L’ancien résistant FTP et communiste de Huelgoat, Célestin Perrigault, est décédé à l’âge de 101 ans

« Tintin » Célestin Perrigault, dit « Tintin » est décédé à l’âge de 101 ans. | Pascal SIMON _ARCHIVES OUEST-FRANCE.

Samedi 21 janvier 2023

Le résistant breton Célestin Perrigault est décédé à 101 ans

Instituteur, résistant pendant la Seconde guerre mondiale, Célestin Perrigault a aussi été un militant politique et syndicaliste, et vouait une passion à la peinture. Il est décédé à 101 ans. Ces dernières années, il avait raconté ses engagements devant des lycéens bretons.

« Tintin » Célestin Perrigault, dit « Tintin » est décédé à l’âge de 101 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE.

« Pouvoir faire ce que l’on veut, en se disant qu’on peut rendre service, ça donne une belle satisfaction. Je ne sais pas si j’ai encore beaucoup d’années à vivre maintenant, mais je pense que j’ai fait mon compte, j’en suis très heureux ». C’était le 20 novembre 2021, à la Maison du Combattant de Rennes. Célestin Perrigault, résistant pendant la Seconde guerre mondiale, avait été invité par ses camarades de l’association républicaine des anciens combattants d’Ille-et-Vilaine ARAC 35 (1) qui voulaient lui souhaiter un joyeux centième anniversaire.

Lire aussi : Célestin Perrigault, 100 ans de conviction, d’action et de peinture en Ille-et-Vilaine

Célestin Perrigault est décédé à l’âge de 101 ans. Né le 17 novembre 1921 à La Chapelle-Chaussée (Ille-et-Vilaine). En juin 1940, il avait 18 ans et étudiait à l’École normale de Quimper. Sa première tentative de rallier l’Angleterre via Brest échoue. Il manque d’être arrêté. Il devient instituteur. La veille de Noël 1942, il épouse celle qui vivra avec lui pendant plus plus de soixante-dix ans.

Célestin Perrigault entre dans la Résistance, auprès des Forces françaises de l’intérieur (FFI), le 15 janvier 1944, sous le pseudonyme de « Tintin ».

Jeune instituteur basé dans le Finistère, il est chef du groupe de Locmaria-Berrien (FFI Huelgoat). Il participe à des missions de liaison, d’hébergement et de transport de munitions.

De juin à août 1944, il prend le maquis et intègre la compagnie Bir Hakeim puis le bataillon Leroy-Sker, où il remplit, en tant que chef de groupe, des missions de patrouille, de renseignement et de ravitaillement.

« Je ne me suis jamais considéré comme un grand résistant »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tinteniac-35190/tintin-perrigault-chevalier-de-la-legion-d-honneur-5757068

Il participe à des combats entre les 4 et 6 août 1944 lors de la libération de la campagne de Poullaouen, après avoir assuré l’évacuation du maquis encerclé par les Allemands.

Combats dans le Finistère et à Lorient

Célestin Perrigault prend le commandement d’un détachement, le 7 août, lors de la libération d’Huelgoat. Ses missions consistent alors à nettoyer des nids de résistance allemande et de patrouilles dans la région, d’Huelgoat à Morlaix.

Il participe à la mise sur pied de la compagnie Robert-Boucher et se voit engagé dans des missions sur la presqu’île de Crozon, en septembre 1944.

Le 10 octobre 1944, il souscrit un engagement volontaire pour la durée de la guerre. Il est alors affecté sur le Front de Bretagne et la Poche de Lorient jusqu’à la capitulation allemande.

Il est démobilisé avec le grade d’aspirant, au sein d’une unité de cavalerie motorisée, le 11 octobre 1945. Son engagement contre l’occupant et pour la Libération de la France lui a valu d’être cité à l’ordre du régiment, avec attribution de la Croix de guerre.

Ces dernières années, il avait pris le temps d’aller à la rencontre des jeunes bretons pour témoigner. « Résister, ça me paraît tellement naturel. C’est simplement faire son devoir. J’ai fait ce qui me semblait nécessaire. Il faut toujours résister à l’injustice. Pensons aux autres, c’est un bon moyen d’être heureux », avait-il déclaré le 18 mai 2022, à Betton, lors de la remise des prix départementaux du concours national de la Résistance.

Instituteur et communiste

De retour à la vie civile, Célestin Perrigault redeviendra instituteur à l’école publique. Il est décoré de l’insigne de chevalier de Légion d’honneur en 2018, à l’âge de 96 ans, pour son action dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. L’insigne lui est remis par Guy Faisant, ancien résistant déporté et officier de la Légion d’honneur.

C’est durant la guerre qu’il adhéra au Parti communiste français (PCF). Il fut conseiller municipal de Plouyé en 1947, candidat au conseil général (ancien nom du conseil départemental) dans le canton de Bécherel et aux élections municipales de Rennes en 1965, secrétaire de la cellule des instituteurs communistes rennais au milieu des années 1970.

Il a aussi été journaliste au sein de la rédaction du quotidien Ouest-Matin (lancé en 1948 et diffusé dans les cinq départements de la Bretagne historique), où il couvrit la rubrique sociale, de 1948 à 1952.

L’homme politique fut également un syndicaliste convaincu, notamment secrétaire de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (SNI) pendant une décennie.

La retraite, prise en 1979 aux Iffs puis à Tinténiac, n’entama en rien son esprit militant. On le retrouve membre du conseil d’administration de la section départementale de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale jusque dans les années 1990.

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Célestin Perrigault, grande figure de la Résistance en Bretagne. Je garde le souvenir d’un homme d’une grande humilité, épris de liberté, entièrement dévoué à ses concitoyens, souligne Nathalie Appéré, la maire de Rennes. Résistant, enseignant, journaliste, représentant syndical, militant communiste… Célestin Perrigault a vécu de multiples vies en restant, toujours, fidèle à ses engagements. D’un optimisme à toute épreuve, il est pour nous tous aujourd’hui une grande source d’inspiration ».

(1) Association républicaine des anciens combattants, victimes de guerre, de combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix.

Guerre 39-45

 

Lire aussi:

Célestin Perrigault, dit Tintin, résistant communiste dans le Finistère, instituteur, élu, syndicaliste et militant en Ille-et-Vilaine, fête ses 100 ans

samedi 4 décembre 2021- le Parti communiste rend hommage à Tintin, Célestin Perrigault, résistant à Huelgoat et grand militant pendant 80 ans, pour ses 100 ans

samedi 4 décembre 2021- le Parti communiste rend hommage à Tintin, Célestin Perrigault, résistant à Huelgoat et grand militant pendant 80 ans, pour ses 100 ans

Par Ismaël Dupont, le 5 décembre 2021

Nous avons vécu de très beaux moments ce samedi après-midi, 4 décembre à Treverien et à Combourg pour fêter les 100 ans de Tintin, Célestin Perrigault, au côté des camarades du PCF d’Ille-et-Vilaine, Yannick Nadesan, Daniel Collet, Françoise Collet, Marc, Jeannie, Michel, etc, et une vingtaine de camarades du secteur de Combourg. En présence du maire de Treverien et du Conseiller départemental du canton qui s’est lui aussi exprimé.

J’étais venu apporter l’hommage et l’amitié des camarades du Finistère à Tintin qui s’est engagé au PCF et dans la Résistance dans le centre-Finistère, et qui a été élu à Plouyé avant de devenir journaliste.

Ce centenaire toujours jeune en esprit, plein d’intelligence, d’humour, de malice qu’est Célestin, peignait et exposait encore ses tableaux de paysage vibrants d’émotion il y a quelques mois et participe sans difficulté aux discussions, y apportant son expérience et son analyse politique aiguë. Yannick Nadesan, responsable du groupe communiste à Rennes et à Rennes-Métropole, l’a exprimé dans son discours.  

On ne peut qu’être admiratif devant ce militant d’exception qui s’est engagé au parti communiste a Huelgoat en 1942, sous l’influence de Guillaume Lozac’h, menuisier, ami du docteur Jacq, revenu de l’internement à Châteaubriant quand le docteur Jacq, lui, a été fusillé à l’étang de la Blisière le 14 décembre 1941.

FERNAND JACQ médecin et élu au Huelgoat, militant communiste et résistant, fusillé à Châteaubriant le 15 décembre 1941 (archives départementales du Finistère)

1920-2020 – 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 5/ Fernand Jacq (1908-1941)

Célestin Perrigault s’est engagé ensuite d’abord comme instituteur de Locmaria Berrien dans le réseau de résistance FTP de Berrien, participant à des parachutages, des échanges d’information, des transmissions d’ordres de la résistance communiste, d’armes, et échappant à une rafle a Morlaix (suite à l’exécution de la maîtresse du commandant allemand de la place, un SS furieux et violent, Keller).

En 40, le jeune normalien originaire du nord de l’Ille et Vilaine (Monfort-sur-Meu, où il fut orphelin de mère et de père très tôt), exclu de l’école normale de Rennes pour indiscipline (il préférait les dessins satiriques et les blagues aux études: il se fait remarquer d’ailleurs pour ses caricatures de Hitler et Göring avant-guerre), s’est rendu dans le Finistère pour rejoindre l’Angleterre et continuer le combat, mais les bateaux étaient déjà bloqués a Plouescat quand il est arrivé, depuis Quimper, avec sa bicyclette.

Repassant par Huelgoat en vélo, il décide de s’y installer, une amie rennaise lui ayant dit le plus grand bien de la région.

Il est amoureux de Huelgoat dont il devient le populaire gardien de but de l’équipe de foot et se fiance et marie avec une jeune de Huelgoat, Yvonne Dual, avant de s’engager au PCF et en résistance chez les FTP.

Il obtient la croix de guerre à la liberation et devient élu communiste a Plouyé avant de revenir à Rennes pour y devenir journaliste pour le journal communiste breton Ouest-Matin où il écrit sous son nom et plusieurs pseudonymes, puis de nouveau instituteur et militant, puis dirigeant départemental du syndicat des instituteurs. 

C’est une grande chance d’avoir pu connaître et honorer à l’occasion d’une chaleureuse fête d’anniversaire avec les camarades d’Ille-et-Vilaine que nous remercions de leur invitation ce grand témoin des combats de la résistance et des jours heureux.

Daniel Collet lui a d’ailleurs lu une très belle lettre d’amitié de Fabien Roussel, le candidat des Jours Heureux.

PERRIGAULT Célestin, René, Marcel, dit « Tintin »
Né le 17 novembre 1921 à La Chapelle-Chaussée (Ille-et-Vilaine) ; instituteur ; militant syndicaliste, secrétaire de la section départementale du SNI d’Ille-et-Vilaine (1963-1972) ; militant communiste, conseiller municipal de Plouyé (Finistère).
Sa mère mourut peu après sa naissance. Son père, ferblantier-zingueur-quincailler, d’opinions radicales-socialistes, se remaria vers 1925 et décéda en 1934. Célestin Perrigault (parfois écrit Périgaux ou Perrignault) reçut les premiers sacrements catholiques. Élevé par sa mère adoptive, interne au cours complémentaire de Montfort-sur-Meu, il entra à l’École normale d’instituteurs de Rennes en 1938. En février 1940, il fut sanctionné pour des raisons disciplinaires et déplacé à l’ENI de Quimper (Finistère) où il termina sa scolarité. Titulaire du brevet supérieur, après son stage de janvier 1941 à juillet 1941 à Huelgoat dans les monts d’Arrée, il fut nommé instituteur à Locmaria-Berrien, commune voisine.
Dans cette région du centre Bretagne, la Résistance communiste fut très forte. En 1943, il adhéra au Parti communiste clandestin et s’engagea dans la Résistance dans le détachement FTPF « Docteur Jacq », du nom du dirigeant communiste finistérien fusillé à Châteaubriant. Au moment de l’insurrection, en juillet et août 1944, il fit partie du maquis de Berrien. Après la libération d’Huelgoat, il devint lieutenant FFI engagé volontaire pour la durée de la guerre. Il reçut la croix de guerre 1939-1945.
Il se maria religieusement en décembre 1942 à Huelgoat (Finistère) avec Yvonne Dual, née le 3 septembre 1925 à Berrien, fille d’un agent-cantonnier des Ponts et Chaussée, résistante, puis militante de diverses organisations, dont l’Union des femmes françaises (trésorière départementale). Membre du Parti communiste français à la Libération, elle ne reprit pas sa carte au début des années 1970 et réadhéra en 1976. Elle décéda le 13 juillet 2013 à Combourg (Ille-et-Vilaine). Le couple eut trois filles qui ne reçurent aucun sacrement religieux.
Affecté comme officier des sports en mai 1945 à Quimper, démobilisé en septembre 1945, Perrigault reprit son poste à Locmaria-Berrien puis à la rentrée suivante, en septembre 1946, il obtint sa mutation à Plouyé.
Il adhéra à la fin de 1943 à Locmaria-Berrien au PCF et aux Jeunesses communistes l’année suivante. Membre du comité de la fédération de l’Union de la jeunesse républicaine de France de 1945 à 1947, il fut secrétaire de la cellule communiste et membre du comité de la section communiste de Locmaria-Huelgoat. Élu conseiller municipal de Plouyé en 1947, il démissionna deux ans plus tard en raison de son départ pour Rennes. Au printemps 1947, détaché aux œuvres post et périscolaires dans la circonscription de Châteaulin, chargé de l’organisation du cinéma éducateur et à ce titre, il circula dans les écoles de la partie centrale du Finistère.
A la suite de difficultés familiales (décès d’un enfant, maladie de son épouse), en septembre 1948, Célestin Perrigault, en congé pour convenances personnelles, fit partie de la rédaction du quotidien progressiste Ouest-Matin qui rayonnait sur les départements de l’Ouest, Loire-Atlantique comprise. Il apprit sur le tas son nouveau métier de journaliste à Rennes et suivit l’école centrale de journalistes communistes pendant trois mois de 1949. Il fréquenta entre autres Jacques Brière, Marcel Carrasso et René Huguen. Il couvrit de 1948 à 1952 la rubrique sociale suivant les conflits ouvriers de Saint-Nazaire et de Brest. Les difficultés du journal nécessitèrent un redéploiement de la rédaction ; aussi reprit-il en septembre 1952, un poste dans l’enseignement en Ille-et-Vilaine à Guignen. Il fut nommé ensuite à Noyal-sur-Seiche, puis à Rennes. Il suivit alors l’école centrale pour les instituteurs communistes en 1953 à Suresnes.
Il s’engagea immédiatement dans la vie syndicale. Élu au conseil syndical de la section départementale du SNI, il siégea dans la minorité avec le responsable du groupe ex-cégétiste Roger Gomet. Le changement de majorité s’effectua en décembre 1961 au moment du renouvellement du conseil syndical. Le rapport de forces s’inversa. La tendance UID emmenée par Robert Le Foulgoc perdit un siège et devint minoritaire (12 sièges contre 13). Célestin Perrigault, succédant à Roger Gomet en décembre 1963, dirigea la section pendant une décennie. En 1972, en tête de la liste qui l’emporta, réélu secrétaire, il démissionna peu après et proposa Louis Chartrain pour lui succéder. Il fut entre 1956 et 1966 membre du Comité départemental d’action laïque.
Perrigault, lors du congrès national du SNI, le 8 juillet 1959, dans la séance consacrée aux « conditions de la rémunération ouvrière », critiqua les analyses d’Henri Baude qui contribuaient, selon lui, à cristalliser les tendances plutôt que de rechercher l’unité d’action. Lors de la réunion du conseil national du SNI, le 23 décembre 1960, il intervint après le rapport de Clément Durand sur le certificat d’aptitude pédagogique des maîtres privés. Il lut le vœu de sa section souhaitant que des représentants des syndicats puissent participer aux commissions chargées de faire passer ce CAP.
Au congrès du SNI à Lille, le 5 juillet 1964, dans la discussion du rapport moral, il estima que le SNI devait privilégier les actions revendicatives. Le 12 juillet 1965, dans la discussion du rapport moral, il souhaita une amélioration des rapports entre la direction nationale et les sections départementales. La même année, pour l’élection du bureau national du SNI en décembre, il figurait sur la liste « Pour un SNI toujours plus uni, toujours plus fort » conduite par Alfred Sorel. Devenu PEGC, il fut le responsable académique du SNI-PEGC pour les questions du personnel des CEG de 1972 à 1976.
Pendant cette période, il siégea comme délégué du personnel à la Commission administrative paritaire départementale, au Comité technique paritaire départemental. Après la mise en place du corps des PEGC, il œuvra pour qu’une structure régionale se mette en place. Il dirigea la commission administrative des PEGC qui se transforma ensuite en conseil académique au sein duquel on trouvait Hervé Cadiou (Finistère), Christian Le Verge (Côtes-du-Nord) et Loïc Champagnat(Morbihan). Il laissa la direction de ce conseil académique « Unité et Action » homogène à Jacques Martin en 1976.
En 1972, il quitta ses responsabilités syndicales et s’engagea dans une carrière de direction comme le faisaient souvent les responsables syndicaux du SNI enseignant en collège. En effet, au début des années 1960, il avait repris ses études. En 1962, reçu au CAPCEG, il devint professeur de français au collège public de Janzé. Nommé en 1972 sous-directeur faisant fonction de principal au collège de Janzé, il devint en 1976 principal du collège de Bégard dans les Côtes-du-Nord où il termina sa carrière professionnelle. Il fut élu immédiatement à la commission consultative spéciale des directeurs de CEG et des sous-directeurs de CES au titre du SNI avec Yves Thomas, principal du collège de Plestin-les-grèves et ancien membre du bureau national du SNI (Ecole Emancipée). En 1979 il prit sa retraite en Ille-et-Vilaine aux Iffs puis à Tinténiac depuis 2003.
Perrigault fut aussi entre 1956 et 1966 membre du comité directeur départemental des amicales laïques dans le cadre de la Fédération des œuvres laïques, membre du comité directeur du cercle Paul-Bert de Rennes et militant du Mouvement de la Paix.
Perrigault, secrétaire de la cellule des instituteurs communistes à Rennes au milieu des années 1970, fut membre du comité de la fédération communiste de 1968 à 1971. Responsable départemental du Mouvement de la Paix, membre du comité départemental de France-URSS, il était aussi secrétaire départemental de France-République démocratique allemande. Il fut candidat au Conseil général dans le canton de Bécherel en 1956, en 1961 et en 1985, il figura sur la liste « d’union démocratique » aux élections municipales de Rennes en 1965.
Après son départ à la retraite toujours militant du PCF, il devint membre du conseil d’administration de la section départementale de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale jusque dans les années 1990. Il continuait à militer aussi au Mouvement de la Paix, à France-URSS et France-RDA, à l’Association républicaine des anciens combattants et à l’Association nationale des anciens combattants résistants.
Perrigault, retraité, resta adhérent du SNI puis du SNUIPP. A Tinténiac, il écrivit pour sa famille ses souvenirs en trois volumes « Au fil des notes », « La fronde et la sten », « Propos en l’air », collabora au bulletin intercommunal Le Lavoir. Il reprit la peinture et ses œuvres peintes furent exposées au Centre culturel en avril 2013.
Photos de Célestin Perrigault pour la cérémonie des 100 ans de Célestin organisé par le PCF Ille-et-Vilaine et sa section PCF, dans la région de Combourg, en 2021.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :