Les syndicats demandent une augmentation des salaires et des pensions pour faire face à l’inflation et au respect du droit de grève mis à mal par les réquisitions de salariés.

Environ 5000 personnes dans le cortège brestois.

1100 manifestants à Quimper

450 personnes dans les rues de Morlaix

Ainsi qu’à Quimperlé

 

A Brest, les communistes mobilisent pour le 18 octobre

Avec Erwan, Titouan, Brieuc et Jean-Pauk, 600 tracts du PCF pour la mobilisation du 18 octobre pour les salaires les pensions et l’emploi de distribués au marché Saint-Louis ce dimanche 16 octobre, au matin. Soyons nombreux mardi à 11 h place de la Liberté à Brest

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest – 15 octobre 2022

La section du pays de Brest du PCF appelle à participer massivement à la journée de mobilisation interprofessionnelle, pour imposer l’augmentation des salaires pour toutes et tous et pour défendre le droit de grève.Elle appelle à participer au rassemblement et à la  manifestation le 18 octobre dès 11h place de la Liberté, pour exiger des augmentations de salaires dans tous les secteurs professionnels, et défendre le droit de grève.

La politique du gouvernement nourrit les immenses profits des grandes entreprises avec 160 milliards d’aides publiques chaque année. Les multinationales affichent des bénéfices record, distribuent d’énormes dividendes et continuent d’imposer des bas salaires.

Notre pays est riche, mais beaucoup de ses travailleurs et travailleuses deviennent pauvres !
Il est urgent et possible d’augmenter les salaires, de garantir à chacun un emploi ou une formation et d’en finir avec les gâchis du grand patronat et du gouvernement,d’exiger des directions des groupes pétroliers d’engager de véritables négociations salariales pour sortir du conflit le plus rapidement possible ; de convoquer une conférence salariale dans toutes les branches professionnelles, le SMIC à 1.600 euros net (2 000 brut) et la prise en compte de l’inflation dans les augmentations , de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié.e.s sur les choix des entreprises et la sécurisation de l’emploi et de la formation

 

 

LIBERTÉ POUR SALAH HAMOURI ! – Voeu présenté par Yvonne Rainero et les élus PCF de Quimper et adopté au Conseil Municipal de Quimper du 6 octobre 2022

LIBERTÉ POUR SALAH HAMOURI !
Vœu adopté à l’unanimité moins une abstention par le conseil municipal de Quimper le 6 octobre 2022 sur proposition des élus communistes Yvonne Rainero, Bernard Jasserand et Ronan Sinquin, avec le soutien de la majorité de gauche et écologiste.
Yvonne Rainero présenté ce vœu en séance en faisant part à mes collègues de la grève de la faim entamée en protestation par Salah Hamouri avec 30 « détenus administratifs » la semaine dernière et du danger qui pèse sur leurs vies.

 

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Notre compatriote Monsieur Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de 37 ans spécialisé dans la défense des Droits Humains et travaillant pour l’ONG Adameer, ancien élève du collège catholique De la Salle des Frères des Écoles Chrétiennes de Jérusalem, demeurant dans cette ville où il est né d’une mère française professeure de français et d’un père palestinien restaurateur, est une nouvelle fois emprisonné en Israël depuis le 7 mars 2022 sans procès et sans que lui ait été notifié aucun motif d’inculpation.
Monsieur Salah Hamouri est marié, sa femme française et ses 2 enfants nés en France qui résident dans notre pays se voient interdire depuis janvier 2016 de le rejoindre à Jérusalem contrairement à toutes les conventions internationales.
Lui-même s’est vu retirer son droit acquis de naissance de résident permanent de Jérusalem Est et si cette décision est confirmée il est expulsable à tout moment.
L’internement « administratif » qui le frappe, hérité des pratiques coloniales du mandat britannique sur la Palestine au début du siècle dernier, est utilisé par les autorités israéliennes pour emprisonner arbitrairement par périodes allant jusqu’à 6 mois, renouvelables à l’infini, tout opposant à leur politique dans les territoires palestiniens.
Les autorités européennes et françaises ont exprimé à de multiples reprises leur vive préoccupation concernant un dispositif aussi contraire à tous les usages démocratiques.
La ville de Quimper a plusieurs fois témoigné son soutien à Monsieur Salah Hamouri.
Ainsi en septembre 2012 il avait été reçu en mairie par M. Piero Rainero adjoint au maire en charge des relations internationales, représentant le maire M. Bernard Poignant.
En février 2017 un vœu fut voté par le Conseil Municipal exigeant sa libération alors qu’il venait d’être emprisonné dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui.
En décembre 2018, libéré grâce à la mobilisation nationale et européenne en sa faveur, il fut reçu à la mairie par le maire M. Ludovic Jolivet.
Les autorités françaises ont été amenées elles aussi à agir en faveur de notre compatriote.
Le Président Nicolas Sarkozy et le Ministre des Affaires étrangères M. Alain Juppé sont intervenus en leur temps auprès du gouvernement israélien pour obtenir sa libération.
Le Président Emmanuel Macron s’en est entretenu avec les autorités israéliennes et, son chef de cabinet, dans un courrier, a précisé que : « l’ensemble des services français sont mobilisés sur ce dossier. »
Les organisations de défense des Droits Humains, la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, l’ACAT (Association des Chrétiens contre la Torture), Caritas International, l’Union Juive Française pour la Paix, une Autre Voix Juive, le Syndicat des Avocats de France et bien d’autres ont demandé la libération de Monsieur Salah Hamouri.
De nombreuses personnalités sont intervenues dans ce sens comme MM. Michel Warschawski (historien israélien, fils de l’ancien Grand Rabbin de Strasbourg), Jean Ziegler (Vice-Président du comité consultatif des Droits de l’Homme de l’ONU), Rony Brauman (fondateur de Médecins sans Frontières), les cinéastes Ken Loach, Robert Guédiguian, l’acteur François Cluzet, M. Richard Falk (professeur de droit international aux USA), M. Dov Kénin député israélien à la Knesset, etc….
Le comité national de soutien en faveur de Salah Hamouri comporte des personnalités comme Mme Christiane Taubira, MM. Jack Lang, Jean Louis Bianco, Edgar Morin, Monseigneur Jacques Gaillot..…
Monsieur Jean-Jacques Urvoas ancien Garde des Sceaux est intervenu lui aussi en sa faveur ainsi qu’il l’a fait savoir par courrier.
Plus de cent élu-e-s du Finistère ont cosigné en novembre 2021 une lettre demandant le rétablissement de ses droits.
Le Conseil Municipal de Quimper, fidèle à sa tradition de défense des Droits de l’Homme à laquelle est attachée la population de notre ville, exige la libération de notre compatriote Monsieur Salah Hamouri et demande au gouvernement et au Président de la République d’agir avec la plus grande fermeté pour que soient levées toutes les mesures de privation de liberté dont il est victime.

Marché de l’énergie, l’immense gabegie. DÉCLARATION DE BERNARD JASSERAND MAIRE-ADJOINT PCF DE QUIMPER LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 6 OCTOBRE

DÉCLARATION DE BERNARD JASSERAND MAIRE-ADJOINT PCF DE QUIMPER LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 6 OCTOBRE
Marché de l’énergie, l’immense gabegie.
Nous allons faire des efforts de sobriété énergétique, en essayant de préserver notre service public territorial, mais comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ?
Les directives européennes de l’énergie ont organisé la libéralisation du secteur dès le début des années 2000. Générant en France, en 2004 la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005.
En 2007 le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence pour les particuliers.
En 2010 la loi NOME a été adoptée avec l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), obligation faite à EDF de revendre 1/4 de sa production nucléaire à ces concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits. Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs Régulés de Vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutée à l’amortissement des moyens de production, c’était l’Etat qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).
Aujourd’hui c’est la Commission de Régulation de l’Electricité (CRE) qui propose le montant des TRV à l’Etat et ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la hausse des taxes et les marges des fournisseurs privés, qui font s’envoler les tarifs.
Autre aberration, le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier MWh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydraulique ?
Il est temps de faire le bilan de la dérèglementation du secteur de l’énergie.
La concurrence devait faire baisser les prix et de nouveaux moyens de productions devaient voir le jour…vous connaissez tous la réponse, une immense gabegie. La guerre en Ukraine n’explique pas tout, c’est la dérégulation et la libéralisation du secteur de l’énergie qui nous ont conduit à la catastrophe.
Si le gouvernement a pu parer à l’urgence pour les particuliers avec le bouclier tarifaire, les effets de ce dernier ne se feront pas sentir sur la durée. Les traders continuent de spéculer, les grandes sociétés énergétiques engrangent des bénéfices records. Les usagers, les entreprises et les collectivités locales sont dans la tourmente…
Chers collègues, je soutiendrai la motion de l’AMF29, mais je crois qu’il faut aller plus loin que la demande ponctuelle d’un bouclier tarifaire si l’on veut s’en sortir sur le long terme ; il faut sortir du marché européen de l’énergie agir avec nos voisins espagnols et portugais qui ont obtenu une dérogation de la commission européenne sur l’énergie.
Il faut en finir avec le racket organisé de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui subventionne des acteurs alternatifs qui ne produisent rien et qui accumulent des profits. Les états européens doivent pouvoir organiser leur politique énergétique comme ils le souhaitent. Réformer le marché comme le propose la présidente de l’union européenne, ce serait le confirmer, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Il ne doit plus être possible de spéculer sur des biens de première nécessité.
Regagnons ensemble notre maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

Bernard Vasseur – 19 octobre, 18h, Maison des Syndicats – Sortir du capitalisme, actualité et urgence du communisme – Conférence débat à l’invitation de la section PCF de Brest et des Amis de l’Humanité

Bernard Vasseur sera le lendemain, jeudi 20 octobre, à Quimperlé, à l’invitation du réseau PCF Partage des Savoirs du pays de Quimperlé, pour un « Jeudi Rouge » consacré au communisme et la sortie du capitalisme.

Ouest-France, Brest, 30 septembre 2022 – Interview d’Eric Guellec, président du groupe des élus communistes à la Ville et à la Métropole de Brest (Mickaël Louédec)

Brest. Éric Guellec (PCF) : « Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le stade… »
Éric Guellec préside le groupe des élus communistes, à la Ville et à la Métropole. En cette rentrée, il fait le point sur les dossiers d’actualité : crise financière, crise énergétique, BHNS et futur stade.
Ouest-France Recueilli par Mickaël LOUÉDEC.
Sur quels sujets va-t-on entendre les élus communistes de Brest en cette rentrée ?
La question qui nous interpelle tous, c’est celle du pouvoir d’achat, qui est liée à la question de la crise énergétique. Il y a un besoin de hausse des salaires, des retraites et des pensions. Actuellement en France, il y a des dizaines de millions de personnes qui tirent la langue pour payer leurs factures, et qui hésitent à remettre le chauffage en marche. Au niveau national, il faut sortir des griffes de la spéculation les biens communs que sont les biens énergétiques comme le gaz et l’électricité et en faire un service public national, ce qui impliquera des tarifs réglementés.
Et à l’échelle locale ? Comment agir ?
Il faut favoriser les dispositifs d’aide qu’on met en place sur le territoire pour ceux qui ont du mal à payer leurs factures. Il faut aussi continuer à proposer nos grilles tarifaires, de façon plus sociale. Sur les transports, notamment. Il faut aussi continuer notre investissement dans le réseau de chaleur. Ça concourt, au moins partiellement à notre indépendance énergétique. Il faut poursuivre également la rénovation énergétique des bâtiments publics.
Êtes-vous toujours favorable à la gratuité dans les transports en commun ?
On ne la veut pas de façon brutale, ce ne serait pas raisonnable. Mais, pourquoi pas, ne pas tenter une expérimentation sur les week-ends, pendant une année. On fait le point après et on voit si on poursuit.
Quid du BHNS (bus à haut niveau de service) ? François Cuillandre n’exclut pas que le projet soit retardé…
On reste très attachés au programme de 2020. Pour nous, il faut faire le tram et le BHNS. On souhaite mener les deux projets de front. François Cuillandre, d’ailleurs, n’y a pas renoncé.
Quelle est votre position sur le projet de stade au Froutven ?
Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le projet de stade, on restera favorables à la solution la moins coûteuse pour le portefeuille du contribuable. Maintenant, si différents scenarii sont proposés, il faut qu’on nous montre ce que ça coûte… Il ne faut pas oublier que, sur la ligne de départ, c’était un projet 100 % privé. Donc, l’accompagnement se faisait sur les infrastructures de mobilité aux alentours. Maintenant, les Le Saint demandent à la collectivité de mettre la main au pot, sans plus de précisions. Donc, on dit non, car on travaille à partir de chiffres.
Et sur la ligne Orly-Brest ?
On est évidemment pour le développement du train, qui est un moyen de transport moins polluant. Mais le train à 3 h de Paris. En attendant, on ne va pas se priver de quelque mode de connexion que ce soit.
Si une dissolution de l’Assemblée nationale devait intervenir, quelle serait votre position vis-à-vis de la Nupes ?
Les accords de la Nupes ont permis que toutes les forces de gauche aient un groupe parlementaire. Les gens aspirent à une gauche unie. Il y aurait donc une nouvelle discussion entre toutes les formations.

Manifestation du personnel de santé à Carhaix le 22 septembre

 

Le rassemblement des personnels de la santé et de l’action sociale a battu son plein à Carhaix, ce jeudi 22 septembre.

La manifestation lancée à l’appel de l’USD 29 (Union syndicale départementale de la santé et de l’action sociale), de l’Union départemental CGT, de Sud Santé et Solidaires ainsi que du PCF Carhaix et de la Fédération départementale du PCF, a rassemblé plus de 500 personnes. 

Après un pique-nique festif et musical le cortège est parti de la place du Champ-de-Foire et a poussé, symboliquement, jusqu’à l’hôpital de Carhaix.

Le personnel présent revendiquait l’application du Ségur et une revalorisation des salaires. En effet les négociations par services ou par catégories ont créé des disparités alors que tous les salariés effectuent le même travail.

La fédération départementale du PCF du Finistère se félicite de la réussite de cette manifestation du 22 septembre et rappelle qu’elle est un point d’appui important pour la  manifestation Interprofessionnelle nationale du jeudi 29 septembre 2022 ainsi que des mobilisations suivantes.

Nous vous rappelons que des manifestations auront lieu à Brest, à Carhaix, à Quimper, à Quimperlé et à Morlaix

Nos comptons sur votre présence nombreuse dans tous ces manifestations.

 

Morlaix Communauté vote la gratuité des transports

Réuni ce lundi 27 juin 2022, le conseil d’agglomération de Morlaix Communauté, sur proposition de Roger Héré, Vice-Président en charge du transport et des mobilités a voté la gratuité totale des transports dépendant de Morlaix Communauté.
Un vote historique, voté à l’unanimité par les conseillers communautaires !

Il s’agit d’un acte fort pour les habitants, une mesure écologique mais aussi sociale car elle permettra dès le 1er septembre à chaque famille d’économiser : 190 euros pour un enfant à l’année, 350 euros pour 2 enfants, ect…

 

Un grand bravo à notre camarade Roger Héré, qui a, avec sa force de conviction et de travail, a su défendre, initier et mettre en œuvre cette politique réclamé localement et nationalement par les communistes depuis des années.

En effet, entre 2014 et 2020, sous la précédente mandature, Ismaël Dupont a ainsi défendu et argumenté comme élu PCF à de très nombreuses reprises en assemblée communautaire et réunion de projet de territoire la gratuité du transport en commun sur le territoire de Morlaix Communauté.

 

Nous espérons que ce vote inspirera d’autres collectivités à suivre ce chemin écologique et sociale.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022 – UNE TECHNO NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE POUR CONTINUER LA POLITIQUE DE RÉGRESSION SOCIALE.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022
Elisabeth Borne vient d’être nommée première ministre par le président Emmanuel Macron. Sa carrière de technocrate engagée sur la voie des réformes libérales a été une suite d’aller-retour entre les entreprises privées et les ministères. Elle s’est illustrée par la privatisation et la mise en concurrence du système ferroviaire, secteur clé pour la transition écologique, la prolongation de six ans des autoroutes aux multinationales qui les gèrent en rackettant les usagers, et sa réforme de l’assurance chômage qui pénalise un million d’allocataires et de sans-emplois.
En dépit de certains commentaires médiatiques attribuant un pedigree de gauche à cette libérale pur jus, et même si nous pouvons, sur le principe, et parce que les femmes ont été trop exclues des fonctions politiques les plus importantes, nous féliciter du choix d’une femme comme première ministre, les états de service d’Elisabeth Borne ne nous laissent pas de doute sur le projet et l’agenda politique qu’elle entend servir.
Aux élections législatives des 12 et 19 juin, l’enjeu est donc de retrouver un espoir de progrès social, loin des politiques de privatisation et d’austérité, et de résister à ces orientations néo-libérales en votant pour les candidats d’Union de la Gauche rassemblés dans la Nouvelle Union Populaire Sociale et Écologique, et donc en votant Sylvaine Vulpiani et Arnaud Caroff dans la circonscription de Morlaix!
Les communistes soutiennent les candidats de la NUPES et participent partout sur le territoire national à cette union historique de la gauche et des écologistes au premier tour des élections législatives qui correspond à l’urgence sociale et politique du moment.
Ne laissons pas les coudées franches aux candidat.e.s de la LREM, remaquillée en « Renaissance », représenté.e.s localement par Sandrine Le Feur. Avec Emmanuel Macron, ils ont comme projet la destruction méthodique de ce qui reste du système social français, des services publics, de la protection sociale, des droits des salariés.
En juin, remettons le progrès social et les jours heureux à l’ordre du jour! En particulier, il faut empêcher le président des riches d’opérer une nouvelle remise en cause des droits à la retraite et du système des retraites par répartition, et de prendre ses mesures visant les allocataires du RSA. 
Les communistes s’emploieront sur la circonscription de Morlaix comme partout en France à faire élire un maximum de députés de gauche, dans leur diversité, pour porter l’exigence d’une autre politique, en faveur du pouvoir d’achat, des salaires, d’un vrai partage des richesses, d’un autre modèle de développement que celui porté par la finance capitaliste dont le président Macron est un serviteur zélé.

Les communistes présents avec l’AFPS à Brest pour dénoncer l’assassinat de la journaliste Shireen Abu Akleh par l’armée d’occupation israélienne

C’est finalement une soixantaine de personnes (dont 2 Morlaisien.ne.s!) qui se sont réunies à Brest ce samedi 14 mai pour dénoncer la violence insupportable des forces israéliennes hier lors des funérailles de Shireen Abu Akleh assassinée mercredi matin par un sniper alors qu’elle couvrait une attaque des militaires israéliens dans le camp de Jénine, et pour réaffirmer leur soutien au peuple palestinien.

Claude Léostic, AFPS Pays de Brest

 

Shireen Abu Aqleh, grande journaliste d’al Jazeera, a été assassinée à Jénine mercredi matin par l’armée israélienne. Portant un gilet pare-balles et un casque PRESSE, elle était, avec ses collègues, clairement identifiable. Un sniper de l’armée israélienne qui menait une attaque militaire au camp de réfugiés de Jénine l’a abattue d’une balle dans la tête, là où le casque ne la protégeait pas. Les soldats ont tiré sur les autres journalistes aussi, en blessant un deuxième. Selon les témoins oculaires ils tiraient pour tuer.
Après un passage à Naplouse et Ramallah, Shireeen a été amenée aujourd’hui à Jérusalem, sa ville, pour y être enterrée dans le cimetière chrétien de Sion. Alors que l’énorme cortège l’accompagnant se trouvait sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait le  cercueil, le faisant pratiquement tomber à terre. Ils ont frappé les porteurs, et toutes les autres personnes présentes, ont arraché les drapeaux palestiniens et lancé des grenades lacrymogènes.
Insupportable, inacceptable, honteux et monstrueux. Les mots me manquent.
L’AFPS avait décidé en urgence, au vu de ces événements, d’appeler à un rassemblement le samedi 14 mai à 14 h 30 devant le monument aux morts à Brest pour dénoncer la violence israélienne et rappeler notre solidarité avec le peuple palestinien.
 Plusieurs camarades du PCF du Pays de Brest étaient présents à ce rassemblement.
À Brest, l’indignation après la mort d’une journaliste d’Al-Jazeera
Les membres de France Palestine Solidarité avaient imprimé des photos pour rendre hommage à la journaliste tuée au cours d’une opération israélienne. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Un rassemblement de France Palestine Solidarité s’est tenu à Brest, ce samedi, pour rendre hommage à la journaliste d’Al-Jazeera tuée par un soldat israélien.

Des militants brestois de France Palestine Solidarité ont improvisé un rassemblement, ce samedi 14 mai, en début d’après-midi, devant le monument aux morts de Brest, pour exprimer leur indignation après la mort de la journaliste Shireen Abu Akleh, mercredi dernier, en Cisjordanie. Alors qu’elle couvrait un raid de la police israélienne, en portant un gilet pare-balles et un casque « Press », cette grande voix de la Palestine sur la chaîne Al-Jazeera a été tuée d’une balle en pleine tête par un soldat de l’armée israélienne. Puis, vendredi, lors de ses funérailles, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait son cercueil sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem.

Pour Claude Léostic, la présidente de l’AFPS nord-29, qui a vécu en Palestine pendant la deuxième intifada, « cet acte odieux met en évidence le caractère violent et criminel de l’État d’Israël ». Son association demande la traduction de l’État d’Israël devant la cour pénale internationale pour crime de guerre.iuz

Palestine. L’occupation, responsable de la mort de Shireen Abu Akleh

L’assassinat de la journaliste dans le camp de réfugiés de Jénine et le déchaînement de violences policières israéliennes lors de son enterrement ne doivent rien au hasard. C’est la marque de la politique coloniale. La Cour pénale internationale doit être saisie.

Publié le

Lundi 16 Mai 2022

L’émotion internationale suscitée par la mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh n’était pas encore retombée, son corps pas encore mis en terre, peu importe pour les autorités israéliennes, qui, à l’assassinat, mêlent le mépris, l’injure et l’irrespect.

Sitôt connue la mort de notre consœur, abattue dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée où l’armée israélienne menait un raid, le premier ministre, Naftali Bennett, s’est écrié : « Il semble probable que des Palestiniens armés soient responsables de la mort malheureuse de la journaliste. » Son ministre de la Défense, Benny Gantz, assurait même avec l’aplomb d’un arracheur de dents qu’ « il n’y avait eu aucun tir (de l’armée) en direction de la journaliste ».

« La violence, le sentiment de haine et le mépris de la dignité humaine »

Vendredi, à Jérusalem, des milliers de Palestiniens participaient avec tristesse et dignité aux obsèques de Shireen. À la sortie du cercueil de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, secteur de la ville également occupé par Israël, la police a pénétré dans l’enceinte de l’établissement et chargé une foule brandissant des drapeaux palestiniens.

Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs frappés à coups de matraque, avant d’être rattrapé in extremis, selon des images des télévisions locales. Mais, là encore, si les policiers israéliens ont fait usage de la force, c’est parce qu’ils « avaient été exposés à la violence des émeutiers, ce qui les a poussés à recourir à la force », explique sans honte leur hiérarchie.

Dans les deux cas, l’assassinat de la journaliste puis le matraquage de la foule lors de ses obsèques ont provoqué un rare tollé. Ces scènes, où l’on voit les forces de sécurité israéliennes faire vaciller le cercueil, « font froid dans le dos, rappelant la brutalité infligée aux personnes endeuillées lors de funérailles de militants contre l’apartheid », dénonce ainsi Mamphela Ramphele, présidente de la Fondation Desmond-Tutu, consacrée au regretté archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix. Elle déplore « la violence, le sentiment de haine et le mépris de la dignité humaine » affichés.

55 journalistes palestiniens tués depuis 2000

Une fois n’est pas coutume, le « meurtre » de la journaliste d’Al-Jazeera a été condamné à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui réclame une « enquête transparente et impartiale ». Même son de cloche à Washington. « Nous condamnons fermement le meurtre de la journaliste américaine Shireen Abu Akleh », a tweeté le porte-parole du département d’État américain. L’Union européenne a condamné « l’usage disproportionné de la force et le comportement irrespectueux de la police israélienne » durant les obsèques. La représentation française à Jérusalem a jugé «  profondément choquantes » les «  violences policières ». Autant dire que les responsables israéliens n’ont pas envisagé une enquête de gaieté de cœur. Ils tergiversent, réclament que leur soit remise la balle afin de réaliser un examen balistique – ce que refusent les Palestiniens. « Les autorités israéliennes ont commis ce crime et nous ne leur faisons pas confiance », a déclaré le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Une commission d’enquête indépendante démontrera certainement la culpabilité d’un soldat israélien dans le meurtre de Shireen  Abu Akleh ou dans l’ordre d’attaquer le convoi funéraire. Mais la question essentielle est la suivante : que faisait l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine là où, il y a exactement vingt ans, elle avait déjà perpétré un massacre ? Pourquoi la police israélienne était-elle dans l’enceinte de l’hôpital de Jérusalem-Est ? Tout simplement parce qu’Israël occupe les territoires palestiniens et que sa nature coloniale implique d’annihiler toute résistance, partout.

La mort de la journaliste ne peut masquer la répression en cours depuis des années et son aggravation ces dernières semaines. Fadwa Khader, membre de la direction du Parti du peuple palestinien (PPP), a été blessée, jeudi, lors d’une manifestation. Un Palestinien est mort, dimanche, des suites de blessures subies lors de tirs de l’armée israélienne, deux jours plus tôt. Un autre a succombé, samedi, à ses blessures infligées lors de heurts avec la police israélienne en avril, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est. Depuis 2000, au moins 55 journalistes palestiniens ont été tués par les forces d’occupation et 16 d’entre eux sont actuellement emprisonnés.

Quant au blocus contre la bande de Gaza, il se poursuit depuis plus de quinze ans maintenant. Magnanimes, les Israéliens ont autorisé, dimanche, le passage aux travailleurs de cette enclave palestinienne après environ deux semaines de fermeture, pour qu’ils viennent travailler… en Israël. Preuve, s’il en fallait une, du sentiment d’impunité de Tel-Aviv, la construction prochaine de près de 4 500 logements dans des colonies en Cisjordanie a été approuvée le lendemain même de l’assassinat de Shireen Abu Akleh.

Il existe aujourd’hui 5,7 millions de réfugiés palestiniens répartis entre la Cisjordanie, la bande de Gaza, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Israël mène une guerre de tous les instants contre la population palestinienne : bombardements sur Gaza, incursions militaires, bouclage des villes et des villages, destructions de maisons en Cisjordanie. Les journalistes sont des témoins, donc des cibles. Mais les Palestiniens ont besoin d’actes, pas de paroles. Ils rejettent le « deux poids, deux mesures » des Occidentaux, celui qui, avec le même cocktail Molotov, fait du Palestinien un terroriste et de l’Ukrainien un résistant. Qui fait décider de sanctions contre la Russie mais laisse impuni Israël. C’est aussi sans doute ce qui a déclenché une réaction ulcérée dans les pays du monde entier.

Les États européens, France en tête, pourraient saisir la Cour pénale internationale (CPI), comme la ratification du statut de Rome leur en donne la possibilité, pour examiner les possibles crimes de guerre, sans attendre une enquête du procureur qui déciderait éventuellement de la saisie de la CPI. Ils pourraient également reconnaître l’État de Palestine, décider un certain nombre de mesures, comme des sanctions, pour imposer à Israël le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Sans cela, inutile de parler d’une solution à deux États. Et inutile de s’émouvoir du décès d’une journaliste. Sa mort porte un nom : occupation.

Participation du PCF à la rénovation de la stèle de Trédudon-le-Moines

Dimanche 8 mai 2022, suites à la dégradation de la stèle de Trédudon-le-Moine en hommage aux résistants communistes, une forte délégations de militants et d’élus ainsi qu’un représentant du PCF National ont participé à une cérémonie qui fut l’occasion d’annoncer que le PCF 29 participera à la rénovation de la stèle.

Fête du Viaduc – 1er mai Morlaix

Entre 500 et 600 personnes sont venues le dimanche 1er mai pour profiter du concert, du spectacle et du discours politique lors de la traditionnelle fête du Viaduc à Morlaix.

Bravo aux militants des sections du Pays de Morlaix pour l’organisation.

 

(Photos Jean Luc Le Calvez)

Presque à l’unisson, la gauche brestoise appelle à voter Macron

Sans joie, et même à contrecœur, la gauche brestoise quasi au complet était réunie ce mardi soir, au Vauban, pour appeler à voter Macron au second tour. À deux nuances près, celle des Insoumis et de Brest nouvelle citoyenneté (BNC) qui se contentent de bannir le vote Le Pen.

C’est l’effet Marine. Trois mois après avoir déjà fait bloc contre la venue de la candidate du Rassemblement national à Brest, à l’initiative du PCF, les partis de gauche qui pèsent (hormis le Parti radical de gauche excusé) se sont retrouvés à nouveau pour exprimer leur position en vue du second tour de la présidentielle. Si la politique d’Emmanuel Macron n’a jamais été leur tasse de thé, tous s’accordent pour affirmer avec force le risque que ferait peser l’élection de Marine Le Pen pour les libertés.

« On n’essaie pas le régime fasciste »

Pour Jean-Paul Cam, secrétaire de section du PCF brestois, « on n’essaie pas le régime fasciste. Marine Le Pen à l’Élysée serait un grave danger pour la démocratie, l’État de droit, notre modèle social et les droits humains. Or, pour la première fois en France, sous la cinquième République, le courant raciste et xénophobe est en capacité de remporter la présidentielle. Le danger est réel », alerte-t-il.

« À contrecœur », les communistes appellent clairement à voter Macron pour évacuer la menace. En se disant qu’il sera toujours temps après de retrouver la rue pour s’opposer au rallongement de l’âge de départ en retraite que défend le président sortant.

Même consigne du côté du Parti Socialiste. Sandrine Perhirin ne cache pas que voter Emmanuel Macron va lui coûter. « Mais aucune voix ne doit lui manquer pour empêcher Marine Le Pen d’arriver au pouvoir. Voter blanc et s’abstenir, c’est donner une voix de plus à Marine Le Pen ».

« Ne pas laisser les autres faire le sale boulot »

L’Union démocratique bretonne (UDB) votera aussi Macron « sans enthousiasme ». Pour Anne-Marie Kervern, « on a le choix entre le pire et le détestable, mais on ne veut pas du pire. À ceux qui en ont marre de voter par défaut, oui Macron, c’est la droite qui, pendant cinq ans, a mené une guerre sociale aux classes populaires. Mais attention : là, on parle de sauver la démocratie, l’État de droit et l’intérêt général ».

« Je voterai Macron. Pas par plaisir. Mais parce qu’en face, c’est une droite sécuritaire, identitaire, raciste qui mettra à mal le pays », poursuit Xavier Hamon, pour Génération.s. Pour Christiane Migot, des Radicaux de gauche, « l’enjeu est de maintenir à tout prix la démocratie. La menace est sérieuse, un choix responsable s’impose pour ne pas installer le fascisme dans le pays ». Membre d’Europe Écologie Les Verts, Gwendal Guiguer votera Macron lui aussi. Il entend ceux qui affirment que c’est au-dessus de leurs forces. « Cela revient à laisser le sale boulot aux autres. On sait quand les fascistes prennent le pouvoir, on ne sait jamais quand ils le rendent ».

« Pas une voix à Le Pen »

Ces injonctions successives laissent de marbre Brest Nouvelle citoyenneté, où faute de consensus pour appeler clairement à voter Macron, Vefa Kerguillec résume la position de son parti qui est « de ne donner aucune voix pour Marine Le Pen ». Sans surprise, dans la droite ligne de leur chef Jean-Luc Mélenchon, les Insoumis appliquent le même mot d’ordre. Christophe Osswald rappelle que face à ce duel annoncé Macron-Le Pen, « il y avait la possibilité d’un vote barrage au premier tour. Certains ont fait l’effort, mais ça n’a pas suffi. On peut faire mieux. Mais en attendant, le plus important, c’est que pas une voix n’aille à Madame Le Pen ». Une stratégie sans risque ? Réponse dimanche soir, à 20 h.

 

Le Télégramme, Publié le 19 avril 2022, article Jean-Luc Padellec

https://www.letelegramme.fr/dossiers/brest-et-la-presidentielle-2022/presque-a-l-unisson-la-gauche-brestoise-appelle-a-voter-macron-19-04-2022-12993788.php

Samedi 12 mars: 12 militants communistes présents sur le marché de Morlaix pour la campagne de Fabien Roussel

Une douzaine de militants communistes présents sur le marché de Morlaix ce samedi matin, 12 mars, pour faire connaitre les propositions et le projet de Fabien Roussel pour une France des Jours Heureux. De très bons échanges avec les habitants! A un mois des présidentielles, on lâche rien pour porter les idées de la gauche populaire, sociale, égalitaire le plus haut possible!

7 mars 2022 – Cérémonie en gare de Brest pour les 80 ans de l’exécution de Pierre Sémard

Demain lundi 7 mars à 10 h 30, jour anniversaire des 80 ans de son assassinat, les communistes ont participé à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.
PCF Section du Pays de Brest
LE O7 MARS 1942 :
Commémoration des 80 ans de l’assassinat par les nazis de Pierre SEMARD, cheminot, secrétaire général de la fédération CGT
Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut secrétaire général de 1924 à 1929.
***
lundi 7 mars 2022
À la gare de Brest, un hommage rendu à Pierre Semard, figure de proue du Parti communiste français

Pendant l’hommage, une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard. (Photo Le
Télégramme/Lilian Rodriguez)

Ce lundi matin, un hommage à Pierre Semard, emblème du Parti communiste Français (PCF), a eu lieu à la gare de Brest, devant la stèle commémorative des cheminots brestois morts pour la France.

Ce lundi matin, une trentaine de personnes étaient présentes à l’hommage rendu à Pierre Semard, ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots (CGT) et directeur général du PCF (Parti communiste français), fusillé par les nazis en 1942.

Cette cérémonie s’est déroulée à la gare routière, devant la plaque commémorative des cheminots brestois morts pour la France. La commémoration a lieu tous les ans.

Le secrétaire général de section des cheminots CGT de la région brestoise, Jacques Le Moigne, a prononcé un discours pour honorer la mémoire de l’icône, et « faire vivre ses idées révolutionnaires ».

Également, des fleurs ont été déposées, et une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard.

Ouest-France Morlaix – La présidentielle s’invite au marché du samedi, interview des camarades du PCF par Gaëlle Colin

Campagne Fabien Roussel – entreprise Sermeta à Morlaix – Les communistes et le comité des jours heureux distribuent 500 programmes de Fabien Roussel devant l’entreprise: excellent accueil!

Brest – 6 mars – Une magnifique mobilisation festive et revendicative pour les droits des femmes !

Brest – 6 mars – Une magnifique mobilisation festive et revendicative pour les droits des femmes ! 💜

Photos d’Eugénie.

 

Saint-Martin-Morlaix-Roscoff, ça colle pour Roussel même le dimanche!

Roscoff-Morlaix, chez les cocos, à 35 jours des présidentielles, ça travaille le dimanche pour une société plus juste et plus égalitaire, avec Fabien Roussel président!

Brest, 6 mars – Les communistes sur le marché Saint Louis pour distribuer un tract Fabien Roussel pour l’égalité femmes-hommes

Brest, 6 mars – Malgré le froid, nous étions ce matin présent·es au marché Saint-Louis pour présenter les propositions de Fabien Roussel en faveur d’une réelle égalité professionnelle femmes-hommes !

Le lundi 7 mars, à 10h30, les communistes participeront à l’hommage à Pierre Sémard, cheminot, dirigeant communiste et cégétiste, pour les 80 ans de son assassinat par les Nazis

Demain lundi 7 mars à 10 h 30, jour anniversaire des 80 ans de son assassinat, les communistes participeront à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.
PCF Section du Pays de Brest
LE 7 MARS 1942 :
Commémoration des 80 ans de l’assassinat par les nazis de Pierre SEMARD, cheminot, secrétaire général de la fédération CGT
Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut secrétaire général de 1924 à 1929.

Brest – 5 mars – les camarades présents avec les propositions de Fabien Roussel au marché de Kerinou

Ce samedi 5 mars les camarades étaient présent·es au marché de Kerinou pour présenter les propositions de Fabien Roussel pour rendre effective l’égalité professionnelle femmes-hommes !

A Landerneau, les communistes manifestent leur solidarité avec l’Ukraine avec la population – Discours de Gladys Grelaud, conseillère régionale, 2 mars 2022

A Landerneau, les militants PCF etaient présents en milieu de semaine au rassemblement pour la paix à landerneau , plus d’une centaine de personnes : « Nous serons toujours de ceux qui choisissent la paix et l’espoir de la paix ». Gladys Grelaud, conseillère régionale, a pris la parole pour les communistes de Landerneau.

Landerneau. Les Landernéens aux couleurs de l’Ukraine – Ouest-France, 2 mars 2022

Ce sont près de 200 Landernéens qui se sont rassemblés à 18 h 30 ce mercredi 2 mars devant l’hôtel de ville de Landerneau (Finistère), en soutien à l’Ukraine.

À 18 h 30 tapantes se sont tenues près de 200 personnes devant la mairie de Landerneau, agitant des drapeaux bleus et jaunes. C’est l’association Landerneau pour tous qui était à l’incitative de ce rassemblement. Le but était d’exprimer la solidarité des habitants de Landerneau, ainsi qu’à faire appel aux dons. Annick Lhomme, la présidente de l’association a souhaité prendre la parole à cette occasion :Nous exprimons notre ferme réprobation contre l’agression de l’Ukraine, un pays démocratique. La présidente a laissé couler quelques larmes : «Des enfants meurent là-bas sous les bombes…​ » Une lettre sera envoyée aux ambassades d’Ukraine et de Russie à Paris.

À 18 h 30 tapantes se sont tenues près de 200 personnes devant la mairie de Landerneau, agitant des drapeaux bleus et jaunes. C’est l’association Landerneau pour tous qui était à l’incitative de ce rassemblement. Le but était d’exprimer la solidarité des habitants de Landerneau, ainsi qu’à faire appel aux dons. Annick Lhomme, la présidente de l’association a souhaité prendre la parole à cette occasion :Nous exprimons notre ferme réprobation contre l’agression de l’Ukraine, un pays démocratique. La présidente a laissé couler quelques larmes : «Des enfants meurent là-bas sous les bombes…​ » Une lettre sera envoyée aux ambassades d’Ukraine et de Russie à Paris.

La CGT était également présente, ainsi que le PCF (Parti Communiste Français) afin de condamner l’irresponsabilité gouvernementale, qui favorise les armes et non la paix. »

Après les discours des élus, une minute de silence s’est tenue afin d’adresser une pensée aux civils morts dans ce conflit.

5 mars 2022 – Pour la Paix, contre l’agression russe, 3000 personnes manifestent à Brest leur solidarité avec le peuple ukrainien

Solidarité avec l’Ukraine, paix en Ukraine, retrait des troupes russes.

Brest, place de la liberté, 5 mars. 

Les communistes de Brest et du département étaient présents très nombreux parmi des milliers de manifestants. Nous avons pu exprimer notre solidarité avec les Ukrainiens et notre volonté que la France œuvre pour le retrait des troupes russes, la paix et la désescalade militaire en Ukraine. Des discours très forts d’une ukrainienne de Tchernobyl, fille de médecins bloquées en Ukraine, et de Roland de Penanros pour le Cian 29 dont le PCF est membre, les deux discours se concluant par la nécessité de se défaire des armes nucléaires.

Préfecture de Quimper, 2 mars: Une délégation de la fédération du PCF Finistère et des 50 élu.e.s communistes du Finistère interpellent l’État sur ses responsabilités vis-à-vis du service public postal de proximité

À M. PHILIPPE MAHÉ, PRÉFET DU FINISTÈRE , REPRÉSENTANT DU GOUVERNEMENT
STOP À LA DÉGRADATION DU SERVICE PUBLIC POSTAL DE PROXIMITÉ
DANS NOS TERRITOIRES !
Fermetures annoncées ou en cours de bureaux de poste, réductions des horaires d’ouverture, fermetures inopinées à répétition et sans préavis, diminution du nombre de bureaux de plein exercice, passage en force vers des agences postales communales, qui répercutent les coûts sur les mairies, ou des points relais, avec moins de services pour l’usager, et perte de conseil et de confidentialité, provoquent à juste titre émotion et colère dans notre département car le service public postal de proximité est essentiel pour l’accès aux droits, pour l’égalité, pour le lien social, déjà mis à mal par la pandémie, pour la solidarité intergénérationnelle.
La Poste est aussi bien souvent la banque des milieux populaires, au cœur des quartiers et des bourgs, c’était un lieu de conseil, de vie sociale, de service : la course à la rentabilité, l’abandon des bureaux de poste jugés non rentables est une perte sèche pour le lien social et républicain.
Selon les syndicats, ce sont 38 bureaux de poste du département qui sont en cours de suppression ou menacés dans un proche avenir.
Sur le Finistère Sud, si on avait il y a 15 ans environ 130 bureaux et agences postales, aujourd’hui on ne compte plus qu’une trentaine de bureaux et seulement une dizaine avec plusieurs agents sur un même site ; on y comptabilise à ce jour environ 15 à 20 facteurs-guichetiers, plus d’une soixantaine d’ Agences Postales Communales et plus d’une quinzaine de Relais Poste Commerçant.
La disparition d’un bureau de poste ici, la réduction des plages d’ouverture ailleurs, signifie plus de difficultés pour tous les habitants, en zone rurale ou urbaine, une perte de droits pour ceux qui ont le plus besoin du service public en raison de la précarité de leurs ressources, de l’isolement, de l’âge, du handicap, de la maladie.
C’est l’aggravation de la fracture numérique et le recul de l’égalité.
C’est un handicap supplémentaire pour des territoires déjà fragilisés par le poids des difficultés sociales, ou par le vieillissement de leur population, un pas de plus vers une mort lente.
C’est une charge financière pour les communes obligées de suppléer aux défaillances de la Poste.
Pourtant la Poste a des obligations de service public, en tant que prestataire du service postal universel, et par le Contrat de présence postale territoriale dont elle est signataire. Elle reçoit une aide financière annuelle de l’État pour cela, jusqu’à 674 millions d’euros en 2021, 500 millions pour le service postal universel et 174 millions pour la mission d’aménagement du territoire.
Le Groupe La Poste vient même de se déclarer « entreprise à mission » et d’inscrire dans ses statuts l’engagement de contribuer au développement et à la cohésion des territoires, celui d’œuvrer pour l’inclusion sociale et la transition écologique !
Comment concilier de telles affirmations avec les réductions d’ouverture et la disparition programmée d’un bureau comme celui de Kermoysan à Quimper, classé quartier prioritaire de la politique de la ville ; avec la fermeture du bureau de Guilers, zone urbaine en pleine expansion ; avec la désorganisation permanente des bureaux de poste du Cap Sizun, très menacés, dans un territoire excentré, socialement et démographiquement fragile. Avec la fermeture du bureau de Roscoff, ou celle du bureau de Tréboul à Douarnenez, transformé en agence postale communale, comme ceux de Plozévet, de Plogonnec…Avec l’amputation des horaires d’ouverture dans plusieurs communes du pays de Morlaix, ou dans le quartier de Kerfeunteun à Quimper.
Nous pourrions énumérer tous les bureaux supprimés cette année ou menacés de l’être, ou affaiblis dans leur fonctionnement, chaque cas contredit les engagements de la Poste.
Et que dire de la démarche écologique de la Poste quand elle supprime les bureaux de proximité générant ainsi toujours plus de déplacements ?
On peut faire la même observation pour le courrier.
L’impact désastreux des « réorganisations » de ces 2 dernières années avec la diminution du nombre de tournées et leur allongement, le manque de personnel, se fait sentir pour les usagers qui reçoivent un service dégradé et toujours plus coûteux, et pour les salariés précarisés et en souffrance.
« Récupérer » une lettre recommandée quand on était absent au moment du passage du facteur se transforme parfois en jeu de piste.
La distribution de la presse aux abonnés, indispensable à notre démocratie, est aussi affectée.
La Poste argumente sur la baisse de fréquentation des bureaux, mais elle l’organise avec des fermetures épisodiques sans préavis, des horaires inadaptés aux besoins de la population.
Quant à la diminution du courrier, si elle repose sur une évolution réelle, elle est fortement accélérée par l’explosion des tarifs postaux, plus 68 % depuis 2017 pour la lettre prioritaire !
En réalité au cœur du problème, il y a la stratégie de financiarisation de la Poste, sa course à la rentabilité au détriment du service public. La politique de l’État, actionnaire à hauteur de 34 %, est en cause qui sacrifie les activités les moins rentables de la Poste, au détriment de ses missions d’intérêt général, de service public, d’aménagement du territoire.
Nous interpellons le Président de la République et le Gouvernement sur l’extrême gravité de la situation.
Dans l’immédiat nous demandons l’arrêt de toutes les restructurations et des suppressions d’emplois .
Comme nous l’avons déjà fait en luttant avec les salariés et les usagers ces dernières années, en refusant les restructurations accomplies au détriment du service public, nous réaffirmons notre détermination à agir pour un véritable service public postal de proximité, accessible à tous, avec des personnels sécurisés dans leur emploi et en nombre suffisant, des bureaux de poste de plein exercice irriguant notre territoire, avec un accueil physique, répondant aux attentes des habitants.
La fédération du Finistère du PCF et les 50 élu-e-s communistes du Finistère, directement confrontés aux besoins et aux aspirations de la population.

Législatives : Eugénie Cazaux sera la candidate du PCF sur Brest Centre avec Eric Guellec

Le Parti communiste vient de désigner ses candidats aux législatives sur Brest Centre. La titulaire sera Eugénie Cazaux, âgée de 29 ans.

Réunis en assemblée générale ce mardi 1er mars 2022, les communistes du pays de Brest ont désigné leurs candidats pour représenter le Parti communiste français aux élections législatives sur la deuxième circonscription du Finistère (Brest Centre). Eugénie Cazaux, 29 ans, sera la candidate titulaire. Elle est enseignante-chercheuse contractuelle en géographie à l‘Université de Bretagne Occidentale (UBO). Le suppléant sera Éric Guellec. Âgé de 53 ans, ce professeur des écoles spécialisé est adjoint au maire de Brest et conseiller de Brest métropole.

Article du Télégramme du 04/03 :

https://www.letelegramme.fr/elections/legislatives/finistere/legislatives-eugenie-cazaux-sera-la-candidate-du-pcf-sur-brest-centre-04-03-2022-12932712.php

Le Parti Communiste Français désigne ses candidat·es

dans la 2ème circonscription du Finistère

 

Réuni·es en Assemblée Générale ce mardi 1er mars 2022, les communistes du pays de Brest ont désigné les Brestois·es Eugénie CAZAUX, 29 ans, et Éric GUELLEC, 53 ans, pour représenter le Parti Communiste Français (PCF) et porter son programme « La France des Jours Heureux » aux élections législatives de juin 2022 dans la 2ème circonscription du Finistère.

 

Eugénie CAZAUX a été désignée candidate titulaire : âgée de 29 ans elle est enseignante-chercheuse contractuelle en géographie à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). Sympathisante pendant plusieurs années, elle fait le choix d’adhérer au PCF en 2018 pour concrétiser son engagement. Elle conjugue son investissement dans le mouvement social, notamment brestois, avec sa passion pour la photographie.

Éric GUELLEC sera le candidat suppléant : âgé de 53 ans, adhérent au PCF, professeur des écoles spécialisé, il est adjoint au maire de Brest et conseiller de Brest métropole.

Leur candidature conjointe s’inscrit dans la continuité de la campagne présidentielle « La France des Jours Heureux » conduite par le candidat communiste Fabien ROUSSEL.

Elle est guidée par des choix forts, celui de bâtir une France solidaire, digne et heureuse, libérée des dominations, dans laquelle le partage des richesses et le bien commun l’emportent. Elle est une candidature pour le monde du travail, pour nos concitoyennes et concitoyens qui ne se sentent aujourd’hui pas ou plus représenté·es, qui ont été méprisé·es par cinq années de pouvoir Macron.

Durant leur campagne ils auront notamment à cœur de porter l’accès à un logement digne, durable et abordable pour toutes et tous, le droit à la tranquillité publique, et le développement d’une écologie sociale et populaire qui n’oppose pas fin du monde et fin du mois.

Après un quinquennat Macron au service des plus riches, après deux années de crise sanitaire qui ont plongé une partie de nos concitoyennes et concitoyens dans des situations de grandes difficultés sociales, tout l’enjeu est aujourd’hui de reprendre le pouvoir à la finance, de maintenir et développer les services publics, de relocaliser l’activité industrielle, de recouvrer une France du plein emploi avec des salaires dignes pour toutes et tous, de remettre les citoyen·nes au cœur de toutes les décisions.

C’est le sens de la candidature conjointe que nous proposons aujourd’hui aux habitant·es de la 2ème circonscription du Finistère.

Contact : pcf.joursheureux.circo2finistere@gmail.com

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com