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Pour l’intégration des ports de Brest et de Roscoff dans le réseau  transeuropéen de transport – Communiqué du PCF Finistère, 27 octobre 2022

Pour l’intégration des ports de Brest et de Roscoff dans le réseau  transeuropéen de transport
 
Communiqué du PCF Finistère, 27 octobre 2022

Dans une réponse ministérielle au Sénat, publiée le 20 octobre, M. Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports a indiqué que la Commission européenne n’avait pas retenu le port de Roscoff dans le réseau central au motif qu’il n’en satisferait pas les critères.

Or, depuis le Brexit, le port de Roscoff occupe une nouvelle position stratégique car il devient la première porte d’entrée de l’Irlande vers l’Union européenne. Cette position a été confirmée par l’inauguration par la République d’Irlande du consulat honoraire au siège de la compagnie Brittany Ferries à Roscoff en septembre dernier afin de renforcer les relations entre les deux pays après le Brexit. James Browne, ministre irlandais délégué auprès du ministre de la Justice avait d’ailleurs souligné que « La France est maintenant le plus proche voisin de l’Irlande au sein de l’UE et la Bretagne est la région la plus proche de nous ».

L’activité portuaire importante déployée à Roscoff, le potentiel agroéconomique du territoire et l’intensité du transport voyageurs maritimes, dans laquelle elle se situe, justifient son inscription dans le réseau de transport transeuropéen via le déploiement de la ligne fret/voyageurs Morlaix/Roscoff.

L’ambition de transition écologique ne pourra se traduire que dans des investissements nationaux et européens sur les territoires locaux stratégiques comme celui de Roscoff, mais aussi pour porter une ambition d’équité des territoires et d’égalité entre les citoyens.

L’Ouest breton ne peut faire les frais d’une position insuffisante de la part du ministre délégué aux transports, alors même que ce gouvernement se revendique en faveur d’une véritable et ambitieuse transition écologique.

Le ministre indique que le port de Roscoff sera maintenu dans le réseau global, et pourra bénéficier des financements européens du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) pour financer ses projets.

Mais cette position n’est pas suffisante. Aussi la fédération du PCF demande au ministre d’intervenir à nouveau et d’insister auprès de la Commission européenne afin que le port de Roscoff soit associé au port de Brest, et inscrit au réseau central RTE-T.

Qu’est-ce qu’une « bonne » réforme des retraites? – Fabien Roussel dans L’Humanité du 17 octobre 2022

Adresse de Fabien Roussel aux adhérents communistes pour les manifestations du 18 octobre et une forte participation au mouvement social en cours

Adresse de Fabien Roussel aux adhérents pour la mobilisation du 18 octobre
Cher.e camarade,
Après la mobilisation du 29 septembre initiée par les organisations syndicales, un mouvement social d’ampleur est en train de se développer dans le pays.
La mouvement de grève des salariés des raffineries et dépôts d’Exxon et de TotalEnergie pour obtenir l’augmentation de leurs salaires est bien sûr la face la plus visible de ce mouvement, qui existe en réalité dans bien d’autres secteurs (distribution, énergie, transports publics, etc…).
Depuis le début de cette grève, notre parti et ses parlementaires se sont mobilisés pour soutenir cette lutte, symbolique à bien des égards.
Elle concerne en effet des multinationales qui affichent des profits insolents (10 Mds pour le seul 1er semestre 2022 s’agissant de TotalEnergie), distribuent des dividendes supplémentaires (2,6 milliard d’acompte versés par Total à ses actionnaires), alors même que notre pays, les familles, les collectivités et les petites entreprises subissent la violence de l’explosion des prix des carburants et de l’énergie.
Le pouvoir, par médias interposés, a tenté de discréditer le mouvement des salariés de la pétrochimie, en relayant les mensonges de la direction de Total sur le niveau des salaires des raffineurs.
La réalité, je l’ai dit à l’Assemblée nationale, c’est que nombre de salariés de ces raffineries ont des niveaux de salaires très faibles, compris entre 1400 et 2500 euros net.
L’ensemble des salariés de la pétrochimie ont donc raison d’exiger leur dû : un salaire décent, conforme à leurs conditions de travail et à leurs besoins pour vivre dignement alors que tous les prix explosent.
C’est aussi l’exigence d’une plus juste et plus efficace orientation des richesses qu’ils créent par leur travail, alors que des milliards d’euros sont aujourd’hui gaspillés au profit des actionnaires.
Pour se rendre compte de la crédibilité de leur revendication, les 2,6 milliards de dividendes versés comme acomptes en 2022 correspondent à une augmentation de 300 euros pour les 35 000 salariés du groupe TotalEnergie en France … pendant 12 ans !
Du Président de la République et du gouvernement à la droite jusqu’au Rassemblement National, toutes les forces réactionnaires se mobilisent pour mettre en cause la légitimité de cette grève et opposer les salariés entre eux.
Pire, plus soucieux des bénéfices des pétroliers que de l’intérêt général et de celui des salariés, ils préfèrent réquisitionner les salariés pour briser ce mouvement.
Dans cette situation, la CGT appelle à une riposte de grande ampleur et propose de faire du 18 octobre une nouvelle étape d’une mobilisation des salariés dans toutes les entreprises.
A l’image des initiatives par plusieurs fédérations qui se sont rendues sur les sites de Total et Exxon soutenir les grévistes, j’appelle l’ensemble du parti, de ses adhérent.es et de ses élu.es à se mobiliser partout dans le pays :
– pour soutenir les raffineurs et leur lutte, comme tous les salariés également mobilisés pour les salaires et l’emploi, notamment avec des mouvements de grève et d’occupation ;
– pour organiser des caisses de soutien financier aux grévistes ;
– pour porter partout l’exigence d’une conférence salariale visant à une augmentation générale des salaires ;
– pour faire grandir l’exigence de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié.es sur les choix des entreprises et la sécurisation de l’emploi et de la formation
Un modèle de tract national du PCF va être mis à disposition des fédérations dans les prochaines heures. Organisons-nous pour le diffuser dans un maximum d’entreprises et de services publics.
Soyons également nombreux dans toutes les manifestations et rassemblements que la CGT organisera mardi 18 octobre partout dans le pays, pour l’augmentation des salaires et contre les réquisitions et l’atteinte portée au droit de grève !
Fabien Roussel
Secrétaire national du Parti communiste français

Fabien Roussel sera dans le Finistère les 5 et 6 décembre dans le cadre de son tour de France

 

Dans le cadre de son tour de France, Fabien Roussel sera dans le Finistère et la région de Morlaix les 5 et 6 décembre 2022. Une réunion publique-forum avec Fabien Roussel est prévue au Roudour de Saint-Martin-des-Champs, commune voisine de Morlaix, le lundi 5 décembre, le soir (horaire exacte à déterminer encore, probablement à 19h)

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Gauche Le secrétaire national du PCF a présenté à la presse, lundi, son Tour de France « avec vous sans tabou », commencé dans le Pas de Calais, le 3 octobre. Face à la flambée des prix de l’énergie, et au risque de récession, le communiste alerte sur les délocalisations en cascade à venir.

Publié le Lundi 10 Octobre 2022 -L’Humanité

« Je souhaite que le PCF soit en phase avec ce qu’attendent les Français. » Fabien Roussel a présenté ce lundi, lors d’une conférence de presse, son tour de France « avec vous sans tabou ». Commencée le 3 octobre dernier, dans le Pas-de-Calais, cette tournée de 13 étapes thématiques, dans chacune des régions métropolitaines, permettra au secrétaire national du PCF d’ouvrir un dialogue avec les Français, ponctué de rencontres avec les habitants, les élus, les militants et les syndicalistes. « Ils viendront avec leurs questions, moi avec mes réponses », glisse le député, qui se refuse à tenir des meetings. Un exercice déjà expérimenté durant la campagne présidentielle par l’ex-candidat du PCF, lors des « Rencontre des jours heureux ». Dorénavant pour Fabien Roussel, l’enjeu est double : « savoir ce que les Français attendent de la gauche et du PCF », assure-t-il, mais aussi « parler à nouveau à la France périphérique pour que la gauche devienne majoritaire demain », glisse Ian Brossat, le porte-parole de la formation.

« Total a versé 2,5 milliards d’euros de dividendes exceptionnels à ses actionnaires. Cela représente 300 euros d’augmentation mensuelle pendant 12 ans pour les salariés. S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires »

Après une halte dans le Pas-de-Calais sur le thème de l’industrie, la prochaine étape de ce tour de France se tiendra les 24 et 25 octobre, dans les Drôme et dans l’Isère, pour évoquer les enjeux du mix énergétique. Un sujet central en pleine crise climatique et de l’énergie, qui couplée à la menace nucléaire en Ukraine s’apparente à un « un cocktail explosif », selon Fabien Roussel. De plus, le communiste dit « craindre » une récession liée à la crise de l’énergie dans les mois, provoquant une vague de délocalisations. « Certaines entreprises pourraient accélérer des plans de suppression de postes déjà dans les cartons, poursuit le député, elles anticipent une augmentation durable de l’énergie, avec des coûts de production au final deux ou trois fois plus élevés qu’en Asie ou Amérique ». Le 3 octobre dernier, il avait d’ailleurs rencontré les syndicalistes et dirigeants de l’usine Arc Internationale, dans laquelle 4 800 emplois sont menacés par l’explosion de la facture énergétique, passant de 17 millions à 75 millions. En outre, Fabien Roussel a rappelé son soutien aux mobilisations en cours dans la pétrochimie, visant, selon la CGT à obtenir une hausse de 10 % des salaires  : « Total a versé 2,5 milliards d’euros de dividendes exceptionnels à ses actionnaires. Cela représente 300 euros d’augmentation mensuelle pendant 12 ans pour les salariés. S’il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Ce tour de France, en parallèle des mobilisations sociales et syndicales, doit aussi permettre au secrétaire national du PCF de porter la voix de sa formation, à côté du rassemblement à gauche . « Nous faisons partie de la Nupes, mais nous avons notre propre originalité et nous la faisons vivre, mesure Fabien Roussel, nous continuerions à nous faire entendre car à gauche, nous avons besoin de nous additionner ». Des rencontres avec les travailleurs sont notamment prévues, le député assure vouloir s’en « nourrir », afin d’incarner « une gauche qui défend le travail ». Une expression qui fait écho au débat suscité lors de la Fête de L’Humanité, où le député a jugé que la gauche ne devait pas être « celle des allocations et des minima sociaux. » Un mois plus tard, Fabien Roussel se dit « conforté » dans ses propos, satisfait des nombreux « témoignages de soutiens et d’encouragements » reçus lors de ses rencontres avec les Français.

Le secrétaire national du PCF a en tout cas marqué des points en termes d’incarnation. Selon un sondage Odoxa pour le Figaro, publié la semaine dernière, Fabien Roussel est la personnalité de gauche la plus populaire dans le pays, avec 29 % de bonnes opinions. Dans son camp, le député communiste (42 %) se classe second, derrière Jean-Luc Mélenchon (49 %), mais devant François Ruffin (34 %) et le socialiste Olivier Faure (28 %). Par ailleurs, à gauche, le secrétaire national du PCF (33 %) recueille moins de mauvaises opinions que Jean-Luc Mélenchon (45 %) ou encore Sandrine Rousseau (37 %).

« Le PCF ne se résume pas à ma personne, nous pouvons compter sur un grand nombre de militants et de personnalités qui ont émergé durant la campagne présidentielle »

Le député du Nord a également précisé, lors de la conférence de presse, qu’il sera bien présent au rassemblement nordiste contre la vie chère, prévu le samedi 15 octobre, mais qu’il sera en revanche absent du défilé parisien, le dimanche 16 octobre. « Le PCF ne se résume pas à ma personne, nous pouvons compter sur un grand nombre de militants et de personnalités qui ont émergé durant la campagne présidentielle », insiste l’élu de Saint-Amand-les-Eaux, qui assure être, comme tous les week-ends, retenu dans sa circonscription.

Fabien Roussel engage un tour de France à la rencontre du monde du travail

PCF Le député du Nord Fabien Roussel entame une tournée qui fera escale dans 14 départements pour un dialogue « sans filtre et sans tabou » avec les Français. Première étape dans le Pas de Calais, lundi, autour des enjeux industriels et énergétiques. Reportage.

Publié le Mardi 4 Octobre 2022 – L’Humanité

Arques, Avion et Sallaumines (Pas de Calais), envoyé spécial.

« Je me fais poser une prothèse à la hanche dans 10 jours. J’ai 59 ans et je suis physiquement et mentalement usé. Impossible pour moi de tenir jusqu’à 65 ans pour avoir une retraite ». Jean-Luc est ouvrier chez Faurecia. Après 37 années à enchaîner les horaires décalés, sa rémunération ne décolle pas du Smic. Un salaire qui ne lui permet plus de faire face à l’inflation, d’autant que son entreprise, un sous-traitant dans l’automobile, a placé ses employés au chômage technique plusieurs jours par mois, entraînant une baisse de revenu 100 euros. Ce, « alors que le groupe a versé 90 millions de dividendes aux actionnaires », soupire ce syndicaliste CGT, en interpellant Fabien Roussel, lors d’une réunion publique à Sallaumines, lundi. Depuis le Pas-de-Calais, le secrétaire national du PCF a tenu la première des 14 étapes de son « Tour de France du monde du travail ». « Cette tournée des régions va nous permettre de nous confronter à la réalité de nos concitoyens, assure le député du Nord. Je ne suis pas là pour faire un meeting, mais pour dialoguer sans tabou ni filtre, car je me nourris de ces échanges. »

Christophe était le premier, salle Maurice Thorez, à interpeller l’ex-candidat du PCF à l’Élysée. « Nous sommes des citrons pressés et jetés à la poubelle », tance, les larmes aux yeux, l’ancien secrétaire de la CGT de l’usine Bridgestone à Béthune, qui a fermé ses portes il y a 17 mois. « Les dégâts sont irréparables, le seul responsable c’est le capital », ajoute le référent du cabinet de reclassement, alors que seulement 30 employés ont pu être recasés. « Notre crainte est que la crise énergétique entraîne de nouvelles vagues de délocalisation », pointe Fabien Roussel. Un sujet de taille dans les Hauts-de-France.

«  Les gens doivent vivre dignement avec un salaire, nous refusons l’affrontement entre les chômeurs et ceux qui travaillent, favorisé par la politique des chèques. » Fabien Roussel.

Dans la matinée, le communiste avait rencontré les syndicats et dirigeants de l’usine Arc Internationale. 4 800 emplois sont en jeu, alors que la facture énergétique a explosé de 341 %, dépassant pour la première fois la masse salariale de l’entreprise des arts de la table. Pour faire face, le député réclame à plan d’envergure de soutien à l’industrie : « L’Allemagne, qui n’est pourtant pas un pays socialiste, l’a fait en débloquant 200 milliards d’euros. » Et, à l’issue de la rencontre, il raconte comment il a été interpellé par un ouvrier qualifié, qui malgré 34 ans d’ancienneté, ne touche que 1 448 euros mensuels, l’obligeant à s’en remettre à la prime d’activité et au chèque énergie pour boucler les fins de mois. « Les travailleurs pauvres, cela ne devrait pas exister. Que les ouvriers fassent fortune !, lance le dirigeant du PCF. Les gens doivent vivre dignement avec un salaire, nous refusons l’affrontement entre les chômeurs et ceux qui travaillent, favorisé par la politique des chèques. »

Une référence au débat que le député a suscité lors de la Fête de l’Humanité, en affirmant vouloir incarner « une gauche qui défend le travail et non pas celle des allocations et des minima sociaux ». Parmi les 250 participants venus aborder les questions du quotidien, lundi soir, cette position trouve de l’écho. Comme chez Frédéric, ouvrier chez Arkema, pour qui « Fabien Roussel et François Ruffin s’emparent de la grande absente de l’élection présidentielle : le travail ». Un moyen selon l’employé dans l’industrie chimie « de poser les bases de la lutte des classes ». « Moi je suis fier de créer la richesse. Le problème c’est qu’elle n’est pas partagée et les oisifs ne sont pas les chômeurs, et l’enjeu est bien de valoriser le travail », poursuit Jean-Luc.

« Quelles sont les propositions du PCF pour enrayer la crise de l’énergie ? »

Raphaël, lui, s’inquiète des conséquences de la flambée des prix de l’énergie, malgré le bouclier tarifaire. « Quelles sont les propositions du PCF pour enrayer la crise de l’énergie ? », interroge ce salarié d’Enedis. « Recréer un service public, défendre le nucléaire et sortir de l’ARENH (qui contraint EDF à vendre de l’énergie nucléaire aux fournisseurs privés, N.D.L.R.) et du marché européen de l’énergie », lui répond le parlementaire. Plus tôt dans la journée, le communiste avait d’ailleurs visité l’entreprise Gazonor, qui produit de l’énergie verte, à partir du méthane relâché naturellement par les anciennes mines de Charbon. Outre le gaz et l’électricité, le site produira de quoi chauffer les équipements municipaux de la ville d’Avion, d’ici 2025. « D’entrée de jeu, c’est minimum 50 % d’économie pour la ville », souligne l’édile PCF Jean-Marc Tellier. L’entreprise prévoit de passer de 4 à 22 transformateurs électriques, dans le Nord et le Pas-de-Calais. Mais sans les autorisations gouvernementales, le projet est pour l’heure bloqué. « Il est assez invraisemblable d’importer du gaz de schiste des États-Unis alors qu’avec le gaz de mines nous pourrions fournir 200 000 foyers dans le bassin minier », insiste Fabien Roussel. Le secrétaire national du PCF poursuivra son tour de France jusqu’en avril, date à laquelle se tiendra le congrès de sa formation.

Débat Transports- Mobilités en Bretagne – Morlaix, samedi 8 octobre 2022 – Agora Café

 

Débat Transports- Mobilités en Bretagne

Morlaix, samedi 8 octobre 2022

Une réunion publique de travail et de réflexion très productive à l’Agora Café, en face de la gare de Morlaix, à l’initiative du PCF Bretagne, de Gladys Grelaud, conseillère régionale, de Philippe Jumeau, porte-parole régional du PCF, et du collectif Transports-Mobilités régional, du PCF ce samedi 8 octobre toute la journée, avec de nombreux invités, qui ont répondu présents, camarades cheminots, de la CGT, représentants de collectifs de défense des lignes ferroviaires, et des élu.e.s et militants d’autres formations politiques: PS, Génération.S, FI, UDB, Gauche indépendantiste, avec des débats et des interventions de très grande qualité. Jacques Baudrier, responsable national du PCF en charge de la commission Mobilités-Transports, adjoint à Paris au côté de Ian Brossat, et à l’origine avec le collectif Transports-Mobilités du PCF du programme de Fabien Roussel en la matière, a clôturé la réunion publique.

Cela va déboucher sur la production d’un projet des communistes bretons pour le développement du ferroviaire et des mobilités en Bretagne, avec un chiffrage et des pistes de financement, d’ici quelques semaines, ainsi que la création, décidée à l’occasion de cette réunion, d’un collectif unitaire pour la réouverture de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, à l’arrêt depuis 2018: avec une première réunion le mercredi 9 novembre à 19h au local du PCF Morlaix, 2 petite rue de Callac.

Photos Jean-Luc Le Calvez, Ismaël Dupont, Pierre-Yvon Boisnard

Des extraits des interventions seront publiées par la suite.

 

Programme de la Rencontre régionale sur les Mobilités

Morlaix – Agora Café, samedi 8 octobre 2022

11:15 : Accueil des participants et Mot d’accueil

11h45 : Première table ronde : vers un droit à la mobilité pour tout.e.s en Bretagne

Bilan état du réseau ferroviaire breton intervenant

Cyril Dallois Cheminot, PCF Ille-et-Vilaine

Besoins des Usagers sur le territoire Breton

Stéphanie GREVET Porte-parole de l’association des usagers de la Bretagne

Le train du quotidien pour «  les cols blancs et les cols bleus »

Rolland le SAUCE PCF Morbihan

Vers des transports publics locaux accessibles : la question de la Gratuité

Roger HERE Vice-président mobilité EPCI Morlaix

Echanges avec la salle

13h15 – 14:15 : Pause casse croûte

14H15: Deuxième table ronde : Le développement du Fret , un enjeu climatique :

Expérience de la réouverture du train des primeurs FRET Perpignan, Rungis

Représentant Fédération CGT des cheminots

La ligne Morlaix – Roscoff,

Intervenant Cyril DALLOIS PCF Ile et Vilaine

Modernisation de la ligne Auray –Pontivy- Saint Brieuc

Simon BRUNET St Brieuc Collectif centre Bretagne en train

La modernisation de la ligne Quimper-Brest

Jean-Christophe HAMON et Gabriel ANDRE cheminots Brest et Quimper

Création d’une seconde gare à Rennes

Yannick TIZON PCF Ile et Vilaine

Une politique des transports publics ambitieuse et efficace

Jacques Baudrier PCF conseiller de Paris, administrateur d’Île de France Mobilités

Echanges avec la salle

16H30 Clôture des débats

 

Salaires, emploi, retraites : amplifions la mobilisation sociale ! – Déclaration du PCF- 6 octobre 2022

Salaires, emploi, retraites : amplifions la mobilisation sociale !

– Déclaration du PCF- 6 octobre 2022

En cette rentrée, des millions de nos concitoyennes et concitoyens affrontent d’immenses difficultés : hausse des prix, salaires qui stagnent, délocalisations d’activités et plans de licenciements, précarisation de l’emploi, poursuite de la casse des services publics de santé et d’éducation. La crise énergétique a de graves conséquences par la hausse des prix pour les usagers, les collectivités et les entreprises à forte consommation d’énergie. Les difficultés pour le monde du travail, pour les étudiant.es, la jeunesse, les salarié.es, les retraité.es, en particulier pour les femmes, sont plus fortes que jamais.

La politique du pouvoir, faite de gros cadeaux aux profits, de petits chèques aux milieux populaires et de nouvelles régressions sociales, ne permet pas de répondre à l’exigence d’une vie digne pour chacune et chacun ni aux défis économiques, sociaux, énergétiques et climatiques. Réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites, budgets d’austérité pour la sécurité sociale et l’État, restrictions énergétiques… c’est un programme de classe, un programme de combat qui enfonce le pays dans la crise qu’annonce Emmanuel Macron en cette rentrée pour satisfaire aux diktats austéritaires du capital et de l’Union européenne.

Dans ce contexte, le PCF se félicite du succès de la première grande journée d’action interprofessionnelle le 29 septembre dernier et appelle à poursuivre la lutte avec les organisations syndicales pour l’augmentation des salaires et à créer les conditions d’une large mobilisation pour les retraites.

Un million de grévistes et 250 000 manifestant.e.s se sont mobilisé.e.s à travers tout le pays. Cette mobilisation unitaire des salarié.e.s, de leurs organisations syndicales, sur leurs lieux de travail, par la grève et toute forme d’actions, est un élément central du combat pour les salaires, l’emploi, la défense des retraites contre la domination capitaliste. Dans toutes les mobilisations à venir, le travail en commun et le respect des organisations syndicales est un gage d’élargissement et de succès. C’est essentiel pour construire une mobilisation victorieuse contre la réforme des retraites du pouvoir et pour une réforme des retraites digne du 21e siècle.

C’est pourquoi le PCF se félicite de la déclaration de l’intersyndicale du 3 octobre qui réaffirme que toutes les organisations représentées sont d’une part fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite et à une augmentation de la durée de cotisation et travaillent d’autre part à à porter des revendications communes. C’est dans le même état d’esprit qu’avec Fabien Roussel, le PCF a proposé à toutes les forces de gauche de travailler à un contre-projet unitaire de réforme des retraites et mettra en débat ses propres propositions pour une réforme de progrès social, cohérente et ambitieuse. En outre, puisque le pouvoir n’a clairement pas de majorité sur son projet, les députés communistes travaillent au dépôt d’une motion référendaire pour que le peuple s’exprime.

Afin de créer les conditions d’un grand mouvement social porté par le monde du travail, le PCF appelle toutes les forces de gauche à respecter et soutenir le calendrier de l’intersyndicale et se joindre à toute date de mobilisation nationale décidée par elle.

Dans cette perspective, les communistes décident d’un mois d’actions politiques partout en France pour les salaires, l’emploi et les retraites. Nous prendrons des initiatives publiques pour mettre en débat nos propositions sur ces enjeux. Nous participerons aux différentes mobilisations d’ores et déjà annoncées par des forces politiques, syndicats ou associations. En ce sens, les communistes participeront à la marche du 16 octobre contre la vie chère et l’inaction climatique. Nous appelons également à participer à la semaine d’action du 17 octobre organisée par la CGT, notamment aux mobilisations du 18 octobre des cheminots et des enseignants de l’enseignement professionnel.

Toutes et tous ensemble, travaillons à la réussite des mobilisations pour mettre en échec les projets du pouvoir, obtenir des avancées sociales et construire l’alternative politique !

Paris, le 6 octobre 2022.

Parti communiste Français.

Sortie culturelle du PCF Finistère à l’exposition Ernest Pignon Ernest à Landerneau ce 1er octobre 2022 avec 60 personnes

Exposition Ernest Pignon Ernest à l’espace des Capucins de Landerneau visitée avec 60 camarades  et des invités (Cours de dessin de l’Amicale Laïque du Pays Bigouden, Secours Populaire, etc) à l’invitation du PCF Finistère ce samedi 1er octobre- quand l’art urbain sublime l’art baroque et sacré, l’art engagé et la poésie… Desnos, Rimbaud, Genet, Pasolini, Maïakovski, Darwich, Neruda, Maurice Audin, Ségalen, Caravage, Artaud, mais aussi les Communards, les immigrants, les expulsés, les ouvriers, les prisonniers, les « aliénés », les SDF, les femmes victimes de l’interdiction de l’IVG, les rebelles, les victimes de l’apartheid, du colonialisme et du racisme, les combattants de la justice sociale et de l’égalité des droits, ils sont à l’honneur de la splendide exposition rétrospective dont Ernest Pignon Ernest a été le maître d’œuvre au fonds Hélène et Édouard Leclerc. De la prison de Lyon Saint-Paul à Naples, en passant par Ramallah, Santiago du Chili, Brest, Marseille, Soweto, Alger, voyage dans l’œuvre impressionnante de Ernest Pignon Ernest, artiste d’origine niçoise né en 1942.

70 personnes ont ensuite assisté à la passionnante conférence de Renaud Faroux, historien d’art, critique d’art, spécialiste du Pop Art européen, co-commissaire avec Yolande Rasle de l’exposition Libres comme l’art qui présentait aussi des œuvres d’Ernest Pignon Ernest et de ses complices en création artistique à Colonel Fabien autour des 100 ans d’histoire entre le PCF et les artistes.

Manif du 29 septembre à Brest (Photos Marion Francès et groupe des élus communistes de Brest)

 

Des milliers de manifestants dans les rues de Brest et au moins 4500 manifestants à l’échelle du Finistère ce jeudi 29 septembre 2022.

Photos Marion Francès et groupe des élus communistes de Brest

« Plusieurs syndicats ont appelé à la mobilisation, ce jeudi 29 septembre 2022, afin de réclamer l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat en cette période d’inflation. Dans le Finistère, plusieurs manifestations ont eu lieu ce matin. 2 800 personnes à Brest, environ 850 à Quimper, 350 à Morlaix, 200 à Carhaix et 250 à Quimperlé, au total, ils étaient près de 4 500 dans les rues du département. » (Ouest-France)

Ouest-France, Brest, 30 septembre 2022 – Interview d’Eric Guellec, président du groupe des élus communistes à la Ville et à la Métropole de Brest (Mickaël Louédec)

Brest. Éric Guellec (PCF) : « Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le stade… »
Éric Guellec préside le groupe des élus communistes, à la Ville et à la Métropole. En cette rentrée, il fait le point sur les dossiers d’actualité : crise financière, crise énergétique, BHNS et futur stade.
Ouest-France Recueilli par Mickaël LOUÉDEC.
Sur quels sujets va-t-on entendre les élus communistes de Brest en cette rentrée ?
La question qui nous interpelle tous, c’est celle du pouvoir d’achat, qui est liée à la question de la crise énergétique. Il y a un besoin de hausse des salaires, des retraites et des pensions. Actuellement en France, il y a des dizaines de millions de personnes qui tirent la langue pour payer leurs factures, et qui hésitent à remettre le chauffage en marche. Au niveau national, il faut sortir des griffes de la spéculation les biens communs que sont les biens énergétiques comme le gaz et l’électricité et en faire un service public national, ce qui impliquera des tarifs réglementés.
Et à l’échelle locale ? Comment agir ?
Il faut favoriser les dispositifs d’aide qu’on met en place sur le territoire pour ceux qui ont du mal à payer leurs factures. Il faut aussi continuer à proposer nos grilles tarifaires, de façon plus sociale. Sur les transports, notamment. Il faut aussi continuer notre investissement dans le réseau de chaleur. Ça concourt, au moins partiellement à notre indépendance énergétique. Il faut poursuivre également la rénovation énergétique des bâtiments publics.
Êtes-vous toujours favorable à la gratuité dans les transports en commun ?
On ne la veut pas de façon brutale, ce ne serait pas raisonnable. Mais, pourquoi pas, ne pas tenter une expérimentation sur les week-ends, pendant une année. On fait le point après et on voit si on poursuit.
Quid du BHNS (bus à haut niveau de service) ? François Cuillandre n’exclut pas que le projet soit retardé…
On reste très attachés au programme de 2020. Pour nous, il faut faire le tram et le BHNS. On souhaite mener les deux projets de front. François Cuillandre, d’ailleurs, n’y a pas renoncé.
Quelle est votre position sur le projet de stade au Froutven ?
Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le projet de stade, on restera favorables à la solution la moins coûteuse pour le portefeuille du contribuable. Maintenant, si différents scenarii sont proposés, il faut qu’on nous montre ce que ça coûte… Il ne faut pas oublier que, sur la ligne de départ, c’était un projet 100 % privé. Donc, l’accompagnement se faisait sur les infrastructures de mobilité aux alentours. Maintenant, les Le Saint demandent à la collectivité de mettre la main au pot, sans plus de précisions. Donc, on dit non, car on travaille à partir de chiffres.
Et sur la ligne Orly-Brest ?
On est évidemment pour le développement du train, qui est un moyen de transport moins polluant. Mais le train à 3 h de Paris. En attendant, on ne va pas se priver de quelque mode de connexion que ce soit.
Si une dissolution de l’Assemblée nationale devait intervenir, quelle serait votre position vis-à-vis de la Nupes ?
Les accords de la Nupes ont permis que toutes les forces de gauche aient un groupe parlementaire. Les gens aspirent à une gauche unie. Il y aurait donc une nouvelle discussion entre toutes les formations.

La catastrophe italienne doit provoquer un sursaut à gauche en Europe (Fabien Roussel)

Les premiers résultats qui proviennent d’Italie indiquent que la coalition d’extrême-droite et de droite dominée par les néofascistes arrive en tête avec plus de 44 % des voix et pourra ainsi constituer une majorité au Parlement.
Presque 100 ans jour pour jour après l’arrivée au pouvoir de Mussolini, la droite fasciste italienne remporte les élections.
Ce résultat, dans un des pays fondateurs de l’UE, est un tournant politique pour toute l’Europe. Il montre l’ampleur de la crise européenne et italienne, tant sociale que politique et démocratique, et la profondeur des inégalités sociales et territoriales.
Par ailleurs, la droite conservatrice, en faisant le choix de s’allier avec l’extrême-droite, et en étant soutenue par la Confindistria, le patronat italien, porte une responsabilité historique dans cette catastrophe.
Ce bloc droitier a exacerbé le racisme et la xénophobie et dévoyé les colères. La situation difficile de la gauche depuis plusieurs années n’a pas permis l’émergence d’un bloc social et politique capable de s’opposer à la recomposition de la droite italienne sur des bases d’extrême-droite. Cela résonne tout particulièrement venant d’un pays tel que l’Italie, qui est depuis plusieurs décennies un laboratoire pour l’émergence d’un bloc droitier autoritaire, libéral, anti-démocratique et xénophobe partout en Europe.
Je réaffirme la solidarité des communistes français avec les forces de gauche et communistes, les syndicats, le mouvement social, le mouvement féministe, les défenseurs des droits des migrants et avec tous ceux qui en Italie s’apprêtent à lutter, pied à pied, contre cette majorité dominée par l’extrême-droite.
En Italie comme dans tous les autres pays européens où l’extrême-droite est en position de prendre le pouvoir, il est urgent de reconstruire la gauche, en lien avec le mouvement social et les revendications populaires, pour construire de nouvelles majorités sociales et politiques.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord

Espace Bretagne de la fête de l’Humanité 2022 – Débat santé du dimanche 11 septembre sur la T2A – Rendre le soin aux soignants – avec Fabien Cohen et Hamama Bourabaa

Quelques photos du débat sur les effets dévastateurs de la T2A (tarification à l’activité) et des réformes neo-libérales de l’hôpital, de la santé et de la sécurité sociale avec Hamama Bourabaa, ancienne directrice d’hôpital et présidente d’une association pour un système de santé plus humain pour les patients et les soignants et Fabien Cohen, co-responsable du secteur santé du PCF.

Merci a Fabien Caro pour ses photos, aux intervenants passionnants et a tous les participants de ce débat qui poursuit le travail de réflexion et d’analyse, d’éducation populaire sur les questions de santé, de proposition et de lutte de l’atelier citoyen santé Bretagne du PCF.

Bientôt la vidéo du débat sera disponible sur le blog Ambroise Croizat santé PCF Bretagne: http://croizat-pcf.blogspot.com/

« J’assume défendre le parti du travail » – Tribune de Fabien Roussel dans Le Monde

Fabien ROUSSEL, secrétaire national du PCF, dans une tribune au « Monde », affirme que le défi de la gauche est de « travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie ».

En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique. Que n’avais-je dit ? Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire. D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé. Quel délire !

Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi. En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’ils ont démissionné. Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche : celle d’éradiquer le chômage. Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes. Pas moi. Car le chômage tue, il bousille des vies. Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté. Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés. De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage. On sait intuitivement que le chômage est « l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.

Remettre en cause la logique libérale du chômage

C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs. Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ? Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.

Ouvrons les yeux. L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement 10 % en 2019. Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux, en 1983, à 4 500, aujourd’hui. Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles, en 1979, à 429 000, en 2017. Résultat : 5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté. Beau succès.

Alors, j’assume. Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens. Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ». Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour. Ayons de l’ambition pour notre pays.

Tant de besoins mériteraient d’être satisfaits. De quoi permettre à chacun de trouver sa place dans la société et de retrouver sa dignité par le travail.

Redonner du sens au travail

Regardez ces classes sans professeurs, ces trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, ces services d’urgences fermés faute de personnels. Qui peut croire que nous relèverons le service public sans fonctionnaires en plus ? Qui peut imaginer que nous conduirons la transition écologique sans créer d’emplois ? Qui peut penser que nous pourrons reconquérir notre souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire sans millions d’emplois supplémentaires ni formations massives ?

Bien sûr, à titre transitoire, les salariés ont besoin de protections, d’accompagnement et je serai à leur côté pour dénoncer toutes les attaques du gouvernement contre eux, avec cette réforme de l’assurance-chômage ou encore le projet de travail obligatoire en échange du RSA.

Mais quel beau défi pour un pays, pour la gauche, que de travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie professionnelle. Un projet révolutionnaire qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail, la hausse des salaires, la réduction du temps de travail et le rétablissement de la retraite à 60 ans et vise à sécuriser tous les âges de la vie. Redonnons du sens au travail en l’émancipant de la puissance aveugle du marché et en se posant partout la question : comment produire et répondre à nos besoins, en respectant autant les êtres humains que la planète ? C’est l’ambition qui m’anime. Ni plus ni moins.

Fabien Roussel

Secrétaire national du PCF

Débat Transports-mobilités dans les villes finistériennes: Roger Héré invité de Bonjour Bretagne sur Tebeo

Mercredi 14 septembre, Roger Heré, élu PCF et vice-président Transports-Mobilités de Morlaix Communauté, était invité par Tébeo, à l’émission du journal du soir « Bonjour Bretagne », animée par les journalistes Pauline Fercot et Frédéric Lorenzon, pour débattre avec Yohann Nedelec, vice-président de Brest métropole – Mobilités, grands projets, Rade, et Marie-Pierre Jean-Jacques, Vice-Présidente de la communauté d’agglomération Quimper Bretagne Occidentale, pour parler des différentes stratégies des agglomérations finistériennes – Morlaix, Brest, Quimper – pour faire évoluer nos déplacements en fonction des enjeux sociaux et écologiques.

Une émission très intéressante à revoir sur ce lien, à partir de la 11ème minute de l’émission:

https://www.tebeo.bzh/player.php?idprogramme=11559604…

Communiqué du PCF Finistère – Soutien à la manifestation pour la santé et le médico-social à Carhaix le 22 septembre 2022

 

Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire! 
Ce cri d’alarme des personnels hospitaliers, de ceux des Ehpad, du social et du médico-social résonne maintenant depuis de trop nombreuses années sans réelle prise en compte par les gouvernements successifs alors que les rapports alarmants s’accumulent dans les tiroirs ministériels depuis 20 ans.
-Le dernier en date, «la mission flash» représente avec ses propositions une nouvelle étape d’abandon de l’hôpital public, une remise en cause sans précédent du service public au profit de la médecine libérale et des établissements privés lucratifs.
Bien décidé à laisser étouffer l’hôpital public dans le chaos ambiant, le ministre de la santé F.Braun du nouveau gouvernement Macron, a l’intention de pérenniser les mesures de régulation des urgences d’ici la fin de l’année, réduisant ainsi l’accès au droit à la santé pour toutes et tous.
Et comble du machiavélisme, il propose à la rentrée, une «grande conférence de la santé» promise par le candidat Macron. Quel mépris pour tous les acteurs de notre système de santé qui dénoncent, preuves à l’appui, une crise sans précédent de l’hôpital public à l’échelle nationale et porteurs de propositions et de mesures immédiates. Il n’y a pas besoin d’une consultation citoyenne pour savoir qu’il faut augmenter tous les quotas de formation et, comme le propose le PCF, on pourrait salarier les jeunes pendant leur formation en échange d’un engagement de service public.
D’autant plus perfide, que pas un seul mot n’est prononcé sur un financement à la hauteur du désastre, alors que fin octobre doit être discuté par les parlementaires le nouveau Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023, PLFSS qui se voudrait exceptionnellement ambitieux pour répondre aux attentes fortes des professionnel-es et de la population.
– Le plan d’urgence proposé par le PCF, le travail de propositions de ses parlementaires suite à leur tour de France des hôpitaux, sont plus que jamais d’actualité. Avec les élu·e·s au plan local et national, les syndicats, les collectifs de défense citoyens et professionnels, la population, nous pouvons être en capacité d’exiger un système de santé et de protection sociale à la hauteur des besoins de ce 21e siècle
La fédération du Finistère du PCF appelle à participer au rassemblement des hospitaliers et de l’action sociale  jeudi 22 septembre à Carhaix, Place du Champ de Foire, à partir de 12h00

Locaux du PCF Finistère et de la section de Brest tagués à Brest après la fête de l’Humanité: le Parti communiste dénonce!

Après l’extrême-droite à deux reprises cette année (croix gammées, menaces contre les « gauchistes » que nous serions, inscriptions et autocollants pro-Zemmour, dont certains avec des armes) qui a dégradé et tagué les locaux du PCF Finistère à Brest ces derniers mois, c’est le tour d’autres hurluberlus qui après la Fête de l’humanité – la plus grande fête populaire de France avec la participation de 400 000 personnes pendant 3 jours – ont cru bon dans leur petite ou grosse tête mal faite d’insulter les communistes et de dégrader le bien acquis par le travail des militants du parti qui s’est battu pour une très grande partie des conquêtes sociales et politiques en France: le mot « MEDEF » recouvrant la porte du local de la fédération PCF et de la section de Brest, 5, rue Henri Moreau, du nom d’un ouvrier résistant communiste brestois exécuté par les nazis au mont Valérien en 43, la phrase inepte « la France des allocs vous chie dessus » bariolant le mur de la fédé rue André Berger, du nom d’un autre jeune résistant communiste tué au Mont Valérien.

Des provocations qui visent bien sûr encore et encore, jusqu’à plus soif, à détourner le sens des propos de Fabien Roussel défendant le refus de l’organisation capitaliste du chômage, et la défense du travail pour tous, comme élément structurant de la vie personnelle et sociale, et à porter le soupçon et le discrédit sur une prétendue dérive droitière du PCF qui subitement emboîterait le pas d’une politique et d’une idéologie du Medef qu’il a toujours combattu, et parfois tellement seul… Bien évidemment Fabien Roussel et les communistes défendent l’augmentation des minima sociaux et du RSA autant que celles des salaires, des retraites, et une sécurité sociale couvrant à 100% les dépenses de santé, comme nous promouvons l’extension et la défense du logement social, de la gratuité du service public, pour garantir l’accès universel – c’est dans nos programmes électoraux et dans nos propositions parlementaires en continu depuis des années – et nous avons toujours lutté contre la pauvreté et les inégalités dans la lutte parlementaire, au niveau des collectivités, de la lutte politique et sociale.

Mais nous défendons aussi une société où tout le monde aurait accès à un travail bien payé et non exploité ou aliéné, car le travail finance la sécurité sociale et les solidarités, et est un élément nécessaire de la satisfaction des besoins sociaux. Nous ne croyons pas à la fin du travail, nous ne voulons pas de la disparition des industries, de la destruction de l’agriculture.

Nous continuerons à le faire, avec la fierté des valeurs que nous portons, sans nous laisser intimider par quiconque, et surtout pas par le harcèlement bien orchestré venu d’une certaine gauche qui donne libre cours régulièrement à son anti-communisme.

Il y a quelques mois, suite aux présidentielles, les locaux du PCF Ille-et-Vilaine et ceux de bien d’autres sections et fédérations encore avaient été dégradés. Nous avions retrouvé des pancartes insultantes devant le local du PCF Morlaix nous accusant de favoriser Macron et la droite en ayant présenté la candidature de Fabien Roussel. Tout ça bien sûr sous couvert d’anonymat mais avec des messages quasi signés. Ça suffit maintenant!

La fédération du Parti communiste du Finistère remercie chaleureusement Brest-Métropole et ses agents pour le nettoyage rapide des tags insultants en début de semaine.

La fédération du Parti communiste du Finistère.

 

 Jeudi 29 septembre on est en grève et on manifeste notre colère dans le Finistère

 Jeudi 29 septembre on est en grève et on manifeste notre colère.

Rappel des rassemblements :

– Brest 11h place de la Liberté

– Quimper 11h place de la Résistance

– Morlaix 11h place des Otages

– Carhaix 11h30 maison des syndicats

– Quimperlé 10h30 en face du centre Guehenno

Alors, jeudi on est en grève, on se bouge et on proteste dans la rue contre cette politique macronienne, et pour de meilleurs salaires, pour nos retraites.

Samedi 29 octobre, 14h à Morlaix: Manif pour l’accès au logement pour tous et toutes! Communiqué du PCF Finistère

Mobilisons-nous pour le droit au logement en Bretagne, et contre l’inflation des prix des logements.
Après les manifs du 10 septembre à Lannion et Douarnenez, le PCF Finistère et le PCF Pays de Morlaix appellent à manifester pour l’accès au logement pour tous et toutes le samedi 29 octobre à Morlaix à 14h.
avec pour mot d’ordre la régulation des locations de courte durée, la taxation des résidences secondaires, l’encadrement des loyers, le refus de l’habitat indigne, l’effort financier pour le logement social et public à loyer modéré et sa présence sur tous les territoires.
Quand on parle de pouvoir d’achat, on parle bien de logement, c’est le premier poste de dépenses des ménages français et bretons. Intervenir pour le réguler est incontournable car ce sont les étudiants, les jeunes ménages, les familles monoparentales, en somme les classes populaires qui sont les plus touchées.
La question du logement est cruciale en ce moment. De nombreux besoins sont insatisfaits et elle est au cœur aussi des inégalités sociales qui vont en s’amplifiant avec l’inflation actuelle, produite par de nombreuses spéculations imbriquées.
On ressent comme jamais auparavant en Bretagne les conséquences désastreuses pour la majorité des habitants de la spéculation foncière et immobilière, de la spécialisation des territoires, du poids des résidences secondaires dans certaines communes. Ce phénomène n’est pas particulier à la Bretagne et ne se limite pas d’ailleurs aux secteurs touristiques mais à l’ensemble des zones à forte valeur spéculative. On y trouve évidemment une partie de la frange littorale mais également des villes comme Rennes,ou Brest et leurs abords résidentiels.
Les constats que tout un chacun peut faire – gentrification du centre des grandes villes, gentrification des zones côtières à vocation touristique, développement de locations touristiques de courte durée, éloignement des salariés des zones d’emplois ou des secteurs bien pourvus en équipements etc – ne sont que le résultat des effets pervers du marché du logement laissé hors de toute régulation publique.
Chacun peut aujourd’hui mesurer les dégâts d’une politique totalement tournée vers le « laisser faire », le « fil de l’eau » la réduction de l’action publique et la transformation du logement social conçu pratiquement à son origine comme un logement de service public en logement des plus démunis.
On peut ensuite venir nous parler de mixité sociale, de cohérence entre le lieu de travail et le domicile, de bonne gestion des mobilités, d’indispensables transitions énergétiques, sociales, environnementales, dans la réalité , on est très loin du compte.
Si nous voulons une société inclusive, qui respecte de droit de tous les citoyens en matière de logement et de lieux de résidence nous ne pouvons en rester là.
Il y a des leviers qui existent. Il faut les utiliser.
Il y a des batailles à gagner. Il faut les mener.
Il y a des objectifs à atteindre. Il faut les désigner.
Le Parti communiste s’est toujours battu pour le droit au logement et le droit au territoire, en témoigne par exemple, et il y en a bien d’autres, le travail de Ian Brossat à Paris pour la défense du logement social et la lutte pour encadrer airbnb et d’autres plateformes de location touristique. Les communistes se sont aussi battus à l’origine de la loi SRU pour l’obligation d’avoir une proportion minimale de logement social dans toutes les communes et des pénalités en cas de retard sur ce plan de la mixité sociale.
Il est grand temps de redonner toute sa place stratégique au logement de service public, au logement pour tous. Car ce qu’il est convenu d’appeler le logement social c’est d’abord le logement pour tous. On ne peut donc détourner sa mission en le limitant au logement des plus démunis. En fait le logement de service public attribué sous conditions de ressources qu’il s’agisse du logement locatif ou en accession à la propriété intéresse la grande majorité des habitants de la région et 70% d’entre y sont éligibles. C’est donc un élément majeur du droit au logement et au territoire.
Il faut encourager les communes les communauté des communes et d’agglomération, à utiliser tous les moyens qui sont d’ores et déjà à leur disposition pour maîtriser le foncier et les opportunités immobilières, notamment dans les secteurs où l’exclusion des couches populaires est la plus marquée ou en voie de gentrification. En gardant pour ligne de conduite l’intérêt collectif et le bien commun.
Les organismes du logement de service public locaux, départementaux sont des partenaires essentiels avec lesquels il convient de conclure des conventions pour des interventions ciblées destinées à promouvoir la mixité sociologique.
Il est temps aussi d’expérimenter des solutions nouvelles comme l’Office Foncier Solidaire qui a déjà fait ses preuves à Paris et à Rennes, l’acquisition par bail emphytéotique, l’acquisition du logement sans le terrain, offrant la possibilité aux classes moyennes et populaires de vivre dans des zones qui leur sont de fait interdites.

Fête de l’Humanité Bretagne des 22 et 23 octobre – demandez le programme, inscrivez-vous comme bénévoles!

C’est le retour de la fête de l’Humanité Bretagne au parc des Expositions du pays de Lorient à Lanester, cette fois-ci avancée au mois d’octobre, plutôt que fin-novembre/ début décembre les années précédentes, les samedi 22 octobre et dimanche 23 octobre, en raison de la disponibilité du parc des Expositions.

FÊTE DE L’HUMANITÉ BRETAGNE
SAM. 22 ET DIM. 23 OCT. 2022
PARC DES EXPOS – LORIENT AGGLOMÉRATION 
La Fête de l’Humanité Bretagne organise des événements populaires et culturels, avec la volonté de promouvoir le spectacle vivant, de favoriser les rencontres autour des valeurs de solidarité et de partage.
Concerts/Débats/Expositions/Librairie/Cinéma/Restauration
Pour la fête de l’Humanité Bretagne de Lorient des 22 et 23 octobre, avec en programmation musicale Gauvain Sers, Les Wampas, La ruse du père Lafeinte, Les Bigorneaux de Lavoir, Chokao, la fédération PCF Finistère et les sections PCF du Finistère ont 400 vignettes bon de soutien à vendre, ouvrant droit à l’entrée à la fête sur les deux jours, au tarif unique de 18€ pour un jour ou pour deux jours. Cette vignette peut aussi s’acheter comme bon de soutien à la fête bien entendu.
N’hésitez pas à contacter les camarades des sections communistes pour acheter votre vignette.
Seront présents à la fête de l’Humanité Bretagne Fabien Gay, le nouveau directeur de l’Humanité et le plus jeune sénateur et parlementaire du parti, pour le meeting, probablement le samedi à 18h (il sera à Châteaubriant le lendemain pour la commémoration de l’exécution des otages communistes et cégétistes le 22 octobre 1941), Elsa Faucillon (pour le débat sur la NUPES du samedi, 16h), Philippe Rio, le maire de Grigny, élu meilleur maire du monde, le dimanche. Et le samedi matin aura lieu une formation CIDEFE ouverte aux élus communistes et progressistes bretons comme à tous les élus qui souhaiteraient la rejoindre (avec un mandat de leur collectivité pour financer la formation) avec Stephane Peu et Gladys Grelaud sur le logement. Entre 9h et 12h30 probablement.
***
Le Stand Restaurant et Bar du PCF Finistère sera cette année encore à la fête de l’Humanité Bretagne.
Huîtres et crevettes – Saucisses de Molène/pommes de terre grenailles – Encornets à l’Armoricaine – Fromages et desserts (Fars maison du pays bigouden, gâteaux bretons).
Nous avons besoin de bénévoles.
Pour la mise en place des tables du restaurant, l’ouverture des huîtres, la préparation cuisine, la cuisine, la préparation des assiettes, le service, la plonge, le bar, et de bénévoles mutualisés pour les 4 fédés bretonnes pour l’accueil sur le site.
Inscrivez-vous pour travailler sur le stand le samedi ou le dimanche, le matin, le midi, l’après-midi et le soir.
Et pour le démontage dimanche soir et lundi matin.
Inscription pour être bénévoles:
federation@29.pcf.fr/ 02 98 43 47 78
Il existe des possibilités d’hébergement à bon marché, en nombre limité, pour les bénévoles, à l’auberge de jeunesse de Lorient à 23€ la nuit, petit-dej inclus (besoin d’un véhicule). Réservations à prévoir à federation@29.pcf.fr/ 02 98 43 47 78  avant le 1er octobre 2022 pour transmettre à la direction de la fête de l’Humanité.
Samedi 22 octobre, en déambulation l’après-midi, les Bigorneaux de Lavoir
Samedi 22 octobre, 19h30: La Ruse du Père Lafeinte
Samedi 22 octobre, 21h30: Les Wampas
Dimanche 23 octobre, 14h30: Chokao
Dimanche 23 octobre, 17h: Gauvain Sers
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Programme politique et culturel de la fête de l’Humanité Bretagne à affiner:
Samedi 22 octobre:

15h Conférence-débat avec Bernard Vasseur autour de son livre « Le communisme a de l’avenir si on le libère du passé »

Samedi 16h. Débat sur la NUPES avec Elsa Faucillon et des députés ou représentants des autres partis de la NUPES (EELV, FI, PS)

Samedi 18h – Meeting de Fabien Gay, Parlementaire communiste, directeur du Journal L’Humanité, sur la grande scène

Dimanche 23 octobre:

Forum

11h Atelier citoyen Santé PCF Bretagne – Débat T2A Rendez le soin aux soignants avec:

-Hamama Bourabaa, fondatrice et présidente de l’association « Rendez le soin aux soignants », ancienne directrice adjointe d’hôpital

– Christian Brice, praticien hospitalier, SAU-SAMU Saint-Brieuc, délégué régional AMUF

– Fabien Cohen, commission santé et protection sociale du PCF

Débat animé par Christiane Caro,

Animatrice de l’Atelier Santé PCF Bretagne

Membre de la commission Nationale santé PCF

http://croizat-pcf.blogspot.com/

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Les expositions: Véronique Cougoulat-Breitel, Claude Bouvier, François Lechartier, Catherine Raoulas
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Agora / Librairie / Espace Cinéma (samedi/ dimanche) – programme à préciser sur les horaires et les jours

– Espace cinéma / autour de l’œuvre de René Vautier

– Espace Librairie: Rencontre avec Tanguy Perron

– Espace Librairie: présentation de Femmes d’Alep – Maha Hassan et Ismaël Dupont

– Espace Librairie : présentation de l’Huma Hebdo spécial 60 ans indépendance Algérie

***

La Section PCF du  » PAYS DE LANMEUR «  et la Section PCF du  » PAYS DE
MORLAIX « , organisent un car pour se rendre à  » la Fête de L’Huma Bretagne « : Le dimanche 23 octobre 2022 à Lanester, (Parc expo du pays de Lorient 286 RUE ROUGET DE L’ISLE, 56600 LANESTER).
Départ :
Trajet aller :
–  7H30 PLESTIN LES GREVES (Parking du collège. Parking du Penker)
8H00 LANMEUR (Sur la place)
–  8H30 MORLAIX (Parking Géant)
–  9H15 HUELGOAT (A coté Hôtel du lac)
10H45/11H00 LANESTER (Parc expo du pays de Lorient). (L’arrivée à 11H00
est impératif).
Retour : Départ de LANESTER : Après le spectacle.
(Retour à PLESTIN avec les même arrêts.)
Participation pour le car : 12 €

Programme rencontre régionale sur les mobilités samedi 8 octobre – Morlaix (organisé par le PCF Bretagne à l’Agora Café – 11h/17h)

Au vu de l’explosion du prix des carburants, de la crise énergétique actuelle et climatique qui a frappé la Bretagne cet été, des difficultés d’’accès au logement, aux transports et au travail, nous vous informons de l’organisation d’une réunion régionale d’informations et d’échanges sur le droit et l’accès à la mobilité en Bretagne :

Le samedi 8 octobre à partir de 11h00

à Morlaix à l’Agora Café (proximité de la gare)

Faisant suite à plusieurs rencontres et échanges construits depuis un an sur l’accès à la mobilité avec des usagers, des cheminots et élus locaux, cette réunion se déroulera également pour abonder la préparation du prochain Contrat de Plan Etat Région (CPER).

Plusieurs intervenants y sont invités et prendront la parole autour de deux tables rondes, débats entrecoupés d’une pause repas.

Pour des raisons d’organisations, nous vous serions reconnaissant de nous faire part de votre présence à l’adresse suivante : federation@29.pcf.fr

 

Philippe JUMEAU Secrétaire fédéral PCF 56 – Comité Régional d’Action et de Concertation, issu des 4 fédérations PCF Bretagne

Gladys GRELAUD Conseillère régionale groupe communistes et progressistes

Programme rencontre régionale sur les mobilités

samedi 8 octobre – Morlaix

Agora Café, derrière la passerelle de la Gare

11:15 : Accueil des participants et Mot d’accueil

11h45 : Première table ronde : vers un droit à la mobilité pour tout.e.s en Bretagne

Bilan état du réseau ferroviaire breton intervenant

Xavier BOSSER ou Emmanuel Briand Cheminots secteur Bretagne CGT

Besoins des Usagers sur le territoire Breton

Stéphanie GREVET Porte-parole de l’association des usagers de la Bretagne

Le train du quotidien pour «  les cols blancs et les cols bleus »

Rolland le SAUCE PCF Morbihan

Vers des transports publics locaux accessibles : la question de la Gratuité

Roger HERE Vice-président mobilité EPCI Morlaix

Echanges avec la salle

13h15 – 14:15 : Pause casse croûte

14H15: Deuxième table ronde : Le développement du Fret , un enjeu climatique :

Expérience de la réouverture du train des primeurs FRET Perpignan, Rungis

Alexandre BOYER  Représentant Fédération CGT des cheminots

La ligne Morlaix – Roscoff,

Intervenant Cyril DALLOIS PCF Ile et Vilaine

Modernisation de la ligne Auray –Pontivy- Saint Brieuc

Simon BRUNET St Brieuc Collectif centre Bretagne en train

La modernisation de la ligne Quimper-Brest

Jean-Christophe HAMON et Gabriel ANDRE cheminots Brest et Quimper

Création d’une seconde gare à Rennes

Yannick TIZON PCF Ile et Vilaine

Une politique des transports publics ambitieuse et efficace

Jacques Baudrier PCF conseiller de Paris, administrateur d’Île de France Mobilités

Echanges avec la salle

16H30 Clôture des débats

Législatives. Le PCF en lice pour 32 seconds tours

Législatives. Le PCF en lice pour 32 seconds tours

Avec plus de candidats qualifiés qu’en 2017, les communistes pourraient voir leur groupe se renforcer à l’Assemblée nationale.

Publié le Mardi 14 Juin 2022 – L’Humanité
Dans le Puy-de-Dôme, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 % du premier tour.

Sur les 50 candidats présentés aux législatives par le PCF, dans le cadre de la Nupes, pas moins de 32 disputeront le second tour le 19 juin. Un chiffre en nette progression par rapport à 2017, où 12 de ses prétendants s’étaient qualifiés. Parmi ces communistes en lice dimanche prochain figurent ceux des 11 circonscriptions sortantes du PCF, soit 9 députés qui sollicitent un nouveau mandat, et 2 passages de relais. Le premier en Seine-Saint-Denis : Soumya Bourouaha remplace Marie-George Buffet, devenue sa suppléante, et est arrivée avec 36,13 % devant le dissident Azzédine Taïbi (21,43 %). Le second dans l’Allier : Jean-Paul Dufrègne, élu en 2017, a laissé sa place de titulaire à Yannick Monnet, qui, fort de 30,57 % des voix, affrontera Michel Barbarin (LaREM, 19,44 %). Dans le département voisin, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 %. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, réalise également un bon score dans sa circonscription du Nord, avec 34,13 %, face au RN (32,64 %). Soit un bond de près de 11 points par rapport au premier tour de 2017 (23,61 %).

Des surprises ne sont pas exclues

« Le PCF peut espérer en conquérir 4 ou 5 de plus », selon Adrien Tiberti, l’un de ses dirigeants nationaux qui n’exclut pas d’autres surprises. Il cite notamment la circonscription de Vierzon, où Nicolas Sansu est en bonne position pour faire son retour à l’Assemblée nationale (lire notre entretien). Il a rassemblé 32,36 % des voix au premier tour, tandis que la députée sortante du Modem, Nadia Essayan, a été éliminée. Il affrontera la candidate du RN (22,99 %). Jean-Marc Lespade, maire de Tarnos, dans les Landes, est également qualifié au second tour avec 30,24 %, et ambitionne de l’emporter face au député macroniste sortant, Lionel Causse (33,78 %). Le PCF place également ses espoirs à Sète, dans l’Hérault, où le député sortant Christophe Euzet (LaREM) a été éliminé. Son candidat Gabriel Blasco (21,75 %) compte battre celui du RN (31,01 %) dimanche prochain. À Lens-Avion, dans le Pas-de-Calais, Jean-Marc Tellier (PCF) est au second tour avec 35,37 %, face au candidat du RN (38,35 %).

André Chassaigne s’est réjoui des résultats de la gauche. « Si la dynamique électorale initiée dimanche se poursuit, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, qui comprend deux composantes – celle des députés communistes et celle des députés des outre-mer –, aura vocation à s’exprimer au sein de la gauche unie à l’Assemblée nationale, en toute indépendance, et dans le respect de la singularité politique de chacun de ses membres », a-t-il réagi.

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Les candidats de la NUPES réalisent selon les comptages entre 25,6% des voix et 26,8% (comptage FI).

Nombre de circonscriptions en tête par force
Ensemble : 203 ; Nupes : 194 ; RN : 110 ; LR-UDI : 42 ; DVG : 9 ; DVD : 8 ; REG : 7 ; EXD : 2 ; Centre : 2
Nombre de second tours par force
Ensemble : 419 (contre 513 en 2017)
Nupes : 386 (contre 142 pour la gauche en 2017)
RN : 208 (contre 118 en 2017) ; Reconquête : 0

Focus sur le PCF
522 429 voix pour les 50 candidats PCF- Nupes (25,4% de moyenne) et 4921 pour les 4 candidats de la Corse, soit 527 350 voix pour nos 54 candidats (contre 620 272 voix pour 462 candidats en 2017)
32 qualifiés au second tour (contre 12 en 2017):

dont au moins 15 chances sérieuses de victoire:

Yannick Monnet (30% à Moulins) dans la circonscription d’un député sortant communiste Jean-Paul Dufrègne (Allier)

Pierre Dharreville (35% à Martigues-Istres), député sortant en tête

Nicolas Sansu (32% à Bourges)

Jean-Marc Lespade (30% à Dax-Tarnos)

Véronique Mahé (en tête avec 24% à La Baule-Guérande)

Alain Bruneel, député sortant (33% à Marchiennes- Aniche)

Fabien Roussel, député sortant (34% à Saint-Amand-les-Eaux)

Loïc Pen (26% à Creil)

Jean-Marc Tellier (35,5% à Lens-Avion)

André Chassaigne, député sortant (49% à Ambert-Thiers)

Hubert Wulfranc, député sortant (44% à Sotteville-les-Rouen)

Sébastien Jumel, député sortant (37,6% à Dieppe)

Jean-Paul Lecoq, député sortant (48,7% au Havre)

Amadou Deme (27% à Limours-Montjumeau)

Elsa Faucillon (54% à Colombes-Gennevilliers)

Stephane Peu, député sortant (62% à Saint-Denis – Pierrefitte)

Soumya Bourouha et Marie-Georges Buffet, députée sortante (36% à Stains face à un dissident communiste qui s’est retiré depuis)

Julien Léger (en tête, 31% à Champigny-Leperreux, Val-de-Marne)

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1er tour des élections législatives – déclaration du CEN – 13 juin 2022

Les résultats des élections législatives témoignent de la crise politique profonde que traverse notre pays, notamment du rejet de la politique d’Emmanuel Macron. Face à cette crise de régime, l’enjeu du second tour est désormais l’élection de nombreux député·es de gauche et écologistes pour commencer à ouvrir un autre avenir à la France.

La bonne nouvelle de ce premier tour vient du résultat des candidat·es de la Nupes, et parmi eux des candidat·es communistes dans le prolongement de la campagne présidentielle de notre candidat Fabien Roussel qui arrive en tête dans sa circonscription.

L’alliance des partis soutenant le président de la République, avec 25,8 %, obtient le plus faible résultat pour une coalition présidentielle. Les Français·es ont ainsi sévèrement sanctionné le bilan des cinq années précédentes et affirmé leur opposition aux projets de régression sociale annoncés, tel le report de l’âge de départ en retraite à 65 ans.

Avec 52,49 %, l’abstention atteint un nouveau record historique pour ce scrutin : plus de 25 millions de nos concitoyennes et concitoyens se sont abstenu·es. Elle progresse donc de 10 points en dix ans. Une majorité du pays a ainsi exprimé sa rupture avec la représentation politique qui leur apparaît ne pas répondre à leurs attentes et à leurs besoins. C’est le résultat du rejet des politiques conduites par les pouvoirs successifs, singulièrement sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, qui aura de surcroît tout fait pour minorer les enjeux de ce scrutin, aggravant encore la présidentialisation du régime qui mine notre démocratie et la dévitalisation du débat public.

Dimanche prochain, le président de la République peut et doit être mis en minorité à l’Assemblée nationale.

Avec 26,8%, la Nupes arrive en tête du scrutin.
Le PCF remercie les plus de 6 millions d’électrices et d’électeurs qui ont porté leurs voix sur les candidates et candidats de notre union.

C’est le résultat d’engagements partagés sur des mesures concrètes pour améliorer la vie des Français·es, tels l’augmentation du SMIC à 1 500 euros et des salaires ou encore la retraite à 60 ans, ainsi que de la richesse de la diversité des forces de notre coalition. Les Français·es viennent d’envoyer un message fort au président : ils ne veulent pas lui laisser cinq années de plus les mains libres pour poursuivre sa politique en faveur des plus riches et du capital.

Contrairement à ce qu’affirment le président et les dirigeants de son mouvement, l’arrivée de nombreux députés de gauche à l’Assemblée ne serait en rien le chaos mais bien un levier décisif pour sortir des difficultés actuelles, réparer la France des dégâts de leur politique et affronter les défis du siècle. Un tel changement nécessitera en outre une toute autre utilisation de l’argent et de nouveaux pouvoirs aux salarié·es.

Les 54 candidat·es communistes, avec nos camarades candidat·es en Corse, totalisent quant à eux 527 350 voix. Parmi eux, 32 sont qualifié·es au second tour. Nos députés sortants sont tous qualifiés et réalisent de très bons résultats qui témoignent de la reconnaissance de nos concitoyen·nes de leur action offensive à l’Assemblée pour obtenir des avancées concrètes tout au long du précédent quinquennat. Le PCF félicite l’ensemble de ses candidates et candidats et remercie les militantes et militants communistes et des autres forces de notre union pour ces résultats. Il appelle à la mobilisation maximale pour la réélection des députés sortants et le maximum de conquêtes.

Le bon résultat des candidates et candidats de la gauche unie est d’autant plus important que l’extrême droite voit, dans ce premier tour des législatives, renforcé son poids menaçant pour notre République. En obtenant 24 % et plus de 5,4 millions de voix, elle atteint son plus haut niveau pour un scrutin législatif depuis la Libération. Alors que plusieurs dizaines de ses candidat·es sont aux portes de l’Assemblée, tout doit être fait pour leur barrer la route.

Dans ces circonscriptions, le PCF appelle à utiliser les bulletins de vote qui permettront de les battre dimanche prochain. Et alors que le président de la République a été élu grâce aux voix de millions de Français·es qui ne voulaient pas de la candidate de l’extrême droite à l’Élysée, son refus à cette heure d’appeler clairement à battre les candidats de l’extrême droite est consternant et fait peser un grave danger sur le pays.

Dans cette situation d’une grande gravité pour la France, l’heure est à la mobilisation la plus large, dimanche prochain, pour confirmer et amplifier le résultat de ce premier tour, faire élire le maximum de député·es de gauche, et permettre l’élection d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec en son sein un groupe de la Gauche démocrate et républicaine renforcé, avec de nombreux·ses député·es communistes et d’Outre-mer.

C’est possible si des millions d’hommes et de femmes qui se sont abstenu·es ce dimanche utilisent cette fois le bulletin Nupes pour s’assurer de la défaite des représentant·es du pouvoir en place.

C’est l’appel que lance le Parti communiste français aux électeurs et électrices de gauche, à la jeunesse, aux abstentionnistes : dans les jours qui viennent, élargissons encore l’influence de la gauche, en développant ensemble un projet ambitieux, à même de répondre aux aspirations populaires et du monde du travail et de la création, d’affronter les défis auxquels le pays et la planète se trouvent confrontés, de relever le défi de paix, de mettre fin à la toute-puissance du capital sur nos vies.

Le PCF appelle également à créer les conditions de la mobilisation populaire et sociale dès le lendemain du scrutin pour créer les conditions de nouvelles conquêtes sociales, écologistes et démocratiques. De nombreux député·es de gauche en métropole et en outre-mer, avec un plus grand nombre de député·es communistes et des luttes sociales puissantes seront déterminant·es pour agir pour les salaires, l’emploi, la justice sociale et permettre la prise du pouvoir sur l’argent et de nouveaux pouvoirs des citoyen·nes et des salarié·es.

Luttons, résistons et faisons demain advenir le temps des réformes heureuses pour notre peuple !

Circonscription de Quimper: dimanche 19 juin, le bulletin V de la Victoire avec Grégory Lebert (PCF Quimper)

Dimanche, le bulletin avec le V de la Victoire !
PCF Quimper, le 13 juin 2022
La section du PCF et les élus communistes du pays de Quimper saluent les bons résultats des candidats de rassemblement de la gauche sous l’étiquette de la Nupès qui, dans tout le Finistère, vont se trouver au second tour des élections législatives porteurs des espoirs populaires face aux sortants de la majorité présidentielle.
Ces derniers auront dimanche prochain à répondre devant les électeurs de leur bilan de mandat désastreux et de leur soutien inconditionnel aux politiques de régression sociale et démocratique, d’inaction climatique du président des riches.
Telle Annaïg Le Meur qui n’a pas eu le moindre état d’âme pour voter la suppression de l’impôt sur la fortune, les budgets austéritaires, les cadeaux fiscaux aux plus riches, les ponctions sur le logement social, les lois de financement de la Sécurité sociale qui ont réduit à la misère nos hôpitaux publics et restreint l’accès aux soins pour le plus grand nombre. Annaïg Le Meur qui a soutenu la casse de notre système public d’éducation par Blanquer, celle du service public ferroviaire ou de l’assurance chômage par Elisabeth Borne, et tant d’autres contre-réformes macroniennes. Comme elle soutient la retraite à 65 ans promise par Emmanuel Macron !
Dimanche, dans notre circonscription de Quimper-Briec-Fouesnant, nous voterons et appelons à voter pour Gregory Lebert candidat de la Nupès, afin de donner toutes ses chances à une politique de justice sociale, de solidarité, de progrès humain, de renouveau démocratique, d’engagement climatique.
Et partout en France envoyons à l’Assemblée dimanche prochain des députés communistes, insoumis, écologistes, socialistes porteurs des couleurs de la Nupès.
Le SMIC à 1500 € net et la hausse des salaires, la retraite à 60 ans, une allocation d’autonomie à 1063 € pour les jeunes, 100 000 emplois créés tout de suite dans les hôpitaux, et tant d’autres mesures positives, cela peut dès demain entrer dans la vie à condition de s’attaquer véritablement à la domination de la finance.
Cela dépend de nous !
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Mobilisés au second tour des législatives pour des victoires de la gauche rassemblée dans les circonscriptions du Finistère – Communiqué du PCF Finistère, 13 juin 2022


Mobilisés au second tour des législatives pour des victoires de la gauche rassemblée dans les circonscriptions du Finistère
Communiqué du PCF Finistère, 13 juin 2022
La Fédération du Parti Communiste Français du Finistère félicite les huit binômes d’union de la gauche candidats de la NUPES du Finistère pour leur qualification au second tour des élections législatives et remercie les électeurs du premier tour qui ont mis la gauche rassemblée avec la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (dont le Parti communiste est partie prenante) en position de regagner pour la gauche plusieurs circonscriptions finistériennes si la dynamique de mobilisation de second tour est favorable.
L’option du rassemblement à gauche attendu par l’électorat a déjà porté ses fruits, l’alliance de gauche faisant jeu égal avec le bloc de droite du président sortant. Elle était nécessaire face au danger projet macroniste et de la progression de l’extrême-droite et du .
Dans le Finistère, nous appelons à voter le 19 juin prochain, encore plus nombreux qu’au premier tour, pour :
– Pierre-Yves Cadalen, largement en tête avec 31,9 % à Brest-Centre (circonscription 1) face au député sortant LREM (15%) qui lui sera opposé au second tour et qui est passé devant le candidat Ensemble ! intronisé par Macron et Ferrand (l’ex secrétaire départemental du PS Coatanéa)
– Mélanie Thomin (6e circonscription) qui avec ses 31,16 % du premier tour peut battre Richard Ferrand (33,56%), ce qui serait une victoire très importante face à un des symboles et des piliers de la macronie au niveau national
– Sylvaine Vulpiani (4e circonscription de Morlaix, 31 % contre 34,78 % à la candidate Ensemble !- majorité présidentielle, députée sortante)
– Grégory Lebert (1ère circonscription Quimper, 32% contre 35,4 % à la candidate Ensemble !- majorité présidentielle, députée sortante)
– Youenn Le Flao (8e circonscription Concarneau : 31,6% contre 34,8 % au candidat Ensemble !- majorité présidentielle, député sortant)
– Yolande Bouin (7e circonscription : 29,99%, contre 31,23 % à la candidate Ensemble ! – majorité présidentielle, députée sortante)
– Nathalie Sarrabezolles (29 % contre 31,2 % à la candidate Ensemble ! – majorité présidentielle, députée sortante)
– Pierre Smolarz (3e circonscription, Brest-Rural, 29,18 %, contre 41 % au candidat Ensemble ! – majorité présidentielle, député sortant).
Le Parti communiste appelle à ce que pas une voix de gauche ne manque au second tour aux candidats de la NUPES et encourage tous ceux qui veulent mettre fin à la politique inégalitaire et néo-libérale de Macron, qui détruit et fragilise les services publics, la démocratie, les droits sociaux et les droits des travailleurs, à se mobiliser bien plus fortement au second tour qu’au premier tour afin qu’un maximum de circonscriptions du Finistère comme partout en France passent à gauche. Nous pouvons enlever à Macron sa majorité au Parlement, nous donner les moyens de résister à sa politique.
Soyons mobilisés toute cette semaine pour faire gagner la gauche dans toutes les circonscriptions finistériennes ! Les communistes seront concentrés sur cet objectif à portée de main, dans l’intérêt du peuple, des catégories populaires, de tous ceux qui ont intérêt au changement et au progrès social. La retraite à 60 ans, le SMIC à 1500€, le blocage des prix, l’allocation autonomie jeunesse, la titularisation des contractuels de la fonction publique, l’augmentation des salaires dans la fonction publique, le recrutement de 100 000 soignants, le partage des richesses et une fiscalité plus juste et progressive, la fin des mesures contre l’assurance chômage et les allocataires du RSA, c’est un tout autre programme que celui de la régression sociale continuée que nous propose Macron !
Le PCF Finistère se félicite aussi que sur 50 candidats PCF-NUPES présents en France, 32 sont qualifiés pour le second tour, avec un résultat moyen de 26,45% permis grâce à l’implantation de nos candidats et à cette dynamique d’union populaire de gauche. Avec plusieurs qui ont frôlé de près l’élection des le premier tour: Elsa Faucillon à 54%,  Stéphane Peu à 62%, non élus au 1er tour en raison du poids de l’abstention, Jean-Paul Lecoq à 48,5 %, André Chassaigne à 49 %, et Fabien Roussel (34%) est en tête dans sa circonscription face au RN, avec 12 points de plus qu’au premier tour de 2017, malgré la présence d’un dissident face à lui.
Hubert Wulfranc (47,21 % contre le RN à 17%) Pierre Dharréville (+6 % par rapport à 2017, 35,8 %, devant le RN à 31 %) Yannick Monnet, Nicolas Sansu, Sébastien Jumel (assez largement en tête), Alain Bruneel (duel serré face au RN), Soumya Bourouaha (avec Marie-George Buffet),) sont aussi en bonne position pour l’emporter et Véronique Mahé en Loire-Atlantique et Loïc Pen, en tête dans leurs circonscriptions, peuvent aussi créer la surprise.
Le PCF est en bonne position pour constituer un groupe indépendant d’au moins 15 députés, complété par les députés de gauche ultra-marin qui constituaient avec nous le groupe GDR sous le précédent mandat, ce qui serait une excellent nouvelle pour le monde du travail et la population car les députés communistes ont fait la preuve à l’Assemblée nationale de leur excellent travail parlementaire et de leur capacité à porter dans les débats les idées d’émancipation et de justice sociale.
La victoire est à portée de bulletin!
Dimanche 19 juin, donnons-nous le moyen de faire élire un maximum de députés de gauche avec la NUPES !
Fédération du Parti communiste du Finistère, 13 juin 2022

Le PCF Finistère appelle à voter pour les candidats de la NUPES: pour des réformes heureuses, faire gagner la NUPES!

Pour des réformes heureuses . Faire gagner la NUPES

Pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains, le PCF s’est allié avec la France Insoumise, EELV et le Parti socialiste au sein de la NOUVELLE UNION POPULAIRE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE avec pour ambition de faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale et mettre en œuvre des réformes heureuses.Ce rassemblement s’est construit sur un programme qui permet de répondre aux préoccupations populaires

La perspective d’une victoire de la gauche aux élections législatives éveille un immense espoir dans une partie de notre peuple : priver Emmanuel Macron d’une majorité parlementaire, porter un coup d’arrêt à son autoritarisme, à ses assauts contre nos retraites et contre nos services publics (santé, école, justice, …), et répondre aux attentes populaires qu’il n’a cessé de bafouer pendant cinq ans :l’augmentation des salaires et des pensions, le relèvement du SMIC à 1500 euros net, le retour de la retraite à 60 ans, le blocage des prix des produits de première nécessité , égalité salariale entre les femmes et les hommes, investissements et créations massives d’emplois pour faire face, enfin ! au péril climatique et à l’urgence sociale.

Nous sommes fier.e.s, avec cet accord, de pouvoir faire porter par toute la gauche nos propositions telles que : la renationalisation d’EDF et d’Engie, des autoroutes et aéroports ; la création d’un pôle public bancaire avec la nationalisation des grandes banques ; de nouveaux droits d’intervention pour les salarié.e.s dans les entreprises ; la mise à contribution du capital…

La majorité est plus qu’accessible .Les premiers résultats de la coalition de gauche, avec 10 candidats qualifiés au second tour sur les 11 circonscriptions des Français de l’étranger, sont de bon augure.Comme le dit Fabien Roussel dans l’Humanité , il n’en faut pas moins « mener campagne tous azimuts », pour transformer l’essai et imposer une majorité de gauche à Emmanuel Macron.

Nous savons bien sûr qu’il ne suffira pas de remporter une élection pour gagner les conquêtes sociales que nous voulons. Réussir ces changements impliquera un puissant mouvement social, populaire, qui doit se construire dès maintenant partout en France mais la page du quinquennat Macron, et de sa nouvelle Première ministre Élisabeth Borne, doit être tournée : la violence sociale qu’ils ont fait subir et qu’ils prévoient est inacceptable.

Chacun de nous parmi ses proches, ses collègues ses amis peut amener les plus hésitants à aller déposer un bulletin pour le candidat ou la candidate de la NUPES de sa circonscription . C’est primordial Olivier Véran a raison pour une fois « L’élection va se décider dans les derniers jours. ».

La fédération du Finistère appelle à voter pour les candidats d’union de la gauche de la NUPES dans les 8 circonscriptions du département.

Ensemble nous pouvons gagner à gauche et faire échec à Macron et à son projet de société.

Elections Législatives des 12 et 19 juin

Vidéo officielle de campagne pour les législatives des 12 et 19 juin 2022. Faisons élire le plus de députés de gauche, le plus de députés communistes pour nous opposer à la politique de Macron.

Interview d’Ismaël Dupont, Conseiller Départemental

Peux-tu te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?

 

J’ai 42 ans, 2 enfants de 20 ans et 16 ans. Professeur de philosophie entre 2004 et 2010, puis professeur documentaliste depuis 2011, je suis militant communiste depuis 2006 et élu à Morlaix depuis 2014, d’abord dans l’opposition de gauche au maire de l’époque, puis dans la majorité depuis juin 2020. Parallèlement, depuis le printemps 2015, j’exerce la responsabilité de secrétaire départemental du PCF dans le Finistère. Depuis deux ans, je suis premier adjoint à Morlaix, adjoint auxFinances et aux Ressources Humaines, en binôme avec un conseiller délégué, également communiste, Patrick Gambache, également responsable de majorité à Morlaix, où nous avons 8 élus communistes et sympathisants. Et enfin, en juin 2021, j’ai été élu en binôme d’union de la gauche avec Gaëlle Zaneguy (Divers gauche) comme conseiller départemental du canton de Morlaix.

 

Quel bilan fais-tu à bientôt un an de ton arrivée au conseil départemental ?

 

Les premiers pas au Conseil Départemental sont impressionnants. C’est une institution, avec une salle d’assemblée imposante, son protocole, du personnel et des moyens de fonctionnement pour les groupes. Mais on a très vite été mis dans le bain par les anciens de notre équipe de gauche qui, même dans l’opposition, continuent à structurer le groupe et à partager leur expérience avec l’ensemble des 22 élus de gauche de notre groupe d’union composé d’élus PS, d’élus PCF, et de divers gauche sans affiliation partisane (il y a aussi 2 élus Nouvelle Donne et écologiste et 2 élus régionalistes du canton de Carhaix qui forment deux groupes à part, la droite de l’Alliance et le président du Département de Calan n’ayant qu’une majorité courte de 2 voix sur la gauche) ses deux animateurs, Kévin Faure et Armelle Huruguen. Je suis déjà intervenu plusieurs fois en séance plénière, notamment sur les questions liées à la Dépendance, au grand âge, à la prise en charge de la perte d’autonomie, ou encore sur les questions relatives aux droits des personnels. Les échanges ont été parfois très vifs et cassants avec Maël de Calan et un certain nombre d’élus de sa majorité qui n’aiment pas beaucoup les communistes, ou en tout cas font de la provocation connaissant mes engagements. Au sein de ma commission Affaires Sociales, les relations sont tout à fait courtoises et il est possible de travailler dans un climat serein. Je me sens aussi à l’aise dans le groupe avec les collègues de gauche avec qui nous avons de bons rapports et travaillons dans une bonne ambiance, avec de nombreuses valeurs partagées. Avec ma binôme Gaëlle Zaneguy, très travailleuse, dynamique et déterminée, nous formons un binôme complémentaire je crois. Nous bénéficions aussi du bon bilan de nos prédécesseurs conseillers départementaux du canton de Morlaix, Solange Creignou et Jean-Paul Vermot, dont l’action pour le Département dans le cadre de leurs délégations a inspiré le respect. J’ai encore beaucoup à apprendre : les dossiers de l’action sociale sont très techniques, et la législation est mouvante. J’aime la relation aux associations, aux citoyens, aux élus, en lien avec nos compétences départementales, même si nos marges de manœuvre sont bien sûr bien moins importantes que si nous étions dans la majorité. Les enjeux politiques du Conseil Départemental ne sont pas négligeables car il y a beaucoup de compétences du quotidien (les collèges, le RSA et l’insertion, les allocations perte d’autonomie et handicap, les politiques personnes âgées, protection de l’enfance, le SDIS et les pompiers, les routes et voies cyclables, des musées, l’aménagement du territoire et le développement des territoires) mais les compétences du Conseil Départemental sont méconnues. Maël de Calan est un communicant qui fait feu de tout bois mais dans les faits, il tend parfois à déconstruire des politiques cohérentes, appuyées sur des priorités politiques en lien avec des objectifs de solidarité et écologiques, par des politiques de guichets, avec un risque de clientélisme et de saupoudrage des moyens sans critères clairs que l’on voit notamment avec la nouvelle formule des Contrats de Territoire (« Pacte Finistère », à notre avis moins lisible et facile à manier que les anciens dispositifs. Il ramène beaucoup la gauche à certaines carences affirmées du bilan des équipes majoritaires sortantes. C’est de bonne guère en début de mandat mais, bientôt, lui aussi aura un bilan, et en dehors du verbe haut, on pourra juger à l’efficacité de l’action. Il y a des inflexions que ne me conviennent pas du tout : sur les allocataires du RSA, les accompagnés de l’insertion, les facilités données aux groupes privés d’hébergement des seniors, les mineurs isolés, la politique du chiffre et du management libéral où l’on retrouve beaucoup d’éléments de langage et de politique du sarkozysme. Mais bon, nous serons là pour jouer notre rôle d’opposants, et surtout tacher de toujours garder le lien avec les associations, les professionnels, les personnels, les élus, les citoyens.

 

Quel est ton rôle au sein du conseil départemental et dans le groupe Finistère &solidaires?

 

Je suis membre de la coordination du groupe Finistère & Solidaires et de la Commission Action Sociale (Perte d’autonomie, personnes âgées, handicap, lutte contre l’exclusion, solidarités). Le groupe Finistère & Solidaires vit bien avec 22 élus de gauche investis, où nous sommes 3 élus communistes et apparentés, avec Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, et moi-même. Nous nous réunissons toutes les semaines pour des réunions du groupe d’union de la gauche où nous débattons de la vie du département, des ordres du jour des commissions thématiques, des commissions permanentes, et des séances plénières, construisons collectivement nos décisions et nos interventions publiques. Nos réunions à Quimper ont lieu le lundi, nous avons en plus une activité de canton : présences dans les Conseils d’administration de collèges, d’EHPAD, rencontres avec les maires et les élus locaux, invitations des associations sur leurs évènements, Assemblées Générales.

 

Tu sièges aujourd’hui dans l’opposition au département, la tache n’est-elle pas trop difficile ?

 

Cette tâche est difficile au sens où elle est frustrante, où on a pas accès à la décision, et pas toujours non à l’ensemble des informations ou des scénarios préalables à la décision. Dans la mesure où il faut souvent subir aussi des discours un peu arrogants et donneurs de leçons de la majorité. Mais on a un groupe d’opposition qui tient la route, où il existe un mélange de talents, d’expérience, de sens des réalités, et de volonté de travailler. Ensemble, avec Finistère & Solidaires, on constitue une opposition structurée et forte car elle travaille les dossiers en amont et échange beaucoup. Pour un nouvel élu départemental, comme moi, comme pour Jacqueline Héré et Isabelle Maugeais, c’est aussi rassurant. De mon côté, en assemblée plénière, j’ai l’habitude de l’opposition et les joutes oratoires ne me font pas peur, même si elles sont parfois très musclées. Je suis là avant tout pour affirmer des valeurs et des intérêts, ceux de la prise en compte de moins privilégiés, du refus de la démission face à la souffrance sociale, de la volonté de construire des politiques qui réduisent les inégalités à tous les niveaux.

 

 

 

Je trouve qu’il est particulièrement inadmissible de jouer sur les préjugés hostiles aux allocataires des minima sociaux ou aux jeunes migrants mineurs isolés. Je trouve les politiques de culpabilisation des privés d’emplois et des allocataires du RSA particulièrement odieuses de la part, par exemple, de quelqu’un qui touchait des salaires mirifiques chez Mc Kinsey, en plus de ses dividendes, et qui est né de toute façon avec une cuillère en argent dans la bouche. La violence de classe, on la vit parfois dans certaines attitudes, certaines postures condescendantes, ou dans des certitudes assénées sans preuve au Conseil Départemental. Après, tout n’est pas à jeter dans les politiques de l’actuelle majorité, qui sur plusieurs aspects prolonge les décisions et politiques de la majorité précédente et sur plusieurs orientations et délibérations, nous pouvons être en accord. Nous essayons d’être une opposition sérieuse et constructive et de nous concentrer sur les vrais sujets. Il y a plusieurs points de clivage gauche/droite qui se révèlent et vont se révéler encore plus avec le temps : sur la part du privé à but lucratif dans l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie, sur l’accompagnement des écoles privées, sur l’économique, le social, la protection de l’environnement et l’écologie. Nous avons un rôle important à jouer pour montrer que des alternatives existent, pour informer et mobiliser sur des enjeux forts en lien avec les intérêts des Finistériennes et Finistériens.

 

Contribution d’Yvonne Rainero, membre de la commission santé-protection sociale du PCF et élue de Quimper

Contribution d’Yvonne Rainero, membre de la commission nationale santé-protection sociale du PCF et élue de Quimper, au débat public sur la santé.

Toutes les enquêtes l’attestent, la santé est la 2ème préoccupation des Français après le pouvoir d’achat.

Certes la pandémie est passée par là, mais les difficultés d’accès aux soins et la situation alarmante de nos hôpitaux publics interpellaient bien avant la Covid 19. Les fortes mobilisations sociales autour de la santé, celles aussi des collectifs d’usagers et de professionnels, ont donné l’alerte depuis longtemps mais se sont heurtées à la surdité de nos gouvernements.

Le fil conducteur des politiques de santé, c’est la réduction des dépenses publiques inscrite dans la loi de financement de la Sécurité sociale, et la privatisation de toutes les activités qui peuvent être source de profit, cette mise en concurrence fragilisant d’autant l’hôpital public.

Elles ont ouvert la voie à de grands groupes privés très lucratifs comme Korian et Orpea-Clinea qui caracolent en tête pour les cliniques comme pour les Ehpad, et dont les actionnaires principaux sont souvent des fonds de pension comme le canadien CPPIB pour Orpea.

Cette orientation s’est traduite par la suppression de lits et services hospitaliers, une concentration accélérée des structures au détriment de la proximité, un déficit vertigineux de formation et de recrutement de soignants pour la ville comme pour l’hôpital, une dégradation des conditions de travail et de rémunération des personnels, la dévalorisation des métiers de la santé et du médico-social.

Et un autoritarisme grandissant des décisions sous l’égide des ARS. Celles-ci, créées par la loi HPST de Mme Bachelot ministre à l’époque du gouvernement Sarkozy-Fillon, avant d’être ministre de M. Macron, sont dirigées en région par de super-préfets de la santé nommés en Conseil des ministres.

Ces choix ont conduit depuis des années à un recul de l’accès aux soins et à la dégradation de notre politique de santé, ils représentent un coût humain insupportable mais aussi un coût financier : sacrifier la prévention et le dépistage, ne pas soigner à temps, est au final source de dépenses pour la société. Une bonne santé de la population est un atout pour la bonne marche de l’économie.

La mise en place en 1971 du numérus clausus pour les études de médecine s’est inscrite dans cette volonté de réduire les dépenses publiques, des esprits qui se croyaient ingénieux ayant imaginé qu’en diminuant le nombre de médecins on diminuerait les dépenses de santé, assimilées à une consommation marchande…

Les communistes ont été les seuls à s’élever à l’époque contre ce numérus clausus qui a transformé notre pays tout entier en désert médical, éloignant de ces professions des milliers de jeunes motivés et capables de faire de bons médecins qui seraient bien utiles aujourd’hui.

Certes depuis la rentrée 2021, le numérus clausus est devenu…apertus.

Mais il y a le mot et la chose.

Le nombre de places n’a été que faiblement augmenté, par exemple pour Brest de 176 à 191 à la dernière rentrée.

Pour ouvrir des places il faut des locaux, des postes d’enseignants, des budgets qui le permettent…et qui ne sont pas là. Et leur nombre est déterminé en lien avec les ARS, qu’il faudrait remplacer par des organismes démocratiques associant usagers, professionnels de santé et élus du territoire.

A ce rythme-là on n’est pas près de redresser la situation.

Les études de médecine restent très sélectives par le faible nombre de places proposées, et peu ouvertes aux jeunes de familles modestes en l’absence d’allocation leur permettant de s’engager dans un parcours long et difficile.

Il est bien que ces questions soient dans le débat public, car c’est à l’Assemblée nationale que se prennent les décisions déterminantes pour notre accès aux soins.

Cela suppose un changement total des orientations actuelles, pour lequel on ne peut compter ni sur la droite, ni sur le parti de la députée sortante, fut-il rebaptisé Renaissance par M. Macron.

Il dépend de nos choix citoyens qu’un autre monde devienne possible, où l’humain primera sur la finance.

Pour la santé aussi !

Yvonne Rainero, Quimper, 27 mai 2022

Samedi 9 juillet, MPT de Quimerc’h – Assemblée Générale des communistes finistériens de 9h30 à 13h

Brest, le 18 mai 2022
Cher.e.s camarades,
Nous t’invitons à une Assemblée Générale des communistes finistériens le samedi 9 juillet à la MPT de Quimerc’h sur la commune de Pont-de-Buis, au village de Quimerc’h où nous nous réunissons ordinairement pour nos conseils départementaux, de 9h30 à 13h. Un repas fraternel sera ensuite organisé pour les adhérents qui souhaitent y participer, normalement au restaurant Le Marléa, à Pont-de-Buis. Réservation auprès de la fédération. Une participation de 10 euros sera demandée pour le repas, la fédération payant la différence.
A l’ordre du jour de cette Assemblée Générale : le bilan de la séquence Présidentielles/ Législatives, l’activité politique de la fédération et des sections, le débat sur la situation politique et sociale générale.
La vignette de la fête de l’Humanité y sera en vente et à répartir entre les sections. La fête de l’Humanité s’organise avec un collectif qui travaille sur l’organisation du stand du Finistère au nouvel emplacement, sur l’ancienne base aérienne du Plessis-Pâté, en plein cœur de l’Essonne, les 9, 10, 11 septembre.
Aux dernières présidentielles, notre candidat, Fabien Roussel, a obtenu dans le Finistère 15 340 voix (2,83%). C’est bien entendu très en-deçà de ce que nous espérions, et du nombre de voix que nous aurions pu potentiellement obtenir sans l’installation de logiques de « vote utile », ou de « vote efficace », dans les derniers jours avant les présidentielles, qui ont profité au candidat le mieux placé à gauche.
Nous sommes déçus mais pas abattus, car nous sommes fiers de la campagne menée avec Fabien Roussel, car le PCF, son projet politique, ses propositions, ont retrouvé avec notre candidat et secrétaire national, peu connu au début de la campagne présidentielle et désormais la deuxième personnalité politique de gauche la plus appréciée des Français, une belle incarnation, perçue comme sympathique, dynamique, rassembleuse, qui nous a permis d’obtenir beaucoup d’estime, même chez des citoyens qui n’ont pas voté pour nous finalement, et aussi des votes de personnes qui n’avaient encore jamais voté communiste, ou qui ne le font pas systématiquement.
De nombreux sympathisants ont rejoint les Comités des Jours Heureux. Nous avons fait une trentaine d’adhésions dans la période des Présidentielles, dont beaucoup de jeunes. Tout cela restera des acquis précieux sur lesquels nous pourrons nous appuyer pour construire et repartir de l’avant.
La campagne de Fabien Roussel a été aussi très mobilisatrice et rassembleuse parmi nos adhérents, et nous a permis de montrer qu’il fallait encore compter à gauche avec les communistes, qui avaient leurs valeurs, leurs propositions, leur approche originale de la politique, en lien avec les intérêts de la population.
Les résultats des Présidentielles, avec le niveau élevé du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon, notamment dans les quartiers et villes populaires, et dans l’électorat de gauche, montrent qu’il y avait une forte attente de changement, avec le besoin d’une politique qui serve le progrès social, les salaires, les services publics, et une forte colère vis-à-vis de Macron et de sa politique inégalitaire.
L’attente d’unité et de rassemblement de la gauche et des écologistes pour gagner une majorité et/ou au moins résister le plus efficacement possible à la droite macroniste et à l’extrême-droite est forte dans l’électorat, et nous en avons tenu compte, après avoir mené campagne sans ambiguïté au second tour pour que l’extrême-droite ne gagne pas l’élection présidentielle et fasse le moins bon résultat possible (42 %, des suffrages exprimés, c’est encore une nouvelle progression inquiétante par rapport à 2017, et 2002 : la responsabilité première à Macron bien sûr et à sa politique !), en discutant pendant près de deux semaines avec la France Insoumise au niveau national pour finir par conclure un accord.
Nous nous félicitons que ce rassemblement de la gauche et des écologistes sur une campagne commune nationale et un programme de gauche ambitieux ait pu intervenir, nous qui appelions depuis plusieurs mois les autres forces de gauche à échanger sur un pacte de rassemblement à potentiel majoritaire pour les Législatives. L’accord passé dès le premier tour des élections législatives entre l’Union Populaire (LFI), EELV, le PCF, le PS, Génération.s (etc.) est historique et répond dans son principe aux nécessités du moment comme aux aspirations des citoyens de gauche et en attente de changement. Il nous permettra, nous l’espérons, de garder un groupe un groupe parlementaire communiste, et peut-être même de le renforcer, puisque le PCF présente 16 candidats de rassemblement sur des circonscriptions jugées gagnables, dont celles des 11 députés sortants communistes.
Du fait des conditions qui nous ont été imposées pour aller à l’accord, et dont nous regrettons le manque d’équilibre politique, la proportion des candidatures titulaires étant fort peu élevée pour le PCF dans l’accord avec la LFI, le pôle écologiste, le PS, nous n’aurons que 50 candidats titulaires soutenus par nos partenaires dans le cadre de la Nouvelle Union Populaire Sociale et écologiste, + 4 en Corse hors accord, sans commune mesure en tout cas avec notre implantation militante et celles des autres sur le terrain.
Cela a des traductions importantes pour nous dans le Finistère puisque nous n’aurons pas de candidats titulaires issus du PCF, malgré le fait que nous soyons le parti avec le plus d’adhérents (870), et 50 élus, et probablement pas non plus de candidats suppléants, malgré notre ouverture pour en proposer à nos partenaires. En Bretagne, nous n’avons en tout et pour tout qu’une circonscription sur 27 pour y présenter un candidat titulaire communiste : Ploërmel ! Cette situation est loin d’être juste et de nous réjouir après notre belle campagne présidentielle qui a vu les camarades déployer leur activité et leur énergie.
Néanmoins, personne n’a envie de voir des députés macronistes élus à nouveau dans toutes les circonscriptions finistériennes pour accompagner un programme de régression sociale tout azimut et, en responsabilité, nous appelons nos adhérents à soutenir et voter pour les candidats de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale), soutenus par le PCF, afin de gagner un maximum de députés de gauche, et au sein de cette gauche diverse, un maximum de députés communistes.
Notre programme commun de la NUPES est ambitieux et bien ancré à gauche, et il correspond pour l’essentiel à nos attentes (retraite à 60 ans, SMIC à 1500 euros net, blocage des prix des produits de première nécessité, allocation d’autonomie pour les jeunes, rétablissement de l’ISF et fiscalité plus juste, nationalisation d’EDF et d’Engie, des autoroutes et des aéroports, recrutement de 100 000 soignants, plan de lutte contre les violences faites aux femmes, abrogation des lois El Khomry, de la loi Sécurité globale et séparatisme, fin des mesures contre l’assurance chômage, 6e République et Référendum d’initiative citoyenne, réorientation des politiques européennes). Les 12 et 19 juin prochains, donc, donnons toutes les chances à l’espoir d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale!
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

MERCREDI 27 MAI : HOMMAGE DES COMMUNISTES DU PAYS DE QUIMPER A LA RÉSISTANCE.

 

 

Ce 27 mai est jour d’hommage à la Résistance, dont l’esprit et les valeurs inspirent bien des combats d’aujourd’hui, et au Conseil National de la Résistance qui tint le 27 mai 1943 sa 1ère réunion sous la présidence de Jean Moulin, Max dans la Résistance, car il avait pris comme nom de clandestinité le prénom de son ami Max Jacob avec qui il se lia alors qu’il était sous-préfet de Châteaulin.
Le CNR, né en 1943 en pleine guerre, réunissait les 8 grands mouvements de Résistance, 6 partis politiques et deux centrales syndicales.
Il était l’émanation d’une France courageuse et déterminée, celle qui dit non au nazisme et à l’occupation, non au régime collaborationniste fascisant et raciste de Pétain, oui à une République où la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ne soient pas de vains mots.
Cette France qui se dressa contre l’inacceptable, ce fut pour une grande part celle des « humbles », celle qui tient debout notre pays dans les moments les plus difficiles, comme ceux que nous venons de vivre.
C’était un incroyable défi dans la France occupée, d’avoir rêvé le monde à venir en jetant les bases du programme du CNR, les Jours Heureux.
Deux ans après cette réunion fondatrice, dans une France libérée mais en ruine, gaullistes, communistes, socialistes, rassemblés dans le gouvernement du général De Gaulle relevèrent ce défi de reconstruire le pays en mettant en œuvre des avancées sociales, économiques, politiques majeures : invention de la Sécurité Sociale, gérée par les salariés eux-mêmes, mise en place par le ministre communiste Ambroise Croizat ; droit de vote des femmes, sur proposition du représentant du PCF au sein du gouvernement provisoire ; nationalisation de Renault, des Houillères, des grandes banques, des assurances, de l’électricité, du rail, avec des droits nouveaux pour leurs salariés ; comités d’entreprise ; statut de la Fonction Publique ; démocratisation de l’école, de la culture ; lois pour soustraire la presse aux puissances d’argent ; coopératives pour la production, la distribution des produits agricoles…et bien d’autres choses encore.
Ce fut un grand moment d’invention sociale et démocratique qui garde toute son actualité aujourd’hui.
Parce que l’idéologie de l’extrême-droite porteuse de haine, de racisme, de rejet de l’autre, revient en force en France, en Europe, dans le monde.
Parce que les féodalités économiques et les oligarchies contre lesquelles luttait le CNR n’ont eu de cesse de reconquérir et d’étendre leur domination, battant en brèche l’héritage de la Résistance, ses valeurs d’égalité et de justice, de solidarité, au détriment de notre démocratie, de nos droits sociaux, de nos services publics.
L’épidémie du coronavirus a mis au grand jour les ravages du modèle économique libéral fondé sur l’exploitation des êtres humains et le pillage des ressources, au mépris de nos vies et de l’avenir de la planète, qui a partout semé pauvreté et précarité, fait exploser les inégalités, mis en concurrence les hommes et les territoires, jusqu’aux conflits armés.
Des années de politiques dictées par ces dogmes libéraux ont fragilisé notre société, affaibli notre pays, et s’il a tenu bon au plus fort de la pandémie, nous le devons avant tout à l’engagement de nos soignants, à nos services publics même amoindris, à celles et ceux qui souvent dans l’ombre ont permis de maintenir les activités essentielles, à nos réseaux de solidarité qui tissent notre vivre-ensemble.
Comme au sortir de la guerre, il s’agit aujourd’hui de s’attaquer aux racines du mal qui a miné notre société, de la refonder sur des bases plus justes et durables, d’inventer ensemble un nouveau chemin d’espoir.
C’est dans cet esprit que la section PCF du pays de Quimper honorera la mémoire du CNR et celle des résistants et résistantes de la région quimpéroise, et parmi eux de nombreux communistes qui ont laissé leur trace dans notre ville, comme Émile Le Page et Pierre Jolivet, deux jeunes postiers communistes de 19 et 20 ans, les premiers résistants fusillés à Quimper en juin et juillet 1942, ou Denise Goyat-Larzul, jeune résistante qui rejoignit le maquis et participa aux combats de la Libération à Quimper et dans le Sud Finistère.
Yvonne Rainero, le 27 mai 2020

Belle mobilisation pour la Poste de Lanmeur: discours de Michel Tudo Deler pour le PCF

Une belle mobilisation pour la Poste de Lanmeur, avec plus de 120 manifestants, ce 14 mai. Nos camarades ont été nombreux à répondre présents. Michel Tudo Deler a pris la parole, comme d’autres camarades, Florence Héré, et Marc Corbel (pour la CGT). Ou encore Elsa Naudet, Secrétaire de la CGT FAPT de la Poste, Finistère-Nord.

 

Intervention au rassemblement organisé devant la Poste de Lanmeur :

De Michel TUDO DELER, Secrétaire de la Section PCF de Lanmeur.

Bonjour,

Merci  à vous tous d’être venu si nombreux.

Aujourd’hui la poste de LANMEUR est en danger.

Usagers, personnels et élus, mobilisons-nous pour sauver le service public postal et surtout aujourd’hui celui de Lanmeur.

En 3 ans, en France, un tiers des bureaux avec guichets ont été fermés (de 8 414 à 5 300).

Et le pire est devant nous : le nouveau plan stratégique prévoit d’en fermer la moitié d’ici à 2025.

Tout le monde est concerné. Les petites communes qui luttent pour sauver leur unique bureau, où les villes moyennes où les bureaux principaux sont menacés de fermeture qui entraînerait la saturation des autres.

C’est vrai aussi pour les grandes villes. À Paris (38 bureaux fermés en 5 ans).

Les effectifs diminuent encore plus vite : de 2004 à 2020 La Poste a supprimé 55 100 emplois, alors qu’elle a été la première bénéficiaire du CICE. Désormais seuls quatre départs en retraite sur dix sont remplacés.

Alors que l’entreprise publique était bâtie autour de ses missions de service public, celles-ci ne représentent plus qu’une branche coûteuse dont il faut se débarrasser.

De l’autre, la cure d’austérité qui n’en finit pas : les gouvernements successifs veulent rentabiliser les entreprises

publiques pour compenser et augmenter les cadeaux à la finance

et les poussent donc à être ultra-rentables. Ils veulent que La Poste (100 % publique) se transforme en une « bancassurance » comme une autre pour toucher plus de dividendes.

D’où la baisse de qualité et de marchandisation des missions, d’où la perte de sens du métier subie par les postiers.

Cela est facilité par le dernier contrat triennal Poste-État-AMF qui n’accorde plus de pouvoir de décision au maire, hors des quartiers prioritaires de la ville et zone montagneuse, mais un simple « avis » consultatif.

oui, depuis quelques mois, la direction de la poste réduit les horaires d’ouverture de notre bureau de poste de Lanmeur.

Nous savons que cette politique de la direction à un but bien précis. En réduisant les horaires, elle habitue les usagers à ne plus avoir accès au bureau de poste, ce qui amène à une baisse de fréquentation et pour finir à la fermeture définitive de ce bureau.

Cette fermeture étant étayé par un sondage (réponse de la député de la circonscription )annonçant une forte baisse de fréquentation.( Que la direction  a orchestré elle-même).

C’est intolérable, inadmissible.

Après fermeture, que la direction à bien ficelé depuis des mois par des moyens très condamnables, elle transforme le bureau en agence postale communale ou en relais commerçant.

Ces agences ou relais, n’ont plus rien à voir avec un bureau de poste de plein exercice, comme par exemple la confidentialité de la personne.

La logique de rentabilité à court terme développée par les

directions de La Poste conduit à son déclin  : dégradation des

services rendus à la population, précarisation et mal-être du personnel, perte du sens du travail, impossibilité d’assurer un travail de qualité faute de moyens humains et techniques.

Ces constats ne résultent pas d’une fatalité mais du choix politique de faire passer le profit financier avant les besoins humains.

En finir avec la privatisation, la concurrence et répondre aux besoins humains en matière de communication et d’accès aux services publics par un maillage de proximité des services de La poste.

Pour cela, il faut réimplanter des bureaux de Poste de plein exercice dans les « déserts » postaux. Garantir le passage du facteur quotidiennement 6 jours sur 7 pour la distribution du courrier, de la presse et des colis.

Pour cela, un grand plan d’embauches doit voir le jour à La Poste.

Pour la rapidité et le respect de l’environnement, il est nécessaire que l’acheminement des courriers et colis se fasse par le rail.

Le e-commerce, s’il répond à de nouveaux besoins doit être régulé car il se développe dans des conditions anarchiques, ne respectant ni les droits des salariés, ni l’environnement.

La multiplication des opérateurs a entraîné celle des véhicules.

La concurrence et l’obsession de la rentabilité accentuent une précarisation des salariés et une dégradation du service rendu.

Revenir à un réseau unique de distribution avec des véhicules à moindre impact environnemental, des salariés sous statut, et des circuits de livraison plus courts. L’aménagement du territoire ne peut se faire qu’avec des bureaux de Poste de proximité offrant tous les services aux usagers notamment bancaires, dans des plages horaires accessibles à tous et avec du personnel en nombre.

Les pseudo « points contacts » actuellement développés défavorisent les zones rurales, périurbaines et les quartiers populaires.

De nouveaux services non marchands pourraient être proposés, en termes d’envoi de numéraires, de services et d’accès au crédit.

La gratuité du compte courant et des modes de paiement, la suppression des frais bancaires, la revalorisation du livret A au-dessus de l’inflation atténueraient la précarité bancaire et permettraient un accès plus large au logement social.

L’accès au numérique dans les bureaux de Poste permettrait enfin un accès plus large aux services publics pourvu qu’ils ne se substituent à ces derniers comme c’est le cas avec les Maisons France service.

La Poste doit participer à la réduction de la fracture « numérique ». Il y a enfin, nécessité à maintenir partout un accueil physique pour accompagner les usagers.

Pour un service public postal efficace, ambitieux et de proximité, répondant aux besoins des usagers, garantissant des droits de haut niveau aux postières et postiers.

Seul, le rapport de force usagers-personnels-élus paiera aussi bien dans les petites communes que dans les grande communes.

C’est à force de mobilisations citoyennes, de rapports de force politiques que nous réussirons à faire entendre l’importance d’un accès à des services publics de qualité pour toutes et tous partout. L’heure est à la mobilisation pour défendre et développer nos services publics, et aujourd’hui la poste de Lanmeur qui est notre bien commun.

Merci.

Nous  vous appelons tous à signer massivement içi la pétition du syndicat CGT des salariés du Secteur des Activités  Postales et de Télécommunications du Finistère.

Michel TUDO DELER

Secrétaire de la Section

PCF pays de LANMEUR.

Candidats et soutiens de la NUPES dans le Finistère rassemblés à Quimper ce 18 mai

La nouvelle union populaire écologique et sociale rassemblée dans le Finistère.

Ce mardi 18 mai 2022, la NUPES réunissait ses candidats finistériens qui ont déposé leur candidature cette semaine.

La page du quinquennat Macron, et de sa nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, doit être tournée : la violence sociale qu’ils ont fait subir et qu’ils prévoient est inacceptable.

Rassemblés pour porter une politique résolument sociale et écologique à l’Assemblée, nous sommes prêts et déterminés à l’emporter dans notre département : le SMIC à 1500 euros net, la retraite à 60 ans, la planification écologique, la conquête de nouveaux droits sont nécessaires.

Unis dans la perspective majoritaire d’une victoire de ce programme, nous appelons les citoyens du Finistère à nous rejoindre en votant pour les candidats de la NUPES ces 12 et 19 juin.

Yann Foucher et Eugénie Cazaux (à droite sur la photo), candidats investis au départ par le PCF à Quimper et à Brest-centre, représentaient lors de ce rassemblement unitaire les communistes finistériens à la présentation des candidats d’union de la gauche du département.

Protection de l’enfance – Tribune de Cinderella Bernard, vice-présidente communiste enfance-famille au Conseil Départemental des Côtes d’Armor (Le Télégramme, 25 mai 2022)

Femmes d’Alep – Maha Hassan et Ismaël Dupont présentent le roman à l’invitation de la section du PCF Pays Bigouden et du Collectif communiste les Belles Rouges des Côtes d’Armor

La Tournée du Roman « Femmes d’Alep » bat son plein…

Le Samedi 14 mai, rencontre très chaleureuse autour de Femmes d’Alep avec Maha Hassan au local du PCF pays bigouden à Pont l’Abbé avant la dédicace à la librairie L’aire de Broca de 15h a 18h.

Deux belles rencontres organisées par l’atelier des Belles Rouges du PCF Côtes d’Armor a Saint-Brieuc, vendredi 13 mai, et a Lannion, dans la magnifique salle des conférences de la Médiathèque, ce vendredi 20 mai, des rencontres avec Maha Hassan et Ismael Dupont autour de « Femmes d’Alep », des questions kurdes et syriennes, de l’itinéraire de Maha et de la question des femmes et de leurs combats pour l’émancipation, la liberté, la dignité, introduites tour a tour par Christine Prunaud a Saint-Brieuc et Chantal Lalet . Merci aux Belles Rouges pour leurs invitations et a tous les participants de ces deux beaux moments d’échange sur notre livre: Femmes d’Alep.
Les Prochaines Rencontres dans le Finistère avec Maha Hassan et Ismaël Dupont pour Femmes d’Alep:
– Samedi 18 juin, 11h-12h30: à la librairie « Librairie et Curiosités » à Quimper
– Samedi 18 juin, 15h-18h: à la librairie du Centre Culturel de Carhaix
Retrouvez ici l’interview de Maha Hassan, auteure de =AZUiXqRJQDz1ZE5kLak1658qQGBiV9D_bQHWJi5I37OnALsxRUj8WpMY_AAPBcx6_E6rc-YcQpPOReTng15vlZ4GyJaMBOeJX_hELxh5-hbC1cqLI51s3dRAdtFPyOKsY0VRQ_2D07kEGJa3Wv9zSTSDHPNtEfg0acqmdbCf71KG5Wlx9pjWTsAP5h1GpxzaKE5cwIuARCztqOnKLc2bRppA-DFoMEnToC3dXb6cLBMEuQ&__tn__=*NK-y-R">#femmesdalep dans l’émission « L’invité » sur =AZUiXqRJQDz1ZE5kLak1658qQGBiV9D_bQHWJi5I37OnALsxRUj8WpMY_AAPBcx6_E6rc-YcQpPOReTng15vlZ4GyJaMBOeJX_hELxh5-hbC1cqLI51s3dRAdtFPyOKsY0VRQ_2D07kEGJa3Wv9zSTSDHPNtEfg0acqmdbCf71KG5Wlx9pjWTsAP5h1GpxzaKE5cwIuARCztqOnKLc2bRppA-DFoMEnToC3dXb6cLBMEuQ&__tn__=*NK-y-R">#Tébéo : https://www.tebeo.bzh/replay/26-linvite-maha-hassan/11404035

NON A L’AGRESSION DE LA RUSSIE EN UKRAINE – Rassemblement à Brest place de Strasbourg ce samedi 12 mars à 10h30 – Communiqué du CIAN 29

Nous condamnons l’agression militaire impérialiste que la Russie de Poutine vient de lancer contre l’Ukraine et son peuple.

Nous rappelons le droit du peuple ukrainien à disposer de lui même et nous rendons hommage à sa résistance légitime face à l’invasion de l’armée russe.

Nous saluons le courage de toutes les personnes qui, en Russie même, osent braver la dictature en affirmant leur opposition à la guerre.

Nous appelons à une mobilisation internationale solidaire du peuple ukrainien :

  • Pour le retrait de toutes les forces russes d’Ukraine ;
  • Pour le refus du chantage à l’usage de l’armement nucléaire, d’où qu’il vienne.
  • Pour des sanctions drastiques contre le régime de Poutine.
  • Pour l’accueil digne de tous les réfugiés et le respect du principe de non refoulement.
  • Pour le respect de la charte des Nations Unies qui stipule dans son préambule la volonté de préserver les peuples du fléau de la guerre.
  • Pour l’ouverture sous l’égide de l’ONU d’une conférence de la paix.

Ce 12 mars, journée nationale pour le climat, nous ne pouvons pas ne pas évoquer le risque de désastre climatique que feraient courir à un pays déjà éprouvé par la catastrophe de Tchernobyl et à ses voisins des attaques ciblant ses centrales nucléaires ou pire le recours par un assaillant à bout d’arguments à l’arme nucléaire.

Paix et climat sont des enjeux solidaires. En Ukraine aujourd’hui l’arrêt immédiat des armes et le retour à la négociation en sont les conditions.

Sur ces bases, nous appelons ce samedi 12 mars à un grand rassemblement à 10h30 place de Strasbourg à Brest.

Le Collectif finistérien pour l’Interdiction des Armes nucléaires

(Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, AE2D, AFPS, 4acg, CGT,FSU, Solidaires, EELV, Ensemble!,LFI,NPA, PCF, UDB)

rejoint par BNC,Generation.s, PS, Radicaux de Gauche, LDH, UCL,CNT.

Déplacement collectif du nord-Finistère et du sud-Finistère pour le meeting de Fabien Roussel à Nantes

Cher.e.s camarades,
Le meeting de Fabien Roussel approche, le lundi 21 mars à 19h à Nantes, et nous aurions besoin de savoir au plus juste le nombre de personnes qui pourront y participer.
N’hésite pas à t’inscrire auprès de ta section ou directement auprès de la fédé soit au 02 98 43 47 78 soit en réponse à ce mail federation@29.pcf.fr
Pour le nord du département :
A ce jour nous avons un car de réservé au départ de Brest, rendez-vous au parc des chaînes à 12h30 pour un départ à 12h45.
Nous passerons par Morlaix, arrivée à 13h45 au parking de Géant (côté Citroën) pour un départ à 14h00.
Nous arriverons à Nantes à la Cité des congrès à 18h00.
Le départ de Nantes se fera à 21h40 pour un retour à Morlaix vers 01h40 et une arrivée à Brest à 03h00.
Pour le sud du département:
Nous avons bloqué 10 places dans un car du Morbihan qui partira du parking du MacDo de Lanester. Pour les horaires et les détails nous sommes en train de voir avec les copains du 56.
Seulement pour l’instant nous avons 12 personnes du sud d’inscrites et encore plusieurs personnes non pas répondu.
Nous pouvons organiser des covoiturages ou si nous sommes assez nombreux nous pouvons louer un minibus (entre 17 et 19 = 10 dans le car et les autres dans le minibus).
Pas de soucis nous avons déjà des chauffeurs qui se sont proposés si nous prenons un minibus. Dans ce cas nous pourrions faire un départ de Quimper, une étape à Quimperlé et direct Nantes après.
Les horaires seraient donc à définir puisque le trajet dure environ 3h avec une pause.
Nous devons communiquer le nombres de personnes à la fédération du 44 pour inscription et récupérer tous les noms et numéro de téléphone des participants pour la compagnie de car et le minibus si cette option est retenue.
Nous vous rappelons qu’une participation de 20€ est demandée à chacun
Merci de nous faire parvenir votre réponse pour le jeudi 16/03 avant 18h00.
Dans l’attente de vos retours et restant à votre disposition,
Fraternellement,
Marion

Ouest-France, 8 mars – législatives 2022 – Eugénie Cazaux et Eric Guellec, candidats du PCF sur Brest (2e circonscription)

Le lundi 7 mars, à 10h30, les communistes participeront à l’hommage à Pierre Sémard, cheminot, dirigeant communiste et cégétiste, pour les 80 ans de son assassinat par les Nazis

Demain lundi 7 mars à 10 h 30, jour anniversaire des 80 ans de son assassinat, les communistes participeront à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.
PCF Section du Pays de Brest
LE 7 MARS 1942 :
Commémoration des 80 ans de l’assassinat par les nazis de Pierre SEMARD, cheminot, secrétaire général de la fédération CGT
Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut secrétaire général de 1924 à 1929.

Rassemblement pour la Paix en Ukraine et de solidarité avec le peuple ukrainien à Morlaix le 2 mars – 700 manifestants

Un très beau rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix, contre l’invasion d’un état libre. C’était ce soir, plein d’émotion, à Morlaix place des Otages avec près de 700 manifestants, à l’appel des élus de Morlaix-Communauté, du pays de Morlaix, de Morlaix, et de 22 organisations qui ont fait entendre un texte commun lu par nos camarades de la Ligue des Droits de l’Homme et du Mouvement de la Paix au nom du collectif unitaire Solidarité Ukraine, Jacques Normand et Claudine Guéguen, Jean-Paul Vermot prenant la parole ensuite en solidarité avec les Ukrainiens et pour la paix au nom des élus du territoire.

Non à la guerre, paix en Ukraine,
Solidarité avec les Ukrainiens.
Rassemblement à Morlaix à 18h le mercredi 2 mars
21 organisations ont rédigé lundi dernier, réunies dans le local du PCF, un appel commun au rassemblement de solidarité avec l’Ukraine à Morlaix, place des Otages, mercredi 2 mars à 18h
CONTRE LA GUERRE, POUR LA PAIX,
NON A L’AGRESSION RUSSE EN UKRAINE
Nous condamnons l’agression militaire impérialiste que la Russie de Poutine vient de lancer contre l’Ukraine et son peuple, qui ne peut avoir aucune justification.
Nous rappelons le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et nous rendons hommage à la résistance légitime des autorités et du peuple ukrainiens face à l’invasion de l’armée russe.
Nous saluons également le courage de toutes les personnes qui, en Russie même, osent braver la dictature en affirmant leur opposition à la guerre et qui font contrepoint à la propagande officielle en apportant une information différente sur la nature du conflit.
Nous appelons à construire une mobilisation internationale solidaire des populations ukrainiennes :
– Pour le retrait de toutes les forces russes d’Ukraine ;
– Le refus du chantage à l’usage de l’armement nucléaire, d’où qu’il vienne.
– Pour des sanctions drastiques contre le régime de Poutine.
– Pour l’accueil dans de bonnes conditions et sans arrière-pensée des réfugiés qui fuient la guerre.
– Pour rétablir la paix en Europe, la France doit porter cette exigence devant l’ONU dans le respect de la charte des nations unies qui stipule dans son préambule la volonté de préserver les peuples du fléau de la guerre.
La France et l’Europe doivent peser dans la négociation et une initiative diplomatique pour une désescalade militaire et une conférence de la paix sous l’égide de l’ONU.
Sur ces bases, le collectif solidarité avec l’Ukraine appelle les habitants du Pays de Morlaix à participer très nombreux au rassemblement citoyen du mercredi 2 mars à 18h place des Otages à Morlaix.
Les Premiers Signataires du collectif solidarité avec l’Ukraine Pays de Morlaix:
ACAT, AFPS, AJPF, Amnesty International, Esperanto Solidareco, LDH, Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, FI, Ensemble, Gauche indépendantiste, EELV, Génération.S, MJCF 29, NPA, UDB, PCF, PS
Les élus de Morlaix-Communauté et la ville de Morlaix appellent aussi au rassemblement le mercredi 2 mars à 18h Place des Otages devant le Kiosque en solidarité au peuple ukrainien et l’appel au retrait des troupes russes d’Ukraine.

Stage de formation militante de base du PCF à Brest les 19 et 20 mars: inscrivez-vous!

Depuis 3 ans, 140 nouveaux adhérents ont fait le choix d’adhérer au PCF dans le Finistère.
La section du pays de Brest du PCF et la fédération du Finistère organisent un Stage de base du PCF section, ouvert aux nouveaux adhérents et aux adhérents volontaires.
C’est à Brest, 6 rue Berger, les 19 et 20 mars!
Inscriptions (c’est gratuit!):
pcf.sectionbrest@gmail.com
federation@29.pcf.fr

Carhaix: appel au rassemblement de solidarité avec l’Ukraine ce samedi 5 mars à 12h – communiqué du PCF (Ouest-France, 4 mars)

Pont-l’Abbé, Rassemblement contre la guerre en Ukraine samedi 5 mars à 17h

 

APPEL AU RASSEMBLEMENT A PONT L’ABBÉ

Les organisations signataires appellent à un large rassemblement le samedi 5 mars 2022 à 17h à Pont L’Abbé, Terre Plein de la Madeleine.

Les différentes organisations du Pays Bigouden qui ont choisi de se rassembler dénoncent l’agression violente contre l’Ukraine par la Russie.

Il s’agit d’une guerre, en violation de la souveraineté d’un pays, en violation du droit international et des principes fondateurs de la Charte des nations unies.

Alors que plusieurs centaines de victimes civiles sont d’ores et déjà à déplorer, nos organisations expriment leur total soutien aux populations civiles qui souffrent en Ukraine comme en Russie, aux réfugiés qui quittent l’Ukraine en masse, aux partisans de la démocratie qui sont réprimés en Russie.

Nous appelons à l’arrêt immédiat de cette agression et au retrait des troupes russes du territoire ukrainien. La négociation pour la paix sous l’égide de l’ONU, la diplomatie plutôt que la guerre sont à exiger sans délais.

Nos organisations appellent à la solidarité internationale  pour une paix immédiate. Nous appelons à l’accueil sans distinction de tous les réfugiés qui fuient cette guerre.

Elles réaffirment avec force qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale et du règlement pacifique des différents partout dans le monde sous l’égide de l’ONU.

Pont l’Abbé le 3 mars 2022