Glenn Le Saôut, 20 ans, candidat finistérien pour les élections Européennes du PCF conduite par Ian Brossat.
Glenn Le Saôut sera présent au meeting de Ian Brossat vendredi 1er février au Relecq-Kerhuon et prendra la parole avec Cinderella Bernard, il participera auparavant à la rencontre avec les acteurs de l’économie maritime.
» Je suis né en 1998 à Morlaix, d’un père ouvrier qualifié et d’une mère travaillant dans le secteur du social, le dernier fils d’une fratrie de 3 enfants (1 sœur et 1 frère).
Je suis comme qui dirait « tomber dedans » car possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel.
En lycée public à Morlaix je me suis pleinement investi au sein des mandats qui m’ont été confiés que ce soit dans le comité de vie lycéenne ou bien au conseil d’administration (siégeant pour la représentation des élèves au sein de l’instance dirigeante).
J’ai pris des responsabilités également syndicales au sein de la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) en prenant la présidence localement puis au niveau de la Bretagne.
Lors des manifestations contre la loi travail, contre les réformes « Macron » mais aussi contre la sélection à l’université. J’ai pu pu exprimer la voix et défendre les intérêts des jeunes opprimés et oubliés depuis tant d’années par les gouvernements successifs.
Toujours accompagné dans l’ensemble de mes luttes par des camarades engagés et investis.
Ces derniers mois, j’ai alerté sur les conséquences de Parcoursup, avec nombre de lycéens restant en attente d’affectation pendant des semaines angoissantes avant le bac, ou carrément sur le carreau, certains renonçant même à s’orienter vers des études.
Depuis toujours joueur de football, et encadrant dans une équipe de jeunes je suis passionné de sport. L’ensemble de ces éléments m’ont permis de me construire politiquement.
J’ai adhéré au PCF à 18 ans, il y a un an et demi.
J’ai dernièrement effectué un voyage de 4 mois au Burkina Faso ainsi qu’au Bénin. J’ai pu apercevoir les dégâts du colonialisme, de la pauvreté sur les populations mais surtout le manque cruel de moyens dans l’ensemble des secteurs éducatifs et médicaux. Je vais poursuivre mes études dans le secteur de la culture et de l’animation. En attendant, j’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite ».
Cinderella Bernard, candidate sur la liste aux Européennes du PCF conduite par Ian Brossat.
Cinderella Bernard sera présente au Relecq-Kerhuon le 1er février à 20h avec Ian Brossat et Glenn Le Saôut pour la première grande rencontre-débat sur les élections Européennes dans le Finistère.
Âgée de 40 ans, Cindérella Bernard est issue d’un milieu modeste (père ouvrier électricien et sa mère sans emploi). Enfants, ses deux parents ont connu les foyers de l’enfance. Sa mère a grandi en famille d’accueil auprès d’un couple d’agriculteurs qui l’ont élevée au sein de leur petite ferme. Cindérella en a gardé l’exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.
Elle habite Bégard avec son mari et ses quatre enfants. Jeune, elle a dû travailler comme ouvrière en usine et dans l’agroalimentaire pour des missions d’intérim. Elle a quitté l’école à la fin de sa première année de AES. Puis, après avoir exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance, elle a obtenu son diplôme d’éducatrice spécialisée. Elle est devenue médiatrice à Côtes d’Armor Habitat. Très tôt attirée par l’action collective, elle est devenue, adolescente, présidente du Foyer des jeunes de sa commune.
Jeune maman, elle a pris la responsabilité de l’Amicale Laïque de Bégard pendant sept années et a mené avec conviction et détermination les mobilisations pour la défense de l’école publique. Elle s’est attachée à porter les valeurs de solidarité, de laïcité, de vivre ensemble, et de proximité et de les partager avec le plus grand nombre de personne.
Cinderella a participé à la création de l’association Skol Bro Vear en 2006 pour porter la demande d’une filière bilingue publique à Bégard. Leur démarche s’est voulue militante car l’enseignement des langues régionales n’est pas une évidence pour l’Éducation Nationale faute de loi pour porter cette volonté. Aujourd’hui ce sont 130 enfants qui bénéficient à Bégard d’un enseignement à parité dans les deux langues, français/breton, de la maternelle à la 3ème au collège. La commune de Bégard est devenue un pôle bilingue public.
En 2008, elle rejoint l’équipe municipale de Gérard Le Caër, maire communiste de Bégard. En 2014, elle devient Maire-adjointe aux affaires scolaires et Présidente du Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères. Elle a conduit dans cette fonction des actions fortes en faveur de la protection de l’environnement comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, le broyage gratuit des déchets verts à domicile, le compostage collectif et individuel, la sensibilisation des enfants dans les écoles, le tri sélectif, ou encore l’installation de ruches d’abeilles noires de Bretagne à la déchèterie !
Depuis 2015, Cindérella est Conseillère départementale, dans l’opposition, et Présidente du Groupe Communiste et Républicain des Côtes d’Armor. Elle ne lâche rien de ses convictions et n’hésite pas à porter fort mes idées face à la Droite comme face aux représentants du Gouvernement, socialiste ou macroniste. A l’issue des élections législatives de 2017, Cindérella, après une très belle campagne collective, a été la candidate communiste qui a réalisé le meilleur score en Bretagne, sur la circonscription de Guingamp. Elle aurait été probablement élue députée sans la division de la gauche.
Article sur le débat Où va la Bretagne? Ar Falz Skol Vreizh avec Cindérella Bernard.