Pour la Paix, le désarmement, enrichir notre base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux « Jours Heureux ».
Le dimanche 26 mars, au congrès départemental du PCF Finistère à Pont-de-Buis, cette déclaration proposée par notre camarade de Quimper Piero Rainero a été approuvée à l’unanimité des congressistes:
Note à l’intention des commissions du texte de la base commune préparatoire à notre 39ème congrès.
Notre parti, tout au long de son histoire, à toujours été en pointe dans les luttes pour la paix, le désarmement, l’anticolonialisme, le droit des peuples à disposer librement d’eux-mêmes.
C’est un élément constitutif de notre ADN politique, il serait trop long d’en rappeler ici les moments marquants qui ont contribué à ce que plusieurs générations de jeunes, épris de justice, rejoignent notre combat.
L’agression contre l’Ukraine, décidée par Poutine et son entourage, voit « la guerre lever son front de taureau » pour reprendre le vers célèbre d’Aragon.
Cette guerre, qui a des conséquences terribles pour les peuples ukrainien et russe dont les morts, les blessés, les traumatisés à vie se comptent déjà par centaines de milliers, ouvre la voie à une dangereuse relance de la course aux armements, ruineuse et lourde de menaces, sous la tutelle des USA et de l’OTAN.
Macron annonce l’augmentation d’un tiers environ du budget de l’État consacré aux armées de notre pays, celui-ci s’élèvera à plus de 57 milliards d’euros par an, soit le double des dépenses pour la solidarité, l’égalité et l’insertion, et trois fois plus que pour le travail et l’emploi.
Celui des États-Unis atteindra 1 000 milliards de dollars rien que pour cette année.
Cette envolée des budgets militaires se fait au détriment des réponses à apportées aux urgences sociales et climatiques.
Les premiers bénéficiaires de cette envolée sont les marchands d’armes qui « portent en eux la guerre comme la nuée porte l’orage » pour paraphraser Jean Jaurès.
Le chemin vers la paix ne se trouve pas dans ces dépenses folles qui appauvrissent les nations et mettent notre planète au bord du gouffre, mais dans la recherche déterminée, courageuse, de solutions négociées dans le respect des droits et des légitimes aspirations des peuples.
Là où il a une volonté de paix il y a un chemin.
Ces problématiques sont présentes, mais de façon plutôt dispersée, et pas toujours cohérente, dans le texte du Congrès.
La gravité et la dangerosité de la guerre en Ukraine, l’existence dans d’autres zones du monde, comme la Palestine, de foyers prêts à s’embraser, imposent me semble-t-il, de mettre bien plus en évidence dans notre texte ces périls en leur consacrant un paragraphe spécifique, bien argumenté, offensif, et en affirmant clairement et fortement notre volonté de faire du combat pour la paix et la justice dans le monde l’un des axes absolument majeur de notre projet.
À la logique de guerre et de domination, il faut substituer une logique de paix et de coopération.
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