Monsieur le Président, chères collègues.
La précarité étudiante dans notre pays s’intensifie jour après jour. Le Finistère, bien que préservé sur certains points n’y échappe pas.
Dans les structures d’aides alimentaires dite « classique » les files d’attentes s’allongent et se rajeunissent. Les épiceries solidaires étudiantes ouvrent un peu partout sur notre territoire avec parfois des pics de fréquentation allant jusqu’à 90 passages par jour !
Nous devons répondre à cette pauvreté précoce qui frappe notre jeunesse et qui accentuent les fragilités et les inégalités. Près de 64 % des étudiants qui se présentent dans les épiceries solidaires, ou ailleurs, ne bénéficient pas du repas à 1€.
40 % sont par ailleurs salariés et travaillent jusqu’à 12H par semaine en complément de leurs études.
Nous devons faire en sorte que cette précarité ne s’installe pas ! Nous devons abonder de manière importante dans un dispositif spécifique qui permettent à ces structures qui accueillent ces étudiants de pouvoir répondre à leurs sollicitations. Ils ne méritent pas cette précarité qui est un obstacle pour leur réussite et celle de notre territoire.
Isabelle Maugeais, conseillère départementale du Canton de Pont-de-Buis (groupe Finistère & Solidaires, adhérente et élue PCF)