PCF Finistère

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Distribution du Viaduc, journal du PCF Morlaix pour la fête du 1er mai et vente de l’Humanité magazine le 19 avril 2025 sur le marché de Morlaix

Nos camarades du PCF Morlaix Pascal Pouillet, Lucienne Nayet, Rémy Joly, Martine Carn, Jean-Luc Le Calvez, Roland Bagnis, Annie Bergot Le Calvez sur le marché de Morlaix ce samedi 19 avril pour distribuer le Viaduc, le journal du PCF Morlaix présentant la 59e fête du viaduc à Ploujean le 1er mai et vendre l’Humanité magazine du week-end. 

Beaucoup de monde, beaucoup d’échanges et une joyeuse ambieuse de militantisme fraternel.

Photos de Pierre-Yvon Boisnard et Jean-Luc Le Calvez

LES ENJEUX DE LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT DE PALESTINE  – par Francis Wurtz

« LES ENJEUX DE LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT DE PALESTINE 
Ainsi donc, la France s’apprête-t-elle à reconnaître l’Etat de Palestine.
La « patrie des droits de l’homme » sera le 149ème État du monde (sur 193) à prendre cette décision, 37 ans après la proclamation de la « Déclaration d’indépendance de l’Etat de Palestine » par l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), alors présidée par Yasser Arafat, à Alger (15 novembre 1988).
On ne peut que regretter l’attentisme et le perpétuel renvoi à un hypothétique « bon moment » manifesté à cet égard par nos dirigeants successifs.
Pour autant, plutôt que de s’appesantir sur les regrets, il est plus productif d’examiner les dynamiques positives pouvant découler de cette initiative diplomatique, « a priori » bienvenue.
️Le premier enjeu à prendre en considération me semble être l’appropriation de la signification politique de cet acte solennel par les citoyennes et les citoyens français comme par l’opinion publique internationale.
En faisant ce choix, la France réaffirme officiellement qu’il existe, en droit international,
– une autorité politique palestinienne -« l’Autorité palestinienne »-;
– un territoire palestinien -la Cisjordanie, Jérusalem Est et la bande de Gaza-;
– enfin, une population sur ce territoire : le peuple palestinien.
Cela paraît banal, sauf qu’il s’agit précisément de réalités essentielles battues en brèche par l’occupant israélien, qui prétend depuis des lustres qu’il « n’a pas d’interlocuteur avec qui négocier », qui a annexé Jérusalem, colonise la Cisjordanie et prétend expulser les Gazaouis de leur territoire anéanti et les déporter hors de Palestine !
Décider, pour la France, d’entrer officiellement en relation avec l’État de Palestine doit donc comporter l’engagement d’expliciter en toute clarté, nationalement et internationalement, la portée politique de sa prise de position. Et, à plus forte raison, faut-il cesser de traiter en quasi-délinquants celles et ceux qui se mobilisent pacifiquement pour le respect des droits fondamentaux des Palestiniens.
️Un autre enjeu, qui découle de ce qui précède, est l’action que va entreprendre la France pour contribuer à passer du slogan de « la solution à deux États » à sa concrétisation.
Cela passe par le refus de l’insoutenable impunité dont bénéficie sans discontinuité le pouvoir israélien, fût-il dirigé par un criminel de guerre frappé d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale .
À cet égard, on est en droit d’attendre de Paris, dans ce nouveau contexte, qu’il use de son influence au sein de l’Union européenne, pour que celle-ci opère un véritable tournant dans ses relations avec Tel-Aviv, en suspendant jusqu’à nouvel ordre l’ « accord d’association » ultra-privilégié dont Israël est le seul pays au monde à bénéficier.
️Enfin, si le but à atteindre est bien d’arriver à une situation où les deux États, souverains, vivant côte à côte et en sécurité, soient mutuellement reconnus par tous les États de la région, la condition de cette normalisation diplomatique est la conclusion d’un accord de paix entre Israël et l’Etat palestinien.
Nous en sommes loin !
Que signifient, dès lors, ces propos sibyllins d’Emmanuel Macron, accolant à son initiative de juin prochain avec l’Arabie saoudite le projet de « finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs pays » ?
Cela ressemble furieusement aux « Accords d’Abraham » lancés
par Donald Trump 1…pour priver les Palestiniens de leur dernier
atout : sans État palestinien, pas de porte ouverte pour Israël sur toute la région !
Troquer la reconnaissance de l’Etat de Palestine contre la relance du plan Trump auprès des dirigeants arabes constituerait un sommet d’hypocrisie ! Espérons qu’il n’en sera rien. »

Éditorial de l’Humanité-  État palestinien, maintenant, vraiment Fabien Gay, 20 avril 2025

Éditorial de l’Humanité-  État palestinien, maintenant, vraiment
Fabien Gay, 20 avril 2025
Dans l’avion qui le ramenait de son voyage diplomatique au Proche-Orient, Emmanuel Macron a déclaré vouloir reconnaître l’État de Palestine. Le « moment venu »plusieurs fois évoqué par le locatairede l’Élysée serait doncproche. La conférence internationalesur la Palestine qui se tiendra au siège del’ONU en juin, coorganisée par la France et l’Arabiesaoudite, formaliserait cet acte de reconnaissance.
Grande victoire ! 
À « l’Humanité », au sein du mouvement communiste et, au-delà, parmi tous les progressistes et démocrates attachés au droit international, cette reconnaissance par la France serait un événement. À l’été 2024, plusieurs États européens entraînés par l’Espagne avaient reconnu l’État palestinien, soulignant d’autant le rendez-vous manqué de la diplomatie française. 
Aujourd’hui, si la déclaration présidentielle est un signe positif, il nous faut être attentifs à son contenu : une reconnaissance… mais sous conditions. Emmanuel Macron émet même des contreparties qui douchent déjà notre espoir. En effet, le président de la République appelle les États du Golfe, dont l’Iran, à reconnaître l’État israélien. Or il sait que cette position n’est pas acceptable en l’état. Les tensions entre Tel-Aviv et Téhéran sont vives, comme en témoignent les actes d’hostilité réciproques. Pourquoi poser une condition irréaliste comme postulat de départ ?
Nous pourrions croire qu’Emmanuel Macron prépare déjà l’argument de son impuissance, renvoyant son inaction à l’irresponsabilité des autres. S’il s’agit de faire des accords d’Abraham version 2, en amenant l’Arabie saoudite et le Koweït à une reconnaissance bilatérale avec les Israéliens, mais sans perspectives pour les Palestiniens, cela serait vain. La crise actuelle l’a démontré : on ne peut dénier le droit inaliénable du peuple palestinien à exister. Mais, si la diplomatie consiste à ouvrir des voies de dialogue, il y a aussi des actes forts qui sont possibles et qui envoient un signal aux autres. 
Reconnaître l’État de Palestine, en conformité avec les résolutions onusiennes, en fait partie. Il n’est plus temps de tergiverser. L’heure est grave. Alors qu’il était à quelques kilomètres de Gaza, Emmanuel Macron a pu constater par la voix des secouristes français l’horreur des bombardements israéliens à Gaza. Il sait aussi que le champ de ruines de cette bande de terre palestinienne est déjà le lieu de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, avec un risque génocidaire avéré et demain l’éventualité d’un nettoyage ethnique d’ampleur, avec le projet indécent et excentrique de Donald Trump d’en faire la Riviera du Proche-Orient. Ce projet immobilier, on le sait, consiste surtout à recoloniser Gaza quand la Cisjordanie serait, elle, littéralement annexée.
L’idée d’un projet national palestinien est en péril. Nous ne pouvons pas faire comme si les bombes tombaient du ciel sans commanditaire. La paix avec les Israéliens est une nécessité, mais il faut cesser de donner carte blanche au premier ministre israélien, qui aurait dû être arrêté par les autorités françaises quand il a survolé le territoire national pour se rendre à Washington. Nombre de sanctions à disposition de la diplomatie française et européenne, comme l’accord d’association UE-Israël, peuvent également contribuer à faire pression sur Tel-Aviv pour qu’il cesse ses projets coloniaux.
Paris doit être du bon côté de l’histoire. La France a une voix qui porte et qui peut entraîner d’autres États, notamment en Europe. En parallèle des discussions diplomatiques, les forces populaires doivent faire résonner le message d’une France aux côtés des peuples et d’une paix juste et durable.

59 ème fête du Viaduc du PCF Pays de Morlaix le 1er mai 2025 à Morlaix – Demandez le programme!

 

Printemps de la Palestine avec l’AFPS centre-Bretagne: demandez le programme

Le PCF Carhaix-Huegoat appelle au rassemblement pour l’état de droit du 12 avril 2025

 

Solidarité concrète: 6e vente de légumes du PCF Morlaix en 6 mois à La Vierge Noire ce 5 avril 2025

Solidarité concrète: manger sainement et local à petit prix

Notre 6e vente solidaire en 6 mois de bons légumes du GAEC terroirs de Roscoff de Gilles et Ronan Cabioch dont les champs et les serres sont basés à Roscoff et Plougoulm. Des légumes sains et de qualité à prix très doux, et à prix coûtant!

On vous attend rue Camille Langevin à la Vierge noire samedi 5 avril de 10h à 12h. 400 kg de légumes seront commandés et disponibles.

L’équipe du PCF Pays de Morlaix

Découvrez les noms des 10 premiers artistes et groupes programmés à la Fête de l’Humanité 2025, la 90e, les 12-13-14 septembre à la base 217 du Plessis-Pâté/ Bretigny-sur-Orge (Essonne)

LES PREMIERS NOMS DE LA FÊTE DE L’HUMANITÉ 2025 ️
Pour la 90ème édition, nous avons le plaisir d’accueillir l’icône punk américaine Patti Smith en format quartet, les mélodies sensibles d’Eddy de Pretto, les beats enragés d’ascendant vierge, mais aussi le rappeur engagé Fianso, l’émouvante Hoshi, la fanfare techno MEUTE, l’éclectique Adé, la poésie d’Aliocha Schneider, la formation exceptionnelle des Ogres de Barback & La Rue Kétanou et le collectif jordano-palestinien 47Soul.
Offre de lancement disponible jusqu’au 17 avril https://fetehumanite.seetickets.com/content/billetterie
Places à vendre 45 euros pour les 3 jours auprès des militants communistes et sections communistes du Finistère.

Réunion des élu.e.s communistes du Finistère ce samedi 29 mars 2025 à Brest

Réunion des élu.e.s communistes du Finistère cet après-midi rue Henri Moreau à Brest au local de la fédération PCF.

Nous étions une douzaine de présents ce samedi 29 mars, et de nombreux élu.e.s étaient excusé.e.s.

Nous comptons dans le Finistère 60 élu.e s communistes, 20 adjoints et vice-présidents d’agglomération, 1 maire d’une commune associée, 1 maire de quartier et un maire adjoint de quartier, 3 conseillers départementaux, et une conseillère régionale, et des partages d’expérience sur nos mandats, ainsi qu’une projection sur les prochaines municipales dans les communes finistériennes, et les élu.e.s communistes tout comme la fédération du PCF Finistère veulent une gauche unie dans sa diversité pour réussir les prochaines échéances municipales de mars 2026 et répondre aux besoins de la population.

Prochaine réunion des élu.e.s communistes finistériens le mercredi 4 juin à 14h30 suivie d’une conférence de presse à 16h30.

Avec Gildas Priol, conférence sur Missak et Mélinée Manouchian et la Résistance brestoise ce mardi 25 mars à 18h – dans les locaux du PCF rue Berger à Brest

Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars

Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars
RDV à l’angle du 15, rue Coat ar Gueven
Samedi 22 mars 2025 à 11h
Hommage à ces combattants antifascistes, FTP-MOI, morts pour la liberté. Leur mémoire est un combat d’aujourd’hui.

Mobilisation générale pour combattre le racisme et l’extrême-droite, conquérir l’égalité, manifestons dans le Finistère le samedi 22 mars! – PCF

Le racisme divise, la lutte rassemble – le MJCF 29 et l’UEC Finistère appellent à participer aux manifestations contre l’extrême-droite et le racisme le samedi 22 mars

Le racisme divise, la lutte rassemble !
Le libéralisme n’est qu’un marche pied de l’extrême droite et de ses idées. Plus que jamais, l’état de droit est menacé.
Né.e d’ici ou d’ailleurs, il ne suffit pas de ne pas être raciste, il faut être anti raciste. Une seule solution, un antiracisme de classe 
Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce samedi 22 mars. Face à l’extrême droite, on s’organise, on répond, et on gagne

Nos camarades de la section de Crozon-Châteaulin-Pont de Buis présents sur le marché de Pleyben ce samedi 15 mars

5 de nos camarades du PCF, section de Crozon-Chateaulin-Pont de Buis sur le marché de Pleyben ce matin avec vente de l’humanité et distribution d’un tract. Avec Christian Beaumanoir, Michèle Lemesle, Catherine Flageul…

Conseil départemental du Finistère du 6 mars 2025: interventions des conseillers départementaux communistes

 

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport – Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.

 

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport – Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.

 

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport – Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.

PCF Finistère : 104 adhésions en 2 ans, entre 2023 et 2024

 

Il y a eu en 2024 47 adhésions au PCF Finistère

Et en 2023, année de la bataille contre la réforme des retraites, 57 adhésions.

soit 104 adhésions entre 2023 et 2024

Depuis le 1er janvier 2025, nous en sommes à 13 adhésions en 3 mois!

On continue la bataille du renforcement.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF et Jean-Paul Cam, membre de l’exécutif départemental chargé de l’organisation et de la relation aux nouveaux adhérents.

Le 20 mars, les retraité.e.s se mobilisent pour la reconquête de la sécurité sociale à Pontivy

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraité.e.s et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars et à participer à la manifestation régionale à l’appel de neuf organisations syndicales et associations de retraités.

La situation sociale des retraité-e-s se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se posent les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics. Une opposition systématique est entretenue entre jeunes et retraité-e-s, retraité-e-s et salarié-e-s et même entre retraité-e-s car il y aurait des retraité-e-s aisé-e-s avec une pension mensuelle de 2000 €.
Nous constatons également que depuis des mois, les retraité-e-s sont accusé-e-s de tous les maux, responsables d’une grande partie de la dette du pays et du prétendu « déficit de la Sécurité sociale».
Cela revient à oublier rapidement les milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, ainsi que les aides publiques massivement versées à ces mêmes entreprises, sans aucune contrepartie en termes d’emploi, de formation professionnelle ou de revalorisation des salaires.
Rappelons que 60% des retraité-e-s perçoivent une pension inférieure au SMIC, 31% des retraité-e-s reçoivent moins de 1 000 € par mois;
Nous ne devons qu’au vote de la motion de censure que les pensions aient été enfin revalorisées de 2.2% au 1er janvier, mais les retraités sont sous la menace de la suppression des 10% d’abattement pour le calcul de nos impôts et de l’alignement du taux de CSG sur celui des actif·ves


Une réforme pour une bonne retraite est possible et nécessaire

Les communistes appellent à agir pour  l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablissant  la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité

Des déplacements en car sont prévus , inscrivez vous auprès des Unions locales des syndicats

À Brest : départ à 8 h de la Maison du Peuple, 2, place Edouard-Mazé, passages au Géant (arrêt de bus Villeneuve), puis Leclerc Plougastel-Daoulas, passage à Châteaulin – Le Pouillot à 8 h 45.

À Morlaix : départ à 8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs, passage à Huelgoat 9 h 10, zone de covoiturage de Menez-Braz et Carhaix, maison des syndicats, à 9 h 35.

À Quimper : départ du parking Penvillers à 9 h. Inscriptions/contact : usrcgt29@orange.fr ; tél. 02 98 44 37 55.

 

 

Le 20 mars, les retraité·es se mobilisent pour la reconquête de la sécurité sociale
Toutes et tous à Pontivy, le 20 mars à 11h ! Départ collectif à 9h30 de Carhaix. Maison des Syndicats
Pour le développement de notre protection sociale
Pour la revalorisation de 10% immédiatement des pensions,
+ 300€ pour les petites pensions

 

 

Communiqué du PCF Finistère: 22 mars, combattre le racisme, conquérir l’égalité: Manifestons dans tout le Finistère.

Communiqué du PCF Finistère:
22 mars, combattre le racisme, conquérir l’égalité
Manifestons dans tout le Finistère.
Brest 14 h 30 Place de la Liberté.
Crozon 10 h 30 Place de la Mairie.
Morlaix 14 h Place de la Résistance
Quimper 15 h Place St Corentin
Venu·e·s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! » :
c’est le mot d’ordre qu’ont choisi les associations antiracistes, de défense des droits humains et les organisations syndicales pour appeler à des manifestations ce samedi 22 mars dans tout le pays.
Cet appel s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale (21 mars) qui marque l’anniversaire du massacre de Sharpeville en Afrique du Sud, quand la police tua 69 personnes lors d’une manifestation contre l’apartheid.
C’était en 1960.
Aujourd’hui en France, les paroles et les actes racistes sont en forte augmentation, et vont de pair avec la persistance d’un haut niveau de discrimination, notamment à l’embauche et au travail.
Nous saluons à ce titre l’initiative inédite des huit grandes organisations syndicales qui lanceront le 21 mars une grande campagne unitaire contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie en direction du monde du travail.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations sont des armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Une progression aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire », ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.
Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autre que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement. »
Nous inscrivons ainsi notre lutte contre le racisme dans une perspective indissociable du combat de classe pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.
Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.
Samedi 22 mars, soyons très nombreux aux côtés des victimes du racisme, avec les associations et les syndicats, et les autres partis politiques de gauche, pour conquérir l’égalité !
Fédération du Finistère du PCF, 
 
Communiqué du 17 mars 2025

Intervention d’Ismaël Dupont au Conseil National du PCF le 15 mars 2025

Intervention d’Ismaël Dupont au Conseil National du PCF le 15 mars 2025

Mon intervention au Conseil National du PCF samedi 15 mars 2025, dans l’échange du matin suite au rapport de Fabien Roussel sur la situation internationale.
Ismaël Dupont (membre du cn PCF, secrétaire de la federation du Finistère):
Le débat est intéressant et je partage notamment le contenu des propos d’Ozer, de Hoël, de Nathalie, Amar et Cécile.
Je voudrais soulever trois points dans mon intervention.
Pour le premier, je me fais le porte-voix d’un camarade du Finistère qui interroge le sens de la présence du parti et de ses porte-paroles et militants sur le réseau social X détenu par le milliardaire d’extrême-droite Elon Musk, principal soutien de Trump. Je n’ai pas de réponse définitive et catégorique à la question mais il faut se la poser: Peut-on combattre l’extrême-droite en s’exprimant sur les médias de l’ennemi? Est-ce nous qui les utilisons ou eux qui nous utilisent? Ne les légitime t-on pas en même temps qu’on espère progresser dans le rapport de force politique en s’exprimant dessus parce qu’ils sont suivis? Cela vaut aussi pour interroger notre expression dans les médias de Bolloré ou d’autres milliardaires d’extrême-droite.
Le deuxième point concerne le projet de déclaration du PCF sur la situation internationale. Je suis en accord avec celle-ci globalement mais je trouve qu’on ne va pas assez fort, qu’on ne laisse pas assez de place, qu’on ne va pas assez loin, à la hauteur de ce qui se passe actuellement, sur l’écrasement des aspirations nationales et du droit à l’existence du peuple palestinien.
Pourquoi ne dénonçons-nous pas clairement le projet israélien d’annexion de la Cisjordanie? On a assisté il y a quelques jours à l’évacuation complète en quelques heures, sous la menace de la mort, de 40 000 réfugiés dans 3 camps de réfugiés à Tulkarem, Nur Shams, Jénine, pour que l’armée israélienne puisse détruire à son aise les infrastructures et les maisons, une fois de plus, le but étant de briser la résistance morale de la jeunesse palestinienne et de rendre la vie dans les camps de réfugiés et en Cisjordanie proprement invivable. Demain ce sera probablement Jalazone, Balata, El Arroub, ou d’autres camps de réfugiés avec lesquels nos communes françaises ont des jumelages, des partenariats de solidarité, souvent initiés par l’AJPF et des élus communistes ou progressistes. Et on en parle pas. Depuis octobre 2023, en dehors des dizaines de milliers de morts à Gaza et de la destruction complète de l’enclave palestinienne, c’est près d’un millier de jeunes qui ont été tués en Cisjordanie, majoritairement dans les camps de réfugiés. Le nettoyage ethnique de la Palestine, c’est aussi l’expulsion des bédouins de Cisjordanie, dans la vallée du Jourdain et au sud d’Hébron. C’est la torture systématisée et documentée contre les prisonniers politiques palestiniens, détenus arbitraires et sans procès équitable le plus souvent. C’est l’hallucinant projet de l’administration américaine qui après avoir détruit Gaza en livrant en continu ses armes de mort à Netanyahou ambitionne de transformer Gaza en Riviera de la Méditerranée orientale, avec il y a deux jours une proposition abjecte faite à des pays africains pour déporter la population palestinienne de Gaza au Soudan ou en Somalie. Dans ce contexte, il y a une vraie nécessité d’élever la voix, de soutenir la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanction contre Israël et son gouvernement de criminels de guerre et l’objectif d’arrestation et de jugement par la Cour Pénale Internationale de Netanyahou et de son état-major génocidaire.
Enfin, un troisième point. Dans le texte de déclaration il manque, je pense, et je rejoins ce qui a été dit sur la Françafrique battue en brèche, et il n’y a pas à le regretter, une référence à nos liens à restaurer avec les pays francophones, anciens peuples colonisés. Il faut retrouver une ambition forte pour la francophonie, des partenariats et des coopérations, la restauration de liens culturels et politiques, d’échanges universitaires, d’accès facilité au territoire, notamment avec les pays d’Afrique, et notamment avec l’Algérie. Nous devons dénoncer l’hystérie anti-algérienne portée par la droite, le gouvernement, et l’extrême-droite, comme l’a fait Ian Brossat dans un bon discours au Sénat, la menace de remise en cause des accords de 1968, ce discours de phobie de l’Algérie et des Algériens qui renvoie au refoulé colonial, au passé des crimes coloniaux qu’une partie de la société française ne veut pas voir en face. Nous avons une histoire singulière avec l’Algérie, plus grand pays francophone d’Afrique, un pays voisin, et des millions de citoyens qui ont une double origine et appartenance entre notre pays et l’Algérie… Nous ne pouvons laisser le conflit s’installer et se renforcer durablement entre nos deux pays.

Hommage à Mélinée et Missak Manouchian le samedi 22 mars à 11h à Brest – dévoilement de la plaque de la rue à Brest

Hommage à Mélinée et Missak Manouchian

Nous vous invitons au dévoilement de la plaque en hommage à Mélinée et Missak Manouchian, figures emblématiques de la Résistance.

 Samedi 22 mars
 À partir de 11h
15, rue Coat ar Gueven


Missak Manouchian, chef du groupe des FTP-MOI, et son épouse Mélinée, résistante et survivante, incarnent le combat pour la liberté et la justice. Leur engagement ne doit jamais être oublié.

Venez nombreux leur rendre hommage !

Ce même samedi 22 mars, la section communiste de Brest organise une conférence d’éducation populaire à 18h 6 rue Berger à Brest avec l’historien de la Résistance Gildas Priol sur la résistance communiste. 

Venez nombreux!

Groupe des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole

Marche unitaire contre le racisme à Morlaix le samedi 22 mars à 14h place de la Résistance

 

Marche unitaire contre le racisme et l’extrême-droite Morlaix 22 mars 2025

Stoppons l’extrême droite et ses idées !
Partout dans le monde, l’extrême droite défend un projet raciste et ultralibéral. Dans les sommets internationaux auxquels participe le Rassemblement National, comme dans les discours d’Elon Musk, les saluts nazis sont de retour alors qu’on les croyait disparus à jamais.
En France, Le Pen et Bardella surfent sur le racisme pour combattre les difficultés économiques, lutter contre la précarité et assurer la domination des puissants. En Bretagne, leur présence dans les urnes et la sphère publique est de plus en plus forte et inquiétante. Leurs idées excluantes contaminent le gouvernement Bayrou, au sein duquel Retailleau ou Darmanin sont coutumiers des thèses frontistes. Ils s’appuient sur une offensive médiatique impulsée par les médias du groupe Bolloré et bénéficient d’une expression toujours plus grande dans la totalité des médias de grande écoute.
La violence de l’extrême droite est impunie. Retailleau comme Darmanin multiplient les sorties racistes et xénophobes mais ne disent rien quand des néonazis poignardent un homme en plein Paris, ne disent rien quand un élu est agressé par des fascistes à Cintré près de Rennes, ne disent rien quand les milices d’extrême droite du club le 1988 tabassent des jeunes en plein centre de Rennes.
Ça suffit !
Nous voulons vivre dans une société humaniste, solidaire et égalitaire, contre le racisme, l’exclusion et l’exploitation.
Mobilisons nous pour construire une riposte unie face à la menace de l’extrême droite.
Nous appelons toutes les citoyennes et citoyens à se rassembler contre l’extrême droite et ses ideées à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le racisme, le samedi 22 mars à 14h à Morlaix square de la Résistance.
Organisations signataires de l’appel :
Comité local NFP du Léon-Trégor, la Gauche indépendantiste, Génération s, les Ecologistes, la France Insoumise, PCF, MJCF, PS, UDB, UL CGT, UL Solidaires, Force Ouvrière 29, FSU, LDH, Morlaix Libertés, MNCP, les les Inemployables, l ‘AFPS du Pays de Morlaix, Morlaix Antifasciste, L’Amarrée, la Batouk, la Ral’Ko à l’Ouest…

André Chassaigne, « un monument de l’Assemblée et un militant » – Aurelien Soucheyre – L’Humanité, 15 mars 2025

André Chassaigne, « un monument de l’Assemblée et un militant »

Figure centrale du PCF et de l’Assemblée nationale, le chef de file des députés communistes a été élu vendredi 14 mars maire-adjoint, à Saint-Amand-Roche-Savine, dans son Puy-de-Dôme natal. Il prévoit de rendre fin mars son mandat parlementaire. Portrait d’un combattant de l’intérêt général.

Vendredi 7 mars 2025 à 10h45: Hommage à Pierre Sémard en gare de Brest

Ce vendredi 7 mars 2025 à 10h45 devant la stèle de la gare de Brest  aura lieu la traditionnelle commémoration d’hommage à Pierre Sémard.
 Livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux. Il a été Secrétaire Général de la fédération CGT des cheminots, et Secrétaire Général du Parti Communiste Français de 1924 à 1929.
Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire, qui marquent  aujourd’hui notre actualité politique et sociale.

A l’heure où l’extrême-droite progresse dangereusement en Europe et dans le monde, les communistes appellent à combattre  le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de sa progression  .

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, la section du pays de Brest du PCF appelle à rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.
Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942.
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé “la bataille du rail”.
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest pour le 8 mars et la manifestation à 15h place de la liberté à Brest

La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes nous rappelle les combats passés, présents et futurs pour l’égalité. Si des combats politiques ont permis des prises de consciences sociétales et des avancées sociales, l’égalité reste une utopie et peine à se réaliser concrètement. La reconnaissance des droits n’entraîne pas mécaniquement leur application effective.

La section du Pays de Brest du PCF appelle donc à la mobilisation la plus large de nos concitoyennes et concitoyens, des salarié·es, à l’occasion de cette journée de mobilisation et de grève féministe pour gagner l’égalité réelle ! Les communistes appellent toutes et tous à participer à la manifestation qui partira à 15 h samedi 8 mars de la place de Strasbourg .

Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, manque de structures de garde : le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40%.

Cette journée doit être l’occasion de porter fortement l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, pourvoyeuse de près de 10 milliards d’euros de cotisations supplémentaires, permettrait de non seulement de financer l’abrogation de la réforme des retraites mais de contribuer au financement d’un droit à la retraite à 60 ans à taux plein à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité.

Preuve que, quand les femmes gagnent des droits, la société tout entière en bénéficie !

Premières employées et usagères des services publics, les femmes compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur travail et de leur santé. En détruisant volontairement les services publics, les politiques libérales ont dégradé la vie des femmes.

À plus de 80%, elles assument seules la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié, en plus d’être stigmatisées, vivent sous le seuil de pauvreté.

Pathologies souvent considérées comme « psychologiques » ou devant être acceptées comme inhérentes à la condition féminine, errance médicale : leur santé est ignorée.

Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré : en danger permanent, justice ne leur est que rarement rendue. Violées, réfugiées, déplacées, emprisonnées, elles subissent les conséquences mortifères des guerres.

Au cours de l’Histoire, leur participation est déterminante dans les domaines culturels, scientifiques et artistiques. Pourtant, elles sont ignorées dans la mémoire collective. Nous devons leur rendre la place qui leur est due.

Nous refusons l’illusion d’une égalité acquise et appelons à une large mobilisation le samedi 8 mars prochain pour protéger des droits qui, nous le savons, ne sont pas acquis pour toujours et restent théoriques faute de moyens et de services publics.

Mobilisons-nous pour exiger des politiques publiques à la hauteur des enjeux féministes, comme la création d’un service public de la petite enfance pour permettre aux femmes de ne plus renoncer à leur travail, et donc à leur salaire ; ou encore la création d’un réel statut du foyer monoparental pour permettre à ces familles de vivre dignement.

 

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-ES À QUIMPER LE 8 MARS ! MARCHE AU DÉPART DE LA PLACE DE LA RÉSISTANCE À 15H. PCF Pays de Quimper

Ci-dessous l’appel de la section du PCF du pays de Quimper pour les mobilisations du 8 mars, avec de nombreuses initiatives à Quimper ce samedi, dont le rassemblement à 11h place St Corentin à l’appel de la CGT et la marche des syndicats et associations féministes qui partira à 15h de la place de la Résistance.

Bien solidairement,

Yvonne Rainero

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-ES À QUIMPER LE 8 MARS !
MARCHE AU DÉPART DE LA PLACE DE LA RÉSISTANCE À 15H.
C’est en 1910 à Copenhague que la militante révolutionnaire et féministe allemande Clara Zetkin lança l’idée d’une journée internationale pour les droits des femmes, journée fixée par la suite au 8 mars. Pour celle qui fut en 1918 l’une des fondatrices du parti communiste allemand et participa en 1920 à la naissance du parti communiste français au Congrès de Tours, la cause des femmes et celle des travailleurs se rejoignaient dans le combat pour l’émancipation humaine.
Plus d’un siècle plus tard, les luttes ont fait progresser les droits des femmes, mais beaucoup reste à faire dans les têtes et dans les actes pour l’égalité réelle, tandis que l’arrivée au pouvoir de Trump fait peser une ombre sinistre sur les droits et libertés.
Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, sont toujours le lot de beaucoup de femmes.
Le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40 %.
Les premières victimes des politiques d’austérité, des contre-réformes des retraites, de la dégradation des services publics, ce sont elles.
Pour elles aussi à 80 % la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté. Ce sont elles encore le plus souvent qui compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur travail et de leur santé.
Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré et, trop souvent, justice ne leur est pas rendue.
Cette journée doit être l’occasion de porter fortement l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites et d’une nouvelle loi pour le retour à la retraite à 60 ans à taux plein; de la revalorisation des statuts et des salaires des métiers à prédominance féminine ; de services publics de qualité ; d’un réel statut du foyer monoparental ; d’une loi cadre et un budget de 3 milliards d’euros pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes.
Quand les femmes gagnent des droits, c’est la société tout entière qui en bénéficie !
La section du parti communiste du pays de Quimper apporte son soutien à toutes les initiatives prises à l’occasion du 8 mars et appelle à se mobiliser pour leur réussite, et à se retrouver nombreuses et nombreux dans la marche organisée par les syndicats et associations féministes qui partira à 15h samedi 8 mars de la place de la Résistance à Quimper.

Communiqué du PCF Finistère : Mobilisation étudiante à Brest: pour le dialogue et la prise en compte des revendications

AG du PCF Finistère à Kernevel le 1er mars 2025 – Les communistes se souviennent de Marie Mahé (Ouest-France, 3 mars 2025)

Ouest-France, 3 mars 2025 – article suite à notre AG du PCF finistère à Kernevel samedi 1er mars. Les communistes se souviennent de Marie Mahé, première femme élue maire dans le Finistère, à Kernevel, il y a 80 ans, à Kernevel, en 1945, et elle était résistante et communiste.

Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars 2025 (Photos Daniel Laporte, Hervé Ricou)

Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars. 

Un excellent débat de fond, profond et fraternel introduit par la présentation de la feuille de route des communistes adoptée lors de la conférence nationale du 14 décembre dernier et de ses dix axes de travail.

Des débats très riches sur la bascule du monde et de l’Europe vers le fascisme, les responsabilités de rassemblement du Parti communiste, la résistance à l’extrême-droite, l’internationalisme et la politique de paix et de défense, sur le travail, la culture, et l’éducation populaire, l’efficacité de nos campagnes politiques en direction des classes populaires et du monde du travail, la défense des services publics, de l’accessibilité ferroviaire, de l’école publique, la préparation des municipales, la Région Bretagne et le Département du Finistère, la vie de nos collectivités et de nos sections.

Photos Daniel Laporte et Hervé Ricou

Contre la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, gagnons l’égalité des droits ! – PCF, 3 mars 2025

 

Alors que depuis trois décennies, la tolérance à l’égard des « minorités » n’a cessé d’augmenter dans la société française, le dernier rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie de la CNCDH révèle une inquiétante montée de l’intolérance et même de la haine à l’égard de nos concitoyens juifs et musulmans tout particulièrement.

Sur les deux dernières années, les actes et paroles antisémites n’ont jamais été aussi importants depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans le même temps, la très forte augmentation des actes racistes va de pair avec la persistance d’un haut niveau de discriminations, notamment au travail (à l’embauche, dans l’exercice des missions, dans l’évolution de carrière…). Phénomène nouveau : l’utilisation croissante des logiciels d’IA dans la sélection des candidatures et l’« ubérisation » du travail alimentent la discrimination dans le monde du travail.

La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations font partie de ces armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Cette progression est aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire » ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.

Nous inscrivons résolument notre bataille contre le racisme dans une perspective indissociable de notre combat pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.

Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’Affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.

Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autres que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement ».

Le Parti communiste français réaffirme sa solidarité active à toutes les forces qui luttent contre le racisme et l’antisémitisme, contre les discriminations, pour l’égalité des droits et soutient l’appel « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! Uni.e.s contre le racisme ! », initié par les associations antiracistes et de défense des droits humains, avec les organisations syndicales. Nous appelons à participer partout aux initiatives, rassemblements et manifestations, organisées dans ce cadre le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

À cette occasion, nous exigeons :

  • La régularisation de tous les travailleuses et travailleurs sans-papiers ;
  • L’inéligibilité systématique des personnes condamnées pour racisme et antisémitisme ;
  • Des pouvoirs nouveaux pour les salariés et des moyens renforcés pour l’inspection et la médecine du travail, pour leur permettre de lutter efficacement contre toutes les formes de racisme et de discriminations dans les entreprises et les administrations ;
  • Des moyens renforcés pour la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) ;
  • Une réelle prise en compte et mise en œuvre des recommandations de la CNCDH.

Paris, le 3 mars 2025
Parti communiste français

Distribution du journal santé du PCF A cœur ouvert à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 19 février 2025

Distribution de journaux  » A cœur ouvert », journal santé du PCF, du 1er trimestre 2025, ce mercredi 19 février à l’hôpital de Morlaix, avec Fabienne Cyriaque, Arnaud Kermarrec, Jean-Luc et Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, Roland Bagnis et Ismaël Dupont. 

Nous avons eu de très bons échanges, un excellent accueil de la part des usagers et professionnels de l’hôpital de Morlaix, comme à chaque fois.

Des distributions sont également prévues ces prochains jours à l’hôpital de Lanmeur, à l’hôpital de Plougonven, et à Perharidy à Roscoff pour ce qui est de la section PCF du Pays de Morlaix.

Voir le journal A coeur ouvert: A coeur ouvert, Journal santé du PCF, février 2025 – « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)

Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République – Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025

Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République
Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025
La candidature de Richard Ferrand à la présidence du conseil constitutionnel a été approuvée à une voix près, après un « accord du Parlement » de 39 voix pour, 58 voix contre, qui retire d’emblée toute légitimité à l’ami politique de Macron, sèchement battu aux législatives de 2022 par Mélanie Thomin, candidate de la Nupes, dans la 6e circonscription du Finistère, en dehors même du soupçon résiduel d’enrichissement personnel et familial par abus de position qui subsiste après l’affaire des Mutuelles de Bretagne. 
Une élection honteuse avec l’abstention bienveillante du Rassemblement National. Sachant que le 31 mars sera rendu le jugement de nombreux cadres du Parti dont Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens, le parquet ayant requis une peine d’inéligibilité contre Marine Le Pen, et que le Conseil Constitutionnel doit trancher prochainement la constitutionnalité d’une telle sanction, après avoir été saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité par un élu mahorais. « Le sort de Marine Le Pen sera donc dans les mains de Richard Ferrand » a souligné Fabien Roussel le 19 février. « Quel est donc le deal caché, l’accord de couloir, le marchandage d’arrière-cuisine qui s’est noué pour aboutir à cette abstention de l’extrême-droite? » s’est lui demandé le porte-parole du Parti communiste et sénateur communiste de Paris Ian Brossat qui a auditionné Richard Ferrand ce mercredi 19 février. 
La Ripoublique a de beaux jours devant elle! 
Quelle honte et quel discrédit pour cette institution du Conseil Constitutionnel importante et nécessaire démocratiquement qui ne saurait désormais se prévaloir d’être un contre-pouvoir honnête et impartial à l’abri des tripatouillages du président Emmanuel Macron et de ses complices du jour du Rassemblement National.
Marine Le Pen et ses supplétifs dévoilent leur vrai visage, leur opposition n’est qu’une façade pour mieux berner les  gens qui croient que le RN répondra à leur mal vivre. Leurre que tout cela !
Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère du Parti communiste français

Calendrier du PCF Finistère – février et mars 2025

Calendrier non exhaustif du PCF Finistère et se complétant au fur et à mesure : 

Mercredi 19 février: exécutif départemental à Brest à la fédération

Lundi 24 février: Conseil départemental à Châteaulin, salle du foyer, rue de l’église, à 18h

Samedi 1er mars: Assemblée Générale du PCF Finistère à Kernevel, salle polyvalente du Bourg, de 9h30 à 16h30 (inscription auprès de la fédération pour le repas le midi).

Mercredi 5 mars: Réunion de la Commission Fête de l’Humanité au Relecq-Kerhuon

Tribune: l’audiovisuel public est un trésor, préservons-le! – Signée par près de 2000 élus locaux et territoriaux à l’initiative des syndicats de journalistes de l’audiovisuel public

Ouest-France, 19 février 2025

 

Nous sommes nombreux, élus locaux communistes, du Finistère, de Bretagne, et de France, et de toutes tendances politiques, à avoir signé cette tribune des syndicats de journaliste de l’audiovisuel public (SNJ CGT, SUD, SNJ) contre les réorganisations en cours et baisses de moyens pour l’audiovisuel public.

En ce 19 février, date de parution de la tribune dans les journaux Ouest-France, Le Poher, La Marseillaise, on compte 1888 signatures d’élus locaux mais il est toujours possible de signer.

https://elus.sauvonslaudiovisuelpublic.fr/

L’audiovisuel public est un trésor, préservons-le !

L’audiovisuel public a 85 ans et son existence a toujours été un enjeu culturel et démocratique de premier plan. De l’ORTF et sa tutelle étatique sur l’information à la loi de démantèlement du monopole en 1974, de la privatisation de TF1 à la sanctuarisation de la concurrence privée en 1986, la place et la vocation de l’audiovisuel public ont toujours dû être âprement défendues. Si l’on regarde l’attachement des Français, l’audiovisuel public ne s’est jamais aussi bien porté. Depuis cet automne, deux radios publiques, France Inter et France Info sont en tête des audiences, devant toutes les stations privées. Sur l’année écoulée, le réseau France Bleu a gagné environ 87 000 auditeurs, et France Culture franchit le cap des deux millions d’auditeurs.

Du côté de la télévision, selon une étude auprès des téléspectateurs commandée par France Télévisions en 2022, les antennes de France 3 en régions se trouvent très largement devant TF1, M6, et même devant France 2 et France 3 National sur les sujets suivants : la confiance, l’équilibre, le plaisir à regarder, l’absence de parti pris, la diversité, le lien entre les citoyens, l’indépendance vis à vis des pouvoirs politiques et économiques ou encore la différence par rapport à ce qu’on peut regarder sur les autres chaînes.

Un véritable plébiscite, qui reflète également l’importance de l’audiovisuel public pour les enjeux démocratiques dans notre société. Les antennes de France 3 et France Bleu offrent un maillage territorial sans équivalent, permettant d’apporter à chaque citoyen une information de proximité, attrayante et fiable. Outre la radio et la télévision, ce réseau régional offre également, pour chacune de ses antennes, de véritables sites d’information de référence en accès libre et gratuit.

A l’heure où l’on assiste à la prolifération de fausses informations sur les réseaux sociaux, et même à l’apparition de contenus générés par l’intelligence artificielle, ce journalisme de terrain est le meilleur des antidotes pour pouvoir continuer à partager ensemble une même réalité. Aussi, nous vous mettons en garde contre les nombreux risques que comporterait une fusion ou une holding afin de “rationaliser” la gouvernance de l’audiovisuel public.

Un projet initialement étudié au printemps 2024, dont le retour à l’agenda parlementaire, prévu au mois de décembre, a été ajourné par la chute du gouvernement Barnier. Depuis, la ministre de la culture, Rachida Dati, a annoncé que l’examen de la proposition de loi devrait se faire mi-mars. Or nous considérons que l’objectif de « rationalisation » de l’audiovisuel public constitue une mauvaise piste et une fausse solution si nous voulons vraiment renforcer nos médias sur le plan national et international.

“Rationaliser”, cela signifie en général, réduire les effectifs. Le 6 novembre dernier, lors des auditions des président.es des entreprises de l’audiovisuel public sur les contrats d’objectifs et de moyens, ces dernières ont alerté sur les trajectoires “de sacrifice” qui leur sont demandées avec des budgets impossibles à tenir sans abandonner une partie des missions.

Sur les territoires que nous représentons, moins de moyens, cela peut signifier moins de présence sur le terrain. Moins d’espaces pour relayer les sujets, les débats qui animent nos communes, nos départements, nos régions. Moins de temps d’antenne pour que les artistes, les acteurs associatifs, les élus, et toutes celles et ceux qui font vivre nos communautés puissent s’exprimer et exister.

La chasse aux économies qui accompagnerait inévitablement tout projet de fusion ou de holding aurait également de sérieuses conséquences sur l’emploi, alors que l’audiovisuel public représente 17 000 salariés, et 108 000 emplois indirects. Il fait vivre 4500 entreprises et crée de la richesse, partout sur nos territoires : un rapport européen estime qu’un euro investi dans l’audiovisuel public rapporte en moyenne 3 euros pour l’économie française.

La télévision et la radio publiques représentent également 500 millions d’euros d’investissements dans le cinéma, la musique, la fiction, les documentaires ou encore les séries. Ce sont des programmes qui mettent en valeur notre patrimoine, notre culture et nos régions, et qui ne trouvent pas d’équivalent sur les chaînes privées. Souhaitons-nous les voir s’amenuiser ou disparaître ?

Sans parler du coût financier : décidée en 2000, la création de la holding France Télévisions, qui rapprochait les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO a pris 10 ans, engloutissant 189,2 millions d’euros d’argent public dans les différents processus d’adaptation de ses structures. Dans l’immédiat, un regroupement des entreprises de l’audiovisuel public ne permettrait donc pas de réaliser des économies, mais il ferait aussi peser un véritable danger sur ce qui constitue un des garants de la vitalité démocratique dans notre pays.

En juin dernier, les antennes de France 3 en région et celles de France Bleu ont été exemplaires, organisant des débats et parvenant, le temps d’une campagne éclair qui n’a duré que 3 semaines, à informer les citoyens sur la plupart des candidats aux élections législatives.

N’oublions pas non plus les risques de pressions, politiques ou économiques, qui pourraient s’exercer sur la présidence d’une holding qui regrouperait tout l’audiovisuel public. Voulons-nous vraiment concentrer tant de pouvoirs entre les mains d’une seule personne ?

Une fusion ou une holding comporterait inévitablement des risques d’affaiblissement du projet éditorial des médias publics, dont la force repose justement sur la pluralité de l’offre et la complémentarité des contenus qu’ils adressent à des publics variés. Dans le contexte d’une fusion, l’effacement du média radio serait inévitable, alors même que Radio France fait figure d’exemple européen.

Si nous souhaitons que les entreprises de l’audiovisuel public puissent continuer à s’adapter aux défis de notre époque, si le respect du pluralisme et de la diversité éditoriale, la création et l’indépendance de l’information sont toujours des enjeux, nous devons leur offrir une vraie stabilité, à la fois financière mais aussi dans leur périmètre et dans leur organisation.

Comme l’hôpital ou comme l’éducation, l’audiovisuel public, fondé sur le triptyque « informer, cultiver, divertir », constitue l’un des services essentiels au fonctionnement de notre société.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous appelons les parlementaires à rejeter tout projet de fusion ou de holding de l’audiovisuel public.

Prochaine vente solidaire du PCF Pays de Morlaix: le samedi 8 mars (10h-12h) dans le quartier de la Vierge Noire

Hôpital de Carhaix: Suite à la réunion des élus bretons avec Catherine Vautrin, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé – Compte rendu de Delphine Alexandre, élue régionale communiste

Lundi 17/2 -Paris
Réunion ce matin avec Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles
 Suite au courrier du président Loïg Chesnais Girard alertant le ministère de la santé sur la situation aiguë de nombreux hôpitaux publics bretons, nous avons été reçus ce jour.
Composition de la délégation :
Loïg Chesnais-Girard (Président de Région Bretagne)
Mélanie Thomin (députée)
Nadège Havet (sénatrice)
Maël de Calan (président du CD 29)
Christian Troadec (maire de Carhaix)
Guillaume Robic (conseiller régional et représentant du Pays COB)
Jean-Pierre Hémon (référent santé du conseil de développement du Pays COB)
Et moi-même (Vice-présidente de Région en charge notamment de la santé).
 La situation de l’hôpital de Carhaix a été longuement évoquée lors du tour de table.
Tout un panel de propositions, élaboré par les acteurs du territoire, a été présenté.
Sur la situation précise de Carhaix, un protocole sortie de crise a été signé en octobre 23. Mais si certaines avancées, tangibles, sont réalisées ou en passe de l’être, la situation des urgences ( régulation depuis deux ans) reste à l’identique. L’Etat doit répondre à ses engagements, c’est une question d’équité territoriale.
Plus globalement, la Bretagne enregistre un déficit de 700 médecins pour atteindre la moyenne nationale ( moyenne nationale étant elle-même détériorée et ne répondant déjà pas aux besoins). La double contrainte de cette carence de médecins de ville et de délitement du système hospitalier génère une difficulté d’accès aux soins sur une grande partie de la Bretagne. Sans minorer la situation nationale, la difficulté d’accès aux soins prend une acuité particulière en Bretagne, avec territoires particulièrement fragilisés.
 Réponse de la ministre :
. Accord sur notre diagnostic et volonté affirmée de répondre à cette nécessaire équité territoriale.
. Le panel de propositions a été envisagé très sérieusement ( à soumettre à expertise cependant, notamment pour éviter des écueils juridiques)
. Le ministre Yannick Neuder se rendra dans quelques semaines sur le site de Carhaix pour présenter sa stratégie après analyse et éventuels réajustements des propositions portées par les élus et acteurs locaux.
Globalement, les échanges ont été de grande qualité et appréciés comme tels par l’ensemble de la délégation.
En conclusion, Loïg Chesnais Girard a signifié que l’application du protocole de sortie de crise doit être effective mais que la venue du ministre devait comprendre une perspective plus globale, avec l’analyse de l’ensemble des territoires de santé bretons en souffrance.
Delphine Alexandre, vice-présidente à la région Bretagne chargée santé / qualité de l’eau, membre du groupe des élues communistes de Bretagne

Marché artisanal de Morlaix-Wavel – AJPF – au profit du peuple palestinien à Plourin-les-Morlaix le 16 mars: venez nombreux!

Marché artisanal le 16 mars à Plourin-les-Morlaix, salle du Cheval Blanc, organisé par Morlaix – Wavel (camp palestinien du Liban), adhérente à l’AJPF, Association de Jumelage Palestine/ France, avec de la restauration rapide (sandwich, crêpes, gâteaux). Venez nombreux!

A cœur ouvert, 1er trimestre 2025, journal santé du PCF: « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)

Cet exemplaire de « A cœur ouvert » daté de février 2025 sera distribué à 2000 exemplaires dans les hôpitaux, centres de santé, maisons de retraite du Finistère par les militants du PCF Finistère.

Journal Plein Temps du PCF pour les Retraités – février 2025 – Dossier sur les 80 ans de la Sécurité sociale

60 camarades présents au repas de section du PCF Le Relecq-Kerhuon ce vendredi 7 février 2025

C’était ce vendredi 7 février 2025 le traditionnel repas du mois de février de la section du PCF Relecq-Kerhuon à la maison des associations Germain Bournot. Après le discours du secrétaire de section Pierre-Yves Liziar qui a évoqué l’état du monde, les responsabilités de la gauche, et la riche activité de la section en 2024 avec ses objectifs pour 2025, nous avons partagé l’apéritif et un repas délicieux du traiteur local dans une ambiance chaleureuse et en présence d’une soixantaine de camarades et de sympathisants, du Relecq et de Brest principalement. Bravo aux camarades du Relecq-Kerhuon pour l’organisation!

L’élu communiste de Carhaix Pierre-Yves Thomas « salue » le vote de la censure par la députée – Ouest-France, 8 février 2025

 

Ouest-France

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Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal PCF à Carhaix (Finistère), félicite, dans un communiqué, la députée socialiste Mélanie Thomin qui a voté la censure dans le cadre de l’étude du budget.

Pierre-Yves Thomas salue le « courage politique » de la députée de la sixième circonscription du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Dans un communiqué transmis vendredi 7 février 2025, le conseiller municipal communiste Pierre-Yves Thomas « salue le courage politique de Mélanie Thomin » pour avoir voté la censure du budget présenté par le gouvernement du Premier ministre François Bayrou « par conviction en respect de ses valeurs l’honore ».

La députée socialiste a expliqué son choix dans un communiqué mercredi 5 février. « Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème », soulignait-elle notamment.

« Il n’est jamais facile au sein d’un parti, d’un groupe, d’avoir une attitude dissonante de la majorité, relève Pierre-Yves Thomas. Oui ce budget est austéritaire et va peser lourd dans le quotidien des Françaises et Français. Ce budget épargne de mettre à contribution les plus fortunés et, dans la continuité du budget de Barnier, met à mal les services publics. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/lelu-communiste-de-carhaix-pierre-yves-thomas-salue-le-vote-de-la-censure-par-la-deputee-d8ed383a-e5f9-11ef-a721-b0bb668bdebd