La Fédération du Patri communiste vous propose :
le samedi 6 avril une visite de l’exposition consacrée à l’artiste Pierre Tal Coat et intitulée « Tal Coat (1905-1985) en devenir » au Musée de Pont Aven
Nous serons accompagnés pendant la visite d’un guide-conférencier-médiateur.
A la suite de cette visite Renaud Faroux fan de Tal Coat nous en fera découvrir plus encore à l’occasion de l’une de ses conférences débats dont il a le secret, salle Anne Follézou sur le port de Brigneau à Moelan sur Mer. La salle est mise à disposition par l’association « Les Amis de la Sardine Rient ».
Après cette conférence on partage le vin, le paté et les rillettes. Et la tarte aux pommes.
Et tout ça pour 7euros (minimun) Après on peut donner plus !
Inscriptions sont à adresser à Sylviane Papin <papin.sylviane@orange.fr>, Ne trainez pas il n’y a que 25 places.
Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit “Tal Coat”, est fils de pêcheur. D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot. A Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres.
Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte.
Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIe siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels.
Il rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remporte le prix Paul Guillaume, en 1936.
Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts. Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais.
Dans les années 50, sa peinture se libère complètement des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion. Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplit pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands.
Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins. Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art
La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture à Landerneau et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.