PCF Finistère

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Vote interne des adhérents communistes pour la préparation des élections Européennes du 9 juin 2024 – c’est jeudi, vendredi, samedi, dimanche, du 9 au 12 novembre 2023

 

Le 14 octobre dernier avait lieu à Paris une Conférence nationale du PCF sur les élections Européennes du 9 juin 2024. Celle-ci a défini, suite à une journée de débats, nos orientations pour cette campagne Européenne à travers le vote d’une résolution : « Faire entendre la voix de la France pour une Europe de peuples libres, souverains et associés. Ensemble, pour le progrès social, la démocratie, la justice climatique, le pain et la paix ! ».

Cette résolution prévoit que le PCF construira une liste de large rassemblement pour faire entendre une voix communiste au Parlement européen et contribuer à l’avenir de la gauche européenne au Parlement Européen. Nos principes et axes de campagne sont : 1. Pour le respect de la souveraineté des peuples 2. Pour une nouvelle politique énergétique 3. Pour une nouvelle politique commerciale et une nouvelle industrialisation 4. Pour que l’argent soit au service des peuples, pas du capital 5. Pour le développement des services publics démocratisés et émancipés des critères du marché. 6. Pour une souveraineté agricole et alimentaire. 7. Pour l’égalité femmes-hommes. 8. Pour la mise en chantier d’un nouveau traité européen, grâce à la réunion d’une Assemblée des peuples d’Europe, constituée des forces vives des nations européennes. 9. Pour la défense de la démocratie locale et des services publics : de nouveaux financements européens en direction des collectivités territoriales

Pour lancer la constitution de cette liste, la conférence européenne nationale du PCF et le Conseil National à une très large majorité ont désigné Léon Deffontaines comme tête de liste, avec Ian Brossat, notre tête de liste de 2019, devenu sénateur tout dernièrement (un groupe renforcé au Sénat en septembre dernier, avec 2 élu.e.s communistes de plus) comme directeur de campagne.

Cette proposition est maintenant soumise au vote de l’ensemble des adhérents communistes, du jeudi 9 novembre au dimanche 12 novembre, à 12h.

Les adhérents communistes à jour de cotisation peuvent voter auprès de leur section (option à privilégier si possible) selon les modalités de vote qu’elle aura prévues ou bien, si ils le souhaitent, par correspondance.

Merci aux adhérents communistes finistériens de participer très nombreux à ce vote qui sera un témoin de la vitalité politique de notre parti.

 

Nous lançons également une grande souscription départementale pour les 6 mois à venir pour financer notre campagne des élections européennes 2024 (soutien départemental à la campagne nationale et initiatives politiques départementales) et pour participer au financement et à l’équipement du nouveau local fédéral partagé avec la section de Quimper place de Locronan à Quimper. Merci à tous ceux qui le peuvent et le souhaitent de participer à cette souscription départementale (dons déductibles des impôts aux 2/3). Les chèques sont à faire à l’ordre de l’ADF PCF 29 et à envoyer à la fédération du PCF Finistère.

Nous avons le 28 octobre une réunion de bilan de la fête de l’Humanité pour le stand du Finistère. Cette année, nous avions beaucoup de bénévoles, près de 90, 1/3 de non adhérents, 1/3 de -26 ans et nous avons fait 10 adhésions sur la fête de l’Humanité (46 nouvelles adhérents au PCF Finistère depuis janvier 2023). Le bilan financier néanmoins sera déficitaire de près de 5000 euros, contrairement aux trois exercices précédents où nous étions bénéficiaires, car nous avons fait des investissements et notre restaurant n’a pas marché aussi bien que nous l’aurions souhaité (faute à la météo très ensoleillée, à notre situation géographique sur la fête, et au pouvoir d’achat aussi sans doute du public de la fête). Merci beaucoup à tous ceux qui ont donné un coup de main pour cette fête, qu’ils y aient ou non participé effectivement au Plessis-Pâté. Et merci également à ceux qui ont contribué au très bon résultat de la fédération en termes de ventes de vignettes bons de soutien : + 370, de telle manière que nous rentrons dans les objectifs que nous avaient donné la direction de la fête de l’Humanité.

Nous avons maintenant à préparer et réussir la fête de l’Humanité Bretagne au parc des expositions de Lanester les samedi 25 novembre et dimanche 26 novembre. La fédération aura un stand bar et restaurant comme d’habitude et nous faisons appel aux bénévoles pour y participer. Nous aurons besoin de nombreux camarades et sympathisants pour travailler sur le stand. Merci de vous inscrire auprès de Marion Francès : federation@29.pcf.fr – 02 98 43 47 78.

Nous vous encourageons à acheter la vignette bon de soutien militante auprès des sections du département (20€/2 jours). Salah Hamouri, Marie-George Buffet et Ian Brossat pour le meeting dimanche à 16h, Laure-Line Inderbitzin, élue communiste à Callac, porteuse du projet « Horizons d’accueil des migrant·es », ou encore Fréderic Boccara feront partie des invités de la fête de l’Humanité. Au programme musical : Blankass, Pied de la Pompe, Chanteurs Révolutionnaires Supersoniques, Petite Balle Perdue, Bigstal. Tout le programme sur le site internet : https://pcfpondi.wixsite.com/fetehumanitebretagne.

Dans un contexte national et international très violent, dur, et angoissant, ces jours prochains, nous serons mobilisés pour construire une mobilisation populaire pour la Paix, pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza, la relance d’un processus politique pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, une désescalade guerrière en Ukraine, et pour faire avancer nos combats pour l’inflation et le pouvoir d’achat de nos concitoyens par un relèvement des salaires et des pensions, une révolution des politiques publiques pour le Climat et faire face à la crise écologique, pour les mobilités et transports publics, l’accès au logement pour tous, la défense des services publics, l’hôpital et le droit à la santé au premier chef, pour lutter contre la loi immigration et la réforme du RSA se traduisant par des nouvelles réductions des droits pour des femmes et des hommes qui en sont déjà privés largement. Face à une extrême-droite aux abois, qui s’en prend régulièrement à nos locaux, à Brest et à Rennes, notamment, il y a urgence également à participer à la construction d’une alternative crédible à gauche pour offrir des réponses à nos concitoyens et empêcher le scénario du pire.

C’est dans cet objectif que Fabien Roussel, qui est devenu ces derniers mois la personnalité de gauche préférée des Français, ce qui en fait une cible désignée pour certains, et le Conseil National du PCF du 15 octobre ont appelé à ouvrir « une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes » cherchant à dépasser le fonctionnement et les dysfonctionnements actuels de la NUPES. Cette résolution, qui s’inscrit dans la volonté de construire « un autre type d’union » et de prendre acte que la « Nupes est devenue une impasse » déclare notamment : «  Il est temps de construire un rassemblement qui soit utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société, un nouveau front populaire qui porte les exigences du monde du travail pour battre la coalition présidentielle, les autres forces de droite et l’extrême droite et relever les défis de notre siècle. L’heure est à une riposte inédite contre les intégrismes et les fascismes. »

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.

300 personnes à la manifestation du samedi 4 novembre pour un cessez-le-feu à Gaza à Morlaix (Photos de Jean-Luc Le Calvez)

Manif pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la fin des massacres. Nos camarades du PCF Morlaix étaient présents dans la manifestation le samedi 4 novembre qui a réuni 300 personnes. Photos de Jean-Luc Le Calvez.

32ème fête de l’Humanité Bretagne – Réunion d’organisation pour le stand du Finistère le samedi 11 novembre à 14h30 à Morlaix au local du PCF

Une réunion du collectif d’animation des fêtes de l’Humanité pour le Finistère ouverte aux bénévoles du stand du Finistère à la fête de l’Humanité Bretagne aura lieu:

le samedi 11 novembre au local du PCF à Morlaix à 14h30.

Afin d’organiser notre présence sur la fête, de mettre de côté le matériel indispensable à notre stand.

Merci d’avance à toutes et tous pour votre présence.

 

32 ème fête de l’Humanité Bretagne les 25 et 26 novembre au Parc des Expositions de Lanester – Demandez le programme!

Rappelons que la Fête de l’Huma Bretagne est un événement régional, seul rassemblement de ce type dans la région, à la fois politique, festif, culturel. Elle accueille chaque année 5000 visiteurs

L’édition 2023 de la Fête de l’Humanité Bretagne a été placée dès son lancement sous le signe de la Solidarité avec le peuple palestinien. L’actualité dans toute son horreur valide notre choix. L’attaque terroriste odieuse du Hamas a provoqué une offensive meurtrière de l’État d’Israël contre le peuple palestinien de Gaza, causant des milliers de victimes civiles, avec la volonté affichée de terroriser la population, casser toute résistance et rendre impossible toute issue négociée et la création d’un Etat palestinien cohabitant avec l’État d’Israël dans les frontières de 1967.

Le débat sue le thème « Contre la guerre et le colonialisme, Solidarité Palestine » sera un temps fort de la fête dimanche à 14h avec

Salah Hammouri, avocat franco-palestinien, prisonnier politique expulsé d’Israël

Anne Tuaillon, vice-présidente nationale de l’AFPS

Qassam Mouaddi, journaliste palestinien

Un moment fort de la fête : un débat sur l’Europe entre les partis de gauche

Les divergences entre les organisations de la NUPES n’empêchent pas l’échange, et la nécessité de la construction d’une alternative à gauche. La diversité des points de vue sur l’Europe et des listes en présence n’est pas nouvelle. Le rassemblement nécessaire à gauche ne doit pas être synonyme d’uniformité. Loin des polémiques stériles, la Fête de l’Huma Bretagne contribue à la nécessaire confrontation des idées à gauche.

Le thème retenu est Europe de la Paix ou Europe de la guerre ?

avec

Charlotte Balavoine, responsable Europe du PCF

Mounir Satouri, eurodéputé EELV

Simon Uzenat, sénateur du Morbihan, secrétaire départemental PS 56

Andy Kerbrat, député LFI de Loire-Atlantique

Tugdual Le Lay, membre du Bureau exécutif national de Génération.s

Agora 16h45

Autre débat marquant : 16h Agora. L’éthique dans le sport

Entre Marie-George Buffet, ministre communiste des sports de 1997 à 2002, coprésidente du Comité national «pour l’éthique et la démocratie» dans le sport, et

David Lappartient, Président de droite du Conseil Départemental du Morbihan du Comité olympique français, de la Fédération internationale de cyclisme.

Débat respectueux entre deux personnalités marquante de la vie politique, avec en perspective les JO de 2024.

Le meeting de la fête permettra à Ian Brossat, sénateur de Paris, porte-parole national du PCF, de donner l’appréciation du parti communiste sur la situation internationale et nationale, la nécessité d’intensifier la résistance à a politique du gouvernement Macron, la perspective des élections européennes, la volonté communiste de créer un nouveau Front populaire pour résister à la montée du RN et proposer une alternative.

 

La Fête de l’Huma, c’est bien sûr un grand moment de culture et de spectacles.

  • La librairie où nos recevrons notamment Nicolas Mollé, auteur de « Tout le monde sait qui a tué Steve ».
  • Les expositions, dont celle de Alain Le Quernec, un des plus grands affichistes politiques français.
  • L’espace cinéma, avec notamment une sélection de films sur la Palestine.

Et les concerts

Samedi 25 novembre

18h30 En déambulation Kelerenn Brass Band

20h30 La petite balle perdue

21h45 Le Pied de la Pompe

23 h BLANKAS

dimanche 26 novembre

14h CRSS

17h LE BIG STAL

Grâce à une carte blanche obtenue pour la direction musicale du 40ème anniversaire de la confédération War’l leur, Julien Le Mentec réunit autour de lui 15 musiciens venus des meilleures formations bretonnes.

Bombardes, biniou, cuivres, basse, batterie, guitare, accordéon, machines et chant se donnent dans une musique riche en couleurs.

Infos pratiques

32ème Fête de l’Humanité Bretagne

25 et 26 novembre 2023

Parc expos Lorient Agglomération

Pass 2 jours 20 €

Pass journée 14 €

Se procurer les places auprès des militants et sections communistes du FINISTÈRE. A la fédération PCF Finistère: 5 Rue Henri MOREAU 29 200 BREST

Sur place 24 € et 16 €

Gratuit – 18 ans

Manifestation pour un arrêt immédiat des bombardements et des massacres à Gaza ce mercredi 8 novembre place de la Liberté à Brest, 18h – Pour une Paix juste et durable au proche Orient

Le PCF Brest et Finistère appelle à participer nombreux à ce rassemblement.

Soutien aux militants convoqués au tribunal de Morlaix et pénalisés pour leur opposition à la réforme des retraites – Le 7 novembre 2023 à Morlaix

Nous étions 40 présents devant le tribunal de Morlaix allée du Poan Ben en soutien aux 5 militants et citoyens engagés dans le mouvement social contre la réforme des retraites convoqués pour être sanctionnés pour entrave a la circulation.

La solidarité dans la lutte contre les mesures de régression sociale d’un gouvernement réactionnaire et liberticide, c’était hier, et c’est toujours aujourd’hui.

Le pouvoir entend clairement décourager le mouvement social et les combats contre ses mesures qui abaissent les droits des travailleurs – 4 des 5 militants convoqués, dont 3 militants syndicaux, ont eu 250 € d’amende plus 30€ de frais de dossier pour entrave à la circulation (à rajouter aux frais d’avocat), tandis qu’un d’entre eux a vu son amende doubler.

13 autres militants pourraient être convoqués dans les jours à venir.

Le PCF exprime sa solidarité avec ces militants et dénonce cette répression par le gouvernement des grèves et mobilisations contre la réforme des retraites.

Manifestation pour Gaza du 4 novembre 2023 à Carhaix – Intervention de Pierre-Yves Thomas pour le PCF et photos de Daniel Laporte

 

Les camarades du PCF Morlaix se lancent dans la vente de l’Humanité Magazine tous les samedis sur le marché de Morlaix

Marché de Morlaix ce samedi 4 novembre.

Les camarades du PCF Morlaix vendent l’Humanité Magazine, comme chaque semaine désormais, et distribuent ce 4 novembre le journal A cœur ouvert, journal du PCF sur les questions de santé et l’hôpital public.

Ici sur la photo nos camarades Marie-France Monery et Roland Bagnis, présents sur le marché avec Daniel Laporte

Francette Lazard, dirigeante du PCF et suivi de la fédération du Finistère, nous a quittés – nous lui rendons hommage

Francette Lazard nous a quittés

C’est une perte majeure pour le parti communiste tant Francette Lazard n’aura cessé d’apporter son énergie, son intelligence et sa longue expérience pour que vive et grandisse une perspective communiste en France et dans le monde. Elle l’aura fait continûment, avec discrétion souvent mais une inébranlable détermination.

Issue d’une lignée de la grande bourgeoisie, elle avait tôt plongé dans le combat communiste. À 15 ans, elle rejoint le PCF et l’Union des jeunes filles de France côtoyant chez elle Benoît Frachon, secrétaire général de la CGT que la guerre froide contraignit un temps à la clandestinité et accueilli dans ce cadre par la famille Lazard. Agrégée d’histoire, elle veut tout comprendre pour tout changer, dévore Le Capital, rejoint une section économique du PCF en pleine ébullition théorique, découvre Paul Boccara avec lequel une amitié durable se nouera vite. Appelée à la tête de la section du 6e arrondissement de Paris, peuplée de nombreux ouvriers mais aussi d’étudiants et d’intellectuels, elle est de plain-pied dans les combats du temps. Bientôt chargée de responsabilités dans l’univers de la presse communiste, elle met sa plume et sa vivacité d’esprit au service d’Économie et politique, France nouvelle, L’Humanité.

En 1979, elle entre au Bureau politique avec la mission de réorganiser le pôle d’analyse et d’élaboration théorique communiste. Elle préside ainsi à la création de l’institut de recherches marxistes et s’affirme, en ces temps de grandes difficultés pour le communisme, comme une dirigeante de premier plan, alliant une boussole fermement fixée sur l’ambition communiste et un sens de la mobilité, de l’ouverture. C’est elle qui, avec Georges Marchais, initie ce mouvement pionnier pour un parti politique national : l’ouverture des archives du PCF. Ce sera aussi l’annulation solennelle des exclusions brutales opérées en des temps révolus.

Au mitan des années 1990, elle fut de celles qui accompagnèrent la transformation de l’IRM en Espaces Marx avant de quitter ses responsabilités nationales. Depuis lors, elle demeurait toujours disponible pour un conseil, une conférence, un échange, les yeux grands ouverts sur notre monde avec la volonté intacte de le voir changer pour de bon.

Au nom des communistes, je salue sa mémoire avec une vive peine. J’adresse mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches, aux nombreux camarades qui ont eu la chance de la connaître et de partager leur engagement avec elle.

Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF

Francette Lazard dont je viens d’apprendre le décès avait avec la Bretagne et le Finistère en particulier des liens étroits.

Par sa maison de famille surplombant la mer à Morgat où elle aimait séjourner quand ses responsabilités au PCF le lui permettaient, et où j’ai eu le plaisir de la rencontrer plusieurs fois.

C’est dans cette villa que Benoît Frachon, secrétaire général de la CGT, trouva refuge de mars à novembre 1953, il était poursuivi par le gouvernement de l’époque en raison de son engagement auprès des salariés de la Fonction Publique d’État en grève pour défendre leur statut acquis en octobre 1946 grâce au ministre communiste, Maurice Thorez.

Par aussi sa présence active auprès des communistes de toute notre région dans les années 80-90.

Elle était chargée, comme membre du Bureau Politique du PCF, d’apporter son concours aux fédérations communistes bretonnes, puis parallèlement à celle du Finistère-nord jusqu’à sa réunification, en mai 1986, avec celle du Sud du département. Secrétaire régional et fédéral, j’ai eu le bonheur de militer à ses côtés pendant toutes ces années. C’était une dirigeante à l’écoute des autres, attentive, bienveillante, n’imposant jamais mais argumentant toujours avec patience et passion. C’était une intellectuelle intimidante malgré sa modestie et sa présence sur le terrain auprès des militants, toujours disponible malgré ses multiples activités pour répondre aux sollicitations que nous ne manquions pas de lui adresser.

Dans cette période politique complexe, elle plaçait en toutes circonstances le débat d’idées sur les questions de fond.

Les communistes bretons lui doivent beaucoup et garderont longtemps le souvenir de cette grande dame qui fut une dirigeante nationale de leur parti.

Piero Rainero, ancien secrétaire départemental du PCF dans le Finistère, membre du CN et conseiller régional, adjoint au maire à Quimper.

Le 6 novembre 2023.

Francette Lazard est morte.
Petite-fille de Max Lazard, le fondateur de la banque Lazard, Francette Lazard, née en 1937, est issue d’une famille de la grande bourgeoisie: son grand père Max Lazard est le fondateur de la banque Lazard.
En 1940, et dès l’occupation de la zone libre par la Wehrmacht, son père rejoint la France combattante en Afrique du Nord. Réfugiée dans un premier temps à Carpentras (Vaucluse), la famille fuit les persécutions contre les juifs. Francette Lazard et sa grande sœur Claudine sont cachées au village cévenol du Chambon-sur-Lignon, devenu Juste parmi les nations. Quelques années après la Libération, les deux parents adhèrent au Parti communiste français (PCF). Elle-même milite à l’Union des jeunes filles de France (UJFF) et au PCF dès 1952.
Professeure agrégée d’histoire et géographie en 1960, Francette Lazard enseigne à Orléans, puis au Lycée Fénelon à Paris. Fortement impliquée dans l’activité de la Section économique de son parti, elle est élue au Comité central en 1969. Elle apporte sa contribution à la revue Économie & Politique dont elle devient rédactrice en chef adjointe en 1966.
Elle participe à la direction de l’hebdomadaire France nouvelle (1970-1976) avant d’être nommée rédactrice en chef adjointe de L’Humanité (1976-1979). Élue membre du bureau politique de 1979 à 1996, elle est chargée de créer l’Institut de recherches marxistes, dont elle est en 1979 la première directrice, puis anime le lancement d’Espaces Marx en 1995.
Une grande figure du PCF disparaît.
Catherine Vieu-Charier
Triste de cette nouvelle, la disparition de Francette Lazard. Je me souviens il y a une dizaine d’années d’avoir accompagné Francette et René Piquet autre grand dirigeant du PCF lors de la sortie de leur livre d’échanges : Les vérités du matin comme ils avaient choisi, non sans humour, de l’intituler était un regard croisé, un dialogue revenant sur leur parcours et leur engagement communiste respectif, échangeant sur les constats et enseignements du passé, ses échecs aussi comme sur la nécessité de poursuivre avec vigueur le combat pour l’émancipation. Ils se projetaient ainsi ensemble vers l’énergie d’un avenir qu’il nous revient de réenchanter. Ils n’étaient pas toujours d’accord, loin de là mais leurs débats étaient fraternels et si joyeux, un hymne à la vie et à l’engagement
Laurence Patrice

Fête de l’Huma Bretagne 2023 les 25 et 26 novembre: Inscrivez-vous pour être bénévoles sur le stand du Finistère

Il nous reste quelques jours pour préparer la fête de l’Humanité Bretagne, assurer la bonne vente de la vignette bon de soutien et permettre la meilleure participation à cette fête, ainsi qu’une bonne participation des camarades au stand du Finistère.
 
Merci à tous les adhérent.e.s et sympathisant.e.s qui le peuvent de s’inscrire pour donner un coup de main sur le stand du PCF Finistère en s’inscrivant auprès de la fédération:  02 98 43 47 78  federation@29.pcf.fr / dupont.ismael@yahoo.fr
 
Comme chaque année, nous avons besoin de nombreux bénévoles pour assurer un service de qualité sur notre stand qui proposera des boissons au bar et pour le restaurant un menu encornets de calamar à l’armoricaine/riz (13€ avec dessert), un menu saucisses de molène pommes de terre grenailles (11€ avec dessert), des huîtres, des crevettes, des fromages.
 
Il y a besoin de monde au service, en cuisine, à la plonge, à l’ouverture des huîtres, à la préparation des assiettes, au bar, à la cave, au service des desserts et des fromages, ainsi qu’à l’accueil sécurité pour la fête. 
 
Et ceci les samedi midi, samedi soir, dimanche midi et toute l’après-midi.
 
Il y a aussi des besoins pour le montage sur la fête à Lanester les jeudi et vendredi, pour le chargement du camion à Morlaix le vendredi matin et le déchargement le lundi midi.
 
Merci aussi à tous les camarades qui viendront sur le stand du Finistère simplement pour fréquenter le restaurant et le bar et passer un bon moment ensemble.
***
DÉBATS 

La fête de l’Humanité Bretagne organise des débats sur des sujets d’actualités et de société, avec des invité·es spécialistes et des personnalités politiques progressistes.

Tout le week-end vous pouvez aussi échanger avec des auteur·trices dans l’espace librairie et lors des projections de l’espace cinéma.

SAMEDI 25 NOVEMBRE

14h Agora  « Europe de la Paix ou de la guerre ? »

Charlotte Balavoine, responsable Europe du PCF 
Mounir Satouri, eurodéputé EELV
Simon Uzenat, sénateur du Morbihan, secrétaire départemental PS
Andy Kerbrat, député LFI de Loire Atlantique
Tugdual Le Lay, membre du Bureau exécutif national de Génération.s

15h45 Agora  « L’éthique dans le sport »

Marie-George Buffet, coprésidente du Comité national pour l’éthique et la démocratie dans le sport, ancienne ministre des Sports. (Photo : copyright Le Monde)
David Lappartient, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, Président de l’Union Cycliste Internationale, Président du Conseil Départemental 56

17h30  Débat et musique avec les jeunes communistes

18h30  Espace Culture. « Nous ne devons pas céder !»

Rencontre avec Laure-Line Inderbitzin, élue communiste à Callac, porteuse du projet
« Horizons d’accueil des migrant·es ».
 
DIMANCHE 26 NOVEMBRE​

11h Agora > « Pénurie de médicaments. L’urgence de localiser l’industrie pharmaceutique en France»

Débat organisé par l’Atelier citoyen santé Bretagne.
Jean-Pierre Escaffre, auteur de  «Des soins sans industrie »
Frédéric Boccara, économiste, dirigeant du PCF

14h Espace Culture > Solidarité Palestine

Salah Hammouri, avocat franco-palestinien, prisonnier politique expulsé d’Israël
Anne Tuaillon, vice-présidente nationale de l’AFPS
Qassam Mouaddi, journaliste palestinien

15h15 > Stand régional du PCF

Rencontre avec le mouvement social
 
16h    Meeting avec Ian Brossat 
Sénateur de Paris et porte-parole national du Parti Communiste Français.
 
Aux côtés de ces multiples ouvertures politiques, il y aura des expositions d’artistes bretons, photographe, graveur, afficheur, peintre et portraitiste.  Des auteurs seront présents : notamment Nicolas Mollé, Christina Daniel, Saskia Hellmund, Régine Lejeune… Des documentaires autour des migrants ou de la Palestine seront projetés.
 
Contact federation@29.pcf.fr Tel 02 98 43 47 78
***

Programme Complet: https://pcfpondi.wixsite.com/fetehumanitebretagne

Pour sa 32e édition la Fête de l’Humanité Bretagne fait la part belle à la chanson française avec une programmation qui met aussi en avant de nombreux groupes locaux.

samedi 25 novembre

Dès 15h30 Déambulation Kelerenn Brass Band

20h30 La petite balle perdue 

21h45 Le Pied de la Pompe

23h BLANKASS

Tout commence dans les années 90 avec le groupe rock punk Zéro de conduite qui fait la première partie de U2 et des Clash. Il est parrainé par Serge Gainsbourg avant de donner naissance à Blankass. Si possible heureux est leur 7e album. Chaleureux, moderne, pop et optimiste, c’est un album de copains aussi. À l’image de la chanson titre, un duo avec Gauvain Sers, qui n’a pas oublié qu’avec Renaud, pour lui, il y avait eu aussi BLANKASS. 

dimanche 26 novembre

14h CHANTEURS RÉVOLUTIONNAIRES SUPER-SONIQUES

17h LE BIG STAL

Quinze musiciens venus des meilleures formations bretonnes. On passe d’un kan ha diskan virtuel avec les sœurs Goadec en hip hop, à un en-dro aux accents des red hot ; d’une danse traditionnelle arménienne à une gavotte pourlet des familles, et tout le monde s’y retrouve et s’amuse !

Réunion publique organisée par la section du PCF Carhaix-Huelgoat sur les déchets et la tarification incitative: près de 70 personnes présentes

Le vendredi 27 octobre 2023 à Carhaix, cette réunion a réuni environ 70 personnes et le débat a permis d’éclaircir certaines questions. Didier GOUBIL, vice-président de Poher Communauté est venu répondre aux interrogations des participants. Le débat a été constructif. Nous sommes satisfait de cette initiative, qui n’était pas gagnée au départ.

Pierre-Yves Thomas, secrétaire de section du PCF Carhaix-Huelgoat, élu à Carhaix

Manif pour un cesssez-le-feu à Gaza et la fin des massacres, une paix juste et durable au Proche-Orient ce samedi 28 octobre 2023

Nous étions plusieurs militants du PCF et du MJCF 29 le rassemblement et le défilé pour un cessez-le-feu immédiat et la fin des massacres à Gaza à Brest ce samedi 28 octobre. 300 à 400 personnes étaient présentes et ont défilé.

Réunion de bilan de la fête de l’Humanité de Plessis-Paté ce samedi 28 octobre au Relecq-Kerhuon

Débriefing de la fête de l’humanité 2023 pour le stand du Finistère au Relecq-Kerhuon et repas fraternel des bénévoles et artisans de la fête. 25 camarades étaient présents ce samedi 28 octobre à la section PCF du Relecq pour faire le bilan de la fête des 15 au 17 septembre dernier et se projeter dans les prochaines fêtes de l’humanité en Bretagne à Lanester (56) les 25-26 novembre et en Essonne à la mi-septembre.

Tract de la section PCF pays de Morlaix (octobre-novembre 2023): Marine Le Pen et le RN vous mentent

Réunion de la commission Mobilités du PCF Finistère – Samedi 28 Octobre 2023, 14H30 locaux du PCF, Place de Locronan QUIMPER

Réunion de la commission Mobilités du PCF Finistère, animée par Christian Beaumanoir et Gilbert Sinquin

Samedi 28 Octobre 2023

14H30 locaux du PCF

Place de Locronan QUIMPER

Discussion sur le CPER Etat-Région.

 

 

 

 

 

Réunion bilan de la fête de l’Humanité pour le stand du Finistère ce samedi 28 octobre au Relecq-Kerhuon à 10h

Ce samedi 28 octobre, environ 25 militants et bénévoles engagés sur le stand du PCF Finistère à la dernière fête de l’Humanité au Plessis-Pâté les 15, 16, 17 septembre se retrouvent à la section PCF du Relecq-Kerhuon pour un bilan de cette édition 2023 et une projection sur la fête de l’Humanité Bretagne des 25 et 26 novembre suivie d’un repas fraternel.

Merci à la section du Relecq-Kerhuon de nous accueillir! Et encore un grand merci à nos 90 bénévoles et notre vaillante équipe d’organisation et de monteurs-démonteurs.

 

Déjà 51 adhésions en 2023 au PCF Finistère ce 28 octobre

Déjà 51 adhésions en 2023 au PCF dans le Finistère ce 28 octobre dans le Finistère, plus 13 mutations d’adhérents communistes dans notre département du bout de la terre (Penn ar Bed).
Vous aussi, si vous voulez être utiles à la construction d’un avenir plus juste et fraternel, aux combats pour les services publics, la sécurité sociale, la rémunération des travailleurs, la transition écologique, contre les inégalités, le racisme, et la guerre, adhérez au PCF.
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, adhérez au PCF!
Contact: PCF Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST – 02 98 43 47 78 – federation@29.pcf.fr

Rassemblement pour Gaza ce mercredi 25 octobre 2023 à Morlaix

Beaucoup de monde et d’émotion au rassemblement pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza devant le kiosque à Morlaix. Des prises de parole fortes et une commune détermination à peser sur notre gouvernement et notre président pour qu’il pèse pour l’arrêt des massacres et l’affirmation d’une paix entre Israéliens et Palestiniens fondée sur la justice.
Le PCF Morlaix appelait à cette manifestation avec la France Insoumise, l’UDB, la Gauche Indépendantiste Bretonne, Ensemble, le NPA, l’AFPS, la Ligue des Droits de l’homme, le Mouvement de la paix, l’ACAT, Amnesty International…
François Rippe, président de l’AFPS pays de Morlaix, a notamment lu cette tribune puissante de Dominique Eddé, écrivaine libanaise, parue dans « L’Humanité », tribune adressée au président Macron:
 » Monsieur le Président,
C’est d’un lieu ruiné, abusé, manipulé de toutes parts, que je vous adresse cette lettre. Il se pourrait qu’à l’heure actuelle, notre expérience de l’impuissance et de la défaite ne soit pas inutile à ceux qui, comme vous, affrontent des équations explosives et les limites de leur toute puissance.
Je vous écris parce que la France est membre du Conseil de sécurité de l’ONU et que la sécurité du monde est en danger. Je vous écris au nom de la paix.
L’horreur qu’endurent en ce moment les Gazaouis, avec l’aval d’une grande partie du monde, est une abomination. Elle résume la défaite sans nom de notre histoire moderne. La vôtre et la nôtre. Le Liban, l’Irak, la Syrie sont sous terre. La Palestine est déchirée, trouée, déchiquetée selon un plan parfaitement clair : son annexion. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les cartes.
Le massacre par le Hamas de centaines de civils israéliens, le 7 octobre dernier, n’est pas un acte de guerre. C’est une ignominie. Il n’est pas de mots pour en dire l’étendue. Si les arabes ou les musulmans tardent, pour nombre d’entre eux, à en dénoncer la barbarie, c’est que leur histoire récente est jonchée de carnages, toutes confessions confondues, et que leur trop plein d’humiliation et d’impotence a fini par épuiser leur réserve d’indignation ; par les enfermer dans le ressentiment. Leur mémoire est hantée par les massacres, longtemps ignorés, commis par des Israéliens sur des civils palestiniens pour s’emparer de leurs terres. Je pense à Deir Yassin en 1948, à Kfar Qassem en 1956. Ils ont par ailleurs la conviction – je la partage – que l’implantation d’Israël dans la région et la brutalité des moyens employés pour assurer sa domination et sa sécurité ont très largement contribué au démembrement, à l’effondrement général. Le colonialisme, la politique de répression violente et le régime d’apartheid de ce pays sont des faits indéniables. S’entêter dans le déni, c’est entretenir le feu dans les cerveaux des uns et le leurre dans les cerveaux des autres. Nous savons tous par ailleurs que l’islamisme incendiaire s’est largement nourri de cette plaie ouverte qui ne s’appelle pas pour rien « la Terre sainte ». Je vous rappelle au passage que le Hezbollah est né au Liban au lendemain de l’occupation israélienne, en 1982, et que les désastreuses guerres du Golfe ont donné un coup d’accélérateur fatal au fanatisme religieux dans la région.
Qu’une bonne partie des Israéliens reste traumatisée par l’abomination de la Shoah et qu’il faille en tenir compte, cela va de soi. Que vous soyez occupé à prévenir les actes antisémites en France, cela aussi est une évidence. Mais que vous en arriviez au point de ne plus rien entendre de ce qui se vit ailleurs et autrement, de nier une souffrance au prétexte d’en soigner une autre, cela ne contribue pas à pacifier. Cela revient à censurer, diviser, boucher l’horizon. Combien de temps encore allez-vous, ainsi que les autorités allemandes, continuer à puiser dans la peur du peuple juif un remède à votre culpabilité ? Elle n’est plus tolérable cette logique qui consiste à s’acquitter d’un passé odieux en en faisant porter le poids à ceux qui n’y sont pour rien. Écoutez plutôt les dissidents israéliens qui, eux, entretiennent l’honneur. Ils sont nombreux à vous alerter, depuis Israël et les États-Unis.
Commencez, vous les Européens, par exiger l’arrêt immédiat des bombardements de Gaza. Vous n’affaiblirez pas le Hamas ni ne protégerez les Israéliens en laissant la guerre se poursuivre. Usez de votre voix non pas seulement pour un aménagement de corridors humanitaires dans le sillage de la politique américaine, mais pour un appel à la paix ! La souffrance endurée, une décennie après l’autre, par les Palestiniens n’est plus soutenable. Cessez d’accorder votre blanc-seing à la politique israélienne qui emmène tout le monde dans le mur, ses citoyens inclus. La reconnaissance, par les États-Unis, en 2018, de Jérusalem capitale d’Israël ne vous a pas fait broncher. Ce n’était pas qu’une insulte à l’histoire, c’était une bombe. Votre mission était de défendre le bon sens que prônait Germaine Tillion « Une Jérusalem internationale, ouverte aux trois monothéismes. » Vous avez avalisé, cette même année, l’adoption par la Knesset de la loi fondamentale définissant Israël comme « l’État-Nation du peuple juif ». Avez-vous songé un instant, en vous taisant, aux vingt et un pour cent d’Israéliens non juifs ? L’année suivante, vous avez pour votre part, Monsieur le Président, annoncé que « l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme. » La boucle était bouclée. D’une formule, vous avez mis une croix sur toutes les nuances. Vous avez feint d’ignorer que, d’Isaac Breuer à Albert Einstein, un grand nombre de penseurs juifs étaient antisionistes. Vous avez nié tous ceux d’entre nous qui se battent pour faire reculer l’antisémitisme sans laisser tomber les Palestiniens. Vous passez outre le long chemin que nous avons fait, du côté dit « antisioniste », pour changer de vocabulaire, pour reconnaître Israël, pour vouloir un avenir qui reprenne en compte les belles heures d’un passé partagé. Les flots de haine qui circulent sur les réseaux sociaux, à l’égard des uns comme des autres, n’exigent-ils pas du responsable que vous êtes un surcroît de vigilance dans l’emploi des mots, la construction des phrases ? À propos de paix, Monsieur le Président, l’absence de ce mot dans votre bouche, au lendemain du 7 octobre, nous a sidérés. Que cherchons-nous d’autre qu’elle au moment où la planète flirte avec le vide ?
Les accords d’Abraham ont porté le mépris, l’arrogance capitaliste et la mauvaise foi politique à leur comble. Est-il acceptable de réduire la culture arabe et islamique à des contrats juteux assortis – avec le concours passif de la France – d’accords de paix gérés comme des affaires immobilières ? Le projet sioniste est dans une impasse. Aider les Israéliens à en sortir demande un immense effort d’imagination et d’empathie qui est le contraire de la complaisance aveuglée. Assurer la sécurité du peuple israélien c’est l’aider à penser l’avenir, à l’anticiper, et non pas le fixer une fois pour toutes à l’endroit de votre bonne conscience, l’œil collé au rétroviseur. Ici, au Liban, nous avons échoué à faire en sorte que vivre et vivre ensemble ne soient qu’une et même chose. Par notre faute ? En partie, oui. Mais pas seulement. Loin de là. Ce projet était l’inverse du projet israélien qui n’a cessé de manœuvrer pour le rendre impossible, pour prouver la faillite de la coexistence, pour encourager la fragmentation communautaire, les ghettos. À présent que toute cette partie du monde est au fond du trou, n’est-il pas temps de décider de tout faire autrement ? Seule une réinvention radicale de son histoire peut rétablir de l’horizon.
En attendant, la situation dégénère de jour en jour : il n’y a plus de place pour les postures indignées et les déclarations humanitaires. Nous voulons des actes. Revenez aux règles élémentaires du droit international. Demandez l’application, pour commencer, des résolutions de l’ONU. La mise en demeure des islamistes passe par celle des autorités israéliennes. Cessez de soutenir le nationalisme religieux d’un côté et de le fustiger de l’autre. Combattez les deux. Rompez cette atmosphère malsaine qui donne aux Français de religion musulmane le sentiment d’être en trop s’ils ne sont pas muets.
Écoutez Nelson Mandela, admiré de tous à bon compte : « Nous savons parfaitement que notre liberté est incomplète sans celle des Palestiniens, » disait-il sans détour. Il savait, lui, qu’on ne fabrique que de la haine sur les bases de l’humiliation. On traitait d’animaux les noirs d’Afrique du Sud. Les juifs aussi étaient traités d’animaux par les nazis. Est-il pensable que personne, parmi vous, n’ait publiquement dénoncé l’emploi de ce mot par un ministre israélien au sujet du peuple palestinien ? N’est-il pas temps d’aider les mémoires à communiquer, de les entendre, de chercher à comprendre là où ça coince, là où ça fait mal, plutôt que de céder aux affects primaires et de renforcer les verrous ? Et si la douleur immense qu’éprouve chaque habitant de cette région pouvait être le déclic d’un début de volonté commune de tout faire autrement ? Et si l’on comprenait soudain, à force d’épuisement, qu’il suffit d’un rien pour faire la paix, tout comme il suffit d’un rien pour déclencher la guerre ? Ce « rien » nécessaire à la paix, êtes-vous sûrs d’en avoir fait le tour ? Je connais beaucoup d’Israéliens qui rêvent, comme moi, d’un mouvement de reconnaissance, d’un retour à la raison, d’une vie commune. Nous ne sommes qu’une minorité ? Quelle était la proportion des résistants français lors de l’occupation ? N’enterrez pas ce mouvement. Encouragez-le. Ne cédez pas à la fusion morbide de la phobie et de la peur. Ce n’est plus seulement de la liberté de tous qu’il s’agit désormais. C’est d’un minimum d’équilibre et de clarté politique en dehors desquels c’est la sécurité mondiale qui risque d’être dynamitée. »

Redevance incitative, gestion des déchets: la section de Carhaix-Huelgoat du PCF organise une réunion publique ce 27 octobre

Source: Le Télégramme

Pour une Paix Juste au Proche Orient – Rassemblement pour faire cesser les massacres à Gaza et instaurer un cessez-le-feu immédiat – à Brest, 14h30, Place de la Liberté

Après l’interdiction de la manifestation prévue le 21 octobre, nous avons eu confirmation que cette manifestation du 28 octobre à BREST, place de la Liberté à 14h30, est autorisée.

COMMUNIQUE

Des événements dramatiques se déroulent au Proche-Orient, Israël et Palestine, depuis le 7 octobre. Déjà des milliers de morts et blessés, notamment dans la bande de Gaza soumise à d’intenses bombardements israéliens depuis 20 jours 1. Les civils paient un prix très lourd.

Attachés au droit international, nous condamnons tous les actes visant les populations civiles et nous demandons un cessez-le-feu immédiat.

En France, comme à Brest, des manifestations de soutien au peuple palestinien ont été interdites par le ministre de l’Intérieur. Atteinte évidente à la liberté d’expression et de manifester, pourtant inscrites dans le droit français.

POUR UNE PAIX JUSTE AU PROCHE-ORIENT

POUR L’ARRET IMMEDIAT DES BOMBARDEMENTS ET DES MASSACRES

POUR LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL ET DU DROIT HUMANITAIRE

POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE MANIFESTATION

Les signataires appellent à un rassemblement suivi d’une manifestation

à Brest samedi 28 octobre à 14 h 30, place de la Liberté

Association France Palestine Solidarité, CGT Brest, France insoumise, Fédération syndicale unitaire, Gauche éco-socialiste, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement de la Paix, Mouvement des Jeunes Communistes français, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Nouveau Parti anticapitaliste, Parti communiste français, Solidaires 29, Union communiste libertaire, Union démocratique bretonne, Union pirate, Université européenne de la Paix

 

1 A ce jour 1 400 morts et environ 5 600 blessés israéliens suite à l’attaque du Hamas le 7 octobre ;

au moins 7000 morts palestiniens et plus de 3000 enfants tués et plus de 20 000 blessés (sources : RFI et le Monde)

Pour un cessez-le-feu immédiat, une paix juste et durable en Israël et Palestine – Manifestation à Quimper ce samedi 28 octobre à 14h30, place Saint Corentin

Pour un cessez-le-feu immédiat, et une paix juste et durable en Israël et Palestine.

 Rassemblons-nous très nombreux le samedi 28 octobre à 14h30

 place Saint-Corentin à Quimper

Ce texte commun sera lu au départ place Saint-Corentin au nom des 17 organisations appelant à la manifestation :

AFPS, ACAT Quimper-Cornouaille, ARAC, ATTAC, CNT 29, Comité de jumelage Douarnenez-Rashidiyé, Ensemble !, FSU, Jeunesses communistes 29, LDH, LFI, Mouvement de la Paix, NPA, PCF, PG, Solidaires, Union locale CGT de Quimper

 

Conseil départemental du Finistère du 26 octobre 2023 – Intervention d’Ismaël Dupont sur le rapport de la Cour régionale des Comptes sur les collèges

Conseil Départemental du Finistère du 26 octobre 2023

Intervention d’Ismaël Dupont sur le Rapport de la Chambre régionale des Comptes sur les collèges du Finistère.

On peut discuter du contenu des préconisations de la Chambre régionale des Comptes surtout quand elles sont justifiées sur le plan de la qualité de l’enseignement ou de l’efficacité pédagogique mais ce rapport a néanmoins le mérite de nous permettre d’établir des comparaisons sur un nombre limité de critères dans le temps et au niveau national, régional et départemental, et de nous rendre sensible certaines évolutions de nos collèges, et pas seulement pour ce qui concerne l’action publique départementale.

Sur cette question de l’éducation publique qui, les débats inquiets et douloureux qui ont suivi les meurtres de Samuel Paty et Dominique Bernard en attestent, reste centrale du point de vue de notre projet social global, du vivre ensemble, de la société dans laquelle nous voulons vivre, comme de l’émancipation intellectuelle et culturelle et de la construction des personnes humaines, ne pouvant simplement se penser à partir de critères comptables et budgétaires, mais justifiant tous nos efforts, ceux de l’État comme ceux des collectivités selon leurs compétences.

La légère augmentation annuelle de la population finistérienne ne se traduit pas par une augmentation des jeunes scolarisés en collège.

Le nombre de collégiens a baissé de 4000 et de près de 9 % en 26 ans, passant de 47 000 en 1994 à 43 000 en 2020 dans le Finistère. Une tendance à la baisse qui, nous dit-on, pourrait perdurer avec la diminution de nombre de naissances depuis 10 ans.

Il y a un risque, on le voit, comme le rectorat d’académie demande à récupérer des moyens dans le Finistère et les Côtes d’Armor, pour les redéployer sur l’Ille-et-Vilaine, dont la démographie et la population scolaire est en plein boom…

Un risque qu’on nous encourage à fermer une partie de nos 61 collèges publics, et à regrouper certains collèges, ou certains collèges avec des lycées en des cités scolaires mutualisant certains moyens matériels, humains, équipements.

Nous prenons acte cependant de l’intention de la majorité actuelle de ne fermer aucun collège public sous ce mandat et saluons cette volonté affirmée clairement et qui nous semble aller dans le bon sens.

Dans le rapport de la « Cour régionale des comptes », il est beaucoup question du taux d’occupation limité sur certains collèges. Ce rapport laisse même entendre qu’une trop grande proximité des collèges par rapport aux lieux de domicile des enfants pourrait être à corréler avec de moins bons résultats scolaires, moins de mixité sociale, moins d’émulation.

On voit ce qu’on veut démontrer. Il faut tout de même noter l’impact du réseau privé sur la mixité sociale, et la sur-représentation des catégories les plus défavorisées et populaires, dans les établissements publics, et cela en milieu urbain comme en milieu rural.

Or, en matière d’éducation aussi, on peut constater que bien souvent, jusqu’à un certain point, « small is beautiful » : un petit collège de 200 à 300 élèves peut permettre, mieux qu’un grand collège à effectif de moyenne nationale ou au-dessus de la moyenne (+440 élèves) – un meilleur encadrement humain et pédagogique, un meilleur investissement des parents, et une interconnaissance entre parents et équipes, une meilleure intégration au quartier, au bourg et au réseau des villages et à leur vie sociale, un meilleur climat scolaire.

Si les résultats au DNB dans le Finistère sont bons, au niveau de la moyenne Bretonne, c’est lié à des facteurs culturels et sociaux de long terme, des particularités bretonnes, notamment la valorisation de l’école et de la réussite scolaire dans les familles, mais aussi à la vitalité de ce réseau de collèges, et à l’investissement de leurs équipes éducatives, des plus petits aux plus grands.

Notre réseau des collèges correspond d’ailleurs dans sa densité au maillage des petites et moyennes villes qui font l’originalité du département et une partie de son climat social caractérisé comme plus solidaire, actif, et aussi fraternel et apaisé que dans d’autres départements.

« A cet égard la chambre régionale des comptes invite la collectivité à poursuivre le regroupement de certains collèges marqués par de faibles taux d’occupation et des résultats insuffisants au diplôme du brevet ».

Cette idée est répétée plusieurs fois, assortie de l’hypothèse de regroupements en Cité scolaire avec des lycées gérés par la région.

Méfions-nous donc. La notion de taux d’occupation nous semble à manier avec précaution :

« En outre, plusieurs secteurs affichent des taux d’occupation particulièrement bas. Ainsi les collèges situés en zones rurales comme Huelgoat, Guerlesquin, Crozon, Plozévet, Plouescat, Plougasnou sont occupés à moins de 60 % »

Le rapport cite aussi quelques éléments sur les moyens publics consacrés aux collèges : Il qualifie les dépenses du département pour les collèges privés et publics de maîtrisées sur la période 2016-2021, avec un progrès de 11 % sur cette période de 5 ans.

Malgré ce réseau dense de collèges et cette moyenne moins forte d’élèves par collèges, le département du Finistère consacre 37,82€ par habitant à ses collèges contre une moyenne nationale de 41,44€/habitant.

Les dépenses du département par collégien (public et privé confondus) sont de 818€ par collégien/ médiane nationale à 1006€/ collégien.  « Le coût par collégien du secteur privé (507€) est inférieur au coût par collégien du secteur public en 2019 (1050€). C’est légèrement inférieur à la moyenne bretonne. Le 56 et le 22 donnent plus, le 35 donne moins pour le privé.

Le taux d’encadrement de personnel départemental par élèves de collège public est conforme à la moyenne régionale.

« Le coût par collégien du Finistère inférieur à la moyenne bretonne s’explique par des dotations aux collèges moins élevées que la moyenne, d’une part, ce malgré la faiblesse des achats pris en charge directement par le département et par des frais de personnels par collégien du public (750 € en 2019) légèrement inférieurs à la moyenne (moyennes métropolitaine de 752 € et régionale de 779 €), d’autre part. »

Nous avons une marge de progression par conséquent. Tant mieux. On ne fera jamais trop pour la qualité de l’éducation de nos enfants ! Et bien souvent les moyens pédagogiques dans les établissements publics sont chichement comptés, l’éducation nationale et le département se renvoyant la balle pour le financement des manuels, des livres, des projets pédagogiques, même s’il y a de l’argent à chercher dans le cadre des appels à projet de l’État, dans des cadres très définis, moins pour ce qui fait le quotidien scolaire des enseignants et des élèves dans les disciplines.

Le rapport note aussi que le département du Finistère est caractérisé par des collèges à taille réduite et par une forte concurrence avec le secteur privé.

43,4% de collégiens inscrits dans le réseau privé en Bretagne

42,8% dans le Finistère (moyenne nationale à 22% de collégiens dans le privé).

Le Finistère compte ainsi 109 collèges, dont 61 collèges publics. 56% de collèges publics accueillant 57,2% de collégiens.

Mais la part du secteur privé s’accroît proportionnellement, et c’est ce qui doit nous préoccuper, car les écoles privées ne sont pas soumises aux mêmes obligations de mixité sociale, d’accueil de tous les enfants en fonction de leur sectorisation, de laïcité:

en 1994, le département comptait 47 149 collégiens, dont 27 281 dans le secteur public (58% de l’effectif). Le secteur public a perdu depuis 30 ans 2600 collégiens. Et le secteur privé n’a perdu dans le même temps, dans le Finistère, que 1400 collégiens.

Le rapport dit que cette tendance « peut s’expliquer par une stratégie d’évitement de la carte scolaire ».

A Brest, dans les collèges, la part du secteur public est passée de 60% à 53% entre 1994 et 2020, de 66% à 53% à Concarneau.

A Quimper, perte des effectifs des collèges publics qui s’est accrue à partir des années 2010, le privé devenant dominant en 2017.

La Chambre régionale des comptes invite à repenser la carte scolaire pour tenter d’homogénéiser le degré de mixité sociale entre les établissements publics d’une même commune. Elle invite à « restructurer les cartes scolaires de Brest et Quimper »

A Morlaix, il y a eu un rééquilibrage, porté notamment, dit la Chambre régionale des comptes, « par l’amélioration des résultats au DNB du collège Mendès France ».

En Comité Académique restreint de l’éducation nationale, on présente aux syndicats tous les ans le financement attribué par les Collectivités territoriales aux établissements privé : 2, 221 M pour le 29 contre 600 000 € dans le 22 ; 2,3 M dans le 35 et sans surprise 2 519 818 € dans le 56 qui atteint les plafonds de la loi Falloux.

Il y a manifestement aujourd’hui une volonté de l’exécutif d’aider davantage les collèges privés.

On peut s’inquiéter à cet égard des conséquences sur les effectifs des élèves en collège public de l’impact du bouclier tarifaire sur la cantine pour les élèves boursiers du public et du privé dans les collèges du Finistère (écrêtement du coût du repas à 2€ pour les familles qui ont droit aux bourses, sans progressivité en fonction des revenus), car comme prévu, la mesure favorisera considérablement les collèges privés: 75 986€ d’aide à la restauration pour les écoles publiques  (17 148 collégiens en 2023) / 165 924€ pour les écoles privées (14 665 collégiens en 2023). Surtout, cela rend les collèges privés + attractifs (puisque la cantine pouvait coûter 5€ et quelques aux familles, et maintenant elle ne coûtera que 2€ aux familles boursières)

Conseil départemental du Finistère du 26 octobre 2023- Intervention d’Ismaël Dupont sur le CPER Mobilités et le ferroviaire breton

Je suis intervenu pour le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère en séance plénière ce jeudi 26 octobre sur le volet mobilités du contrat de plan état région et singulièrement sur la question sur les investissements sur le réseau ferré (études) dans le CPER.
« Dans un contexte où le dérèglement et le réchauffement climatique se confirment et s’accentuent au fil des ans, profitant de l’insuffisance et des retards de l’action des États, comme des entreprises et des particuliers, laissant craindre la production des scénarios les pires, une augmentation de 4 degrés de la température moyenne du globe, de 6 degrés sur certaines zones, et une augmentation de plusieurs mètres du niveau de la mer, il y a une nécessité reconnue de décarboner les transports.
Rappelons que les transports routiers sont responsables de 30 % des émissions de gaz à effet de serre.
Pourtant, il nous semble qu’au contraire des intentions affichées, le financement de l’État pour le développement du train, se réduit comme peau de chagrin tant pour le transport des voyageurs que des marchandises.
Il est grand temps de changer de paradigme pour que le contexte et les besoins climatique et sociaux soient réellement pris en compte.
Pour la Bretagne, à la fin juin, le financement de l’État pour le Contrat de Plan État Région – CPER 2023-2027 était annoncé à 189 millions, dont 75 millions € pour le ferroviaire. Nous rejoignons la majorité quand elle écrit que la maquette financière n’était pas à la hauteur d’un développement équilibré du territoire, des besoins du Finistère et de la Bretagne, et qu’elle ne reflétait pas le poids démographique de la Bretagne : 2,2 % de l’enveloppe nationale pour 5 % de la population.
Ce budget a été jugé nettement insuffisant, inadmissible par tous, comparé aux 264 millions € du précédent CPER 2015-2022 .
Une baisse de dotation de 75 millions d’euros, alors que les besoins sont en augmentation et que l’urgence climatique n’a jamais été aussi grande, c’était incompréhensible.
Fin septembre, les 44 millions € de plus obtenus après négociations de la Région avec l’État ne font à notre sens toujours pas le compte et sont toujours insuffisants, comparés aux 264 millions € du précédent CPER 2015-2022. 233 millions, c’est toujours 31 millions de moins que le précédent CPER, alors qu’entre temps, il y a eu une sacrée inflation ! Et des besoins nouveaux se sont affirmés!
58 millions par an : Comparé aux dotations des différentes régions, sur les 5 ans à venir au titre du CPER, la Bretagne malgré sa position péninsulaire est en queue de peloton, 70€ par habitant, loin derrière l’île de France (environ 4 fois plus de dotation par habitant sans compter les 4 milliards par an des investissements du grand Paris Express… Et en totalité 4,6 milliards par an pour l’Ile-de-France, 58 millions d’euros pour la Bretagne).
Si la Bretagne était traitée comme l’Île-de-France, l’apport de l’État serait de près d’un milliard de dotation CPER sur 4 ans, pas de 229 millions d’euros.
La dotation de la Bretagne, c’est aussi deux fois moins de moyens que la région Nouvelle Aquitaine.
C’est anormal, incompréhensible, injuste, compte tenu de l’éloignement de la capitale, de notre situation péninsulaire, surtout pour Quimper ou Brest, de la géographie – la périphérie bretonne étant encore plus sensible dans le Finistère qu’ailleurs.
Compte tenu des besoins de mobilités croissants, de l’inflation, de la crise énergétique, de l’urgence climatique, de la perte de pouvoir d’achat des salariés et des citoyens… il aurait fallu que le budget 2023-2027 soit réévalué, a minima à hauteur de l’inflation, d’un montant largement supérieur au précédent CPER.
Les moyens existent. L’État, le gouvernement n’avait t-il pas annoncé, par la voix d’Elisabeth Borne, son intention dernièrement de mettre 100 milliards € d’investissement récemment pour le ferroviaire d’ici à 2040, pour la rénovation du réseau ferré et les petites lignes, avec la priorité pour les trains du quotidien ?
N’a t’il pas fait voter récemment 413 milliards € sur 7 ans pour la loi de programmation militaire ?
Pour le ferroviaire, en dehors des études sur la LNOBPL et les différentes options et scénarios sur la grande vitesse, nous ne voyons pas assez assez d’investissement sur l’accessibilité quotidienne du ferroviaire, les trains du quotidien, les lignes dites « de desserte fine du territoire ».
Concernant le projet « BreizhGo Express Sud » d’ici fin 2025 , si l’intention est bonne de faire circuler des TER entre Quimper et Vannes à une cadence de trains augmentée allant jusqu’à 21 trajets supplémentaires par jour « soit 47 % d’arrêts en plus » avec l’objectif d’un train toutes les 30 minutes aux heures de pointe, on peut douter de la réalisation technique sans gros travaux de modernisations des voies et de la signalisation d’ici à 2025.
Va t-on demander par ailleurs aux intercommunalités (Vannes, Auray, Lorient, Quimperlé, Concarneau, Quimper) de financer ce service augmenté ?
Il faut se féliciter du renouvellement et prolongation de la convention de la région Bretagne avec la SNCF pour le TER, marque de confiance pour un meilleur fonctionnement mais il faut être attentif au fait que cette nouvelle convention demanderait 3 millions € d’exigence de gains de productivité..
Il faut refuser que ces gains de productivité se traduisent encore par des suppressions de postes dans les gares et dans les trains. Nous réclamons, au contraire, la réhumanisation de ceux-ci pour les besoins, la sécurité et la sûreté des voyageurs et du personnel cheminot, réclamée par tous.
Concernant la désaturation de la gare de Rennes, nous enregistrons positivement la mise en place de de l’organisation 2 TMV (2 trains, même voie) mais, nous doutons fortement de cette seule solution pour doubler le trafic TER d’ici à 2040 , mettre en place un RER Rennais et dans le même temps accueillir plus de TGV en réduisant les temps de trajet à 3h00 de la pointe bretonne.
Il y aurait de l’intérêt à lancer dès à présent des études pour une 2ème gare à Rennes, avec un contournement par le nord de la ville afin d’anticiper l’augmentation de la population et les besoins de transports ferrés, y compris pour le fret marchandise.
Cela permettrait aussi de faire circuler davantage de TGV entre Paris et Rennes/ d’une part, Paris et Brest, et Paris et Quimper d’autre part, car souvent le train est difficile à réserver depuis Brest ou Quimper vers Paris quand on ne s’y prend pas assez en avance.
Nous enregistrons positivement la remise en état des lignes Guingamp – Carhaix et Auray -Quiberon dont nous réclamons le fonctionnement toute l’année.
Concernant la ligne Quimper – Brest, nous notons l’amélioration prévue de l’atelier de maintenance à Quimper mais, nous ne comprenons pas que seules des études soient envisagées pour l’amélioration de la ligne !
Des études ont été faites récemment pour la rénovation et remise en service le 10 décembre 2017 , après 1 an de travaux pour 77,8 millions €.
Il suffit de reprendre les études initiales pour effectuer les travaux prévus à l’origine, en réactualisant les budgets.
Les décideurs SNCF, Région, État, savent déjà ce qu’il est nécessaire de faire pour augmenter le trafic et la fréquentation des trains comme des arrêts dans les gares intermédiaires entre Quimper et Brest, assurer les correspondances et les rabattements avec les TGV, avoir des horaires adaptés aux besoins des populations, avoir une tarification attractive serait nécessaire pour réduire le CO2, les bouchons à l’entrée et la sortie de Brest/Plougastel. Concernant cette ligne, nous ne comprenons pas que des travaux de rénovation du quai de la gare de Hanvec, totalement fonctionnelle par ailleurs, ne soit pas engagés pour permettre l’arrêt des TER réclamés par la population locale et les usagés potentiels depuis plusieurs années !
Idem pour la ligne Morlaix – Roscoff. Nous ne comprenons pas le report éternel de décision de réouverture de la ligne, fermée depuis juin 2018, mais avec une exploitation très dégradée depuis des années auparavant faute d’investissement sur la rénovation de la ligne.
Des études ont été faites depuis la fermeture après l’effondrement de la voie. Une étude socio-économique en 2018, une étude en cours actuellement, un comité de pilotage en place. Quid de l’inscription du port de Roscoff, surtout depuis le Brexit, dans le schéma des ports en eau profonde et du raccordement ferroviaire au réseau trans-européen RTE-T ?
Quid du raccordement ferroviaire d’une des plus grande zone légumière de production agricole d’Europe avec Rungis, à l’identique du train Perpignan – Rungis ? L’équilibre économique de l’exploitation de la ligne ferroviaire et l’avenir du port de Roscoff passent par une solution de fret ferroviaire.
On peut aussi s’interroger sur l’engagement de budget d’études pour des tronçons de LGV (Ligne à Grande Vitesse ) à coût de plusieurs milliards d’euros pour des gains de temps de trajets marginaux entre Redon et Rennes, un projet que veut imposer SNCF Réseau mais qui peut-être ne pourrait pas se faire en raison de la loi ZAN , de l’opposition des populations des villes intermédiaires et de la priorité à accorder aux lignes du quotidien et à la modernisation de l’ensemble du réseau breton par des rectifications des courbes, des suppressions de passages à niveaux, par des travaux de mise en place du système ferroviaire ERTMS ( système de gestion des circulations des trains de dernière génération développé au niveau européen, améliorant les capacités et les vitesses, permettant de faire rouler plus de trains, plus vite, avec moins d’intervalles entre les circulations, en toute sécurité), moins coûteux et qui bénéficiera à tous.
Cette modernisation ERTMS permettrait d’augmenter le nombre de trains en circulation sur toute la Bretagne , de faire du cadencement, d’augmenter les vitesses de tous les trains sur les voies actuelles (TGV, TER, Fret ), de mettre enfin Brest et Quimper à 3h00 de Paris, en uniformisant le réseau au normes européennes RTE-T.
Enfin, quid des liaisons Rennes – Fougères, Rennes -Nantes par Châteaubriant et St-Brieuc-Auray via Pontivy?
Vous l’aurez compris, même s’il y a eu un petit bougé sur le CPER, il ne va pas assez vite, pas assez loin, sur les besoins d’investissement pour la Bretagne. Nous voulons une équité de traitement entre la Bretagne et les autres régions. Tout particulièrement pour le Finistère qui est plus enclavé que l’Ille-et-Vilaine ou le Morbihan par exemple. »

Conseil Départemental du Finistère du 26 octobre 2023

Eric Guellec: Brest veut « amplifier les liens entre la ville et le monde associatif »

Éric Guellec, adjoint en charge de la dynamique associative, expose les enjeux de la future charte d’engagements réciproques entre la ville et le monde associatif. (Photo Le Télégramme/Pierre Chapin)

Brest veut « amplifier les liens entre la ville et le monde associatif »

Par Pierre Chapin

Le 14 octobre 2023 – Le Télégramme

Les Capucins accueillaient, ce samedi, la Journée de l’engagement et du bénévolat : l’occasion d’un point d’étape sur la future charte d’engagements entre la ville de Brest et ses assos.

Éric Guellec, adjoint en charge de la dynamique associative, expose les enjeux de la future charte d’engagements réciproques entre la ville et le monde associatif. (

Vous avez convié ce samedi matin les associations brestoises à un point d’étape sur une future charte d’engagements avec la ville. Quel est l’enjeu ?

Éric Guellec, adjoint en charge de la dynamique associative : on a effectivement lancé la production d’une charte d’engagements réciproques entre la ville de Brest et les associations du territoire depuis l’an dernier. On travaille par ateliers, et, ce samedi, on faisait un point d’étape sur ce travail de construction avec les partenaires associatifs. Ce projet, c’était une volonté d’amplifier les liens entre la ville et le monde associatif, de faire émerger des thématiques dans le monde associatif et de travailler ensemble à leur résolution. Mais personne n‘arrive avec la vérité absolue : on travaille ensemble à la recherche de solutions, sans présager de ce qu’il y aura dans la charte. Mais on voit que sur Rennes ou d’autres villes, ça a abouti à une mise sur papier de valeurs communes, d’objectifs communs… Toutes ces choses que l’on veut porter ensemble, côté assos et côté ville, parce qu’on a des valeurs communes.

La signature de cette future charte conditionnera-t-elle l’attribution de subventions par la ville ?

Non, du moins a priori, car, encore une fois, elle n’est pas écrite. Mais on est sur l’idée d’une charte de bonnes pratiques et de partage de valeurs, pas une charte d’objectifs et de moyens.

Quel est le calendrier des travaux ?

L’idée est de finaliser la charte en fin d’année prochaine, au cours d’Assises de la vie associative et de l’éducation populaire, qui étaient dans le programme municipal et qui auront lieu en décembre 2024. Avant un passage en conseil municipal début 2025, et une signature par le maire et le monde associatif.

Ce forum met aussi l’accent sur le bénévolat, qui est justement l’un des défis principaux du monde associatif. Il faut soutenir cette quête de rajeunissement des troupes ?

Oui, l’idée est de valoriser l’engagement des bénévoles avec 80 assos présentes aux Capucins, et qui pour la plupart, comme toutes les assos, sont en recherche de bénévoles. Cet engagement est essentiel pour les assos et la vie de la cité, et est malheureusement en crise depuis quelques années. Il y a eu l’effet covid, mais aussi l’évolution de la société, une attitude un peu plus consommatrice des gens. Mais pas seulement : l’allongement de la durée du temps de travail, ce n’est pas une bonne nouvelle, quand on sait comment s’est bâti le bénévolat, à Brest, avec de jeunes retraités : à 64 ans, on a déjà un peu moins l’énergie pour aller faire ça. Il y a un vrai défi pour faire venir du monde, tendre vers une égalité femme homme… Toutes ces questions sont imbriquées avec le travail que l’on mène sur cette charte d’engagements.

Brest compte quelque 3 000 associations actives, avec en moyenne 140 créations chaque année. Cela représente 7 420 salariés associatifs, dont 69,5 % de femmes, et 84 000 engagements associatifs (un bénévole peut être engagé dans plusieurs assos). Les présidences sont assurées à 60 % par des hommes, et à 56 % par des personnes de plus de 60 ans. Le sport (22 % des assos) est le premier secteur d’activité, devant la culture et l’action sociale (à égalité à 16 %).

Calendrier du PCF 29 – octobre, novembre, décembre 2023

Après le dernier exécutif du 3 octobre, le CD du 11 octobre, la Conférence nationale Européenne et le CN du 14 et 15 octobre, voici un point actualisé sur notre calendrier des semaines à venir (qui ne comprend pas les réunions et initiatives propres aux sections pour l’instant):
Dimanche 22 octobre toute la journée: Rassemblement à Chateaubriant d’hommage aux résistants fusillés en 1941, avec un discours de Fabien Roussel le midi.
Jeudi 26 octobre à 18h30 salle Isole, espace Benoîte Groult au Coat Kaer Rencontre débat autour de la santé, des politiques publiques et des propositions pour sortir du marasme où les hôpitaux et la médecine de ville sont aujourd’hui plongés. avec Christian Brice médecin Urgentiste à l’hôpital de Saint Brieuc délégué régional de l’AMUF (association des Médecins Urgentistes de France)
Samedi 28 octobre, 10h au local de la section du Relecq-Kerhuon: réunion bilan fête de l’Humanité Plessy Paté suivie d’un buffet froid convivial. Projection sur la fête de l’Humanité Bretagne.
Samedi 28 octobre, après-midi: réunion de la Commission mobilités-transports de la fédération à Quimper, au local du PCF place de Locronan
Samedi 4-Dimanche 5 novembre: week-end de formation régionale « cadres » du PCF Bretagne à Rennes au local de la fédération rue Louis Hemon.
Quentin Ligen, Paul Daumont, Yann Foucher avaient participé au 1er week-end à Lorient mais cette formation reste ouverte à d’autres cadres de section et de fédération qui souhaiteraient y participer.
Jeudi 9 au Dimanche 12 novembre: vote interne des adhérents communistes sur les Élections Européennes dans les sections, ou par correspondance à la fédération
Jeudi 9 novembre: Réunion de section à Morlaix
mardi 14 novembre à Brest 18h: exécutif départemental
samedi 18-19 novembre: Conseil National à Paris
samedi 18 novembre: Rassemblement contre la vie chère et l’inflation à Paris à l’initiative du PCF avec des discours de Fabien Roussel et de Léon Deffontaines notamment
mardi 21 novembre: Conseil départemental PCF Finistère à la MPT de Quimerc’h à Pont-de-Buis
samedi 25 novembre et dimanche 26 novembre: fête de l’Humanité Bretagne à Lanester (parc des expositions de Lanester)
jeudi 30 novembre à 18h30: réunion de la coopérative des élu.e.s communistes et apparentés au local du PCF à Quimper, place de Locronan.
mercredi 13 décembre: exécutif du PCF 29 à Brest, 18h

Le vote interne des adhérents du PCF Finistère sur la préparation des Européennes de juin 2024 aura lieu du 9 au 12 novembre: votez dans vos sections ou par correspondance à la fédération. Voir le bulletin de vote

Un courrier avec le bulletin de vote et les modalités de vote seront envoyé très prochainement aux adhérent.e.s du PCF Finistère.

Rassemblements d’hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty, victimes du terrorisme islamiste, ce lundi 16 octobre

Les communistes, élu.e.s et militant.e.s, présent.e.s en nombre lundi 16 octobre au rassemblement de Brest en solidarité avec les enseignants et personnels de l’éducation nationale victimes du terrorisme islamiste: Samuel Paty, Dominique Bernard et les autres personnels blessés à Arras.
Photo de Jacqueline Héré.

Les communistes étaient également nombreux au rassemblement de Morlaix, au milieu de 250 à 300 personnes conviés par l’intersyndicale à se rassembler pour dire oui au droit d’enseigner et d’apprendre en sécurité à l’école, et exprimer notre solidarité avec Dominique Bernard comme avec Samuel Paty (photo Pierre-Yvon Boisnard)

 

Prochaine réunion de la coopérative des élu.e.s communistes du Finistère – jeudi 30 novembre à 18h30: Place de Locronan à Quimper

INVITATION aux ELU.E.S COMMUNISTES ET APPARENTES ou SYMPATHISANTS du FINISTERE:

Jeudi 30 novembre à 18h30: : réunion de la coopérative des élu.e.s communistes et apparentés au local du PCF à Quimper, place de Locronan.

Page Facebook Coop des élu.e.s CRC Finistère:

https://www.facebook.com/profile.php?id=61551739974361

La région Bretagne prolonge avec la SNCF jusqu’en 2023 pour les TER-TGV

Ça y est !
prolongation de la convention de service public ter-tgv avec la SNCF jusqu’à 2033 pour la region Bretagne et surtout ses usagers et les futurs !
Reconnu meilleur train (ponctualité) de France
C’est ça le service public
+20% de trains en + progressivement d’ici 4 ans !
Et merci  aux cheminot.e.s , on continue!
Gladys Grelaud

Manif intersyndicale du 13 octobre à Carhaix – Photos de Daniel Laporte

11 octobre 2023 – Région Bretagne: intervention de politique générale de Gladys Grelaud pour le groupe des élues communistes et progressistes

Ce 11 octobre matin en session de la Région Bretagne nous condamnons sans détour l’infâme attaque du Hamas contre des civils israéliens.

Notre combat est de trouver le chemin de la paix et de la sécurité pour tous les peuples, sous l’égide des Nations Unies et dans le respect du droit international.

nous agissons en faveur du pouvoir d’achat: avec les TER gratuits pour les – de 12 ans, les tarifs des transports scolaires et des cantines qui n’augmentent pas et qui assurent aux élèves de manger un repas équilibré par jour

Et nous prolongeons la convention avec la sncf et c’est parce qu’il s’agit d’un service public ici en Bretagne que les trains sont les plus à l’heure et sont les plus fiables.

Et que L’argent perçu est réinvesti dans des rames pour mieux cadencer, et ne va pas dans la poche des actionnaires

Voir l’intervention de Gladys Grelaud sur You Tube:

PCF Pays Bigouden: Crise de la pêche: placer chacun devant ses responsabilités

 

L’impasse dans laquelle se trouve la filière pêche aujourd’hui est la parfaite illustration des conséquences néfastes du TCE (traité constitutionnel européen) que les Français ont largement rejeté en 2005 mais qui a néanmoins été adopté en 2008 sous le nom de Traité de Lisbonne par le parlement sous la présidence de N Sarkozy et ce contre l’avis du peuple français.

Ce traité, actuellement en vigueur, met en avant le sacro-saint principe de la concurrence libre et non faussée en vertu duquel un Etat ne peut financer un secteur d’activité économique donné.

Pourtant les acteurs de la filière s’accordent à penser qu’il faut tendre vers la décarbonation de la motorisation des navires. Pour l’instant nous sommes aux balbutiements de la recherche en ce domaine.

Certes des projets émergent comme le modèle Pilothy, projet hybride à l’hydrogène porté par l’interprofession du port de Concarneau ou la modernisation du chalutier l’Anita Conti au Guilvinec.

Cependant, aujourd’hui aucune solution fiable et pérenne n’existe, mais cette démarche est incontournable elle sera longue et coûteuse. Un programme de recherche/développement national ambitieux est essentiel et nécessaire en la matière, mais pendant sa mise en œuvre la filière doit être soutenue. Pour cela, il appartient à l’Etat, en concertation avec les professionnels, de créer les conditions pour rendre viable l’activité des navires, donc agir sur les coûts du carburant en dépit des injonctions européennes (Traité de Lisbonne)

Il ne s’agit pas de soutenir la filière à fond perdu mais de garantir sa pérennité, notamment celle de la pêche artisanale, pour que les patrons pêcheurs et les équipages rémunérés à la part puissent continuer à vivre de leur métier, le temps où la recherche et les industriels proposent des solutions adaptées en matière de décarbonation.

Cet épisode montre à quel point les élections européennes de juin 2024 sont un enjeu fort pour l’avenir de notre territoire.

Il faut sortir du carcan imposé aux Nations par le traité de Lisbonne. Il faut changer d’Europe et surtout ne pas se laisser berner par les discours racoleurs et enjôleurs des partis de droite et d’extrême droite qui ne proposent d’autre alternative que le maintien des règles européennes actuelles. Le choix politique qui résultera de ce scrutin déterminera un choix de société, soit l’on s’oriente vers la création de plus de commun, de solidarité, d’entraide soit l’on poursuit le modèle existant reposant sur le marché débridé où la concurrence est le maître mot et toute aide publique une entrave à la libre concurrence.

La filière est donc prise en tenaille entre une Commission Européenne qui ne veut déroger à ses propres règles, au profit des intérêts des multinationales associées à la finance internationale et le gouvernement français qui tente de se dépêtrer de la situation en proposant des solutions non pérennes reposant sur le bon vouloir de quelques intérêts privés, tout en refusant de remettre en question l’origine du problème à savoir le carcan des traités.

Le désengagement de l’Etat au regard de la règlementation européenne démontre l’absence de vision politique à long terme de la pêche française. La Politique Commune des Pêches (PCP) est au point mort, d’où le manque de visibilité de la filière.

Et n’en déplaise à nos élus locaux, tous de droite, ils auront beau s’époumoner à corps et à cris à travers diverses déclarations, rien n’y fera, sauf à proposer des aménagements transitoires et très aléatoires. Ils sont contraints par les règles européennes dont leur parti politique est responsable.

Le PCF conscient de la gravité de la situation soutient pleinement les professionnels en lutte, ceux du Pays Bigouden et d’ailleurs, comme à Loctudy où les acteurs locaux se sont constitués en collectif avec 21 propositions à l’adresse des élus, à Saint-Guénolé aussi où tout un pan de la vente sous criée risque à court terme de se déplacer vers un autre site. Pourtant le cas de Lesconil avec la fermeture de la criée en 2008 n’est certainement pas un exemple à suivre. La population avec les acteurs de la filière peut encore éviter le scénario du textile dans le Nord et celui de la sidérurgie dans l’Est mais seulement si collectivement l’on se mobilise.


Le PC bigouden sur le front pour soutenir la filière de la pêche et l’économie locale qui en dépend mais aussi pour dénoncer les traités européens qui empêchent toute aide transitoire et qu’ont soutenu les élus locaux. Comité d’accueil du ministre le 13 octobre. Rencontre avec la population du Guilvinec le 15.

Le jeudi 12 Octobre Hervé Berville, secrétaire d’état à la mer, est venu au Guilvinec rencontrer le monde de la pêche. Quelques mesurettes décevantes.. Le gouvernement reste prisonnier de cette Europe de la “concurrence libre et non faussée”. On notait la présence des communistes bigoudens venus apporter leur point de vue.

 

Le communiqué du PCF Pays Bigouden a été distribué en tract et a reçu un bon accueil, la population étant très préoccupée par ce problème.

Nos camarades du PCF pays bigouden en distribution de tracts pour la défense de la filière pêche ce samedi 15 octobre.

 

À Landerneau, la vente solidaire de légumes du PCF prise d’assaut

 

À Landerneau, la vente solidaire de légumes organisée ce samedi 14 octobre par le Parti communiste au Voas-Glaz a rencontré son public. À 11 h, les stocks étaient épuisés.

Hervé Corre – Le Télégramme – 14 octobre 2023

Il est des succès dont on hésite grandement à se réjouir. Ainsi de cette vente solidaire de légumes organisée ce samedi 14 octobre 2023 par la cellule landernéenne du Parti communiste français (PCF). Cette dernière a d’ailleurs été la première surprise. Il faut dire qu’à Landerneau, il s’agissait là d’une première. Quel allait être l’accueil de la population devant cet étal éphémère installé au Voas-Glaz, au milieu des immeubles ?

 

(…).

Arrivée à 9:00 pour la vente solidaire de légumes au voaz glaz 1€le kilo les pommes de terre, tomates, oignons de roscoff, brocolis, potirons ,
75kg
Les gens viennent de partout , l’inflation mine tout le monde ,
On nous remercie
On signe la pétition « stop à la hausse des prix »
Plus rien à 11:00
On refera!!!

Ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes ! – Résolution adoptée au Conseil National du PCF du 15 octobre 2023

Ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes !

Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.

La Nupes, telle qu’elle a été constituée pour les élections législatives sous la volonté hégémonique de LFI, est devenue une impasse. Elle ne reflète pas l’immense travail que peuvent fournir les militant·es de toutes nos forces politiques pour construire un projet à la hauteur des défis de la crise du capitalisme, un projet de transformation sociale, écologique et démocratique majoritaire dans le pays.

Dans la dernière période, les insultes de dirigeants de LFI, comparant la direction du PCF à des collaborationnistes nazis sont à ce titre inadmissibles et ont indigné largement, car elles banalisent l’extrême droite et cherchent à diviser la gauche. Et le refus récent de qualifier d’actes terroristes les atrocités commises par le Hamas, délibérément à l’encontre de civils, affaiblit les rassemblements nécessaires pour la paix au Proche-Orient et la lutte contre les crimes de guerre de l’armée israélienne.

Nous voulons rassembler le peuple, le monde du travail, la gauche. Il est temps de construire un rassemblement qui soit utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société, un nouveau front populaire qui porte les exigences du monde du travail pour battre la coalition présidentielle, les autres forces de droite et l’extrême droite et relever les défis de notre siècle. L’heure est à une riposte inédite contre les intégrismes et les fascismes.

C’est possible ! Soyons à la hauteur de notre histoire et des grandes conquêtes sociales auxquelles notre camp a contribué, prenons appui sur les rassemblements qui réussissent, comme c’est le cas dans de nombreuses majorités locales ou oppositions de gauche, où l’ensemble des forces travaillent ensemble.

Il est temps d’ouvrir une nouvelle étape pour la gauche avec un nouveau type d’union, permettant le débat entre nous comme avec les citoyen·nes et les organisations syndicales, avec un projet de transformation sociale, ambitieux, utile, à vocation majoritaire.

Nous voulons construire un rassemblement à l’image de l’intersyndicale qui a porté le mouvement contre la réforme des retraites et se poursuit aujourd’hui sur la base de principes simples : respect mutuel, pleine souveraineté de chacune des organisations, luttes et initiatives sur la base de combats et de projets partagés.

C’est pourquoi la direction du PCF, réunie ce jour en conseil national, lance un appel à toutes les forces disponibles, aux citoyen·nes, aux associatifs, aux syndicalistes, aux socialistes, écologistes et insoumis, aux radicaux et aux républicains de gauche qui partagent cette ambition pour le progrès social, pour la justice et pour la paix.

Avec notre secrétaire national Fabien Roussel, nous souhaitons rencontrer dans les prochains jours toutes les forces de gauche et écologistes et débattre publiquement des conditions et des contenus pour construire ce rassemblement dont le pays a besoin.

Ensemble, ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes !

Résolution adoptée avec les voix de 93% des membres du CN ayant participé.

Ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes ! (adoptée à 116 POUR 9 CONTRE 6 ABSTENTIONS)

Résolution de la conférence européenne du PCF du 14 octobre 2023

Faire entendre la voix de la France pour une Europe de peuples libres, souverains et associés.

Ensemble, pour le progrès social, la démocratie, la justice climatique, le pain et la paix !

Nous voulons une Europe au service de la démocratie, de la paix, du progrès social et du climat, libérée du poids de la finance et des logiques capitalistes. Force est de constater que l’Union européenne n’a pas su apporter la paix et n’est pas en mesure de relever les défis de l’émancipation sociale, humaine et du climat. C’est l’échec d’une orientation néolibérale martelée dans les traités européens auxquels nous nous sommes toujours opposés.

Avec la pandémie, les règles budgétaires, pourtant érigées en dogme les décennies précédentes, ont été suspendues. Des brèches se sont ouvertes mais l’UE suit toujours la même boussole : avant tout, maximiser les profits et l’accumulation contre l’emploi, la formation, la recherche et les services publics. La prétendue « souveraineté européenne » ne remet surtout pas en cause la prééminence étatsunienne, ni la concurrence entre les pays de l’UE. Et désormais la Commission européenne promeut une « économie de guerre », pour justifier le retour des politiques d’austérité, en transformant l’UE en financeuse de l’industrie d’armement.

Cette politique alimente la rupture entre les peuples et l’idée même d’Europe et accélère l’essor de l’extrême droite, aujourd’hui au pouvoir dans six des vingt-sept pays membres. Une partie des bourgeoisies européennes fait le choix d’une sortie de crise sur des bases autoritaires tandis que l’extrême droite pèse sur les politiques de l’UE, notamment par un traitement ignoble infligé aux personnes migrantes.

L’heure est aux grands choix. Un nouveau saut fédéraliste et atlantiste, tel que le prépare une autre partie des classes dirigeantes européennes, ne ferait qu’aggraver la crise. S’agirait-il alors de prôner une simple « désobéissance » ou un « Frexit » ? Nous ne partageons pas non plus ces discours qui n’ouvrent aucune perspective pour les peuples. Il y a donc urgence à initier une autre construction européenne de peuples et de nations libres, souveraines et associées. La souveraineté démocratique des peuples et des nations doit se faire entendre au service d’une coopération solidaire en rupture avec un modèle dépassé.

Nous avons un point d’appui pour cela car partout s’expriment les luttes sociales et écologiques, démocratiques et féministes, laïques, antiracistes et celles du mouvement de paix. Elles portent en elles la contestation des logiques financières et la nécessité de nouvelles coopérations en Europe donnant la priorité aux dépenses pour l’emploi, la formation, les capacités humaines et les services publics plutôt qu’au capital.

Pour les élections européennes de juin prochain, nous nous engageons donc avec cette ambition dans la constitution d’une liste de large rassemblement, ouverte à l’ensemble des forces progressistes et des représentant·es du mouvement social.

Nous y défendrons douze priorités que la France et les député·es européen.nes devront porter en Europe :

1. Pour le respect de la souveraineté des peuples

Nous refusons le retour des règles budgétaires austéritaires et la levée des règles d’unanimité en matière de défense et de politique extérieure. Nous portons l’élaboration démocratique d’un autre traité européen. Sans délai, notre pays peut dès maintenant déroger aux règles des traités européens qui vont à l’encontre des intérêts démocratiques, sociaux et économiques du peuple de France. Il peut s’atteler à la construction de fronts d’entente en Europe, non seulement pour bloquer les dynamiques antidémocratiques et antisociales et construire des alternatives et des coopérations concrètes. Nous refusons l’élargissement de l’UE existante, qui ne ferait qu’aggraver les différences de développement entre pays, et qui ne permettrait pas la définition d’un projet émancipateur au service de tou·tes. Nous proposons aux États voisins de l’UE la constitution d’un forum d’échanges et d’élaboration de politiques communes mutuellement avantageuses.

 

2. Pour une nouvelle politique énergétique

Nous voulons sortir du marché spéculatif européen de l’énergie. Nous remettons en cause les directives européennes qui promeuvent les différents marchés carbone et la « bourse du CO2 « qui permet aux grandes entreprises d’acheter des « droits à polluer » et de spéculer avec ceux-ci. Nous refusons le système européen d’échange de quotas d’émissions (ETS) et la taxe carbone, qui engendrent l’augmentation des prix. Nous voulons une organisation du secteur de l’énergie qui garantisse un droit à l’énergie pour tou·tes par la mise en place d’une agence européenne de l’énergie visant à renforcer les coopérations et les complémentarités. Une nouvelle politique énergétique est nécessaire, en maintenant une filière publique de production et de distribution, fondée sur la maîtrise des prix et sur un mix énergétique entre le nucléaire, qui doit rentrer dans les circuits de financement européen des énergies vertes, et les énergies renouvelables. Nous visons, de cette manière, à réaliser la décarbonation nécessaire de l’énergie.

3. Pour une nouvelle politique commerciale et une nouvelle industrialisation

Il est urgent de dénoncer les traités de libre-échange afin d’assurer une souveraineté industrielle et commerciale. Nous voulons construire de nouveaux traités internationaux de maîtrise démocratique des échanges et des investissements au service des biens communs, du développement mutuel, de la sécurité, de la souveraineté alimentaire, industrielle, et de la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU. Cela permettra une nouvelle industrialisation en Europe, répondant aux besoins sociaux et respectant la planète. Cela impliquera de même la mise en chantier d’une nouvelle planification stratégique et démocratique, s’émancipant des logiques du capital et du profit, pilotée par des services publics renforcés. Cela renforcera l’exigence d’investissements massifs dans les infrastructures portuaires et ferroviaires, connectant nos ports aux corridors ferroviaires européens pour favoriser le fret ferroviaire, maritime et fluvial. C’est une des conditions pour garantir la transition écologique et une nouvelle industrialisation faite de coopérations solidaires entre territoires, libérées de la concurrence libre et non faussée et de l’emprise de capitaux extra-européens, en premier lieu nord-américains.

4. Pour que l’argent soit au service des peuples, pas du capital.

Il importe de remettre en cause le fonctionnement et les missions actuelles de la Banque centrale européenne (BCE). Celle-ci doit être mise sous contrôle démocratique et pratiquer une sélectivité sociale et écologique. Dès à présent, au lieu de confier davantage de ressources propres à l’UE, il est possible de constituer un fonds finançant à taux zéro les dépenses des États pour les services publics, la transition écologique et une nouvelle industrialisation. Ce fonds serait piloté par les Parlements nationaux, le Parlement européen, les organisations syndicales européennes et les acteurs représentés au Conseil économique et social européen, avec un droit de saisine des collectivités locales. Le refinancement par la BCE des crédits des banques aux entreprises doit favoriser les crédits aux investissements porteurs d’emplois, de formation, et de critères écologiques de lutte contre les émissions de CO2. Il doit pénaliser les crédits aux délocalisations, aux suppressions d’emploi ou aux productions polluantes. La question de la dette doit également être affrontée. Les dettes publiques doivent être renégociées. Les dettes reprises par la BCE doivent permettre à cette dernière de rétrocéder les intérêts aux États emprunteurs.

5. Pour le développement des services publics démocratisés et émancipés des critères du marché.

Le développement des services publics doit être un des piliers d’un nouveau modèle social européen, aussi bien pour l’émancipation et les défis sociaux que pour les défis écologiques, ceux de la nouvelle industrialisation comme de la nouvelle politique agricole. Cela implique la sortie des services publics du droit de la concurrence libre et non faussée et la définition de nouvelles règles de coopération, ainsi que la mise en place d’un financement dédié. Le développement des services publics doit s’appuyer sur la maîtrise des filières industrielles.

6. Pour une souveraineté agricole et alimentaire.

La Politique agricole commune (PAC), dans sa conception et son application actuelles, ne correspond en rien aux grands défis environnementaux, sociaux et climatiques. Elle doit être revalorisée et refondée afin d’intégrer davantage les politiques de l’alimentation. Les critères d’attribution, majoritairement proportionnels à la superficie déclarée ou la taille du cheptel doivent être dépassés pour sécuriser le revenu des producteurs, soutenir l’emploi et accompagner la transition agro-écologique. L’UE peut agir, avec l’Organisation des nations unies et son Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour la construction d’une conférence mondiale pour la souveraineté alimentaire mondiale, sur le modèle des COP contre le dérèglement climatique, en sortant l’alimentation des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

7. Pour l’égalité femmes-hommes. Les luttes féministes, pour l’égalité femmes-hommes, pour le libre droit des femmes à disposer de leur corps, sont également des enjeux européens. Notre ambition est d’aligner vers le haut les droits des femmes en Europe en nous inspirant des États membres les plus avancés en la matière. La lutte contre les violences faites aux femmes, pour l’égalité professionnelle et salariale, pour une politique familiale féministe sont au cœur du projet porté par la clause de l’Européenne la plus favorisée dont nous portons l’exigence.

8. Pour la mise en chantier d’un nouveau traité européen, grâce à la réunion d’une Assemblée des peuples d’Europe, constituée des forces vives des nations européennes.

Cette nouvelle construction européenne devra permettre des coopérations différenciées selon des modalités choisies souverainement par les peuples européens. Les Parlements d’Europe devront être associés à l’élaboration des règles européennes. Au contraire des logiques actuelles de l’Union européenne, dont les politiques libérales concourent à l’abaissement des droits sociaux, il faut étendre le principe à l’œuvre dans la clause de l’Européenne de la plus favorisée à tous les droits sociaux, pour un alignement vers le haut des droits sociaux de l’ensemble des peuples européens.

9. Pour la défense de la démocratie locale et des services publics : de nouveaux financements européens en direction des collectivités territoriales.

Les fonds européens structurels et d’investissements confiés aux régions sont technocratiques, sous-utilisés et mal utilisés. Ils alimentent des disparités territoriales grandissantes. La libre administration des communes, et donc l’innovation des politiques publiques au service des populations et de leurs territoires, suppose une vision transformatrice de la place de l’Europe au service des 34 945 communes de France : il est indispensable de promouvoir le développement des services publics locaux, et l’accès de toutes les collectivités locales aux fonds européens, par un accès direct des communes à des fonds européens simplifiés.

10. Pour la construction d’un espace méditerranéen de coopération et de paix.

Pour relever les immenses défis dont cette zone est le théâtre, cet espace devrait regrouper des États qui ont des intérêts communs, qu’ils soient dans l’UE ou hors de celle-ci, par exemple sur les questions industrielles, les questions migratoires, les questions climatiques. Le mécanisme de Dublin doit être aboli et le Pacte européen asile-migration refusé pour instaurer des politiques migratoires européennes refondées dans le respect du droit international et pour l’instauration de voies légales et sécurisées de migration. La directive européenne de 2001 instaurant la protection temporaire des réfugié·es doit être étendue à l’ensemble de ces derniers. Les accords scandaleux conclus avec des pays tiers, dans le but de leur déléguer le « filtrage » des migrant·es, doivent être dénoncés. Les aides publiques au développement ne peuvent plus être conditionnées à une « bonne coopération » des pays tiers sur les expulsions.

11. Pour la paix et la sécurité collective

Nous dénonçons la boussole stratégique de l’UE adoptée en mars 2022 qui renforce l’hégémonie des États-Unis et de l’Otan. L’UE peut agir en facilitatrice d’une offre de paix en Ukraine, assurant la neutralité de celle-ci assortie de garanties de sécurité sous protection de l’ONU, dans le respect de la souveraineté du peuple ukrainien et de la sécurité commune pour l’Ukraine, la Russie et l’ensemble de l’Europe. Cela permettrait de rouvrir les négociations pour le désarmement global et multilatéral en Europe, en commençant par les armes nucléaires présentes sur le sol européen et russe, ainsi que la constitution d’un espace commun de sécurité collective en Europe, indépendant de l’Otan et des États-Unis.

12. Pour que l’Union européenne contribue à un autre ordre du monde.

Il est impératif d’agir pour l’application du droit international contre les politiques de force et l’application des résolutions de l’ONU. L’UE, en application de la résolution du Parlement européen de 2014 sur la reconnaissance de l’État de Palestine, doit agir pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens sur la base de deux États vivant en paix et en sécurité. Elle doit instaurer d’autres relations économiques avec l’Afrique et sortir de l’appui néocolonial aux multinationales à base européenne. Ainsi, l’aide publique au codéveloppement doit être réformée en portant attention à la maîtrise d’ouvrage et à la réalisation, par les États, les entreprises et la société civile des pays concernés, de leurs projets de développement économique, social et humain, ainsi que de leurs politiques de transition écologique. Le franc CFA/Eco, lié à l’Euro, doit être aboli pour permettre l’émancipation économique et monétaire des peuples d’Afrique. L’établissement de coopérations avec les BRICS (pays fondateurs : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) portera l’exigence d’une refonte du système financier international pour une véritable monnaie commune mondiale alternative au dollar permettant un financement solidaire et efficace pour atteindre les objectifs de développement durable.

Ces priorités ne sont pas un programme européen mais elles constituent l’orientation politique sur laquelle le PCF entend construire une liste de large rassemblement. Nous portons l’ambition de faire entendre une voix forte au Parlement européen et contribuer à l’avenir du groupe « The Left », selon des modalités de fonctionnement confédérales.

Pour lancer la constitution de cette liste, nous décidons de :

• Désigner Léon Deffontaines comme tête de liste. Cette proposition sera soumise au vote des communistes, du 9 au 12 novembre.

• D’engager un dialogue avec les forces progressistes, avec toutes celles et tous ceux qui, actrices et acteurs du mouvement social, de la culture et de l’émancipation, souhaitent s’engager sur ces bases politiques et porter au Parlement européen les revendications du monde du travail et de la création.

• Mettre en place un comité de campagne, avec Ian Brossat comme directeur de campagne, ainsi qu’un comité de soutien.

• Lancer une campagne contre la vie chère et l’austérité, pour l’emploi, l’augmentation des salaires et des retraites. Cette campagne s’appuiera notamment sur le renforcement des services publics et le développement des pré-recrutements dans la fonction publique.

• Fixer un point d’étape aux CN du 19 novembre et du 9 décembre sur le déploiement de notre campagne, la constitution du programme et l’élaboration de la liste.

La conférence nationale du PCF affirme sa volonté de paix et de cessez-le-feu immédiat entre Israël et les Palestiniens

Conférence nationale du PCF samedi 14 octobre. 

Nous avons affirmé notre volonté d’une paix dans la justice et d’un cessez-le-feu immédiat entre Palestiniens et Israéliens et un couloir humanitaire à Gaza. La France devrait mettre sa diplomatie au service de cet objectif. Paix et justice pour les Palestiniens et les Israéliens.

Résolution adoptée à l’unanimité au Conseil National du PCF le 15 octobre 2023

Israël-Palestine : ensemble, pour la paix et la justice !

Les communistes, réunis en conseil national, éprouvent l’horreur qu’a constitué la journée du 7 octobre qui restera gravée dans nos mémoires.

L’horreur devant le massacre de centaines de civils israéliens par les forces du Hamas, devant des actes terroristes qui, en visant des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés, ont ensanglanté la société israélienne mais aussi toute l’humanité.

Nous les condamnons avec la plus grande fermeté sans ambiguïté. Rien ne peut les justifier. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple israélien et exigeons la libération immédiate des otages détenus par le Hamas.

Ce n’est pas un acte de résistance qu’à commis le Hamas, c’est un acte de barbarie.

Un acte de barbarie qui a visé les juifs, comme à l’occasion des pogroms qui ont tragiquement marqué le siècle dernier.

Jamais nous ne confondrons la résistance avec un carnage aussi contraire aux valeurs de la dignité humaine et du droit international.

Face à de telles attaques, dont la sauvagerie ébranle le monde, c’est toute l’humanité qui doit se mobiliser contre le fléau du terrorisme, contre ceux qui alimentent leur discours, les arment, les financent, en s’appuyant sur toutes les règles du droit international et la coopération totale de tous les pays dont celle de la France.

A ce combat légitime, nous appelons à ne pas ajouter plus de malheur, de drame, de catastrophe humanitaire.

Mettre hors d’état de nuire ceux qui ont perpétré les massacres du 7 octobre et qui menacent de récidiver, envoyer les chefs du Hamas devant la Cour pénale internationale, ce n’est pas viser aveuglément la population palestinienne de Gaza.

La riposte du gouvernement israélien d’extrême droite, dont la responsabilité dans le drame que vient de subir son peuple est de plus en plus dénoncée au sein même du pays, est de ce point de vue extrêmement grave, faisant le choix de s’attaquer à des civils, à des familles palestiniennes de Gaza, au nom d’une vengeance aveugle qui détruit tout sur son passage.

Heure après heure, les destructions de bâtiments civils à Gaza viennent endeuiller de nouvelles familles, dans une escalade mortifère et en dépit de toutes les conventions internationales.

Nous sommes pleinement solidaire du peuple palestinien.

Le gouvernement israélien essaye ainsi de masquer son incapacité à protéger le peuple israélien.

Depuis 75 ans, les droits des palestiniens, leur droit à l’existence et à un État sont niés. Ils vivent la colonisation et l’annexion de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Leurs conditions de vie sont insupportables. Les gouvernements de tant d’Etats, à commencer par le nôtre, la France, les ont abandonnés à leur sort, victimes d’humiliations quotidiennes, de discriminations, de privations par le gouvernement israélien.

Il faut d’urgence arrêter la spirale de la haine, de la violence et des massacres, comme viennent d’y appeler le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres et le Pape.

Les morts se comptent par milliers, essentiellement des civils, dont de nombreux enfants israéliens et palestiniens.

1300 Israéliens, et 2200 Palestiniens dont plus de 700 enfants, ont été tués.

Nous dénonçons ici avec force le siège total de Gaza qui prive d’eau, de nourriture, d’électricité plus de deux millions de personnes, dont un million d’enfants.

Et nous condamnons les propos immondes du Ministre de la Défense israélien, niant leur humanité en comparant ces femmes, ces hommes et ces enfants à des animaux. Quelle honte !

Ce siège de Gaza, et l’appel récent du gouvernement israélien à l’évacuation de la population vers le sud du territoire est en train de créer une catastrophe humanitaire sans précédent. Ces gouvernants d’extrême droite fanatisés aujourd’hui à la tête d’Israël devront, eux aussi, répondre de leurs actes devant les juridictions internationales.

Nous appelons la France à peser de toutes ses forces pour faire respecter le droit international, pour protéger les otages et agir pour leur libération.

Nous refusons que des innocents payent l’affrontement entre un pouvoir d’extrême droite discrédité auprès de ses citoyens et une organisation islamiste terroriste qui n’offre aucun avenir aux palestiniens.

Seule une perspective de paix dans la justice entre Israéliens et Palestiniens, ouvrant à ces derniers l’espoir d’une vie digne, peut arrêter l’effusion de sang.

Il faut en finir avec la guerre.

Il faut lever ce blocus inhumain contre Gaza.

Il faut donner les moyens aux Palestiniens de vivre. Honte à ceux qui veulent couper l’aide au développement !

La France et l’Union européenne doivent agir avec résolution pour une solution de paix juste et durable, en application des résolutions de l’ONU qui sont toutes restées lettre morte avec, en premier lieu, la reconnaissance de l’Etat de Palestine aux côtés d’un Etat israélien.

Et nous lançons un appel aux Françaises et aux Français, un appel à l’unité de la Nation.

L’antisémitisme est un crime contre la République et l’ensemble de ses citoyens et citoyennes. Les juifs doivent pouvoir se sentir en sécurité dans notre pays et tout doit être fait pour protéger les lieux les plus sensibles de nos compatriotes. Les communistes sont à leurs côtés.

Le racisme anti-musulman est tout autant un crime contre la République. Nous sommes aux côtés de nos compatriotes musulmans qui n’ont pas à être stigmatisés, menacés pour les actes immondes du Hamas dont ils ne sont en rien responsables.

Avec les progressistes palestiniens et israéliens, avec toutes les forces démocratiques dans le monde, avec toutes celles et tous ceux qui sont attachés dans notre pays au droit et à la justice, faisons grandir le mouvement populaire pour la paix et justice.

Oui, la paix et la justice, voilà ce qui doit nous rassembler tous et toutes.

Ensemble, mettons fin à la guerre.

Ensemble, construisons la paix et faisons grandir l’exigence de deux Etats viables pour qu’enfin les peuples palestiniens et israéliens vivent côte à côte, dans la sécurité et la fraternité.

Ensemble, construisons une grande initiative pour la paix.

Dimanche 15 octobre – La section de Brest distribue le tract du PCF sur la Paix et la justice au Proche-Orient

Bon accueil pour notre tract « Paix et Justice au Proche Orient » ce dimanche matin, 15 octobre, au marché Saint-Louis.

 

Mobilisation transpartisane pour les Ehpad publics et associatifs à but non lucratif à Châteauneuf-du-Faou le 16 octobre

Pour sauver nos EHPAD publics en déficit et en danger, et nos EHPAD associatifs à but non lucratif, pour exiger de l’Etat, des parlementaires, une « vraie loi grand âge » avec des financements garantis pour un vieillissement et une perte d’autonomie s’accompagnant réellement du droit à une vie digne, nous étions de nombreux élus finistériens et conseillers départementaux, parlementaires, présents avec la coordination des maires et municipalités en résistance pour leurs EHPAD au côté de Guy Pennec, Xavier Compain et du collectif transpartisan d’alerte sur la situation des EHPAD et les problèmes de financement créé au mois de juin dernier.

Ismaël Dupont

Communiqué de la section de Brest du PCF contre les dégradations, amalgames, intimidations de l’extrême-droite

La section du pays de Brest du PCF apporte tout son soutien aux camarades de la section communiste de Rennes dont le local vient d’être vandalisé par l’extrême droite .
Les communistes dénoncent aussi les exactions de ces groupes sur le Pays de Brest ces derniers jours, menaces de mort à Brest contre un militant insoumis , tags à connotation nazi sur la Maison du Peuple à Brest et sur l’église Saint-Thomas et à Mescoat, à Landerneau.
Nous dénonçons la volonté de certains de banaliser l’extrême droite héritière de Pétain et de son régime de collaboration qui livra les juifs et les communistes aux nazis !

Soirée caritative au profit des victimes du tremblement de terre du Haut Atlas au Maroc – à Morlaix, Ploujean, samedi 21 octobre à 20h (6 euros l’entrée)