PCF Finistère

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Mardi 18 avril 2023 – Mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix avec Alain Prigent sur Madeleine Marzin

 

Avec Alain Prigent, historien, ce mardi 18 avril, un très beau Mardi de l’éducation populaire sur l’histoire du PCF dans les années 30 et pendant l’occupation, ainsi que dans les années 50, autour des parcours de Madeleine Marzin, amie de Louis Guilloux et Renée Guilloux, institutrice rouge, résistante communiste, torturée, condamnée a mort, évadée, femme la plus recherchée de France, députée communiste du quartier de Belleville de 1951 a 1958, première présidente femme d’un groupe politique au conseil municipal de Paris (le groupe communiste bien sûr), de Francis Marzin, son frère aîné, responsable régional du PCF breton dans les années 30, qui signait les éditoriaux de la « Bretagne ouvrière, paysanne et maritime », et luttait contre les ventes-saisies de fermes de petits paysans a l’ouest de la Bretagne, mais aussi de Gustave Marzin, résistant communiste déporté, rescapé d’un terrible naufrage à la fin de la guerre, ou deux bateaux remplis de déportés ont été coulés par l’aviation anglaise dans la baie de Lubeck, avec près de 10 000 morts …

 Une conférence et un livre passionnants…

Ismaël Dupont

 

Vœu au président de la République relatif au projet de réforme des retraites Présenté par le groupe « Brest au Cœur et Écologiste » (Élu·e·s Socialistes, Communistes et Citoyens, Europe Écologie-Les Verts, Élu.e.s de la Gauche Sociale et Écologique, PRG-le Centre Gauche, Union Démocratique Bretonne).

Vœu au président de la République relatif au projet de réforme des retraites
Présenté par le groupe « Brest au Cœur et Écologiste » (Élu·e·s Socialistes, Communistes et Citoyens, Europe Écologie-Les Verts, Élu.e.s de la Gauche Sociale et Écologique, PRG-le Centre Gauche, Union Démocratique Bretonne).


Monsieur le président de la République, vous portez depuis cet automne un projet de réforme des retraites par l’intermédiaire de votre gouvernement qui porte sur deux piliers essentiels :


un recul de l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans ;
une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation nécessaire, 43 ans, pour faire valoir les
droits à la retraite.
L’injustice profonde de ce projet a été largement soulignée, il ferait porter le poids de cette réforme
prioritairement sur les personnes qui ont commencé leur activité professionnelle tôt ainsi que sur les personnes qui ont eu des interruptions de carrières, au premier rang desquelles on retrouve les femmes en particulier et l’ensemble des salariés les plus modestes.
Pendant des semaines vous n’avez pas voulu ouvrir un véritable dialogue avec les organisations syndicales, unies contre votre texte. A Brest comme partout ailleurs dans le pays, par millions, les Françaises et les Français ont dit avec force, avec colère, responsabilité et calme, leur opposition à ce recul de l’âge de la retraite que vous, votre gouvernement et une majorité plus que relative veulent leur imposer, et leur refus de faire peser sur les seuls salariés et les salaires, le financement de l’avenir du système de retraite.

Pire, vous avez choisi de vous appuyer sur une procédure parlementaire plus que contestable en présentant votre projet au parlement dans le cadre d’un projet de loi de finances de la sécurité sociale, afin de raccourcir au maximum le temps des débats parlementaires pour, finalement, vous passer du vote du parlement en utilisant l’article 49.3.


Ces méthodes, conjuguées aux mensonges et approximations proférés par différents membres du
gouvernement dans la présentation de la matière de votre projet de réforme, ont renforcées nos concitoyennes et concitoyens dans leur rejet de vos propositions. Les manifestations massives qui continuent depuis en sont le témoin.
Face à cette impasse, face au risque d’accentuer les fractures au sein de notre société, face aux violences
qui ne cessent croitre, nous, élu.e.s du Conseil municipal de Brest réuni en séance le jeudi 30 mars 2023,
nous vous demandons:


– de saisir la main tendue de l’intersyndicale et d’en appeler à une médiation qui permette de faire
émerger des propositions de fin de conflit ;
– d’annoncer que le texte ne s’appliquera pas en l’état et que vous mettrez tout en œuvre, en tant que
garant de nos institutions, pour que soit fait honneur à l’article 1 de la constitution qui affirme que la
République est démocratique et sociale

Vœu relatif au maintien de l’offre de soins et à l’hôpital public voté en Conseil Municipal de Brest – pour la sauvegarde des maternités

Vœu relatif au maintien de l’offre de soins et à l’hôpital public

Présenté par le groupe « Brest au Cœur et Écologiste »

(Élu·e·s Socialistes, Communistes et
Citoyens, Europe Écologie-Les Verts, Élu.e.s de la Gauche Sociale et Écologique, PRG-le
Centre Gauche, Union Démocratique Bretonne).

Le groupe communiste est intervenu sur le second à l’occasion des propos liminaires : https://fb.watch/jQT_OJ5RWu/


Les élues et élus brestois, réunis en conseil municipal ce jeudi 30 mars, partagent et se font
l’écho des inquiétudes exprimées sur le maintien de l’offre de santé à l’occasion de la mise en
œuvre de la loi Rist. Ils manifestent par ce vœu leur attention à la préservation et au
renforcement d’une offre de soins de qualité et de proximité, adaptée aux enjeux de l’ouest
breton.
Par ce vœu, nous entendons réaffirmer notre confiance dans l’hôpital public qui doit continuer
d’être un pivot majeur de la politique de santé, garantissant à toutes et à tous un égal accès aux
soins.
Annoncée par le ministre de la santé et le ministre des comptes publics le 31 décembre 2022,
la loi adoptée le 26 avril 2021 dite loi RIST, doit être mise en œuvre à compter du 3 avril 2023.
De nombreuses voix s’expriment actuellement mettant en avant une impréparation forte dans
ces mesures visant à réguler les effets délétères d’un marché de l’intérim médical non régulé.
Si les élues et élus ne peuvent que saluer la volonté de réguler les abus d’un système qui fragilise
le service public hospitalier, ils sont inquiets si les premiers effets de cette loi conduisent à
limiter l’offre de soins et contribuent à une distorsion de concurrence entre le secteur public et
privé, ce dernier n’étant pas soumis aux mêmes obligations.
Tout ceci intervient dans un contexte d’explosion des maladies chroniques, de vieillissement
de la population, couplé à la réduction de la démographie médicale qui touche tous les
territoires, y compris Brest.
La pandémie qui a frappé le monde a montré en France l’importance de l’hôpital public et de
son maillage territorial ainsi que l’engagement des professionnels de santé. Mais elle a mis en
évidence aussi les difficultés de l’hôpital public et de notre système de santé, difficultés
auxquelles le sujet des abus sur l’intérim médical participe.
Pour le conseil municipal, il est primordial que soit préservée une offre de santé de qualité,
accessible à toutes et à tous et partout. C’est pour nous un enjeu majeur : en France, l’accès à
la prévention et aux soins est un droit, inscrit dans la Constitution depuis 1946, que nous devons
protéger.
Le Conseil municipal de Brest, réuni en séance le jeudi 30 mars 2023, demande que tous
les acteurs concernés et en premier lieu l’Etat, qui porte cette responsabilité, prennent
toutes les dispositions pour garantir, en permanence, l’offre de soins et l’hôpital public.

Retraites – Une loi promulguée en plein nuit, comme des voleurs, des voleurs de vie (Fabien Roussel)

Morlaix, 13 avril : + 3000 personnes manifestent pour la 12 e journée d’action contre la réforme des retraites

 

Photos Ismaël Dupont et Zizounaï Elwing

Carhaix, 13 avril 2023: 1350 manifestants contre la réforme des retraites – Photos Daniel Laporte

 

A Carhaix, 1 350 manifestants ce 13 avril pour la CGT

La douzième manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 6 avril, à Carhaix, a encore mobilisé plus de 1 300 personnes. Dans les rangs des opposants, la volonté d’aller jusqu’au bout est manifeste.

« Même si le Conseil constitutionnel valide la réforme des retraites, je continuerai. Si c’est une acceptation totale, je trouverai ça un peu bizarre vu le niveau de mobilisation ». Lilian, 24 ans, forestier de Rostrenen, ne fait pas mystère de sa détermination dans les rues de Carhaix, ce jeudi 13 avril. Plus de 1 300 opposants à la réforme des retraites sont venus dire haut et fort qu’ils voulaient encore croire à un abandon de la réforme des retraites. Tous les regards sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision est attendue ce vendredi. « Je garde espoir parce que rien n’est encore décidé. Il ne faut rien lâcher », ajoute-t-il.

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/meme-si-le-conseil-constitutionnel-valide-la-reforme-des-retraites-je-continuerai-a-carhaix-les-opposants-veulent-aller-jusqu-au-bout-13-04-2023-13317495.php

VIDÉO. Une minute de silence en pleine manifestation contre la réforme des retraites, à Carhaix

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/video-une-minute-de-silence-en-pleine-manifestation-contre-la-reforme-des-retraites-a-carhaix-3546269d-d60c-4bcb-aaf6-de8609867247

Brest, 13 avril 2023 – 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites – Toujours debout!

Photos Jacqueline Héré, 13 avril 2023

Construisons un nouveau front populaire, pour une France libre, heure et forte – Motion adoptée par le 39e Congrès du PCF

Présence des communistes de Brest sur le marché de Saint-Louis le 16 avril

Demain  dimanche 16 avril à 10 h 30 soyons nombreux sur le marché St Louis.

Le combat pour le retrait continue ! Construisons la bataille du référendum !

Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision. Il valide le report à 64 ans de l’âge du départ à la retraite, tout en poursuivant l’examen de la nouvelle procédure de référendum d’initiative partagée. 

La validation de la loi aboutit à ignorer la protestation de tout un pays contre un texte qui menace d’aggraver les conditions d’existence de l’immense majorité de celles et ceux qui ne vivent que de leur travail.

Pourtant, la censure de plusieurs des articles de la loi prouve que la décision aurait dû être différente ! Elle reconnaît en effet implicitement que le pouvoir s’est affranchi du respect de règles essentielles de la démocratie parlementaire afin de faire passer en force son projet de régression, qu’il a délibérément piétiné la démocratie sociale, et qu’il a voulu priver les Françaises et les Français de tout débat sur une question mettant en cause leur vie. 

Si nous regrettons que le Conseil constitutionnel n’ait pas validé la première proposition de RIP, il a l’ocassion de se rattraper dans les prochains jours en validant la nouvelle procédure déposée !

Le PCF appelle à poursuivre la bataille pour le retrait du projet dans l’attente de la décision sur le RIP

La validation de la loi par le Conseil constitutionnel ne lui confère aucune légitimité populaire. Nous ne lâcherons rien, et l’exprimerons en répondant massivement présents aux rendez-vous auxquels appelleront les organisations syndicales. 

Ouvrier·ères, employé·es, privé·es d’emploi, agents des services publics, cadres, jeunes en formation, artisan·nes et commerçant·es, agriculteur·rices, petit·es entrepreneur·es, nous sommes la majorité sociale du pays. Nous sommes le peuple de France. En conjuguant nos forces, nous pouvons gagner et forcer Emmanuel Macron à faire retraite.

Responsables des formations de gauche et républicaines, représentant·es des organisations syndicales et des mouvements associatifs, acteurs et actrices du monde de la création et de la culture, nous pouvons ensemble imposer ce que des millions de manifestant·es et de grévistes ont exigé jusqu’à aujourd’hui.

Faisons une force de notre diversité et de la spécificité de nos engagements respectifs. Grâce à notre pluralité, nous pouvons permettre à la souveraineté populaire d’être enfin respectée. 

Préparons dès à présent une campagne nationale pour le référendum avec des comités locaux. Nous pouvons, dans chaque territoire, dans chaque entreprise, dans chaque lieu d’étude, faire en sorte que s’organise la grande délibération citoyenne, dont un pouvoir totalement minoritaire a voulu nous priver, sur l’avenir de notre système de retraites. 

Ensemble, poursuivons le combat pour nos droits les plus fondamentaux, pour la République démocratique et sociale !

Passage en force sur la réforme des retraites, accord du Conseil Constitutionnel – Communiqué de l’intersyndicale – 14 avril 2023

Le combat pour nos retraites continue – Construisons la bataille du référendum – PCF

Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision. Il valide le report à 64 ans de l’âge du départ à la retraite, tout en poursuivant l’examen de la nouvelle procédure de référendum d’initiative partagée. 

La validation de la loi aboutit à ignorer la protestation de tout un pays contre un texte qui menace d’aggraver les conditions d’existence de l’immense majorité de celles et ceux qui ne vivent que de leur travail.

Pourtant, la censure de plusieurs des articles de la loi prouve que la décision aurait dû être différente ! Elle reconnaît en effet implicitement que le pouvoir s’est affranchi du respect de règles essentielles de la démocratie parlementaire afin de faire passer en force son projet de régression, qu’il a délibérément piétiné la démocratie sociale, et qu’il a voulu priver les Françaises et les Français de tout débat sur une question mettant en cause leur vie. 

Si nous regrettons que le Conseil constitutionnel n’ait pas validé la première proposition de RIP, il a l’ocassion de se rattraper dans les prochains jours en validant la nouvelle procédure déposée !

Le PCF appelle à poursuivre la bataille pour le retrait du projet dans l’attente de la décision sur le RIP

La validation de la loi par le Conseil constitutionnel ne lui confère aucune légitimité populaire. Nous ne lâcherons rien, et l’exprimerons en répondant massivement présents aux rendez-vous auxquels appelleront les organisations syndicales. 

Ouvrier·ères, employé·es, privé·es d’emploi, agents des services publics, cadres, jeunes en formation, artisan·nes et commerçant·es, agriculteur·rices, petit·es entrepreneur·es, nous sommes la majorité sociale du pays. Nous sommes le peuple de France. En conjuguant nos forces, nous pouvons gagner et forcer Emmanuel Macron à faire retraite.

Responsables des formations de gauche et républicaines, représentant·es des organisations syndicales et des mouvements associatifs, acteurs et actrices du monde de la création et de la culture, nous pouvons ensemble imposer ce que des millions de manifestant·es et de grévistes ont exigé jusqu’à aujourd’hui.

Faisons une force de notre diversité et de la spécificité de nos engagements respectifs. Grâce à notre pluralité, nous pouvons permettre à la souveraineté populaire d’être enfin respectée. 

Préparons dès à présent une campagne nationale pour le référendum avec des comités locaux. Nous pouvons, dans chaque territoire, dans chaque entreprise, dans chaque lieu d’étude, faire en sorte que s’organise la grande délibération citoyenne, dont un pouvoir totalement minoritaire a voulu nous priver, sur l’avenir de notre système de retraites. 

Ensemble, poursuivons le combat pour nos droits les plus fondamentaux, pour la République démocratique et sociale !

Conseil Constitutionnel – 14 avril – Une décision lourde pour l’avenir de la démocratie (Groupe communiste, républicain, citoyen, écologiste au Sénat)

Promulgation de la loi à 4h du matin… Un nouveau crachat au visage des français du Méprisant de la République

Cette pathétique précipitation nocturne de Macron est un nouveau crachat sur le visage des Français.es.

 

Morlaix – 14 avril – Mobilisation spontanée pour dénoncer la décision du Conseil Constitutionnel d’entériner le coup de force démocratique de Macron et la réforme des retraites

 

Brest – 14 avril – Concerts de soutien à la caisse de grève de l’intersyndicale

Photos Marion Francès.

À Brest, plus de 400 personnes pour les concerts de soutien aux caisses de grève

Fête des Jours Heureux le 30 avril 2023 à Brest au Patronage Laïque Jean Le Gouill

Fête des Jours Heureux de la section PCF du pays de Brest, avec Les Amis de L’Humanité
Le dimanche 30 avril 2023 à 12h00 au Patronage Laïque Jean Le Gouill
(15 rue Jean François Tartu 29200 Brest, à 5 mn à pied de l’arrêt de Tram Valy Hir)
Programme de la fête:
12h00 Inauguration de la fête & apéritif
13h00 Banquet fraternel (menu adulte au tarif de 18 € & 12 € pour les de 12 ans :
Paëlla, gâteau, café)
14h00 Animation musicale
Loterie, buvette, espace associatif avec notamment la présence de l’Association France Palestine Solidarité, du Mouvement de la Paix, … et bien d ’autres choses
Pour le comité de section du Pays de Brest du PCF, Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan
Réservation avant le 27 avril: pcf.sectiondebrest@gmail.com – 5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST – 02 98 43 47 78

57ème Fête du Viaduc du PCF Pays de Morlaix le 1er mai 2023: demandez le programme, réservez votre repas

Fête du 1er Mai du Parti Communiste de la section du Pays de Morlaix
 
57ème fête du VIADUC
 
Lundi 1er Mai 2023, à partir de 12h15
Cette année, dans la salle des fêtes de Ploujean – Morlaix
Partageons un moment de convivialité!
Avec quelques stands aussi sur le parking devant la salle
12h15 – Inauguration de la fête – discours d’accueil – apéritif offert
12h30 – Restauration
Menus adultes 17€ (rougaille saucisse + riz; salade + fromage; gâteau; café; boisson)
Menu enfant  7,50€ (rougaille saucisse + riz; salade + fromage; gâteau; café; boisson)
Pour être certains de pouvoir déjeuner, merci de réserver:
Téléphone: 06 31 14 78 66
Courriel à: pcf-morlaix@wanadoo.fr
14h15-15h30: Musique: Groupe Veri’T
15h30: Interventions politiques et sociales:
Gladys GRELAUD, Conseillère régionale de Bretagne, membre du Conseil National du PCF
Camille MONGIN, Secrétaire MJCF Finistère
16-h-17h15: Groupe Veri’T
Toute l’après-midi:
Exposition de l’artiste et sculptrice Sylvie Bozoc
Exposition de photos sur l’histoire de la ligne Morlaix-Roscoff (CGT Cheminots
Buvette – crêperie (cidre-thé-café)
Stands: fleurs, loterie, jeux en bois
Stand PCF Morlaix: Presse, L’Humanité, Livres
Stands: Jeunesse communiste, AFPS, AJPF Morlaix…

Fête de l’Humanité 2023: 15, 16, 17 septembre: découvrez les premiers artistes: Angèle, Thiéfaine, Soolking, Mass Hystéria, Rebeka Warrior, Les Vulves assassines, La Femme, Dumb Inc

La chanteuse belge Angèle fera partie des artistes invité.e.s à la fête de l’Humanité 2023 dans l’Essonne les 15, 16, 17 septembre

450 vignettes militantes bon de soutien à prix réduit à vendre auprès des sections du Parti communiste du Finistère et de la fédération.

 

Construire un rendez-vous populaire !

Les 15, 16 et 17 septembre, la Fête est de retour en Cœur d’Essonne pour sa 88e édition. Son bon de soutien est à diffuser massivement

Publié le

Vendredi 31 mars 2023

En cette période de lutte sociale intense, alors que l’année a débuté sous les auspices d’un projet de réforme injuste de notre système de retraites pour des millions de travailleuses et de travailleurs, nous avons besoin de construire des alternatives, de réfléchir ensemble et de partager des moments fraternels.

L’Humanité est au cœur de cette lutte sociale, et a démontré son utilité dans ce combat. La 88e Fête de l’Humanité, les 15, 16 et 17 septembre prochains, sera le prolongement de ce mouvement social, le rendez-vous de toutes celles et ceux qui s’opposent à ces projets de société inégalitaires, qui luttent et qui cherchent à construire une autre société fondée sur la justice sociale, le respect de l’humain et de la planète. Animée par les militantes et militants communistes, de toutes les forces de gauche, syndicales et associatives de France mais aussi du monde entier, la Fête sera l’espace de débat, de culture, d’émancipation et de convivialité qu’elle a toujours su être.

Cette année, la Fête de l’Humanité sera marquée par les luttes sociales qui se développent ici comme partout en Europe pour les salaires, l’emploi et les retraites. Les politiques néolibérales au service de quelques uns et au détriment du plus grand nombre, couplées à la hausse de l’inflation dans un contexte géopolitique très tendu, rendent la vie extrêmement difficile et les fins de mois dramatiques pour toujours plus de Françaises et de Français. Alors que la guerre fait rage aux portes de l’Europe depuis plus d’un an et que les menaces de recours à l’arme atomique sont brandies par des régimes autoritaires, la Fête portera la paix comme un impératif pour la sécurité des peuples, et la solidarité internationale comme horizon de l’avenir de l’humanité. Elle se fera également l’écho des luttes contre le changement climatique, urgence vitale de notre siècle, qui mobilise tout particulièrement la jeunesse, engagée pour son avenir et celui de la planète.

Dans quelques jours, les bons de soutien au journal l’Humanité seront disponibles. Vous le savez, un bon de soutien au journal ouvre le droit à une invitation à la Fête de l’Humanité. Pour que le public réponde présent à ce grand rendez-vous militant, festif et culturel, il nous faut le diffuser massivement. C’est un défi collectif, comme l’est celui d’ancrer la Fête dans son nouveau territoire, sur la Base 217 en Cœur d’Essonne, où nous aurons le plaisir de vous retrouver pour la deuxième année consécutive et où nous nous implantons durablement. Ce déménagement, contraint par les travaux des JO 2024, entraîne la nécessité de fidéliser notre public sur ce nouveau lieu où nous sommes accueillis avec enthousiasme.

Cette année, nous sommes contraints d’augmenter le bon de soutien, qui vaut désormais 40 euros. Vous le savez mieux que quiconque, l’inflation est conséquente. Elle pénalise tout le monde, et vous les premiers. Les prix augmentent pour nous également, tant pour les matières premières et l’énergie que pour les tarifs de nos prestataires et de leurs installations. Nous ne pourrons pas monter et tenir la Fête de l’Humanité sans cette augmentation, que nous avons limitée autant que possible. Nous avons néanmoins à cœur de rester une fête populaire, accessible au plus grand nombre et nous comptons sur chacune et chacun d’entre vous pour diffuser le bon de soutien autour de vous. Cette année encore, coconstruisons une belle Fête de l’Humanité !

Intervention de Taran Marec au Congrès National du PCF à Marseille pour la défense des langues régionales et la levée des freins à leur enseignement à l’école publique, y compris en immersion

Je me suis battu pour les langues régionales au congrès du PCF Le sujet n’est pas facile à placer dans un congrès aussi riche avec autant de sujets Nous avançons! La route est longue mais je continue de me battre pour ma langue maternelle, le Breton
Betek an trec’h

Taran Marec.

 

8 avril 2023 – Marseille – Intervention du délégué de la fédération PCF du Finistère Taran Marec pour la défense des langues régionales

 

Voici l’amendement original que nous défendions:

Après l’avoir fait adopter dans nos sections respectives, Morlaix et Brest, Taran Marec, Pascal Pouillet, soutenus par Ismaël Dupont, avons fait adopter à la majorité des 77 délégués moins 9 abstentions au Congrès Départemental du PCF Finistère de Pont-de-Buis-les-Quimerc’h du 26 mars 2023 l’amendement suivant en faveur de nos langues régionales :

Au 5ème chapitre, page 26, après la ligne 48, ajout d’un nouveau paragraphe :

« Dans la lignée de la loi n° 2021-641 du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion, les langues régionales qui font partie du patrimoine de la France seront enseignées de façon optionnelle, bilingue ou immersive dans le cadre du service public de l’Education nationale, de l’école maternelle à la terminale, avec le concours des collectivités territoriales concernées. Elles bénéficieront des moyens humains et financiers spécifiques adaptés à un enseignement exigeant propre à former des locuteurs de qualité. Le français restera la langue commune de la République et la Constitution donnera aux langues régionales un statut officiel par une réécriture de son article 2 ».

 

Intervention de Gladys Grelaud dans le débat général d’introduction du Congrès du Parti communiste à Marseille: défense des maternités, de la politique de la ville à destination des quartiers prioritaires et des transports publics mobilité du quotidien

Intervention Congrès National du PCF de Marseille – 7 avril 2023

Cher.e.s Camarades,

Je souhaitais mettre en lumière l’importance de porter un aménagement du territoire équilibré pour des services publics accessibles à tout.e.s : de la ville, de la périphérie, des zones rurales.

La fédération du Finistère que je représente ici, et avec nos camarades bretons sont de toutes les batailles contre la fermeture des services publics hospitaliers, en ce moment même avec l’application de la loi RIST, en plus de la bataille contre la réforme des retraites.

Aujourd’hui, les lois et les rapports d’experts, insidieusement portés par le capitalisme, font fermer nos maternités de Landerneau et Carhaix-Plouguer. Landerneau où je vis, plus de 600 naissances, dans un bassin d’habitants de plus de 50 000 personnes. Ces habitants sont considérés comme des citoyens de seconde zone par le gouvernement. Et ce sont les femmes encore qui, à double titre, sont touchées : les femmes enceintes et celles qui y travaillent.

Un autre exemple, en Bretagne, l’Etat veut supprimer les aides politique de la ville dans les quartiers propriétaires des villes moyennes sous couvert d’un plancher de 1000 habitants. 1/3 des quartiers bretons sont concernés à Concarneau, Redon, Lannion, Ploufragan. Et ce sont encore les familles monoparentales qui vont subir la disparation des services publics et donc ces femmes et ses filles qui y sont sur-représentés.

Alors défendons dans notre travail militants une réelle planification des services publics en tout point du territoire, de Marseille à Brest. Travail que nous portons déjà avec les communistes bretons pour un service public ambitieux et avec ta venue Fabien à Roscoff et la défense de la ligne Morlaix-Roscoff en décembre dernier.

Et oui, le Finistère est « au bout du monde » mais on ne veut pas être coupé du monde.

Mersi Braz.

Gladys Grelaud, déléguée de la fédération du Finistère au 39e congrès du PCF à Marseille – Conseillère régionale de Bretagne.

 

***

Une excellente intervention de Gladys Grelaud pour la fédération du Finistère, dans le débat général du congrès du PCF: défense des maternités de proximité, celle de Landerneau et Carhaix en particulier, des politiques d’égalité et de soutien aux services publics et politiques sociales dans les quartiers politiques de la ville, défense du service public ferroviaire et des mobilités du quotidien, et notamment de la ligne Morlaix-Roscoff dont Fabien Roussel est venu défendre la réouverture le 5 décembre dernier.

 

Le nouveau conseil national du Parti communiste français compte deux Finistériens. Le 39e congrès du PCF, qui se déroulait du 7 au 10 avril, vient de se terminer à Marseille.

Les Finistériens Ismaël Dupont et Gladys Grelaud font partie du nouveau conseil national du Parti communiste français. (Photo Parti communiste français)

Le nouveau conseil national du Parti communiste français compte deux Finistériens. Le 39e congrès du PCF, qui se déroulait du 7 au 10 avril, vient de se terminer à Marseille.

C’est l’une des décisions prises au 39e congrès du Parti communiste, réuni entre le 7 et le 10 avril à Marseille. Au sein de conseil national, la fédération du Finistère du PCF aura, pour la première fois depuis plusieurs décennies, deux élus qui avaient été proposés par le congrès fédéral de Pont-de-Buis du 26 mars 2023 : Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, nouvelle élue, par ailleurs membre du conseil départemental du PCF du Finistère et militante à Landerneau, urbaniste à Brest Métropole, 40 ans ; et Ismaël Dupont, membre du conseil national du PCF depuis 2018, conseiller départemental et élu à Morlaix, secrétaire départemental du PCF Finistère, professeur documentaliste, 43 ans.

Le Télégramme, 12 avril 2023

Communiqué de PRESSE PCF Finistère:

La délégation du Finistère au Congrès national du PCF à Marseille du 7 au 10 avril (il manque Catherine Flageul sur la photo): Taran Marec, Jacqueline Héré, Pierre-Yves Thomas, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Paul Daumont, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont

Au cœur d’un mouvement social sans précédent contre la réforme des retraites de Macron se tenait pendant 4 jours le Congrès des communistes dans les Bouches-du-Rhône, le 3ème congrès du PCF à Marseille depuis celui, fondateur de 1921, et celui de 1937, pendant le Front Populaire.
Un congrès qui a accueilli l’ambassadrice de Palestine et l’ambassadeur de Cuba, le maire de Marseille Benoît Payan, les familles des résistants Danielle Casanova et Missak Manouchian, des dirigeants éminents de la CGT, des délégations de partis progressistes européens.
Du 7 au 10 avril 2023, 10 délégués de la fédération du Finistère ont participé au Congrès du Parti communiste français à Marseille, au milieu de 700 délégués représentant les 42 500 adhérents cotisants à jour du Parti communiste.
Notre 39e Congrès a débattu pendant quatre jours de la situation nationale et internationale, de nos orientations pour ouvrir un chemin d’espoir et de large front populaire à gauche, en lien avec l’unité du mouvement syndical et populaire contre la réforme des retraites.
Les délégués finistériens ont porté un éclairage sur la question des lignes ferroviaires de proximité, de l’hôpital public et des maternités menacées (à Carhaix et Landerneau), de l’enseignement des langues régionales que nous souhaitons encourager, de la prise en compte de la réflexion sur la relation entre métropoles et le monde rural et péri-urbain, sur le handicap, les personnes âgées et la perte d’autonomie.
 A l’issue de l’examen et du vote de plusieurs milliers d’amendements qui l’ont enrichi, le texte « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » est devenu la feuille de route des communistes dans leurs actions, leur proposition, leur stratégie, pour les 3 années à venir, et le climat de fraternité et de rassemblement régnant au sein du Parti communiste a été confirmé par l’élection d’une nouvelle direction nationale, renouvelée à plus de 50%, avec une moyenne d’âge de 47 ans, rajeunie de 5 ans par rapport à celle de 2018, grâce à l’ampleur des nouvelles adhésions au PCF: 1800 depuis janvier 2023, et 1000 au Mouvement des Jeunesses Communistes.
Un Conseil National de 182 dirigeants du Parti communiste, avec Fabien Roussel confirmé comme secrétaire national, a été élu avec 80,4% des voix.
Au sein de Conseil National, la fédération du Finistère du PCF aura pour la première fois depuis plusieurs décennies 2 élus qui avaient été proposés par le Congrès fédéral de Pont-de-Buis du 26 mars 2023:
– Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, nouvelle élue, par ailleurs membre du Conseil Départemental du PCF Finistère et militante à Landerneau, urbaniste à Brest Métropole, 40 ans.
– Ismaël Dupont, membre du Conseil National du PCF depuis 2018, conseiller départemental et élu à Morlaix, secrétaire départemental du PCF Finistère, professeur documentaliste, 43 ans
Ensemble, et avec les cinq autres élus bretons au Conseil National, ils comptent s’investir pour la prise en compte des réalités territoriales de la Bretagne, du monde rural et des villes moyennes et petites dans le projet et l’action du parti communiste, mais aussi pour l’égalité des droits, la lutte contre la pauvreté, pour la justice sociale, la défense des services publics, l’éducation, la santé, les mobilités et transports, le féminisme, le combat anti-raciste et internationaliste, pour la paix et le désarmement nucléaire.
Les délégués bretons au congrès du PCF à Marseille du 7 au 10 avril (Il en manque quelques-uns sur la photo…)

On ne touche pas à la Ligue des Droits de l’Homme. Arrêtez la main de fer liberticide de Macron, Darmanin et Borne: signez l’appel de l’Humanité

On ne touche pas à la Ligue des droits de l’homme ! Déjà 10 000 signataires… et vous ? Signez et faites signer le plus largement possible l’appel à défendre la LDH: =AT3DofpzV3MZ-gsS3nXtRCKWJwpREqlR2d5aOktXhf0wg-_zF4qwuEHkMQP6qL6LuEvTR2SMx6Y2C6fhPhSOmKTQFyARl6enMg4lZfHsMexAVqDv8L1kTHycsgaPt8iyXsw71LtT0fV6OfuTpFFsCCeB1uEXbwzfdFmBNhXzUVgz7AsADN6C" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.humanite.fr/petition-humanite-ldh
Mardi 11 avril 2023
Une semaine après les menaces de Gérald Darmanin contre la Ligue des Droits de l’Homme, l’Humanité a pris l’initiative d’un appel en soutien à l’association signé par 1000 personnalités. En un jour, depuis son lancement mardi 11 avril à 19 heures, 9 000 personnes supplémentaires ont signé cet appel. Rejoignez-les !

La solidarité face aux intimidations de Darmanin

Libertés Une semaine après l’offensive du ministre de l’Intérieur contre la Ligue des droits de l’homme, un large front se constitue pour défendre l’association. L’Humanité invite tous ses lecteurs à signer l’appel qu’elle lance ce mercredi.

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Mercredi 12 avril 2023

S’élever contre les injustices, défendre l’État de droit, résister. Voilà le programme que la Ligue des droits de l’homme (LDH) s’est assigné dès sa naissance, en 1898, dans le contexte de l’affaire Dreyfus. Cent vingt-cinq ans plus tard, cette ligne directrice reste d’une ardente actualité. Surtout depuis que le ministre de l’Intérieur a cru bon, le 5 avril, devant la représentation nationale, de menacer publiquement l’association de lui retirer toute subvention publique. Visiblement décidé à tout oser au service de ses ambitions personnelles, Gérald Darmanin, pour justifier cette attaque, a accusé la LDH de cautionner, voire d’inciter aux violences commises lors de la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), en voulant faciliter « le transport d’armes » lors de cette mobilisation. Un comble quand on connaît le combat pacifiste de l’organisation…

« Jamais la Ligue des droits de l’homme n’a été remise en cause de cette manière, sauf pendant une période noire de notre histoire qui est la période de Vichy », avait réagi, le 5 avril, le président de la LDH, l’avocat Patrick Baudouin. Pourtant, des attaques, l’association en a subi de nombreuses, y compris depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Venues de la droite souvent, parfois de la gauche, quand cette vigie des droits de l’homme avait par exemple combattu la politique algérienne menée par Guy Mollet (SFIO) ou critiqué la politique migratoire du gouvernement Jospin. « Notre boussole, c’est la défense de l’État de droit, explique Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH. Or, celui-ci dépend de l’équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, mais aussi entre démocratie politique et démocratie sociale. Sujet sur lequel le gouvernement actuel a tout faux… »

Justement, le gouvernement, que dit-il de la sortie pour le moins agressive de Gérald Darmanin ? Depuis une semaine, rien ou presque. Les demandes de rencontre avec la première ministre Élisabeth Borne, formulées par la Ligue, sont restées sans réponse. « La LDH est financée via l’État par le budget de la première ministre et le budget du ministre de l’Éducation nationale. Je crois que (ni l’une ni l’autre) n’ont exprimé la moindre intention de réduire les subventions », a tenté de rassurer Clément Beaune, dimanche, sur France Inter. Autrement dit, le locataire de la place Beauvau n’aurait exprimé là qu’une position personnelle, pas celle du gouvernement…

En attendant que celle-ci soit clarifiée, les responsables de l’association accueillent avec soulagement l’élan de solidarité formidable qu’ont provoqué, autour de la LDH, les déclarations belliqueuses de Gérald Darmanin. « Plusieurs centaines de nouvelles adhésions et plusieurs dizaines de milliers d’euros de dons » ont été enregistrées depuis une semaine, selon la Ligue, qui doit refaire un point sur le sujet ce jeudi. « Être attaqué aussi violemment, c’est difficile à vivre, confie Marie-Christine Vergiat. Mais être soutenu aussi massivement, ça fait chaud au cœur, c’est même émouvant. » Afin de prolonger au maximum cet élan, et de dire haut et fort que l’Humanité se tient aux côtés de la LDH, notre journal a décidé de lancer un appel. Il invite aujourd’hui toutes et tous à le signer – et le faire signer – le plus largement possible.

La LDH, précieuse vigie
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Mercredi 12 avril 2023 – L’Humanité

Il y aura toujours des femmes et des hommes pour défier l’arbitraire et résister aux passions tristes.

Une menace qui ne passe pas. Si l’attaque de Gérald Darmanin contre la Ligue des droits de l’homme suscite une telle inquiétude, une telle émotion, c’est qu’elle cristallise tous les dangers qui guettent le pays. Qu’un ministre de l’Intérieur, dans un contexte de poussée de l’extrême droite, désigne une association comme un ennemi à abattre confirme que tous les voyants sont au rouge. Un électrochoc pour les progressistes, qui ont répondu massivement à l’appel de l’Humanité. 1 000 dirigeants et élus politiques de tous horizons, intellectuels, artistes, responsables syndicaux et associatifs, viscéralement attachés aux valeurs républicaines et à la défense des libertés publiques.

Gérald Darmanin connaît-il l’histoire de la LDH, fondée pour défendre le capitaine Dreyfus et qui fut, tout au long du XXe siècle, une des plus belles vigies de notre pays contre les guerres et les attaques aux droits et libertés, des luttes anticoloniales à celles contre la peine de mort ou pour l’avortement et la laïcité ? Aux heures noires de Vichy, son président, Victor Basch, juif, fut exécuté à 80 ans, ainsi que sa femme Hélène, par la milice de Touvier. Le prétendu « Comité national antiterroriste » acheva ses basses œuvres en déposant un écriteau inique sur leurs corps.

C’est cette histoire que souille le ministre de l’Intérieur dans sa croisade contre le « terrorisme intellectuel de l’extrême gauche », selon ses propres mots, empruntés à l’extrême droite. Les attaques contre la LDH sont toujours intervenues dans des périodes sombres de notre pays. Et, comme toujours, ces contre-pouvoirs sont d’abord frappés au portefeuille pour entraver leurs activités.

La longue liste de signataires que vous découvrirez dans nos colonnes démontre qu’il y aura toujours des femmes et des hommes pour défier l’arbitraire et résister aux passions tristes. Pour s’élever contre les injustices et veiller à nos libertés publiques. Depuis cette intimidation de Gérald Darmanin, les soutiens et adhésions à la LDH ont afflué. Il a déjà perdu. Le président de la République doit condamner publiquement les propos de son ministre de l’Intérieur. Son silence est complice.

MJCF – Maintien de l’ordre: à quoi joue le ministère de l’intérieur? Halte à la répression, aux violences d’État, dissolution des BRAV-M et de la BAC

 

Depuis plusieurs semaines le MJCF constate d’importantes dérives dans la stratégie de maintien de l’ordre vis-à-vis du mouvement social. Celles-ci alertent sur l’application de notre droit à manifester et à contester.

Le conflit autour des méga-bassines de Sainte-Soline se solde par une répression inouïe. Le pronostic vital d’un manifestant reste aujourd’hui engagé, suite aux manifestations de samedi. Si nous ne nous reconnaissons pas dans les actes de violence d’une minorité de manifestantes et manifestants, rien ne peut justifier la stratégie choisie par l’Intérieur et la Préfecture. Le SAMU a même reçu l’ordre de ne pas intervenir sur les lieux pour évacuer des manifestantes et manifestants grièvement blessé·e·s.

Le comportement de la BRAV-M dans les manifestations parisiennes contre la réforme des retraites nous alarme. Comment tolérer l’intimidation raciste d’un manifestant étranger dont les enregistrements ont été récemment révélés ? Comment justifier les charges arbitraires ou le gazage massif lors de fins de manifestation de plus en plus tendues ? Quid également de l’usage de garde-à-vue sans poursuites ou suite ? Ces exactions ne relèvent en aucun cas d’un État de droit. Elle témoigne d’une stratégie de pourrissement et de répression d’un mouvement social massif et déterminé.

Nous ne pouvons, enfin, tolérer les réquisitions et le déblocage par la force d’entreprises mobilisées. Ceux-ci témoignent d’une remise en cause délétère du droit de grève.

Le gouvernement, minoritaire sur sa réforme, est acculé. Il tente de polariser, diviser et rendre violent un mouvement de grève, de manifestation et de blocage largement soutenu par l’opinion publique.

En utilisant systématiquement la répression, en amalgamant les manifestants à des factieux, Emmanuel Macron est un pyromane qui pave la voie à toujours plus de violences.

Le MJCF répondra toujours à la casse sociale par la force du nombre, le calme, la détermination et l’organisation. Devant chaque lycée, chaque université, auprès des jeunes travailleuses et travailleurs, nous nous battrons pour massifier le mouvement social et faire reculer la réforme des retraites.

Le MJCF demande que les réquisitions cessent.

Le MJCF demande la dissolution de la BRAV-M et de la BAC.

Le MJCF demande une remise à plat en urgence de la stratégie de maintien de l’ordre. Le maintien de l’ordre doit garantir la liberté de manifester, qui est un droit fondamental de notre République.

Le MJCF revendique la création d’un observatoire national des violences policières, sous statut public, indépendant du ministère de l’Intérieur, chargé de recenser et d’analyser les violences commises par des agents de police ainsi que les suites administratives et judiciaires qui sont données, et d’en informer les citoyennes et citoyens.

Le MJCF appelle la jeunesse et l’ensemble de la population à continuer de se mobiliser massivement contre la réforme des retraites.

Salah Hamouri reçu en mairie de Morlaix avec Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, et Patrick Gambache, premier adjoint communiste, et les camarades de l’AFPS

La visite de Salah Hamouri en Pays de Morlaix a débuté vendredi matin par une rencontre avec le maire de la ville, Jean-Paul Vermot et son premier adjoint (PCF) Patrick Gambache. Un échange placé naturellement par les élus sous le signe de la solidarité. Solidarité avec le combat de Salah Hamouri pour sa liberté et celle de tous les prisonniers politiques palestiniens mais aussi avec celle du peuple palestinien face au désastre humain et politique que représente l’occupation israélienne. Un échange fructueux sur la situation en Israël/Palestine et l’occasion de revenir sur l’importance des liens de coopération que les collectivités locales peuvent mettre en place. Surtout quand des élu.es prennent la peine de se déplacer pour constater par eux-mêmes la situation imposée aux Palestiniens. C’est le cas aujourd’hui, en Pays de Morlaix, ou un partenariat important pour l’accès à l’eau potable dans le camp de réfugiés de Jalazone (en Cisjordanie) a vu le jour, après qu’une délégation d’éluEs de Morlaix Communauté, conduite par les deux élus morlaisiens, se soit rendue sur place, en lien avec l’AFPS. C’est donc naturellement et en toute connaissance de cause qu’ils ont très chaleureusement reçu Salah Hamouri et les représentantEs de l’AFPS du Pays de Morlaix.

Après les tentatives désespérées de certains de les faire taire l’un et l’autre, la rencontre avec les médias sont extrêmement importantes pour assurer la liberté d’expression de Salah Hamouri et plus largement du mouvement de solidarité avec la Palestine. Une façon aussi, d’être au plus prêt du public pour témoigner de la violence coloniale de l’apartheid israélien.

A partir de 18h 30 et pendant plus de deux heures ce samedi soir, plus de 125 personnes sont venues écouter le témoignage de Salah Hamouri. Son intervention a marqué l’assistance par la description implacable de l’univers carcéral de l’occupation israélienne. Moments d’émotion à l’écoute des conditions inhumaines endurées par les prisonnierEs politiques palestinienNEs et les enfants détenus dans les mêmes conditions que leurs aînés. Un système qui n’a qu’un seul objectif : briser les personnes détenues et leurs familles par la torture physique et psychologique pour les obliger à renoncer à la résistance. Un témoignage terrible livré par celui qui l’a vécu dans sa chaire jusqu’à lui interdire de vivre dans son pays natal, la Palestine. Les mots de Salah Hamouri, ont raisonné longtemps dans les têtes avant que l’émotion du public se libère, d’abord par une véritable ovation et ensuite par une série de questions auxquelles notre invité a pris le temps de répondre avec clarté et précision.

Avec Salah pour la liberté de parole, et pour son droit au retour, le combat continue !

 

6 avril 2023- Les élu.e.s communistes de BREST, la section du PCF et les Jeunes communistes de BREST accueillent Salah Hamouri

Très heureux d’avoir reçu et échangé avec les représentantes de l’Association France Palestine Solidarité ainsi que Salah Hamouri, notre compatriote franco-palestinien, ce jeudi 6 avril. Cette rencontre fut l’occasion de leur rappeler toute la solidarité et la fraternité du groupe des élus communistes dans leur combat pour les droits humains, pour le respect du droit international et pour la paix.
Avec la majorité municipale de BREST, les élus communistes de BREST avaient proposé et fait voter un vœu lors du conseil municipal du 28 juin 2022 pour obtenir la libération rapide de Salah Hamouri alors emprisonné sous le régime arbitraire de la détention administrative par les autorités israéliennes. Après plusieurs mois de détention, Salah Hamouri a été libéré mais expulsé vers le France.
La lutte pour les droits des palestiniens continue.

Le MJCF s’engage: non à la généralisation du SNU

Le MJCF s’engage: Non à la généralisation du SNU!
Le gouvernement semble se diriger vers une généralisation et une obligation du Service national universel (SNU). Le MJCF s’oppose fermement à ce dispositif et à sa généralisation.
Tout d’abord, il est inacceptable d’organiser ce SNU obligatoire sur le temps scolaire. Alors que nombre de professeurs ne sont pas remplacés, que des heures d’enseignements sont retirées dans les lycées professionnels et que les élèves ont subi des fermetures d’établissement liées aux confinements, retirer encore des heures de cours est une insulte à leur réussite.
De plus, cette généralisation procède d’un véritable chantage à l’encontre des classes populaires en promettant par exemple le financement du permis de conduire ou du BAFA aux jeunes engagés dans ce dispositif inutile et folklorique.
En effet, le MJCF s’interroge sur les objectifs réels du Service national universel.
Si le gouvernement souhaite développer l’engagement et la citoyenneté des jeunes, qu’il augmente le nombre d’heures de cours dédiées à l’EMC et qu’il recrute des professeurs. Qu’il cesse aussi de réprimer les jeunes dès qu’ils se mobilisent pour leur avenir.
Si le gouvernement souhaite que chaque jeune se sente appartenir pleinement à la nation, qu’il cesse les politiques de casse des services publics qui font de milliers de jeunes des Françaises et des Français de seconde zone, qu’il lutte efficacement contre les contrôles au faciès qui pourrissent la vie de nombreux jeunes.
Enfin, si le gouvernement souhaite favoriser l’accès aux loisirs des jeunes, qu’il finance à hauteur des besoins les associations d’éducation populaire qui se battent au jour le jour pour permettre à la jeunesse de partir en vacances, de faire du sport, de la musique. Qu’il cesse aussi l’asphyxie des collectivités locales qui les empêche de mener des politiques culturelles et sportives d’ampleur.
Finalement, le SNU n’est ni un service militaire ni un service civique. Ce service est un coup politique destiné à masquer l’incapacité du gouvernement à mettre en place la moindre politique jeunesse.
La généralisation du SNU revient à déléguer à l’armée la mise en place de politiques pour la jeunesse. De la même manière, le gouvernement délègue au patronat la formation des futurs travailleuses et travailleurs avec sa réforme du baccalauréat professionnel ou encore le financement massif de l’apprentissage.
L’armée ne peut se substituer au travail accompli par le corps enseignant et les acteurs associatifs. L’éducation citoyenne et politique de la jeunesse doit se nourrir de ses engagements, de l’apprentissage scientifique et de la critique.
Le MJCF affirme que c’est à un ministère de la Jeunesse et des Sports de plein exercice de développer des politiques publiques en faveur des jeunes.
Le MJCF revendique la suppression du SNU.
Le MJCF revendique des investissements massifs dans l’éducation, le secteur associatif, les loisirs et les transports, afin de permettre à chaque jeune de devenir un citoyen et un travailleur libre et émancipé.
Le MJCF se tient à disposition de la ministre pour discuter de la mise en place d’une véritable politique émancipatrice à destination de la jeunesse.
Léon Deffontaines

Magnifique intervention à Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, au congrès du PCF à Marseille le 8 avril.

Magnifique intervention à Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, au congrès du PCF à Marseille le 8 avril.

Photo de Ian Brossat

Fabien Roussel, personnalité politique de gauche préférée des français, celle jugée la plus à même de rassembler la gauche selon un sondage IFOP

Fabien Roussel, personnalité de gauche préférée des Français, et celle jugée la plus à même de rassembler la gauche! Quel chemin parcouru…

Rassemblement à Quimper le lundi 17 avril pour la libération des prisonniers politiques palestiniens

RASSEMBLEMENT LUNDI 17 AVRIL 18H
PLACE SAINT-CORENTIN QUIMPER
POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS PALESTINIENS
Association France-Palestine Solidarité / Groupe du Pays de Cornouaille
Libération des prisonniers palestiniens !
Le 17 avril est célébrée la Journée des prisonniers palestiniens. Ils sont actuellement au nombre de plus de 4.800, dont 967 en détention administrative (leur nombre a doublé ces deux dernières années), 170 mineurs, 29 femmes, et 5 députés membres du Conseil Législatif Palestinien. Ils ont été arrêtés de façon violente, souvent la nuit; ils sont jugés par des tribunaux militaires, quand ils sont jugés, car les détenus administratifs sont emprisonnés, pour des raisons tenues secrètes, sans avoir été ni inculpés, ni jugés, pour une durée en général de six mois, indéfiniment renouvelable. Les procédures, les conditions d’arrestation, d’interrogatoire, de condamnation, d’emprisonnement, les tortures et mauvais traitements, et les punitions collectives, violent le droit international et les normes de procès équitable.
Le groupe du Pays de Cornouaille de l’Association France-Palestine Solidarité, demande la libération immédiate de tous les prisonniers politiques palestiniens et appelle à un rassemblement de solidarité, le lundi 17 avril, à 18 h, Place Saint Corentin (devant le Musée des Beaux Arts) à Quimper.
Photo Al-Haq

Tous mobilisé.e.s à nouveau ce 13 avril contre la réforme des retraites Macron-Borne

Retraites, nous ne lâcherons rien! Soyons toutes et tous engagé.e.s dans la journée de grève et à la manifestation du 13 avril contre la réforme des retraites.

Alors que nos concitoyens refusent très majoritairement cette réforme des retraites, que leur mobilisation ne faiblit pas, le président Macron et son gouvernement restent sourds à la volonté du peuple: Assemblée Nationale bâillonnée, recours au 49-3, cette attitude pose un vrai problème démocratique. Cette forte opposition provoque les manifestations les plus importantes de ces 40 dernières années.

Le 14 avril 2023 le Conseil Constitutionnel rendra sa décision sur la possibilité d’une censure de cette loi retraite et sur l’opportunité d’ouvrir la voie à un référendum d’initiative populaire, suite à la saisine des député.e.s, avec une initiative notamment des députés communistes pour le RIP.

L’utilisation de l’article 47-1 s’est avéré calamiteuse: pour la première fois, un texte a été transmis sans avoir été voté par l’Assemblée nationale, en première lecture.

Le rejet de cette réforme par l’immense majorité du monde du travail s’ancre dans une réalité: le travail ne paye plus et l’inflation fait rage alors même que les profits s’envolent, comme en témoigne le fait que deux français, Bernard Arnault et l’héritière Bettencourt, ayant en commun de devoir le doublement régulier de leur fortune aux logiques de spéculation financière, sont désormais en tête des fortunes des milliardaires dans le monde. La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés, rapporterait 40 milliards d’euros aux caisses de retraites.

La fédération du Finistère du Parti communiste français est  solidaire de l’intersyndicale et appelle à faire du jeudi 13 avril une nouvelle démonstration de l’exigence impérative du retrait de cette loi injuste portant le départ de l’âge de la retraite à 64 ans.

Soyons toujours aussi déterminés à réclamer le retrait de cette loi, clamons une nouvelle fois cette exigence, soyons nombreuses et nombreux dans toutes les manifestations finistériennes!

Jeudi 6 avril – toutes et tous en grève et en manif contre la réforme des retraites – On peut gagner, on va gagner !

On peut gagner, on va gagner !
La fédération du Finistère du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale à faire du 6 avril une nouvelle démonstration du refus de cette loi injuste, brutale et inutile . Alors que 70 % des Françaises et des Français refusent cette réforme des retraites et soutiennent les manifestations, Macron et son gouvernement s’obstinent à ne pas écouter le peuple. Le mépris, l’arrogance, le recours au 49-3, les mensonges du pouvoir sont un danger pour notre démocratie. On ne lâche rien jusqu’au retrait de cette loi.
Aujourd’hui l’intersyndicale sera reçue à Matignon pour réaffirmer avec force le refus unanime du report de l’âge de départ à 64 ans et les 43 années de cotisation.
Demain 6 avril aura lieu une nouvelle journée de mobilisation . Le 14 avril, le Conseil Constitutionnel se prononcera sur la réforme et sur un éventuel référendum.
Face à une mobilisation historique, l’exécutif a sorti sa dernière carte : la répression policière et judiciaire.Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester.
La crise politique et sociale aiguë qu’affronte notre pays appelle une gauche porteuse d’espérance, affirmant l’exigence d’une Sécurité sociale du XXI° siècle et s’engageant à rétablir la retraite à 60 ans.
La fédération du PCF donne rendez-vous aux salarié.es, étudiant.es, retraité.es:
-Brest 10h30 place de la liberté
-Carhaix 10h30 place du champ de foire.Quimperlé 10h30 parvis de la gare
-Morlaix 11h00 place Edmond Puyo
-Ouessant 11h30 place de la mairie
-Quimper 10h30 rond-point d’entrée de la zone de Gourvily (la manif a été interdite par le préfet – nouveau parcours en vue?)
-Quimperlé 10h30 parvis de la gare

Carhaix: le PCF appelle à manifester le jeudi 6 avril contre la réforme des retraites

Le Télégramme 5 avril 2023, Carhaix

 

Ouest-France, 5 avril 2023, Carhaix

À Pont-l’Abbé, le PCF bigouden apporte sa contribution au prochain congrès (Ouest-France, 3 avril 2023

Le comité de section bigouden du Parti communiste français.

À Pont-l’Abbé, le PCF bigouden apporte sa contribution au prochain congrès

Le 39e congrès du Parti communiste français (PCF) se tiendra du 7 au 10 avril 2023, à Marseille. La section du Pays bigouden (Finistère) compte participer activement aux grands chantiers de transformation.

Alors que le 39e congrès du Parti communiste français (PCF) se tiendra du 7 au 10 avril 2023, à Marseille (Bouches-du-Rhône), chaque section s’emploie, d’ici là, à enrichir la base de travail, qui tracera la voie pour les années à venir.

« C’est ainsi que le 12 mars, trente-et-un congressistes de la circonscription ont débattu et validé – ou pas – la trentaine d’amendements proposés dans la base commune, puis soumis au congrès départemental », détaille Maryse Rousseau, élue secrétaire de la section bigoudène du PCF, à Pont-l’Abbé (Finistère).

« Cette réforme , les Français n’en veulent clairement pas »

Le comité a également élu, à parité égale, le secrétaire adjoint Gérard Bal, le trésorier Philippe Moreau et les trésoriers adjoints Sergine Le Bohec et Louis Guiriec.

La section locale compte participer activement aux grands chantiers de transformation. Parmi eux, un dossier brûlant : la réforme des retraites. « Le PCF bigouden continuera sans relâche à accompagner et soutenir l’ensemble des organisations syndicales du travail et de la jeunesse, pour une meilleure répartition des richesses de notre pays. Cette réforme, les Français n’en veulent clairement pas. »

Soutien aux pêcheurs

Concernant la pêche, le PCF bigouden adopte également une position tranchée. « Nous appelons la population à soutenir les pêcheurs et toute la filière pêche, poumon économique de notre territoire. Nous dénonçons ce plan qui vise à détruire l’outil de production, la ressource et l’humain, au profit des donneurs d’ordre capitalistes. »

Palestine – Que dit le droit international? Salah Hamouri à la fac Ségalen le jeudi 6 avril, 19h30

Quel avenir pour la non-violence? – Venez débattre avec le chanteur HK et Salah Hamouri à Brest, Foyer Laïque de St Marc, de 17h30 à 18h30, vendredi 7 avril

A Brest Saint-Marc, 7 avril: Salah Hamouri et H.K: quel avenir pour la non-violence?

À Brest, la lutte contre la réforme des retraites dope les effectifs du Parti communiste

Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan (au centre) sont désormais les deux co-animateurs de la section brestoise du Parti communiste français. (Photo Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Omniprésents dans les cortèges contre la réforme des retraites, les communistes du pays de Brest voient leurs effectifs grimper en flèche.

Entre deux manifestations contre le projet de loi de réforme des retraites, les communistes de la section du pays de Brest ont trouvé le temps de tenir leur congrès le 11 mars. L’occasion de renouveler la direction du comité, composé d’une vingtaine de membres. La section sera désormais orchestrée par deux co-animateurs, Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan.

Beaucoup de nouveaux jeunes

En un peu plus d’an, la section a gagné 24 adhérents. Elle en compte aujourd’hui 250, auxquels il convient d’ajouter les 52 membres de l’enclave communiste du Relecq-Kerhuon, qui a souhaité garder son indépendance. Cette hausse est aussi perceptible chez les Jeunes communistes, très visibles dans les cortèges, et qui sont passés de 6 à 20 depuis le début de la contestation contre la réforme des retraites.

« Alors que d’autres alternatives pour renflouer les caisses sont possibles, comme le relèvement des salaires, le gouvernement poursuit son objectif qui n’est pas de sauver le système de retraite par répartition, mais de le privatiser », martèle Erwan Rivoalan. Un projet contre lequel le PCF entend bien continuer à batailler dans la rue, en appelant ses sympathisants à se mobiliser fortement ce jeudi.

Fête du muguet le 30 avril

Parmi les rendez-vous à venir, la section sera représentée par quatre de ses membres au congrès national du PCF, ce samedi 8 avril à Marseille. À noter aussi que le 30 avril, veille de la manifestation du 1er mai, la section renouera avec sa fête du muguet organisée au Patronage Le Gouill.

6000 manifestants à Morlaix le 28 mars contre la réforme des retraites, dont beaucoup de lycéens

 

 

Photos Pierre-Yvon Boisnard, Patricia Paulus, Lucienne Nayet, Ismaël Dupont

10 000 manifestants à Quimper le 28 mars contre la réforme des retraites, toujours mobilisés, même sous la pluie,

28 000 manifestants à BREST le 28 mars contre la réforme des retraites: on lâche rien! – Photos MJCF 29, Jacqueline Héré, Gladys Grelaud

12 adhésions au PCF dans le Finistère entre le 1er janvier et le 31 mars: On continue et on amplifie ce effort de renforcement!

12 adhésions au PCF dans le Finistère entre le 1er janvier et le 31 mars 2023.
Et d’autres au MJCF (Mouvement de la Jeunesse communiste de France) et à l’UEC (Union des Etudiants Communistes) depuis 3 mois.
On continue et on amplifie ce effort de renforcement!
Merci à tous nos nouveaux adhérents pour leur engagement au Parti communiste.
Depuis 2018, nous sommes sur une moyenne de 35 nouvelles adhésions par an dans la fédération du Finistère.