Category: Vie du parti

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022 – UNE TECHNO NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE POUR CONTINUER LA POLITIQUE DE RÉGRESSION SOCIALE.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022
Elisabeth Borne vient d’être nommée première ministre par le président Emmanuel Macron. Sa carrière de technocrate engagée sur la voie des réformes libérales a été une suite d’aller-retour entre les entreprises privées et les ministères. Elle s’est illustrée par la privatisation et la mise en concurrence du système ferroviaire, secteur clé pour la transition écologique, la prolongation de six ans des autoroutes aux multinationales qui les gèrent en rackettant les usagers, et sa réforme de l’assurance chômage qui pénalise un million d’allocataires et de sans-emplois.
En dépit de certains commentaires médiatiques attribuant un pedigree de gauche à cette libérale pur jus, et même si nous pouvons, sur le principe, et parce que les femmes ont été trop exclues des fonctions politiques les plus importantes, nous féliciter du choix d’une femme comme première ministre, les états de service d’Elisabeth Borne ne nous laissent pas de doute sur le projet et l’agenda politique qu’elle entend servir.
Aux élections législatives des 12 et 19 juin, l’enjeu est donc de retrouver un espoir de progrès social, loin des politiques de privatisation et d’austérité, et de résister à ces orientations néo-libérales en votant pour les candidats d’Union de la Gauche rassemblés dans la Nouvelle Union Populaire Sociale et Écologique, et donc en votant Sylvaine Vulpiani et Arnaud Caroff dans la circonscription de Morlaix!
Les communistes soutiennent les candidats de la NUPES et participent partout sur le territoire national à cette union historique de la gauche et des écologistes au premier tour des élections législatives qui correspond à l’urgence sociale et politique du moment.
Ne laissons pas les coudées franches aux candidat.e.s de la LREM, remaquillée en « Renaissance », représenté.e.s localement par Sandrine Le Feur. Avec Emmanuel Macron, ils ont comme projet la destruction méthodique de ce qui reste du système social français, des services publics, de la protection sociale, des droits des salariés.
En juin, remettons le progrès social et les jours heureux à l’ordre du jour! En particulier, il faut empêcher le président des riches d’opérer une nouvelle remise en cause des droits à la retraite et du système des retraites par répartition, et de prendre ses mesures visant les allocataires du RSA. 
Les communistes s’emploieront sur la circonscription de Morlaix comme partout en France à faire élire un maximum de députés de gauche, dans leur diversité, pour porter l’exigence d’une autre politique, en faveur du pouvoir d’achat, des salaires, d’un vrai partage des richesses, d’un autre modèle de développement que celui porté par la finance capitaliste dont le président Macron est un serviteur zélé.

Journée de la résistance – Fille de déporté, Lucienne Nayet, inlassable passeuse de mémoire (Sophie Guillerm, Le Télégramme, 27 mai 2022)

Très beau portrait-témoignage de notre amie et camarade du PCF Pays de Morlaix, Lucienne Nayet ,dans Le Télégramme d’aujourd’hui pour la Journée de la Résistance!
 
« Fille de déporté, ex-enfant cachée née sous l’Occupation, la Locquénolésienne (29) Lucienne Nayet, présidente du Réseau national des musées de la Résistance, raconte inlassablement son histoire aux jeunes générations. Pour que jamais l’horreur ne se répète. »

Participation du PCF à la rénovation de la stèle de Trédudon-le-Moines

Dimanche 8 mai 2022, suites à la dégradation de la stèle de Trédudon-le-Moine en hommage aux résistants communistes, une forte délégations de militants et d’élus ainsi qu’un représentant du PCF National ont participé à une cérémonie qui fut l’occasion d’annoncer que le PCF 29 participera à la rénovation de la stèle.

Fête du Viaduc – 1er mai Morlaix

Entre 500 et 600 personnes sont venues le dimanche 1er mai pour profiter du concert, du spectacle et du discours politique lors de la traditionnelle fête du Viaduc à Morlaix.

Bravo aux militants des sections du Pays de Morlaix pour l’organisation.

 

(Photos Jean Luc Le Calvez)

7 mars 2022 – Cérémonie en gare de Brest pour les 80 ans de l’exécution de Pierre Sémard

Demain lundi 7 mars à 10 h 30, jour anniversaire des 80 ans de son assassinat, les communistes ont participé à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.
PCF Section du Pays de Brest
LE O7 MARS 1942 :
Commémoration des 80 ans de l’assassinat par les nazis de Pierre SEMARD, cheminot, secrétaire général de la fédération CGT
Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut secrétaire général de 1924 à 1929.
***
lundi 7 mars 2022
À la gare de Brest, un hommage rendu à Pierre Semard, figure de proue du Parti communiste français

Pendant l’hommage, une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard. (Photo Le
Télégramme/Lilian Rodriguez)

Ce lundi matin, un hommage à Pierre Semard, emblème du Parti communiste Français (PCF), a eu lieu à la gare de Brest, devant la stèle commémorative des cheminots brestois morts pour la France.

Ce lundi matin, une trentaine de personnes étaient présentes à l’hommage rendu à Pierre Semard, ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots (CGT) et directeur général du PCF (Parti communiste français), fusillé par les nazis en 1942.

Cette cérémonie s’est déroulée à la gare routière, devant la plaque commémorative des cheminots brestois morts pour la France. La commémoration a lieu tous les ans.

Le secrétaire général de section des cheminots CGT de la région brestoise, Jacques Le Moigne, a prononcé un discours pour honorer la mémoire de l’icône, et « faire vivre ses idées révolutionnaires ».

Également, des fleurs ont été déposées, et une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard.

Le Relecq-Kerhuon, 12 mars à 16h30: débat Énergie et Climat avec Amar Bellal dans le cadre de la campagne présidentielle de Fabien Roussel

Les communistes demandent l’arrêt de la dégradation du service postal (Le Télégramme, Benjamin Pontis, 8 mars 2022)

Ouest-France Morlaix – La présidentielle s’invite au marché du samedi, interview des camarades du PCF par Gaëlle Colin

Campagne Fabien Roussel – entreprise Sermeta à Morlaix – Les communistes et le comité des jours heureux distribuent 500 programmes de Fabien Roussel devant l’entreprise: excellent accueil!

Signez l’appel des professionnels de santé à voter Fabien Roussel

Signez l’appel des professionnels de santé à voter Fabien Roussel:

Avril 2022, ne nous laissons pas voler l’enjeu d’un hôpital public et d’une santé avec de vrais moyens permettant l’efficacité, l’humanité, l’égalité du suivi des patients, et des conditions de travail correctes.

L’appel des personnels de santé à voter Fabien Roussel avec le lien pour signer l’appel : https://bit.ly/3Mu4wmJ

8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes – Pour une révolution féministe, les propositions du PCF

Fabien Roussel, candidat féministe selon Osez le féminisme qui analyse son programme et celui des autres candidats aux Présidentielles

Le mercredi 9 mars à 18h30, à Locquénolé, Salle Kerbrat, réunion publique sur le programme de Fabien Roussel avec Valérie Scattolin et Enzo De Gregorio et le Comité des Jours Heureux du Pays de Morlaix

Le mercredi 9 mars à 18h30, à Locquénolé, Salle Kerbrat, le Comité des Jours Heureux du Pays de Morlaix (157 adhérents appelant publiquement à voter Fabien Roussel), Pascal Pouillet et Lucienne Nayet, habitants de la commune, vous donnent rendez-vous pour échanger avec Valérie Scattolin et Enzo De Gregorio, candidats du PCF et des Jours Heureux aux législatives, sur le programme présidentiel et législatif de Fabien Roussel et de la France des Jours Heureux.

On vous attend nombreux pour cette deuxième réunion publique de proximité des Présidentielles après celle de Plounéour Menez le 2 mars.

5 mars – Réunion de section PCF avec les camarades de Huelgoat et Pierre-Yves Thomas, candidat du PCF aux Législatives

Une très belle dynamique sur le secteur de Carhaix-Huelgoat, et plus largement la 6e circonscription pour le comité de soutien à Fabien Roussel, la campagne du candidat de la France des Jours Heureux, et la campagne législative de Pierre-Yves Thomas et Isabelle Maugeais. Le vote communiste pour reconstruire la gauche, c’est le vote efficace! Et comme par hasard, à Huelgoat, dont l’ancien maire, Robert Cleuziou, vient d’appeler publiquement à voter Fabien Roussel, et qui fut très longtemps gérée par Alphonse Penven, maire, conseiller général, et brièvement député communiste, la sortie de secours est indiquée tout en haut à gauche.

Photos Daniel Laporte

Tous les jours de la semaine, Le Relecq-Kerhuon en pince pour Fabien Roussel!

Collage au Relecq-Kerhuon. Le 4ème de la semaine… On tient les panneaux pour les jours heureux avec Fabien Roussel !

Brest – 5 mars – les camarades présents avec les propositions de Fabien Roussel au marché de Kerinou

Ce samedi 5 mars les camarades étaient présent·es au marché de Kerinou pour présenter les propositions de Fabien Roussel pour rendre effective l’égalité professionnelle femmes-hommes !

5 mars/ J-36: 736 personnes appellent publiquement à voter Fabien Roussel dans le Finistère! Vous aussi participez à son comité de soutien finistérien

736 personnes participent à ce jour au comité de soutien finistérien public à Fabien Roussel, dont 50 élu.e.s en exercice, + 70 anciens élu.e.s, des centaines de syndicalistes et militants associatifs. Si vous voulez vous inscrire sur le comité de soutien finistérien à Fabien Roussel, envoyez un mail à: dupont.ismael@yahoo.fr
Ils habitent les 125 communes suivantes:
Bannalec, Baye, Berrien, Beuzec-Cap-Sizun, Brennilis, Brest, Briec, Carantec, Carhaix, Châteaulin, Cleden-Poher, Clohars-Carnoët, Combrit, Concarneau, Crozon, Dineault, Douarnenez, Elliant, Ergué-Gaberic, Fouesnant, Gouesnac’h, Guipavas, Gouesnou, Guilers, Guimaëc, Guisseny, Hôpital-Camfrout, Huelgoat, Ile-de-Batz, Ile d’Ouessant, Kernével, Kersaint-Landunvez, La Feuillée, La Forêt-Fouesnant, Landerneau, Lanmeur, Lannedern, Lannilis, Lanrivoaré, Lanvéoc, Le Faou, Le Guilvinec, Le Relecq-Kerhuon, Lesconil, Lesneven, Locquénolé, Locmaria-Berrien, Locmaria-Plouzané, Locronan, Loctudy, Logonna-Daoulas, Loperhet, Mahalon, Melgen, Mellac, Moëlan-sur-Mer, Motreff, Morlaix, Névez, Quimper, Quimperlé, Penmarc’h, Penzé, Plabennec, Pleuven, Pleyber-Christ, Plobannalec-Lesconil, Plogonnec, Plomeur, Plouarzel, Plouascat, Plouedern, Plouégat-Guerrand, Plouégat-Moysan, Plouénan, Plouézoc’h, Plougasnou, Plougastel-Daoulas, Plougastel-Saint-Germain, Plougonven, Plougonvelen, Plougoulm, Plouguerneau, Plouguin, Plouhinec, Plouider, Plouigneau, Plonéour-Lanvern, Plounevez-Porzay, Plouzévédé, Plounéour-Menez, Plounéour-Trez, Plounevezel, Plourin-les-Morlaix, Plouvien, Plozévet, Pont-Croix, Pont-de-Buis les Quimerc’h, Pont l’Abbé, Poullaouen, Quimperlé, Riec-sur-Belon, Roscoff, Rosporden, Rosnoën, Santec, Saint Hernin, Saint-Jean-du-Doigt, Saint-Martin-des-Champs, Saint-Pabu, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner, Saint-Pol-de-Léon, Saint-Renan, Saint Vougay, Saint-Yvi, Santec, Scaër, Sibiril, Sizun, Taulé, Telgruc-sur-Mer,Tregunc, Tréhou, Tréffiagat, Tréflez, Tréflévenez, Trémeoc 

Si vous voulez vous inscrire sur le comité de soutien finistérien à Fabien Roussel, envoyez un mail à: dupont.ismael@yahoo.fr

 

Si vous voulez vous inscrire sur le comité de soutien finistérien à Fabien Roussel, envoyez un mail à: dupont.ismael@yahoo.fr
736 personnes appellent à voter Fabien Roussel dans le Finistère.

  Guy ABGRALL, comédien, auteur et adhérent du PCF, Brest

Philippe ADOUARD, retraité, Morlaix

Yves ALAIN, retraité, syndicaliste CGT, militant associatif, Le Relecq-Kerhuon

Anne-Marie ALAYSE, chercheuse Ifremer retraitée, Brest

Jean-Luc ALGOET – Brest

Sandrine ALLAIN, agente administrative, syndicaliste – Quimper

Philippe ALLOUARD, militant syndical, Quimperlé

Denis ALVAREZ, retraité fonction publique territoriale, syndicaliste, adhérent PCF Carhaix, Plounévezel

Yvette ANDOLFATTO enseignante en retraite, ancienne militante syndicale dans le 93, Plougastel-Daoulas

Gabriel ANDRE, cheminot, syndicaliste, Quimper

Christophe ANNE, Clohars-Carnoët

Françoise ANNE, retraitée, Quimperlé

Serge ANNE, retraité, Quimperlé
Eric APPERE, militant syndical, Brest
Sylvain ARALDI, militant syndical, technicien bureau d’étude ALSTOM, La Forêt Fouesnant

Patrick ASSELBOURG, retraité de l’AFPA, syndicaliste, ancien adjoint à Plourin-les-Morlaix

Catherine AUBRY, militante des Droits de l’Homme, Concarneau

Manu AUDIGOU, agent territorial, syndicaliste – Morlaix

Marie Laure AUDIGOU, salariée de la Poste – Morlaix

Josiane AUFFRET, Douarnenez

Sébastien AUTRET, syndicaliste CGT Brest Métropole

Philippe AUZILLAUD, agent administratif syndicaliste – Morlaix

Antonio AVELLAN – retraité chauffeur routier – Brest

Christiane AVELLAN – retraitée agent d’entretien – Brest

Françoise BAGNIS – Saint-Pol-de-Léon

Roland BAGNIS – Saint-Pol-de-Léon

Mariano BAHNO, médecin à la retraite, Plouézoc’h

Gérard BAL – Enseignant spécialisé syndicaliste – Plonéour- Lanvern

Denise BALLIOT, Loctudy

Gaston BALLIOT – auteur de sites d’histoire locale, Loctudy

Guy BARRE, enseignant en retraite, ancien responsable syndical- secteur Pont L’Abbé

Cyrille BARTHES, adjoint technique principal, syndicaliste CGT, Brest

Anne-Marie BARTHEZ, Brest

Serge BAZIN retraité– Saint-Martin-des Champs

Christian BEAUMANOIR, Syndicaliste cheminot CGT , ancien M/Adjoint communiste de Maurepas (Yvelines)- exécutif départemental PCF du Finistère Lanvéoc

Marie José BEAUMANOIR, retraitée du trésor public, Lanvéoc

Patrick BEAUMONT-PEUZIAT Maraîcher Plougastel-Saint-Germain

Patrick BEGUIVIN – ouvrier en miroiterie, conseiller municipal à Plouigneau

Claude BELLEC – élue communiste à Brest pendant plusieurs mandats, administratrice logement social, Brest

Christine BELLEGUIC, infirmière, syndicaliste, ancienne conseillère municipale de Névez

Djelloul BENHENNI, ouvrier du BTP, conseiller municipal de Rosporden/ Kernével

Alain BERGEOT, militant République et Socialisme, Riec-sur-Bélon, candidat sur la liste Front de Gauche aux Européennes en 2014

Annie BERGEOT, retraitée de l’éducation spécialisée, Riec-sur-Belon

Annie BERGOT LE CALVEZ – retraitée des Finances Publiques, ancienne élue à Morlaix

André BERNARD  – retraité de l’éducation nationale (ancien proviseur) Quimper

Marie-Andrée BERNARD – retraitée de la Mutualité – syndicaliste, Quimper

Odette BERRIC, retraitée, Saint Jean du Doigt

Josiane BERTHELOT – Scaër

Bernard BERTHIER ancien conseiller municipal de Saint-Yvi, syndicaliste

Christiane BERTHIER, Saint Yvi

Alain BESCOU – retraité fonction publique territoriale, Plouhinec

Martine BESCOU – retraitée publique territoriale, Plouhinec

Mehdi BEUNECHE, étudiant. Brest

Jean-Pierre BEUZIT – cuisinier – adhérent PCF – Morlaix

Bertrand BIANIC Conseiller municipal délégué en charge du personnel au Relecq-Kerhuon
Michel BIVAUD, Douarnenez
Morgan BIZIEN, professeur des écoles – Brest
Alain BIZOUARN, ancien maire adjoint de Locmaria-Berrien, retraité
Denise BLANCHE retraitée du secteur bancaire semi-public – ancienne élue à Fontenay-aux-Roses – militante associative, syndicale et politique vétéran du PCF, Fouesnant
Fernand BLANCHE retraité du logement social – Fouesnant
Cécile BLANCHET, infirmière libérale, formatrice CGT, Guimaëc

Véronique BLANCHET, Formatrice Professionnelle d’Adultes. Ancienne vice

présidente de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud. Ancienne – 3eme adjointe au maire chargée des affaires scolaires et enfance de la ville de Pont-l’Abbé
Annie BLEAS, médecin psychiatre, Quimper
Fabienne BLOYET – Motreff
Bernard BLOYET – Retraité de la RATP, Syndicaliste CGT, Motreff
Betty BOISSEAU, agent hospitalier retraité, militante CGT, Brest
Dominique BONNEAU, Le Relecq-Kerhuon
Joëlle BONNET – Plobannalec

Anne BORGNIET-YOUÉNOU , retraitée, Brest

Jeannine BOUARD, Retraitée militante CGT et PCF (usine Renault), Pont-l’Abbé

Christophe BOUDROT infirmier à l’hôpital, syndicaliste, adjoint au maire à Plouigneau

Jules BOUEDEC ancien élu, Lanmeur

Yvonne BOUER – retraitée, Plouhinec

Zelinda BOUGET, retraitée, Lanmeur

Gael BOUGLOUAN – métallurgiste – Moëlan sur mer

Claude BOULIC, cheminot retraité , responsable associatif, Crozon

Yves-Jean BOULIC, retraité, Châteaulin

Claudie BOURNOT GALLOU Adjointe en charge des finances, de l’administration générale, du personnel et des élections Mairie du Relecq-Kerhuon

Bernard BOURSON, retraité, Plouider

François BOURVEN Cheminot, syndicaliste, Plougonven

Guillaume BOURVEN – Morlaix

Michelle BOURVEN ancienne élue à Plougonven, Morlaix

Jacqueline BRAIRE Le Guilvinec déléguée syndicale S.M.I.C.T. – C.G.T. pendant la carrière professionnelle (syndicat des médecins, ingénieurs,  cadres et techniciens ), Infirmière retraitée,  puis cadre de soins et ensuite cadre supérieure de santé jusqu’en 2004

Malika BRANELLEC – adjointe technique, syndicaliste CGT Brest

Nicolas BREUILLE – Saint Vougay

Anne BRIANT – infirmière ER, militante CGT, Guilers

Michel BRIANT – retraité SNCF, militant CGT, Guilers

Pascal BUREL, cheminot, militant syndical, Ergué-Gabéric

Jean-Michel BURGOS – Ancien délégué syndical CGT du bâtiment – Lesconil

Maëla BURLOT conseillère municipale à Morlaix

Gérard CADEVILLE – retraité de la Direction de la Construction Navale – militant CGT – Brest

Bernard CALVEZ, Ingénieur UBO ER, responsable syndical départemental pour les personnels de l’enseignement supérieur, Le Relecq-Kerhuon

Denise CAM contrôleuse des Finances Publiques ER- Brest

Jean-Paul CAM contrôleur des Finances Publiques ER – Brest

Nicole CAMBLAN, Kersaint Plabennec

Fannie CAMPAGNA, salariée d’une association culturelle bretonne – Plouédern

Gilles CANQUETEAU -cadre Enedis, militant syndical, secteur Quimper

Maryvonne CARADEC, retraitée, Saint-Martin-des-Champs

Christian CARDUNER – Retraité militant CGT PTT ancien secrétaire Départemental CGT  du secteur des activités postales et des télécommunications du Finistère-Sud et secrétaire régional activités postales et communication Bretagne – élu PCF Scaër

Elisabeth CARDUNER-Scaër

Monique CARDUNER – Scaër

Alain CARIOU, professeur retraité, ancien adjoint au maire, Plougonvelin

Alain CARIOU, Marin pêcheur retraité, Loctudy

Alain CARIOU, militant CGT – Scaër

Georges CARIOU – géomètre topographe et artisan taxi – Quimper

Mimi CARIOU, Retraitée commerce, membre de la section du Pays bigouden, Loctudy
Jean-Claude CARIOU, professeur en retraite , militant associatif , Logonna-Daoulas

Jean-Yves CAROFF – Plougasnou

Rolande CAROFF – infirmière retraitée, Plougasnou

Martine CARN – conseillère municipale à Plougonven, militante santé publique

René CARN – Plougonven

Marcel CARLIER – Retraité, Riec-sur-Belon

Hélène CARLIER – Retraitée, Riec-sur-Belon

Philippe CARQUET – Gouesnou

Yann CASTEL – militant CGT – Plouguin

Jean-Louis CAUSEUR, militant syndical – Saint Renan

Jeannine CAVACO – Retraitée de l’Éducation Nationale – 3 mandats conseillère municipale communiste à Mellac

Eugénie CAZAUX, enseignante-chercheuse contractuelle, Brest

Bernard CELTON ancien responsable syndical de la CGT chez Renault et en Seine st Denis – Melgven

Jean Pierre CHABROL, retraité de la fonction publique territoriale, habitant à Brest.

Jean CHEVALIER, Ancien élu PCF à Landerneau

René CHEVER, élu municipal de Plounéour-Menez

Stéphane CLAYETTE – fonctionnaire territorial – Plougastel Daoulas

Jean-Marc CLERY,  Professeur, secteur de Quimper.

Anne-Catherine CLEUZIOU, conseillère municipale, Brest

Jean-Marie CLOAREC, adjoint au maire chargé de la Culture, Rosporden/ Kernevel
Nadine CLOAREC – retraitée France Telecom Orange, militante syndicale, militante politique – exploitante agricole – Locmaria Berrien

Yves CLORENNEC – professeur des écoles – Quimper

Patrick COCHENNEC – Élu municipal de la commune de Cleden-Poher, retraité Enedis ,militant syndical CGT

Albert COÏC – Beuzec-Cap Sizun

Emile COIGNARD -retraité France Télecom- Secteur Quimper

Anne COLIN, professeure, secteur de Carhaix

Malou COLIN, retraitée, Quimperlé

Isabelle COLPIN – Artisan d’Arts- Moëlan-sur-Mer

Bernard CONDETTE – Tregunc

Annick COQUILLON-BOUDIN, retraitée de la Sécurité sociale – Crozon

Marc CORBEL – agent territorial – syndicaliste – Lanmeur

Alain CORFMAT – syndicaliste santé en retraite – Loctudy

Arnaud CORFMAT – ouvrier – Quimper

Joseph COROLLER  – ancien conseiller municipal de Lampaul Guimiliau pendant 18 ans et militant syndicaliste, Pleuven

Pascal CORNOU – Sapeur pompier professionnel, SDIS du Morbihan – Moëlan-sur-Mer

Christiane CORRE, retraitée syndicaliste, Le RELECQ KERHUON

Jean-Claude CORRE – retraité, Riec-sur-Belon

Marie-Louise CORRE – Morlaix

Patricia CORRE – professeure – Quimper

Yann CORRE, Brest

Danièle COTTY, retraitée, Moëlan-sur-Mer

Claude COUAMME, chanteur, interprète de la chanson française, Douarnenez

Ahmed COULOMBALY, retraité, Plourin-les-Morlaix

Nicole COURTAY, retraitée de la Défense Nationale – Rosporden

Jean-Patrick COURTOIS – retraité des PTT, syndicaliste, Plounévez-Porzay

Monique COURTOIS–  retraitée de la fonction publique territoriale, syndicaliste, Plounévez-Porzay

Marie-Christine COZ, adjointe au maire Plourin-les-Morlaix

Michel CREIGNOU, ancien élu de Guisseny, retraité d’EDF. Guisseny

Stéphane CREACH, syndicaliste, habitant à l’Hôpital-Camfrout

André CREN Militant associatif Carhaix
Claudie CREN – Rédacteur Principal – Carhaix
Hubert CROGUENNOC – retraité – Brest

Fabienne CYRIAQUE – Plougonven

Paul DAGORN – enseignant à la retraite – Morlaix

Jeannine DANIEL – ancienne élue à Scaër et présidente du syndicat d’eau du Ster Goz, présidente de l’association « Bretons solidaires » qui vient en aide aux migrants, Scaër

Maëlvin DANIEL – étudiant, Morlaix

Guy DAROL – journaliste et écrivain – Plouigneau

Paul DAUMONT – retraité – Telgruc-sur-Mer

Monique DAVID – syndicaliste, retraitée du Télégramme, Morlaix

Eugène DAVILLERS – conseiller municipal de Morlaix

Louis DEBARNOT – retraité de l’arsenal, militant syndical et associatif – Brest

Claude DECADI – militant communiste – Douarnenez

Solange DECADI – militante communiste – Douarnenez

Edgard DE BORTOLI, militant associatif, Brest

Enzo DE GREGORIO – responsable des JC Finistère, Carantec

Michel DE PELSENEER, chef d’établissement de la Poste ER, Audierne

Marie-Hélène DEJONGHE, Le Relecq-Kerhuon

Christian DELANNEE économiste de la construction en retraite,  Morlaix
Nicolas DELHAYE – magasinier – Elliant

Claude DE LUNARDO adhérent PCF Lesconil

Marie-Thérèse DE LUNARDO adhérente PCF Lesconil
Jean-Pierre DEMAIMAY, Douarnenez
Marcel DENES, militant associatif, Fouesnant
Aline DENNIELOU, Le Faou
Jean-François DENIS – retraité Thalès, Brest
Benjamin DERBEZ, professeur de sociologie à l’UBO Brest
Arnaud DERIT, salarié ENEDIS, syndicaliste CGT, Locronan
Liliane DEROUT, Lanmeur

Corentin DERRIEN – étudiant, responsable de l’UEC Finistère, conseiller municipal à Saint Thégonnec Loc Eguiner

Gabriel DERRIEN – agent de maintenance en retraite,  Quimper

Jean-Jacques DERRIEN – retraité, Brest

Alain DESPIERRES, Inspecteur de l’Éducation Nationale ER, Quimper

Philippe DESSENNE, Technicien de maintenance, militant syndicaliste. Plogastel St Germain.

Eric DESURY – éducateur sportif – Brest

Jean-Philippe DEUNF – travailleur de l’agro-alimentaire – Lanmeur

Jean DIDOU – Guilers

Yves DILHUIT – retraité de la CNAMTS – Lannédern

Danielle DISCRIT, retraitée, Carhaix

Michel DIZES cadre territorial retraité – Plougasnou

Raymond DORVAL, agent EDF de l’énergie à Brennilis ER, Nevez

Jean DREAN – cheminot retraité, syndicaliste, Plouigneau et Quimper

Anne-Marie DUBOIS, syndicaliste, adhérente PCF, Saint-Pol-de-Léon

Murielle DUBREULE, retraitée, Saint Renan

Christophe DUCOURANT – Morlaix

Francis DUFOUR, Maire-Délégué de Kernével de 1977 à 1998

Emile DUOT – retraité des travaux publics, Quimper

Marie DUIGOU, adjointe déléguée au lien social et à la citoyenneté, Bannalec

Norbert DUIGOU – militant syndicaliste, retraité de la Sécurité Sociale, Bannalec

François DUOT – Retraité des travaux publics – Quimper.

Louis DUOT – Ouvrier métallurgiste, syndicaliste – Quimper.

Jackie DUQUENNE – retraité – Pont Croix

Roger DUPAS, retraité RATP syndicaliste et militant PCF, Pont L’Abbé

Aloys DUPONT – étudiant, Morlaix

Ismaël DUPONT – professeur documentaliste en collège, conseiller départemental et 1er adjoint, adjoint Finances-Ressources Humaines de la ville de Morlaix

Gilles DURIEU – Concarneau

Gilles DUSSAUTIEZ – Inspecteur conseil d’assurance – Le Relecq Kerhuon

Daniel EDELIN – retraité de la sécurité sociale,  Quimper

Marie-France FAUJOUR, syndicaliste, retraitée de la Manu, Penzé (Taulé)

Pierre FELICE – retraité Penmarc’h

Jean-Claude FER – retraité SNCF – Plouigneau

Jean-Michel FEVRIER – Retraité – Carhaix

Floriane FEYSSEL – secrétaire administrative, militante, Guilers

Marie-Laure FEYSSEL-PIBOULEAU, retraitée et adhérente du PCF, Brest

Marie Pierre FIRMIN, retraitée, militante CGT LESCONIL

Alain FLAGEUL, militant associatif, Rosnoen

Catherine FLAGEUL, militante associative et de la Paix, Rosnoen

Didier FLEGEAU Retraité BREST

Yann FLOURIOT, retraité de l’Éducation Nationale, militant, Plouvien

Alain FOUCHE, Clohars-Carnoët

Yann FOUCHER – directeur d’école, Quimper

Pierre FOURNET-FAYAS. Mellac

Marion FRANCES, secrétaire administrative, militante, Guilers

Ronan FRANCES. Ergué Gabéric

Cyrille FREY, syndicaliste, cheminot Brest/Landerneau

Emmanuel FROTEY – Trégunc

Pascal GACHE adhérent PCF Lesconil

Yvonne GADONNAY, Retraitée militante CGT, Guilvinec

Christian GAGOU – Retraité mécanicien de la réparation navale. Landerneau

Fabrice GAKIERE – Conseiller municipal de Briec, militant associatif, secteur Quimper

François-Xavier GALES– Scaër

Denise GALLON – cheminote retraitée, secrétaire de la section des cheminots cgt retraités – Taulé

Jacky GALLOU, retraité, Le Relecq-Kerhuon

Michèle GAMBACHE – professeure en retraite, Morlaix

Patrick GAMBACHE – enseignant en retraite, éditeur, conseiller municipal délégué à Morlaix

Raymonde GARNIER  -retraitée, Moëlan sur mer

Robert GARNIER – retraité, Moëlan-sur-mer

Mariane GAUTHIER – conseillère municipale à Plouigneau

Walden GAUTHIER – lycéen, membre du MJCF 29, Plouigneau

Thierry GELEBART – retraité Thalès, Brest

Mattéo GESTIN – lycéen en terminale à Landerneau (littérature – sciences politiques), habitant de Brennilis

Camille GLIDIC – Île de Batz

Marie-Joëlle GLOAGUEN – Retraité de la fonction publique territoriale, Secteur Quimper

Patrick GLOAGUEN retraité de la pêche, militant communiste, Lesconil

Armel GONTIER, Enseignant EPS, militant syndical et militant associatif, Moëlan-sur-Mer.

Camille GONTIER, Maître de conférence en sociologie, Douarnenez

Dominique GONTIER – Moëlan-sur-Mer

Bruno GOULIAN, cheminot retraité, syndicaliste, GUIPAVAS

Yvette GOULM, Quimper

Thierry GOURLAY, syndicaliste, Rosporden

Thierry GOURMELON, retraité, Plounéour-Trez

Marie-France GOUSSE, comptable, militante associative, CONCARNEAU

Gilles GRALL – artiste, syndicaliste, Plounéour Menez

Gladys GRELAUD – Conseillère Régionale de Bretagne, Landerneau

Jean-Victor GRUAT, ancien maire de Brennilis, fonctionnaire international à la retraite

Muriel GRIMARDIAS – militante associative, Lanmeur

Denise GUEGADEN Enseignante retraitée – Kérity Penmarc’h

Anne-Marie GUEGUEN, retraitée, Brest

Claudine GUEGUEN – militante de la paix, Morlaix

Sophie GUEGUEN – Retraitée Santé Carhaix

Alain GUEGUEN, retraité, Brest

Dominique GUEGUEN – Militante associative d’éducation populaire Brest

Françoise GUEGUEN – Militante communiste – Conseillère Pôle Emploi -Le Relecq-Kerhuon
Pascal GUEGUEN – section de Brest
Paul GUEGUEN – retraité, Brest
Simone GUEGUEN – retraitée ancienne conseillère municipale de Brest
Dominique GUELLEC, auxiliaire de vie sociale, Brest

Eric GUELLEC, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élu-e-s communistes de la ville de Brest et de Brest métropole, Brest

Morgane GUELLEC, section PCF de Brest

Eric GUENODEN, militant syndicaliste, Loperhet

Alain GUELOU, magasinier, retraité, Plouigneau

Josiane GUELOU, manipulatrice radio retraitée, Plouigneau

Monique GUERANGER Retraitée syndicaliste, Guilvinec

Kristel GUERN, chargée d’étude, Plabennec

Malou GUIAVARC’H, professeur d’école, adhérente PCF, Plouvien

Bruno GUIGOURESE – militant syndical et associatif cessation activité amiante Naval Groupe, Brest

Fabrice GUILLAMET, dessinateur d’art celtique – Concarneau

Loeiz GUILLAMOT – journaliste en retraite, secteur Quimper

Anne-Marie GUILLOU – Scaër

Nicole GUILLOU, adjointe de direction. Quimper

Philippe GUILLOU – cadre territorial en retraite, secteur Quimper

Thierry GUILLOUX, Ouvrier Agroalimentaire, militant syndical, Carhaix,

Yves GUIRIEC, cheminot retraité, militant syndical et associatif, Quimper

Suzanne GUIVARCH, retraitée, Brest

Alain GUYADER – professeur des écoles en retraite, secteur Quimper

Aline GUYADER – professeure des écoles en retraite, secteur Quimper

Suzon GUYAVARCH, retraitée, Plouguerneau

Patrick GUYOMARD – Landerneau

Jean GUYOMARCH – postier en retraite, syndicaliste, Quimper

Jean-Pierre GUYON – Retraité EDF, militant syndicaliste de l’Énergie, Concarneau

Jean-Christophe HAMON Cheminot à Brest, Trehou

Roger HARRE – Peintre en bâtiment. Éducateur et dirigeant à la section football du patronage laïque du Bergot depuis 1987 – Brest

Maha HASSAN – écrivaine, Morlaix

Marc HAUTECOEUR – cheminot – BREST

Joel HEDDE – retraité syndicaliste, Combrit

Dessi HEDIN, professeur et écrivaine, Karlstad, Suède, section PCF Brest

Joël HELARY – syndicaliste, retraité de l’agro-alimentaire, Plourin-les-Morlaix

Noël HELIES, retraité de l’éducation nationale. Guipavas

Bernadette HELLEGOUARC’H, Loctudy

Guy HELLEGOUARC’H, Loctudy

Martin HELLMANN, étudiant en Histoire à l’UBO Brest, Le Relecq-Kerhuon.

Gérard HENAFF – retraité Alcatel, syndicaliste, Saint-Pabu

Maïté HENAFF – DEMARTY – retraitée Conseil Départemental 92, syndicaliste, Saint-Pabu

Jacqueline HERE – Retraitée des Finances Publiques, Maire de quartier à Bellevue (Brest), conseillère départementale

Roger HERE – retraité des Finances Publiques, syndicaliste, vice-président de Morlaix-Communauté et 1er adjoint à Plouigneau

Arnaud HERVE, traducteur, Brest

Mireille HERVY, Santec

Alain HOUZIAUX retraités métaux

Danielle HROUDA – retraitée de la fonction publique territoriale (Assistance Publique – Département de Seine St Denis), syndicaliste, Gouesnac’h

Denis HUET, enseignant à la retraite, militant syndical. Quimperlé

Pierre-Yves HUET, militant CGT, aviation civile

Yvon HUET – journaliste, syndicaliste

Marianne JAN, retraitée, militante du comité de défense de l’hôpital de Concarneau – Concarneau

Charles JAOUEN- Saint Jean du Doigt

Jean-Luc JAOUEN, Ancien cuisinier du Restaurant Scolaire de Kernével.

Mona JAOUEN – artiste chanteuse, Plounéour Menez

Bernard JASSERAND – Maire-Adjoint de Quimper en charge du quartier de Kerfeunteun, Conseiller Communautaire de QBO. Salarié de l’énergie ER, Quimper

Sylvie JASSERAND – professeure des écoles en retraite, Quimper

Joël JEAN, négociant en bestiaux, Plouigneau

Daniel JEGOU, retraité, Morlaix

Gilbert JEHANNO – retraité de l’Arsenal – militant communiste, syndicaliste, Le Relecq-Kerhuon

Geneviève JEHANNO – retraitée de la mairie de Brest – Le Relecq-Kerhuon

Michelle JEZEQUEL – militante syndicaliste – Quimper

Jacqueline JONCOUR, Aide-soignante  retraitée , Quimper.

Daniel JOUAN – La Forêt- Fouesnant

Claude JUILLIERE, retraité militant PCF et comité de défense de l’hôpital de Concarneau, Concarneau

Nicole KERAVEC, Plomeur

Christelle KERBORIOU – salariée du secteur médico-social, syndicaliste, Plougonven

Pascal KERBORIOU – salarié de l’hôpital, syndicaliste, militant associatif, ancien adjoint au maire, Plougonven

Lilian KERBOUL – lycéen en terminale spécialités scientifiques à Brest

Jacques KERDRAON retraité, syndicaliste du bâtiment, Brest

Marie-Claire KERDRAON, retraitée, Brest

Elise KEREBEL – salariée du secteur médico-social, conseillère municipale à Morlaix

Louis KERGOURLAY – ancien conseiller municipal d’Ergué Gaberic

Annick KERHOM – Plobannalec

Claude KERHOM – Plobannalec

Corentin KERNEIS –  retraité Scaer

Odette KERNOA, retraitée services financiers, Plozevet

Marianne KERVISION – Tréffiagat

Colette KHALFA – retraitée de la fonction publique territoriale, Carhaix

Virginie LABACCI – fonctionnaire territoriale section de Brest

Angèle LABIGOU – retraitée clerc de notaire – Locmaria Berrien

Jean-Jacques LABOUS, militant syndical. Plouzévédé

Jean Roland LABROUSSE – retraité Air Inter, syndicaliste, – Carantec

Mariette LABROUSSE –  retraité Air Inter, syndicaliste, Carantec

Jeannine LAGADIC, retraitée, Pont L’Abbé

Elisabeth LAINE – pépiniériste, Lanmeur

Jean-Yves LAINE – pépiniériste, Lanmeur

Jérémy LAINE – technicien anti-parasitaire adjoint au maire à Guimaëc

Frédéric L’AMINOT – ouvrier, adjoint au maire à l’enseignement à Morlaix

Enora LAMY – étudiante – section PCF Morlaix

Mattéo LAMY – étudiant – section PCF Morlaix

Claude LANGRENE –  professeur des lycées professionnels en retraite – Quimper

Georges LANNUZEL, retraité GDF, Quimper

Claudine LAPORTE – Responsable associative, Carhaix

Daniel LAPORTE – retraité, syndicaliste, Carhaix

Fanch LAPORTE – militant Syndical Retraité Carhaix

Louis LAUNAY retraité Brest

Marc LAUNAY, Concarneau

Thérèse LAURENT, retraitée, Loctudy

Yves LAURENT LE BRUN, Audierne

Andréa LAURO – salarié associatif, militant associatif, Morlaix

Patricia LAVERGNE, retraitée, Châteaulin

Marie-Annick LE BAIL – retraitée, Morlaix

Vincent LE BAYON – syndicaliste énergéticien – Brest

Alain LE BEC – professeur en retraite, militant associatif, Quimper

Chantal LE BELLEC, Cadre territoriale Retraitée, Guilvinec

Etienne LE BELLEC, Ancien  conseiller municipal de Guilvinec, Technicien études et conception pour les grandes cuisines professionnelles, Retraité, Guilvinec

Robert LE BELLEC, Ajusteur outilleur, Retraité, Pont L’abbé
Stephane LE BELLEC, Aide soignant, Pompier volontaire, Pont L’abbé
Yann LE BELLEC, Technicien de l’eau, Guilvinec
André LE BERRE, Retraité, Plogonnec

Annie LE BERRE, professeur agrégée de lettres, retraitée de l’éducation nationale, Brest

Jeanne LE BERRE – retraitée PTT secteur Quimper

Marie LE BERRE, retraitée Poste, militante syndicale, Châteaulin.

Yves LE BERRE, professeur émérite des Universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste FSU, adhérent du PCF – Brest

Yvonne LE BERRE syndicaliste CGT membre du PCF Pont-l’Abbé

Sergine LE BOHEC – Lesconil

Yannick LE BOHEC – Lesconil

Simone LE BOHEC – Plobannalec

 Yves LE BOHEC – Plobannalec

Marie-Thérèse LE BRAS – retraitée de l’éducation nationale – Beuzec Cap Sizun

Gérard LE BRIQUER, Ingénieur retraité du ministère de l´Ecologie, Plougastel-Daoulas

Bernard LE BRUN – Technicien travaux publics en retraite, syndicaliste,  Quimper

Chantal LE BRUN – Guilvinec

Lucien LE BRUN  – ancien CDH et élu municipal de Quimperlé

Madeleine LE BRUN – Retraitée, secteur Quimper

Maxime LE BRUN – Guilvinec

Michel LE BRUN – Policier municipal en retraite, secteur Quimper

Vanessa LE BRUN, enseignante, Telgruc-sur-Mer

Amélie LE CALVEZ – conseillère municipale, Sizun

Jean-Luc LE CALVEZ – retraité de la Manu, ancien élu, syndicaliste, Morlaix

Christine LE CAM, retraitée, militante syndicale, Locmaria Berrien

Hubert LE CAM, retraité,  militant syndical,  Locmaria Berrien.

Natacha LE CLAIR, retraitée coiffeuse, Plestin-les-Grèves

Jacqueline LE CLOAREC –  professeur certifiée en retraite; ancienne conseillère municipale de  LANESTER -GUILVINEC

Robert LE CLOAREC Guilvinec professeur certifié en retraite; ancien adjoint au maire de LANESTER; ancien conseiller municipal du Guilvinec

Annick LE CORRE retraitée Ergué Gabéric

JEAN LE CORRE Retraité PTT Roscoff

Johan LE CORRE, éducateur spécialisé -Brest

Tangi LE COZ – Salarié du secteur social – Brest

Guy LE DANTEC retraité Brest

Serge LE DOYEN – ancien pompier – Plouégat Moysan

René LE DOZE – Moëlan sur Mer

Stéphane LE DOZE– soudeur – Moëlan sur mer

Stéphanie LE DOZE – secrétaire administrative – Moëlan sur mer

Romaric LEDUC -militant syndical et associatif -Brest – Pont de Buis lès Quimerc’h

Georges LE DUFF – ingénieur en bâtiment, retraité, Lanmeur

Suzanne LE DUFF – professeure des écoles, retraitée, Lanmeur

Théo LE FAOU – ancien membre du Conseil du CHU Pitié Salpètriere, Guilvinec

Jean-Claude LE FELL – retraité – Logonna Daoulas

Viviane LE FELL – retraitée – Logonna Daoulas

Jean-Claude LE FER, cheminot retraité, Plouigneau

Louis LE FUR Retraité adhérent PCF Lesconil

Josette LE FUR – Plougonven

Marie-Pierre LE GAC – Plougonven

Gabriel LE GALL, artisan ébéniste retraité, ancien conseiller municipal de Roscoff pendant 2 mandats, Roscoff

Léon LE GALL, Retraité, Saint-Jean-du-Doigt

Marie-Pierre LE GALL – Le Relecq-Kerhuon

Yvan LE GALL – employé municipal, syndicaliste, Morlaix

Corinne LE GARZIC-MAZO – infirmière D.E. – secteur Quimper

Marie-José LE GLAS Contrôleur principal du trésor public- Lanvéoc

Annie LE GOARIGUER – retraitée Plougonven

Bernard LE GOFF – retraité d’Orange, militant syndical et associatif, Quimper

Christian LE GOFF – retraité CGT de la RATP – Le Faou

Michel LE GOFF, militant syndical alimentaire, ancien conseiller municipal et candidat du Front de Gauche aux élections Régionales en 2015, Bannalec

Valérie LE GOFF – Secrétaire Médicale – Le Relecq-Kerhon

Lydie LE GUEN – employée de commerce – Quimper

Marie-Hélène LE GUEN – retraitée de la Poste, syndicaliste, Morlaix

Roger LE GUENIC – Retraité fonction publique hospitalière -Retraité CGT – Brest

Thierry LE GUENNOU ancien adjoint mairie de Baye, Baye

Brieuc LE GUERN étudiant à Brest, Plounevezel

Eric LE GUERN, Couvreur, Plounévezel

Gaëtan LE GUERN Professeur dans l’enseignement supérieur ancien adjoint à la culture à Brest – Brest

Chantal LE GUERN DROGUET – Cytologiste, Brest

Léandre LE GUERN, étudiant en 1ère année d’IUT génie biologique à Brest, Plougastel-Daoulas

Marc LE GUILLOUX – retraité – Brest

Patrick LE GUILLOUX – retraité – Brest

Rémy LE HUIDOUX Retraité Plestin-les-Grèves

Brigitte LEJEUNE, militante CGT – Guipavas

Yvon LEJEUNE – Plourin les Morlaix

Christiane LE JEUNE – Plourin les Morlaix

Jean-Claude LE JONCOUR – Retraité France Télecom, militant associatif,  Quimper

Jocelyne LE JONCOUR – Retraitée Quimper

Henri LE LANN – Pleyber-Christ

Claudie Le LORC’H – retraitée – Brest

Jean Michel LE LORC’H  Vice-Président BREST Métropole

Patricia LE LOUET – retraité ATSEM – la Forêt-Fouesnant

François LE MEUR – Morlaix

Jean-Louis LE MEUR – chauffeur routier, Quimper

Pierre LE MEUR, Militant syndical, Ancien secrétaire général du syndicat  cgt mines energie de Quimper, Retraité EDF, Trémeoc
Gilles LE MIGNON, militant syndical – Lanrivoaré
Fernande LE MOAL, ancienne ouvrière à Matra et ancienne élu communiste sous Michel Mazéas et Monique Prevost, Douarnenez
Karen LE MOAL, cheminote, militante syndicale, adjointe au maire chargée des sports, Rosporden/Kernével
Michelle LE MOAL-PERCHEC, infirmière retraitée, Quimper

Jacques LE MOIGNE – Cheminot Retraité, syndicaliste, Plouguerneau

Christine LE NEIR, auxiliaire de vie, Quimper

Colette LE NOAC’H – Scaër.

Martine LE NOZERH – retraitée intérimaire de l’agro-alimentaire (Doux, Connetable, Capitaine Cook, etc) – militante du PCF Pays Bigouden – Plozévet

Claude LE PAGE – Cheminot, syndicaliste, secteur Quimper

Michel LESPAGNOL – retraité PTT France Télécom, Morlaix, ancien secrétaire de section au Relecq Kerhuon

André LE ROUX commandant des douanes retraité Pont L’Abbé

Etienne LE ROUX, militant CGT, cadre hospitalier, Quimperlé

Francette LE ROUX contrôleur divisionnaire des douanes retraitée Pont L’Abbé

Marie-Christine LE ROUX,  enseignante retraitée, militante associative, Le Relecq-Kerhuon

Michel LE ROUX – professeur en retraite militant associatif – Le Relecq-Kerhuon

Sandra LE ROUX, conseillère municipale aux sports et au développement des quartiers à la mairie de Brest. Brest

Sylvain LE ROUX professeur de français

André LE ROY, pré-retraité, Brest

Annie LE ROY, retraitée Arsenal de Brest

Olivier LE SANN, travailleur de l’agriculture, syndicaliste CGT, Plougoulm

Gilbert LE SCRAIGNE – Retraité, Militant associatif,Huelgoat

Marie LE TELLEC, retraitée, Quimper

Marie Rose L’HELGOUALC’H , syndicaliste Guilvinec

Yvon L’HELGOUALC’H , syndicaliste Guilvinec

Anne L’HENAFF, militante de la Paix, Lanmeur

‌Ernestine L’HENORET, retraitée Fonction Publique, Loctudy

Gisèle LINTANF – retraitée infirmière psy –  Saint-Martin-des-Champs

Oxana LIZIAR, Atsem, Le Relecq-Kerhuon

Pierre-Yves LIZIAR, Professeur des Écoles, Conseiller Municipal délégué en charge du handicap au Relecq-Kerhuon

Bernard LOUET – île d’Ouessant

François LUCAS, ancien secrétaire départemental de la CGT et ancien secrétaire de la FD PCF de l’Eure, Crozon

Arwenn MADEC TROADEC, lycéenne, résidant à Lesneven et Sizun

Lindsay MADEC, postière. Tréflévénez

Marie-Françoise MADEC – conseillère municipale déléguée aux Seniors à Morlaix

Mathilde MAILLARD, médecin généraliste, adjointe au maire de Brest

Guy MAILLOT, éducateur spécialisé ER, Quimper

Maguy MAILLOT, éducatrice spécialisée ER, Quimper

Julien MARC, Cheminot, syndicaliste CGT, adhérent PCF Finistère

Jean-Claude MARCHAL, militant CGT – Brest

Erik MARCHAND – Artiste chanteur – Poullaouen

Taran MAREC – délégué à la langue bretonne à la mairie de Brest, étudiant en informatique, Brest

Betty MARESCAUX-TYTECA, retraitée Air Inter, syndiquée CGT, Moëlan-sur-Mer

Jean-Claude MARION, Ingénieur retraité, Kersaint-Landunvez

Vinko MARKOV – chercheur, Morlaix

Catherine MARSTEAU-LE GUERN, professeur des écoles, Plounévézel

Hamidou MARY – chauffeur livreur, adhérent PCF Scaër

Marie-Hélène MARZIN – La Fôret Fouesnant

Alain MASSON – Syndicaliste, CGT Cheminot, Guilvinec

Jacques MASSON – retraité, Locmaria Berrien

Joëlle MASSON – retraitée, Locmaria Berrien

Amaury MATHIEU, peintre en bâtiment, Silfiac, section PCF de Brest

Isabelle MAUGEAIS – Militante associative et conseillère Départementale canton Pont-de-Buis-les-Quimerc’h

Isabelle MAZELIN – adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon, tête de liste aux élections Sénatoriales dans le Finistère en 2020, Le Relecq-Kerhuon

Jean-Yves MAZO – Postier, militant associatif, secteur Quimper

Jean-Pierre MENEZ, retraité à Plouigneau

Noëlle MENEZ, retraitée à Plouigneau

Serge MERCIER, militant – Roscoff

Jean-Luc MESSAGER, agriculteur bio, retraité depuis 2019, Plounéour-Menez

Stéphane MEILLOUR, syndicaliste agro-alimentaire. Quimperlé

Jean Pierre MERLIERE – Retraité, Carhaix

Joëlle MERLIERE – Retraitée, Carhaix

Yvon MEST – adhérent PCF – Brest

Monique MEVELLEC SITHAMMA, professeure en retraite, syndicaliste, élue conseillère municipale au Relecq-Kerhuon.

Jeannine MILLET – Retraitée de la fonction publique territoriale – adhérente section PCF Pays Bigouden – Mahalon

Gisèle MOAL – ancienne adjointe, Plourin-les-Morlaix

Mireille MONFORT – retraitée – Plougasnou

André MONSONNEC, retraitée, Lannilis
Jean-Paul MONSONNEC, retraité Finances, Lannilis

Denise MONTUELLE – militante de la solidarité et PCF, Primel-Tregastel (Plougasnou)

Titouan MORAND, lycéen, Brest

Guillaume MOREAU – Brest

Louise MOREAU – Retraitée – Penmarc’h

Philippe MOREAU – Retraité, militant CGT et PCF à Penmarc’h, ancien conseiller municipal de Poissy (Yvelines), Penmarc’h

Patrick MORENE, ancien élu PCF de Quimperlé, Quimperlé

Pierig MORVAN Facteur, militant associatif et syndical, Kernével/Rosporden

Michel MOYSAN – Concarneau

Suzanne MULLEMAN – retaitée – Plomeur

Lucienne NAYET – ancienne élue de Champigny s/Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé

André NEDELEC, Loctudy

Emile NEDELEC, retraité, Lesconil

Jacqueline NEDELEC-SINQUIN, Loctudy

Régine NEDELEC – Le Relecq-Kerhuon

Yves NENEZAN, Cheminot,  ancien Adjoint aux sports de 2003 à 2014 de Rosporden/ Kernével.

Jacques NICOLAS retraité de l’Education Nationale à Dineault

Françoise NIOCHE – enseignante retraitée, Conseillère Municipale Rosporden

Robert NIOCHE, retraité et syndicaliste, Rosporden

Michel NOENNEC, Retraité de la fonction publique dessinateur – syndicaliste CGT – Pont L’Abbé

Dominique NOGUERES – militante des droits de l’homme, avocate

Francis NORMAND – informaticien, secteur Quimper

André NUIAOUET – Morlaix

Alain OLIVIER – Ancien conseiller municipal à Plozévet

Liliane OLIVIER Retraitée cadre bancaire Plozevet

Jean-Yvon OLLIVIER – syndicaliste, cheminot en retraite, Saint Martin des Champs

Dominique OLLIVIER – Saint Martin des Champs

Maria OLLIVIER syndicaliste Brest

Paul PAIMBENI section du Pays de Brest du PCF

Pierre PANN retraité des Ponts et Chaussées, ancien conseiller municipal PCF à Châteaulin

Sylviane PAPIN, Clohars-Carnoët.

Claude PLAQUIN, retraité de la poste, syndicaliste, St Renan

Michèle PARET, Douarnenez

Jean-Louis PASCAL – dessinateur dans le bâtiment en retraite secrétaire de section PCF Concarneau

Yves PASQUET, professeur, syndicaliste, Quimper

François PATINEC – lycéen – Quimper

Germaine PAUBERT – adhérente communiste – Brest

Alain PAUGAM, retraité du ministère du développement durable au grade de technicien supérieur, Encarté PS 18 ans , membre du conseil fédéral 6 ans, représentation la FD 29 a la commission national de l’environnement , Plouescat

Jacques PAUGAM, ancien responsable syndical. Résidant à Penmarc’h

Denis PAUGAUME – électricien, syndicaliste,  Quimper

Françoise PAUGAME, retraitée, Quimper

Maxime PAUL – ancien adjoint et vice-président de communauté d’agglomération à Brest, Plougastel-Daoulas

André PAULUS – enseignant retraité, ancien élu à La Feuillée/ Morlaix

Patricia PAULUS – enseignante en retraite, La Feuillée/ Morlaix

Colette PAY retraitée Lesconil

Jacky PAY Retraité Communiste Lesconil

Marie-Pierre PELLEN – Tréflez

Aline PELLENNEC – agente territoriale – Plouguerneau

Marie PELLENNEC, agent territorial, Brest

Sébastien PELLENNEC – conducteur bus tram sur le réseau bibus à Brest – Plabennec

Nicole PENQUERCH, adhérente PCF – Kernével

Hervé PENVEN Retraité Equipement, Locmaria Berrien, ancien 1er adjoint au maire Huelgoat

Jean-François PENVEN – retraité SNCF, Huelgoat, ancien adjoint au maire

Jean-Jacques PENVEN – Retraité, RATP. Militant, CGT, ancien conseiller municipal de La Feuillée

Paulette PERON – Plouénan

Bernard PERRON – Retraité Carhaix

Claudine PERROT– retraitée de la fonction territoriale, militante associative, Guilvinec

Ilya PERROT – ouvrier métallurgiste en retraite,  Quimper

Jean-Claude PERROT – conseiller municipal de Briec, postier en retraite, secteur Quimper

Marianne PERROT – Guimaëc

Marie Hélène PERROT – Retraitée militante PCF

Michael PETER – maître artisan retraité- Rosporden-Kernevel

Yves PEUZIAT-BEAUMONT Fonctionnaire – Pays Bigouden

Gilbert PHELEP –  militant syndicaliste retraité – Rosporden

Yannick PHELEP,  Ouvrier Mécanicien, Elliant

Gilbert PHILIPPE, retraité, Loctudy

Jeannine PHILIPPE, retraitée, Loctudy

Michel PIBOULEAU – Syndicaliste militant associatif, Brest

Lionel PICART – ingénieur EDF, Douarnenez

Pierre-Olivier PICART – retraité éducation nationale – Brest et Crozon

François PICHON, agent communal, Landerneau

Daniel PIERRE – Retraité – Trésorier de la section PCF Quimperlé – Quimperlé

Marité PIERRE – Retraitée – Quimperlé

Yann PILARD, médecin retraité, secteur de Quimper

Françoise PILATTE – Morlaix

Olivier PIRIOU – Plouzané

Annick PIROU – retraitée – Carhaix

Jean PIROU, retraité, ancien conseiller municipal, Carhaix

Laurent PLA , Professeur en lycée Professionnel,  Carhaix.

François PLASSART – retraité du syndicat d’électrification, ancien adjoint au maire communiste à l’enseignement à Morlaix – Morlaix

Marie-Noëlle PLASSART – Morlaix

Patrick PLIQUET – retraité CGT Arsenal – Lanvéoc

Gisèle PLOUHINEC – Locmaria-Berrien

Pierre PLOUGONVEN – Crozon

Hubert PODER – retraité cheminot militant syndical Quimper

Patrice PORODO, Responsable service clients, Kernével

Pascal POUILLET – militant culturel breton, Locquénolé

Anna POSTIC – retraitée – Chapelle-du-Mur (Plouigneau)

Jean Claude POSTIC – Staffeur Ornemaniste retraité PCF Morlaix ancien élu, Plouégat-Guérand

Yvon POTIN – retraité – Brest

Jacky POUPON – adhérent PCF – Kernevel

Michel PRIGENT – ancien chauffeur routier – Plouigneau

Marie-Renée PRIMA – retraitée – Moëlan-sur-Mer

Claire PRONONCE, militante syndicale. Moëlan-sur-Mer

Pierre PRONONCE, militant syndical, bureau de l’ARAC. Moëlan sur Mer

Serge PUIL – demandeur d’emploi – section Morlaix

Patrick QUELAUDREN – Militant de l’Education populaire – PONT L’ABBE

Paul QUEMENER – ancien maire de Berrien, conseiller municipal à Berrien

Yves QUERE – retraité de la réparation navale navale, dirigeant et éducateur au PL Bergot à Brest, Plabennec

Jan RAFFAELY – ancien postier – Sizun

Brigitte RAGOT – Concarneau

Piero RAINERO – ancien conseiller régional de Bretagne et maire-adjoint de Quimper Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000, membre du Comité Central de 1987 à 2000 secrétaire régional de Bretagne de 1996 à 2004

Yvonne RAINERO – Conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, Conseillère communautaire, professeure agrégée en retraite, Quimper

Roger RAMONET – retraité France Télécom, syndicaliste, Quimper

Jacques RANNOU, Maire-Délégué de Kernével, commune associée à Rosporden. Cheminot E.R.

Quentin RANNOU, chargé d’affaires réseaux souple, Conseiller municipal Kernevel-Rosporden – Kernevel

Marie-Renée RAVAGNANI – Le Relecq-Kerhuon

Daniel RAVASIO – professeur en retraite, syndicaliste, Saint Thégonnec Loc Eguiner, ancien élu

Larry REA Adjoint au Maire de Le Relecq-Kerhuon En charge de l’Urbanisme et des travaux, Le Relecq-Kerhuon

Dimitri RELOUZAT – Assistant de travaux – Quimper

Gilberte RENEAUD – retraitée CAF, militante syndicale, Lesconil

Jacques RENEAUD – retraité cheminot, Lesconil

Christian RICHARD, informaticien en retraite – Kernével

Hervé RICOU – retraité EDF-Engie, syndicaliste CGT, militant associatif.  Locmaria-Berrien

Gisèle RICHEZ – Le Relecq-Kerhuon

Daniel RIOU – retraité de la Poste- Morlaix

Jeanne RIOU, fonctionnaire ER, Audierne

Michel RIOUAL, Concarneau

Michèle RIOUAL, Concarneau

Guy RIVIERE, retraité de la fonction publique territoriale, militant syndical et associatif. Locmaria Plouzané.

Erwan RIVOALAN, bibliothécaire, syndicaliste, BREST

Pierre ROBIN, retraité, ancien responsable CGT ATOSS.

Irène ROCCHI-DENNIELOU,  TREFLEZ

Tara ROGIEZ, étudiante, Brest

Yvelise ROLLAND, retraitée de l’hôpital – Moelan-sur-Mer

Philippe ROPARS, Morlaix

Michelle ROSA – retraitée – Quimper

Anne-Véronique ROUDAUT, salariée CPAM et syndicaliste, Rosporden

Michel ROUE, militant syndicaliste retraités, Brest

Catherine ROULETTE, conseillère financière – Moëlan sur Mer

Gérard ROUSSEAU, retraité de l’éducation nationale, Beuzec Cap Sizun

Maryse ROUSSEAU retraitée mutualité, Pays Bigouden

Bernard ROUX, Clohars-Carnoët

Maryse ROUZIER. Brest

Roberte SAINT JALMES – assistante administrative – Quimper

Françoise SALAÜN, retraitée, Roscoff

Jean-Yves SALAÜN, retraité, Roscoff

Ludovic SALAÜN, cheminot, Brest

Maxime SALAUN, maraîcher bio – Loperhet

Rémi SALAÜN Technicien retraité DCNS Brest, syndicaliste mandaté Sécu

René SALAUN – retraité de la douane – Plougonvelin.

Patrice SALAÜN ex-journaliste au Télégramme et ex-correspondant de l’Equipe, créateur d’émissions de radio (L’Instant C, Pat d’blabla, chroniques littéraires et musicales) et de postcasts sur la vie de notre territoire (sur Radio Evasion au Faou), président de l’association de lutte contre l’hémophilie Hemo’fil’Obradoiro, Plougastel-Daoulas

Lucie SALAZAR-MARTIN, CPE en lycée agricole, Morlaix

Amélie SALZENSTEIN – Plougonven

Arlette SAMSON – Riec-sur-Belon

Cathy SAMSON – secrétaire, Fouesnant

Joël SAVINA – Retraité, militant syndical, militant associatif, Saint Hernin

Pascal SCATTOLIN – Morlaix

Valérie SCATOLLIN – syndicaliste, adjointe au maire à Morlaix, conseillère communautaire, Morlaix

Gil SCHMITT – directeur d’administration territoriale en retraite – secteur Douarnenez, Ancien directeur général des services de la Ville de Douarnenez

Gérard SECHET retraité Rosporden

Malika SECHET retraitée Rosporden

Cécile SEGALEN – Le Relecq-Kerhuon

Pascal SEGALEN – trésorier de la section PCF du Relecq-Kerhuon, ancien élu Relecq-Kerhuon

Mikael SEILLE – Pleyber-Christ

Denis SELLIN – retraité – Moëlan-sur-Mer

Irwan SELLIN – Réflexologue, Riec-sur-Belon

Marceline SEVERAC, infirmière retraitée, syndicaliste, Douarnenez

Jean-Luc SEZNEC – Artisan électricien en retraite – Quimper

Gilbert SINQUIN – Cheminot, syndicaliste, Châteaulin

Ronan SINQUIN – conseiller municipal de Quimper, Postier, syndicaliste

Thérèse SINQUIN – couturière retraitée, Quimper

Michelle SINTINC – retraitée – Nevez

Janine SORHOLUS – Morlaix

Sylvain SOULARD, Pont-l’Abbé.

Gisèle SQUIVIDANT – OS1, ouvrière spécialisée en retraite, Quimper

Paulette STEPHAN – institutrice en retraite, Quimper

Thomas SUKIENNIC – cheminot, syndicaliste,  Quimper

Lhouss TAHMED, infirmier, Crozon

Francis  TALEC  – Retraité  – Plouguerneau

Guy TANDE – retraité infirmier psy –  Saint-Martin-des-Champs

Alan TANGUY – Brest

Jacques TANGUY – adhérent communiste – Brest

Michel TANGUY – adhérent communiste – Brest

Ronan TANGUY – Elu au Relecq-Kerhuon pendant 25 ans, délégué syndical national CGT du Crédit Mutuel de 1976 à 2012, Plouarzel

Yasmine TANGUY – Plouarzel

Alain TASCON – métallo et syndicaliste en cessation d’activité amiante – Le Relecq Kerhuon

Aline TASSIN, enseignante à la retraite, militante pour le droit des
enfants et des femmes, Landerneau
Jean-René TASSIN, militant syndical, Landerneau
Marie-Gaëlle TEXIER Éducatrice spécialisée
Emilie TEW-KAÏ – Syndicaliste CGT, salarié au SHOM, Brest

Mikael THENG – chaudronnier-soudeur, secteur Quimper

Joël THEPAULT – retraité cheminot, Quimper

Georges THIBERT – retraité SNCF – Sibiril

Pierre THIOU, étudiant, employé vendeur à temps partiel, Brest

Hervé THOMAS, cheminot retraité, militant associatif altermondialiste, Brest.

Pierre-Yves THOMAS – Retraité, syndicaliste et conseiller municipal, Carhaix

Willy TITECA – retraité AIR INTER, syndicaliste, ancien administrateur salarié Air Inter, Moëlan-sur-Mer

Robert TOULERASTEL – Penmarc’h

Pierre TRAON retraité du BTP, adhérent PCF, Plougonven

Thierry TRIMAILLE. Professeur retraité. Pont-l’Abbé

Alain TROADEC, prof d’EPS retraité, Guimaëc

Emile TROBOE – Le Relecq-Kerhuon

Yvonne TROBOE – Le Relecq-Kerhuon

Marylise TRUPEL – adjoint administratif – syndiquée CGT, adhérente PCF – Le Relecq-Kerhuon

Joseph TUAL – Ile d’Ouessant

Marie-Claire TUAL – Ile d’Ouessant

Fabien TUDO DELER – contrôleur technique automobiles – Quimper

Michel TUDO DELER – cheminot retraité, syndicaliste, Lanmeur

Jean François VERANT – militant associatif, Plougasnou

Danielle VIDROC Retraitée Brest

Paul VIGOUROUX – prof des écoles à la retraite. Loctudy

Jean-Jacques VILLALON, Quimper

Jacques VILLARD, cheminot

Isabelle VINCENT, secrétaire dans le médico-social, Saint-Renan

Roger VINCENT, couvreur à la retraite, Saint-Renan

Jean-Louis WEBER, Santec

Denis YAOUANC, Cheminot, militant syndical, Elliant.

Jean-Marc ZANCHI, retraité, Carhaix

Marie Françoise ZANCHI, aide soignante-militante syndicale, Carhaix

 

Stage de formation militante de base du PCF à Brest les 19 et 20 mars: inscrivez-vous!

Depuis 3 ans, 140 nouveaux adhérents ont fait le choix d’adhérer au PCF dans le Finistère.
La section du pays de Brest du PCF et la fédération du Finistère organisent un Stage de base du PCF section, ouvert aux nouveaux adhérents et aux adhérents volontaires.
C’est à Brest, 6 rue Berger, les 19 et 20 mars!
Inscriptions (c’est gratuit!):
pcf.sectionbrest@gmail.com
federation@29.pcf.fr

Préfecture de Quimper, 2 mars: Une délégation de la fédération du PCF Finistère et des 50 élu.e.s communistes du Finistère interpellent l’État sur ses responsabilités vis-à-vis du service public postal de proximité

À M. PHILIPPE MAHÉ, PRÉFET DU FINISTÈRE , REPRÉSENTANT DU GOUVERNEMENT
STOP À LA DÉGRADATION DU SERVICE PUBLIC POSTAL DE PROXIMITÉ
DANS NOS TERRITOIRES !
Fermetures annoncées ou en cours de bureaux de poste, réductions des horaires d’ouverture, fermetures inopinées à répétition et sans préavis, diminution du nombre de bureaux de plein exercice, passage en force vers des agences postales communales, qui répercutent les coûts sur les mairies, ou des points relais, avec moins de services pour l’usager, et perte de conseil et de confidentialité, provoquent à juste titre émotion et colère dans notre département car le service public postal de proximité est essentiel pour l’accès aux droits, pour l’égalité, pour le lien social, déjà mis à mal par la pandémie, pour la solidarité intergénérationnelle.
La Poste est aussi bien souvent la banque des milieux populaires, au cœur des quartiers et des bourgs, c’était un lieu de conseil, de vie sociale, de service : la course à la rentabilité, l’abandon des bureaux de poste jugés non rentables est une perte sèche pour le lien social et républicain.
Selon les syndicats, ce sont 38 bureaux de poste du département qui sont en cours de suppression ou menacés dans un proche avenir.
Sur le Finistère Sud, si on avait il y a 15 ans environ 130 bureaux et agences postales, aujourd’hui on ne compte plus qu’une trentaine de bureaux et seulement une dizaine avec plusieurs agents sur un même site ; on y comptabilise à ce jour environ 15 à 20 facteurs-guichetiers, plus d’une soixantaine d’ Agences Postales Communales et plus d’une quinzaine de Relais Poste Commerçant.
La disparition d’un bureau de poste ici, la réduction des plages d’ouverture ailleurs, signifie plus de difficultés pour tous les habitants, en zone rurale ou urbaine, une perte de droits pour ceux qui ont le plus besoin du service public en raison de la précarité de leurs ressources, de l’isolement, de l’âge, du handicap, de la maladie.
C’est l’aggravation de la fracture numérique et le recul de l’égalité.
C’est un handicap supplémentaire pour des territoires déjà fragilisés par le poids des difficultés sociales, ou par le vieillissement de leur population, un pas de plus vers une mort lente.
C’est une charge financière pour les communes obligées de suppléer aux défaillances de la Poste.
Pourtant la Poste a des obligations de service public, en tant que prestataire du service postal universel, et par le Contrat de présence postale territoriale dont elle est signataire. Elle reçoit une aide financière annuelle de l’État pour cela, jusqu’à 674 millions d’euros en 2021, 500 millions pour le service postal universel et 174 millions pour la mission d’aménagement du territoire.
Le Groupe La Poste vient même de se déclarer « entreprise à mission » et d’inscrire dans ses statuts l’engagement de contribuer au développement et à la cohésion des territoires, celui d’œuvrer pour l’inclusion sociale et la transition écologique !
Comment concilier de telles affirmations avec les réductions d’ouverture et la disparition programmée d’un bureau comme celui de Kermoysan à Quimper, classé quartier prioritaire de la politique de la ville ; avec la fermeture du bureau de Guilers, zone urbaine en pleine expansion ; avec la désorganisation permanente des bureaux de poste du Cap Sizun, très menacés, dans un territoire excentré, socialement et démographiquement fragile. Avec la fermeture du bureau de Roscoff, ou celle du bureau de Tréboul à Douarnenez, transformé en agence postale communale, comme ceux de Plozévet, de Plogonnec…Avec l’amputation des horaires d’ouverture dans plusieurs communes du pays de Morlaix, ou dans le quartier de Kerfeunteun à Quimper.
Nous pourrions énumérer tous les bureaux supprimés cette année ou menacés de l’être, ou affaiblis dans leur fonctionnement, chaque cas contredit les engagements de la Poste.
Et que dire de la démarche écologique de la Poste quand elle supprime les bureaux de proximité générant ainsi toujours plus de déplacements ?
On peut faire la même observation pour le courrier.
L’impact désastreux des « réorganisations » de ces 2 dernières années avec la diminution du nombre de tournées et leur allongement, le manque de personnel, se fait sentir pour les usagers qui reçoivent un service dégradé et toujours plus coûteux, et pour les salariés précarisés et en souffrance.
« Récupérer » une lettre recommandée quand on était absent au moment du passage du facteur se transforme parfois en jeu de piste.
La distribution de la presse aux abonnés, indispensable à notre démocratie, est aussi affectée.
La Poste argumente sur la baisse de fréquentation des bureaux, mais elle l’organise avec des fermetures épisodiques sans préavis, des horaires inadaptés aux besoins de la population.
Quant à la diminution du courrier, si elle repose sur une évolution réelle, elle est fortement accélérée par l’explosion des tarifs postaux, plus 68 % depuis 2017 pour la lettre prioritaire !
En réalité au cœur du problème, il y a la stratégie de financiarisation de la Poste, sa course à la rentabilité au détriment du service public. La politique de l’État, actionnaire à hauteur de 34 %, est en cause qui sacrifie les activités les moins rentables de la Poste, au détriment de ses missions d’intérêt général, de service public, d’aménagement du territoire.
Nous interpellons le Président de la République et le Gouvernement sur l’extrême gravité de la situation.
Dans l’immédiat nous demandons l’arrêt de toutes les restructurations et des suppressions d’emplois .
Comme nous l’avons déjà fait en luttant avec les salariés et les usagers ces dernières années, en refusant les restructurations accomplies au détriment du service public, nous réaffirmons notre détermination à agir pour un véritable service public postal de proximité, accessible à tous, avec des personnels sécurisés dans leur emploi et en nombre suffisant, des bureaux de poste de plein exercice irriguant notre territoire, avec un accueil physique, répondant aux attentes des habitants.
La fédération du Finistère du PCF et les 50 élu-e-s communistes du Finistère, directement confrontés aux besoins et aux aspirations de la population.

Dans le Finistère, les communistes demandent l’arrêt immédiat de la dégradation du service public postal (Le Télégramme, Benjamin Pontis, 2 mars 2022)

 

Le Télégramme -Dans le Finistère, les communistes demandent l’arrêt immédiat de la dégradation du service public postalLe Télégramme /Benjamin Pontis – 2 mars 2022
Plusieurs élus communistes du Finistère, dont Ismaël Dupont (conseiller départemental du Finistère), Bernard Jasserand (maire adjoint du quartier de Kerfeunteun), Yvonne Rainero (conseillère municipale à Quimper) et Ronan Sinquin (conseiller municipal à Quimper), se sont rendus devant la préfecture du Finistère, mercredi 2 mars.
Le PCF et les élus communistes du Finistère ont dénoncé devant la préfecture du Finistère, ce mercredi 2 mars, la fermeture du service public postal de proximité.
Une délégation du PCF et des élus communistes du Finistère s’est rendue, ce mercredi 2 mars, devant les portes de la préfecture, à Quimper, pour dénoncer « la dégradation du service public postal de proximité » tout en citant une phrase d’un discours de Jacques Chirac tenu en 1996 : « Les services publics de proximité sont un formidable ciment social ».
Dans un courrier adressé au préfet Philippe Mahé, les élus communistes tiennent à rappeler qu’il y aurait, au sein du département, 38 bureaux de poste en cours de suppression ou qui sont menacés de l’être. Sans parler des réductions des horaires d’ouverture, des fermetures partielles.
« Une perte sèche »
« Tout ça dans le cadre d’une logique de rentabilité de La Poste », dénonce Ronan Sinquin, élu communiste à Quimper. « C’est une perte sèche pour la population alors qu’au même moment les discours populistes progressent. On a besoin plus que jamais des bureaux de poste », complète Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, soulignant que ces bureaux sont aussi bien « les banques des milieux populaires situées au cœur des quartiers, des bourgs, des lieux de conseil, de service, de vie sociale… ».
« La disparition d’un bureau de poste ici, la réduction des plages d’ouverture ailleurs, tout cela signifie, en zone rurale ou urbaine, une perte de droits pour ceux qui ont le plus besoin du service public en raison de la précarité de leurs ressources, de l’isolement, de l’âge, du handicap, de la maladie », continuent les élus communistes, précisant que cela a aussi pour conséquence l’aggravation de la fracture numérique et d’une fragilisation de territoires déjà en grande souffrance. Sans parler « des retards et ratés de distribution de plus en plus importants, de la tension pour des salariés précarisés et en souffrance », note Yvonne Rainero, conseillère municipale de Quimper.
Le cas de Kerfeunteun
Dans son courrier, le PCF tient à lister quelques cas marquants : la disparition programmée du bureau de Kermoysan, la fermeture à Guilers et Roscoff, la désorganisation des bureaux du Cap-Sizun, la transformation en agence postale communale des bureaux de Tréboul, Plozévet, Plogonnec, l’amputation des horaires d’ouverture comme dans le pays de Morlaix ou, encore, dans le quartier de Kerfeunteun, à Quimper.
« C’est une véritable hémorragie. Notre pétition a obtenu de nombreuses signatures pour dénoncer la fermeture chaque lundi. Mais on n’a pas été entendu. Que faut-il faire ? Exprimer une colère plus forte ? », s’insurge Bernard Jasserand, le maire adjoint du quartier de Kerfeunteun. C’est dans ce contexte global que les communistes du Finistère espèrent désormais être entendus par l’État. Leur demande ? L’arrêt immédiat de toutes les restructurations et des suppressions d’emplois car « le service public, c’est la seule richesse de ceux qui n’ont pas de patrimoine », conclut Yvonne Rainero.

Fermer une poste, « c’est une perte sèche pour le lien social » (PCF) – Ouest-France, Quimper, 4 mars 2022

Fête de l’Avenir à Rennes avec Ian Brossat- En avant les Jours Heureux!

Quelle belle Fête de l’Avenir 2022 ! Quel beau meeting avec Ian Brossat, Yannick Nadesan, Elsa Koerner, et 400 personnes, pour la campagne présidentielle de Fabien Roussel et les législatives! Merci aux camarades du PCF Ille-et-Vilaine pour leur accueil chaleureux à Rennes ce week-end!  Et maintenant que viennent les Jours Heureux! Les Finistériens étaient quelques-uns à avoir fait le déplacement ce samedi 26 février.

Reportage photo Eug

 

A l’agenda des communistes finistériens – février/ mars 2022

A l’agenda:
ce samedi 5 février: AG de la 6e circonscription à Pont de Buis, Conseil National du PCF à Marseille
Dimanche 6 février – Meeting de Marseille de Fabien Roussel auquel participe notre camarade Enzo de Gregorio, à suivre sur BFMTV et LCI à 15h
Lundi 7 février, 14h – Préparation de la fête de l’Humanité à Morlaix, stand du Finistère, local du PCF
Brest: commémoration du massacre de Charonne. Le 8 février 1962, une manifestation pour la paix en Algérie est sauvagement réprimée par la police. Cette journée qui restera dans les mémoires comme le « massacre du métro Charonne » fera 9 morts et plus de 250 blessés. A l’occasion du soixantième anniversaire de ce massacre il nous parait important de commémorer ce massacre. Aussi nous vous proposons de vous associer à un dépôt de gerbe qui aura lieu le 8 février à17h 30 à l’entrée de la rue Daniel Féry (du nom de la plus jeune des victimes qui avait 15 ans ) face à l’ancien LIDL de St Pierre
Mardi 8 Février, 17h30 à Quimper, Halles Saint-François, salle n°1: conférence-débat avec Georges Cadiou sur Marcel Cachin à l’occasion des 100 ans du PCF, à l’invitation de la section de Quimper et du Comité des Jours Heureux
Mardi 8 février, 18h à Morlaix – local du PCF 2 petite Rue de Callac: Valère Staraselski nous parle de Jean de La Fontaine pour les mardis de l’éducation populaire du PCF
Mercredi 9 février de 18 H 30 à 20 h 30 – Salle Tessier – 4 rue Colonel Fonferrier – conférence de Valère Staraselski à l’invitation des Amis de l’Huma, et de la section du Pays de Brest du PCF , sur 100 ans d’histoire communiste  afin de présenter le livre qu’il a dirigé avec Guillaume Roubaud Quashie pour le centenaire du PCF: « 100 ans de Parti Communiste Français » (Le Cherche-Midi, 2020, 25€

 

Vendredi 11 février – Comité des Jours Heureux du Pays de Morlaix à 18h 2 petite rue de Callac à Morlaix
Samedi 19 février – Réunion avec les nouveaux adhérents du PCF Finistère à 17h à la fédération, côté rue Berger à Brest, suivie d’un pot amical
Samedi 26 février – 11h-23h – fête de l’avenir à Rennes en présence de Léon Deffontaines et Ian Brossat, porte-paroles dans la campagne de Fabien Roussel. Présence de camarades du PCF Finistère. Contacter la fédération pour covoiturage.
Jeudi 17 mars: Venue de Léon Deffontaines à Brest, secrétaire du MJCF, et porte-parole de Fabien Roussel. Réunion publique à la fac Ségalen.
samedi 19 mars – dimanche 20 mars – Formation militante du PCF à Brest à la fédération- Prendre contact avec la fédération pour s’inscrire et connaître le programme
mercredi 23 mars – meeting de Fabien Roussel à Nantes/ transports collectifs depuis le Finistère, notamment un car depuis le nord-Finistère

Fin de la vie chère: demandez le programme… de Fabien Roussel! (L’Humanité, 5 février 2022)

L’analyse. Fin de la vie chère : demandez le programme !

Fabien Roussel, le candidat communiste à la présidentielle, a présenté 180 propositions. Au volet social, la hausse généralisée des salaires, la baisse des factures et du temps de travail, des « réformes heureuses pour les classes populaires » financées par la mise à contribution de la rente inouïe du capital.

Samedi 5 Février 2022 – Julia Hamlaoui – L’Humanité

En tout 180 propositions, 6 objectifs et 3 « moyens », déclinés en 128 pages. Avec son programme « La France des jours heureux », le candidat du PCF à la présidentielle, Fabien Roussel, met en avant ses « différences ». Il ne manque pas, au passage, de s’amuser d’être repeint en « candidat de la gauche préféré de la droite » : « Ils n’ont pas dû bien lire mon programme », sourit-il. Surtout, le député en a « marre des propositions punitives, des promesses d’austérité, d’économies… Je propose des réformes positives, heureuses pour les classes populaires », avance-t-il. Si son programme dessine un changement global, des questions démocratiques à la lutte contre les discriminations, il veut « faire de la lutte contre la vie chère et pour le pouvoir d’achat le cœur de la présidentielle ».

« Éradiquer le chômage et la pauvreté »

Au rang de ses « différences » avec une partie de la gauche, il en est une que le candidat du PCF met régulièrement en avant : il rejette absolument le « revenu universel ». « Nous voulons passer d’une France des bas salaires, du chômage et des allocations à une France du travail et d’un revenu élevé qui en est issu », explique le député du Nord, qui défend un « droit universel au travail » avec un nouveau service public dédié. Mais sans création d’emplois, « ça ne marchera pas », prévient d’emblée Fabien Roussel, qui a fait de la réindustrialisation une priorité, avec notamment un « moratoire » sur les délocalisations. Pour « travailler tous », il s’agit aussi de « travailler moins », avec la semaine de 32 heures et la retraite à 60 ans. De quoi, en outre, « restituer aux salariés les gains de productivité qu’ils réalisent ».

Icon QuoteNous défendons un “droit universel au travail” avec un service public dédié. sans création d’emplois, ça ne marchera pas.  Fabien Roussel, candidat PCF

Le candidat propose aussi d’investir dans les services publics à hauteur des besoins, avec la création de 500 000 postes de fonctionnaires. Le secteur associatif ne serait pas en reste avec « 100 000 emplois d’utilité publique ». Quant aux revenus, sont défendues la hausse du Smic à 1 500 euros net « tout de suite », une revalorisation des pensions à 1 200 euros minimum, une augmentation de 30 % dans la fonction publique, mais aussi la mise en place de « conférences salariales dans toutes les branches ». Concernant les écarts de salaires entre les hommes et les femmes – « toujours de 16 % en moyenne » –, le candidat prend l’engagement de les éliminer « en six mois dans le public et en un an dans le privé », quitte à recourir à des administrateurs judiciaires.

« Un pacte pour la jeunesse »

C’est autour d’un « pacte pour la jeunesse » que Fabien Roussel avait fait sa rentrée en septembre dernier. Celui-ci figure désormais en bonne place dans son programme. L’objectif ? Un « système zéro jeune au chômage », décrit le communiste, qui ne veut « pas d’une solution à 500 euros avec un emploi précaire pour six mois comme le propose Macron », mais « une convention de sécurisation individuelle qui assurera soit un emploi, soit une formation ». Outre l’ouverture de nouveaux droits comme l’accès au RSA avant 25 ans, un « revenu étudiant » entre 850 et 1 000 euros, ou la gratuité du permis de conduire, un dispositif de prérecrutement dans la fonction publique serait créé.

« Que les gros paient gros »

La pandémie n’a pas vidé tous les porte-monnaie : les cinq premières fortunes de l’Hexagone ont doublé pendant la crise, selon le dernier rapport d’Oxfam. « Que les gros paient gros et les petits paient petit », aime à répéter le prétendant du PCF à l’Élysée, qui cite régulièrement un autre rapport. Celui de la commission des Finances de l’Assemblée montrant que, déjà, « en 2017, les 358 198 foyers redevables à l’ISF ont déclaré un patrimoine net taxable de 1 028 milliards d’euros ». « 1 000 milliards d’euros et il n’y aurait pas d’argent pour répondre aux besoins du pays ? » s’impatiente le député, qui prévoit de rétablir et tripler l’impôt sur la fortune. En parallèle, celui sur le revenu, avec 15 tranches, serait rendu plus progressif, tout comme la fiscalité des donations et successions.

Quant aux entreprises, le candidat propose d’appliquer la même logique avec un nouvel impôt sur les sociétés progressif et modulé en fonction de critères économiques, sociaux et environnementaux. Face à l’évasion fiscale, un « prélèvement à la source des bénéfices des multinationales » serait mis en place et une COP fiscale proposée. Mais le candidat entend également s’attaquer aux « vraies charges » qui pèsent sur les PME. Non pas les cotisations sociales comme le répètent la droite et le Medef, mais « les taux d’intérêt élevés », les primes d’assurance « insupportables » ou encore les factures d’électricité qui s’envolent. Pour « reprendre la main », la nationalisation de deux banques (BNP et Société générale), d’une compagnie d’assurances (Axa) mais aussi d’EDF et d’Engie est prévue.

« De nouveaux traités pour l’Europe »

Règle des 3 %, réduction du déficit et de la dépense publique… « Ces traités européens sont morts, rendus caducs par la pandémie. Nous devons donc en réécrire de nouveaux », assure Fabien Roussel, qui affiche l’objectif de « sortir de la soumission à l’oligarchie financière ». Au-delà du « refus de payer la dette liée au Covid », il souhaite remettre la main sur la Banque centrale européenne, aujourd’hui indépendante. « La BCE a fait tourner la planche à billets : 1 800 milliards d’euros ont été injectés dans l’économie entre 2020 et 2021, dont 290 milliards pour la France. Mais ils sont passés par les marchés financiers, on ne fait pas ce que l’on veut avec », déplore le parlementaire, estimant indispensable « que la BCE prête directement aux États pour investir dans la transition écologique, les services publics, la réindustrialisation ».

« 6 % du PIB pour le climat »

Un « pacte pour le climat et l’urgence sociale » à l’échelle de l’Europe fait aussi partie des mesures mises en avant par le PCF sur la question environnementale. « Comme le proposent les chercheurs du Giec, nous voulons consacrer 6 % du PIB pour le climat, soit pour la France 140 milliards d’euros, et 900 milliards pour l’Union européenne », détaille Fabien Roussel, qui sur ce terrain se distingue de ses concurrents de gauche par sa position tranchée sur le nucléaire. « Nous voulons une énergie électrique décarbonée, pilotable, stable. Il n’y a pas à tortiller, c’est ou l’hydraulique ou le nucléaire, pour nous ce sera les deux », s’exclame-t-il, plaidant pour un « mix énergétique » comprenant 6 nouveaux EPR. Changement de modèle agricole – favorisant le bio, les circuits courts, avec un objectif de 500 000 agriculteurs d’ici à 2030, une nouvelle PAC – et développement des transports en commun (investissement de 50 milliards d’ici à 2030 et gratuité pour les jeunes et les salariés) figurent également en bonne place parmi les 180 propositions. « S’il y a le feu à la planète, martèle le candidat, il faut y mettre les moyens, mais cela ne doit pas se faire contre les classes populaires. »

Le programme « La France des Jours Heureux » de Fabien Roussel est arrivé dans le Finistère: à vendre 2 euros

Le programme de la France des Jours Heureux arrive dans le Finistère ce matin, en vente 2 euros auprès de vos sections communistes et des comités des jours heureux. 1000 ont été commandés pour l’instant mais nous pourrons en recommander! Toutes et tous avec Fabien Roussel!

 

Tractage à la gare de Landerneau avec Gladys, Christian, Mattéo et Enzo cette semaine, et un très bon accueil pour notre candidat aux Présidentielles Fabien Roussel.

Conférence régionale des communistes bretons le 8 janvier 2022

Conférence régionale du PCF Bretagne en viséo – une partie de la délégation finistérienne à la fédération du PCF Finistère à Brest, 5 rue Henri Moreau

C’était hier, samedi 8 janvier, avec pour la délégation finistérienne, Gladys Grelaud, conseillère régionale PCF, qui a développé sur les positions du PCF et enjeux sur le logement en Bretagne et sur la mise en place d’un réseau de réflexion et d’intervention sur les transports, mobilités, et le ferroviaire, avec les syndicats et comités d’usagers, Enzo de Gregorio, candidat aux dernières régionales, Gilbert Sinquin, Christian Beaumanoir, Christian Gagou, Marion Frances, Michel Tudo, Yvonne Rainero, Dominique Gontier, Pierre-Yves Thomas, Ismael Dupont qui représentaient la fédération du Finistère.

D’intéressants débats sur le logement et les transports en Bretagne, l’installation de nos 4 élues communistes bretonnes (Delphine Alexandre, Gladys Grelaud, Katja Krüger, Gaby Cadiou) et leurs premiers mois de mandat, les liens entre la réflexion et les initiatives des adhérents, leur expertise d’usage, et les interventions des élues communistes au Conseil Régional, sur le bilan de la campagne des régionales et la manière dont elle a été conduite, sur les thèmes, propositions et batailles a mettre sur la place publique fortement les prochains mois.

Intervention sur le ferroviaire et les mobilités de Gilbert Sinquin – Conférence régionale du PCF Bretagne, 8 janvier 2022

Conférence régionale PCF Bretagne, le 8 janvier 2022.

Intervention sur le ferroviaire et les mobilités de Gilbert Sinquin

Objectivement, surtout comparativement à d’autres régions françaises, la Région Bretagne a eu depuis 20 ans une approche favorable au ferroviaire, au TER, mais aussi au TGV. Les gares TER ont été rénovées, le matériel ferroviaire renouvelé et modernisé, des investissements massifs ont été fait comme dans la LGV ( le prolongement de la ligne TGV de Rennes au Mans), des travaux sur les voies, pour augmenter les vitesses de circulations et la sécurité.
Les résultats sont bon et la SNCF a encore affiché d’excellents résultats en 2019, comme les années précédentes en ce qui concerne le TER Bretagne.
Le trafic et la fréquentation des trains a augmenté sur certains axes jusqu’à saturation parfois, comme maintenant en gare de Rennes à certaines heures.

La Région Bretagne a renouvelé la convention TER 2019 – 2028 avec la SNCF, sans mise en concurrence, ce qui une marque de confiance.
Ce tableau n’est cependant pas parfait et bien des points se sont dégradés sur le terrain surtout depuis 3 – 4 ans, pour ce qui concerne le service public délivré par la SNCF, ce qui est aussi de la responsabilité ou du pouvoir du Conseil Régional de Bretagne, au moins indirectement pour le TER.
Quelques exemples du recul du service public et de perte du lien social:

-Politique de déshumanisation de plus en plus forte dans les gares.
-Suppression massive de guichets et d’espaces de vente sur le territoire breton, comme ailleurs. Diminutions d’horaires d’ouvertures des quelques guichets restant encore ouverts, entraînant des queues d’attentes inadmissibles, la colère des voyageurs et des répercutions sur les conditions de travail et la santé des cheminots restants en poste.

De plus en plus, les voyageurs n’ont plus de choix et sont renvoyés à leurs dépends vers Internet ou des automates dans les gares, parfois uniquement utilisables par carte bancaire ou, parfois ne rendant pas la monnaie. Il s’agit là
d’une rupture d’égalité d’accès au train. Ce n’est pas normal. Par exemple dans le centre Finistère, si on veut acheter un billet dans un guichet (TER, TGV, Inter-cité, abonnements ou renseignements…) il faut d’abord se renseigner sur les horaires d’ouvertures et se déplacer en gare de Quimper ou Landerneau ( à 60 km A/R minimum, sans compter le temps de trajet et l‘impact carbone) ou alors, il faut utiliser Internet avec le manque de conseils, d’informations et le risque le plus souvent de payer son billet plus cher dans le maquis des multiples tarifs. Encore faut-il avoir accès à Internet et savoir l’utiliser, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

De moins en moins de cheminots sur les quais. Les voyageurs laissés sans informations avec des risques d’accidents parfois, comme à Rennes ou un
voyageur était resté accroché à un train au départ.

De plus en plus trains sans contrôleurs, comme sur la ligne Quimper-Brest avec en conséquence des incivilités, des questions de sécurité pour les voyageurs et les mécaniciens ainsi qu’une baisse de la fréquentation, alors que cette ligne a été rénovée pour près de 80 millions d‘euros.
Des horaires inadaptés, des rabattements qui ne sont pas organisés et des correspondances qui ne peuvent plus se faire, ainsi que des TER qui ne
s’arrêtent plus dans toutes les gares. On peut comprendre qu’un TGV ne
s’arrête pas dans toutes les gares, mais pas un TER.
Des réglementations et des tarifs différents entre billet TER et TGV interdisant
d’accéder à l’un avec le billet de l’autre et des correspondances de l’un vers
l’autre qui ne se font plus systématiquement en cas de retard.
Aucun accès PMR dans aucune gare TER dans tout le centre Bretagne.
Depuis l’été dernier, le paiement et l’obligation de réserver uniquement par
Internet le transport d’un vélo dans un TER si l’on n’est pas abonné sur la
ligne.
Ces reculs du service public ont fait l’objet de multiples protestations,
réclamations, lettres ou courriels auprès de la SNCF et du Conseil Régional,
de pétitions, de manifestations de cheminots et d’usagés ( à Quimper,
Châteaulin, Brest, Morlaix, Rosporden, Hennebont, Pontivy…). Des élus ont
été interpellés, soit directement, soit par écrit. Des vœux votés en conseil
municipal et communautaire à Châteaulin pour le maintien du guichet de la
gare avec l’agent polyvalent. Une entrevue le 05 01 2018 avec la Ministre des
Transports Elisabeth BORNE lors son passage en gare de Châteaulin et une
réunion avec son Chef de cabinet, le Sous Préfet de Châteaulin et le
Directeur régional de la SNCF, M Beaucaire.
Rien n’a changé et ça continue de se dégrader.
Cette politique découle des réformes de la SNCF successives, de l’éclatement en plusieurs sociétés, séparées en différentes activités, cloisonnées, de plus en plus filialisées pour la mise en concurrence.
Dirigées comme le privé, suivant les modes de gestion capitaliste, les décideurs éloignés à Rennes ou à Paris n’ont que faire des conséquences de leurs décision sur le terrain, sinon que d’atteindre leurs objectifs de réductions des coûts, à commencer par la masse salariale et les coûts des services au détriment des cheminots et des populations.
Les activités ou services sont désormais gérés en centres de profits devant tous être rentables économiquement, quoiqu‘il en coûte.
A une lettre le 17 février 2018, de la part des sections PCF 29 de la 6ème
circonscription du Finistère (centre Finistère), Gérard LAHELLEC répondait
que le Conseil Régional ne demandait pas à la SNCF de faire œuvre de zèle
pour supprimer des emplois et des guichets mais leur demandait de se mettre
mieux en capacité de commercialiser les titres régionaux. Il ne poussait pas
non plus la SNCF à optimiser ses résultats en réduisant les comptes décharge mais en développant la fréquentation des trains.

Il observait que la SNCF avait dégagé 15 M€ de bénéfice en Bretagne (en 2
ans), ce qui tendait à prouver qu’elle était en mesure de mettre en œuvre un
certain nombre d’adaptations et, qu’au demeurant, il informait qu‘il n’entendait
nullement m’immiscer dans des gestions qui appartiennent en propre à
l’opérateur et qu’il ne souhaitait pas que la région soit tenue pour responsable
de décisions ne relevant pas de ses prérogatives.
Rien ne change jusqu’à présent et, cela continue à se dégrader encore
récemment avec des suppressions de postes et de guichets à Hennebont,
Quimper, Brest et Rennes…ainsi que des réductions d’horaires au motif cette
fois de la période COVID.
Que pouvons nous faire ?
Retenir les argumentaires et appliquer les propositions positives de Loïg
Chesnais -Girard dans sa réponse le 14 juin 2021, à une association
d’usagés, dans son programme pour la prochain mandature. (celle-ci) (Voir la
lettre en annexe)
Vérifier le contenu de la convention TER, les moyens possibles, car, la Région Bretagne, en temps que donneur d’ordre et financeur devrait être beaucoup plus exigeante envers la Direction de la SNCF et imposer un cahier des charges très ferme en ce qui concerne l’emploi et les services publics dédiés auprès des bretonnes et des bretons. Imposer des pénalités dissuasives en cas de manquement ou du non respect de la convention contractualisée car, il y a un véritable mépris de la Direction de
la SNCF envers les populations, les élus et le personnel cheminot.
La Région Bretagne, les bretonnes et les bretons, sont abusés car la SNCF dégage des marges à leurs détriments chaque année (mise à part cette période COVID). Marges qu’elle réinvestit ailleurs, parfois via des filiales sur d’autres marchés ouverts à la concurrence en France, dans d’autres Régions où à l’étranger.
D’ailleurs, si les compagnies privées reviennent dans les chemins de fer, c’est qu’elles y trouvent de bien meilleurs conditions d’exploitation en étant assurées de faire du profit ou d’équilibrer leurs charges dans le pire des cas, grâce aux subventions.
Il faut impérativement que ces subventions via les conventions soient conditionnées.
Il nous faut impérativement renverser la vapeur et mettre un coup de barre à
gauche.
Si nous parvenions à réorienter cette politique dans le bon sens au service des bretonnes et des bretons, cela serait à mettre à notre crédit.
Si nous n’y parvenions pas, ce serait à désespérer pour la population qui ne voit plus de différence entre une gestion de droite et une gestion de gauche,ce qui entraîne des réactions de rejets du politique et la montée de l’abstention à toutes les élections.
Il nous faut ré-humaniser les gares et les trains, avoir au moins un guichet d’ouvert dans chaque gare du 1er au dernier train.
Offrir les prestations les plus élémentaires comme des toilettes dans les gares (ex Châteaulin ) et, des accès avec prestations PMR dans des gares en centre Bretagne.


Ré-ouvrir des lignes comme Morlaix-Roscoff et les électrifier comme Quimper
– Landerneau ce qui aurait l’avantage d’augmenter les vitesses de circulations
et de réduire l’impacte carbone, tout en réduisant également les coûts
d’exploitations par l’uniformisation du matériel moteur. Cela pourrait être fait
dans le cadre du grand projet Ligne Nouvelles Ouest Bretagne Pays de Loire
(LNOBPL).

Des liaisons modernisées pourraient se faire de Brest à Nantes via Quimper, sachant que la gare de Rennes est déjà saturée. Les métropoles de Bretagne ainsi reliée par le nord ou le sud, ce qui est un des objectifs du projet.
Satisfaire les demandes des usagés avec des horaires, des arrêts et des dessertes adaptées à leurs besoins.
Réduir l’impact carbone et augmenter la fréquentation des trains en supprimant les cars Breizh-Go directs qui circulent entre Quimper et Brest, par la voie express RN 165, en doublon et concurrence avec les TER, presque aux mêmes horaires.

( ex: du lundi au vendredi, de Quimper, un car direct pour Brest au départ à
16h40 et un TER desservant toutes les gares, au départ à 16h57; heure
théorique d’arrivée du car à Brest à 18h00 et le train arrive à 18h23. )

Ces autocars en doublon pourraient être affectés sur des trajets scolaires comme à Pont de Buis (par ex), où il y a de la demande non satisfaite.
Ne pas oublier le FRET que la SNCF a abandonné qui pourrait être développé par une politique volontariste. (ex récent, la suppression encore d’un dernier train de FRET à Rosporden Coat-Conq). Constat que les besoins sont toujours existant mais qu’il n’y a pratiquement plus de trains, ni d’effectifs dédiés à cette activité en Bretagne où, il ne reste plus que 15 agents, tous services confondus pour assurer le fonctionnement. Avec les ports de Brest et Roscoff récemment retenu dans un grand projet européen des ports en eau profonde des moyens devraient également exister.

 

13 janvier – Ismaël Dupont représentait le PCF à un débat sur le désarmement nucléaire à Brest avec des représentants de l’ICAN, du CIAN 29, de FI, de EELV, du NPA

En débat sur le désarmement nucléaire à l’invitation du CIAN 29, en clôture d’une belle semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire, après le pique-nique festif du midi face au Conseil des Ministres Européens réuni aux Capucins, pique-nique qui a rassemblé une centaine de personnes. Le débat était animé par le porte-parole de l’ICAN France Jean-Marie Collin avec Pierre-Yves Cadalen (FI), Ronan Pichon (EELV), Gérard Mas (NPA) et Ismaël Dupont qui, du fait de l’indisponibilité finalement du député communiste Jean-Paul Lecoq, initialement prévu, mais venu dimanche 9 janvier à la manif et au débat du Mouvement de la Paix, représentait le PCF et son candidat aux présidentielles Fabien Roussel sur cette soirée organisée en même temps qu’un rassemblement des ministres européens de la défense et des affaires étrangères à la mairie de Brest.

Merci à Enzo, Eugénie, Claude pour les photos.

Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir ! – par Enzo de Gregorio

Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir !

Un an après le début de la pandémie, il n’est plus à démonter que la jeunesse est la première impactée.

Si les sondages confirment les dires des jeunes dans leur diversité, la situation est toujours loin d’être réglée.

Les étudiant.e.s font toujours face à une précarité accrue. Semaines après semaines, les files d’attentes devant les banques alimentaires étudiantes s’allongent.
Leur détresse est de plus en plus grande et les mesures mises en place par le gouvernement sont bien insuffisantes. Les chèques psy, dont la ministre Vidal a longtemps vanté les mérites ne sont pas accessibles pour toutes et tous. Il en est de même pour les repas à 1€, non disponibles dans bon nombre de ville ne comptant pas de Restaurant Universitaire.

Le retour des étudiant.e.s en manque de vie sociale et en manque d’enseignement en présentiel se fait lui aussi au compte-goutte.
Frédérique Vidal fait des annonces, mais sur le terrain, quelle mise en place? Mais trop souvent les mesures ne sont pas réalisables !

Les lycéen.ne.s eux aussi sont fortement impacté.e.s après une année scolaire 2019-2020 perturbée: le gouvernement continue et persiste dans sa réforme du lycée. Réforme qui rend l’application du protocole sanitaire dans les lycées totalement infaisable.
Le comodal mis en place dans la majorité des lycées français fait également prendre énormément de retard aux lycéen.ne.s. Déjà victime d’un ralentissement conséquent de leur enseignement avec le confinement de l’année dernière. Pourtant, le gouvernement ne semble pas vouloir mettre en place des mesures de rattrapages massifs ni un aménagements des programmes scolaires en vue des épreuves terminales du mois de juin, créant un stress conséquent pour les lycéen.ne.s.

Du côté des jeunes travailleur.se.s, la situation n’est pas meilleure. La génération des 18-25 ans est celle qui compte le plus de chômeurs.

Et le site 1 jeune, 1 solution du gouvernement qui est en réalité un copié-collé du site de Pôle Emploi est loin de répondre aux besoins de la jeunesse.
Une jeunesse aujourd’hui dans une précarité sans nom.

A qui, le gouvernement et la majorité LREM vienent de refuser d’octroyer le RSA.

Car « Quand on jeune on veut un emploi par un minimum social », oui Bruno Le Maire, quand on est jeune on veut un emploi. Mais quand il n’y a pas d’emploi, on veut aussi pouvoir vivre dignement ! Et cela passe notamment par les minima sociaux.

Aujourd’hui, la colère gronde. Les jeunes en ont plus qu’assez du mépris gouvernemental, nous voulons des vraies mesures. Alors, le 16 mars prochain nous serons dans les rues de Brest comme partout en France ! Pour que nos revendications soit mises en place, et que la jeunesse sorte renforcée de la crise sanitaire !

Pour information, pour le 16 mars, une inter-orga Alternative UBO, MJCF, Jeunes Insoumis.es potentiellement rejoint par Youth For Climate, les Jeunes Socialistes, Extinction Rébellion, et Jeunes Générations est en cours de travail pour créer l’événement sur Brest.

Enzo de Gregorio, secrétaire départemental de la JC Finistère

Départementales dans le Finistère – Les communistes engagé.e.s sur une voie de rassemblement à gauche avec des propositions fortes pour les Finistériennes et Finistériens.

Le Conseil Départemental du PCF Finistère s’est réuni le samedi 6 février dernier à Morlaix.
Nous sommes revenus la situation politique et des mobilisations récentes où les communistes ont pu s’impliquer (contre la loi Sécurité globale, les nouvelles réformes de démantèlement du service public de l’énergie, de la SNCF, de l’éducation, de la santé, les manifs intersyndicales pour l’emploi, les salaires et contre la précarité, pour les droits de l’homme et les droits des migrants et réfugiés, avec les étudiants pour un revenu d’existence et d’autonomie). Nous avons analysé un contexte politique et social global marqué par une crise sanitaire économique, sociale, et démocratique , d’une grande violence.

 

Le Conseil départemental a préparé la conférence régionale des communistes du 20 février sur les élections régionales et adopté des orientations programmatiques portées par les communistes pour les élections départementales des 13 et 20 juin 2021. Ces orientations programmatiques communistes pour les Départementales  ont été adoptées à l’unanimité.
Pour les élections départementales, à une très large majorité (95% des suffrages exprimés), le conseil départemental du PCF Finistère a adopté une volonté de rassemblement à gauche avec le PS, EELV, UDB et d’autres organisations ou mouvements de gauche et régionalistes, sous réserve d’un débouché favorable des discussions en cours actuellement, au travers de la validation d’un accord départemental avec le PS et le groupe majoritaire de gauche sortant, impliquant des candidatures de rassemblement à gauche dans les 27 cantons finistériens, dont plusieurs avec des titulaires communistes dans les binômes.

 

Si nous arrivons à construire des campagnes dynamiques et rassembleuses, et à construire un projet de mandat correspondant aux enjeux sociaux, démocratiques et écologiques du moment, le PCF pourrait ainsi retrouver plusieurs conseillers départementaux dans le Finistère, ce qui n’est pas arrivé depuis plusieurs décennies.
Cette démarche correspond selon nous aux besoins de la période. Nos concitoyens n’ont rien à gagner dans la situation du moment à de nouvelles victoires de la droite. Elle s’appuie sur les attentes majoritaires de rassemblement de l’électorat de gauche, et cela donne les meilleures chances à la possibilité de garder le département du Finistère à gauche, de battre les deux droites (LREM et LR), et l’extrême-droite, et d’avoir une majorité de gauche beaucoup plus diversifiée et représentative de la diversité de la gauche où les communistes pourront jouer un rôle important pour défendre les valeurs humaines, sociales, démocratiques, de défense du service public.

 

Voici les propositions que les communistes mettent en débat avec leurs partenaires de gauche, la population, et qui appuieront l’action et les positionnements de nos élus au Département, si les électeurs font confiance à nos candidats.

 

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

 


Orientations des communistes finistériens pour les élections Départementales de juin 2021
Vivre mieux dans un département du Finistère solidaire, écologique et démocratique

 

La pandémie qui nous frappe durement ne vient pas de nulle part. Annoncée par les scientifiques depuis au moins 20 ans sans que les pouvoirs publics français ou européens ne s’en émeuvent, nous pensons qu’elle trouve ses origines, et son amplification dramatique, dans les politiques sociales et économiques néolibérales, capitalistes qui supposent compétition effrénée, expansion des mobilités internationales, accélération des rythmes, saccage de la biodiversité, déforestation, bétonnage à outrance, agricultures et élevages intensifs.

 

Les tentatives pour faire face à cette épidémie procèdent des mêmes désordres. Leur désorganisation, entre improvisation erratique et pénurie généralisée des masques puis des vaccins sont les fruits amers de décennies de destruction des services publics, particulièrement des services hospitaliers et de santé, de nos potentiels industriels et de recherche, de l’asservissement de la société aux impératifs uniques du profit le plus immédiat.

 

Le libéralisme est nu. Ses résultats montrent crûment son incapacité à répondre aux besoins des populations et aux grands défis de nos sociétés.

 

Dans ce contexte inquiétant et face aux risques que courent les salariés,  les populations fragiles , les institutions de proximité, dont le Conseil Départemental fait partie, prennent tout leur sens.

 

Il est de première importance que les Conseils Départementaux soient défendus face aux projets de fusion Région/Département déconnectée de la vie quotidienne et des politiques efficaces de solidarité.
Plus que jamais les Finistériennes et les Finistériens ont besoin que leur Département  soit tourné vers la solidarité, l’égalité des droits, le respect des territoires, une vision audacieuse de la protection de l’environnement.
Pour toutes ces raisons il est impérieux de conserver le département du Finistère à gauche. Une gauche diversifiée, renouvelée où les Communistes, partisans et garants de politiques de progrès social et humain, ont toute leur place.

 

En préambule :

 

– Nous défendons le rôle du département contre les projets de fusion régions/départements : le Conseil départemental permet à notre sens la proximité de l’action publique, le lien des élus de proximité avec l’action sociale et la solidarité, avec les communes, et la solidarité entre les communes et intercommunalités de notre territoire. Les Départements ont été inventés à la Révolution et correspondent à un projet de réorganisation républicaine basé sur un principe d’unicité et d’égalité certes, mais aussi de décentralisation démocratique et de gestion démocratique locale.

 

-Nous voulons des élus communistes au Département et nous voulons garder le département du Finistère à gauche dans le cadre d’une majorité de gauche plurielle et diversifiée parce que le cœur de l’engagement communiste est le combat pour l’égalité des droits, contre la pauvreté et les inégalités, pour des services publics garantissant cette égalité d’accès aux droits. Or, la moitié du budget du Département du Finistère est consacré à la solidarité (520 millions d’€ sur un budget global de 998 millions d’euros en 2021) : Personnes handicapées (157 millions : 30%), Enfance et Famille (106 millions : 20%), Personnes âgées (122 millions : 23%), Insertion (127 millions : 24%). Le Département est aussi à l’initiative sur le logement social, son amélioration qualitative, sa politique d’octroi, les loyers, les programmes de développement du logement social. Collectivité des solidarités humaines et territoriales, le département doit retrouver
des élus communistes pour maintenir ce cap.
. Le département du Finistère compte 3100 agents et 648 assistants familiaux. Les valeurs de défense de l’Humain, du social, et du service public et du droit à l’initiative et au respect de ses agents, doivent donc être représentés dans l’assemblée départementale, et elles seront nous l’espérons représentés par des élus communistes là où, à l’inverse, les droites du très libéral Maël de Calan ou de LREM entendent taper sur les fonctionnaires, les aides sociales, les allocataires du RSA et les présumés fraudeurs, sur les mineurs non accompagnés.

 

– Face à l’austérité, aux transferts des charges de solidarité non compensées sur le moyen terme, à la baisse des dotations de fonctionnement, et un contexte d’évolution des recettes fiscales incertain et mouvant, nous demandons des moyens nouveaux pour les départements : taxation des revenus financiers des entreprises comme recettes nouvelles, exiger de l’État qu’il rembourse ses dettes, lutte contre la fraude fiscale, action pour que les collectivités puisse emprunter auprès de la BCE a taux très faible voir nul, financements garantis et renationalisés de la solidarité (EHPAD, structures d’accueil pour personnes âgées et handicapés, aide à domicile, RSA). La capacité à financer le social et l’accès aux droits ne doit pas dépendre de la richesse relative des départements : elle doit être garantie à tous les Français, dans tous les territoires, ce doit être la préoccupation majeure de notre État.

 

Seule une autre politique fiscale et économique de l’État, une autre politique d’affectation des richesses créées par les travailleurs, une autonomie fiscale retrouvée aussi pour les départements, permettra aux départements de jouer pleinement leur rôle de solidarité et d’atténuation des inégalités. En ces temps de crise sanitaire et économique sans précédent, c’est plus que jamais nécessaire : En 2021, la crise a eu un impact de 10 millions d’euros sur le budget du département du Finistère, et les non-compensations de l’État aux transferts de charge ou aux déplacements de fiscalité peuvent s’évaluer à 140 millions d’euros sur le fonctionnement.

 

Première collectivité en lien avec la précarité, les plus pauvres, les plus fragiles, le Département est la collectivité la plus visée par les politiques néo-libérales et d’austérité du pouvoir à l’heure où les plus riches et les actionnaires du CAC 40 ne cessent de s’enrichir avec la politique du gouvernement Macron, au service du capital.

 

Nos élus départementaux contesteront le cadre budgétaire que l’État leur impose s’il ne permet pas de couvrir les efforts de solidarité nécessaire pour satisfaire les besoins sociaux, ce qui est le cas actuellement, et ne se priveront pas de faire le lien entre des politiques économiques nationales au service de la finance et des profits et les souffrances sociales vécues « en bas », dans nos communes et sur notre territoire, faute d’investissement public suffisant dans les services publics, les EHPAD et les services d’aide à domicile pour les personnes âgées, les structures pour handicapés, l’accueil des mineurs isolés.

 

Le poids des dépenses militaires, et d’un choix de l’armement nucléaire auquel nous nous opposons (6 milliards d’euros par an), interroge sur les priorités quand on voit le niveau de sous-financement des dépenses de solidarité et sociales, et tout particulièrement du secteur de la perte d’autonomie.

 

1/ Face à la crise économique et sociale liée à la pandémie, répondre à l’urgence sociale !

 

– Mise en place d’un comité départemental de suivi des effets économiques et sociaux de la crise. Travail avec les organisations syndicales et associatives et les représentants du monde économique, les représentants des chômeurs, des allocataires du RSA et des jeunes, dans ce cadre, visant à faire des propositions à l’assemblée départementale sur la base d’un observatoire de la vie économique et sociale locale.

 

– Renforcer les moyens du CDAS (comité départemental d’action sociale) et lutter contre une tendance à la technocratisation des métiers du social au détriment de l’humain.

 

– Porter une attention toute particulière à la prévention des violences faites aux femmes et des violences intra-familiales. Mettre des moyens pour accompagner les victimes, matériellement et dans le conseil, l’assistance, pour faire valoir leurs droits et se mettre à l’abri du danger et de la précarité. Défendre avec énergie des politiques au service de la lutte contre les discriminations, pour l’égalité femmes-hommes, la lutte contre l’homophobie.

 

– Bataille pour permettre aux jeunes de moins de 25 ans de pouvoir bénéficier du RSA.

 

– Permettre à tous ceux qui n’ont pas demandé le RSA alors qu’ils y ont droit (environ 40%) d’y accéder en simplifiant les démarches. Mieux faire connaître l’ensemble des aides existantes et simplifier les démarches.

 

 

– Objectif zéro sans abri en partenariat avec les communes et l’État

 

– Développer le logement social et assurer des programmes de rénovation réguliers tout en lui conservant sa pleine accessibilité aux personnes et familles les plus modestes. Ne pas augmenter les loyers lors de travaux de réhabilitation.

 

– Soutenir les activités impactées très fortement par la pandémie, notamment les restaurateurs, commerçants, le monde de la culture, etc.

 

– Maintenir des repas de cantine à des prix les plus accessibles possibles pour les familles des collégiens aux revenus les plus modestes, travailler sur l’aide aux transports scolaires pour ces familles, particulièrement en milieu rural.

 

– Préserver les petits collèges, éléments indispensables à la vitalité de nos communes et outils aussi intéressants pour développer des cadres scolaires propices à la réussite de tous et à un climat familial et fraternel. Donner des moyens suffisants aux collèges qui trop souvent ont des budgets très limites permettant de moins en moins de financer les dépenses pédagogiques, les sorties culturelles, les voyages, les partenariats culturels. L’éducation, l’égalité d’accès à l’ouverture à la culture, aux livres, aux sports et au monde de nos jeunes, doivent être des priorités. Le soutien aux écoles publiques doit être une priorité. Dans le cadre des collèges, il faut développer les actions de prévention, de citoyenneté, et par exemple la lutte contre la précarité menstruelle avec l’accès aux serviettes hygiénique pour les filles.

 

– La culture est un élément essentiel de nos vies, de l’émancipation des femmes et des hommes, d’un lien social plus harmonieux et riche. C’est aussi une des forces reconnues de la Bretagne et du Finistère que nous voulons continuer à soutenir, dans un contexte de pandémie, de fermetures, d’annulations et de confinement, très compliqué pour ses acteurs, mais qui rend d’autant plus indispensable leur existence et leur travail d’éducation populaire et pour créer du sens. Dans le Finistère comme sur le plan national et local, et on sait que cela passe par des financements, nous voulons consolider la place motrice, dans l’embellissement de nos vies, l’intelligence collective, et la création d’une société meilleure, de la culture, de l’art et de la création. Soutenir les acteurs de la culture et de l’art, la démocratisation de l’enseignement de la musique et des pratiques artistiques, de l’accès aux livres et à la lecture. Chercher à compenser

 

les différences de potentiel entre l’urbain et le rural en soutenant tout particulièrement les initiatives culturelles dans les territoires ruraux.

 

Le département du Finistère doit aussi continuer à préserver et encourager l’enseignement du breton, la visibilité du breton dans l’espace public .

 

2/ Agir pour l’emploi :

 

– en lien avec la région, encourager la relocalisation d’activités industrielles dans notre département. Contribuer au développement des industries et activités économiques existantes avec des critères de transparence, de contrôle et de fléchage dans les aides économiques aux entreprises prenant en compte des critères sociaux et écologiques.

 

– mise en place d’une conférence départementale pour l’emploi et la formation avec l’ensemble des forces vives du territoire afin de recenser les besoins de services publics et les besoins en activités marchandes, évaluer les besoins en emploi et en formation qui en résulte, puis agir vers la satisfaction de ces besoins

 

– clause de proximité dans les contrats publics afin de favoriser la production en Finistère

 

– lorsqu’une fermeture d’entreprise est envisagée (ou une restructuration destructrice d’emploi), agir pour que les salariés ait un droit de véto suspensif, permettant aux salariés d’avoir le temps d’élaborer un projet alternatif. Accompagnement du conseil départemental si les salariés font le choix de reprendre leur entreprise en SCOP

 

– soutenir le dispositif « territoire zéro chômeur longue durée »

 

– développer des emplois d’insertion pour les bénéficiaires du RSA, sur le principe du volontariat et de l’accompagnement dans l’acquisition d’expériences, de compétence, et de qualification.

 

– soutenir l’économie sociale et solidaire, les associations qui y travaillent
– le département doit être un employeur « exemplaire » qui agit contre la précarité de ses agents, préserve ses moyens d’intervention publique, cherche à préserver et améliorer les acquis et rémunérations des fonctionnaires, favorise l’échange ouvert et permanent avec les organisations syndicales et reconnaît le professionnalisme de ses agents.

 

3/ Garantir l’accès aux services publics sur tout le territoire :

 

– Agir contre les fermetures de services publics (bureaux de postes, trésorerie, guichets SNCF, petites lignes ferroviaires)

 

Agir avec la région et les intercommunalités pour impulser une dynamique politique en matière de mobilités et de déplacements, en offrant aux usagers un bouquet de solutions adaptées aux différents territoires, tant ruraux que urbains,

 

– par le développement et la remise en service des petites lignes ferroviaires,

 

– par le développement des services de transport collectifs réguliers de voyageurs (urbains, périurbains, scolaires…), permettant un rééquilibrage en faveur des territoires ruraux, et dans une orientation plus écologique favorisant le recours à des moyens de transport décarbonés,

 

– par le développement de services relatifs aux mobilités actives (vélo, marche à pied)

 

– par le développement de services relatifs aux usages partagés de la voiture : covoiturage et autopartage…

 

– par le développement de services de mobilités solidaires, afin d’améliorer l’accès à la mobilité des personnes se trouvant en situation de vulnérabilité économique ou sociale et des personnes en situation de handicap ou dont la mobilité est réduite (service de transports à la demande, etc…)

 

Accompagner les communes dans leurs investissements sur la base de critères et de priorisations décidés démocratiquement, et d’une volonté de prendre en compte les fragilités sociales et économiques des territoires.

 

S’attaquer résolument aux déserts médicaux en zone rurale et dans les quartiers populaires avec la création de centre de santé.

 

Donner des nouveaux moyens humains et matériels aux pompiers

 

Collèges : Batailler avec les personnels d’éducation et les parents d’élèves pour un maximum de 25 élèves par classe. Poursuivre le plan de réhabilitation des collèges.

 

Permettre l’accès au haut débit sur tout le département. Aucune « zone blanche » pour la téléphonie mobile.

 

Accompagner les petits commerces en zone rurale. Développer avec l’aide du département le système de commerce coopératif.

 

4/ Mieux accompagner les personnes et les familles
Augmenter le nombre d’emplois qualifiés dans l’aide à la personne et le secteur de la perte d’autonomie et le statut de ces personnels, bien souvent féminins et précarisés. Cela nécessite la revalorisation de ces métiers en augmentant les salaires, en reconnaissant les qualifications et en améliorant les conditions de travail. Cela suppose de continuer à soutenir des structures souvent déficitaires en raison des règles de financement décidées par l’État et des déficits de solidarité comme l’ADMR, tout en travaillant des projets de construction de nouveaux services publics pour structurer le secteur de l’accompagnement des personnes âgées et de la perte d’autonomie. C’est un enjeu essentiel pour le département du Finistère à la population vieillissante.

 

– EHPAD : Faire un état des lieux précis. Permettre à chaque personne qui le souhaite de pouvoir aller en établissement à un tarif accessible. Présence de Médecin gériatre, Kinésithérapeute, ergothérapeute et infirmière, dans tous les EHPAD. Augmenter le nombre de soignants et personnels en EHPAD et prévoir un plan de formation et recrutement de personnel pour répondre aux besoins. Il est inacceptable que dans beaucoup d’EHPAD, la qualité de l’alimentation laisse à désirer, et que les résidents n’aient droit qu’à 1 douche tous les 2 semaines. Il faut accompagner la création de nouvelles places et une nette amélioration des conditions d’accueil pour les résidents des maisons de retraite tout en veillant aussi au développement des solutions d’hébergement intermédiaires accessibles aux revenus les plus modestes. Selon les souhaits des personnes, accompagner le maintien à domicile dans un secteur avec des personnels qualifiés, sortis de la précarité, et avec des conditions de travail permettant une réelle qualité et humanité de la prise en charge. Favoriser des « solutions intermédiaires » entre domicile et EPHAD : logements adaptés et équipés, maisons de retraites non médicalisées

 

– Handicap : augmenter le nombre de place d’accueil dans les IME, réduire les délais d’attente, être attentif à l’amélioration de la qualité des internats, augmenter les moyens de la MDPH. Simplifier les démarches administratives pour les personnes en situation de handicap et mieux les accompagner pour leur faire connaître les dispositifs auxquels ils ont le droit et leur permettre d’en bénéficier.

 

Rendre accessible aux PMR l’ensemble des bâtiments gérés par le conseil départemental et accompagner les communes pour leurs travaux de mise en accessibilité.

 

Favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap : accompagnement des personnes et des employeurs pour favoriser le maintien dans l’emploi, campagne de communication auprès des employeurs pour favoriser les embauches. Aller plus loin que ce que prévoit la loi (6 %) en pourcentage de personnes en situation de handicap dans les effectifs du conseil départemental.

 

– Favoriser le handi-sport. Œuvrer pour l’accessibilité des événements culturels.

 

– PMI : accroître les moyens

 

– Petite enfance : Favoriser le développement de crèches publiques. + des propositions à mettre sur les assistantes maternelles

 

– Aide aux mineurs non accompagnés (MNA):

 

– Élargir la capacité d’accueil des mineurs isolés en structure ou en cellule familiale et éviter les mise à l’abri hôtelière sans suivi.

 

– Améliorer les conditions d’accueil des Mineurs non accompagnés en privilégiant des professionnel référent (éducateur et psychologue). Limiter le turn over des professionnels et privilégier les suivis individuels.

 

– Créer dans le département plusieurs petites structures (« maison d’enfant ») pouvant accueillir de 10 à 15 enfants . Avoir l’encadrement humain nécessaire auprès des jeunes accueillis dans ces structures.

 

– Réappropriation par le département du suivi des jeunes au plus tôt dans le processus

 

– Interdiction et suppression des AEM ( outils d’aide à l’évaluation de la minorité), notamment les tests osseux

 

Faire la promotion du processus famille accueillante qui existe déjà et dont on entend trop peu parler

 

Mettre en place une coordination d’accueil des MNA dans les différentes communes du département

 

Avoir un conseiller.e départemental travaillant spécifiquement sur cette question des MNA

 

5/ Un département engagé sur la transition écologique

 

Évaluer l’impact écologique de chaque politique départementale. Protéger nos espaces naturels, nos cours d’eau, nos littoraux, la biodiversité.

 

Renforcer l’alimentation bio et locale dans la restauration scolaire, dans les collèges. Exemple de l’exploitation maraîchère en lycée agricole.

 

Préserver les terres agricoles. Limiter voire renoncer à des aménagements routiers non indispensables et à de nouvelles grandes zones commerciales.

 

Favoriser l’agriculture paysanne et écologique. Accompagner les agriculteurs vers le bio ou vers la réduction de l’utilisation de pesticides.

 

Plan ambitieux de lutte contre la précarité énergétique en réhabilitant des logements publics et sociaux + travaux de rénovation énergétique des bâtiments publics.

 

Favoriser l’utilisation du train, du vélo et le covoiturage.

 

Énergie : Agir pour la maîtrise publique de la production et de la distribution de l’électricité (contre le projet Hercule). Besoin de réflexion sur la méthanisation : pour nous, les terres agricoles doivent avant tout servir à produire de l’alimentation, pas de l’énergie. Soutenir le développement des énergies renouvelables en étant attentif aux critères de maîtrise publique et de profit.

 

Nous devons engager une action résolue sur la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, et sur les risques de submersion et d’inondation, l’érosion des littoraux.

 

Nous voulons continuer à valoriser l’extraordinaire diversité et qualité de nos paysages maritimes et terrestres en préservant et faisant découvrir notre biodiversité.

 

Nous voulons travailler avec les collectivités une politique de réduction des déchets et de traitement le plus écologique possible.

 

6/ Agir pour le renouveau démocratique

 

Réunir régulièrement les élus municipaux et les citoyens dans chaque canton pour être au plus près des besoins des communes, faire des bilans de mandat, mettre les priorités et l’action départementale en débat.

 

Consulter régulièrement les organisations syndicales et associatives et prendre en compte leurs propositions.

 

Création d’un conseil des habitants dans chaque canton qui pourrait proposer des projets lors des séances du conseil départemental.

 

Mise en place d’un observatoire des engagements.

 

Brest – 26 Janvier – Le MJCF soutient la mobilisation étudiante.

Ce jeudi, c’est de l’Université Paris Saclay en présence d’étudiants et d’étudiantes
triées sur le volet, le président de la République et la Ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, ont annoncé des mesures concernant la précarité
étudiante, et la reprise des cours en présentiel.

Ces annonces interviennent au lendemain de la mobilisation ayant rassemblé des
milliers d’étudiants et d’étudiantes à travers tout le pays pour faire face à l’inaction du
Gouvernement. Une mobilisation appelée par les organisations étudiantes et de
jeunesse, dont l’Union des étudiants et étudiantes communistes. Face à l’ampleur de
la mobilisation, le Président et la Ministre n’ont pas eu d’autres choix que d’apporter
des réponses.

Sur la précarité étudiante, qui a explosé avec les effets de la crise économique, Macron
a annoncé l’extension des repas Crous à 1€ à l’ensemble des étudiants et étudiantes
et ce deux fois par jour, alors même qu’une grande partie des restaurants universitaires
sont encore aujourd’hui fermés. Initialement, ces repas étaient destinés aux seuls
étudiants boursiers. S’il s’agit là de la mise en place d’une mesure d’urgence, que nous
demandions avant la crise sanitaire, il faut désormais ouvrir les restaurants
universitaires avec un protocole sanitaire strict afin de pouvoir appliquer cette mesure.
Et si cette annonce constitue une avancée, il y a urgence à aller plus loin pour sortir efficacement les étudiants et les étudiantes de la précarité et des logiques de charité.

Le MJCF Finistère revendique la mise en place d’un plan de lutte ambitieux pour en
finir avec la précarité étudiante : un investissement massif dans le CROUS afin de
pouvoir développer et renforcer ses services (cité-U, Resto U..). L’instauration d’un
revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé par une nouvelle branche
de la sécurité sociale. C’est là aussi une nécessité pour lutter efficacement contre la
précarité étudiante, sortir des logiques de solidarité familiale et permettre à
chaque étudiant·e de poursuivre ses études.

Sur les universités, le Président a annoncé que ce second semestre ne serait pas celui
d’un retour à la normale. La mise en place des moyens nécessaires afin de permettre
un plan d’ouverture des universités n’étant toujours pas au programme. Cependant pour Macron, les étudiants et les étudiantes qui en feront la demande pourront venir suivre leurs cours en présentiel une fois par semaine. S’il s’agit là d’une avancée sortie du chapeau du Président, nous ne savons ni quand ni comment cette mesure sera mise en place par les universités, les étudiants et les étudiantes restent encore une fois dans le flou.

Le MJCF Finistère demande l’ouverture des universités à l’ensemble des étudiants et
des étudiantes avec un dédoublement des promotions, c’est-à-dire la mise en place
d’une jauge à 50% dans les Universités et d’un protocole sanitaire strict.

À situation exceptionnelle, il faut mettre en place des moyens financiers, humains et
matériels exceptionnels : réquisitions des locaux et des salles vides, recrutement des
personnels éducatifs et leur titularisation. La multiplication des espaces de cours
permettra à la fois d’assurer la sécurité du personnel et des étudiants et des étudiantes
mais également rattraper en partie le retard. Un plan de rattrapage du retard accumulé
doit également être mis en place.

Ces annonces sont des premières victoires et prouvent l’intérêt et l’importance de se
mobiliser !

Le 26 janvier amplifions la mobilisation pour la qualité de nos formations,
un retour en présentiel ambitieux, et un réel plan de lutte contre la précarité étudiante !
Nous appelons donc l’ensemble des étudiant.e.s du Finistère à rejoindre la
mobilisation organisée par l’Alternative UBO et la Fédé B à 10h sur la Parvis de la Fac
Segalen.

 EVENEMENT FB : https://www.facebook.com/events/237377731220828

 

Une dynamique d’adhésions réelle dans le Finistère depuis trois ans

Malgré l’absence de fêtes de l’Huma Paris et Bretagne cette année et avec une activité militante qui n’a pas pu se déployer normalement pendant plusieurs mois en raison de la crise sanitaire, 29 adhésions au Parti communiste ont eu lieu depuis le 1er janvier 2020 dans le Finistère, les deux dernières il y a dix jours : Nicolas, 29 ans, ancien gendarme devenu menuisier, et Justine, 28 ans, étudiante ayant adhéré sur Brest à la manif contre la loi Sécurité globale.

 

Dans le même temps, plusieurs autres adhésions ont renforcé les rangs du MJCF dans notre département depuis trois ans, alors qu’on partait de loin. Des jeunes communistes qui commencent à apparaître en tant que tels avec fierté, culot et détermination dans les luttes et le militantisme de terrain, aux portes des lycées et des facs, à Brest et Morlaix notamment.

Le PCF compte donc à ce jour 870 adhérents dans le département, dont 575 environ à jour de cotisation. Une moyenne d’âge de 58 ans environ et une dynamique militante qui varie beaucoup selon les profils de nos 20 sections et les aires géographiques de notre vaste département. Pour mémoire, en 2019, 60 nouveaux adhérents ont rejoint le PCF dans le Finistère. En 2018, c’est 40 nouvelles adhésions qui avaient été réalisées. En trois ans, c’est donc près de 130 nouvelles adhésions. La preuve que le communisme a de l’avenir dans notre pays !

Parmi les 50 élus communistes que compte le PCF dans notre département du bout du monde (Penn-ar-Bed), plusieurs de ces nouveaux adhérents ont très vite pris des responsabilités à la suite des dernières élections municipales. Tels Corentin Derrien, 18 ans, plus jeune élu du Finistère, conseiller municipal à Saint-Thégonnec, étudiant à Sciences-Po Rennes ; Taran Marec, 21 ans, ancien élève du lycée bretonnant Diwan, conseiller délégué à la langue bretonne à Brest, et plus jeune élu à Brest ; Mathilde Maillard, 29 ans, médecin, adjointe en charge de la politique du bien vieillir, de l’inclusion des personnes en situation de handicap à Brest ; Sandra Le Roux, aide à domicile, 45 ans, ayant adhéré à la fête de l’Huma il y a deux ans, conseillère déléguée au développement du sport dans les quartiers à Brest ; ou encore Eugène Davillers Caradec, AESH, 22 ans, plus jeune élu à Morlaix, conseiller délégué en charge de l’urbanisme.

D’autres jeunes très prometteurs sont venus rejoindre les rangs des communistes dans le Finistère, dans le sillage de Glenn Le Saoût, candidat sur la liste des élections européennes conduite par Ian Brossat, ancien responsable d’un syndicat lycéen. Enzo de Gregorio, lui aussi militant et responsable d’un syndicat lycéen, mis en garde à vue pour un sit-in devant un supermarché au moment de la bataille contre la réforme des retraites de Macron. Ou Walden Gauthier, lycéen, qui, du haut de ses 16 ans, témoigne déjà d’une belle maturité politique : « Je suis attaché aux principes de base du communisme, ceux de la justice sociale et de l’internationalisme. Le monde de la finance dans lequel nous vivons manque cruellement d’humanité, et c’est d’ailleurs l’un des thèmes majeurs défendus par le PCF aujourd’hui derrière l’engageant slogan : « L’Humain d’abord ». Un combat on ne peut plus actuel, toujours en écho avec l’approche de Marx : l’unicité humaine dans l’égalité, l’identité humaine dans ses différences. Je me retrouve ainsi dans cette ouverture à la pluralité où résonnent notamment les luttes féministes et le combat contre le racisme, tout autant d’ailleurs que dans les actions de longue date du PCF en faveur de l’éducation et de la culture. J’ai décidé de m’engager auprès des JC en plein confinement pour prendre part à la reconstruction d’une France en crise. J’y vois l’opportunité historique d’un changement radical des mentalités, par la mise en lumière des véritables conséquences d’un gouvernement libéral sur des populations toujours plus menacées par le chômage et la misère. »

Le dynamisme de la commission féministe du PCF 29, les belles campagnes européennes et municipales, les multiples initiatives d’éducation populaire menées dans notre département ont aussi été des facteurs d’adhésions. Parmi celles des trois dernières années, de nombreux militants syndicaux, cadres de la FSU et de la CGT, notamment des cheminots. Continuons, fin 2020 et toute l’année 2021, en cette période de centenaire du Parti communiste français, à proposer l’adhésion autour de nous, c’est un enjeu essentiel pour l’avenir de notre parti et de notre société. C’est un enjeu essentiel pour garder la gauche debout et transformer la société en mettant notre communisme à l’offensive.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF.

6 questions à Walden Gauthier, 16 ans, lycéen, militant du Mouvement des Jeunes communistes sur Morlaix.

Walden Gauthier, 16 ans, a adhéré aux Jeunesses Communistes il y a quelques mois, au printemps dernier, pendant le confinement. Élève brillant, après son collège à Lanmeur, où il a développé sa passion de l’histoire (au côté de M.Cueff) il est devenu lycéen en section Langues renforcées au lycée Châteaubriant à Rennes. Walden, qui habite Plouigneau, est aussi un mélomane passionné de Jazz, un excellent pianiste, et s’intéresse à la politique et au communisme, notamment depuis l’an passé et sa participation aux rassemblements contre la réforme des retraites à points Macron. Particulièrement curieux et mûr intellectuellement et politiquement, il incarne cette nouvelle génération prometteuse qui porte l’avenir du communisme français.

6 questions à Walden Gauthier

– Pour toi, que représente le communisme ? En quoi est-ce encore un idéal et un engagement actuels ?

Je suis attaché aux principes de base du communisme, ceux de la justice sociale et de l’internationalisme. Le monde de la finance dans lequel nous vivons manque cruellement d’humanité, et c’est d’ailleurs l’un des thèmes majeurs défendus par le PCF aujourd’hui derrière l’engageant slogan : « L’Humain d’abord ». Un combat on ne peut plus actuel, toujours en écho avec l’approche de Marx : l’unicité humaine dans l’égalité, l’identité humaine dans ses différences. Je me retrouve ainsi dans cette ouverture à la pluralité où résonnent notamment les luttes féministes et le combat contre le racisme, tout autant d’ailleurs que dans les actions de longue date du PCF en faveur de l’éducation et de la culture.

– Comment es-tu venu toi-même à faire ce pas de l’engagement ? Est-ce courant dans ta génération, autour de toi ?

J’ai décidé de m’engager auprès des JC en plein confinement pour prendre part à la reconstruction d’une France en crise. J’y vois l’opportunité historique d’un changement radical des mentalités, par la mise en lumière des véritables conséquences d’un gouvernement libéral sur des populations toujours plus menacées par le chômage et la misère. Si ce genre d’engagement était courant au siècle dernier chez les jeunes, je n’ai pas l’impression qu’il le soit aujourd’hui. Ma génération est certes sensible à certains combats, tels que l’écologie ou le féminisme, mais peu sont réellement intéressés par la politique de terrain et la nécessité de combats concrets à mener. Paradoxalement, nombreux sont ceux qui se complaisent dans la société de consommation avec toutes les inégalités que celle-ci engendre. Le désir de se battre en faveur du collectif est en perte de vitesse, et il semble être remplacé par un individualisme rationnel et de pseudo- combats qui servent en réalité à se blanchir la conscience.

– Quelles sont les figures politiques et historiques qui t’inspirent ?

Je suis inspiré par les communistes qui se sont battu pour la libération de la France durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui furent l’âme de la résistance intérieure, mais également les porteurs du triangle rouge ayant succombé sous la botte nazie. Ces hommes et ces femmes ont combattu le fascisme pour défendre la liberté. Leurs actions de haute lutte, souvent au risque de la mort, ne doivent pas être oubliées, et l’on doit veiller à ce qu’elles demeurent gravées dans les livres d’histoire. Les combats pour la paix et l’émancipation de l’Homme menés par Jean Jaurès, ses talents d’orateur et d’écrivain m’intéressent fortement. Je dois également évoquer mon attachement à Marx et à Engels, puisque c’est par le Manifeste que j’ai été introduit à la pensée communiste, et l’ampleur de leur apport à cette théorie me fascine. Je me réjouis qu’il me reste encore tant de choses à lire et à découvrir pour approfondir mes connaissances dans un domaine qui annonce le Progrès humain.

– Pourrais-tu nous parler de la Commémoration des fusillés de Châteaubriant ?

C’était une cérémonie très émouvante. Comme je l’ai dit plus haut, je suis très attaché à l’histoire de la Résistance, et c’est un honneur d’avoir pu déposer la gerbe du Musée de la Résistance Nationale auprès de Lucienne Nayet, Présidente de ce Réseau. C’est un événement qu’il faut absolument continuer d’honorer. C’est important aujourd’hui de dénoncer la barbarie nazie et de commémorer le courage des camarades communistes tombés pour une juste cause, et je compte y retourner dans le futur, avec la JC de Morlaix au complet, voire si possible avec ma classe de lycée !

Corentin Derrien – Mariane Gauthier Destable – Walden Gauthier – Lucienne Nayet – Jean-Luc Le Calvez – les cinq camarades du PCF Pays de Morlaix à Châteaubriant dans la carrière le 18 octobre 2020

– Qu’est-ce que tu as envie de vivre et d’apporter dans ton militantisme ?

En s’engageant, on fait le lien entre les gens qui ont combattu dans le passé et les réalités d’aujourd’hui qui appellent toujours à résister. C’est la volonté d’appartenir à cette famille historique, celle de devenir un chaînon de son histoire qui m’anime aujourd’hui. Si les JC me permettent de perpétuer le mouvement communiste, je pense aussi pouvoir y développer mon esprit critique en apprenant notamment à débattre. Depuis mon adhésion, j’ai également fait de très belles rencontres au sein du Parti, et c’est cette émulation collective qui me plaît.

– Sur quoi d’après toi le PCF et les JC doivent travailler dans la période pour gagner de l’audience auprès des jeunes ?

Je pense qu’il y aurait un travail immense à faire autour du terme « communisme ». C’est aujourd’hui un mot totalement dévoyé, souvent confondu pour le discréditer avec le stalinisme et les régimes dictatoriaux. Le fait qu’il soit ainsi discrédité génère beaucoup de préjugés défavorables, d’où la difficulté d’atteindre les jeunes. Même si c’est un mot chargé de sens se rapportant à l’esprit de partage, je me demande parfois s’il ne faudra pas l’effacer pour faire ressortir nos idées qui n’ont aucun rapport avec le régime de Staline. Les jeunes sont de plus en plus éloignés de la politique, et souvent envahis par des idées reçues, ce qui rend compliqué l’approche. Il y a un énorme travail de pédagogie à accomplir. Et cependant il en va de l’avenir, de notre avenir.

Retour sur la conférence régionale du PCF Bretagne ce samedi 3 octobre à Saint-Brieuc

 

 



Ce samedi 3 octobre, c’était la conférence régionale du PCF Bretagne à Saint Brieuc, à la MPT Courteline, consacrée à préparer les futures échéances des Régionales en mars 2021 avec un bel hommage de Philippe Jumeau et des camarades à la sénatrice communiste des Côtes d’Armor Christine Prunaud qui vient de terminer un mandat où elle a très bien porté nos valeurs et nos engagements communs au Parlement: égalité femmes-hommes, solidarité internationale, combat pour la Paix et le désarmement nucléaire, défense des solidarités, et des services publics.

Des débats riches et rassembleurs sur les élections régionales à venir, notre projet, notre programme, nos propositions précises sur lesquels nous devons travailler avec des partenaires à gauche, notre ambition, largement partagée par les 35 délégués des fédérations bretonnes, représentant plus de 2000 adhérents communistes dans les 4 départements bretons, de rassemblement avec une exigence d’unité de la gauche, des gauches, dès le premier tour. 

Une autre date de conférence régionale est prévue fin octobre pour finaliser l’adoption de nos orientations programmatiques, de nos options de rassemblement, nos chefs de file à parité, avec un vote de tous nos adhérents à la clef. D’ici là, Philippe Jumeau, animateur du Comité Régional du PCF Bretagne (le CRAC) a été mandaté pour organiser la poursuite des discussions avec les autres organisations de gauche.

Photos Jean-Luc Le Calvez et Ismaël Dupont

Elections Guimaëc : Jérémy Laine réélu adjoint PCF.

Félicitations à notre camarade du PCF Jérémy Laine réélu adjoint au maire à Guimaëc dans l’équipe de Pierre Le Goff.

Félicitations à Joëlle Huon, Roger Héré, et la gauche unie à Plouigneau, avec le nouveau conseil municipal installé le 27 mai 2020

oëlle Huon – nouvelle maire de Plouigneau (photo Le Télégramme – 27 mai 2020)

C’était l’installation du nouveau conseil municipal de Plouigneau le 27 mai. 

Félicitations à Joëlle Huon, la nouvelle maire de Plouigneau, à Roger Heré, le 1er adjoint PCF, à Christophe Boudrot, Mariane Gauthier Destable, Patrick Beguivin, Julie Hamon, etc, et tous les colistiers et artisans de cette victoire historique de la gauche unie à Plouigneau, une victoire qui, comme celle de la liste de centre-gauche à Carantec, en appelle une autre sur le territoire.

Morlaix, qui vote à 56 % à gauche au premier tour des municipales, ne peut rester sous la direction de la droite de l’équipe d’Agnès le Brun. Surtout si cela devait prolonger encore pendant 6 ans l’incohérence des directions prises et la guéguerre politicienne stérilisante entre la majorité de Morlaix et Morlaix communauté.

C’est maintenant! Le moment de mettre fin a une parenthèse de gestion de droite de 12 ans à Morlaix qui n’ont pas fait que du bien à la ville… C’est un euphémisme.

A Plouigneau, cela faisait 40 ans qu’une commune votant à gauche aux élections nationales était gérée par la droite. Et quelle droite! Une campagne particulièrement violente animée par le 1er adjoint et élu droite de la droite Bernard Le Vaillant.  Une aberration auxquels a mis fin la belle équipe de la liste conduite par Joëlle Huon et Roger Héré.

Cocos, confinés et actifs: Annie Bergot Le Calvez à Morlaix.

ANNIE BERGOT LE CALVEZ MORLAIX

Avec toute la générosité de son caractère, Annie Bergot Le Calvez n’est pas du genre à rester inactive.

Notre amie et camarade, retraitée des Finances publiques, militante de la CGT puis du Parti communiste, venait de passer cinq mois intenses de campagne électorale avec « Morlaix Ensemble » au moment où la crise du Covid-19 a fait pleine irruption dans nos consciences et nos vies avec le début du confinement imposé à toutes et tous. C’est elle avec Hervé Gouédard et Yvon Laurans qui avait organisé les tours de présence des assesseurs de « Morlaix Ensemble » dans les bureaux de vote le 15 mars, élection qui s’est déroulé dans un contexte inédit, étrange et anxiogène.

Bien que non éligible sur la liste (elle qui a déjà fait plusieurs mandats dans la majorité PS-PCF et l’opposition à Morlaix), Annie apportait, comme Hervé Gouédard, son expérience et son pragmatisme, son dynamisme et son franc-parler, à tel point qu’elle est devenue clairement un pilier et un repère de notre collectif uni par une belle fraternité, une sympathie et une complémentarité entre des personnalités différentes aux expériences et formations très diverses. Elle continue pendant ce mois et demi de confinement à beaucoup soutenir les uns et les autres, à réagir aux expressions de chacun et à témoigner des ressentis qui s’expriment chez les Morlaisiens sur la messagerie interne du groupe.

Mais surtout Annie s’investit comme tout au long de l’année pour la Ligue contre le Cancer, où elle milite comme bénévole depuis 11 ans, en tant qu’écoutante et bénévole à l’atelier travaux manuels.

Tous les jours, elle appelle des gens pour rompre l’isolement, discuter, elle garde le lien avec eux dans cette période angoissante où parfois on a l’impression qu’on ne meurt plus que du coronavirus et qu’il n’y a plus que ça qui existe.

Elle fait des courses aussi régulièrement pour une dame de 93 ans. Elle continue à militer pour la défense de l’hôpital public du pays de Morlaix et le comité des usagers dont elle est la trésorière adjointe en relayant des informations, allant les chercher à la source, en frappant les casseroles tous les soirs à vingt heures dans son quartier avec ses voisins, en confectionnant des banderoles pour soutenir l’hôpital public avec Jean-Luc, son mari. Elle s’occupe aussi de maintenir le lien avec ses enfants et petits-enfants, avec sa tante de Ploujean, personne âgée isolée, et, avec David Guyomar, autre colistier de Morlaix Ensemble, son voisin du quartier Penlan, ils discutent beaucoup et prennent les contacts avec les voisins pour créer les bases d’une association de quartier regroupant Coat Congar, l’Orée du Bois et Penlan, avec plein d’idées d’animations et de temps de vie sociaux pour faire vivre le quartier après le déconfinement.

Voici une expression d’Annie Bergot Le Calvez datant de ce jour qui dit la nécessité d’un engagement social durable et du bénévolat bien au-delà de l’urgence de la crise du Covid-19, à quoi l’on ne peut pas ramener non plus tous les défis sociaux du moment:

« Le début de l’annonce du Covid 19, aura vu surgir un grand élan de solidarité autour et parmi nous.

Des personnes se mettant tout de suite à la disposition des associations caritatives, pour venir en aide aux plus vulnérables et aux plus démunis. C’est beau, c’est généreux, c’est indispensable dans l’instant, mais n’oublions pas l’après.

Bénévole depuis plus de 10 ans, auprès de personnes atteintes du cancer ou de leurs proches, force est de constater que nous avons toujours de plus en plus de mal à trouver des personnes souhaitant donner un peu de leur temps, de leur bonne volonté et de l’écoute.

Confinée, je pense à Vous, que nous n’avons pas vues depuis bientôt 2 mois. Vous qui subissez la double peine, la maladie et le confinement. Vous qui souffrez de ne pouvoir nous rencontrer, d’échanger entre vous vos espoirs et vos angoisses, avec nous bénévoles de toujours, avant, pendant et après le confinement.

Des bénévoles, il y en a toujours eu et il en faudra encore plus. Dans tous les domaines, caritatif, culturel, sportif, social, scolaire…

Nous bénévoles sommes et seront toujours là, après que cette grave épidémie soit passée. Nous retrouverons la liberté , le droit et le pouvoir de se retrouver ensemble.

ANNIE BERGOT LE CALVEZ MORLAIX »

 

 

 

Cocos, confinés, et actifs: Jean Dréan, le militant infatigable d’une société plus humaine avec les personnes âgées et les EHPAD

Jean Dréan, le militant infatigable d’une société plus humaine avec les personnes âgées et les EHPAD

 

– par Ismaël Dupont

Jean Dréan – Photo Le Télégramme

La crise du Covid, c’est l’annulation des rendez-vous médicaux pour les personnes âgées et certains malades: pour Jean, endoscopie reportée, kiné vestibulaire annulée, opération de la hanche reportée, achalasie reportée… La santé de la personne âgée, ce n’est pourtant pas que la protection contre le Covid-19… A croire que l’on ne meurt plus que de ça!!!

Confiné, il l’est toujours depuis quatre ans… Coco et actif, il le sera toujours, jusqu’à ses dernières forces, il l’est en tout cas depuis cinq ans qu’il est « enfermé » en EHPAD, et maintenant que les personnes âgées résidant en EHPAD vivent avec des règles de confinement (absence de visites, de déplacements, annulations des rendez-vous médicaux importants) encore plus sévère, et l’angoisse d’une propagation du virus dans l’EHPAD, Jean plaide plus que jamais pour que le PCF soit à l’initiative d’un projet de loi complet pour que le « jour d’après » ne soit plus comme avant, que l’on abandonne plus les « vieux » à des conditions de vie indignes d’une société développée, qu’on s’intéresse au temps disponible des personnels à leur côté, aux temps de toilette, de douche, pour manger, à la qualité des repas. Jean le coco confiné et actif est le président du conseil de vie sociale de sa maison de retraite confessionnelle et mène la bataille pour l’amélioration de la qualité de l’alimentation en EHPAD, lui qui ne cesse de donner des coups de main à ses camarades d' »infortune » moins bien lotis que lui. J’ai pu le constater en allant le voir à la sortie de leur cantine collective l’an passé.

Il peut être surprenant de consacrer une page de cette rubrique à notre ami et camarade de Plouigneau et de la section PCF de Morlaix, Jean Dréan, dans un EHPAD associatif confessionnel à but non lucratif à Quimper depuis des années. Peut-on être actif dans un EHPAD? N’est-ce pas l’antichambre de la mort, le refuge de la sénilité et de la déchéance de la personne? Et bien non, on peut être militant, on peut être citoyen dans un EHPAD, et les résidents des EHPAD sont des femmes et des hommes avec les mêmes droits que les autres, c’est ce que s’évertue à clamer Jean Dréan depuis des années, alertant sa CGT, son Parti communiste, son Humanité, les ministres successifs de la santé, sur la situation intolérable qui est faite aux personnes âgées en perte d’autonomie dans notre pays, riche et dit civilisé, mais où le secteur de la « dépendance », un mot qu’il n’aime pas, ou de la « perte d’autonomie », souffre d’un énorme déficit de financement public et solidaire pour pouvoir assurer des conditions de vie dignes et épanouissantes à tous les âges de la vie, y compris au dernier. On pourrait en dire autant de manière générale avec la manière dont notre société traite les handicapés, physiques et mentaux…

Aujourd’hui, les personnes âgées en EHPAD sont nombreuses à décéder chaque jour du Covid-19. On ne les amène même pas à l’hôpital, on n’envisage pas de soins, jugés inutiles ou fatals pour eux… On n’a pas assez de médicaments pour soulager leur souffrance, de masques pour les empêcher d’être contaminés! Cette crise du Coronavirus qui braque les projecteurs sur les maisons de retraite et les EHPAD révèle sous une lumière crue l’inhumanité de notre société vis-à-vis des personnes âgées et du grand âge, et l’état de sous-investissement, d’insuffisance d’effectifs dans les EHPAD. La presse s’y intéresse, les politiques néo-libéraux au pouvoir font mine de découvrir et de s’en émouvoir alors qu’ils ont tout fait pour mettre le problème sous le tapis et reculer le temps de construire une vraie loi de prise en charge financière de la question de la perte d’autonomie, dans le cadre de la solidarité nationale et de la Sécurité sociale universelle, avec des normes contraignantes pour le ratio personnel-résidents comme en Suisse ou dans d’autres pays.

Il faut pour construire une société civilisée pour tous les âges un effort de rassemblement et d’inventivité, de prélèvement des richesses là où elles « fuient » – profits mirifiques des actionnaires et du capital, paradis fiscaux – qui soit digne de ce que le CNR a entrepris avec la création de la Sécu, du système de retraite, des Grandes nationalisations, des bases du droit du travail et d’une République rénovée. C’est cet exemple qui inspire Jean, le résistant.   Pour Jean Dréan, qui reconnaît et salue les efforts de Christiane Caro et de l’atelier citoyen santé Bretagne du PCF (http://croizat-pcf.blogspot.com/) pour inscrire la question des Ehpad, du vieillissement, des personnes âgées, des conditions de travail des « professionnelles » qui souvent travaillent avec elles, de l’aide à domicile, de l’âgisme, au cœur de notre travail de proposition et de documentation et dénonciation du réel existant, notre parti, le PCF, n’a pas encore mis assez cette question en exergue à un niveau de volontarisme, de priorité et de proposition suffisant. Il nous faut être digne, à gauche et au parti communiste, du souffle créateur et humaniste du C.N.R. C’est en parlant aussi avec sérieux et des propositions de changement du quotidien de millions de gens qui vivent le vieillissement que l’on pourra être écoutés davantage. Jean n’est pas oublié: Laurent Brun, le responsable de la CGT Cheminots, membre de la direction du PCF, est venu le voir dans son EHPAD à Quimper en marge d’une réunion publique pour les Européennes et a passé deux heures en sa compagnie, Christiane Caro, membre de la commission nationale santé, des Côtes d’Armor, est venue le voir aussi, Patrick Le Hyaric lui répond régulièrement, c’est le cas aussi d’autres dirigeants du PCF, et des cabinets du ministère de la santé, etc.

Mais quel effet concret jusqu’à présent? Il semble au contraire que la situation ne cesse de s’aggraver pour les personnes âgées en EHPAD et les personnels. L’état d’impréparation et d’abandon des EHPAD face au Covid-19 est à la limite de l’irresponsabilité criminelle. Depuis 5 ans en EHPAD, Jean Dréan n’a pas constaté la moindre progression dans la situation faite aux vieux, il me l’a rappelé dans un courrier pas plus tard qu’hier:

« Dans la presse de ce jour, les voilà qui se réveillent. Tous de la même équipe. Sarkozy a trahi la parole donnée aux vieux sur la dépendance. Hollande le défroqué et son équipe disloquée ont pondu une coquille vide. Compter sur la Macronie serait une profonde erreur. Ils se soucient peu de mettre en place la civilisation du grand âge. Cependant, concernant l’Humain d’abord, il y a urgence à avoir de l’audace. Vous êtes sur de bons rails. Le TGV peut rouler contre le virus. Il doit rouler pour donner sens à la retraite ».

Quand je suis arrivé à Morlaix, Annick, la femme de Jean, ancienne institutrice à l’école Jean Piaget de Kerfraval, était gravement malade déjà. Elle restait à domicile, lourdement handicapée, dans leur maison de Saint Didy, sous la protection aimante de Jean, qui m’interpellait sans cesse par courrier, en me remettant des brochures de presse, sur le scandale constituée par les retraits de financement du Conseil Départemental, pour les personnes reconnues dépendant et ayant besoin d’aides et de soins à domicile, liée à l’austérité imposée par Sarkozy, puis par Hollande.

Ensuite, par amour, quand Annick n’a plus été capable de rester à la maison, son état de santé et de perte d’autonomie nécessitant d’aller en maison de retraite médicalisée, Jean a fait le choix difficile, alors qu’il était encore très vaillant physiquement et intellectuellement, qu’il était très sociable et militant, d’accompagner son épouse en maison de retraite non loin de la maison d’une de leur fille à Quimper. Finalement, Annick est décédée il y a un peu moins de deux ans en août 2018 à Quimper, et Jean a eu beaucoup de mal à surmonter son départ.  Alain David, pour les obsèques d’Annick, avait écrit un très beau texte qui retraçait sa vie:

Le chiffon rouge de Moralix, 25 août 2018 : ALAIN DAVID : ANNICK S’EST ETEINTE

A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».

En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».

L’aumônier rend à Jean un vibrant hommage:

 » Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?

Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).

C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.

Pour moi, Jean Dréan est un « Working class hero ». Quelqu’un qui ne s’est jamais arrêté de chercher, de lutter, d’agir pour contribuer à créer une société meilleure, et qui incarne aussi cet idéal dans des gestes de solidarité, d’humanité, de fraternité, ici et maintenant. Quelqu’un qui par son humanité, sa gouaille et son humour pouvait faire tomber toutes les barrières et être reconnu par des gens qui n’étaient pas forcément de son bord. Et pourtant, en tant que cheminot cégétiste et communiste, c’était un vrai lutteur, prêt à mettre en boîte les briseurs de grève, à jouer des mauvais tours aux directions pour affirmer le droit syndical et la défense du service public et des droits des salariés. Comme sur la perte d’autonomie et les EHPAD, Jean m’a envoyé des centaines d’articles par courrier, même une fois reclus en EHPAD, sur la nécessité de défendre le réseau ferroviaire français contre le démantèlement, la privatisation, la vente à la découpe, de promouvoir le ferroutage, la plateforme rail-route de St Martin, de défendre la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff. Ce n’est pas du passé, Jean continue à s’intéresser à toutes ces questions, à faire des revues de presse pour documenter ses indignations.

Depuis cinq ans au moins, les appels, les signaux d’alarme se sont multipliés, de la part des personnels des EHPAD, des directeurs d’EHPAD et de leurs associations et syndicats représentatifs, de personnalités morales, d’anciens employés, des familles et de certains usagers, mais les gouvernements restent obstinément sourds à la souffrance et à la colère des personnels et des usagers des EHPAD, mais plus largement, de toute la filière de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie: l’aide à domicile, etc. Insuffisance de moyens financiers et humains, bas salaires, précarité, absence de temps à accorder aux personnes âgées reviennent dans tous les témoignages.

En janvier 2018, Jean Dréan lançait lui aussi un appel, qui a même fait l’objet d’une pétition sur change.org:

Le Chiffon Rouge de Morlaix,13 janvier 2018: Appel de Jean Dréan: pour le droit à bien vieillir, stop à la maltraitance institutionnelle vis-à-vis des personnels et des usagers des maisons de retraite!

« L’enjeu d’accompagner avec des moyens de solidarité pour bien vivre à tous les âges le vieillissement de la population devrait être une grande cause nationale. Au lieu de ça, aucune prise en compte sérieuse de l’enjeu du vieillissement et des conditions de vie des personnes âgées de la part des politiques au pouvoir depuis des années, et des politiques libérales et d’austérité qui fragilisent encore des structures et des dispositifs déjà insuffisants par le passé.

Au lieu de ça, le secteur de l’aide à domicile est un lieu bien souvent de précarité, de bas salaire et d’exploitation pour les personnels, les financements par les départements sont fragilisés, il manque des places dans les maisons de retraite, leur financement, notamment celui des maisons de retraite publiques, est remis en cause par les nouvelles règles de tarification, et le personnel travaille bien souvent dans des conditions de sous-effectif dramatique, qui se répercutent sur les conditions d’accompagnement des personnes âgées.

La loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015 a fragilisé les EHPAD publics qui constituent 43% des maisons de retraite mais accueillent 70% des résidents. Les groupes financiers s’en frottent les mains, eux qui veulent se positionner sur le marché de l’or gris sans considération sociale autre que leurs profits: les Korian, Orpea, DomusVi, Colisée, Domidep, le Noble Age, Emera.

Le risque de la réforme du financement des établissements de santé et des maisons de retraite est de voir des départements fermer des lits dans les maisons de retraite publiques, faisant par là même des économies sur l’habilitation des Ehpad à l’aide sociale assurée par les conseils départementaux.

Gagner partout et pour tous le droit bien vieillir en rassemblant sur la base d’une considération du besoin humain primant sur les logiques de rentabilité les différents maillons de la chaîne de vie de la personne âgée dans une action, une réflexion, un service public et un financement solidaire communs, est une priorité: Maintien à domicile, Accueil en EHPAD, Prévention santé, Education continue et accès aux droits des personnes âgées (mobilité, culture, …).

La presse nationale et régionale se fait écho presque tous les jours du malaise et de la détresse des personnels des maisons de retraite, de leur sentiment de ne pas pouvoir faire leur travail dans des bonnes conditions, soucieuses de la dignité et du bien-être des personnes âgées. Il est temps de prendre au sérieux leurs cris d’alarme.

La situation est déjà mauvaise, quasi intenable: si les structures pour personnes âgées réduisent encore leur personnel, ce sera la catastrophe.

Le degré de civilisation d’une société se juge à la manière dont elle traite les plus vulnérables et les plus fragiles: le quasi abandon actuel du grand âge, absent des préoccupations des décideurs politiques, est inacceptable. Depuis quelques mois, il y a eu 14 suicides d’aide soignante, et personne ne semble s’en émouvoir.

Je suis bien placé, résidant par contrainte avec mon épouse handicapée en EHPAD dans une maison de retraite associative privée à but non lucratif, pour constater:

– que le service de semaine, c’est la course permanente

– le samedi et le dimanche, réduction du personnel oblige, c’est le marathon. Et l’épuisement en fin de journée pour les personnels.

– pas d’infirmier ou d’infirmière de nuit. Ne pas compter sur le somnifère

– le médecin coordinateur est contraint à la présence allégée

– il n’est pas évident que les urgences hospitalières nous réservent un accueil particulier

– qui s’inquiète du plaisir de manger ces résidents en maison de retraite? A quand le bio, les produits frais?

– qui s’inquiète de la malnutrition de certaines personnes âgées qui ne peuvent se nourrir qu’avec un encouragement patient, de l’aide et de la présence humaine?

– des douches qu’on ne fait qu’une fois la semaine ou tous les 15 jours?

Il est urgent de réagir, de se remettre à porter des solutions d’égalité et de solidarité pour garantir aux personnes âgées leur droit à être traités dignement, avec bienveillance, patience, professionnalisme, et une présence humaine à la hauteur.

La France est riche, on trouve des milliards pour supprimer l’ISF, faire des cadeaux aux actionnaires des grandes entreprises, aux sociétés d’autoroute, pour les bombes nucléaires, et on n’aurait pas les moyens de financer des conditions de prise en charge simplement humaine et digne pour les personnes âgées?

Jean Dréan, retraité Cheminot et CGT, militant communiste, résident en maison de retraite à Quimper »

 

Mais les pouvoirs publics, le gouvernement regardait ailleurs.

Comme en 2015, alors que Hollande était au pouvoir et que Marisol Touraine, comme sur l’hôpital public, a raté complètement le rendez-vous d’une réorientation de la politique de santé et vis-à-vis des personnes âgées dans le sens d’une véritable prise en compte de l’effort de solidarité à fournir. 

Sur une loi pas à la hauteur – contestée: adaptation de la société au vieillissement.

Pour la majorité des citoyens, cette loi passe à côté d’une ATTENTE MAJEURE: une prise en charge par la solidarité nationale.

Il y a urgence à remettre à l’ordre du jour les exigences exprimées sur un problème sociétal majeur que le pays doit affronter: le vieillissement.

En effet malgré les orientations politiques et les opérations d’enfumage, les Français ne voient rien venir. Il en est ainsi d’une loi qualifiée fourre-tout dite loi Macron, imposée par la force du 49/3

– Des chiffres du chômage: triturant les statistiques de pôle emploi. Voilà la nouvelle technique gouvernementale pour faire baisser le chômage.

Il risque d’en être ainsi de cette loi en gestation de longue date. Alors qu’il y a une extrême urgence: comme le clame sur les chaînes publiques le Président des Associations des Directeurs d’Etablissement, « la situation est dramatique et va devenir catastrophique ».

Il faut un plan d’urgence.

Par exemple sur le Finistère l’agitation des personnels en charge des 4 maillons de la chaîne de vie des personnes âgées a trouvé large écho dans la presse. Une multitude d’appels au secours et de témoignages souvent poignants.

Pour rappel les deux les plus significatifs pleins de conviction et de dignité.

– Ceux sous les propres fenêtres de l’ex- Président du Conseil Général Maille: « dignité pour les vieux – respect, considération pour les personnels, halte à la maltraitance institutionnelle qui s’installe ».

– Ceux de Morlaix: 800 personnes s’époumonant « Halte au travail à la chaîne. Néfaste pour la qualité de vie de la personne âgée, néfaste pour la sérénité, l’équilibre des personnels ».

Par le plus malheureux des hasards, Monsieur le Préfet du Finistère confirmait la nécessité, la justification de ce vent de révolte « avec la réduction des dépenses publiques nous aurons des choix douloureux à faire pour les personnes, les familles ».

Et voilà qu’en période estivale le calme serait revenu dans le monde du silence. N’est-on pas en droit de s’interroger sur ce « calme artificiel »?

Qu’en est-il de la rotation des personnels (service -aide-soignant) embauchés en remplacement des congés statutaires: sont-ils formés? Quel statut? Quelle expérience confirmée de la personne âgée? Pourquoi un service réduit les samedis, les dimanches? Quels moyens pour pallier aux incidents, aux accidents de la vie courante?

L’humain aurai-il des temps de relâche? Quelle réserve de personnels compétents?

A l’occasion de la canicule n’a t-on pas entendu des propos contradictoires confirmant la nécessité d’une vigilance absolue. Une situation à risques qui ne fera que s’aggraver. Pour confirmation s’imprégner des directives de Pierre Maille aux gestionnaires: « avec moins, faites plus ».

Pour décider d’une réflexion concertée devant conduire à l’action, « pour une loi de progrès social » analysons quelques propos de presse provoqués par le coup de chaleur de nos aînés. Et ceci malgré les « opérations d’enfumage » de Mmes Touraine et Rossignol.

– Dans les résidences on n’a pas un moment de répit. Avec un ratio de personnel médiocre on travaille à la chaîne.

– Madame la Ministre se veut rassurante: « situation maîtrisée »

– Le Président de Samu-Urgence n’est pas de cet avis: « situation critique, alarmante ».

– Le Président de A.D.P.A: L’essentiel des leçons du drame de 2003 n’a pas été tiré: l’inertie des pouvoirs publics face à la crise.

– VALLS dans sa superbe en appelle à la solidarité

– A.D.P.A l’a pris au mot et réitère la proposition de la création de 200 000 emplois. C’est un impératif éthique et ce serait en même temps une réponse à la crise économique.

La presse nous apprend qu’un délégué de A.D.P.A entamait « à pied » un tour de France de l’aide aux personnes âgées. Pour défendre leur cause. Faire émerger des points de convergence et de divergence. Tout en rappelant l’urgente nécessité de créer 200 000 emplois!

Il y a donc urgence à se rassembler, à travailler ensemble, à situer clairement les responsabilités d’une situation intolérable. Faisons notre coup de colère du président Chanvert: les politiques n’ont pas su ou voulu anticiper le vieillissement.

Ensemble, imposons-leur de voter enfin une loi de progrès social.

‘Gagner partout et pour tous le bien vieillir dignement en citoyen à part entière ».

Pour raison de santé de mon épouse nous avons rejoint une EHPAD en connaissance de cause. Je salue le courage de tous les personnels, leur engagement, leur dévouement pour un salaire qui n’est pas à la hauteur des exigences.

ENSEMBLE, USAGERS, FAMILLES, PERSONNELS, GENS DE PROGRES

TRAVAILLONS A L’ELABORATION D’UNE VERITABLE CIVILISATION DE LA PERSONNE AGEE, ou selon dernier congrès de la Gériatrie tout ou presque reste à inventer.

Jean Dréan (UL CGT Quimper – 9, allée Samuel Piriou, 29000 Quimper)

APPEL DU 27 AOUT 2015, toujours valable! 

 

 

 

 

 

Cocos, confinés et actifs: Fréderic L’aminot, morlaisien, élu CGT pour le groupe Celtys-Queguiner à Landivisiau.

Jusqu’au 15 mars, Fréderic L’aminot, militant du PCF et de l’UL CGT sur Morlaix, menait la campagne activement pour la liste d’union de la gauche « Morlaix Ensemble » (Génération.s, PCF, PS, Citoyens engagés morlaisiens) conduite par Jean-Paul Vermot qui est arrivée en tête du premier tour des élections Municipales, avec 37%, devant la liste de droite de la maire sortante Agnès Le Brun. Une campagne intense, avec une douzaine de réunions publiques organisées sous forme d’échanges participatifs (ateliers et forums participatifs) sur plusieurs thématiques (jeunesse, santé-social, vie des quartiers, monde associatif, économie, centre-ville, etc) puis dans les deux dernières semaines sous une forme plus classique, et des visites de quartiers avec une consultation des Morlaisiens.

Fréderic L’aminot aura des responsabilités dans la municipalité si notre liste arrive en tête au second tour quand les élections auront lieu à nouveau, soit fin juin, soit en septembre ou octobre prochain.

Fréderic a été membre de l’association des Anciens élèves et amis du Lycée Tristan Corbière, président de l’APE de l’école Jean Piaget à Kerfraval, membre du Conseil d’administration du collège Mendès France et de l’association de l’APE du collège Mendès France, et est toujours trésorier de l’association des Jardins Familiaux.

Des engagements nombreux dans l’associatif, le syndical, et le politique pour cet ouvrier travaillant à Celtys à Landivisiau depuis des années, habitant de le quartier de Kerfraval à Morlaix, et qui nous raconte ici la manière dont il a vécu depuis un mois et demi la crise du Covid-19 et le confinement imposé aux salariés en tant trésorier CSE chez Celtys, et représentant CGT (la CGT est ultra-majoritaire chez Celtys, où travaille Fréderic, 260 salariés) dans le comité de groupe Queguiner (1200 salariés) responsable de la mise en sécurité des salariés mais également des négociations avec la direction d’entreprise pour les conditions d’indemnisation, de reprise.

 

Propos recueillis par Ismaël Dupont

Fréderic, en tant que élu CGT pour CELTYS (groupe Quéguiner), quel a été ton rôle dans l’adaptation de ton entreprise à la crise du Covid-19? 

Depuis le début de la crise sanitaire, les élus de la société ont été associés à la fermeture de l’entreprise. Le PDG voulait mettre les salariés en confinement dès le 16 mars. Il a fallu expliquer à nos collègues la situation, le chômage partiel, les indemnités… Ça a été très particulier car on n’était pas préparé à cela. 

Il y a t-il eu des sujets de négociation particuliers pour négocier le chômage partiel, les congés, les conditions du retour à l’activité?

Pour le chômage partiel ça a été un peu compliqué car le gouvernement change régulièrement les règles.

Au départ, le gouvernement annonçait un chômage partiel a 100 %, puis on est passé à 84 % du net.

Puis le gouvernement, par le biais du préfet du Finistère, a mis la pression sur les entreprises du bâtiment pour éviter la mise au chômage des salariés.

Pour éviter un refus, l’entreprise a demandé aux salariés de prendre leurs congés qui leurs restaient et leurs heures supplémentaires.

Puis il a fallu rouvrir des dépôts pour alimenter les entreprises qui travaillaient encore.

Par contre, nous n’avons pas été d’accord sur le fait que la direction nous propose un accord sur une prise de congés anticipée.

Nous avons une à deux réunions de CSE par semaine. Les élus CGT se concertent régulièrement pour faire des propositions à la direction.

En ce moment, nous sommes consultés au sujet d’une reprise partielle de l’activité. Nous avons plusieurs réunions pour que les salariés reprennent en toute sécurité.
Comment allez-vous adapter les postes et conditions de travail pour mettre les salariés en sécurité, respecter les distances qui protègent?

Après un travail coopératif du responsable de l’hygiène et de la sécurité, des responsables et des membres du CSE, les membres de la CSSCT se sont rendus sur place pour faire le point, atelier par atelier, et régler les mesures de distanciation sociale, les approvisionnement en matériel sanitaire, les heures différées de début et fin de journée…

 

Tu es en lien quotidien avec les salariés du groupe, quel est l’état d’esprit de tes collègues? Quelles sont leurs craintes dans le contexte de crise du Covid et de la reprise d’activité?

Au départ, personne ne pouvait savoir combien de temps cela pourrait durer. Donc, j’ai commencé à donner des nouvelles aux adhérents, mais j’ai vite compris qu’il y avait une demande des salariés.

Donc, avec le secrétaire du CSE, nous donnons des nouvelles à tous les salariés qui ont bien voulu nous communiquer leurs adresses mails. Au début, ce virus ne faisait pas très peur, mais au fil des semaines beaucoup de salariés ont commencé à craindre l’agressivité de celui-ci. Les changements de cap quasi journaliers du gouvernement n’étaient pas non plus pour les rassurer.

Il est toujours nécessaire de continuer à soutenir nos collègues et nous les informons également de l’état d’esprit de notre direction.

 

Quel temps quotidien tes activités syndicales t’ont pris pendant le quotidien?

Au départ, il y avait pas mal de réunions en visioconférence, des réunion avec les élus de notre syndicat, des réunions téléphoniques avec le secrétaire du CSE qui a été également très sollicité durant cette période. Entre le CSE et mon rôle de délégué syndical, je passe à peu près 3 à 4 heures par jour avec des pics à 8 heures les jours de réunions car les salariés me téléphonent pour prendre des nouvelles.

 

As-tu eu d’autres gestes de solidarité pendant la période avec ton voisinage ?

Pendant le confinement, j’ai aussi fait les courses de personnes qui ne voulaient pas sortir de chez elles.

J’aurais voulu en faire plus, mais j’ai été très sollicité par mes collègues de travail.

 

Le 23 avril 2020

Cocos, confinés et actifs! Témoignage de Pierre-Yves Liziar au Relecq-Kerhuon.


Secrétaire de section du PCF au Relecq-Kerhuon depuis deux ans (une section de 45 adhérents), Pierre-Yves Liziar venait d’achever une campagne de 1er tour dynamique avec « L’union pour le Relecq-Kerhuon » (PS, PCF, UDB, Citoyens) conduite par Laurent Péron, campagne qui a permis à l’équipe renouvelée de la majorité sortante de faire un score de 47%, contre 27% à la LREM, et 26% à la liste soutenue par EELV. Sans l’abstention liée au Coronavirus, la liste serait sans doute passée au 1er tour, avec plus de 50%, ce qui aurait permis d’installer le nouveau conseil municipal fin mai probablement. Là, les cartes sont un peu rebattues mais la liste d’union de la gauche, avec des forces politiques qui gèrent la ville ensemble à gauche depuis plusieurs mandats dans cette belle commune littorale active de 12 000 habitants, limitrophe de Brest, où le PCF est bien implanté – le père de Pierre-Yves, Guy, ayant d’ailleurs lui-même été élu maire du Relecq en 77  devrait être réélue quand les élections seront à nouveau organisées.

Les communistes y auront entre six et huit élus en fonction des scenarii, dont trois adjoints, des conseillers délégués, un mandat communautaire, comme dans le mandat qui se termine.

Cette présence communiste est utile pour consolider la politique sociale, mais aussi associative et culturelle (Isabelle Mazelin à la culture a eu par exemple une action très reconnue depuis plusieurs mandats, avec de nombreuses réalisations). Le Relecq-Kerhuon par exemple, dans cette période de Coronavirus, a décidé assez vite, à l’exemple de Brest, de verser un chèque bon d’achat alimentaire de 150€ par enfant (225€ en comptant mars/avril), pouvant être dépensé dans les magasins locaux du Relecq-Kerhuon, pour faire des courses alimentaires, à destination des familles les moins favorisés qui bénéficiaient de tarifs dégressifs à la cantine.

Pierre-Yves Liziar, 48 ans, exerce par ailleurs la profession d’enseignant. Il est professeur des écoles à Guipavas. Dans ce cadre, dès le 16 mars, il a assuré pendant un mois la continuité pédagogique et l’enseignement à distance avec ses élèves par temps de confinement. Il s’est porté volontaire pour encadrer les enfants de soignants dans son école un jour par semaine et sinon, son temps a été bien occupé, à préparer ses leçons, exercices, révisions, à mettre en ligne pour que les parents et enfants y aient accès, à éviter que l’enseignement à distance n’aggrave les inégalités scolaires, à gérer l’hétérogénéité des élèves, entre ceux qu’il ne faut pas submerger de travail et ceux qui sont demandeurs et ont plus de facilités, à qui il faut donner du grain à moudre. Répondre aux questions des enfants, des familles, communiquer avec les familles des enfants qui allaient moins travailler, ou avaient plus de difficultés, fut son lot quotidien pendant un mois. Le travail sur informatique impose à tous du matériel à disposition, pas évident quand on partage son poste d’ordinateur avec ses enfants, pas évident non plus pour bon nombre de familles qui ne sont pas tous bien équipées (ordinateur, imprimante). Il a fallu s’habituer à un nouveau rythme et à des nouvelles contraintes de travail, avec des préparations différentes, plus de suivi individualisé.

Parallèlement, en tant que conseiller municipal délégué, au handicap, Pierre-Yves a pris contact avec les associations en lien avec le handicap, leur demandant si elles avaient besoin d’une spécifique, et comme ses collègues élus, en lien aussi avec les services municipaux du Relecq-Kerhuon, ils ont organisé la solidarité vis-à-vis des personnes âgées les plus isolées ou les plus fragiles, dans un premier temps celles qui avaient été déjà identifiées lors du plan canicule, puis toutes les personnes âgées volontaires. Concrètement, cela consiste à appeler environ 3 à 4 fois par semaine 2 à 3 personnes pour vérifier qu’elles aillent bien et à faire les courses aussi pour les anciens qui ne peuvent le faire. Pierre-Yves fait ainsi les courses pour deux ou trois personnes tous les vendredis. Il apprécie ce rapport d’élu de terrain et ce lien de proximité avec les personnes âgées et assure qu’avec la majorité municipale, ils réfléchissent à comment garder le lien avec eux après le confinement. Le travail municipal est quelque peu perturbé évidemment par le confinement mais l’équipe se réunit quand même avec les services par viséoconférence toutes les semaines pour s’adapter à l’évolution des directives et aux problématiques de vie quotidienne liées au Covid-19, au confinement et à la continuité du service public.

C’est aussi par viséoconférence que Pierre-Yves Liziar a participé en tant qu’élu de la CGT Educ’action au CTSD le premier mercredi des vacances, le 15 avril, sur la carte scolaire, ne votant pas le projet de la DASEN et se disant très déçu par le peu d’écoute que l’institution a pour la parole des représentants syndicaux, toutes tendances confondues. Une parodie de démocratie sociale, regrette-t-il de constater. La rentrée des élèves le 11 mai? Cela lui parait très problématique. Comment gérer les distances barrières avec une classe entière, comment assurer les distances et les gestes qui protègent contre la propagation du virus à la cantine, à la récré quand il pleut, en maternelle, quand les gamins vont aux toilettes? Pierre-Yves est donc interrogatif sur le bien-fondé et les modalités de la sortie du confinement pour l’école le 11 mai alors que les étudiants ne reprendront qu’en septembre. Évidemment, il fera tout pour que les enfants continuent à apprendre dans des conditions les plus protectrices possibles.

D’ici là, ce sont des vacances scolaires en famille, qui vont continuer à être rythmées par le travail municipal et le lien aux adhérents car la période nécessite beaucoup de communication, de réflexion et d’échanges.