
L’Assemblée nationale a adopté pour la première fois un texte du RN, portant sur la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968. Les députés ont adopté, par 185 voix contre 184, une proposition de résolution du Rassemblement national visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec l’appui des groupes LR et Horizons.
Ce texte est passé grâce à l’abstention de cinq députés macronistes, dont Didier Le Gac, député de Brest rural.
La section du Pays de Brest du PCF dénonce cette honte! La nostalgie de l’Algérie française et coloniale, le ressentiment vis à vis de l’Algérie, la xénophobie anti-algérienne, ciment des relations politiques entre l’extrême-droite et la droite extremisée. Ce choix va à l’encontre également des intérêts économiques, énergétiques, culturels et politiques de la France et va approfondir sa brouille avec un grand pays francophone, le plus grand pays d’Afrique, avec qui nous avons 130 ans d’histoire commune, et dont de nombreux ressortissants ont la double nationalité.
ACCORDS FRANCO-ALGÉRIENS : LE RACISME DU RASSEMBLEMENT NATIONAL À VISAGE DECOUVERT
Aujourd’hui, lors de la journée parlementaire du Rassemblement National, était discuté un texte visant à dénoncer les accords franco-algériens de 1968.
Ces accords, conclus le 27 décembre 1968, six ans après l’indépendance de l’Algérie, définissent les conditions d’entrée, de séjour et de travail des ressortissants algériens en France. Ils sont le fruit d’une relation singulière, héritée de l’histoire partagée entre les deux pays.
Avec mon groupe parlementaire, je m’y suis bien évidemment opposé en votant contre. Malheureusement, ce texte a été adopté grâce à une alliance du Rassemblement National avec les groupes des Républicains de Bruno Retailleau et Horizons d’Edouard Philippe.
Lors des débats le RN a montré son vrai visage, celui d’un parti raciste, nostalgique de l’Algérie française qui comporte encore en son sein les terroristes de l’OAS et les adeptes de la torture.
J’ai une pensée pour mes compatriotes franco-algériens ou d’origine algérienne, profondément heurtés par ce vote. Plus que jamais, il faut combattre l’extrême droite et c’est ce que je ferai tout au long de la journée face aux textes de leur journée parlementaire
Stephane Peu, président du groupe communiste GDR à l’Assemblée Nationale




