Category: Vie du parti
Mai 27 2022
Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022 – UNE TECHNO NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE POUR CONTINUER LA POLITIQUE DE RÉGRESSION SOCIALE.
Mai 27 2022
Journée de la résistance – Fille de déporté, Lucienne Nayet, inlassable passeuse de mémoire (Sophie Guillerm, Le Télégramme, 27 mai 2022)
Mai 12 2022
Participation du PCF à la rénovation de la stèle de Trédudon-le-Moines
Dimanche 8 mai 2022, suites à la dégradation de la stèle de Trédudon-le-Moine en hommage aux résistants communistes, une forte délégations de militants et d’élus ainsi qu’un représentant du PCF National ont participé à une cérémonie qui fut l’occasion d’annoncer que le PCF 29 participera à la rénovation de la stèle.
Mai 12 2022
Fête du Viaduc – 1er mai Morlaix
Mar 08 2022
7 mars 2022 – Cérémonie en gare de Brest pour les 80 ans de l’exécution de Pierre Sémard
À la gare de Brest, un hommage rendu à Pierre Semard, figure de proue du Parti communiste français
Pendant l’hommage, une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard. (Photo Le
Télégramme/Lilian Rodriguez)
Ce lundi matin, un hommage à Pierre Semard, emblème du Parti communiste Français (PCF), a eu lieu à la gare de Brest, devant la stèle commémorative des cheminots brestois morts pour la France.
Ce lundi matin, une trentaine de personnes étaient présentes à l’hommage rendu à Pierre Semard, ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots (CGT) et directeur général du PCF (Parti communiste français), fusillé par les nazis en 1942.
Cette cérémonie s’est déroulée à la gare routière, devant la plaque commémorative des cheminots brestois morts pour la France. La commémoration a lieu tous les ans.
Le secrétaire général de section des cheminots CGT de la région brestoise, Jacques Le Moigne, a prononcé un discours pour honorer la mémoire de l’icône, et « faire vivre ses idées révolutionnaires ».
Également, des fleurs ont été déposées, et une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard.
Mar 08 2022
Signez l’appel des professionnels de santé à voter Fabien Roussel
Signez l’appel des professionnels de santé à voter Fabien Roussel:
Avril 2022, ne nous laissons pas voler l’enjeu d’un hôpital public et d’une santé avec de vrais moyens permettant l’efficacité, l’humanité, l’égalité du suivi des patients, et des conditions de travail correctes.
L’appel des personnels de santé à voter Fabien Roussel avec le lien pour signer l’appel : https://bit.ly/3Mu4wmJ
Mar 06 2022
Le mercredi 9 mars à 18h30, à Locquénolé, Salle Kerbrat, réunion publique sur le programme de Fabien Roussel avec Valérie Scattolin et Enzo De Gregorio et le Comité des Jours Heureux du Pays de Morlaix
Le mercredi 9 mars à 18h30, à Locquénolé, Salle Kerbrat, le Comité des Jours Heureux du Pays de Morlaix (157 adhérents appelant publiquement à voter Fabien Roussel), Pascal Pouillet et Lucienne Nayet, habitants de la commune, vous donnent rendez-vous pour échanger avec Valérie Scattolin et Enzo De Gregorio, candidats du PCF et des Jours Heureux aux législatives, sur le programme présidentiel et législatif de Fabien Roussel et de la France des Jours Heureux.
On vous attend nombreux pour cette deuxième réunion publique de proximité des Présidentielles après celle de Plounéour Menez le 2 mars.
Mar 06 2022
5 mars – Réunion de section PCF avec les camarades de Huelgoat et Pierre-Yves Thomas, candidat du PCF aux Législatives
Une très belle dynamique sur le secteur de Carhaix-Huelgoat, et plus largement la 6e circonscription pour le comité de soutien à Fabien Roussel, la campagne du candidat de la France des Jours Heureux, et la campagne législative de Pierre-Yves Thomas et Isabelle Maugeais. Le vote communiste pour reconstruire la gauche, c’est le vote efficace! Et comme par hasard, à Huelgoat, dont l’ancien maire, Robert Cleuziou, vient d’appeler publiquement à voter Fabien Roussel, et qui fut très longtemps gérée par Alphonse Penven, maire, conseiller général, et brièvement député communiste, la sortie de secours est indiquée tout en haut à gauche.
Photos Daniel Laporte
Mar 05 2022
5 mars/ J-36: 736 personnes appellent publiquement à voter Fabien Roussel dans le Finistère! Vous aussi participez à son comité de soutien finistérien
Si vous voulez vous inscrire sur le comité de soutien finistérien à Fabien Roussel, envoyez un mail à: dupont.ismael@yahoo.fr
Guy ABGRALL, comédien, auteur et adhérent du PCF, Brest
Philippe ADOUARD, retraité, Morlaix
Yves ALAIN, retraité, syndicaliste CGT, militant associatif, Le Relecq-Kerhuon
Anne-Marie ALAYSE, chercheuse Ifremer retraitée, Brest
Jean-Luc ALGOET – Brest
Sandrine ALLAIN, agente administrative, syndicaliste – Quimper
Philippe ALLOUARD, militant syndical, Quimperlé
Denis ALVAREZ, retraité fonction publique territoriale, syndicaliste, adhérent PCF Carhaix, Plounévezel
Yvette ANDOLFATTO enseignante en retraite, ancienne militante syndicale dans le 93, Plougastel-Daoulas
Gabriel ANDRE, cheminot, syndicaliste, Quimper
Christophe ANNE, Clohars-Carnoët
Françoise ANNE, retraitée, Quimperlé
Patrick ASSELBOURG, retraité de l’AFPA, syndicaliste, ancien adjoint à Plourin-les-Morlaix
Catherine AUBRY, militante des Droits de l’Homme, Concarneau
Manu AUDIGOU, agent territorial, syndicaliste – Morlaix
Marie Laure AUDIGOU, salariée de la Poste – Morlaix
Josiane AUFFRET, Douarnenez
Sébastien AUTRET, syndicaliste CGT Brest Métropole
Philippe AUZILLAUD, agent administratif syndicaliste – Morlaix
Antonio AVELLAN – retraité chauffeur routier – Brest
Christiane AVELLAN – retraitée agent d’entretien – Brest
Françoise BAGNIS – Saint-Pol-de-Léon
Roland BAGNIS – Saint-Pol-de-Léon
Mariano BAHNO, médecin à la retraite, Plouézoc’h
Gérard BAL – Enseignant spécialisé syndicaliste – Plonéour- Lanvern
Denise BALLIOT, Loctudy
Gaston BALLIOT – auteur de sites d’histoire locale, Loctudy
Guy BARRE, enseignant en retraite, ancien responsable syndical- secteur Pont L’Abbé
Cyrille BARTHES, adjoint technique principal, syndicaliste CGT, Brest
Anne-Marie BARTHEZ, Brest
Serge BAZIN retraité– Saint-Martin-des Champs
Christian BEAUMANOIR, Syndicaliste cheminot CGT , ancien M/Adjoint communiste de Maurepas (Yvelines)- exécutif départemental PCF du Finistère Lanvéoc
Marie José BEAUMANOIR, retraitée du trésor public, Lanvéoc
Patrick BEAUMONT-PEUZIAT Maraîcher Plougastel-Saint-Germain
Patrick BEGUIVIN – ouvrier en miroiterie, conseiller municipal à Plouigneau
Claude BELLEC – élue communiste à Brest pendant plusieurs mandats, administratrice logement social, Brest
Christine BELLEGUIC, infirmière, syndicaliste, ancienne conseillère municipale de Névez
Djelloul BENHENNI, ouvrier du BTP, conseiller municipal de Rosporden/ Kernével
Alain BERGEOT, militant République et Socialisme, Riec-sur-Bélon, candidat sur la liste Front de Gauche aux Européennes en 2014
Annie BERGEOT, retraitée de l’éducation spécialisée, Riec-sur-Belon
Annie BERGOT LE CALVEZ – retraitée des Finances Publiques, ancienne élue à Morlaix
André BERNARD – retraité de l’éducation nationale (ancien proviseur) Quimper
Marie-Andrée BERNARD – retraitée de la Mutualité – syndicaliste, Quimper
Odette BERRIC, retraitée, Saint Jean du Doigt
Josiane BERTHELOT – Scaër
Bernard BERTHIER ancien conseiller municipal de Saint-Yvi, syndicaliste
Christiane BERTHIER, Saint Yvi
Alain BESCOU – retraité fonction publique territoriale, Plouhinec
Martine BESCOU – retraitée publique territoriale, Plouhinec
Mehdi BEUNECHE, étudiant. Brest
Jean-Pierre BEUZIT – cuisinier – adhérent PCF – Morlaix
Véronique BLANCHET, Formatrice Professionnelle d’Adultes. Ancienne vice
Anne BORGNIET-YOUÉNOU , retraitée, Brest
Jeannine BOUARD, Retraitée militante CGT et PCF (usine Renault), Pont-l’Abbé
Christophe BOUDROT infirmier à l’hôpital, syndicaliste, adjoint au maire à Plouigneau
Jules BOUEDEC ancien élu, Lanmeur
Yvonne BOUER – retraitée, Plouhinec
Zelinda BOUGET, retraitée, Lanmeur
Gael BOUGLOUAN – métallurgiste – Moëlan sur mer
Claude BOULIC, cheminot retraité , responsable associatif, Crozon
Yves-Jean BOULIC, retraité, Châteaulin
Bernard BOURSON, retraité, Plouider
François BOURVEN Cheminot, syndicaliste, Plougonven
Guillaume BOURVEN – Morlaix
Michelle BOURVEN ancienne élue à Plougonven, Morlaix
Jacqueline BRAIRE Le Guilvinec déléguée syndicale S.M.I.C.T. – C.G.T. pendant la carrière professionnelle (syndicat des médecins, ingénieurs, cadres et techniciens ), Infirmière retraitée, puis cadre de soins et ensuite cadre supérieure de santé jusqu’en 2004
Malika BRANELLEC – adjointe technique, syndicaliste CGT Brest
Nicolas BREUILLE – Saint Vougay
Anne BRIANT – infirmière ER, militante CGT, Guilers
Michel BRIANT – retraité SNCF, militant CGT, Guilers
Pascal BUREL, cheminot, militant syndical, Ergué-Gabéric
Jean-Michel BURGOS – Ancien délégué syndical CGT du bâtiment – Lesconil
Maëla BURLOT conseillère municipale à Morlaix
Gérard CADEVILLE – retraité de la Direction de la Construction Navale – militant CGT – Brest
Bernard CALVEZ, Ingénieur UBO ER, responsable syndical départemental pour les personnels de l’enseignement supérieur, Le Relecq-Kerhuon
Denise CAM contrôleuse des Finances Publiques ER- Brest
Jean-Paul CAM contrôleur des Finances Publiques ER – Brest
Nicole CAMBLAN, Kersaint Plabennec
Fannie CAMPAGNA, salariée d’une association culturelle bretonne – Plouédern
Gilles CANQUETEAU -cadre Enedis, militant syndical, secteur Quimper
Maryvonne CARADEC, retraitée, Saint-Martin-des-Champs
Christian CARDUNER – Retraité militant CGT PTT ancien secrétaire Départemental CGT du secteur des activités postales et des télécommunications du Finistère-Sud et secrétaire régional activités postales et communication Bretagne – élu PCF Scaër
Elisabeth CARDUNER-Scaër
Monique CARDUNER – Scaër
Alain CARIOU, professeur retraité, ancien adjoint au maire, Plougonvelin
Alain CARIOU, Marin pêcheur retraité, Loctudy
Alain CARIOU, militant CGT – Scaër
Georges CARIOU – géomètre topographe et artisan taxi – Quimper
Jean-Yves CAROFF – Plougasnou
Rolande CAROFF – infirmière retraitée, Plougasnou
Martine CARN – conseillère municipale à Plougonven, militante santé publique
René CARN – Plougonven
Marcel CARLIER – Retraité, Riec-sur-Belon
Hélène CARLIER – Retraitée, Riec-sur-Belon
Philippe CARQUET – Gouesnou
Yann CASTEL – militant CGT – Plouguin
Jean-Louis CAUSEUR, militant syndical – Saint Renan
Jeannine CAVACO – Retraitée de l’Éducation Nationale – 3 mandats conseillère municipale communiste à Mellac
Eugénie CAZAUX, enseignante-chercheuse contractuelle, Brest
Bernard CELTON – ancien responsable syndical de la CGT chez Renault et en Seine st Denis – Melgven
Jean Pierre CHABROL, retraité de la fonction publique territoriale, habitant à Brest.
Jean CHEVALIER, Ancien élu PCF à Landerneau
René CHEVER, élu municipal de Plounéour-Menez
Stéphane CLAYETTE – fonctionnaire territorial – Plougastel Daoulas
Jean-Marc CLERY, Professeur, secteur de Quimper.
Anne-Catherine CLEUZIOU, conseillère municipale, Brest
Yves CLORENNEC – professeur des écoles – Quimper
Patrick COCHENNEC – Élu municipal de la commune de Cleden-Poher, retraité Enedis ,militant syndical CGT
Albert COÏC – Beuzec-Cap Sizun
Emile COIGNARD -retraité France Télecom- Secteur Quimper
Anne COLIN, professeure, secteur de Carhaix
Malou COLIN, retraitée, Quimperlé
Isabelle COLPIN – Artisan d’Arts- Moëlan-sur-Mer
Bernard CONDETTE – Tregunc
Annick COQUILLON-BOUDIN, retraitée de la Sécurité sociale – Crozon
Marc CORBEL – agent territorial – syndicaliste – Lanmeur
Alain CORFMAT – syndicaliste santé en retraite – Loctudy
Arnaud CORFMAT – ouvrier – Quimper
Joseph COROLLER – ancien conseiller municipal de Lampaul Guimiliau pendant 18 ans et militant syndicaliste, Pleuven
Pascal CORNOU – Sapeur pompier professionnel, SDIS du Morbihan – Moëlan-sur-Mer
Christiane CORRE, retraitée syndicaliste, Le RELECQ KERHUON
Jean-Claude CORRE – retraité, Riec-sur-Belon
Marie-Louise CORRE – Morlaix
Patricia CORRE – professeure – Quimper
Yann CORRE, Brest
Danièle COTTY, retraitée, Moëlan-sur-Mer
Claude COUAMME, chanteur, interprète de la chanson française, Douarnenez
Ahmed COULOMBALY, retraité, Plourin-les-Morlaix
Nicole COURTAY, retraitée de la Défense Nationale – Rosporden
Jean-Patrick COURTOIS – retraité des PTT, syndicaliste, Plounévez-Porzay
Monique COURTOIS– retraitée de la fonction publique territoriale, syndicaliste, Plounévez-Porzay
Marie-Christine COZ, adjointe au maire Plourin-les-Morlaix
Michel CREIGNOU, ancien élu de Guisseny, retraité d’EDF. Guisseny
Stéphane CREACH, syndicaliste, habitant à l’Hôpital-Camfrout
Fabienne CYRIAQUE – Plougonven
Paul DAGORN – enseignant à la retraite – Morlaix
Jeannine DANIEL – ancienne élue à Scaër et présidente du syndicat d’eau du Ster Goz, présidente de l’association « Bretons solidaires » qui vient en aide aux migrants, Scaër
Maëlvin DANIEL – étudiant, Morlaix
Guy DAROL – journaliste et écrivain – Plouigneau
Paul DAUMONT – retraité – Telgruc-sur-Mer
Monique DAVID – syndicaliste, retraitée du Télégramme, Morlaix
Eugène DAVILLERS – conseiller municipal de Morlaix
Louis DEBARNOT – retraité de l’arsenal, militant syndical et associatif – Brest
Claude DECADI – militant communiste – Douarnenez
Solange DECADI – militante communiste – Douarnenez
Edgard DE BORTOLI, militant associatif, Brest
Enzo DE GREGORIO – responsable des JC Finistère, Carantec
Michel DE PELSENEER, chef d’établissement de la Poste ER, Audierne
Marie-Hélène DEJONGHE, Le Relecq-Kerhuon
Claude DE LUNARDO adhérent PCF Lesconil
Corentin DERRIEN – étudiant, responsable de l’UEC Finistère, conseiller municipal à Saint Thégonnec Loc Eguiner
Gabriel DERRIEN – agent de maintenance en retraite, Quimper
Jean-Jacques DERRIEN – retraité, Brest
Alain DESPIERRES, Inspecteur de l’Éducation Nationale ER, Quimper
Philippe DESSENNE, Technicien de maintenance, militant syndicaliste. Plogastel St Germain.
Eric DESURY – éducateur sportif – Brest
Jean-Philippe DEUNF – travailleur de l’agro-alimentaire – Lanmeur
Jean DIDOU – Guilers
Yves DILHUIT – retraité de la CNAMTS – Lannédern
Danielle DISCRIT, retraitée, Carhaix
Michel DIZES cadre territorial retraité – Plougasnou
Raymond DORVAL, agent EDF de l’énergie à Brennilis ER, Nevez
Jean DREAN – cheminot retraité, syndicaliste, Plouigneau et Quimper
Anne-Marie DUBOIS, syndicaliste, adhérente PCF, Saint-Pol-de-Léon
Murielle DUBREULE, retraitée, Saint Renan
Christophe DUCOURANT – Morlaix
Francis DUFOUR, Maire-Délégué de Kernével de 1977 à 1998
Emile DUOT – retraité des travaux publics, Quimper
Marie DUIGOU, adjointe déléguée au lien social et à la citoyenneté, Bannalec
Norbert DUIGOU – militant syndicaliste, retraité de la Sécurité Sociale, Bannalec
François DUOT – Retraité des travaux publics – Quimper.
Louis DUOT – Ouvrier métallurgiste, syndicaliste – Quimper.
Jackie DUQUENNE – retraité – Pont Croix
Roger DUPAS, retraité RATP syndicaliste et militant PCF, Pont L’Abbé
Aloys DUPONT – étudiant, Morlaix
Ismaël DUPONT – professeur documentaliste en collège, conseiller départemental et 1er adjoint, adjoint Finances-Ressources Humaines de la ville de Morlaix
Gilles DURIEU – Concarneau
Gilles DUSSAUTIEZ – Inspecteur conseil d’assurance – Le Relecq Kerhuon
Daniel EDELIN – retraité de la sécurité sociale, Quimper
Marie-France FAUJOUR, syndicaliste, retraitée de la Manu, Penzé (Taulé)
Pierre FELICE – retraité Penmarc’h
Jean-Claude FER – retraité SNCF – Plouigneau
Jean-Michel FEVRIER – Retraité – Carhaix
Floriane FEYSSEL – secrétaire administrative, militante, Guilers
Marie-Laure FEYSSEL-PIBOULEAU, retraitée et adhérente du PCF, Brest
Alain FLAGEUL, militant associatif, Rosnoen
Catherine FLAGEUL, militante associative et de la Paix, Rosnoen
Didier FLEGEAU Retraité BREST
Yann FLOURIOT, retraité de l’Éducation Nationale, militant, Plouvien
Alain FOUCHE, Clohars-Carnoët
Yann FOUCHER – directeur d’école, Quimper
Pierre FOURNET-FAYAS. Mellac
Marion FRANCES, secrétaire administrative, militante, Guilers
Ronan FRANCES. Ergué Gabéric
Cyrille FREY, syndicaliste, cheminot Brest/Landerneau
Emmanuel FROTEY – Trégunc
Pascal GACHE adhérent PCF Lesconil
Yvonne GADONNAY, Retraitée militante CGT, Guilvinec
Christian GAGOU – Retraité mécanicien de la réparation navale. Landerneau
Fabrice GAKIERE – Conseiller municipal de Briec, militant associatif, secteur Quimper
François-Xavier GALES– Scaër
Denise GALLON – cheminote retraitée, secrétaire de la section des cheminots cgt retraités – Taulé
Jacky GALLOU, retraité, Le Relecq-Kerhuon
Michèle GAMBACHE – professeure en retraite, Morlaix
Patrick GAMBACHE – enseignant en retraite, éditeur, conseiller municipal délégué à Morlaix
Raymonde GARNIER -retraitée, Moëlan sur mer
Robert GARNIER – retraité, Moëlan-sur-mer
Mariane GAUTHIER – conseillère municipale à Plouigneau
Walden GAUTHIER – lycéen, membre du MJCF 29, Plouigneau
Thierry GELEBART – retraité Thalès, Brest
Mattéo GESTIN – lycéen en terminale à Landerneau (littérature – sciences politiques), habitant de Brennilis
Camille GLIDIC – Île de Batz
Marie-Joëlle GLOAGUEN – Retraité de la fonction publique territoriale, Secteur Quimper
Patrick GLOAGUEN retraité de la pêche, militant communiste, Lesconil
Armel GONTIER, Enseignant EPS, militant syndical et militant associatif, Moëlan-sur-Mer.
Dominique GONTIER – Moëlan-sur-Mer
Bruno GOULIAN, cheminot retraité, syndicaliste, GUIPAVAS
Yvette GOULM, Quimper
Thierry GOURLAY, syndicaliste, Rosporden
Thierry GOURMELON, retraité, Plounéour-Trez
Marie-France GOUSSE, comptable, militante associative, CONCARNEAU
Gilles GRALL – artiste, syndicaliste, Plounéour Menez
Gladys GRELAUD – Conseillère Régionale de Bretagne, Landerneau
Jean-Victor GRUAT, ancien maire de Brennilis, fonctionnaire international à la retraite
Muriel GRIMARDIAS – militante associative, Lanmeur
Denise GUEGADEN Enseignante retraitée – Kérity Penmarc’h
Anne-Marie GUEGUEN, retraitée, Brest
Claudine GUEGUEN – militante de la paix, Morlaix
Sophie GUEGUEN – Retraitée Santé Carhaix
Alain GUEGUEN, retraité, Brest
Dominique GUEGUEN – Militante associative d’éducation populaire Brest
Eric GUELLEC, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élu-e-s communistes de la ville de Brest et de Brest métropole, Brest
Morgane GUELLEC, section PCF de Brest
Eric GUENODEN, militant syndicaliste, Loperhet
Alain GUELOU, magasinier, retraité, Plouigneau
Josiane GUELOU, manipulatrice radio retraitée, Plouigneau
Monique GUERANGER Retraitée syndicaliste, Guilvinec
Kristel GUERN, chargée d’étude, Plabennec
Malou GUIAVARC’H, professeur d’école, adhérente PCF, Plouvien
Bruno GUIGOURESE – militant syndical et associatif cessation activité amiante Naval Groupe, Brest
Fabrice GUILLAMET, dessinateur d’art celtique – Concarneau
Loeiz GUILLAMOT – journaliste en retraite, secteur Quimper
Anne-Marie GUILLOU – Scaër
Nicole GUILLOU, adjointe de direction. Quimper
Philippe GUILLOU – cadre territorial en retraite, secteur Quimper
Thierry GUILLOUX, Ouvrier Agroalimentaire, militant syndical, Carhaix,
Yves GUIRIEC, cheminot retraité, militant syndical et associatif, Quimper
Suzanne GUIVARCH, retraitée, Brest
Alain GUYADER – professeur des écoles en retraite, secteur Quimper
Aline GUYADER – professeure des écoles en retraite, secteur Quimper
Suzon GUYAVARCH, retraitée, Plouguerneau
Patrick GUYOMARD – Landerneau
Jean GUYOMARCH – postier en retraite, syndicaliste, Quimper
Jean-Pierre GUYON – Retraité EDF, militant syndicaliste de l’Énergie, Concarneau
Jean-Christophe HAMON Cheminot à Brest, Trehou
Roger HARRE – Peintre en bâtiment. Éducateur et dirigeant à la section football du patronage laïque du Bergot depuis 1987 – Brest
Maha HASSAN – écrivaine, Morlaix
Marc HAUTECOEUR – cheminot – BREST
Joel HEDDE – retraité syndicaliste, Combrit
Dessi HEDIN, professeur et écrivaine, Karlstad, Suède, section PCF Brest
Joël HELARY – syndicaliste, retraité de l’agro-alimentaire, Plourin-les-Morlaix
Noël HELIES, retraité de l’éducation nationale. Guipavas
Bernadette HELLEGOUARC’H, Loctudy
Guy HELLEGOUARC’H, Loctudy
Martin HELLMANN, étudiant en Histoire à l’UBO Brest, Le Relecq-Kerhuon.
Gérard HENAFF – retraité Alcatel, syndicaliste, Saint-Pabu
Maïté HENAFF – DEMARTY – retraitée Conseil Départemental 92, syndicaliste, Saint-Pabu
Jacqueline HERE – Retraitée des Finances Publiques, Maire de quartier à Bellevue (Brest), conseillère départementale
Roger HERE – retraité des Finances Publiques, syndicaliste, vice-président de Morlaix-Communauté et 1er adjoint à Plouigneau
Arnaud HERVE, traducteur, Brest
Mireille HERVY, Santec
Alain HOUZIAUX retraités métaux
Danielle HROUDA – retraitée de la fonction publique territoriale (Assistance Publique – Département de Seine St Denis), syndicaliste, Gouesnac’h
Denis HUET, enseignant à la retraite, militant syndical. Quimperlé
Pierre-Yves HUET, militant CGT, aviation civile
Yvon HUET – journaliste, syndicaliste
Marianne JAN, retraitée, militante du comité de défense de l’hôpital de Concarneau – Concarneau
Charles JAOUEN- Saint Jean du Doigt
Jean-Luc JAOUEN, Ancien cuisinier du Restaurant Scolaire de Kernével.
Mona JAOUEN – artiste chanteuse, Plounéour Menez
Bernard JASSERAND – Maire-Adjoint de Quimper en charge du quartier de Kerfeunteun, Conseiller Communautaire de QBO. Salarié de l’énergie ER, Quimper
Sylvie JASSERAND – professeure des écoles en retraite, Quimper
Joël JEAN, négociant en bestiaux, Plouigneau
Daniel JEGOU, retraité, Morlaix
Gilbert JEHANNO – retraité de l’Arsenal – militant communiste, syndicaliste, Le Relecq-Kerhuon
Geneviève JEHANNO – retraitée de la mairie de Brest – Le Relecq-Kerhuon
Michelle JEZEQUEL – militante syndicaliste – Quimper
Jacqueline JONCOUR, Aide-soignante retraitée , Quimper.
Daniel JOUAN – La Forêt- Fouesnant
Claude JUILLIERE, retraité militant PCF et comité de défense de l’hôpital de Concarneau, Concarneau
Nicole KERAVEC, Plomeur
Christelle KERBORIOU – salariée du secteur médico-social, syndicaliste, Plougonven
Pascal KERBORIOU – salarié de l’hôpital, syndicaliste, militant associatif, ancien adjoint au maire, Plougonven
Lilian KERBOUL – lycéen en terminale spécialités scientifiques à Brest
Jacques KERDRAON retraité, syndicaliste du bâtiment, Brest
Marie-Claire KERDRAON, retraitée, Brest
Elise KEREBEL – salariée du secteur médico-social, conseillère municipale à Morlaix
Louis KERGOURLAY – ancien conseiller municipal d’Ergué Gaberic
Annick KERHOM – Plobannalec
Claude KERHOM – Plobannalec
Corentin KERNEIS – retraité Scaer
Odette KERNOA, retraitée services financiers, Plozevet
Marianne KERVISION – Tréffiagat
Colette KHALFA – retraitée de la fonction publique territoriale, Carhaix
Virginie LABACCI – fonctionnaire territoriale section de Brest
Angèle LABIGOU – retraitée clerc de notaire – Locmaria Berrien
Jean-Jacques LABOUS, militant syndical. Plouzévédé
Jean Roland LABROUSSE – retraité Air Inter, syndicaliste, – Carantec
Mariette LABROUSSE – retraité Air Inter, syndicaliste, Carantec
Jeannine LAGADIC, retraitée, Pont L’Abbé
Elisabeth LAINE – pépiniériste, Lanmeur
Jean-Yves LAINE – pépiniériste, Lanmeur
Jérémy LAINE – technicien anti-parasitaire adjoint au maire à Guimaëc
Frédéric L’AMINOT – ouvrier, adjoint au maire à l’enseignement à Morlaix
Enora LAMY – étudiante – section PCF Morlaix
Mattéo LAMY – étudiant – section PCF Morlaix
Claude LANGRENE – professeur des lycées professionnels en retraite – Quimper
Georges LANNUZEL, retraité GDF, Quimper
Claudine LAPORTE – Responsable associative, Carhaix
Daniel LAPORTE – retraité, syndicaliste, Carhaix
Fanch LAPORTE – militant Syndical Retraité Carhaix
Louis LAUNAY retraité Brest
Marc LAUNAY, Concarneau
Thérèse LAURENT, retraitée, Loctudy
Yves LAURENT LE BRUN, Audierne
Andréa LAURO – salarié associatif, militant associatif, Morlaix
Patricia LAVERGNE, retraitée, Châteaulin
Marie-Annick LE BAIL – retraitée, Morlaix
Vincent LE BAYON – syndicaliste énergéticien – Brest
Alain LE BEC – professeur en retraite, militant associatif, Quimper
Etienne LE BELLEC, Ancien conseiller municipal de Guilvinec, Technicien études et conception pour les grandes cuisines professionnelles, Retraité, Guilvinec
Annie LE BERRE, professeur agrégée de lettres, retraitée de l’éducation nationale, Brest
Jeanne LE BERRE – retraitée PTT secteur Quimper
Marie LE BERRE, retraitée Poste, militante syndicale, Châteaulin.
Yves LE BERRE, professeur émérite des Universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste FSU, adhérent du PCF – Brest
Yvonne LE BERRE syndicaliste CGT membre du PCF Pont-l’Abbé
Sergine LE BOHEC – Lesconil
Yannick LE BOHEC – Lesconil
Simone LE BOHEC – Plobannalec
Yves LE BOHEC – Plobannalec
Marie-Thérèse LE BRAS – retraitée de l’éducation nationale – Beuzec Cap Sizun
Gérard LE BRIQUER, Ingénieur retraité du ministère de l´Ecologie, Plougastel-Daoulas
Bernard LE BRUN – Technicien travaux publics en retraite, syndicaliste, Quimper
Chantal LE BRUN – Guilvinec
Lucien LE BRUN – ancien CDH et élu municipal de Quimperlé
Madeleine LE BRUN – Retraitée, secteur Quimper
Maxime LE BRUN – Guilvinec
Michel LE BRUN – Policier municipal en retraite, secteur Quimper
Vanessa LE BRUN, enseignante, Telgruc-sur-Mer
Amélie LE CALVEZ – conseillère municipale, Sizun
Jean-Luc LE CALVEZ – retraité de la Manu, ancien élu, syndicaliste, Morlaix
Christine LE CAM, retraitée, militante syndicale, Locmaria Berrien
Hubert LE CAM, retraité, militant syndical, Locmaria Berrien.
Natacha LE CLAIR, retraitée coiffeuse, Plestin-les-Grèves
Jacqueline LE CLOAREC – professeur certifiée en retraite; ancienne conseillère municipale de LANESTER -GUILVINEC
Robert LE CLOAREC Guilvinec professeur certifié en retraite; ancien adjoint au maire de LANESTER; ancien conseiller municipal du Guilvinec
Annick LE CORRE retraitée Ergué Gabéric
JEAN LE CORRE Retraité PTT Roscoff
Johan LE CORRE, éducateur spécialisé -Brest
Tangi LE COZ – Salarié du secteur social – Brest
Guy LE DANTEC retraité Brest
Serge LE DOYEN – ancien pompier – Plouégat Moysan
René LE DOZE – Moëlan sur Mer
Stéphane LE DOZE– soudeur – Moëlan sur mer
Stéphanie LE DOZE – secrétaire administrative – Moëlan sur mer
Georges LE DUFF – ingénieur en bâtiment, retraité, Lanmeur
Suzanne LE DUFF – professeure des écoles, retraitée, Lanmeur
Théo LE FAOU – ancien membre du Conseil du CHU Pitié Salpètriere, Guilvinec
Jean-Claude LE FELL – retraité – Logonna Daoulas
Viviane LE FELL – retraitée – Logonna Daoulas
Jean-Claude LE FER, cheminot retraité, Plouigneau
Louis LE FUR Retraité adhérent PCF Lesconil
Josette LE FUR – Plougonven
Marie-Pierre LE GAC – Plougonven
Gabriel LE GALL, artisan ébéniste retraité, ancien conseiller municipal de Roscoff pendant 2 mandats, Roscoff
Léon LE GALL, Retraité, Saint-Jean-du-Doigt
Marie-Pierre LE GALL – Le Relecq-Kerhuon
Yvan LE GALL – employé municipal, syndicaliste, Morlaix
Corinne LE GARZIC-MAZO – infirmière D.E. – secteur Quimper
Marie-José LE GLAS Contrôleur principal du trésor public- Lanvéoc
Annie LE GOARIGUER – retraitée Plougonven
Bernard LE GOFF – retraité d’Orange, militant syndical et associatif, Quimper
Christian LE GOFF – retraité CGT de la RATP – Le Faou
Michel LE GOFF, militant syndical alimentaire, ancien conseiller municipal et candidat du Front de Gauche aux élections Régionales en 2015, Bannalec
Valérie LE GOFF – Secrétaire Médicale – Le Relecq-Kerhon
Lydie LE GUEN – employée de commerce – Quimper
Marie-Hélène LE GUEN – retraitée de la Poste, syndicaliste, Morlaix
Roger LE GUENIC – Retraité fonction publique hospitalière -Retraité CGT – Brest
Thierry LE GUENNOU ancien adjoint mairie de Baye, Baye
Brieuc LE GUERN étudiant à Brest, Plounevezel
Eric LE GUERN, Couvreur, Plounévezel
Gaëtan LE GUERN Professeur dans l’enseignement supérieur ancien adjoint à la culture à Brest – Brest
Chantal LE GUERN DROGUET – Cytologiste, Brest
Léandre LE GUERN, étudiant en 1ère année d’IUT génie biologique à Brest, Plougastel-Daoulas
Marc LE GUILLOUX – retraité – Brest
Patrick LE GUILLOUX – retraité – Brest
Rémy LE HUIDOUX Retraité Plestin-les-Grèves
Brigitte LEJEUNE, militante CGT – Guipavas
Yvon LEJEUNE – Plourin les Morlaix
Christiane LE JEUNE – Plourin les Morlaix
Jean-Claude LE JONCOUR – Retraité France Télecom, militant associatif, Quimper
Jocelyne LE JONCOUR – Retraitée Quimper
Henri LE LANN – Pleyber-Christ
Claudie Le LORC’H – retraitée – Brest
Jean Michel LE LORC’H Vice-Président BREST Métropole
Patricia LE LOUET – retraité ATSEM – la Forêt-Fouesnant
François LE MEUR – Morlaix
Jean-Louis LE MEUR – chauffeur routier, Quimper
Jacques LE MOIGNE – Cheminot Retraité, syndicaliste, Plouguerneau
Christine LE NEIR, auxiliaire de vie, Quimper
Colette LE NOAC’H – Scaër.
Martine LE NOZERH – retraitée intérimaire de l’agro-alimentaire (Doux, Connetable, Capitaine Cook, etc) – militante du PCF Pays Bigouden – Plozévet
Claude LE PAGE – Cheminot, syndicaliste, secteur Quimper
Michel LESPAGNOL – retraité PTT France Télécom, Morlaix, ancien secrétaire de section au Relecq Kerhuon
André LE ROUX commandant des douanes retraité Pont L’Abbé
Etienne LE ROUX, militant CGT, cadre hospitalier, Quimperlé
Francette LE ROUX contrôleur divisionnaire des douanes retraitée Pont L’Abbé
Marie-Christine LE ROUX, enseignante retraitée, militante associative, Le Relecq-Kerhuon
Michel LE ROUX – professeur en retraite militant associatif – Le Relecq-Kerhuon
Sandra LE ROUX, conseillère municipale aux sports et au développement des quartiers à la mairie de Brest. Brest
Sylvain LE ROUX professeur de français
André LE ROY, pré-retraité, Brest
Annie LE ROY, retraitée Arsenal de Brest
Olivier LE SANN, travailleur de l’agriculture, syndicaliste CGT, Plougoulm
Gilbert LE SCRAIGNE – Retraité, Militant associatif,Huelgoat
Marie LE TELLEC, retraitée, Quimper
Marie Rose L’HELGOUALC’H , syndicaliste Guilvinec
Yvon L’HELGOUALC’H , syndicaliste Guilvinec
Anne L’HENAFF, militante de la Paix, Lanmeur
Ernestine L’HENORET, retraitée Fonction Publique, Loctudy
Gisèle LINTANF – retraitée infirmière psy – Saint-Martin-des-Champs
Oxana LIZIAR, Atsem, Le Relecq-Kerhuon
Pierre-Yves LIZIAR, Professeur des Écoles, Conseiller Municipal délégué en charge du handicap au Relecq-Kerhuon
Bernard LOUET – île d’Ouessant
François LUCAS, ancien secrétaire départemental de la CGT et ancien secrétaire de la FD PCF de l’Eure, Crozon
Arwenn MADEC TROADEC, lycéenne, résidant à Lesneven et Sizun
Lindsay MADEC, postière. Tréflévénez
Marie-Françoise MADEC – conseillère municipale déléguée aux Seniors à Morlaix
Mathilde MAILLARD, médecin généraliste, adjointe au maire de Brest
Guy MAILLOT, éducateur spécialisé ER, Quimper
Maguy MAILLOT, éducatrice spécialisée ER, Quimper
Julien MARC, Cheminot, syndicaliste CGT, adhérent PCF Finistère
Jean-Claude MARCHAL, militant CGT – Brest
Erik MARCHAND – Artiste chanteur – Poullaouen
Taran MAREC – délégué à la langue bretonne à la mairie de Brest, étudiant en informatique, Brest
Betty MARESCAUX-TYTECA, retraitée Air Inter, syndiquée CGT, Moëlan-sur-Mer
Jean-Claude MARION, Ingénieur retraité, Kersaint-Landunvez
Vinko MARKOV – chercheur, Morlaix
Catherine MARSTEAU-LE GUERN, professeur des écoles, Plounévézel
Hamidou MARY – chauffeur livreur, adhérent PCF Scaër
Marie-Hélène MARZIN – La Fôret Fouesnant
Alain MASSON – Syndicaliste, CGT Cheminot, Guilvinec
Jacques MASSON – retraité, Locmaria Berrien
Joëlle MASSON – retraitée, Locmaria Berrien
Amaury MATHIEU, peintre en bâtiment, Silfiac, section PCF de Brest
Isabelle MAUGEAIS – Militante associative et conseillère Départementale canton Pont-de-Buis-les-Quimerc’h
Isabelle MAZELIN – adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon, tête de liste aux élections Sénatoriales dans le Finistère en 2020, Le Relecq-Kerhuon
Jean-Yves MAZO – Postier, militant associatif, secteur Quimper
Jean-Pierre MENEZ, retraité à Plouigneau
Noëlle MENEZ, retraitée à Plouigneau
Serge MERCIER, militant – Roscoff
Stéphane MEILLOUR, syndicaliste agro-alimentaire. Quimperlé
Jean Pierre MERLIERE – Retraité, Carhaix
Joëlle MERLIERE – Retraitée, Carhaix
Yvon MEST – adhérent PCF – Brest
Monique MEVELLEC SITHAMMA, professeure en retraite, syndicaliste, élue conseillère municipale au Relecq-Kerhuon.
Jeannine MILLET – Retraitée de la fonction publique territoriale – adhérente section PCF Pays Bigouden – Mahalon
Gisèle MOAL – ancienne adjointe, Plourin-les-Morlaix
Mireille MONFORT – retraitée – Plougasnou
Denise MONTUELLE – militante de la solidarité et PCF, Primel-Tregastel (Plougasnou)
Titouan MORAND, lycéen, Brest
Guillaume MOREAU – Brest
Louise MOREAU – Retraitée – Penmarc’h
Philippe MOREAU – Retraité, militant CGT et PCF à Penmarc’h, ancien conseiller municipal de Poissy (Yvelines), Penmarc’h
Patrick MORENE, ancien élu PCF de Quimperlé, Quimperlé
Pierig MORVAN Facteur, militant associatif et syndical, Kernével/Rosporden
Michel MOYSAN – Concarneau
Suzanne MULLEMAN – retaitée – Plomeur
Lucienne NAYET – ancienne élue de Champigny s/Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé
André NEDELEC, Loctudy
Emile NEDELEC, retraité, Lesconil
Jacqueline NEDELEC-SINQUIN, Loctudy
Régine NEDELEC – Le Relecq-Kerhuon
Yves NENEZAN, Cheminot, ancien Adjoint aux sports de 2003 à 2014 de Rosporden/ Kernével.
Jacques NICOLAS retraité de l’Education Nationale à Dineault
Françoise NIOCHE – enseignante retraitée, Conseillère Municipale Rosporden
Robert NIOCHE, retraité et syndicaliste, Rosporden
Michel NOENNEC, Retraité de la fonction publique dessinateur – syndicaliste CGT – Pont L’Abbé
Dominique NOGUERES – militante des droits de l’homme, avocate
Francis NORMAND – informaticien, secteur Quimper
André NUIAOUET – Morlaix
Alain OLIVIER – Ancien conseiller municipal à Plozévet
Liliane OLIVIER Retraitée cadre bancaire Plozevet
Jean-Yvon OLLIVIER – syndicaliste, cheminot en retraite, Saint Martin des Champs
Dominique OLLIVIER – Saint Martin des Champs
Maria OLLIVIER syndicaliste Brest
Paul PAIMBENI section du Pays de Brest du PCF
Pierre PANN retraité des Ponts et Chaussées, ancien conseiller municipal PCF à Châteaulin
Sylviane PAPIN, Clohars-Carnoët.
Claude PLAQUIN, retraité de la poste, syndicaliste, St Renan
Michèle PARET, Douarnenez
Jean-Louis PASCAL – dessinateur dans le bâtiment en retraite secrétaire de section PCF Concarneau
Yves PASQUET, professeur, syndicaliste, Quimper
François PATINEC – lycéen – Quimper
Germaine PAUBERT – adhérente communiste – Brest
Alain PAUGAM, retraité du ministère du développement durable au grade de technicien supérieur, Encarté PS 18 ans , membre du conseil fédéral 6 ans, représentation la FD 29 a la commission national de l’environnement , Plouescat
Jacques PAUGAM, ancien responsable syndical. Résidant à Penmarc’h
Denis PAUGAUME – électricien, syndicaliste, Quimper
Françoise PAUGAME, retraitée, Quimper
Maxime PAUL – ancien adjoint et vice-président de communauté d’agglomération à Brest, Plougastel-Daoulas
André PAULUS – enseignant retraité, ancien élu à La Feuillée/ Morlaix
Patricia PAULUS – enseignante en retraite, La Feuillée/ Morlaix
Colette PAY retraitée Lesconil
Jacky PAY Retraité Communiste Lesconil
Marie-Pierre PELLEN – Tréflez
Aline PELLENNEC – agente territoriale – Plouguerneau
Marie PELLENNEC, agent territorial, Brest
Sébastien PELLENNEC – conducteur bus tram sur le réseau bibus à Brest – Plabennec
Nicole PENQUERCH, adhérente PCF – Kernével
Hervé PENVEN Retraité Equipement, Locmaria Berrien, ancien 1er adjoint au maire Huelgoat
Jean-François PENVEN – retraité SNCF, Huelgoat, ancien adjoint au maire
Jean-Jacques PENVEN – Retraité, RATP. Militant, CGT, ancien conseiller municipal de La Feuillée
Paulette PERON – Plouénan
Bernard PERRON – Retraité Carhaix
Claudine PERROT– retraitée de la fonction territoriale, militante associative, Guilvinec
Ilya PERROT – ouvrier métallurgiste en retraite, Quimper
Jean-Claude PERROT – conseiller municipal de Briec, postier en retraite, secteur Quimper
Marianne PERROT – Guimaëc
Marie Hélène PERROT – Retraitée militante PCF
Michael PETER – maître artisan retraité- Rosporden-Kernevel
Yves PEUZIAT-BEAUMONT Fonctionnaire – Pays Bigouden
Gilbert PHELEP – militant syndicaliste retraité – Rosporden
Yannick PHELEP, Ouvrier Mécanicien, Elliant
Gilbert PHILIPPE, retraité, Loctudy
Jeannine PHILIPPE, retraitée, Loctudy
Michel PIBOULEAU – Syndicaliste militant associatif, Brest
Lionel PICART – ingénieur EDF, Douarnenez
Pierre-Olivier PICART – retraité éducation nationale – Brest et Crozon
François PICHON, agent communal, Landerneau
Daniel PIERRE – Retraité – Trésorier de la section PCF Quimperlé – Quimperlé
Marité PIERRE – Retraitée – Quimperlé
Yann PILARD, médecin retraité, secteur de Quimper
Françoise PILATTE – Morlaix
Olivier PIRIOU – Plouzané
Annick PIROU – retraitée – Carhaix
Jean PIROU, retraité, ancien conseiller municipal, Carhaix
François PLASSART – retraité du syndicat d’électrification, ancien adjoint au maire communiste à l’enseignement à Morlaix – Morlaix
Marie-Noëlle PLASSART – Morlaix
Patrick PLIQUET – retraité CGT Arsenal – Lanvéoc
Gisèle PLOUHINEC – Locmaria-Berrien
Pierre PLOUGONVEN – Crozon
Hubert PODER – retraité cheminot militant syndical Quimper
Patrice PORODO, Responsable service clients, Kernével
Pascal POUILLET – militant culturel breton, Locquénolé
Anna POSTIC – retraitée – Chapelle-du-Mur (Plouigneau)
Jean Claude POSTIC – Staffeur Ornemaniste retraité PCF Morlaix ancien élu, Plouégat-Guérand
Yvon POTIN – retraité – Brest
Jacky POUPON – adhérent PCF – Kernevel
Michel PRIGENT – ancien chauffeur routier – Plouigneau
Marie-Renée PRIMA – retraitée – Moëlan-sur-Mer
Claire PRONONCE, militante syndicale. Moëlan-sur-Mer
Pierre PRONONCE, militant syndical, bureau de l’ARAC. Moëlan sur Mer
Serge PUIL – demandeur d’emploi – section Morlaix
Patrick QUELAUDREN – Militant de l’Education populaire – PONT L’ABBE
Paul QUEMENER – ancien maire de Berrien, conseiller municipal à Berrien
Yves QUERE – retraité de la réparation navale navale, dirigeant et éducateur au PL Bergot à Brest, Plabennec
Jan RAFFAELY – ancien postier – Sizun
Brigitte RAGOT – Concarneau
Piero RAINERO – ancien conseiller régional de Bretagne et maire-adjoint de Quimper Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000, membre du Comité Central de 1987 à 2000 secrétaire régional de Bretagne de 1996 à 2004
Yvonne RAINERO – Conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, Conseillère communautaire, professeure agrégée en retraite, Quimper
Roger RAMONET – retraité France Télécom, syndicaliste, Quimper
Jacques RANNOU, Maire-Délégué de Kernével, commune associée à Rosporden. Cheminot E.R.
Quentin RANNOU, chargé d’affaires réseaux souple, Conseiller municipal Kernevel-Rosporden – Kernevel
Marie-Renée RAVAGNANI – Le Relecq-Kerhuon
Daniel RAVASIO – professeur en retraite, syndicaliste, Saint Thégonnec Loc Eguiner, ancien élu
Dimitri RELOUZAT – Assistant de travaux – Quimper
Gilberte RENEAUD – retraitée CAF, militante syndicale, Lesconil
Jacques RENEAUD – retraité cheminot, Lesconil
Christian RICHARD, informaticien en retraite – Kernével
Hervé RICOU – retraité EDF-Engie, syndicaliste CGT, militant associatif. Locmaria-Berrien
Gisèle RICHEZ – Le Relecq-Kerhuon
Daniel RIOU – retraité de la Poste- Morlaix
Jeanne RIOU, fonctionnaire ER, Audierne
Michel RIOUAL, Concarneau
Michèle RIOUAL, Concarneau
Guy RIVIERE, retraité de la fonction publique territoriale, militant syndical et associatif. Locmaria Plouzané.
Erwan RIVOALAN, bibliothécaire, syndicaliste, BREST
Pierre ROBIN, retraité, ancien responsable CGT ATOSS.
Irène ROCCHI-DENNIELOU, TREFLEZ
Tara ROGIEZ, étudiante, Brest
Yvelise ROLLAND, retraitée de l’hôpital – Moelan-sur-Mer
Philippe ROPARS, Morlaix
Michelle ROSA – retraitée – Quimper
Anne-Véronique ROUDAUT, salariée CPAM et syndicaliste, Rosporden
Michel ROUE, militant syndicaliste retraités, Brest
Catherine ROULETTE, conseillère financière – Moëlan sur Mer
Gérard ROUSSEAU, retraité de l’éducation nationale, Beuzec Cap Sizun
Maryse ROUSSEAU retraitée mutualité, Pays Bigouden
Bernard ROUX, Clohars-Carnoët
Maryse ROUZIER. Brest
Roberte SAINT JALMES – assistante administrative – Quimper
Françoise SALAÜN, retraitée, Roscoff
Jean-Yves SALAÜN, retraité, Roscoff
Ludovic SALAÜN, cheminot, Brest
Maxime SALAUN, maraîcher bio – Loperhet
Rémi SALAÜN Technicien retraité DCNS Brest, syndicaliste mandaté Sécu
René SALAUN – retraité de la douane – Plougonvelin.
Patrice SALAÜN ex-journaliste au Télégramme et ex-correspondant de l’Equipe, créateur d’émissions de radio (L’Instant C, Pat d’blabla, chroniques littéraires et musicales) et de postcasts sur la vie de notre territoire (sur Radio Evasion au Faou), président de l’association de lutte contre l’hémophilie Hemo’fil’Obradoiro, Plougastel-Daoulas
Lucie SALAZAR-MARTIN, CPE en lycée agricole, Morlaix
Amélie SALZENSTEIN – Plougonven
Arlette SAMSON – Riec-sur-Belon
Cathy SAMSON – secrétaire, Fouesnant
Joël SAVINA – Retraité, militant syndical, militant associatif, Saint Hernin
Pascal SCATTOLIN – Morlaix
Valérie SCATOLLIN – syndicaliste, adjointe au maire à Morlaix, conseillère communautaire, Morlaix
Gil SCHMITT – directeur d’administration territoriale en retraite – secteur Douarnenez, Ancien directeur général des services de la Ville de Douarnenez
Gérard SECHET retraité Rosporden
Malika SECHET retraitée Rosporden
Cécile SEGALEN – Le Relecq-Kerhuon
Pascal SEGALEN – trésorier de la section PCF du Relecq-Kerhuon, ancien élu Relecq-Kerhuon
Mikael SEILLE – Pleyber-Christ
Denis SELLIN – retraité – Moëlan-sur-Mer
Irwan SELLIN – Réflexologue, Riec-sur-Belon
Marceline SEVERAC, infirmière retraitée, syndicaliste, Douarnenez
Jean-Luc SEZNEC – Artisan électricien en retraite – Quimper
Gilbert SINQUIN – Cheminot, syndicaliste, Châteaulin
Ronan SINQUIN – conseiller municipal de Quimper, Postier, syndicaliste
Thérèse SINQUIN – couturière retraitée, Quimper
Michelle SINTINC – retraitée – Nevez
Janine SORHOLUS – Morlaix
Sylvain SOULARD, Pont-l’Abbé.
Gisèle SQUIVIDANT – OS1, ouvrière spécialisée en retraite, Quimper
Paulette STEPHAN – institutrice en retraite, Quimper
Thomas SUKIENNIC – cheminot, syndicaliste, Quimper
Lhouss TAHMED, infirmier, Crozon
Francis TALEC – Retraité – Plouguerneau
Guy TANDE – retraité infirmier psy – Saint-Martin-des-Champs
Alan TANGUY – Brest
Jacques TANGUY – adhérent communiste – Brest
Michel TANGUY – adhérent communiste – Brest
Ronan TANGUY – Elu au Relecq-Kerhuon pendant 25 ans, délégué syndical national CGT du Crédit Mutuel de 1976 à 2012, Plouarzel
Yasmine TANGUY – Plouarzel
Alain TASCON – métallo et syndicaliste en cessation d’activité amiante – Le Relecq Kerhuon
Mikael THENG – chaudronnier-soudeur, secteur Quimper
Joël THEPAULT – retraité cheminot, Quimper
Georges THIBERT – retraité SNCF – Sibiril
Pierre THIOU, étudiant, employé vendeur à temps partiel, Brest
Hervé THOMAS, cheminot retraité, militant associatif altermondialiste, Brest.
Pierre-Yves THOMAS – Retraité, syndicaliste et conseiller municipal, Carhaix
Willy TITECA – retraité AIR INTER, syndicaliste, ancien administrateur salarié Air Inter, Moëlan-sur-Mer
Robert TOULERASTEL – Penmarc’h
Pierre TRAON retraité du BTP, adhérent PCF, Plougonven
Thierry TRIMAILLE. Professeur retraité. Pont-l’Abbé
Alain TROADEC, prof d’EPS retraité, Guimaëc
Emile TROBOE – Le Relecq-Kerhuon
Yvonne TROBOE – Le Relecq-Kerhuon
Marylise TRUPEL – adjoint administratif – syndiquée CGT, adhérente PCF – Le Relecq-Kerhuon
Joseph TUAL – Ile d’Ouessant
Marie-Claire TUAL – Ile d’Ouessant
Fabien TUDO DELER – contrôleur technique automobiles – Quimper
Michel TUDO DELER – cheminot retraité, syndicaliste, Lanmeur
Jean François VERANT – militant associatif, Plougasnou
Danielle VIDROC Retraitée Brest
Paul VIGOUROUX – prof des écoles à la retraite. Loctudy
Jean-Jacques VILLALON, Quimper
Jacques VILLARD, cheminot
Isabelle VINCENT, secrétaire dans le médico-social, Saint-Renan
Roger VINCENT, couvreur à la retraite, Saint-Renan
Jean-Louis WEBER, Santec
Denis YAOUANC, Cheminot, militant syndical, Elliant.
Jean-Marc ZANCHI, retraité, Carhaix
Marie Françoise ZANCHI, aide soignante-militante syndicale, Carhaix
Mar 05 2022
Stage de formation militante de base du PCF à Brest les 19 et 20 mars: inscrivez-vous!
Mar 05 2022
Préfecture de Quimper, 2 mars: Une délégation de la fédération du PCF Finistère et des 50 élu.e.s communistes du Finistère interpellent l’État sur ses responsabilités vis-à-vis du service public postal de proximité
Mar 05 2022
Dans le Finistère, les communistes demandent l’arrêt immédiat de la dégradation du service public postal (Le Télégramme, Benjamin Pontis, 2 mars 2022)
Fév 28 2022
Fête de l’Avenir à Rennes avec Ian Brossat- En avant les Jours Heureux!
Quelle belle Fête de l’Avenir 2022 ! Quel beau meeting avec Ian Brossat, Yannick Nadesan, Elsa Koerner, et 400 personnes, pour la campagne présidentielle de Fabien Roussel et les législatives! Merci aux camarades du PCF Ille-et-Vilaine pour leur accueil chaleureux à Rennes ce week-end! Et maintenant que viennent les Jours Heureux! Les Finistériens étaient quelques-uns à avoir fait le déplacement ce samedi 26 février.
Reportage photo Eug
Fév 05 2022
A l’agenda des communistes finistériens – février/ mars 2022
Fév 05 2022
Fin de la vie chère: demandez le programme… de Fabien Roussel! (L’Humanité, 5 février 2022)
L’analyse. Fin de la vie chère : demandez le programme !
Fabien Roussel, le candidat communiste à la présidentielle, a présenté 180 propositions. Au volet social, la hausse généralisée des salaires, la baisse des factures et du temps de travail, des « réformes heureuses pour les classes populaires » financées par la mise à contribution de la rente inouïe du capital.
Samedi 5 Février 2022 – Julia Hamlaoui – L’Humanité
« Éradiquer le chômage et la pauvreté »
Au rang de ses « différences » avec une partie de la gauche, il en est une que le candidat du PCF met régulièrement en avant : il rejette absolument le « revenu universel ». « Nous voulons passer d’une France des bas salaires, du chômage et des allocations à une France du travail et d’un revenu élevé qui en est issu », explique le député du Nord, qui défend un « droit universel au travail » avec un nouveau service public dédié. Mais sans création d’emplois, « ça ne marchera pas », prévient d’emblée Fabien Roussel, qui a fait de la réindustrialisation une priorité, avec notamment un « moratoire » sur les délocalisations. Pour « travailler tous », il s’agit aussi de « travailler moins », avec la semaine de 32 heures et la retraite à 60 ans. De quoi, en outre, « restituer aux salariés les gains de productivité qu’ils réalisent ».
Nous défendons un “droit universel au travail” avec un service public dédié. sans création d’emplois, ça ne marchera pas. Fabien Roussel, candidat PCF
Le candidat propose aussi d’investir dans les services publics à hauteur des besoins, avec la création de 500 000 postes de fonctionnaires. Le secteur associatif ne serait pas en reste avec « 100 000 emplois d’utilité publique ». Quant aux revenus, sont défendues la hausse du Smic à 1 500 euros net « tout de suite », une revalorisation des pensions à 1 200 euros minimum, une augmentation de 30 % dans la fonction publique, mais aussi la mise en place de « conférences salariales dans toutes les branches ». Concernant les écarts de salaires entre les hommes et les femmes – « toujours de 16 % en moyenne » –, le candidat prend l’engagement de les éliminer « en six mois dans le public et en un an dans le privé », quitte à recourir à des administrateurs judiciaires.
« Un pacte pour la jeunesse »
C’est autour d’un « pacte pour la jeunesse » que Fabien Roussel avait fait sa rentrée en septembre dernier. Celui-ci figure désormais en bonne place dans son programme. L’objectif ? Un « système zéro jeune au chômage », décrit le communiste, qui ne veut « pas d’une solution à 500 euros avec un emploi précaire pour six mois comme le propose Macron », mais « une convention de sécurisation individuelle qui assurera soit un emploi, soit une formation ». Outre l’ouverture de nouveaux droits comme l’accès au RSA avant 25 ans, un « revenu étudiant » entre 850 et 1 000 euros, ou la gratuité du permis de conduire, un dispositif de prérecrutement dans la fonction publique serait créé.
« Que les gros paient gros »
La pandémie n’a pas vidé tous les porte-monnaie : les cinq premières fortunes de l’Hexagone ont doublé pendant la crise, selon le dernier rapport d’Oxfam. « Que les gros paient gros et les petits paient petit », aime à répéter le prétendant du PCF à l’Élysée, qui cite régulièrement un autre rapport. Celui de la commission des Finances de l’Assemblée montrant que, déjà, « en 2017, les 358 198 foyers redevables à l’ISF ont déclaré un patrimoine net taxable de 1 028 milliards d’euros ». « 1 000 milliards d’euros et il n’y aurait pas d’argent pour répondre aux besoins du pays ? » s’impatiente le député, qui prévoit de rétablir et tripler l’impôt sur la fortune. En parallèle, celui sur le revenu, avec 15 tranches, serait rendu plus progressif, tout comme la fiscalité des donations et successions.
Quant aux entreprises, le candidat propose d’appliquer la même logique avec un nouvel impôt sur les sociétés progressif et modulé en fonction de critères économiques, sociaux et environnementaux. Face à l’évasion fiscale, un « prélèvement à la source des bénéfices des multinationales » serait mis en place et une COP fiscale proposée. Mais le candidat entend également s’attaquer aux « vraies charges » qui pèsent sur les PME. Non pas les cotisations sociales comme le répètent la droite et le Medef, mais « les taux d’intérêt élevés », les primes d’assurance « insupportables » ou encore les factures d’électricité qui s’envolent. Pour « reprendre la main », la nationalisation de deux banques (BNP et Société générale), d’une compagnie d’assurances (Axa) mais aussi d’EDF et d’Engie est prévue.
« De nouveaux traités pour l’Europe »
Règle des 3 %, réduction du déficit et de la dépense publique… « Ces traités européens sont morts, rendus caducs par la pandémie. Nous devons donc en réécrire de nouveaux », assure Fabien Roussel, qui affiche l’objectif de « sortir de la soumission à l’oligarchie financière ». Au-delà du « refus de payer la dette liée au Covid », il souhaite remettre la main sur la Banque centrale européenne, aujourd’hui indépendante. « La BCE a fait tourner la planche à billets : 1 800 milliards d’euros ont été injectés dans l’économie entre 2020 et 2021, dont 290 milliards pour la France. Mais ils sont passés par les marchés financiers, on ne fait pas ce que l’on veut avec », déplore le parlementaire, estimant indispensable « que la BCE prête directement aux États pour investir dans la transition écologique, les services publics, la réindustrialisation ».
« 6 % du PIB pour le climat »
Un « pacte pour le climat et l’urgence sociale » à l’échelle de l’Europe fait aussi partie des mesures mises en avant par le PCF sur la question environnementale. « Comme le proposent les chercheurs du Giec, nous voulons consacrer 6 % du PIB pour le climat, soit pour la France 140 milliards d’euros, et 900 milliards pour l’Union européenne », détaille Fabien Roussel, qui sur ce terrain se distingue de ses concurrents de gauche par sa position tranchée sur le nucléaire. « Nous voulons une énergie électrique décarbonée, pilotable, stable. Il n’y a pas à tortiller, c’est ou l’hydraulique ou le nucléaire, pour nous ce sera les deux », s’exclame-t-il, plaidant pour un « mix énergétique » comprenant 6 nouveaux EPR. Changement de modèle agricole – favorisant le bio, les circuits courts, avec un objectif de 500 000 agriculteurs d’ici à 2030, une nouvelle PAC – et développement des transports en commun (investissement de 50 milliards d’ici à 2030 et gratuité pour les jeunes et les salariés) figurent également en bonne place parmi les 180 propositions. « S’il y a le feu à la planète, martèle le candidat, il faut y mettre les moyens, mais cela ne doit pas se faire contre les classes populaires. »
Fév 05 2022
Le programme « La France des Jours Heureux » de Fabien Roussel est arrivé dans le Finistère: à vendre 2 euros
Le programme de la France des Jours Heureux arrive dans le Finistère ce matin, en vente 2 euros auprès de vos sections communistes et des comités des jours heureux. 1000 ont été commandés pour l’instant mais nous pourrons en recommander! Toutes et tous avec Fabien Roussel!
Tractage à la gare de Landerneau avec Gladys, Christian, Mattéo et Enzo cette semaine, et un très bon accueil pour notre candidat aux Présidentielles Fabien Roussel.
Jan 23 2022
Conférence régionale des communistes bretons le 8 janvier 2022
Conférence régionale du PCF Bretagne en viséo – une partie de la délégation finistérienne à la fédération du PCF Finistère à Brest, 5 rue Henri Moreau
C’était hier, samedi 8 janvier, avec pour la délégation finistérienne, Gladys Grelaud, conseillère régionale PCF, qui a développé sur les positions du PCF et enjeux sur le logement en Bretagne et sur la mise en place d’un réseau de réflexion et d’intervention sur les transports, mobilités, et le ferroviaire, avec les syndicats et comités d’usagers, Enzo de Gregorio, candidat aux dernières régionales, Gilbert Sinquin, Christian Beaumanoir, Christian Gagou, Marion Frances, Michel Tudo, Yvonne Rainero, Dominique Gontier, Pierre-Yves Thomas, Ismael Dupont qui représentaient la fédération du Finistère.
D’intéressants débats sur le logement et les transports en Bretagne, l’installation de nos 4 élues communistes bretonnes (Delphine Alexandre, Gladys Grelaud, Katja Krüger, Gaby Cadiou) et leurs premiers mois de mandat, les liens entre la réflexion et les initiatives des adhérents, leur expertise d’usage, et les interventions des élues communistes au Conseil Régional, sur le bilan de la campagne des régionales et la manière dont elle a été conduite, sur les thèmes, propositions et batailles a mettre sur la place publique fortement les prochains mois.
Jan 23 2022
Intervention sur le ferroviaire et les mobilités de Gilbert Sinquin – Conférence régionale du PCF Bretagne, 8 janvier 2022
Conférence régionale PCF Bretagne, le 8 janvier 2022.
Intervention sur le ferroviaire et les mobilités de Gilbert Sinquin
Objectivement, surtout comparativement à d’autres régions françaises, la Région Bretagne a eu depuis 20 ans une approche favorable au ferroviaire, au TER, mais aussi au TGV. Les gares TER ont été rénovées, le matériel ferroviaire renouvelé et modernisé, des investissements massifs ont été fait comme dans la LGV ( le prolongement de la ligne TGV de Rennes au Mans), des travaux sur les voies, pour augmenter les vitesses de circulations et la sécurité.
Les résultats sont bon et la SNCF a encore affiché d’excellents résultats en 2019, comme les années précédentes en ce qui concerne le TER Bretagne.
Le trafic et la fréquentation des trains a augmenté sur certains axes jusqu’à saturation parfois, comme maintenant en gare de Rennes à certaines heures.
La Région Bretagne a renouvelé la convention TER 2019 – 2028 avec la SNCF, sans mise en concurrence, ce qui une marque de confiance.
Ce tableau n’est cependant pas parfait et bien des points se sont dégradés sur le terrain surtout depuis 3 – 4 ans, pour ce qui concerne le service public délivré par la SNCF, ce qui est aussi de la responsabilité ou du pouvoir du Conseil Régional de Bretagne, au moins indirectement pour le TER.
Quelques exemples du recul du service public et de perte du lien social:
-Politique de déshumanisation de plus en plus forte dans les gares.
-Suppression massive de guichets et d’espaces de vente sur le territoire breton, comme ailleurs. Diminutions d’horaires d’ouvertures des quelques guichets restant encore ouverts, entraînant des queues d’attentes inadmissibles, la colère des voyageurs et des répercutions sur les conditions de travail et la santé des cheminots restants en poste.
De plus en plus, les voyageurs n’ont plus de choix et sont renvoyés à leurs dépends vers Internet ou des automates dans les gares, parfois uniquement utilisables par carte bancaire ou, parfois ne rendant pas la monnaie. Il s’agit là
d’une rupture d’égalité d’accès au train. Ce n’est pas normal. Par exemple dans le centre Finistère, si on veut acheter un billet dans un guichet (TER, TGV, Inter-cité, abonnements ou renseignements…) il faut d’abord se renseigner sur les horaires d’ouvertures et se déplacer en gare de Quimper ou Landerneau ( à 60 km A/R minimum, sans compter le temps de trajet et l‘impact carbone) ou alors, il faut utiliser Internet avec le manque de conseils, d’informations et le risque le plus souvent de payer son billet plus cher dans le maquis des multiples tarifs. Encore faut-il avoir accès à Internet et savoir l’utiliser, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
De moins en moins de cheminots sur les quais. Les voyageurs laissés sans informations avec des risques d’accidents parfois, comme à Rennes ou un
voyageur était resté accroché à un train au départ.
De plus en plus trains sans contrôleurs, comme sur la ligne Quimper-Brest avec en conséquence des incivilités, des questions de sécurité pour les voyageurs et les mécaniciens ainsi qu’une baisse de la fréquentation, alors que cette ligne a été rénovée pour près de 80 millions d‘euros.
Des horaires inadaptés, des rabattements qui ne sont pas organisés et des correspondances qui ne peuvent plus se faire, ainsi que des TER qui ne
s’arrêtent plus dans toutes les gares. On peut comprendre qu’un TGV ne
s’arrête pas dans toutes les gares, mais pas un TER.
Des réglementations et des tarifs différents entre billet TER et TGV interdisant
d’accéder à l’un avec le billet de l’autre et des correspondances de l’un vers
l’autre qui ne se font plus systématiquement en cas de retard.
Aucun accès PMR dans aucune gare TER dans tout le centre Bretagne.
Depuis l’été dernier, le paiement et l’obligation de réserver uniquement par
Internet le transport d’un vélo dans un TER si l’on n’est pas abonné sur la
ligne.
Ces reculs du service public ont fait l’objet de multiples protestations,
réclamations, lettres ou courriels auprès de la SNCF et du Conseil Régional,
de pétitions, de manifestations de cheminots et d’usagés ( à Quimper,
Châteaulin, Brest, Morlaix, Rosporden, Hennebont, Pontivy…). Des élus ont
été interpellés, soit directement, soit par écrit. Des vœux votés en conseil
municipal et communautaire à Châteaulin pour le maintien du guichet de la
gare avec l’agent polyvalent. Une entrevue le 05 01 2018 avec la Ministre des
Transports Elisabeth BORNE lors son passage en gare de Châteaulin et une
réunion avec son Chef de cabinet, le Sous Préfet de Châteaulin et le
Directeur régional de la SNCF, M Beaucaire.
Rien n’a changé et ça continue de se dégrader.
Cette politique découle des réformes de la SNCF successives, de l’éclatement en plusieurs sociétés, séparées en différentes activités, cloisonnées, de plus en plus filialisées pour la mise en concurrence.
Dirigées comme le privé, suivant les modes de gestion capitaliste, les décideurs éloignés à Rennes ou à Paris n’ont que faire des conséquences de leurs décision sur le terrain, sinon que d’atteindre leurs objectifs de réductions des coûts, à commencer par la masse salariale et les coûts des services au détriment des cheminots et des populations.
Les activités ou services sont désormais gérés en centres de profits devant tous être rentables économiquement, quoiqu‘il en coûte.
A une lettre le 17 février 2018, de la part des sections PCF 29 de la 6ème
circonscription du Finistère (centre Finistère), Gérard LAHELLEC répondait
que le Conseil Régional ne demandait pas à la SNCF de faire œuvre de zèle
pour supprimer des emplois et des guichets mais leur demandait de se mettre
mieux en capacité de commercialiser les titres régionaux. Il ne poussait pas
non plus la SNCF à optimiser ses résultats en réduisant les comptes décharge mais en développant la fréquentation des trains.
Il observait que la SNCF avait dégagé 15 M€ de bénéfice en Bretagne (en 2
ans), ce qui tendait à prouver qu’elle était en mesure de mettre en œuvre un
certain nombre d’adaptations et, qu’au demeurant, il informait qu‘il n’entendait
nullement m’immiscer dans des gestions qui appartiennent en propre à
l’opérateur et qu’il ne souhaitait pas que la région soit tenue pour responsable
de décisions ne relevant pas de ses prérogatives.
Rien ne change jusqu’à présent et, cela continue à se dégrader encore
récemment avec des suppressions de postes et de guichets à Hennebont,
Quimper, Brest et Rennes…ainsi que des réductions d’horaires au motif cette
fois de la période COVID.
Que pouvons nous faire ?
Retenir les argumentaires et appliquer les propositions positives de Loïg
Chesnais -Girard dans sa réponse le 14 juin 2021, à une association
d’usagés, dans son programme pour la prochain mandature. (celle-ci) (Voir la
lettre en annexe)
Vérifier le contenu de la convention TER, les moyens possibles, car, la Région Bretagne, en temps que donneur d’ordre et financeur devrait être beaucoup plus exigeante envers la Direction de la SNCF et imposer un cahier des charges très ferme en ce qui concerne l’emploi et les services publics dédiés auprès des bretonnes et des bretons. Imposer des pénalités dissuasives en cas de manquement ou du non respect de la convention contractualisée car, il y a un véritable mépris de la Direction de
la SNCF envers les populations, les élus et le personnel cheminot.
La Région Bretagne, les bretonnes et les bretons, sont abusés car la SNCF dégage des marges à leurs détriments chaque année (mise à part cette période COVID). Marges qu’elle réinvestit ailleurs, parfois via des filiales sur d’autres marchés ouverts à la concurrence en France, dans d’autres Régions où à l’étranger.
D’ailleurs, si les compagnies privées reviennent dans les chemins de fer, c’est qu’elles y trouvent de bien meilleurs conditions d’exploitation en étant assurées de faire du profit ou d’équilibrer leurs charges dans le pire des cas, grâce aux subventions.
Il faut impérativement que ces subventions via les conventions soient conditionnées.
Il nous faut impérativement renverser la vapeur et mettre un coup de barre à
gauche.
Si nous parvenions à réorienter cette politique dans le bon sens au service des bretonnes et des bretons, cela serait à mettre à notre crédit.
Si nous n’y parvenions pas, ce serait à désespérer pour la population qui ne voit plus de différence entre une gestion de droite et une gestion de gauche,ce qui entraîne des réactions de rejets du politique et la montée de l’abstention à toutes les élections.
Il nous faut ré-humaniser les gares et les trains, avoir au moins un guichet d’ouvert dans chaque gare du 1er au dernier train.
Offrir les prestations les plus élémentaires comme des toilettes dans les gares (ex Châteaulin ) et, des accès avec prestations PMR dans des gares en centre Bretagne.
Ré-ouvrir des lignes comme Morlaix-Roscoff et les électrifier comme Quimper
– Landerneau ce qui aurait l’avantage d’augmenter les vitesses de circulations
et de réduire l’impacte carbone, tout en réduisant également les coûts
d’exploitations par l’uniformisation du matériel moteur. Cela pourrait être fait
dans le cadre du grand projet Ligne Nouvelles Ouest Bretagne Pays de Loire
(LNOBPL).
Des liaisons modernisées pourraient se faire de Brest à Nantes via Quimper, sachant que la gare de Rennes est déjà saturée. Les métropoles de Bretagne ainsi reliée par le nord ou le sud, ce qui est un des objectifs du projet.
Satisfaire les demandes des usagés avec des horaires, des arrêts et des dessertes adaptées à leurs besoins.
Réduir l’impact carbone et augmenter la fréquentation des trains en supprimant les cars Breizh-Go directs qui circulent entre Quimper et Brest, par la voie express RN 165, en doublon et concurrence avec les TER, presque aux mêmes horaires.
( ex: du lundi au vendredi, de Quimper, un car direct pour Brest au départ à
16h40 et un TER desservant toutes les gares, au départ à 16h57; heure
théorique d’arrivée du car à Brest à 18h00 et le train arrive à 18h23. )
Ces autocars en doublon pourraient être affectés sur des trajets scolaires comme à Pont de Buis (par ex), où il y a de la demande non satisfaite.
Ne pas oublier le FRET que la SNCF a abandonné qui pourrait être développé par une politique volontariste. (ex récent, la suppression encore d’un dernier train de FRET à Rosporden Coat-Conq). Constat que les besoins sont toujours existant mais qu’il n’y a pratiquement plus de trains, ni d’effectifs dédiés à cette activité en Bretagne où, il ne reste plus que 15 agents, tous services confondus pour assurer le fonctionnement. Avec les ports de Brest et Roscoff récemment retenu dans un grand projet européen des ports en eau profonde des moyens devraient également exister.
Jan 23 2022
13 janvier – Ismaël Dupont représentait le PCF à un débat sur le désarmement nucléaire à Brest avec des représentants de l’ICAN, du CIAN 29, de FI, de EELV, du NPA
En débat sur le désarmement nucléaire à l’invitation du CIAN 29, en clôture d’une belle semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire, après le pique-nique festif du midi face au Conseil des Ministres Européens réuni aux Capucins, pique-nique qui a rassemblé une centaine de personnes. Le débat était animé par le porte-parole de l’ICAN France Jean-Marie Collin avec Pierre-Yves Cadalen (FI), Ronan Pichon (EELV), Gérard Mas (NPA) et Ismaël Dupont qui, du fait de l’indisponibilité finalement du député communiste Jean-Paul Lecoq, initialement prévu, mais venu dimanche 9 janvier à la manif et au débat du Mouvement de la Paix, représentait le PCF et son candidat aux présidentielles Fabien Roussel sur cette soirée organisée en même temps qu’un rassemblement des ministres européens de la défense et des affaires étrangères à la mairie de Brest.
Merci à Enzo, Eugénie, Claude pour les photos.
Mar 14 2021
Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir ! – par Enzo de Gregorio
Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir !
Un an après le début de la pandémie, il n’est plus à démonter que la jeunesse est la première impactée.
Si les sondages confirment les dires des jeunes dans leur diversité, la situation est toujours loin d’être réglée.
Les étudiant.e.s font toujours face à une précarité accrue. Semaines après semaines, les files d’attentes devant les banques alimentaires étudiantes s’allongent.
Leur détresse est de plus en plus grande et les mesures mises en place par le gouvernement sont bien insuffisantes. Les chèques psy, dont la ministre Vidal a longtemps vanté les mérites ne sont pas accessibles pour toutes et tous. Il en est de même pour les repas à 1€, non disponibles dans bon nombre de ville ne comptant pas de Restaurant Universitaire.
Le retour des étudiant.e.s en manque de vie sociale et en manque d’enseignement en présentiel se fait lui aussi au compte-goutte.
Frédérique Vidal fait des annonces, mais sur le terrain, quelle mise en place? Mais trop souvent les mesures ne sont pas réalisables !
Les lycéen.ne.s eux aussi sont fortement impacté.e.s après une année scolaire 2019-2020 perturbée: le gouvernement continue et persiste dans sa réforme du lycée. Réforme qui rend l’application du protocole sanitaire dans les lycées totalement infaisable.
Le comodal mis en place dans la majorité des lycées français fait également prendre énormément de retard aux lycéen.ne.s. Déjà victime d’un ralentissement conséquent de leur enseignement avec le confinement de l’année dernière. Pourtant, le gouvernement ne semble pas vouloir mettre en place des mesures de rattrapages massifs ni un aménagements des programmes scolaires en vue des épreuves terminales du mois de juin, créant un stress conséquent pour les lycéen.ne.s.
Du côté des jeunes travailleur.se.s, la situation n’est pas meilleure. La génération des 18-25 ans est celle qui compte le plus de chômeurs.
Et le site 1 jeune, 1 solution du gouvernement qui est en réalité un copié-collé du site de Pôle Emploi est loin de répondre aux besoins de la jeunesse.
Une jeunesse aujourd’hui dans une précarité sans nom.
A qui, le gouvernement et la majorité LREM vienent de refuser d’octroyer le RSA.
Car « Quand on jeune on veut un emploi par un minimum social », oui Bruno Le Maire, quand on est jeune on veut un emploi. Mais quand il n’y a pas d’emploi, on veut aussi pouvoir vivre dignement ! Et cela passe notamment par les minima sociaux.
Aujourd’hui, la colère gronde. Les jeunes en ont plus qu’assez du mépris gouvernemental, nous voulons des vraies mesures. Alors, le 16 mars prochain nous serons dans les rues de Brest comme partout en France ! Pour que nos revendications soit mises en place, et que la jeunesse sorte renforcée de la crise sanitaire !
Pour information, pour le 16 mars, une inter-orga Alternative UBO, MJCF, Jeunes Insoumis.es potentiellement rejoint par Youth For Climate, les Jeunes Socialistes, Extinction Rébellion, et Jeunes Générations est en cours de travail pour créer l’événement sur Brest.
Fév 16 2021
Départementales dans le Finistère – Les communistes engagé.e.s sur une voie de rassemblement à gauche avec des propositions fortes pour les Finistériennes et Finistériens.
Jan 24 2021
Brest – 26 Janvier – Le MJCF soutient la mobilisation étudiante.
Ce jeudi, c’est de l’Université Paris Saclay en présence d’étudiants et d’étudiantes
triées sur le volet, le président de la République et la Ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, ont annoncé des mesures concernant la précarité
étudiante, et la reprise des cours en présentiel.
Ces annonces interviennent au lendemain de la mobilisation ayant rassemblé des
milliers d’étudiants et d’étudiantes à travers tout le pays pour faire face à l’inaction du
Gouvernement. Une mobilisation appelée par les organisations étudiantes et de
jeunesse, dont l’Union des étudiants et étudiantes communistes. Face à l’ampleur de
la mobilisation, le Président et la Ministre n’ont pas eu d’autres choix que d’apporter
des réponses.
Sur la précarité étudiante, qui a explosé avec les effets de la crise économique, Macron
a annoncé l’extension des repas Crous à 1€ à l’ensemble des étudiants et étudiantes
et ce deux fois par jour, alors même qu’une grande partie des restaurants universitaires
sont encore aujourd’hui fermés. Initialement, ces repas étaient destinés aux seuls
étudiants boursiers. S’il s’agit là de la mise en place d’une mesure d’urgence, que nous
demandions avant la crise sanitaire, il faut désormais ouvrir les restaurants
universitaires avec un protocole sanitaire strict afin de pouvoir appliquer cette mesure.
Et si cette annonce constitue une avancée, il y a urgence à aller plus loin pour sortir efficacement les étudiants et les étudiantes de la précarité et des logiques de charité.
Le MJCF Finistère revendique la mise en place d’un plan de lutte ambitieux pour en
finir avec la précarité étudiante : un investissement massif dans le CROUS afin de
pouvoir développer et renforcer ses services (cité-U, Resto U..). L’instauration d’un
revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé par une nouvelle branche
de la sécurité sociale. C’est là aussi une nécessité pour lutter efficacement contre la
précarité étudiante, sortir des logiques de solidarité familiale et permettre à
chaque étudiant·e de poursuivre ses études.
Sur les universités, le Président a annoncé que ce second semestre ne serait pas celui
d’un retour à la normale. La mise en place des moyens nécessaires afin de permettre
un plan d’ouverture des universités n’étant toujours pas au programme. Cependant pour Macron, les étudiants et les étudiantes qui en feront la demande pourront venir suivre leurs cours en présentiel une fois par semaine. S’il s’agit là d’une avancée sortie du chapeau du Président, nous ne savons ni quand ni comment cette mesure sera mise en place par les universités, les étudiants et les étudiantes restent encore une fois dans le flou.
Le MJCF Finistère demande l’ouverture des universités à l’ensemble des étudiants et
des étudiantes avec un dédoublement des promotions, c’est-à-dire la mise en place
d’une jauge à 50% dans les Universités et d’un protocole sanitaire strict.
À situation exceptionnelle, il faut mettre en place des moyens financiers, humains et
matériels exceptionnels : réquisitions des locaux et des salles vides, recrutement des
personnels éducatifs et leur titularisation. La multiplication des espaces de cours
permettra à la fois d’assurer la sécurité du personnel et des étudiants et des étudiantes
mais également rattraper en partie le retard. Un plan de rattrapage du retard accumulé
doit également être mis en place.
Ces annonces sont des premières victoires et prouvent l’intérêt et l’importance de se
mobiliser !
Le 26 janvier amplifions la mobilisation pour la qualité de nos formations,
un retour en présentiel ambitieux, et un réel plan de lutte contre la précarité étudiante !
Nous appelons donc l’ensemble des étudiant.e.s du Finistère à rejoindre la
mobilisation organisée par l’Alternative UBO et la Fédé B à 10h sur la Parvis de la Fac
Segalen.
EVENEMENT FB : https://www.facebook.com/events/237377731220828
Déc 11 2020
Une dynamique d’adhésions réelle dans le Finistère depuis trois ans
Malgré l’absence de fêtes de l’Huma Paris et Bretagne cette année et avec une activité militante qui n’a pas pu se déployer normalement pendant plusieurs mois en raison de la crise sanitaire, 29 adhésions au Parti communiste ont eu lieu depuis le 1er janvier 2020 dans le Finistère, les deux dernières il y a dix jours : Nicolas, 29 ans, ancien gendarme devenu menuisier, et Justine, 28 ans, étudiante ayant adhéré sur Brest à la manif contre la loi Sécurité globale.
Dans le même temps, plusieurs autres adhésions ont renforcé les rangs du MJCF dans notre département depuis trois ans, alors qu’on partait de loin. Des jeunes communistes qui commencent à apparaître en tant que tels avec fierté, culot et détermination dans les luttes et le militantisme de terrain, aux portes des lycées et des facs, à Brest et Morlaix notamment.
Le PCF compte donc à ce jour 870 adhérents dans le département, dont 575 environ à jour de cotisation. Une moyenne d’âge de 58 ans environ et une dynamique militante qui varie beaucoup selon les profils de nos 20 sections et les aires géographiques de notre vaste département. Pour mémoire, en 2019, 60 nouveaux adhérents ont rejoint le PCF dans le Finistère. En 2018, c’est 40 nouvelles adhésions qui avaient été réalisées. En trois ans, c’est donc près de 130 nouvelles adhésions. La preuve que le communisme a de l’avenir dans notre pays !
Parmi les 50 élus communistes que compte le PCF dans notre département du bout du monde (Penn-ar-Bed), plusieurs de ces nouveaux adhérents ont très vite pris des responsabilités à la suite des dernières élections municipales. Tels Corentin Derrien, 18 ans, plus jeune élu du Finistère, conseiller municipal à Saint-Thégonnec, étudiant à Sciences-Po Rennes ; Taran Marec, 21 ans, ancien élève du lycée bretonnant Diwan, conseiller délégué à la langue bretonne à Brest, et plus jeune élu à Brest ; Mathilde Maillard, 29 ans, médecin, adjointe en charge de la politique du bien vieillir, de l’inclusion des personnes en situation de handicap à Brest ; Sandra Le Roux, aide à domicile, 45 ans, ayant adhéré à la fête de l’Huma il y a deux ans, conseillère déléguée au développement du sport dans les quartiers à Brest ; ou encore Eugène Davillers Caradec, AESH, 22 ans, plus jeune élu à Morlaix, conseiller délégué en charge de l’urbanisme.
D’autres jeunes très prometteurs sont venus rejoindre les rangs des communistes dans le Finistère, dans le sillage de Glenn Le Saoût, candidat sur la liste des élections européennes conduite par Ian Brossat, ancien responsable d’un syndicat lycéen. Enzo de Gregorio, lui aussi militant et responsable d’un syndicat lycéen, mis en garde à vue pour un sit-in devant un supermarché au moment de la bataille contre la réforme des retraites de Macron. Ou Walden Gauthier, lycéen, qui, du haut de ses 16 ans, témoigne déjà d’une belle maturité politique : « Je suis attaché aux principes de base du communisme, ceux de la justice sociale et de l’internationalisme. Le monde de la finance dans lequel nous vivons manque cruellement d’humanité, et c’est d’ailleurs l’un des thèmes majeurs défendus par le PCF aujourd’hui derrière l’engageant slogan : « L’Humain d’abord ». Un combat on ne peut plus actuel, toujours en écho avec l’approche de Marx : l’unicité humaine dans l’égalité, l’identité humaine dans ses différences. Je me retrouve ainsi dans cette ouverture à la pluralité où résonnent notamment les luttes féministes et le combat contre le racisme, tout autant d’ailleurs que dans les actions de longue date du PCF en faveur de l’éducation et de la culture. J’ai décidé de m’engager auprès des JC en plein confinement pour prendre part à la reconstruction d’une France en crise. J’y vois l’opportunité historique d’un changement radical des mentalités, par la mise en lumière des véritables conséquences d’un gouvernement libéral sur des populations toujours plus menacées par le chômage et la misère. »
Le dynamisme de la commission féministe du PCF 29, les belles campagnes européennes et municipales, les multiples initiatives d’éducation populaire menées dans notre département ont aussi été des facteurs d’adhésions. Parmi celles des trois dernières années, de nombreux militants syndicaux, cadres de la FSU et de la CGT, notamment des cheminots. Continuons, fin 2020 et toute l’année 2021, en cette période de centenaire du Parti communiste français, à proposer l’adhésion autour de nous, c’est un enjeu essentiel pour l’avenir de notre parti et de notre société. C’est un enjeu essentiel pour garder la gauche debout et transformer la société en mettant notre communisme à l’offensive.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF.
Nov 03 2020
6 questions à Walden Gauthier, 16 ans, lycéen, militant du Mouvement des Jeunes communistes sur Morlaix.
Walden Gauthier, 16 ans, a adhéré aux Jeunesses Communistes il y a quelques mois, au printemps dernier, pendant le confinement. Élève brillant, après son collège à Lanmeur, où il a développé sa passion de l’histoire (au côté de M.Cueff) il est devenu lycéen en section Langues renforcées au lycée Châteaubriant à Rennes. Walden, qui habite Plouigneau, est aussi un mélomane passionné de Jazz, un excellent pianiste, et s’intéresse à la politique et au communisme, notamment depuis l’an passé et sa participation aux rassemblements contre la réforme des retraites à points Macron. Particulièrement curieux et mûr intellectuellement et politiquement, il incarne cette nouvelle génération prometteuse qui porte l’avenir du communisme français.
6 questions à Walden Gauthier
– Pour toi, que représente le communisme ? En quoi est-ce encore un idéal et un engagement actuels ?
Je suis attaché aux principes de base du communisme, ceux de la justice sociale et de l’internationalisme. Le monde de la finance dans lequel nous vivons manque cruellement d’humanité, et c’est d’ailleurs l’un des thèmes majeurs défendus par le PCF aujourd’hui derrière l’engageant slogan : « L’Humain d’abord ». Un combat on ne peut plus actuel, toujours en écho avec l’approche de Marx : l’unicité humaine dans l’égalité, l’identité humaine dans ses différences. Je me retrouve ainsi dans cette ouverture à la pluralité où résonnent notamment les luttes féministes et le combat contre le racisme, tout autant d’ailleurs que dans les actions de longue date du PCF en faveur de l’éducation et de la culture.
– Comment es-tu venu toi-même à faire ce pas de l’engagement ? Est-ce courant dans ta génération, autour de toi ?
J’ai décidé de m’engager auprès des JC en plein confinement pour prendre part à la reconstruction d’une France en crise. J’y vois l’opportunité historique d’un changement radical des mentalités, par la mise en lumière des véritables conséquences d’un gouvernement libéral sur des populations toujours plus menacées par le chômage et la misère. Si ce genre d’engagement était courant au siècle dernier chez les jeunes, je n’ai pas l’impression qu’il le soit aujourd’hui. Ma génération est certes sensible à certains combats, tels que l’écologie ou le féminisme, mais peu sont réellement intéressés par la politique de terrain et la nécessité de combats concrets à mener. Paradoxalement, nombreux sont ceux qui se complaisent dans la société de consommation avec toutes les inégalités que celle-ci engendre. Le désir de se battre en faveur du collectif est en perte de vitesse, et il semble être remplacé par un individualisme rationnel et de pseudo- combats qui servent en réalité à se blanchir la conscience.
– Quelles sont les figures politiques et historiques qui t’inspirent ?
Je suis inspiré par les communistes qui se sont battu pour la libération de la France durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui furent l’âme de la résistance intérieure, mais également les porteurs du triangle rouge ayant succombé sous la botte nazie. Ces hommes et ces femmes ont combattu le fascisme pour défendre la liberté. Leurs actions de haute lutte, souvent au risque de la mort, ne doivent pas être oubliées, et l’on doit veiller à ce qu’elles demeurent gravées dans les livres d’histoire. Les combats pour la paix et l’émancipation de l’Homme menés par Jean Jaurès, ses talents d’orateur et d’écrivain m’intéressent fortement. Je dois également évoquer mon attachement à Marx et à Engels, puisque c’est par le Manifeste que j’ai été introduit à la pensée communiste, et l’ampleur de leur apport à cette théorie me fascine. Je me réjouis qu’il me reste encore tant de choses à lire et à découvrir pour approfondir mes connaissances dans un domaine qui annonce le Progrès humain.
– Pourrais-tu nous parler de la Commémoration des fusillés de Châteaubriant ?
C’était une cérémonie très émouvante. Comme je l’ai dit plus haut, je suis très attaché à l’histoire de la Résistance, et c’est un honneur d’avoir pu déposer la gerbe du Musée de la Résistance Nationale auprès de Lucienne Nayet, Présidente de ce Réseau. C’est un événement qu’il faut absolument continuer d’honorer. C’est important aujourd’hui de dénoncer la barbarie nazie et de commémorer le courage des camarades communistes tombés pour une juste cause, et je compte y retourner dans le futur, avec la JC de Morlaix au complet, voire si possible avec ma classe de lycée !

Corentin Derrien – Mariane Gauthier Destable – Walden Gauthier – Lucienne Nayet – Jean-Luc Le Calvez – les cinq camarades du PCF Pays de Morlaix à Châteaubriant dans la carrière le 18 octobre 2020
– Qu’est-ce que tu as envie de vivre et d’apporter dans ton militantisme ?
En s’engageant, on fait le lien entre les gens qui ont combattu dans le passé et les réalités d’aujourd’hui qui appellent toujours à résister. C’est la volonté d’appartenir à cette famille historique, celle de devenir un chaînon de son histoire qui m’anime aujourd’hui. Si les JC me permettent de perpétuer le mouvement communiste, je pense aussi pouvoir y développer mon esprit critique en apprenant notamment à débattre. Depuis mon adhésion, j’ai également fait de très belles rencontres au sein du Parti, et c’est cette émulation collective qui me plaît.
– Sur quoi d’après toi le PCF et les JC doivent travailler dans la période pour gagner de l’audience auprès des jeunes ?
Je pense qu’il y aurait un travail immense à faire autour du terme « communisme ». C’est aujourd’hui un mot totalement dévoyé, souvent confondu pour le discréditer avec le stalinisme et les régimes dictatoriaux. Le fait qu’il soit ainsi discrédité génère beaucoup de préjugés défavorables, d’où la difficulté d’atteindre les jeunes. Même si c’est un mot chargé de sens se rapportant à l’esprit de partage, je me demande parfois s’il ne faudra pas l’effacer pour faire ressortir nos idées qui n’ont aucun rapport avec le régime de Staline. Les jeunes sont de plus en plus éloignés de la politique, et souvent envahis par des idées reçues, ce qui rend compliqué l’approche. Il y a un énorme travail de pédagogie à accomplir. Et cependant il en va de l’avenir, de notre avenir.
Oct 06 2020
Retour sur la conférence régionale du PCF Bretagne ce samedi 3 octobre à Saint-Brieuc
Ce samedi 3 octobre, c’était la conférence régionale du PCF Bretagne à Saint Brieuc, à la MPT Courteline, consacrée à préparer les futures échéances des Régionales en mars 2021 avec un bel hommage de Philippe Jumeau et des camarades à la sénatrice communiste des Côtes d’Armor Christine Prunaud qui vient de terminer un mandat où elle a très bien porté nos valeurs et nos engagements communs au Parlement: égalité femmes-hommes, solidarité internationale, combat pour la Paix et le désarmement nucléaire, défense des solidarités, et des services publics.
Des débats riches et rassembleurs sur les élections régionales à venir, notre projet, notre programme, nos propositions précises sur lesquels nous devons travailler avec des partenaires à gauche, notre ambition, largement partagée par les 35 délégués des fédérations bretonnes, représentant plus de 2000 adhérents communistes dans les 4 départements bretons, de rassemblement avec une exigence d’unité de la gauche, des gauches, dès le premier tour.
Une autre date de conférence régionale est prévue fin octobre pour finaliser l’adoption de nos orientations programmatiques, de nos options de rassemblement, nos chefs de file à parité, avec un vote de tous nos adhérents à la clef. D’ici là, Philippe Jumeau, animateur du Comité Régional du PCF Bretagne (le CRAC) a été mandaté pour organiser la poursuite des discussions avec les autres organisations de gauche.
Photos Jean-Luc Le Calvez et Ismaël Dupont
Juin 01 2020
Elections Guimaëc : Jérémy Laine réélu adjoint PCF.
Mai 29 2020
Félicitations à Joëlle Huon, Roger Héré, et la gauche unie à Plouigneau, avec le nouveau conseil municipal installé le 27 mai 2020
C’était l’installation du nouveau conseil municipal de Plouigneau le 27 mai.
Félicitations à Joëlle Huon, la nouvelle maire de Plouigneau, à Roger Heré, le 1er adjoint PCF, à Christophe Boudrot, Mariane Gauthier Destable, Patrick Beguivin, Julie Hamon, etc, et tous les colistiers et artisans de cette victoire historique de la gauche unie à Plouigneau, une victoire qui, comme celle de la liste de centre-gauche à Carantec, en appelle une autre sur le territoire.
Morlaix, qui vote à 56 % à gauche au premier tour des municipales, ne peut rester sous la direction de la droite de l’équipe d’Agnès le Brun. Surtout si cela devait prolonger encore pendant 6 ans l’incohérence des directions prises et la guéguerre politicienne stérilisante entre la majorité de Morlaix et Morlaix communauté.
C’est maintenant! Le moment de mettre fin a une parenthèse de gestion de droite de 12 ans à Morlaix qui n’ont pas fait que du bien à la ville… C’est un euphémisme.
A Plouigneau, cela faisait 40 ans qu’une commune votant à gauche aux élections nationales était gérée par la droite. Et quelle droite! Une campagne particulièrement violente animée par le 1er adjoint et élu droite de la droite Bernard Le Vaillant. Une aberration auxquels a mis fin la belle équipe de la liste conduite par Joëlle Huon et Roger Héré.
Avr 27 2020
Cocos, confinés et actifs: Annie Bergot Le Calvez à Morlaix.
Avec toute la générosité de son caractère, Annie Bergot Le Calvez n’est pas du genre à rester inactive.
Notre amie et camarade, retraitée des Finances publiques, militante de la CGT puis du Parti communiste, venait de passer cinq mois intenses de campagne électorale avec « Morlaix Ensemble » au moment où la crise du Covid-19 a fait pleine irruption dans nos consciences et nos vies avec le début du confinement imposé à toutes et tous. C’est elle avec Hervé Gouédard et Yvon Laurans qui avait organisé les tours de présence des assesseurs de « Morlaix Ensemble » dans les bureaux de vote le 15 mars, élection qui s’est déroulé dans un contexte inédit, étrange et anxiogène.
Bien que non éligible sur la liste (elle qui a déjà fait plusieurs mandats dans la majorité PS-PCF et l’opposition à Morlaix), Annie apportait, comme Hervé Gouédard, son expérience et son pragmatisme, son dynamisme et son franc-parler, à tel point qu’elle est devenue clairement un pilier et un repère de notre collectif uni par une belle fraternité, une sympathie et une complémentarité entre des personnalités différentes aux expériences et formations très diverses. Elle continue pendant ce mois et demi de confinement à beaucoup soutenir les uns et les autres, à réagir aux expressions de chacun et à témoigner des ressentis qui s’expriment chez les Morlaisiens sur la messagerie interne du groupe.
Mais surtout Annie s’investit comme tout au long de l’année pour la Ligue contre le Cancer, où elle milite comme bénévole depuis 11 ans, en tant qu’écoutante et bénévole à l’atelier travaux manuels.
Tous les jours, elle appelle des gens pour rompre l’isolement, discuter, elle garde le lien avec eux dans cette période angoissante où parfois on a l’impression qu’on ne meurt plus que du coronavirus et qu’il n’y a plus que ça qui existe.
Elle fait des courses aussi régulièrement pour une dame de 93 ans. Elle continue à militer pour la défense de l’hôpital public du pays de Morlaix et le comité des usagers dont elle est la trésorière adjointe en relayant des informations, allant les chercher à la source, en frappant les casseroles tous les soirs à vingt heures dans son quartier avec ses voisins, en confectionnant des banderoles pour soutenir l’hôpital public avec Jean-Luc, son mari. Elle s’occupe aussi de maintenir le lien avec ses enfants et petits-enfants, avec sa tante de Ploujean, personne âgée isolée, et, avec David Guyomar, autre colistier de Morlaix Ensemble, son voisin du quartier Penlan, ils discutent beaucoup et prennent les contacts avec les voisins pour créer les bases d’une association de quartier regroupant Coat Congar, l’Orée du Bois et Penlan, avec plein d’idées d’animations et de temps de vie sociaux pour faire vivre le quartier après le déconfinement.
Voici une expression d’Annie Bergot Le Calvez datant de ce jour qui dit la nécessité d’un engagement social durable et du bénévolat bien au-delà de l’urgence de la crise du Covid-19, à quoi l’on ne peut pas ramener non plus tous les défis sociaux du moment:
« Le début de l’annonce du Covid 19, aura vu surgir un grand élan de solidarité autour et parmi nous.
Des personnes se mettant tout de suite à la disposition des associations caritatives, pour venir en aide aux plus vulnérables et aux plus démunis. C’est beau, c’est généreux, c’est indispensable dans l’instant, mais n’oublions pas l’après.
Bénévole depuis plus de 10 ans, auprès de personnes atteintes du cancer ou de leurs proches, force est de constater que nous avons toujours de plus en plus de mal à trouver des personnes souhaitant donner un peu de leur temps, de leur bonne volonté et de l’écoute.
Confinée, je pense à Vous, que nous n’avons pas vues depuis bientôt 2 mois. Vous qui subissez la double peine, la maladie et le confinement. Vous qui souffrez de ne pouvoir nous rencontrer, d’échanger entre vous vos espoirs et vos angoisses, avec nous bénévoles de toujours, avant, pendant et après le confinement.
Des bénévoles, il y en a toujours eu et il en faudra encore plus. Dans tous les domaines, caritatif, culturel, sportif, social, scolaire…
Nous bénévoles sommes et seront toujours là, après que cette grave épidémie soit passée. Nous retrouverons la liberté , le droit et le pouvoir de se retrouver ensemble.
ANNIE BERGOT LE CALVEZ MORLAIX »
Avr 24 2020
Cocos, confinés, et actifs: Jean Dréan, le militant infatigable d’une société plus humaine avec les personnes âgées et les EHPAD
Jean Dréan, le militant infatigable d’une société plus humaine avec les personnes âgées et les EHPAD
– par Ismaël Dupont
La crise du Covid, c’est l’annulation des rendez-vous médicaux pour les personnes âgées et certains malades: pour Jean, endoscopie reportée, kiné vestibulaire annulée, opération de la hanche reportée, achalasie reportée… La santé de la personne âgée, ce n’est pourtant pas que la protection contre le Covid-19… A croire que l’on ne meurt plus que de ça!!!
Confiné, il l’est toujours depuis quatre ans… Coco et actif, il le sera toujours, jusqu’à ses dernières forces, il l’est en tout cas depuis cinq ans qu’il est « enfermé » en EHPAD, et maintenant que les personnes âgées résidant en EHPAD vivent avec des règles de confinement (absence de visites, de déplacements, annulations des rendez-vous médicaux importants) encore plus sévère, et l’angoisse d’une propagation du virus dans l’EHPAD, Jean plaide plus que jamais pour que le PCF soit à l’initiative d’un projet de loi complet pour que le « jour d’après » ne soit plus comme avant, que l’on abandonne plus les « vieux » à des conditions de vie indignes d’une société développée, qu’on s’intéresse au temps disponible des personnels à leur côté, aux temps de toilette, de douche, pour manger, à la qualité des repas. Jean le coco confiné et actif est le président du conseil de vie sociale de sa maison de retraite confessionnelle et mène la bataille pour l’amélioration de la qualité de l’alimentation en EHPAD, lui qui ne cesse de donner des coups de main à ses camarades d' »infortune » moins bien lotis que lui. J’ai pu le constater en allant le voir à la sortie de leur cantine collective l’an passé.
Il peut être surprenant de consacrer une page de cette rubrique à notre ami et camarade de Plouigneau et de la section PCF de Morlaix, Jean Dréan, dans un EHPAD associatif confessionnel à but non lucratif à Quimper depuis des années. Peut-on être actif dans un EHPAD? N’est-ce pas l’antichambre de la mort, le refuge de la sénilité et de la déchéance de la personne? Et bien non, on peut être militant, on peut être citoyen dans un EHPAD, et les résidents des EHPAD sont des femmes et des hommes avec les mêmes droits que les autres, c’est ce que s’évertue à clamer Jean Dréan depuis des années, alertant sa CGT, son Parti communiste, son Humanité, les ministres successifs de la santé, sur la situation intolérable qui est faite aux personnes âgées en perte d’autonomie dans notre pays, riche et dit civilisé, mais où le secteur de la « dépendance », un mot qu’il n’aime pas, ou de la « perte d’autonomie », souffre d’un énorme déficit de financement public et solidaire pour pouvoir assurer des conditions de vie dignes et épanouissantes à tous les âges de la vie, y compris au dernier. On pourrait en dire autant de manière générale avec la manière dont notre société traite les handicapés, physiques et mentaux…
Aujourd’hui, les personnes âgées en EHPAD sont nombreuses à décéder chaque jour du Covid-19. On ne les amène même pas à l’hôpital, on n’envisage pas de soins, jugés inutiles ou fatals pour eux… On n’a pas assez de médicaments pour soulager leur souffrance, de masques pour les empêcher d’être contaminés! Cette crise du Coronavirus qui braque les projecteurs sur les maisons de retraite et les EHPAD révèle sous une lumière crue l’inhumanité de notre société vis-à-vis des personnes âgées et du grand âge, et l’état de sous-investissement, d’insuffisance d’effectifs dans les EHPAD. La presse s’y intéresse, les politiques néo-libéraux au pouvoir font mine de découvrir et de s’en émouvoir alors qu’ils ont tout fait pour mettre le problème sous le tapis et reculer le temps de construire une vraie loi de prise en charge financière de la question de la perte d’autonomie, dans le cadre de la solidarité nationale et de la Sécurité sociale universelle, avec des normes contraignantes pour le ratio personnel-résidents comme en Suisse ou dans d’autres pays.
Il faut pour construire une société civilisée pour tous les âges un effort de rassemblement et d’inventivité, de prélèvement des richesses là où elles « fuient » – profits mirifiques des actionnaires et du capital, paradis fiscaux – qui soit digne de ce que le CNR a entrepris avec la création de la Sécu, du système de retraite, des Grandes nationalisations, des bases du droit du travail et d’une République rénovée. C’est cet exemple qui inspire Jean, le résistant. Pour Jean Dréan, qui reconnaît et salue les efforts de Christiane Caro et de l’atelier citoyen santé Bretagne du PCF (http://croizat-pcf.blogspot.com/) pour inscrire la question des Ehpad, du vieillissement, des personnes âgées, des conditions de travail des « professionnelles » qui souvent travaillent avec elles, de l’aide à domicile, de l’âgisme, au cœur de notre travail de proposition et de documentation et dénonciation du réel existant, notre parti, le PCF, n’a pas encore mis assez cette question en exergue à un niveau de volontarisme, de priorité et de proposition suffisant. Il nous faut être digne, à gauche et au parti communiste, du souffle créateur et humaniste du C.N.R. C’est en parlant aussi avec sérieux et des propositions de changement du quotidien de millions de gens qui vivent le vieillissement que l’on pourra être écoutés davantage. Jean n’est pas oublié: Laurent Brun, le responsable de la CGT Cheminots, membre de la direction du PCF, est venu le voir dans son EHPAD à Quimper en marge d’une réunion publique pour les Européennes et a passé deux heures en sa compagnie, Christiane Caro, membre de la commission nationale santé, des Côtes d’Armor, est venue le voir aussi, Patrick Le Hyaric lui répond régulièrement, c’est le cas aussi d’autres dirigeants du PCF, et des cabinets du ministère de la santé, etc.
Mais quel effet concret jusqu’à présent? Il semble au contraire que la situation ne cesse de s’aggraver pour les personnes âgées en EHPAD et les personnels. L’état d’impréparation et d’abandon des EHPAD face au Covid-19 est à la limite de l’irresponsabilité criminelle. Depuis 5 ans en EHPAD, Jean Dréan n’a pas constaté la moindre progression dans la situation faite aux vieux, il me l’a rappelé dans un courrier pas plus tard qu’hier:
« Dans la presse de ce jour, les voilà qui se réveillent. Tous de la même équipe. Sarkozy a trahi la parole donnée aux vieux sur la dépendance. Hollande le défroqué et son équipe disloquée ont pondu une coquille vide. Compter sur la Macronie serait une profonde erreur. Ils se soucient peu de mettre en place la civilisation du grand âge. Cependant, concernant l’Humain d’abord, il y a urgence à avoir de l’audace. Vous êtes sur de bons rails. Le TGV peut rouler contre le virus. Il doit rouler pour donner sens à la retraite ».
Quand je suis arrivé à Morlaix, Annick, la femme de Jean, ancienne institutrice à l’école Jean Piaget de Kerfraval, était gravement malade déjà. Elle restait à domicile, lourdement handicapée, dans leur maison de Saint Didy, sous la protection aimante de Jean, qui m’interpellait sans cesse par courrier, en me remettant des brochures de presse, sur le scandale constituée par les retraits de financement du Conseil Départemental, pour les personnes reconnues dépendant et ayant besoin d’aides et de soins à domicile, liée à l’austérité imposée par Sarkozy, puis par Hollande.
Ensuite, par amour, quand Annick n’a plus été capable de rester à la maison, son état de santé et de perte d’autonomie nécessitant d’aller en maison de retraite médicalisée, Jean a fait le choix difficile, alors qu’il était encore très vaillant physiquement et intellectuellement, qu’il était très sociable et militant, d’accompagner son épouse en maison de retraite non loin de la maison d’une de leur fille à Quimper. Finalement, Annick est décédée il y a un peu moins de deux ans en août 2018 à Quimper, et Jean a eu beaucoup de mal à surmonter son départ. Alain David, pour les obsèques d’Annick, avait écrit un très beau texte qui retraçait sa vie:
Le chiffon rouge de Moralix, 25 août 2018 : ALAIN DAVID : ANNICK S’EST ETEINTE
A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».
En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».
L’aumônier rend à Jean un vibrant hommage:
» Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?
Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).
C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.
Pour moi, Jean Dréan est un « Working class hero ». Quelqu’un qui ne s’est jamais arrêté de chercher, de lutter, d’agir pour contribuer à créer une société meilleure, et qui incarne aussi cet idéal dans des gestes de solidarité, d’humanité, de fraternité, ici et maintenant. Quelqu’un qui par son humanité, sa gouaille et son humour pouvait faire tomber toutes les barrières et être reconnu par des gens qui n’étaient pas forcément de son bord. Et pourtant, en tant que cheminot cégétiste et communiste, c’était un vrai lutteur, prêt à mettre en boîte les briseurs de grève, à jouer des mauvais tours aux directions pour affirmer le droit syndical et la défense du service public et des droits des salariés. Comme sur la perte d’autonomie et les EHPAD, Jean m’a envoyé des centaines d’articles par courrier, même une fois reclus en EHPAD, sur la nécessité de défendre le réseau ferroviaire français contre le démantèlement, la privatisation, la vente à la découpe, de promouvoir le ferroutage, la plateforme rail-route de St Martin, de défendre la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff. Ce n’est pas du passé, Jean continue à s’intéresser à toutes ces questions, à faire des revues de presse pour documenter ses indignations.
Depuis cinq ans au moins, les appels, les signaux d’alarme se sont multipliés, de la part des personnels des EHPAD, des directeurs d’EHPAD et de leurs associations et syndicats représentatifs, de personnalités morales, d’anciens employés, des familles et de certains usagers, mais les gouvernements restent obstinément sourds à la souffrance et à la colère des personnels et des usagers des EHPAD, mais plus largement, de toute la filière de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie: l’aide à domicile, etc. Insuffisance de moyens financiers et humains, bas salaires, précarité, absence de temps à accorder aux personnes âgées reviennent dans tous les témoignages.
En janvier 2018, Jean Dréan lançait lui aussi un appel, qui a même fait l’objet d’une pétition sur change.org:
Le Chiffon Rouge de Morlaix,13 janvier 2018: Appel de Jean Dréan: pour le droit à bien vieillir, stop à la maltraitance institutionnelle vis-à-vis des personnels et des usagers des maisons de retraite!
« L’enjeu d’accompagner avec des moyens de solidarité pour bien vivre à tous les âges le vieillissement de la population devrait être une grande cause nationale. Au lieu de ça, aucune prise en compte sérieuse de l’enjeu du vieillissement et des conditions de vie des personnes âgées de la part des politiques au pouvoir depuis des années, et des politiques libérales et d’austérité qui fragilisent encore des structures et des dispositifs déjà insuffisants par le passé.
Au lieu de ça, le secteur de l’aide à domicile est un lieu bien souvent de précarité, de bas salaire et d’exploitation pour les personnels, les financements par les départements sont fragilisés, il manque des places dans les maisons de retraite, leur financement, notamment celui des maisons de retraite publiques, est remis en cause par les nouvelles règles de tarification, et le personnel travaille bien souvent dans des conditions de sous-effectif dramatique, qui se répercutent sur les conditions d’accompagnement des personnes âgées.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015 a fragilisé les EHPAD publics qui constituent 43% des maisons de retraite mais accueillent 70% des résidents. Les groupes financiers s’en frottent les mains, eux qui veulent se positionner sur le marché de l’or gris sans considération sociale autre que leurs profits: les Korian, Orpea, DomusVi, Colisée, Domidep, le Noble Age, Emera.
Le risque de la réforme du financement des établissements de santé et des maisons de retraite est de voir des départements fermer des lits dans les maisons de retraite publiques, faisant par là même des économies sur l’habilitation des Ehpad à l’aide sociale assurée par les conseils départementaux.
Gagner partout et pour tous le droit bien vieillir en rassemblant sur la base d’une considération du besoin humain primant sur les logiques de rentabilité les différents maillons de la chaîne de vie de la personne âgée dans une action, une réflexion, un service public et un financement solidaire communs, est une priorité: Maintien à domicile, Accueil en EHPAD, Prévention santé, Education continue et accès aux droits des personnes âgées (mobilité, culture, …).
La presse nationale et régionale se fait écho presque tous les jours du malaise et de la détresse des personnels des maisons de retraite, de leur sentiment de ne pas pouvoir faire leur travail dans des bonnes conditions, soucieuses de la dignité et du bien-être des personnes âgées. Il est temps de prendre au sérieux leurs cris d’alarme.
La situation est déjà mauvaise, quasi intenable: si les structures pour personnes âgées réduisent encore leur personnel, ce sera la catastrophe.
Le degré de civilisation d’une société se juge à la manière dont elle traite les plus vulnérables et les plus fragiles: le quasi abandon actuel du grand âge, absent des préoccupations des décideurs politiques, est inacceptable. Depuis quelques mois, il y a eu 14 suicides d’aide soignante, et personne ne semble s’en émouvoir.
Je suis bien placé, résidant par contrainte avec mon épouse handicapée en EHPAD dans une maison de retraite associative privée à but non lucratif, pour constater:
– que le service de semaine, c’est la course permanente
– le samedi et le dimanche, réduction du personnel oblige, c’est le marathon. Et l’épuisement en fin de journée pour les personnels.
– pas d’infirmier ou d’infirmière de nuit. Ne pas compter sur le somnifère
– le médecin coordinateur est contraint à la présence allégée
– il n’est pas évident que les urgences hospitalières nous réservent un accueil particulier
– qui s’inquiète du plaisir de manger ces résidents en maison de retraite? A quand le bio, les produits frais?
– qui s’inquiète de la malnutrition de certaines personnes âgées qui ne peuvent se nourrir qu’avec un encouragement patient, de l’aide et de la présence humaine?
– des douches qu’on ne fait qu’une fois la semaine ou tous les 15 jours?
Il est urgent de réagir, de se remettre à porter des solutions d’égalité et de solidarité pour garantir aux personnes âgées leur droit à être traités dignement, avec bienveillance, patience, professionnalisme, et une présence humaine à la hauteur.
La France est riche, on trouve des milliards pour supprimer l’ISF, faire des cadeaux aux actionnaires des grandes entreprises, aux sociétés d’autoroute, pour les bombes nucléaires, et on n’aurait pas les moyens de financer des conditions de prise en charge simplement humaine et digne pour les personnes âgées?
Jean Dréan, retraité Cheminot et CGT, militant communiste, résident en maison de retraite à Quimper »
Mais les pouvoirs publics, le gouvernement regardait ailleurs.
Comme en 2015, alors que Hollande était au pouvoir et que Marisol Touraine, comme sur l’hôpital public, a raté complètement le rendez-vous d’une réorientation de la politique de santé et vis-à-vis des personnes âgées dans le sens d’une véritable prise en compte de l’effort de solidarité à fournir.
Sur une loi pas à la hauteur – contestée: adaptation de la société au vieillissement.
Pour la majorité des citoyens, cette loi passe à côté d’une ATTENTE MAJEURE: une prise en charge par la solidarité nationale.
Il y a urgence à remettre à l’ordre du jour les exigences exprimées sur un problème sociétal majeur que le pays doit affronter: le vieillissement.
En effet malgré les orientations politiques et les opérations d’enfumage, les Français ne voient rien venir. Il en est ainsi d’une loi qualifiée fourre-tout dite loi Macron, imposée par la force du 49/3
– Des chiffres du chômage: triturant les statistiques de pôle emploi. Voilà la nouvelle technique gouvernementale pour faire baisser le chômage.
Il risque d’en être ainsi de cette loi en gestation de longue date. Alors qu’il y a une extrême urgence: comme le clame sur les chaînes publiques le Président des Associations des Directeurs d’Etablissement, « la situation est dramatique et va devenir catastrophique ».
Il faut un plan d’urgence.
Par exemple sur le Finistère l’agitation des personnels en charge des 4 maillons de la chaîne de vie des personnes âgées a trouvé large écho dans la presse. Une multitude d’appels au secours et de témoignages souvent poignants.
Pour rappel les deux les plus significatifs pleins de conviction et de dignité.
– Ceux sous les propres fenêtres de l’ex- Président du Conseil Général Maille: « dignité pour les vieux – respect, considération pour les personnels, halte à la maltraitance institutionnelle qui s’installe ».
– Ceux de Morlaix: 800 personnes s’époumonant « Halte au travail à la chaîne. Néfaste pour la qualité de vie de la personne âgée, néfaste pour la sérénité, l’équilibre des personnels ».
Par le plus malheureux des hasards, Monsieur le Préfet du Finistère confirmait la nécessité, la justification de ce vent de révolte « avec la réduction des dépenses publiques nous aurons des choix douloureux à faire pour les personnes, les familles ».
Et voilà qu’en période estivale le calme serait revenu dans le monde du silence. N’est-on pas en droit de s’interroger sur ce « calme artificiel »?
Qu’en est-il de la rotation des personnels (service -aide-soignant) embauchés en remplacement des congés statutaires: sont-ils formés? Quel statut? Quelle expérience confirmée de la personne âgée? Pourquoi un service réduit les samedis, les dimanches? Quels moyens pour pallier aux incidents, aux accidents de la vie courante?
L’humain aurai-il des temps de relâche? Quelle réserve de personnels compétents?
A l’occasion de la canicule n’a t-on pas entendu des propos contradictoires confirmant la nécessité d’une vigilance absolue. Une situation à risques qui ne fera que s’aggraver. Pour confirmation s’imprégner des directives de Pierre Maille aux gestionnaires: « avec moins, faites plus ».
Pour décider d’une réflexion concertée devant conduire à l’action, « pour une loi de progrès social » analysons quelques propos de presse provoqués par le coup de chaleur de nos aînés. Et ceci malgré les « opérations d’enfumage » de Mmes Touraine et Rossignol.
– Dans les résidences on n’a pas un moment de répit. Avec un ratio de personnel médiocre on travaille à la chaîne.
– Madame la Ministre se veut rassurante: « situation maîtrisée »
– Le Président de Samu-Urgence n’est pas de cet avis: « situation critique, alarmante ».
– Le Président de A.D.P.A: L’essentiel des leçons du drame de 2003 n’a pas été tiré: l’inertie des pouvoirs publics face à la crise.
– VALLS dans sa superbe en appelle à la solidarité
– A.D.P.A l’a pris au mot et réitère la proposition de la création de 200 000 emplois. C’est un impératif éthique et ce serait en même temps une réponse à la crise économique.
La presse nous apprend qu’un délégué de A.D.P.A entamait « à pied » un tour de France de l’aide aux personnes âgées. Pour défendre leur cause. Faire émerger des points de convergence et de divergence. Tout en rappelant l’urgente nécessité de créer 200 000 emplois!
Il y a donc urgence à se rassembler, à travailler ensemble, à situer clairement les responsabilités d’une situation intolérable. Faisons notre coup de colère du président Chanvert: les politiques n’ont pas su ou voulu anticiper le vieillissement.
Ensemble, imposons-leur de voter enfin une loi de progrès social.
‘Gagner partout et pour tous le bien vieillir dignement en citoyen à part entière ».
Pour raison de santé de mon épouse nous avons rejoint une EHPAD en connaissance de cause. Je salue le courage de tous les personnels, leur engagement, leur dévouement pour un salaire qui n’est pas à la hauteur des exigences.
ENSEMBLE, USAGERS, FAMILLES, PERSONNELS, GENS DE PROGRES
TRAVAILLONS A L’ELABORATION D’UNE VERITABLE CIVILISATION DE LA PERSONNE AGEE, ou selon dernier congrès de la Gériatrie tout ou presque reste à inventer.
Jean Dréan (UL CGT Quimper – 9, allée Samuel Piriou, 29000 Quimper)
APPEL DU 27 AOUT 2015, toujours valable!
Avr 24 2020
Cocos, confinés et actifs: Fréderic L’aminot, morlaisien, élu CGT pour le groupe Celtys-Queguiner à Landivisiau.
Jusqu’au 15 mars, Fréderic L’aminot, militant du PCF et de l’UL CGT sur Morlaix, menait la campagne activement pour la liste d’union de la gauche « Morlaix Ensemble » (Génération.s, PCF, PS, Citoyens engagés morlaisiens) conduite par Jean-Paul Vermot qui est arrivée en tête du premier tour des élections Municipales, avec 37%, devant la liste de droite de la maire sortante Agnès Le Brun. Une campagne intense, avec une douzaine de réunions publiques organisées sous forme d’échanges participatifs (ateliers et forums participatifs) sur plusieurs thématiques (jeunesse, santé-social, vie des quartiers, monde associatif, économie, centre-ville, etc) puis dans les deux dernières semaines sous une forme plus classique, et des visites de quartiers avec une consultation des Morlaisiens.
Fréderic L’aminot aura des responsabilités dans la municipalité si notre liste arrive en tête au second tour quand les élections auront lieu à nouveau, soit fin juin, soit en septembre ou octobre prochain.
Fréderic a été membre de l’association des Anciens élèves et amis du Lycée Tristan Corbière, président de l’APE de l’école Jean Piaget à Kerfraval, membre du Conseil d’administration du collège Mendès France et de l’association de l’APE du collège Mendès France, et est toujours trésorier de l’association des Jardins Familiaux.
Propos recueillis par Ismaël Dupont
Fréderic, en tant que élu CGT pour CELTYS (groupe Quéguiner), quel a été ton rôle dans l’adaptation de ton entreprise à la crise du Covid-19?
Depuis le début de la crise sanitaire, les élus de la société ont été associés à la fermeture de l’entreprise. Le PDG voulait mettre les salariés en confinement dès le 16 mars. Il a fallu expliquer à nos collègues la situation, le chômage partiel, les indemnités… Ça a été très particulier car on n’était pas préparé à cela.
Il y a t-il eu des sujets de négociation particuliers pour négocier le chômage partiel, les congés, les conditions du retour à l’activité?
Pour le chômage partiel ça a été un peu compliqué car le gouvernement change régulièrement les règles.
Au départ, le gouvernement annonçait un chômage partiel a 100 %, puis on est passé à 84 % du net.
Puis le gouvernement, par le biais du préfet du Finistère, a mis la pression sur les entreprises du bâtiment pour éviter la mise au chômage des salariés.
Pour éviter un refus, l’entreprise a demandé aux salariés de prendre leurs congés qui leurs restaient et leurs heures supplémentaires.
Puis il a fallu rouvrir des dépôts pour alimenter les entreprises qui travaillaient encore.
Par contre, nous n’avons pas été d’accord sur le fait que la direction nous propose un accord sur une prise de congés anticipée.
Nous avons une à deux réunions de CSE par semaine. Les élus CGT se concertent régulièrement pour faire des propositions à la direction.
En ce moment, nous sommes consultés au sujet d’une reprise partielle de l’activité. Nous avons plusieurs réunions pour que les salariés reprennent en toute sécurité.
Comment allez-vous adapter les postes et conditions de travail pour mettre les salariés en sécurité, respecter les distances qui protègent?
Après un travail coopératif du responsable de l’hygiène et de la sécurité, des responsables et des membres du CSE, les membres de la CSSCT se sont rendus sur place pour faire le point, atelier par atelier, et régler les mesures de distanciation sociale, les approvisionnement en matériel sanitaire, les heures différées de début et fin de journée…
Tu es en lien quotidien avec les salariés du groupe, quel est l’état d’esprit de tes collègues? Quelles sont leurs craintes dans le contexte de crise du Covid et de la reprise d’activité?
Au départ, personne ne pouvait savoir combien de temps cela pourrait durer. Donc, j’ai commencé à donner des nouvelles aux adhérents, mais j’ai vite compris qu’il y avait une demande des salariés.
Donc, avec le secrétaire du CSE, nous donnons des nouvelles à tous les salariés qui ont bien voulu nous communiquer leurs adresses mails. Au début, ce virus ne faisait pas très peur, mais au fil des semaines beaucoup de salariés ont commencé à craindre l’agressivité de celui-ci. Les changements de cap quasi journaliers du gouvernement n’étaient pas non plus pour les rassurer.
Il est toujours nécessaire de continuer à soutenir nos collègues et nous les informons également de l’état d’esprit de notre direction.
Quel temps quotidien tes activités syndicales t’ont pris pendant le quotidien?
Au départ, il y avait pas mal de réunions en visioconférence, des réunion avec les élus de notre syndicat, des réunions téléphoniques avec le secrétaire du CSE qui a été également très sollicité durant cette période. Entre le CSE et mon rôle de délégué syndical, je passe à peu près 3 à 4 heures par jour avec des pics à 8 heures les jours de réunions car les salariés me téléphonent pour prendre des nouvelles.
As-tu eu d’autres gestes de solidarité pendant la période avec ton voisinage ?
Pendant le confinement, j’ai aussi fait les courses de personnes qui ne voulaient pas sortir de chez elles.
J’aurais voulu en faire plus, mais j’ai été très sollicité par mes collègues de travail.
Le 23 avril 2020
Avr 20 2020
Cocos, confinés et actifs! Témoignage de Pierre-Yves Liziar au Relecq-Kerhuon.
Secrétaire de section du PCF au Relecq-Kerhuon depuis deux ans (une section de 45 adhérents), Pierre-Yves Liziar venait d’achever une campagne de 1er tour dynamique avec « L’union pour le Relecq-Kerhuon » (PS, PCF, UDB, Citoyens) conduite par Laurent Péron, campagne qui a permis à l’équipe renouvelée de la majorité sortante de faire un score de 47%, contre 27% à la LREM, et 26% à la liste soutenue par EELV. Sans l’abstention liée au Coronavirus, la liste serait sans doute passée au 1er tour, avec plus de 50%, ce qui aurait permis d’installer le nouveau conseil municipal fin mai probablement. Là, les cartes sont un peu rebattues mais la liste d’union de la gauche, avec des forces politiques qui gèrent la ville ensemble à gauche depuis plusieurs mandats dans cette belle commune littorale active de 12 000 habitants, limitrophe de Brest, où le PCF est bien implanté – le père de Pierre-Yves, Guy, ayant d’ailleurs lui-même été élu maire du Relecq en 77 devrait être réélue quand les élections seront à nouveau organisées.
Les communistes y auront entre six et huit élus en fonction des scenarii, dont trois adjoints, des conseillers délégués, un mandat communautaire, comme dans le mandat qui se termine.
Cette présence communiste est utile pour consolider la politique sociale, mais aussi associative et culturelle (Isabelle Mazelin à la culture a eu par exemple une action très reconnue depuis plusieurs mandats, avec de nombreuses réalisations). Le Relecq-Kerhuon par exemple, dans cette période de Coronavirus, a décidé assez vite, à l’exemple de Brest, de verser un chèque bon d’achat alimentaire de 150€ par enfant (225€ en comptant mars/avril), pouvant être dépensé dans les magasins locaux du Relecq-Kerhuon, pour faire des courses alimentaires, à destination des familles les moins favorisés qui bénéficiaient de tarifs dégressifs à la cantine.
Pierre-Yves Liziar, 48 ans, exerce par ailleurs la profession d’enseignant. Il est professeur des écoles à Guipavas. Dans ce cadre, dès le 16 mars, il a assuré pendant un mois la continuité pédagogique et l’enseignement à distance avec ses élèves par temps de confinement. Il s’est porté volontaire pour encadrer les enfants de soignants dans son école un jour par semaine et sinon, son temps a été bien occupé, à préparer ses leçons, exercices, révisions, à mettre en ligne pour que les parents et enfants y aient accès, à éviter que l’enseignement à distance n’aggrave les inégalités scolaires, à gérer l’hétérogénéité des élèves, entre ceux qu’il ne faut pas submerger de travail et ceux qui sont demandeurs et ont plus de facilités, à qui il faut donner du grain à moudre. Répondre aux questions des enfants, des familles, communiquer avec les familles des enfants qui allaient moins travailler, ou avaient plus de difficultés, fut son lot quotidien pendant un mois. Le travail sur informatique impose à tous du matériel à disposition, pas évident quand on partage son poste d’ordinateur avec ses enfants, pas évident non plus pour bon nombre de familles qui ne sont pas tous bien équipées (ordinateur, imprimante). Il a fallu s’habituer à un nouveau rythme et à des nouvelles contraintes de travail, avec des préparations différentes, plus de suivi individualisé.
Parallèlement, en tant que conseiller municipal délégué, au handicap, Pierre-Yves a pris contact avec les associations en lien avec le handicap, leur demandant si elles avaient besoin d’une spécifique, et comme ses collègues élus, en lien aussi avec les services municipaux du Relecq-Kerhuon, ils ont organisé la solidarité vis-à-vis des personnes âgées les plus isolées ou les plus fragiles, dans un premier temps celles qui avaient été déjà identifiées lors du plan canicule, puis toutes les personnes âgées volontaires. Concrètement, cela consiste à appeler environ 3 à 4 fois par semaine 2 à 3 personnes pour vérifier qu’elles aillent bien et à faire les courses aussi pour les anciens qui ne peuvent le faire. Pierre-Yves fait ainsi les courses pour deux ou trois personnes tous les vendredis. Il apprécie ce rapport d’élu de terrain et ce lien de proximité avec les personnes âgées et assure qu’avec la majorité municipale, ils réfléchissent à comment garder le lien avec eux après le confinement. Le travail municipal est quelque peu perturbé évidemment par le confinement mais l’équipe se réunit quand même avec les services par viséoconférence toutes les semaines pour s’adapter à l’évolution des directives et aux problématiques de vie quotidienne liées au Covid-19, au confinement et à la continuité du service public.
C’est aussi par viséoconférence que Pierre-Yves Liziar a participé en tant qu’élu de la CGT Educ’action au CTSD le premier mercredi des vacances, le 15 avril, sur la carte scolaire, ne votant pas le projet de la DASEN et se disant très déçu par le peu d’écoute que l’institution a pour la parole des représentants syndicaux, toutes tendances confondues. Une parodie de démocratie sociale, regrette-t-il de constater. La rentrée des élèves le 11 mai? Cela lui parait très problématique. Comment gérer les distances barrières avec une classe entière, comment assurer les distances et les gestes qui protègent contre la propagation du virus à la cantine, à la récré quand il pleut, en maternelle, quand les gamins vont aux toilettes? Pierre-Yves est donc interrogatif sur le bien-fondé et les modalités de la sortie du confinement pour l’école le 11 mai alors que les étudiants ne reprendront qu’en septembre. Évidemment, il fera tout pour que les enfants continuent à apprendre dans des conditions les plus protectrices possibles.
D’ici là, ce sont des vacances scolaires en famille, qui vont continuer à être rythmées par le travail municipal et le lien aux adhérents car la période nécessite beaucoup de communication, de réflexion et d’échanges.