100 ans d’engagements communistes en Finistère – Joseph Ropars (1912-1943)

Fonds ANACR 29 – Lettre de Joseph Ropars à sa mère et à sa soeur (le 17 septembre 1943)

Joseph Ropars (1912-1943)

100 ans d’engagements communistes en Finistère

Né le 8 décembre 1912 à Guisseny (Finistère), fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier à l’Arsenal de Brest ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

Marié, sans enfant, Joseph Ropars entra aux pupilles de la Marine à l’âge de quatorze ans, puis poursuivit dans la Marine nationale avant d’intégrer l’Arsenal de Brest (Finistère). Il était membre du Parti communiste français (PCF) clandestin.
Au mois de mai 1942, il rejoignit les groupes de combattants d’Yves Giloux et participa au sabotage de la station électrique de l’Arsenal de Brest le 26 mars 1942, puis à la destruction du central téléphonique allemand de Brest.
Arrêté le 1er octobre 1942 avec Charles Cadiou à son domicile de Saint-Marc (Finistère) par la police française et le Service de police anticommuniste (SPAC) pour « activité de franc-tireur », il fut incarcéré à la citadelle de Brest puis à la prison Jacques-Cartier à Rennes (Ille-et-Vilaine), enfin remis aux autorités allemandes et transféré le 28 juillet à Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Il fut condamné à mort par le tribunal militaire du Gross Paris le 28 août 1943 et fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien.
http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/
(notice rédigée par Jean-Pierre Besse et Delphine Le Neveu)

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