Category: Brest

La section du pays de Brest du PCF apporte son soutien au syndicaliste brestois Olivier Cuzon

 

La section du pays de Brest du PCF apporte son soutien au syndicaliste brestois Olivier Cuzon visé par une plainte pour diffamation par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin .

Cette plaint e constitue une  nouvelle attaque  contre la liberté d’expression et le mouvement syndical. . C’est la liberté de la presse qui est aussi en ligne de mire (Olivier Cuzon est mis en cause en tant que directeur de la publication syndicale.)

Aujourd’hui aucun acteur politique ou militant n’est à l’abri de la criminalisation de son action. Cette criminalisation s’inscrit évidemment dans la vague liberticide qui touche le mouvement syndical. Les communistes brestois demandent le classement sans suite de ce dossier et appellent à la mobilisation contre les atteintes à la liberté d’expression.

Israël – Palestine: Palestine :Rassemblement pour la paix samedi 20 avril 14h30 place de la Liberté à Brest et conférence de Jacques Fath le 24 avril

Israël Palestine :Rassemblement pour la paix samedi 20 avril 14h30 place de la Liberté à Brest

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer à la manifestation ce samedi 20 avril à14 h30 à l’appel du collectif pour une paix juste au proche orient . Rendez-vous Place de la Liberté .

La montée des tensions dans la région est extrêmement dangereuse. Ce sont les peuples qui en paient le prix, israélien et palestinien au premier chef. Alors que le gouvernement d’extrême-droite israélien de Benyamin Netanyahou poursuit les massacres de masse à Gaza et l’épuration ethnique et assassinats contre les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem Est, le gouvernement des États-Unis annonce que la réunion du G7 prévue devra discuter d’une « réponse diplomatique unifiée » contre l’Iran. La région est assise sur un baril de poudre ! Le PCF réaffirme sa solidarité avec les peuples et les forces de paix de la région.

Il est urgent de mettre un coup d’arrêt à l’engrenage de la guerre. Cette situation est le fruit de l’inaction, voire de la complicité coupable des gouvernements occidentaux qui, par une politique scandaleuse des « deux poids, deux mesures » n’ont pris aucune initiative concrète depuis le 7 octobre pour arrêter ni les massacres des Palestiniens de Gaza, ni la montée des tensions dans la région. Ce n’est pas à Washington de dicter sa loi.

La seule solution est politique. Une action politique et diplomatique est urgente. Toute escalade supplémentaire qui pourrait intervenir dans les heures et les jours prochains, d’où qu’elle vienne, serait dangereuse. Une pression doit être mise sur le gouvernement israélien pour qu’il ne s’engage pas dans une réaction supplémentaire contre l’Iran et pour le contraindre à un cessez-le-feu à Gaza.

Le PCF appelle la France à prendre toutes les mesures nécessaires pour une issue de paix au Proche-Orient et pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. La France doit prendre l’initiative d’une coalition internationale pour un cessez-le-feu et pour la paix, avec l’ensemble des États qui portent cette exigence, pour assurer la sécurité collective des peuples au Proche et au Moyen-Orient, sur la base du droit international, des résolutions de l’ONU et des principes de la charte des Nations Unies. La France doit rejoindre les initiatives prises par les gouvernements espagnol, irlandais et norvégien pour reconnaître l’État de Palestine, aux côtés de l’État d’Israël.

Et mercredi 24 avril à 19h à la salle des syndicats.

Hommage à Edouard Mazé ce mercredi 17 avril 2024 devant la maison du Peuple de Brest

Ce mercredi 17 avril à Brest, la CGT, le PCF et le MJCF célébraient la mémoire de notre camarade Edouard Mazé tué par les gendarmes lors de la répression d’une manifestation à Brest en 1952 dans un contexte de guerre froide.

La section du Pays de Brest du PCF a rendu hommage ce mercredi 17 avril à 10 h 30 aux cotés de la CGT à notre camarade Édouard Mazé syndicaliste, résistant, communiste tué le 17 avril par les forces de l’ordre.
Une gerbe a été déposée par le PCF Brest en sa mémoire sur la stèle située place Édouard Mazé devant la Maison du Peuple
Ci dessous l’article de l’Humanité de Grégory Marin publié à la sortie du très beau livre « Un homme est mort », de Kris et Étienne Davodeau,
Indomptable mémoire ouvrière
Édition . Le 17 avril 1950, les gendarmes ont tiré sur des travailleurs brestois en grève. La bande dessinée Un homme est mort témoigne de cette sombre page de l’histoire ouvrière.
« Mort pour le pain, la paix et la liberté ». L’épitaphe gravée sur la tombe d’Édouard Mazé, militant CGT tué le 17 avril 1950 d’une balle en pleine tête, résume le combat d’une vie. La sienne, et celle de tous ses camarades qui ce jour-là, manifestaient dans Brest en reconstruction. Pour 10 francs de salaire supplémentaire. Pour leur dignité de travailleurs. Face à leur détermination, les gendarmes ont tiré dans la foule. Un geste terrible, exécuté pour la dernière fois en France. Pour Pierre Cauzien, le péroné fracassé et le mollet déchiqueté, un souvenir impossible à effacer.
L’État a toujours refusé de reconnaître le geste de ses agents, mais Pierre, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-quatre ans, ne s’est jamais découragé. « J’ai perdu une jambe, pas la tête », lance-t-il, sourire en coin. Têtu, le vieux militant cégétiste et communiste a passé cinquante ans à la reconstituer le fil de l’histoire. Il a fini par envoyer une lettre aux archives départementales : « Je voulais savoir la vérité avant de passer de l’autre côté ». Finalement, celle-ci tient dans l’intitulé du rapport de gendarmerie, qu’il a eu entre les mains : « Manifestation du 17 avril 1950, mort d’Édouard Mazé tué par les forces de l’ordre ». Les archives de police sont protégées par le secret durant soixante ans. Mais « à mon âge, je ne me se soucie plus de ça », lâche « Pierrot ». La vérité, enfin sur ce que ce militant a toujours considéré comme « un crime d’État maquillé en fait divers »…
État de siège
Ce matin du 17 avril, Brest est en effervescence, et malgré l’arrêté municipal d’interdiction (antidaté à la demande de la préfecture de police, comme le prouve le document reproduit en annexe de la bande dessinée Un homme est mort de Christophe Goret, alias Kris, et Étienne Davodeau), les ouvriers, épaulés par la CGT et la CFTC, défilent en nombre. Jusqu’au drame de la rue Kérabécam. « Allez-y, tirez, mais tirez en l’air », aurait ordonné le commissaire Le Goan, selon le rapport 141W33 rédigé par le capitaine de gendarmerie Kerhoas, commandant le détachement de Chateaulin. « Aussitôt, quelques coups de feu sont partis, un homme est tombé parmi les manifestants. J’ai immédiatement donné l’ordre de cesser le feu (…) » écrit le gendarme.
Si la troupe affirme avoir « tiré en état de légitime défense », pour « sauver la vie du personnel », la contre-enquête menée par le scénariste Kris durant deux ans, à l’occasion de l’écriture de la bande dessinée, tend à montrer que les gendarmes n’étaient absolument pas en danger, face à des militants seulement armés de banderoles. Une révolte légitime matée dans le sang. Le lendemain, l’Humanité titrera en une : « Le gouvernement fait tirer sur des Français : un ouvrier assassiné par des CRS à Brest ». Mais Pierre Cauzien n’aura pas le loisir de lire « son » journal ce jour-là. À l’hôpital, le chirurgien extrait la « balle de gradé » qui lui a coûté la jambe.
Devoir de mémoire
En ville, les événements se poursuivent. Le réalisateur militant René Vautier, auréolé de la réussite de son film Afrique 50, a été appelé à la rescousse par la section brestoise de la CGT du bâtiment, « pour témoigner, raconter notre histoire ». C’est que, outre l’agression policière, il y a beaucoup à dire sur ces derniers jours. Depuis le 30 mars, au port de commerce, les dockers refusent de débarquer le matériel américain pour armer l’OTAN face à l’Union soviétique. Le 14 avril, femmes et enfants ont été matraqués à l’hôtel de ville alors qu’ils réclamaient les bons de lait promis par la ville. Le lendemain, excédées, elles ont séquestré quelques heures le secrétaire de la chambre patronale. En réponse, les autorités arrêtent au matin du 16 avril les responsables syndicaux Charles Cadiou et Raymond Bucquet, ainsi que Marie Lambert, députée communiste du Finistère, malgré son immunité parlementaire (un autre, Alain Signor, sera arrêté le 17 – NDLR). Vautier, flanqué de militants cégétistes, se démène, recueille un témoignage unique, malheureusement « mort au combat », la pellicule n’ayant pas supporté les dizaines de projections. Il est là aussi à l’enterrement religieux d’Édouard Mazé. « Dans Brest totalement paralysé, c’est près de 80 000 personnes qui accompagneront pour son suprême voyage le camarade Édouard Mazé, de la maison des syndicats au cimetière de Kerfautras, par l’église Saint-Martin, dont la nef et le parvis uniront dans le même espoir d’une vie meilleure pour le monde du travail, les chants liturgiques et le drapeau rouge de la CGT du bâtiment », écrivait Pierre Cauzien trente ans plus tard dans un journal du syndicat. « Un pied de nez à ceux qui voulaient nous diviser », se souvient Pierre.
Aujourd’hui, la vérité enfin révélée, Pierre jette « un regard sans haine » sur ce moment de sa vie. Même s’il lui a valu des années de souffrance, dues autant à la perte de sa jambe qu’à la non-reconnaissance de son statut de travailleur handicapé par l’arsenal de Brest, où il était dessinateur. Sans compter les manifestations de « haine et de mépris des travailleurs traités en voyous » : « Ça t’apprendra, à toi et à ta bande », lui a lancé un cadre, un jour. « Je gênais. J’étais communiste, un mauvais Français. Dans un endroit stratégique, en plus… » De ces années, « Pierrot » retient surtout « la solidarité des gars », qui se sont cotisés pendant six mois pour compléter le demi-salaire auquel il avait droit après son accident. « À mon âge, on n’a plus de haine. Même pas envers celui qui a tiré », soupire le sympathique vieillard. Plus de haine, mais de la mémoire. Une « mémoire militante » qui ne s’éteindra pas, grâce au travail de Kris et Davodeau.
(1) Un homme est mort, Kris et Étienne Davodeau, Éditions Futuropolis, octobre 2006, 15 euros.
Grégory Marin

Européennes: présentation du plan climat du Parti communiste à Brest avec Amar Bellal et Taran Marec, candidats sur la liste conduite par Léon Deffontaines et Sigrid Gerardin

A la maison des syndicats de Brest le lundi 15 avril a eu lieu la présentation du plan climat du Parti communiste et un débat sur les enjeux écologiques des élections européennes avec deux candidats sur la liste de la Gauche Unie conduite par Léon Deffontaines et Sigrid Gérardin, Amar Bellal et Taran Marec. Les intervenants et le débat ont été introduits par Erwan Rivoalan, co-secrétaire de la section PCF du Pays de Brest. 

Intervention pour la Paix et le cessez-le-feu immédiat à Gaza au Conseil Municipal de Brest le 2 avril 2024 de Taran Marec

 

Énergie, climat, on a un plan! Débat des Européennes à Brest le lundi 15 avril avec Amar Bellal et Taran Marec à la Maison des Syndicats à 18h

Mardi 2 avril, fac de Brest – Assistez au grand débat des élections Européennes avec Taran Marec, candidat finistérien sur la liste des Européennes

A 2 jours du Jour-J,
le 1er visage que =AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R" data-cke-saved-href="https://www.facebook.com/BreizhEuropeFrance?__cft__=AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R">Breizh Europe France annonce, pour le cadre du Grand débat des Européennes 🇪🇺 organisé par lycéens et étudiants, est celui de =AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R" data-cke-saved-href="https://www.facebook.com/taran.marec?__cft__=AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R">Taran Marec, 25 ans, pour la liste du =AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R" data-cke-saved-href="https://www.facebook.com/Particommuniste?__cft__=AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R">PCF – Parti Communiste Français menée par =AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R" data-cke-saved-href="https://www.facebook.com/leon.deffontaines.31?__cft__=AZUvQFpCj3cwlFiPcay8XpFuiwHXvLE_inczTk8BcyCyZx6GVzOK3--rJlkV0XVig-VMQjzRur401Rb5ybJmZKtEpW1JSQMRVRy2oC3y6-Zqp4QhxiknW0EdhmpypwjZ5YwJVxFedUJWMoyDikwDpM4mI9KcPMM6f7kHX-MTc9Fv0P2JIqZ-pRzAtfdCBGQEdo0cQbZwG-yuVAV-EqVFVwPq&__tn__=-]K-R">Léon Deffontaines.
Il reste quelques places. Il est encore temps de vous inscrire :
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Un car de Brest et Plougastel pour le meeting de Léon Deffontaines et Fabien Roussel du mardi 26 mars: réservez votre place!

Élections Européennes.
Fabien Roussel et Léon Deffontaines qui conduit la liste « Gauche unie pour le monde du travail » ( liste soutenue par le P CF, la Gauche Républicaine et Socialiste, l’Engagement Parti fondé par Arnaud Montebourg et Les Radicaux De Gauche ) vous invitent à venir échanger le mardi 26 mars à 19 h 30 à l’espace Dan Ar Braz rue de Stang Bihan à Quimper .
Un car partira de Brest à 17 h 45 du Parc à Chaînes , arrêt à 17 h 55 au port de plaisance du Moulin Blanc face à la boulangerie Paul et à 18 h05 à Plougastel face au Super U
inscriptions 02 98 43 47 78 ou federation@29.pcf.fr

Européennes – Taran Marec invité de la radio Bretagne 5 le vendredi 15 mars

Photo Bretagne 5.
Taran Marec, responsable des Jeunesses communistes du Finistère, élu à Brest, et candidat sur la liste des Européennes conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF, République et Socialisme, L’Engagement, LRDG, était l’invité de la radio associative Bretagne 5 hier pour une très belle interview sur la politique internationale, l’Europe, la gauche et la montée de l’extrême-droite.
Taran sera également invité à l’UBO de Brest le 2 avril à représenter la liste PCF des Européennes à un débat organisé par l’association BREIZH EUROPE FRANCE – BEF aux côtés de Mme Lalucq pour PP/PS, Mme Massard pour RPS/PRG/Volt, Mme Toussaint (la tête de liste)  pour EELV, un/e représentant de la majorité présidentielle (indéfini à cette heure), un/e représentant de LR (imprécis pour le moment) et éventuellement des représentant(e)s du RN, de Reconquête et de LFI, dont l’association était la semaine dernière sans nouvelle.
NB : Breizh Europe France – BEF, fondée en 2017, est la seule association identifiée en Bretagne dont l’enjeu est d’impliquer les jeunes et l’ensemble des citoyens français s’agissant d’Europe et d’Union européenne. Pour ce faire, elle investit les écoles, les collèges, les lycées, les facultés, les maisons d’arrêt, les associations et les entreprises afin que chacun puisse s’emparer de sa citoyenneté européenne et s’impliquer en conséquence.

NB 2 : L’amphithéâtre Guilcher de la Faculté Segalen se situe à 10 minutes à pied de la gare SNCF, en centre-ville, avec hôtels nombreux à proximité.

Ce grand débat est préparé et organisé par étudiants et lycéens avec le soutien de la présidence de l’UBO, des associations étudiantes et de l’Institut préparatoire à l’administration générale (IPAG) de Brest.

La fédération PCF du Finistère soutient les manifestations de Brest et Quimper du samedi 16 mars pour un cessez-le-feu à Gaza

La fédération du Finistère du PCF soutient l’appel du collectif « pour une paix juste au proche-orient » à manifester  samedi 16 mars  à 14 h30 Place de la Liberté à Brest et la manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à Quimper à l’appel d’un collectif unitaire dont le Parti communiste et les Jeunesses communistes font partie. Ce sera samedi 16 mars à 10h30 Place Saint Corentin à Quimper.

Nous signalons aussi deux initiatives en partenariat avec l’AFPS Pays de Morlaix:

– Nos amis du théâtre de la Corniche se proposent de faire des rencontres consacrées à la poésie de Palestine et plus largement à la parole de Palestiniens. Ils prévoient UNE PREMIÈRE SÉANCE LE SAMEDI 23 MARS À 18H au bar des 2 rivières (place de la Madeleine à Morlaix) qui a déjà abrité plusieurs évènements de l’AFPS. C’est le comédien Shad Reis, qui est chargé de la conception de la soirée, mais l’AFPS du pays de Morlaix est invitée à s’associer à la soirée, en faisant circuler l’information et par sa présence sur place avec la possibilité d’y tenir un stand, mais aussi, si cela tente certains d’entre nous, d’y participer par la lecture de certains poèmes (nos amis sont d’ailleurs preneurs de toute suggestion de textes).

UN CINÉ-DÉBAT À LA SALAMANDRE AUTOUR DU FILM « BYE BYE TIBÉRIADE »

Cela devrait se dérouler LE JEUDI 4 AVRIL À 19h 30 (un partenariat Afps, L’Âmarrée et La Salamandre)

Témoignage de Fabien Roussel – Retour d’un voyage bouleversant en Israël et Palestine

Je viens de passer trois jours en Israël et en Palestine à la tête d’une délégation de mon parti. C’est la première délégation politique française qui se rend là-bas depuis le 7 octobre. On ne revient pas indemne d’un tel voyage…

Les 5 millions de Palestiniens dont la moitié ont un statut de réfugiés et vivent dans des camps, et les 9,5 millions d’Israéliens sont tous touchés directement ou indirectement par soixante-quinze années de guerre. Les massacres du 7 octobre, il y a cinq mois, et les otages retenus ont aggravé la situation. Aujourd’hui, Gaza devient un cimetière à ciel ouvert. La famine est là. En Cisjordanie, les incursions israéliennes et des colons armés tuent quotidiennement. J’ai rencontré des familles palestiniennes, israéliennes marquées dans leur chair par la guerre. J’ai rencontré mes collègues députés communistes israéliens ainsi que des ONG qui interviennent à Gaza. J’ai été reçu à Ramallah par le premier ministre palestinien. Je me suis rendu dans les camps de réfugiés d’Aïda et de Jalazone où les responsables m’ont expliqué leur expulsion de leurs maisons, leur vie dans le camp, leur rêve de paix, les persécutions de l’armée israélienne.

Jamais je n’ai entendu de message de haine. Mais la douleur est intense pour le peuple palestinien qui n’a pas le droit de vivre libre, qui est occupé, opprimé, réprimé et massacré aujourd’hui à Gaza. En Israël, les familles pleurent encore leurs enfants, leurs parents tués il y a cinq mois, le 7 octobre 2024. Beaucoup attendent le retour des otages et demandent au gouvernement israélien d’agir en ce sens, notamment par une trêve, par la négociation.

L’avenir est sombre, mais la guerre n’offre aucune perspective. Seule la paix, le retour des otages et une solution politique avec la création d’un État palestinien aux côtés d’un État israélien permettront de garantir la sécurité à chacun.

 Voici trois témoignages recueillis :

 Jérusalem, rencontre avec Yaacov Godot, père d’une victime des attentats du 7 octobre, père de Tom, 52 ans, tué dans le kibboutz d’Ofakim, le 8 octobre 2024, après être resté enfermé pendant 25 heures dans un bunker, avec sa femme et ses 3 filles :

– Quand est-ce que votre fils a été tué ?

– « Il n’a pas été tué. Il a été massacré. Mon fils a été massacré le 8 octobre à 7 h. Il a été tué par des balles qui ont traversées la porte blindée de son bunker. Sa femme et ses filles ont pu s’échapper du bunker par une petite fenêtre au moment même où passaient des soldats israéliens. Elles ont été sauvées. Mon fils avait 52 ans et travaillait dans l’informatique. J’ai appris sa mort à 9 h. Nous l’avons enterré le vendredi 13.

Le 7e jour après l’enterrement, j’ai pris l’engagement de tout faire pour que le gouvernement assume ses responsabilités. Je demande la démission de ce gouvernement car je l’accuse d’être responsable des massacres du 7 octobre, d’avoir financé le Hamas et d’avoir dit que le Hamas était un atout et que l’autorité palestinienne était un poids.

J’attends que soit élu un nouveau gouvernement, qu’il ne soit pas d’extrême droite, qu’il travaille à l’avènement d’une paix régionale et à la création d’un État de Palestine à côté de celui d’Israël.

Depuis des années je suis un militant des droits de l’homme, je protège les Bédouins contre les attaques de colons, j’accompagne des enfants de Gaza pour qu’ils entrent dans nos hôpitaux.

J’ai appris que la paix n’arriverait jamais par la force, car en face de nous, il ne faut jamais voir des ennemis mais des êtres humains. »

µ Cisjordanie, camp de réfugiés de Jalazon.

J’ai aussi rencontré le père de Mohamed Khaled Taher Zeid, 13 ans, tué de sang-froid par des soldats israéliens deux jours plus tôt, le 2 mars 2024. Dans la salle du camp, il y a 200 personnes. La famille, les amis et beaucoup de jeunes.

Le père d’Ahmed me raconte.

– « Ce soir-là Mohamed est rentré à la maison et il est tout de suite reparti pour aller prier à la mosquée. Il est ensuite rentré manger. Puis il est ressorti pour rejoindre ses copains et discuter à côté de l’école.

Ce soir-là, comme souvent, presque tous les jours, l’armée a fait une incursion dans le camp. Ils se sont approchés des jeunes. Ils ont tiré une rafale de mitraillette. Des enfants ont reçu des éclats de balles. Certains en ont reçu dans les jambes. D’autres ont eu leurs vêtements transpercés. Mon fils a reçu une balle au niveau du haut de l’épaule et elle est ressortie en bas du dos. Elle lui a traversé le corps. Ils ont ramassé son corps, l’ont déposé derrière le mur de séparation. Mon fils a été abandonné pendant une heure. Il a perdu son sang. Il est mort d’une hémorragie.

– Quel message voulez-vous me transmettre ?

– Nous sommes un peuple qui veut la paix. Mais nous subissons l’occupation. À cause de cela, nous vivons des injustices. Et les injustices, ici, c’est aussi perdre un fils.

– Allez-vous porter plainte ? Va-t-il y avoir une enquête ?

Regard incrédule de ce papa :

– Il n’y a jamais d’enquête. C’est l’armée. Nous allons enterrer mon fils. Et c’est tout. C’est un martyr. »

– Cisjordanie, camp de réfugié d’Aïda.

Rencontre avec les responsables palestiniens du camp d’Aïda. 6 200 personnes vivant sur une surface de moins de 1km2. Nous parlons des attentats du 7 octobre. J’interroge l’un d’entre eux sur la résistance :

– C’est quoi « la résistance » ici ?

– « C’est l’existence.
Exister c’est résister.
C’est célébrer un mariage ou un anniversaire.
C’est être amoureux.
C’est aller à l’école, apprendre et avoir un diplôme.
Résister, c’est aimer la vie, c’est aussi soigner.
Résister, c’est quand nos enfants nous suivent lors des enterrements mais pas l’inverse.
Résister, c’est vivre ici, c’est rester.

Alors oui, à 90 %, la résistance est non armée. Et garder notre dignité malgré l’oppression, les persécutions, c’est aussi de la résistance. »

Article paru dans Communistes, n°987, 13 mars 2024.

Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce mardi 19 mars – Communiqué de la section PCF pays de Brest qui appelle à la manifestation place de la liberté à 11h le 19 mars

Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce mardi 19 mars.

La hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice en 2022, celle de 1,5 % en juillet 2023 ainsi que l’attribution de 5 points d’indice à tous les agents, à partir de janvier 2024 ne sont pas à la hauteur de l’inflation et ne soldent pas les arriérés dus au quasi-gel de la valeur du point depuis 2012. Nombre d’agents éprouvent désormais des difficultés à boucler les fins de mois dans ce contexte d’inflation élevée

Cette politique dégrade les conditions de travail des agent.e.s et la qualité du service public : il faut en finir avec la politique d’austérité qui se traduit par le développement de la précarité par le recours à l’externalisation, à l’intérim, aux contrats précaires ou par délégations de service public à des entreprises privées.

L’argent existe pour financer une toute autre politique. Bruno Le Maire, nous dit-on, aurait le plus grand mal à trouver 10 (ou 20 ?) milliards pour équilibrer son budget ; ses services seraient ainsi en train de raboter sans vergogne les plus petites dépenses, sociales de préférence. Or on apprend pourtant, la même semaine, que la Bourse s’éclate, qu’elle bat tous les records, que le CAC40 atteint de nouveaux sommets historiques, qu’il n’y a jamais eu autant d’argent du côté des grands groupes capitalistes ; on raconte par exemple que le titre de LVMH, le 25 janvier dernier, s’est envolé de 12 %, ce qui veut dire qu’il a fait un bond de 40 milliards EN UNE SEULE séance ; le ministre ne semble pas au courant ; sans doute qu’il ne lit pas la presse.

Cet argent doit servir à satisfaire les besoins sociaux et écologiques, pas à se soumettre aux marchés financiers et au holdup des banques sur l’argent public. Le gouvernement doit entendre les revendications des fonctionnaires qui sont porteuses d’intérêt général.

La section du pays de Brest du PCF  appelle les salariés et retraités des fonctions publiques, les jeunes à participer au rassemblement et à la manifestation qui suivra le 19 mars à 11 h place de la Liberté à Brest

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Brest + 500 personnes manifestent pour les droits des femmes le 8 mars 2024

Nos camarades de la JC et du PCF nombreux dans la manif du 8 mars à Brest pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes à l’initiative de l’intersyndicale. Photos Jean-Paul Cam et Articles du Ouest-France et du Télégramme.
Ouest-France – 8 mars 2024
VIDÉO. À Brest, environ 500 personnes mobilisées contre les inégalités de salaires femmes-hommes
Des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Une manifestation organisée par l’intersyndicale.
Entre 200 et 300 personnes se sont réunies, ce vendredi 8 mars 2024, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Des manifestants rejoignent le cortège, qui atteint environ 500 personnes au total.
Cette première manifestation, qui se tient depuis 15 h 40, est particulière car elle commencé à l’heure précise où les femmes travailleraient gratuitement, en raison de l’écart de salaire entre les hommes et les femmes. Une mobilisation nationale, lancée par l’intersyndicale.
Des salaires inférieurs à ceux des hommes
Cette dernière rappelle que 62 % des personnes payées au Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) sont des femmes. Elles touchent également des salaires un quart inférieur à ceux des hommes.

Brest : trois heures après le rassemblement syndical, près de 400 personnes manifestent pour les droits des femmes

Par David Cormier – Le Télégramme

Ce vendredi, 350 à 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Seulement quelques heures après le rassemblement de l’intersyndicale.

Vers 18 h, ce vendredi 8 mars 2024, entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Vers 18 h, ce vendredi 8 mars 2024, entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

Après les 300 personnes rassemblées ce vendredi 8 mars 2024 en milieu d’après-midi, à l’appel des syndicats, entre 350 et 400 personnes ont marché en début de soirée, au centre-ville de Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l’appel de diverses associations. Un cortège plus jeune, aux slogans plus virulents : « Nous sommes fortes, sommes fières et féministes et radicales et en colère », ou « Mon corps, mon choix et ferme ta gueule ! »

 

Jeudi 7 mars 2024: photos de l’hommage organisé par la CGT et le PCF à Pierre Sémard en gare de Brest, discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots

Hommage à Pierre Sémard 2024

Discours de Jean-Christophe Hamon pour la CGT Cheminots

Camarades, ami.es, collègues, Mesdames et Messieurs les élus.

C’est toujours avec beaucoup de recueillement, de ferveur, de gratitude que les Cheminotes et Cheminots commémorent le 7 mars.

Je vous remercie donc au nom du syndicat CGT des cheminots de Brest / Landerneau et de sa section Retraités, de votre présence aujourd’hui afin de rendre hommage à l’un des nôtres, Pierre Sémard, devant cette stèle, lieu de recueillement.

Cette année, peut-être plus encore que les précédentes, commémorer Pierre Sémard relève d’une brûlante actualité.

Après la panthéonisation des Manouchian, des vingt et trois étrangers morts pour la France, la paix et la liberté le 21 février 2024. Vingt et trois étrangers et nos frères et sœurs pourtant.

Le 21 février 1944, les membres des FTP-MOI (Les Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée) seront fusillés. Avec Missak et Mélinée Manouchian, c’est toute la Résistance cégétiste, communiste, et étrangère qui se voit honorée à la hauteur de son sacrifice pour libérer la France.

2 ans plus tôt, Il y a 82 ans c’est si peu à l’échelle de l’Histoire. Et pourtant, mesurons à quel point dans une si courte période certains repères pourraient aisément s’effacer si nous n’étions pas suffisamment attentifs.

Pierre était cheminot, engagé au parti communiste français, résistant de la seconde guerre mondiale, mais aussi Secrétaire de la Puissante fédération CGT des Cheminots, notre Fédération.

Cette année, honorer Pierre Sémard relève d’une actualité à soigner. Elle nous relève et nous fait prendre de la distance face aux matraquages fabriquant de la peur, du repli sur soi et un avenir obturé.

Les historiens et ses compagnons de route ont coutume de dire de cet homme qu’il était un visionnaire parce qu’il fut parmi ceux qui ont écrit les 1ères pages d’une conception moderne du syndicalisme.

Il prônait déjà le rassemblement des salariés et la dimension unitaire à donner aux luttes comme dimension indispensable à la construction du rapport de force.

C’est à partir de son étude sur l’environnement politique, économique et social, qu’il a porté la nécessité d’un syndicalisme qui doit garder son indépendance vis à vis des partis politiques tout en précisant avec beaucoup de clairvoyance qu’indépendance ne signifie pas neutralité.

Il est livré par l’État français de Vichy et la bourgeoisie collaboratrice, à la barbarie des forces nazies.

Il est fusillé le 7 mars 1942, à Évreux à l’âge de 55 ans. C’était il y a 82 ans.

Nous pensons que ses idées avant- gardistes étaient guidées avant tout par des valeurs profondément humaines.

Cet homme était surtout animé par la volonté de voir se construire une société sur les bases de la Paix, de la justice, de la démocratie, de la solidarité entre les hommes et les peuples, du respect de l’être humain et de son travail.

Ces valeurs manquent cruellement dans la situation que nous vivons actuellement.

Pierre Sémard demeure à jamais le symbole de la Résistance des Cheminots.

Cet homme représente encore à notre sombre époque une référence dans la lutte que nous menons pour plus de justice sociale et surtout pour la Paix.

Il s’agit de faire en sorte que ceux qui comme lui sont morts pour défendre nos idéaux nous servent de guide.

C’est faire œuvre utile pour les générations présentes et à venir d’entretenir la mémoire de ceux qui ont défriché la Terre où nous sommes.

Nous pouvons constater combien les idées pour lesquelles il s’est battu sont toujours d’actualité surtout pour son combat pour imposer la Paix.

Alors que la Guerre fait rage sur le continent européen, et au Proche-Orient, il est des valeurs qui doivent guidées notre quotidien, tel un phare éclairant de sa lumière les dangers proches et imminents.

Nous sommes en responsabilité pour imposer la Paix, partout dans le monde, dans chaque endroit de la planète.

Nous avons l’obligation de protéger tous les peuples de la barbarie, de la bestialité de certains.

Attention chers camarades, quelques fois les thèses racistes, xénophobes, homophobes, sexistes peuvent pénétrer notre propre camp par ignorance, parce qu’elles sont prononcées dans des discours populistes volontairement banalisées.

Nous nous devons d’être très attentifs.

La perte de repères historique et politiques conduit parfois à des raccourcis et à des dérives graves. Nous devons être fermes et intransigeants sur ces questions-là.

Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire.

 

Les Cheminots sont porteurs d’esprit de Solidarité et de lutte, valeurs qui structurent de manière prépondérante une conscience de résistance reconnue historiquement et politiquement.

Dans sa dernière lettre, Pierre s’adresse aux cheminots et aux français en ces mots :

« Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme, ma dernière pensée est pour vous camarades de lutte.

Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis les cheminots qu’ils ne fassent rien qui puissent aider les nazis.

Les Cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront, j’en suis convaincu.

Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le combat »

Quelle lucidité et quelle clairvoyance dans ses dernières paroles. Elles ont une résonance particulière aujourd’hui.

Les cheminots ont entendu son appel, multipliant les actes héroïques durant la guerre. Il est toujours bon de s’en souvenir.

Rappelons que notre corporation a payé un lourd tribu à la Paix, à l’Indépendance et à la liberté puisque 8938 cheminots y laissèrent leur vie, 15 977 ont été blessés pour fait de Résistance et 1157 sont morts en déportation.

 

Ce combat est encore et toujours d’actualité. Pas contre un occupant mais pour l’instauration d’un monde plus juste, plus solidaire, plus démocratique, passant par une autre répartition des richesses, bref un monde meilleur, donc plus heureux.

Souvent comme militant de la CGT, lorsque nous nous plongeons dans l’histoire et la vie des camarades durant cette période, une question nous vient à l’esprit :

Qu’aurions nous fait à leur place ? Et eux que feraient- ils aujourd’hui à notre place ? Surtout dans la période que nous traversons.

Que ferait Pierre Sémard face à la tentative de reprise en main par le Capital de ce bien démocratique, ce bien social, ce bien économique, ce bien industriel qu’est l’Entreprise publique nationale SNCF ?

Artisan du regroupement des diverses sociétés de transport par chemin de fer, contribuant à la fondation unique et nationale de la SNCF, il disait entre autre :

« Ce que nous devons défendre, ce n’est pas le profit capitaliste du rail et des transports, mais ce sont les commodités et les besoins des usagers !!!

Ce que nous défendons dans le chemin de fer, c’est un grand service public qui devrait être au service de la collectivité et non au service d’une oligarchie financière. »

Certains dirigeants et responsables politiques seraient bien inspirés d’y réfléchir !!!

C’est le sens du combat de Pierre Sémard pour le Service Public et le progrès social que certains essaient de démolir.

Alors qu’il coule dans les veines du Monde, en Europe et aussi en France, un venin de couleur brune, comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’Histoire, l’arrivée aux portes du pouvoir de partis de droite extrême nationaliste est une réalité qu’il nous faut prendre en compte pour ne pas retomber dans les atrocités qui ont marquées, marquent encore et marqueront encore pour longtemps des générations entières.

Oui mes camarades, la Bête immonde n’est pas morte !

Les serviteurs les plus zélés du monde des affaires de la Finance et du Patronat poursuivent leur campagne contre les travailleurs, les exclus de l’emploi, les retraités.

 

Et certains dirigeants politiques vont encore faire la part belle à la destruction du programme du Conseil National de la Résistance. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.

Déni de démocratie, répressions et criminalisation des syndicalistes, censure des citoyens et des représentants élus du peuple.

Dans la période actuelle, au-delà du souvenir, rappelons-nous ses engagements.

Ils sont précieux pour refuser l’inacceptable banalisation dessinée par les médias aux élections !!!

Le devoir de mémoire et de transmission est indispensable pour lutter contre l’oubli et les tentatives de certains à réécrire l’Histoire.

Il est crucial dans cette période trouble, de rappeler que face à certaines idées, à ses propos, ses agissements, la Gauche politique, associative et syndicale doit continuer à être vigilante et combative partout et à chaque instant.

Pour la CGT, il s’agit de réaffirmer clairement nos valeurs de tolérance, d’humanité, de solidarité, de fraternité et de Paix dans le monde.

Les cheminotes et cheminots et la CGT constatent le balai incessant des camions, la congestion routière, la multiplication des pollutions et des accidents de la route.

Alors donnons au transport ferroviaire la dimension publique indispensable au développement de la Nation répondant aux besoins de la population et associer à cette dimension l’exigence d’un statut et d’une protection sociale de haut niveau pour tous les salariés du rail.

C’est ce contreprojet que porte la CGT Cheminots, alors que d’autres, direction SNCF comprise, travaillent à la libéralisation du secteur à marche forcée depuis des années et démantèle l’Entreprise nationale de Service Public.

Alors OUI, camarades, honorer la mémoire de Pierre Sémard en 2024, 82 ans après son assassinat, n’a rien d’archaïque ou de passéiste comme certains pourraient le dire ou le penser.

Bien au contraire, se souvenir de ce combattant, de ce militant syndical et politique qui nous a fait l’honneur d’être le dirigeant de notre fédération, c’est nous engager à poursuivre les mêmes combats.

C’est perpétuer inlassablement cette bataille pour une société, un monde plus juste, pour la Paix entre les peuples.

C’est aussi, nous attacher à être très modestement, mais avec lucidité et détermination ses dignes et fiers héritiers, guidés par son courage et ses convictions.

Mettons tout en œuvre, partout, pour faire vivre les idées révolutionnaires de Pierre Sémard et parmi elles, un monde plus juste, en Paix, pour que reviennent enfin les JOURS HEUREUX.

Je vous remercie de votre attention.

 

 

Cérémonie d’hommage à Pierre Semard en gare de Brest ce jeudi 7 mars avec la CGT et le PCF. 70 personnes présentes pour honorer notre camarade fusillé le 7 mars 1942. Un discours très fort de Jean-Christophe Hamon, secrétaire du syndicat CGT des cheminots, devant la stèle à la mémoire de Pierre Semard en gare de Brest à l’occasion du triste anniversaire de la 82e année de son exécution par les nazis et d’une cérémonie organisée par la CGT et le parti communiste en hommage à notre glorieux camarade cheminot fusillé à Evreux, résistant, dirigeant cégetiste et communiste, antifasciste, et militant du progrès social et du service public ferroviaire.

Commémoration en gare de Brest de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Pierre Sémard était secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti Communiste Français, dont il fut le premier secrétaire général.
Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.

Palestine – Gaza: Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité (PCF Finistère)

 

Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité

En janvier 2023, le ministère des Affaires étrangères publiait un communiqué : « La France rappelle sa conviction profonde qu’une paix juste et durable ne pourra advenir sans un retrait total des troupes russes de l’ensemble du territoire ukrainien. C’est la seule voie qui permettra de mettre fin aux épreuves auxquelles est confronté depuis près de 11 mois le peuple ukrainien, qui lutte courageusement pour sa liberté et son indépendance face à l’agresseur russe. »

Communistes, nous ne faisons pas dans l’indignation sélective. Mais ce qui est valable pour l’Ukraine doit l’être pour la Palestine.

Combien de morts faudra-t-il pour que cesse l’indifférence et l’impunité ?

À quelle échelle d’atrocités se mesure le degré d’humanité d’une civilisation ?

30 000 morts à Gaza selon des sources validés par l’ONU. Le Pentagone avance le chiffre de 25 000 victimes en prenant uniquement en compte les enfants et femmes. Toujours selon l’ONU, 2,2 millions de personnes sont désormais menacées de famine, alors même qu’Israël continue à entraver l’acheminement de l’aide humanitaire.

En Cisjordanie, l’armée et les colons chassent les Palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations et détentions arbitraires et pratiquent la torture.

En Israël, les manifestations pour la paix sont systématiquement interdites et leurs participants arrêtés. Netanyahou envisage toujours une intervention terrestre à Rafah qui serait un carnage supplémentaire.

L’éradication du Hamas est un alibi. C’est du nettoyage ethnique des Palestiniens dont il est question. Ce que rappelle notre camarade Aïda Touma-Suleiman, députée communiste israélienne, dans l’Humanité : Ce gouvernement israélien (…) veut la création du Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée. » Déplorant la complicité des puissances occidentales « préférant répéter stupidement qu’Israël a le droit de se défendre ».

Si l’impunité a prévalue jusqu’ici, les initiatives auprès de la Cour internationale de justice et de plusieurs instances internationales se multiplient. Pour les rendre contraignantes, l’indispensable mobilisation populaire doit grandir.

D’abord pour l’urgence d’un cessez le feu à Gaza et pour mettre fin à cette guerre coloniale, sans quoi aucun avenir viable pour les Palestiniens, mais aussi pour les Israéliens ne pourra advenir. Seul le respect des résolutions internationales et la paix sont les garants de la sécurité.
Ensuite parce qu’à travers l’impunité totale des autorités israéliennes, l’ONU et le droit international se trouvent considérablement délégitimés et fragilisés.

Enfin parce que laisser faire et justifier la vengeance, c’est consacrer la barbarie comme moyen légitime de résolution des conflits et ouvrir une nouvelle ère des relations internationales lourdes de périls pour tous les peuples du monde.

Faisons de ce samedi 9 mars un sursaut pour la paix et l’humanité.

RV à 14 h 30 place de la Liberté à Brest

 

 

7 mars 2024, Gare de Brest – Hommage de la section PCF de Brest à Pierre Sémard fusillé par les Nazis le 7 mars 1942

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu Jeudi 7 mars à 11 h 30 devant la stèle de la gare de Brest.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.

 

Comptant sur votre présence
Bien cordialement
Jean-Paul Cam
 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942. 
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

 
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

 

communiqué de la section de Brest du PCF pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes

 

Une seule journée pour les droits des femmes ! Non, une journée internationale de lutte pour les droits des femmes, un temps pour voir le chemin parcouru autant que celui qu’il reste à parcourir pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes pour l’égalité  salariale et professionnelle sans attendre une génération de plus
Malgré les effets d’annonces gouvernementales, les inégalités entre hommes et femmes persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société. Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’année en année. Les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux “vraies valeurs” et à un sexisme décomplexé.

20 euros, soit 400 euros par mois d’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes. Si on ne fait rien, l’égalité, c’est pour 2186…


Partout en Europe, les femmes sont très majoritaires parmi les employées des services publics surtout dans le secteur social. Les salaires y sont très bas. La précarité s’écrit au féminin : les assistant·es maternelles, les employé·es de maisons, les aides à domicile et les aides ménagères sont à plus de 95 % des femmes. À tous points de vues, les femmes sont les premières à souffrir de l’affaiblissement des services publics.


Main dans la main, capitalisme et patriarcat tirent profit de la dévalorisation des femmes et de leur travail. Ensemble, nous nous engageons à mener la bataille, avec les syndicats et associations féministes, pour que l’Europe rende effective l’égalité des droits des femmes en matière de salaires, de conditions de travail, d’évolution professionnelle.
Nous luttons pour que l’Union européenne conditionne systématiquement les aides publiques à des critères environnementaux et sociaux, pour l’égalité femmes-hommes élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.


La conquête des droits des femmes implique une culture de la paix comme l’accueil et les protections des femmes étrangères et refuse toute logique d’exploitation et de domination.

 

La section du pays de Brest du PCF soutient l’appel à la grève féministe et à se rassembler vendredi 8 mars à 15 h 40 à l’appel de l’intersyndicale et à manifester à 18 h à l’appel des associations féministes . ( Les deux Rendez-vous place de la Liberté à Brest) ainsi que les nombreuses initiatives sur le pays de Brest : Déambulation féministe le 9 mars à 11 h  à Landerneau avec les Rosies….

Brest – 23 février: Mobilisation pour la Poste et un service postal de qualité en présence de nos camarades

Appel pour un service public postal de qualité , rassemblement vendredi 23 février à 9 h devant la poste SIAM

Le bureau de poste de Kerinou à Brest a fermé ses portes en janvier celui de St Martin devrait fermer le 27 février. Les bureaux de St Marc et St Pierre devraient suivre !

Le 23 février, Philippe Wahl, Président Directeur Général du groupe La Poste, sera en visite dans le Finistère, à Brest.

La section du pays de Brest du PCF appelle tous les postiers, les usagers, les retraités et les élus à répondre à l’appel syndical et à se rassembler devant la poste de BREST SIAM, à partir de 9h00 pour exprimer leur mécontentement et exiger un service public postal de qualité.

 

Nous demandons un moratoire et qu’un vrai débat public se tienne avec les postiers, les élus, la population et les dirigeants de la Poste. L’enjeu du service public postal se pose ainsi que le statut de l’entreprise et des salariés. Son avenir appartient aux usagers et aux postiers.

Le Parti Communiste se bat pour le maintien des bureaux de poste de proximité. La poste doit mettre en place un plan d’embauche massif pour permettre la distribution du courrier 6 jours sur 7 et en finir avec la précarité.

La souffrance au travail s’accroît. La charge de travail devient insupportable, et les arrêts maladie explosent. Les agents attachés à leur mission de service public ne comprennent plus clairement le sens de leur travail.

Il faut reconstruire un réseau unique de distribution avec des salariés sous statut, faisant une part beaucoup plus importante au transport sur rail et défendre l’accessibilité bancaire sur tout le territoire

Signons la pétition sur  https://www.change.org/p/maintien-du-bureau-de-poste-de-brest-saint-martin .

 

Nos camarades du PCF Brest ont remis ce jour les pétitions du PCF contre les fermetures des bureaux de poste. Une centaine de postiers, des syndicalistes CGT, des retraités, élus et usagers du Finistère nord et sud, présents pour le comité d’accueil de Philippe Wahl, PDG de la Poste, devant le bureau de Poste de Brest Siam. Nous lui avons porté nos revendications et donné les pétitions pour l’augmentation des salaires, contre la suppression des avantages bancaires des retraités et contre la fermeture du bureau de poste de Brest Saint Martin demain

Discours d’hommage d’Ismaël Dupont pour le PCF Finistère à Missak et Mélinée Manouchian et aux 23 FTP-MOI du groupe Manouchian le 21 février 2024 à Brest et Morlaix pour l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée

 

« Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants

L’affiche qui semblait une tache de sang

Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles

Y cherchait un effet de peur sur les passants »

Sur l’AFFICHE ROUGE de la Propagande Nazie, au-dessus des images d’attentats, d’un corps criblé de balles, de déraillements, et d’armes censées identifier les résistants à des criminels, les visages et les noms de dix camarades arrêtés à la mi-novembre 1943.

Dix sur vingt-trois du groupe Manouchian qui furent condamnés à mort, dont 21 exécutés avec Missak, leur commandant militaire, le 21 février 1944, au Mont Valérien, il y a 80 ans, jour pour jour.

A l’affiche en haut, de gauche à droite:

Szlama Grzywacz : 35 ans, juif polonais, de Wolomin, communiste depuis 1925, qui logeait chez les Krasucki avant guerre, de la même ville que la famille de Henri Krasucki.

Thomas Elek : 20 ans, juif hongrois, né à Budapest, dans une famille d’intellectuels communistes qui émigre en France en 1930. Il quitte le lycée Louis Le Grand pour s’engager dans la Résistance en 1941.

Wolf Wajsbrot: 19 ans, juif polonais né à Krasnik. Apprenti mécanicien engagé dans les FTP-MOI en 1942.

Robert Witchitz, 20 ans, né dans le département du Nord, d’une famille juive polonaise. Le jeune homme milite à la Jeunesse communiste et travaille comme ajusteur.

Moska ou Maurice Fingercweig dit « Marius ». Né à Varsovie en 1923. Ouvrier tapissier, militant de la Jeunesse communiste, il s’engage dans le 2e détachement juif des FTP-MOI et prend part à des actions armées.

Son père et ses deux frères sont morts en déportation.

Plus bas :

Joseph Boczov: 38 ans. Juif hongrois, c’est un chimiste, spécialiste des explosifs. Communiste depuis longue date, ancien des Brigades Internationales, il devient chef du détachement FTP-MOI, qui se spécialise dans le déraillement de trains transportant des troupes et du matériel de guerre allemands.

A sa droite :

Spartaco Fontano, 22 ans, fils d’antifascistes italiens réfugiés en France après sa naissance. Il interrompt ses études à l’École des arts et métiers en 1942 pour rejoindre les FTP.

A son père, sa mère, sa sœur, il écrit : « Ma mort n’est pas un cas extraordinaire, il faut qu’elle n’étonne personne et que personne ne me plaigne, car il en meurt tellement sur les fronts et dans les bombardements qu’il n’est pas étonnant – que moi, un soldat, je tombe aussi. »

Célestino Alfonso, 28 ans, menuisier, espagnol, responsable des Jeunesses Communistes à Ivry, Combattant et commissaire politique dans les Brigades Internationales où il a dû croiser notre Henri Tanguy, devenu Rol-Tanguy suite à la mort de son copain Rol pendant la Guerre d’Espagne.

« La mort n’éblouit pas les yeux des partisans », le vers des Strophes pour ce souvenir d’Aragon, poème chanson sous le nom de l’Affiche Rouge avec Léo Ferré, s’applique si bien à sa dernière lettre de condamné à mort, écrite le 21 février 1944 à ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et son fils :

« Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France.

Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même: ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier.

Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue.

Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais encore le premier. »

et Marcel Rajman, 21 ans, juif polonais, ouvrier du textile, tricoteur, jeune communiste engagé dans la Résistance depuis le début de l’occupation dans les « Bataillons de la Jeunesse » sous la direction d’Albert Ouzoulias, qui écrit ses paroles étranges et pleines d’euphorie à sa mère dans sa dernière lettre, lui l’auteur de « 13 attentats » de la Résistance (mettons des guillemets), et de l’exécution du Patron SS du STO Julius Ritter :

« Excuse-moi de ne pas t’écrire plus longuement, mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m’est impossible quand je pense à la peine que tu ressens. Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. »

Sa maman sera gazée à Auschwitz.

Et enfin

Missak MANOUCHIAN, arménien, qui signe sa dernière lettre à Mélinée, son orpheline bien aimée, une lettre signée « Manouchian, Michel ».

Missak le poète, l’animateur d’une revue culturelle et politique arménienne, Zangou, l’ouvrier, l’amoureux, le militant communiste infatigable depuis 1934, le rescapé du Génocide arménien, qui a grandi dans des orphelinats, en Syrie et au Liban, avant d’arriver en France, à Marseille, à 18 ans, comme son amour, Mélinée Soukémian, née à Constantinople (Istanbul) et ayant été éduquée dans des orphelinats à Smyrne, et à Thessalonique et Corinthe en Grèce, après le massacre de ses parents dans le Génocide de 1915, qui coûta la vie à 1,200 000 Arméniens au moins.

Avec eux, et ils ne figurent pas sur l’Affiche Rouge, furent arrêtés, jugés, et  moururent:

Roger Rouxel, ouvrier tourneur, 18 ans, réfractaire du STO

Georges Cloarec, 21 ans, d’origine bretonne, mais né en Eure-et-Loir, ouvrier agricole, refractaire du STO

Rino della Negra, 21 ans, footballeur talentueux du Red Star né dans le Pas-de-Calais et d’origine italienne

Jonas Geduldig, juif polonais, ancien des Brigades Internationales, 25 ans

Emeric Glasz, juif hongrois, mécanicien, 22 ans

Léon Goldberg, juif polonais, 20 ans

Stanislas Kubacki, bûcheron communiste polonais, ancien des Brigades Internationales, 36 ans

Cesare Luccarini, italien, 22 ans

Antonio Salvadori, ouvrier du bâtiment, 23 ans

Amadeo Ussiglio, terrassier carreleur, 32 ans

Willy Schapino, juif polonais, 33 ans

Arpene Tavitian, arménien soviétique, 49 ans, l’aîné du groupe.

Et la belle Olga Bancic seule femme du groupe Manouchian des 23, même si les femmes étaient très nombreuses dans la FTP MOI, dont beaucoup d’autrichiennes, de polonaises, de tchèques, de hongroises, de roumaines germanophones, qui faisaient du renseignements et un travail de propagande auprès des troupes d’occupation.

Elle fait partie du groupe des 23 de Manouchian, mais n’a pas fusillée le 21 février 1944 contrairement à ses camarades mais est décapitée le jour de son trente-deuxième anniversaire, le 10 mai 1944 en Allemagne, à Stuttgart, après avoir été affreusement torturée.

Olga Bancic est une juive roumaine née en 1912 en Bessarabie, alors province russe, ouvrière et communiste depuis ses 16 ans, qui fut arrêtée et maltraitée par la dictature fasciste en Roumanie avant d’arriver en France et de reprendre le combat avec la MOI, le PCF, et la Résistance.

Sous le pseudonyme de « Pierrette », elle était chargée de l’assemblage des bombes et des explosifs, de leur transport et de l’acheminement des armes avant et après les opérations. Elle a ainsi participé indirectement à une centaine d’attaques contre des allemands et des collaborateurs.

A sa fille Dolorès, appelée ainsi en hommage à la passionaria Dolores Ibarruri, elle écrit :

« Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi. »

On ne peut pas ne pas citer non plus Joseph Epstein, communiste juif polonais, « Colonel Gilles, arrêté avec Missak Manouchian à la sortie de la gare d’Evry Petit-Bourg le mardi 16 novembre 1943. C’était le grand chef politique des FTP-MOI.

Le 16 novembre 1943, 68 partisans FTP-MOI sont arrêtés par la police française, ses brigades spéciales et renseignements généraux, qui les traquaient depuis des mois.

En tout, en quatre rafles l’année 1943, 200 résistants de la FTP MOI auront été arrêtés en région parisienne entre mars et début décembre. L’organisation combattante qui organisait des attentats à Paris est très affaiblie et la lutte armée dans la capitale ne reprendra vraiment qu’au moment de l’insurrection.

Cette histoire vient de loin :

Les résistants d’origine étrangère engagés dans les FTP MOI pour beaucoup fuient des pays où ils ont été persécuté par le racisme, l’antisémitisme, le fascisme, et lui ont parfois mener la guerre aussi, une guerre qu’ils reprennent en France. Avant d’être des patriotes français, ce sont des antifascistes, des communistes, des militants internationalistes, des révolutionnaires. Leur combat est politique au sens plein.

Manouchian meurt sans « haine en lui contre le peuple allemand » comme il l’écrit dans sa lettre à Mélinée parce qu’il est anti-nazi et pas anti-allemand. Il est pour l’union des travailleurs et des peuples dans un objectif de révolution et d’émancipation sociale et humaine. Voir des nationalistes d’extrême-droite héritiers de la collaboration s’associer à l’hommage national à Missak et Mélinée Manouchian, deux militants qui ont sacrifié leur vie à combattre ces idées racistes et xénophobes, et autoritaires, est un scandale !

Beaucoup des militants FTP-MOI ont milité dans un PCF et une JC alors que les militants communistes étaient traqués, arrêtés, après la Pacte Germano-Soviétique, avant même l’installation de Vichy, puis après la débâcle, les communistes étant la cible privilégiée de Vichy avec les Juifs et les Franc-maçons. Cela a été le cas du jeune Guy Môquet, livré ensuite aux allemands comme « otage » subversif et interné politique et fusillé à Châteaubriant le 22 octobre 41.

La MOI – Main d’œuvre Immigrée – est une des structures créée par le PCF dans les années 1920 (d’abord sous le nom de Main d’œuvre étrangère) pour organiser par groupe de langues les ouvriers immigrés appelés en nombre pour la reconstruction de la France après la première guerre mondiale.

La MOI dépendait directement de la direction centrale du PCF et visait à faire progresser son influence dans le prolétariat d’origine étrangère afin de favoriser les objectifs révolutionnaires et d’émancipation.

Dans la clandestinité, la MOI joue un rôle important dans la participation des immigrés et étrangers – juifs persécutés et entrés dans la clandestinité et la résistance, anciens des Brigades internationales, arméniens, exilés antinazis allemands et autrichiens, prisonniers de guerre soviétiques – à la Résistance.

La MOI a également édité en France une presse en langue étrangère et de nombreuses publications communautaires et antiracistes.

A partir de l’été 1941, sur la base d’une Organisation Spéciale et d’un entraînement militaire déjà donnés à des Jeunesses Communistes clandestins, le Parti communiste s’engage dans la lutte armée contre l’occupant nazi et ses collaborateurs à Paris et dans tout le pays. Le signal de ce déclenchement de la lutte armée contre l’occupant est donné sur le sol de France par Pierre Georges, Colonel Fabien, quand il tue l’officier de marine Allemand Moser à la station Barbès-Rochechouart en août 1941 pour venger à la fois les crimes abominables de l’armée nazie en Union Soviétique et l’exécution de ses camarades de la jeunesse communiste, Henri Gautherot et Samuel Tyszelmann, fusillés le 19 août 1941 par les Allemands suite à la manifestation patriotique du 11 août 1941.

Auparavant les communistes, et singulièrement les communistes juifs de la FTP MOI avaient dénoncé les rafles dites du billet vert des juifs étrangers d’Ile-de-France en mai 1941 – plus de 4000 juifs étrangers raflés et qui iront presque tous en déportation à Auschwitz quelques mois plus tard.

Et beaucoup de jeunes ouvriers juifs, notamment originaires d’Europe centrale et de l’est, ont à ce moment rejoint la rejoint la Résistance communiste.

Et parmi les 522 otages fusillés d’août 1941 à juin 1942 par les Allemands, 124 étaient juifs, soit 20%, et la plupart étaient communistes. Parmi ces résistants juifs MOI figuraient notamment le père du chanteur Jean-Jacques Goldman, Albert Goldman.

Les MOI comptent environ 300 militants d’origine juive étrangère, mais aussi de nombreux italiens, espagnols, polonais, et arméniens, etc.

Ce sont ces résistants d’origine étrangère organisés dans l’action directe contre l’occupant et ses collaborateurs par le Parti Communiste qui sont honorés par la Nation avec l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, Mélinée décédée en 1989 à qui l’on doit la publication des œuvres poétiques de Missak Manouchian qui était une grande âme « ivre de liberté » et d’amour en même temps qu’un grand Résistant, le premier honoré d’une entrée au Panthéon parmi d’autres résistants communistes qui auraient pu y prétendre aussi :

Marie-Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumaux, Danielle Casanova, Rol-Tanguy, Henri et Cécile, Guy Môquet, Croizat, Marcel Paul, etc. Cela viendra peut-être un jour. Il ne faut désespérer.

En tout cas c’est un oubli et une injustice réparés, celui infligés au combat des communistes pour le progrès humain et social en France, se traduisant par de grandes conquêtes sociales (La Sécurité Sociale et les retraites par répartition, les congés payés, la limitation du temps de travail, les services publics, EDF, le statut de la fonction publique), un héritage que tente de détruire et d’effacer le président Macron et l’idéologie néo-libérale qu’il sert, comme celui de la tradition d’accueil de notre pays, et du droit d’asile, battu en brèche par la récente loi immigration.

C’est ce qui rend cet hommage à Missak et Mélinée Manouchian si important, au moment où la peste brune, le racisme et la guerre reviennent dans le monde, en Europe, et où l’extrême-droite est banalisée et plus forte que jamais en France.

« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». écrivait Manouchian dans sa dernière lettre. Soyons dignes de lui et de son sacrifice !

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.

A Brest, ce 21 février, on célébrait la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
La date de ce mardi 21 février 2024 restera gravée par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, héros et héroïne de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. A côté de leur caveau au sein de la nécropole républicaine, sont aussi inscrits en lettre d’or le nom des 22 communistes arméniens FTP-MOI et celui de Joseph Epstein, chef des FTP-MOI, toutes et tous fusillés par les nazis au Mont-Valérien en 1944. 80 ans plus tard, cette panthéonisation marque la juste reconnaissance de la Nation à la Résistance communiste et étrangère, à son apport dans l’histoire nationale de notre pays.
Aux côtés des organisations politiques et syndicales, dont le PCF, le MJCF et la CGT, des associations patriotiques, du député de la circonscription de Brest centre et de plusieurs collègues élus et élues de la majorité municipale, les élus communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon étaient présents au rassemblement organisé ce mercredi midi  à Brest au Monument aux Morts pour rendre hommage à l’engagement héroïque des Manouchian, résistant et résistante communiste, militant et militante internationalistes et antifascistes.
Une cérémonie d’hommage émouvante ponctuée de discours, chant et lecture, qui s’est conclue par le dépôt d’une gerbe et de roses.
Au travers ces gestes mémoriels essentiels, c’est une certaine idée de la France, celle des Droits de l’Homme, celle d’un projet politique d’émancipation et universel hérité de la Révolution et des Lumières, celle d’une France de l’accueil, qui est aujourd’hui consacré.
Plus de cent personnes à l’hommage brestois en l’honneur de Missak et Mélinee Manouchian, de leur entrée au panthéon et plus généralement en hommage au combat pour la Libération nationale et contre le nazisme et Vichy des combattants communistes étrangers des FTP MOI.
Un très bel hommage organisé par la section PCF de Brest et où sont venues plusieurs personnalités politiques (Jean-Charles Larsonneur le député de Brest, Pierre-Yves Cadalen de la FI), syndicales, associatives, des militants de la JC et du PCF, de la CGT, d’autres organisations de gauche, que nous remercions pour leur présence.
Jean-Paul Cam, pour la section PCF de Brest, Ismaël Dupont pour la fédération PCF du Finistère, Taran Marec pour la Jeunesse Communiste, Fabienne Bodin pour la CGT ont pris la parole. Guy Abgrall a lu la lettre a Mélinee et Hervé Thomas a magnifiquement chanté l’Affiche Rouge, la chanson de Ferre avec les paroles des Strophes pour se souvenir d’Aragon.
Photos groupe des élus communistes de Brest – et Ismaël Dupont

Rassemblement d’hommage à Missak et Mélinée Manouchian à Brest à 11h30 à l’invitation de la section PCF de Brest

Communiqué du PCF Brest pour le soutien aux bureaux de poste de proximité et au service public de la Poste

Le 15 février, les postiers se mobilisent pour leur salaire et le service public , à 11 heures, devant l’espace clients de Brest Kergaradec,1 rue Victor Grignard 29490 Guipavas.La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au mouvement et appelle les postiers, élus et, usagers à venir les soutenir et  exiger un service public postal de qualité.

Le bureau de poste de Kérinou a fermé en janvier et  Saint-Martin à Brest doit fermer ses portes le 27 février. Les bureaux de St Marc et St Pierre devraient suivre !

Nous demandons un moratoire et qu’un vrai débat public se tienne avec les postiers, les élus, la population et les dirigeants de la Poste. L’enjeu du service public postal se pose ainsi que le statut de l’entreprise et des salariés. Son avenir appartient aux usagers et aux postiers.

Le Parti Communiste se bat pour le maintien des bureaux de poste de proximité. La poste doit mettre en place un plan d’embauche massif pour permettre la distribution du courrier 6 jours sur 7 et en finir avec la précarité
La souffrance au travail s’accroît. La charge de travail devient insupportable, et les arrêts maladie explosent. Les agents attachés à leur mission de service public ne comprennent plus clairement le sens de leur travail.
Il faut reconstruire un réseau unique de distribution avec des salariés sous statut, faisant une part beaucoup plus importante au transport sur rail et défendre l’accessibilité bancaire sur tout le territoire

Signons la pétition https://www.change.org/p/maintien-du-bureau-de-poste-de-brest-saint-martin

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Pour Gaza, manifestons ce 10 février à BREST – place de la Liberté à 14h30

Manifestation de solidarité avec le peuple palestinien à Gaza alors que le criminel de guerre Netanyahou annonce une offensive contre Rafah, dans le sud de Gaza, où se trouvent un million 300 000 civil.es , forcé.es de s’y rendre par l’armée israélienne.

Samedi 10 février à 14 h 30 place de la Liberté.

La ville de Rafah sous les bombes, 
pour Gaza, manifestons ce samedi 10 février à BREST !
 
L’armée israélienne a intensifié jeudi ses frappes sur le ville de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. C’est là, à la frontière fermée avec l’Égypte, que s’entassent 1,3 million de Palestiniens dont la grande majorité sont des personnes déplacées de force par les bombardements israéliens des derniers mois. Le Premier ministre, criminel de guerre, Benyamin Netanyahou a pourtant ordonné à ses troupes de préparer une offensive contre ce territoire, annonçant un nouveau désastre humanitaire.
 
Il faut écouter le témoignage du docteur Raphaël PITTI, cela ne vous prendra que 12 mn, et c’est terrible, mais c’est la réalité de ce nouveau massacre annoncé :
 
Il y 2 semaines la Cour internationale de justice rendait ses décisions et la réponse d’Israël fut les attaques contre l’UNRWA ainsi que des frappes et attaques plus violentes, avec un risque de génocide en cours à Gaza.

Missak et Mélinée Manouchian des FTP MOI au Panthéon: mercredi 21 avril à 11 h 30 une cérémonie et un dépôt de gerbe au monument aux morts de Brest organisé par la section PCF de BREST

Le 21 février 2024 sera marqué par l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon. Missak, héros de la résistance, chef militaire des Francs-Tireurs et Partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne. Mélinée, sa femme, commissaire militaire des FTP-MOI, décédée en 1989.
A cette occasion la section du pays de Brest du PCF organisera le mercredi 21 avril à 11 h 30 une cérémonie et un dépôt de gerbe au monument aux morts de Brest .
Nous serions heureux de vous associer à l’évènement
En pièce jointe l’affiche unitaire parisienne

Dans la manif pour l’éducation nationale à Brest le jeudi 1er février

Plus de 2000 manifestants à BREST le 1er février pour réclamer une autre politique de l’éducation, plus de moyens pour l’école, et l’école publique, et dénoncer les réformes ATTAL-OUDEA CASTERA et la casse des ambitions de démocratisation des savoirs de l’école publique. Nos camarades étaient présents en nombre: militants du PCF, du MJCF, élus communistes.

Photos Groupe des élu.e.s communistes brestois

Un appel à manifester ce samedi en solidarité avec les Palestiniens (Le Télégramme, Brest, 25 janvier 2024)

Les représentants associatifs, syndicaux et issus de partis politique de gauche restent mobilisés pour dénoncer « le génocides des Palestiniens par l’armée Israélienne ».

Le Collectif pour une paix juste au Proche-Orient continue de dénoncer l’attaque des Palestiniens par l’armée Israélienne. « Voilà seize semaines, plus de 110 jours, que la population de la bande de Gaza subit bombardements, destructions systématiques d’infrastructures vitales, déplacements forcés, privation de nourriture, de soins, d’énergie, d’eau potable. Selon l’ONU, 80 % des personnes menacées de famine dans le monde aujourd’hui se trouvent à Gaza » explique Claude Léostic, la présidente du groupe de Brest de l’association France-Palestine Solidarité. Une manifestation est organisée par les 18 organismes (associations, syndicats et différents partis politiques de gauche) du collectif ce samedi 27 janvier à 14 h 30, place de la Liberté à Brest, pour exiger un cessez-le-feu immédiat et définitif, l’entrée de l’aide humanitaire et la fin du blocus de Gaza, la fin de l’occupation de la Cisjordanie, la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens, la protection du peuple palestinien à Gaza et Cisjordanie occupée.

Voeux des élu.e.s communistes de Brest et Brest-Métropole: discours de Eric Guellec, président du groupe – 20 janvier 2024 au Vauban

Mesdames et messieurs, chers camarades, chers amis,

Nous sommes très heureux de vous retrouver au Vauban, ce lieu emblématique de notre Ville de Brest.

Nous saluons les élus communistes du Relecq-Kerhuon qui se tiennent à nos côtés, ainsi que les représentants du Parti Communiste Français, Ismaël Dupont, Jean-Paul Cam, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, saluer aussi Camille Mongin et le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Je souhaite aussi remercier l’ensemble de nos partenaires de la majorité municipale et métropolitaine présents parmi nous.

Rappelons d’emblée que notre mission publique, notre engagement politique, au service des habitantes et des habitants de notre territoire, seraient impossibles à réaliser sans l’appui des agents du Service Public.

La gestion de la tempête Ciaran l’a une nouvelle fois démontré. Bien préparés, les agents du service public ont fait preuve d’une grande réactivité et d’une mobilisation déterminante. Merci à eux.

Cela témoigne au fond du caractère absolument indispensable d’un service public de qualité, conséquent en effectif.

Permettez-nous donc de vous adresser pour cette nouvelle année 2024 des vœux de Paix, d’Egalité et d’Amitié.

Un vœu de Paix, tout d’abord. Oui, la Paix, c’est ce que nous souhaitons le plus pour cette nouvelle année 2024…

Jean Jaurès disait que « La Paix est le plus grand des combats ».

Et rappelons-nous que c’est la lutte pour la Paix qui a présidé à l’élaboration de notre parti, pendant la première guerre mondiale, pour aboutir à sa naissance en 1920.

Dans un moment où nombre de conflits font rage dans le monde, il est indispensable que cette voix de la paix, du partage et de la solidarité continue à se faire entendre et trouve une expression diplomatique forte, que doit porter notre pays.

Face aux logiques destructrices que subissent les populations d’Ukraine et du Proche-Orient, nous devons multiplier les initiatives qui imposent la Paix comme l’unique solution, le seul horizon envisageable, synonyme d’avenir, de vie, d’humanité, et donc de bonheur, pour les peuples de ces régions.

Bien sûr, à la Ville de Brest, nous agissons avec la tradition d’hospitalité, de solidarité internationale et de fraternité entre les Peuples qui nous caractérisent depuis tant d’années.

Nous soutenons financièrement plusieurs associations humanitaires mandatées pour intervenir sur le théâtre de ces conflits.

La Ville a également accueilli en fin d’année dernière, au groupe scolaire du Forestou, 24 enfants ukrainiens pour leur offrir une période de répit et de réconfort…

Elus communistes, nous souhaiterions d’ailleurs voir se renouveler ce type d’initiative de solidarité. Notamment pour de jeunes gazaouis.

Soyons très clairs sur le drame qui se déroule en ce moment même au Proche-Orient : le droit du Peuple Israélien à vivre en sécurité est crucial. Les attaques terroristes dont il a été victime de la part du Hamas sont effrayantes, monstrueuses.

Mais il n’autorise pas le gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyaou à massacrer des civils innocents et à étouffer le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien, le droit de celui-ci à disposer de lui-même.

Avec nos collègue de la majorité, nous avons accueilli l’été dernier Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, emprisonné en Israël des années durant, sans jugement. Nous échangions avec lui sur les lois et les pratiques arbitraires du gouvernement d’extrême droite israélien, ainsi sur nos espoirs de paix dans la région, cette petite flamme qui ne doit pas s’éteindre.

Oui, le Gouvernement français doit agir diplomatiquement pour le règlement pacifique du drame qui est en train de se jouer, cela dans l’intérêt des Palestiniens, comme des Israëliens.

D’ici là, oui, nous souhaitons que la Ville de Brest reste une ville refuge pour toutes celles et ceux qui doivent fuir l’horreur, la guerre, le terrorisme.

Et n’en déplaise à l’extrême droite et à ses abonnés aux sales besognes, totalement décomplexés, qui viennent taguer les locaux de la maison du peuple, du PCF à Brest ou ailleurs, agresser des élus, qui défilent, cagoulés, équipés de barres de fers.

Cette extrême droite, elle ne peut qu’être galvanisée par la loi Asile-Immigration, la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen si vous préférez, symbole de l’alliance des droites et des extrêmes droites, inscrivant la préférence nationale dans la loi.

Honte à la Macronie d’avoir cédé aux sirènes racistes!

Demain, nous serons présents Place de la Liberté à 11 heure, aux côtés des organisations syndicales, afin de marcher pour la liberté, l’égalité, la fraternité et demander au Président de la République que cette loi ne soit pas promulguée.

Communistes, nous ne nous accommoderons jamais ni de l’extrême droite, ni du racisme.

Les élections européennes qui se tiendront le 9 juin prochain avec la liste soutenue par le Parti Communiste Français, conduite par Léon Deffontaines, seront aussi une belle occasion de démontrer que face à l’escroquerie d’extrême droite Jordan Bardella, que face au mirage Gabriel Attal, il existe bien une autre voix, progressiste, capable de transformer la colère en espoir.

Les élections européennes, avec Léon Deffontaines, seront donc l’occasion de dire qu’il n’y a pas deux France antagonistes, comme le prétendent les promoteurs du choc des civilisations, mais bien un peuple désireux d’une existence digne et heureuse, tous ensemble, dans l’égalité.

C’est le sens du deuxième vœu que nous vous formulons pour cette nouvelle année 2024 : Un vœu d’égalité!

Ce vœu d’égalité pour notre Ville, il ne pourra être assuré sans le maintien et le toujours nécessaire développement de services publics forts. Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, a coutûme de dire le maire de Brest ici présent. C’est la réalité.

Ici à Brest, nous avons su patiemment et collectivement construire au fil du temps, avec l’ensemble de nos partenaires politiques, ce niveau de service public qui caractérise notre ville.

Si les réalisations collectives à mettre à l’actif de notre équipe plurielle ces dernières décennies sont nombreuses, les futurs projets existent et sont pour certains déjà sur les rails pour continuer à transformer notre agglomération dans un sens de progrès social et écologique affirmé.

J’évoquerai deux sujets, celui des mobilités et celui des solidarités…

Les mobilités… Oui en 2024, ici à Brest, nous allons continuer d’agir en faveur du droit à la mobilité pour tous.

Cela passe par une action résolue pour renforcer le réseau de transports publics collectifs de notre métropole.

C’est le projet « Mon Réseau Grandit », un projet d’intérêt général, avec une nouvelle ligne de Bus à Haut Niveau de Service et une deuxième ligne de Tram.

C’est aussi pour le groupe des élus communistes, la poursuite de son engagement pour rendre plus accessible le réseau de transports publics avec la progression des tarifs solidaires, et avec la mise en place progressive de de la gratuité des transports en commun, dans laquelle une première étape pourrait, c’est notre proposition, concerner les jeunes, de 0 à 26 ans.

A l’étude par notre collectivité, comme prévu par le programme de la liste Brest Au Cœur de 2020, le groupe des élus communistes affirme la pertinence politique d’une telle mesure, sur le plan social, sur le plan écologique, sur le plan de l’attractivité de notre ville, de notre métropole.

Nous allons poursuivre notre mobilisation sur le sujet, avec l’appui des militants de la section, avec l’appui des JC, autour d’une campagne locale sur l’intérêt de cette mesure.

Vous pourrez signer sur la table au fond de cette salle, la pétition initiée par nos amis des JC.

Et puis le 2ème sujet, et c’est directement lié, ce sont les solidarités…

A Brest, nous jouons collectif et solidaires. Les solidarités, nous les avons chevillées au cœur de notre engagement d’élus communistes. Elles se retrouvent dans nombres de projets qui sont menés et qui vont continuer d’être menés :

La rénovation de la Maison des Associations à Pen Ar Créac’h, avec une meilleure accessibilité des personnes en situation de handicap, avec des espaces modernisés pour le quotidien des acteurs associatifs de notre ville, qui sont à Brest le terreau de notre démocratie.

La rénovation du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’un lieu d’Accueil des Victimes en Centre-Ville et la restructuration d’un nouveau Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale.

L’extension de l’Ehpad de Kerlévenez, à Bellevue, pour accueillir une unité Alzheimer et la création d’un nouveau projet intergénérationnel à Recouvrance, regroupant une résidence autonomie municipale pour personnes âgées, une crèche municipale et une résidence étudiante.

Le refus de financement du Conseil Départemental et de l’ARS pour le projet de rénovation des Ehpads d’Antoine Salaun et Louise Le Roux a en effet contraint les administrateurs du CCAS à faire évoluer le projet initial vers ce nouveau projet intergénérationnel.

La poursuite des grandes opérations d’envergure de renouvellement urbain à Bellevue et à Recouvrance : restructuration des espaces publics, rénovation des bâtiments mais aussi création de logements sociaux et très sociaux, avec notre bailleur HLM BMH, afin de répondre à la crise de logement qui évidemment n’épargne pas Brest.

Les solidarités, enfin, elles se retrouvent aussi dans tous les dispositifs que les équipes du CCAS déploient au quotidien.

Elles se retrouvent dans les temps forts que nous organisons ou que nous soutenons (Brest Assos, Festi Sol !, le Congrès National Ville Amie des Ainés qui se tiendra à Brest en 2024, Deus ta ! etc, etc),

Elles se retrouvent dans notre soutien aux associations du secteur social, plus que jamais mobilisées en raison de l’inflation, de la stagnation des pensions et salaires et donc des problématiques de pouvoir d’achat.

Oui, les prix augmentent, nous le constatons à chaque passage en caisse, à chaque prélèvement, à chaque facture, à chaque plein d’essence!

C’est pourquoi nous nous battons pour soutenir tous les projets qui permettent d’alléger le cout de la vie pour les habitants de notre Ville, notamment les plus modestes, tout en respectant – et c’est essentiel dans le projet d’émancipation que défendons, tout en respectant la dignité des personnes.

C’est pourquoi, nous nous mobilisons plus que jamais pour aider les familles à faire face au prix des dépenses d’énergie, d’eau.

C’est pourquoi, communistes, nous revendiquons la non hausse de loyers actuellement dans le parc public.

C’est pourquoi, je le disais tout à l’heure, nous nous mobilisons pour rendre plus accessibles les transports publics.

Soyez assurés que les élus communistes continueront d’agir dans un but de justice et de progrès social .

Nous ne soulignerons enfin jamais assez la force du collectif et la nécessité du rassemblement.

C’est cette force du collectif, dans lequel les singularités loin de d’effacer, s’enrichissent les unes des autres, dans lequel l’exigence loin de se conformer s’avère constructive, c’est cette force du collectif, qui a permis à une Gauche ainsi réunie, rassemblée, sur des bases solides, de transformer la Ville depuis 35 ans, et d’accomplir ce qu’elle a accomplie pour les Brestoises et les Brestois, pour Brest, ces 35 dernières années.

Et nous sommes persuadés que c’est l’exigence d’un rassemblement, fort d’un programme exigeant, ambitieux, crédible, sur le plan social et écologique, qui lui permettra de continuer et d’accélérer notre action à l’avenir. Car il reste encore beaucoup de travail à accomplir en faveur des populations !

C’est le sens de notre troisième vœu, un vœu d’amitié pour l’année 2024, et là je serai très bref.

Chers amis, chers camarades, je vous invite en effet maintenant à poursuivre vos échanges autour du verre de l’amitié.

Nous comptons sur vous pour mener ces combats de progrès à nos côtés comme vous pouvez compter sur les élus communistes de Brest et de Brest métropole pour continuer à porter notre projet de société dans les Assemblées municipale et métropolitaine, en 2024.

Excellente année 2024 à toutes et à tous! Merci de votre attention

Plusieurs milliers de personnes marchent contre la loi immigration Darmanin de la honte à Brest ce 21 janvier: le Finistère dit Non à cette loi xénophobe votée avec la complicité de Macron, de la droite et du RN!

Photos Erwan Rivoalan, Jacqueline Héré, MJCF Finistère

Une manifestation d’ampleur contre la loi immigration, à Brest, ce dimanche 21 janvier

Ouest-France, 21 janvier
Ce dimanche 21 janvier 2024, sur la place de la Liberté, à Brest, des manifestants se sont rassemblés pour protester contre la loi asile et immigration, approuvée par le Parlement en décembre. Au fur et à mesure, la manifestation a grossi, avec des milliers de personnes réunies.

Sur la place de la Liberté, à Brest, des manifestants se sont rassemblés, ce dimanche 21 janvier 2024, peu après 11 h, pour faire entendre leur opposition à la loi asile et immigration, adoptée par le Parlement, le 20 décembre. Une vingtaine d’organisations associatives, syndicales et politiques brestoises avait prévue de se joindre au rassemblement. « Cette loi fait une différence intolérable, entre les bons étrangers, ceux issus de l’Union européenne, et les autres », a déclaré le syndicaliste Olivier Cuzon, au micro.

Les manifestants ont ensuite descendu la rue de Siam, en direction de Saint-Louis. La mobilisation a pris de l’ampleur au fur et à mesure, avec plusieurs milliers de personnes réunies.

Vœux des élus communistes de Brest et Brest Métropole ce samedi 20 janvier au matin au Vauban

Vœux des élus communistes de Brest et Brest Métropole ce samedi 20 janvier au matin au Vauban avec un excellent discours d’Eric Guellec, président du groupe, et beaucoup de monde et de partenaires de la gauche présents.

Mesdames et messieurs, chers camarades, chers amis,

Nous sommes très heureux de vous retrouver au Vauban, ce lieu emblématique de notre Ville de Brest.

Nous saluons les élus communistes du Relecq-Kerhuon qui se tiennent à nos côtés, ainsi que les représentants du Parti Communiste Français, Ismaël Dupont, Jean-Paul Cam, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, saluer aussi Camille Mongin et le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Je souhaite aussi remercier l’ensemble de nos partenaires de la majorité municipale et métropolitaine présents parmi nous.

Rappelons d’emblée que notre mission publique, notre engagement politique, au service des habitantes et des habitants de notre territoire, seraient impossibles à réaliser sans l’appui des agents du Service Public.

La gestion de la tempête Ciaran l’a une nouvelle fois démontré. Bien préparés, les agents du service public ont fait preuve d’une grande réactivité et d’une mobilisation déterminante. Merci à eux.

Cela témoigne au fond du caractère absolument indispensable d’un service public de qualité, conséquent en effectif.

Permettez-nous donc de vous adresser pour cette nouvelle année 2024 des vœux de Paix, d’Egalité et d’Amitié.

Un vœu de Paix, tout d’abord. Oui, la Paix, c’est ce que nous souhaitons le plus pour cette nouvelle année 2024…

Jean Jaurès disait que « La Paix est le plus grand des combats ».

Et rappelons-nous que c’est la lutte pour la Paix qui a présidé à l’élaboration de notre parti, pendant la première guerre mondiale, pour aboutir à sa naissance en 1920.

Dans un moment où nombre de conflits font rage dans le monde, il est indispensable que cette voix de la paix, du partage et de la solidarité continue à se faire entendre et trouve une expression diplomatique forte, que doit porter notre pays.

Face aux logiques destructrices que subissent les populations d’Ukraine et du Proche-Orient, nous devons multiplier les initiatives qui imposent la Paix comme l’unique solution, le seul horizon envisageable, synonyme d’avenir, de vie, d’humanité, et donc de bonheur, pour les peuples de ces régions.

Bien sûr, à la Ville de Brest, nous agissons avec la tradition d’hospitalité, de solidarité internationale et de fraternité entre les Peuples qui nous caractérisent depuis tant d’années.

Nous soutenons financièrement plusieurs associations humanitaires mandatées pour intervenir sur le théâtre de ces conflits.

La Ville a également accueilli en fin d’année dernière, au groupe scolaire du Forestou, 24 enfants ukrainiens pour leur offrir une période de répit et de réconfort…

Elus communistes, nous souhaiterions d’ailleurs voir se renouveler ce type d’initiative de solidarité. Notamment pour de jeunes gazaouis.

Soyons très clairs sur le drame qui se déroule en ce moment même au Proche-Orient : le droit du Peuple Israélien à vivre en sécurité est crucial. Les attaques terroristes dont il a été victime de la part du Hamas sont effrayantes, monstrueuses.

Mais il n’autorise pas le gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyaou à massacrer des civils innocents et à étouffer le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien, le droit de celui-ci à disposer de lui-même.

Avec nos collègue de la majorité, nous avons accueilli l’été dernier Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, emprisonné en Israël des années durant, sans jugement. Nous échangions avec lui sur les lois et les pratiques arbitraires du gouvernement d’extrême droite israélien, ainsi sur nos espoirs de paix dans la région, cette petite flamme qui ne doit pas s’éteindre.

Oui, le Gouvernement français doit agir diplomatiquement pour le règlement pacifique du drame qui est en train de se jouer, cela dans l’intérêt des Palestiniens, comme des Israëliens.

D’ici là, oui, nous souhaitons que la Ville de Brest reste une ville refuge pour toutes celles et ceux qui doivent fuir l’horreur, la guerre, le terrorisme.

Et n’en déplaise à l’extrême droite et à ses abonnés aux sales besognes, totalement décomplexés, qui viennent taguer les locaux de la maison du peuple, du PCF à Brest ou ailleurs, agresser des élus, qui défilent, cagoulés, équipés de barres de fers.

Cette extrême droite, elle ne peut qu’être galvanisée par la loi Asile-Immigration, la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen si vous préférez, symbole de l’alliance des droites et des extrêmes droites, inscrivant la préférence nationale dans la loi.

Honte à la Macronie d’avoir cédé aux sirènes racistes!

Demain, nous serons présents Place de la Liberté à 11 heure, aux côtés des organisations syndicales, afin de marcher pour la liberté, l’égalité, la fraternité et demander au Président de la République que cette loi ne soit pas promulguée.

Communistes, nous ne nous accommoderons jamais ni de l’extrême droite, ni du racisme.

Les élections européennes qui se tiendront le 9 juin prochain avec la liste soutenue par le Parti Communiste Français, conduite par Léon Deffontaines, seront aussi une belle occasion de démontrer que face à l’escroquerie d’extrême droite Jordan Bardella, que face au mirage Gabriel Attal, il existe bien une autre voix, progressiste, capable de transformer la colère en espoir.

Les élections européennes, avec Léon Deffontaines, seront donc l’occasion de dire qu’il n’y a pas deux France antagonistes, comme le prétendent les promoteurs du choc des civilisations, mais bien un peuple désireux d’une existence digne et heureuse, tous ensemble, dans l’égalité.

C’est le sens du deuxième vœu que nous vous formulons pour cette nouvelle année 2024 : Un vœu d’égalité!

Ce vœu d’égalité pour notre Ville, il ne pourra être assuré sans le maintien et le toujours nécessaire développement de services publics forts. Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, a coutûme de dire le maire de Brest ici présent. C’est la réalité.

Ici à Brest, nous avons su patiemment et collectivement construire au fil du temps, avec l’ensemble de nos partenaires politiques, ce niveau de service public qui caractérise notre ville.

Si les réalisations collectives à mettre à l’actif de notre équipe plurielle ces dernières décennies sont nombreuses, les futurs projets existent et sont pour certains déjà sur les rails pour continuer à transformer notre agglomération dans un sens de progrès social et écologique affirmé.

J’évoquerai deux sujets, celui des mobilités et celui des solidarités…

Les mobilités… Oui en 2024, ici à Brest, nous allons continuer d’agir en faveur du droit à la mobilité pour tous.

Cela passe par une action résolue pour renforcer le réseau de transports publics collectifs de notre métropole.

C’est le projet « Mon Réseau Grandit », un projet d’intérêt général, avec une nouvelle ligne de Bus à Haut Niveau de Service et une deuxième ligne de Tram.

C’est aussi pour le groupe des élus communistes, la poursuite de son engagement pour rendre plus accessible le réseau de transports publics avec la progression des tarifs solidaires, et avec la mise en place progressive de de la gratuité des transports en commun, dans laquelle une première étape pourrait, c’est notre proposition, concerner les jeunes, de 0 à 26 ans.

A l’étude par notre collectivité, comme prévu par le programme de la liste Brest Au Cœur de 2020, le groupe des élus communistes affirme la pertinence politique d’une telle mesure, sur le plan social, sur le plan écologique, sur le plan de l’attractivité de notre ville, de notre métropole.

Nous allons poursuivre notre mobilisation sur le sujet, avec l’appui des militants de la section, avec l’appui des JC, autour d’une campagne locale sur l’intérêt de cette mesure.

Vous pourrez signer sur la table au fond de cette salle, la pétition initiée par nos amis des JC.

Et puis le 2ème sujet, et c’est directement lié, ce sont les solidarités…

A Brest, nous jouons collectif et solidaires. Les solidarités, nous les avons chevillées au cœur de notre engagement d’élus communistes. Elles se retrouvent dans nombres de projets qui sont menés et qui vont continuer d’être menés :

La rénovation de la Maison des Associations à Pen Ar Créac’h, avec une meilleure accessibilité des personnes en situation de handicap, avec des espaces modernisés pour le quotidien des acteurs associatifs de notre ville, qui sont à Brest le terreau de notre démocratie.

La rénovation du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’un lieu d’Accueil des Victimes en Centre-Ville et la restructuration d’un nouveau Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale.

L’extension de l’Ehpad de Kerlévenez, à Bellevue, pour accueillir une unité Alzheimer et la création d’un nouveau projet intergénérationnel à Recouvrance, regroupant une résidence autonomie municipale pour personnes âgées, une crèche municipale et une résidence étudiante.

Le refus de financement du Conseil Départemental et de l’ARS pour le projet de rénovation des Ehpads d’Antoine Salaun et Louise Le Roux a en effet contraint les administrateurs du CCAS à faire évoluer le projet initial vers ce nouveau projet intergénérationnel.

La poursuite des grandes opérations d’envergure de renouvellement urbain à Bellevue et à Recouvrance : restructuration des espaces publics, rénovation des bâtiments mais aussi création de logements sociaux et très sociaux, avec notre bailleur HLM BMH, afin de répondre à la crise de logement qui évidemment n’épargne pas Brest.

Les solidarités, enfin, elles se retrouvent aussi dans tous les dispositifs que les équipes du CCAS déploient au quotidien.

Elles se retrouvent dans les temps forts que nous organisons ou que nous soutenons (Brest Assos, Festi Sol !, le Congrès National Ville Amie des Ainés qui se tiendra à Brest en 2024, Deus ta ! etc, etc),

Elles se retrouvent dans notre soutien aux associations du secteur social, plus que jamais mobilisées en raison de l’inflation, de la stagnation des pensions et salaires et donc des problématiques de pouvoir d’achat.

Oui, les prix augmentent, nous le constatons à chaque passage en caisse, à chaque prélèvement, à chaque facture, à chaque plein d’essence!

C’est pourquoi nous nous battons pour soutenir tous les projets qui permettent d’alléger le cout de la vie pour les habitants de notre Ville, notamment les plus modestes, tout en respectant – et c’est essentiel dans le projet d’émancipation que défendons, tout en respectant la dignité des personnes.

C’est pourquoi, nous nous mobilisons plus que jamais pour aider les familles à faire face au prix des dépenses d’énergie, d’eau.

C’est pourquoi, communistes, nous revendiquons la non hausse de loyers actuellement dans le parc public.

C’est pourquoi, je le disais tout à l’heure, nous nous mobilisons pour rendre plus accessibles les transports publics.

Soyez assurés que les élus communistes continueront d’agir dans un but de justice et de progrès social .

Nous ne soulignerons enfin jamais assez la force du collectif et la nécessité du rassemblement.

C’est cette force du collectif, dans lequel les singularités loin de d’effacer, s’enrichissent les unes des autres, dans lequel l’exigence loin de se conformer s’avère constructive, c’est cette force du collectif, qui a permis à une Gauche ainsi réunie, rassemblée, sur des bases solides, de transformer la Ville depuis 35 ans, et d’accomplir ce qu’elle a accomplie pour les Brestoises et les Brestois, pour Brest, ces 35 dernières années.

Et nous sommes persuadés que c’est l’exigence d’un rassemblement, fort d’un programme exigeant, ambitieux, crédible, sur le plan social et écologique, qui lui permettra de continuer et d’accélérer notre action à l’avenir. Car il reste encore beaucoup de travail à accomplir en faveur des populations !

C’est le sens de notre troisième vœu, un vœu d’amitié pour l’année 2024, et là je serai très bref.

Chers amis, chers camarades, je vous invite en effet maintenant à poursuivre vos échanges autour du verre de l’amitié.

Nous comptons sur vous pour mener ces combats de progrès à nos côtés comme vous pouvez compter sur les élus communistes de Brest et de Brest métropole pour continuer à porter notre projet de société dans les Assemblées municipale et métropolitaine, en 2024.

Excellente année 2024 à toutes et à tous! Merci de votre attention

Fermetures des bureaux de poste de Kérinou et de Saint-Martin à Brest – Communiqué de la section PCF de Brest : signez la pétition contre ces fermetures scandaleuses!

Les bureaux de poste de Kérinou et de Saint-Martin à Brest vont fermer leurs portes respectivement les 27 janvier et 24 février 2024. Les bureaux de St Marc et St Pierre devraient suivre !
Nous demandons un moratoire et qu’un vrai débat public se tienne avec les postiers, les élus, la population et les dirigeants de la Poste. L’enjeu du service public postal se pose ainsi que le statut de l’entreprise et des salariés. Son avenir appartient aux usagers et aux postiers.
Le Parti Communiste se bat pour le maintien des bureaux de poste de proximité. La poste doit mettre en place un plan d’embauche massif pour permettre la distribution du courrier 6 jours sur 7 et en finir avec la précarité
La souffrance au travail s’accroît. La charge de travail devient insupportable, et les arrêts maladie explosent. Les agents attachés à leur mission de service public ne comprennent plus clairement le sens de leur travail.
Il faut reconstruire un réseau unique de distribution avec des salariés sous statut, faisant une part beaucoup plus importante au transport sur rail et défendre l’accessibilité bancaire sur tout le territoire
La section du pays de Brest du PCF appelle les usagers , les postiers à exprimer leur mécontentement et exiger un service public postal de qualité ​en signant la pétition https://www.change.org/…/maintien-du-bureau-de-poste-de… .

Le groupe des élu.e.s communistes de Brest nous présente ses vœux pour une belle année 2024 le samedi 20 janvier à midi au Vauban

Rassemblement pour Gaza le vendredi 5 janvier à Brest à 18h – Halte aux massacres!

Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas tuant 1  140 civils israéliens, le gouvernement de Netanyahou poursuit une vengeance aveugle contre Gaza. Des milliers de morts, surtout des enfants, des villes rasées, plus d’un million de déplacés, une population asphyxiée par un triple blocus depuis trop longtemps. L’ampleur du massacre et des crimes de guerre en cours, plus meurtriers que jamais, doivent conduire les Nations unies à exiger un cessez-le-feu immédiat et à faire respecter, enfin, le droit international.
Il est  temps de passer des discours aux actes, et pour Paris cela pourrait commencer – au moment où des ministres israéliens entendent vider Gaza de ses habitants palestiniens – par reconnaître officiellement l’État de Palestine.
  Les risques d’extension de la guerre menée par Israël à Gaza sont à leur paroxysme. Alors que le déluge de feu a déjà fait plus de 22 000 morts dans l’enclave palestinienne, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé de frapper mardi dans la banlieue de Beyrouth pour éliminer le numéro 2 du Hamas risquant de provoquer un embrasement régional  .
Avec le collectif « Pour une paix juste au proche orient « nous appelons à une nouvelle veillée vendredi 5 janvier à 18h au monument aux morts à Brest.

Jeudi 28 décembre – 18h: Rassemblement de solidarité avec les Palestiniens de Gaza au monument au mort à Brest

Manifestation contre la loi immigration du 18 décembre à BREST – le MJCF répond présent

Nous étions présents à Brest contre la loi inhumaine sur l’immigration de Darmanin le 18 décembre à Brest.
La France doit faire preuve de fraternité envers ceux qui viennent en France dans l’espoir d’une vie meilleure.
Le MJCF FINISTÈRE.

Rassemblement contre la loi immigration à Brest ce jeudi 21 décembre

Rassemblement contre la loi immigration place de la liberté, Brest – jeudi 21 décembre. 300 personnes mobilisés pour dire non a cette loi infâme. Et parmi eux de nombreux camarades de la JC et du PCF. Photo Julien Poupon.

 

À Brest, 300 personnes marchent contre la loi « immigration »

À l’appel de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques de gauche, 300 personnes se sont réunies ce jeudi 21 décembre pour manifester contre la loi Immigration.

Sous une petite pluie fine et pénétrante, quelque 300 personnes se sont retrouvées place de la Liberté ce jeudi 21 décembre 2023 au soir, à 18 h, pour protester contre l’adoption de la loi Immigration. De nombreux syndicats mais aussi de nombreux partis politiques de gauche avaient appelé à ce rassemblement afin d’exprimer en préambule leur « nausée » après le vote parlementaire.

En présence de plusieurs élus de la majorité métropolitaine, Olivier Cuzon a dénoncé un texte qui manifeste selon lui « une victoire idéologique du Rassemblement national », posant, à croire les manifestants, « la préférence nationale au cœur du système législatif » lui-même coloré « par une large ligne totalement xénophobe ».

Une marche jusqu’à Saint-Martin

Dans un mot d’ordre unitaire, les opposants ont encore dénoncé un « texte contraire aux droits humains fondamentaux » et surtout selon eux « totalement contraire à la devise de la République, liberté, égalité, fraternité ». Après cette brève prise de parole, un texte de Victor Hugo daté de 1855 a été déclamé sur les marches de la mairie, texte posant la question de l’étranger et salué par les applaudissements de la foule. Une marche a alors débuté, remontant Jaurès jusqu’à Saint-Martin pour revenir in fine place de la Liberté et se dissoudre dans le plus grand des calmes.

Texte de l’appel:

Le texte voté de cette loi Asile immigration est une victoire idéologique du
Rassemblement national, comme il le proclame lui-même.
Il fait entrer la préférence nationale au coeur de notre législation. C’est clairement une idéologie xénophobe.
Les modifications apportées au CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) ne feront qu’aggraver les conditions d’accueil des migrants (demandeurs d’asile, réfugiés, jeunes nés en France, détenteurs de titre de séjours, étudiants, demandeurs de
regroupement familial…).
Il ne réglera en rien la situation des sans-papiers qui continueront à devoir faire appel aux associations humanitaires et/ou pour survivre à devoir se situer dans les marges de la légalité.
Ce texte est contraire aux droits humains fondamentaux, contraire aux principes de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité.
Nous appelons les citoyennes et les citoyens à un rassemblement jeudi 21 décembre, à 18h, place de la Liberté. »

Halte au massacre en Palestine: nouvelle mobilisation le samedi 16 décembre à Brest, place de la Liberté

Cessez-le-feu à Gaza – Israël Palestine :Rassemblement pour la paix jeudi 7 décembre 18 h place de la Liberté à Brest

Israël Palestine :Rassemblement pour la paix jeudi 7 décembre 18 h place de la Liberté à Brest

Le premier ministre israélien a ordonné la reprise du déluge de feu sur Gaza. Son armée pilonne de nouveau les populations civiles à Gaza provoquant la mort de centaines de personnes ce week-end, Benyamin Netanyahou choisit la fuite en avant plutôt que la pause.

Il faut que cesse l’effusion de sang qui menace les peuples israélien et palestinien du pire. Les atrocités terroristes commises par le Hamas le 7 octobre ne peuvent justifier la logique de vengeance déclenchée par le gouvernement d’extrême droite israélien contre la population palestinienne de Gaza.

Le gouvernement israélien doit mettre fin à l’opération meurtrière contre la population palestinienne de Gaza, d’ores et déjà marquée par des milliers de morts, des destructions massives d’habitations, d’hôpitaux, d’écoles, par le déplacement forcé d’une immense majorité de la population ainsi que par un effondrement humanitaire et sanitaire. C’est un massacre de masse. Ce sont des crimes de guerre. En Cisjordanie occupée, l’armée et les colons se livrent à de nouvelles exactions contre la population palestinienne. Les dirigeants israéliens et ceux du Hamas devront répondre de leurs actes devant la Cour Pénale Internationale.

La France doit agir auprès de la communauté internationale afin d’imposer au gouvernement israélien l’arrêt définitif des bombardements et des opérations terrestres dont les populations civiles sont les principales victimes.

Nous exigeons :

– Un cessez-le-feu permanent avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.

-️ La libération de tous les otages détenus par le Hamas.

-️ La mise en place d’un corridor humanitaire permanent pour acheminer les produits de première nécessité.
-️ La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.

-️ La cessation de la coopération militaire avec l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.

-️ La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.

-️ La libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, capable de porter les aspirations de son peuple et l’exigence de paix, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.

-️ Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.

-️ La reconnaissance de l’État de Palestine par la France, conformément au vote du Parlement français en 2014 et sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, doit permettre d’ouvrir le débat dans l’Union européenne afin d’aboutir à la même reconnaissance votée par le Parlement européen la même année.

Le PCF salue l’annonce dans ce sens du gouvernement de gauche espagnol.

Le Parti Communiste Français appelle à la plus large mobilisation contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, pour faire prévaloir l’exigence d’une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer à la manifestation ce jeudi 7 décembre à 18 h Rendez-vous Place de la Liberté à l’appel du collectif pour une paix juste.

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes – Manifestation à 15h place de la liberté le samedi 25 novembre.

APPEL À LA MOBILISATION POUR LE 25 NOVEMBRE Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes « Les droits des femmes classés sans suite »
Manifestation à 15h place de la liberté le samedi 25 novembre.
En France, une femme est assassinée tous les trois jours, tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Les victimes de féminicide ayant déjà signalé des violences ont vu leur plainte classée sans suite dans 80% des cas. 80 % des plaintes des femmes pour viol sont classées sans suite, moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation. La Fondation des Femmes estime à 2,6 milliards d’euros par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France. Aujourd’hui, l’État n’en dépense que 184,4 millions !
La protection de l’enfance, un secteur clé Les structures et associations de ce secteur-clé alertent sur la précarité grandissante de leurs capacités d’action et de leurs conditions d’accueil. Élaborer des politiques publiques pour prendre en compte le continuum de violences de l’enfance à l’âge adulte, en luttant contre la pédocriminalité et la culture du viol, cela exige de développer les services publics, à égalité sur l’ensemble du territoire et de former toute la chaîne des professionnel.les concerné.e.s.
Luttons contre l’exploitation et la marchandisation des corps. Les personnes en situation de prostitution, victimes de la traite sexuelle des êtres humains, subissent la violence de l’exploitation et de la marchandisation de leur corps. Cela touche de plus en plus les mineur·e·s. Nous réaffirmons notre position abolitionniste en exigeant les moyens nécessaires pour garantir une réelle application de la loi de 2016.
Solidarité internationale : « le féminisme comme culture de la paix » : nous sommes solidaires avec les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, les Israéliennes, les Palestiniennes, les Yéménites, les Arméniennes, les Syriennes qui vivent dans des territoires où des conflits perdurent. Ces femmes ainsi que les femmes réfugiées ou déplacées pour cause de conflit subissent
les conséquences mortifères des guerres, parce qu’elles sont souvent en première ligne. Nous soutenons les mobilisations des femmes pour défendre la démocratie, la justice, l’égalité et la paix, contre les politiques d’extrême-droite, de haine et de division, contre les intégrismes religieux.
Des propositions du PCF pour la sécurité des femmes, contre toutes les formes de violences :
✦ Créer des brigades et juridictions spécialisées pour une justice dotée de formations, moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux spécifiques des violences sexistes et sexuelles, en s’inspirant du modèle espagnol.
✦ Mettre fin à l’impunité : établir une liste d’actes d’enquête minimaux sans lesquels le procureur ne pourrait pas classer sans suite une affaire.
✦ Mettre en place un dispositif visant à assurer le respect d’une ordonnance de protection par la police.
✦ Rendre gratuite l’assistance juridique pour les personnes victimes de violences sexuelles et/ou conjugales et informer les victimes de leurs droits dès le dépôt de plainte
✦ Modifier rapidement la position de la France rapidement qui refuse aujourd’hui de définir le viol comme un crime dans la directive sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique
✦ Appliquer la loi Aubry de 2001 relative à la dispense de cours d’éducation à la vie sexuelle et affective.
✦ Pérenniser le travail de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE) et suivre ses recommandations
✦ Permettre l’accès, immédiat et gratuit, à des soins en psycho-traumatologie pour toutes les victimes et co-victimes.
Chaque département doit se doter d’un centre de psycho-traumatologie avec un accueil médico-judiciaire et un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS).
✦ Porter la création d’un Protocole européen d’accueil et de respect des droits des femmes migrantes afin de lutter contre la traite des êtres humains et les violences sexuelles subies dans le cadre du parcours migratoire.
✦ Renforcer la loi du 13 avril 2016 relative à la lutte contre le système prostitutionnel grâce à des moyens supplémentaires, humains et financiers : lutter plus efficacement contre les réseaux de proxénétisme, déployer les commissions départementales, augmenter de manière significative le nombre de parcours de sortie, revaloriser l’allocation actuelle, permettre l’accès effectif au logement et aux titres de séjour, à une formation professionnelle.

APPEL À LA MOBILISATION POUR LE 25 NOVEMBRE – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes – « Les droits des femmes classés sans suite »

APPEL À LA MOBILISATION POUR LE 25 NOVEMBRE
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
« Les droits des femmes classés sans suite »
Manifestation à 15h place de la liberté le samedi 25 novembre.
En France, une femme est assassinée tous les trois jours, tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Les victimes de féminicide ayant déjà signalé des violences ont vu leur plainte classée sans suite dans 80% des cas. 80 % des plaintes des femmes pour viol sont classées sans suite, moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation. La Fondation des Femmes estime à 2,6 milliards d’euros par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France. Aujourd’hui, l’État n’en dépense que 184,4 millions !
La protection de l’enfance, un secteur clé Les structures et associations de ce secteur-clé alertent sur la précarité grandissante de leurs capacités d’action et de leurs conditions d’accueil. Élaborer des politiques publiques pour prendre en compte le continuum de violences de l’enfance à l’âge adulte, en luttant contre la pédocriminalité et la culture du viol, cela exige de développer les services publics, à égalité sur l’ensemble du territoire et de former toute la chaîne des professionnel.les concerné.e.s.
Luttons contre l’exploitation et la marchandisation des corps. Les personnes en situation de prostitution, victimes de la traite sexuelle des êtres humains, subissent la violence de l’exploitation et de la marchandisation de leur corps. Cela touche de plus en plus les mineur·e·s. Nous réaffirmons notre position abolitionniste en exigeant les moyens nécessaires pour garantir une réelle application de la loi de 2016.
Solidarité internationale : « le féminisme comme culture de la paix » : nous sommes solidaires avec les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, les Israéliennes, les Palestiniennes, les Yéménites, les Arméniennes, les Syriennes qui vivent dans des territoires où des conflits perdurent. Ces femmes ainsi que les femmes réfugiées ou déplacées pour cause de conflit subissent
les conséquences mortifères des guerres, parce qu’elles sont souvent en première ligne. Nous soutenons les mobilisations des femmes pour défendre la démocratie, la justice, l’égalité et la paix, contre les politiques d’extrême-droite, de haine et de division, contre les intégrismes religieux.
Des propositions du PCF pour la sécurité des femmes, contre toutes les formes de violences :
✦ Créer des brigades et juridictions spécialisées pour une justice dotée de formations, moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux spécifiques des violences sexistes et sexuelles, en s’inspirant du modèle espagnol.
✦ Mettre fin à l’impunité : établir une liste d’actes d’enquête minimaux sans lesquels le procureur ne pourrait pas classer sans suite une affaire.
✦ Mettre en place un dispositif visant à assurer le respect d’une ordonnance de protection par la police.
✦ Rendre gratuite l’assistance juridique pour les personnes victimes de violences sexuelles et/ou conjugales et informer les victimes de leurs droits dès le dépôt de plainte
✦ Modifier rapidement la position de la France rapidement qui refuse aujourd’hui de définir le viol comme un crime dans la directive sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique
✦ Appliquer la loi Aubry de 2001 relative à la dispense de cours d’éducation à la vie sexuelle et affective.
✦ Pérenniser le travail de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE) et suivre ses recommandations
✦ Permettre l’accès, immédiat et gratuit, à des soins en psycho-traumatologie pour toutes les victimes et co-victimes.
Chaque département doit se doter d’un centre de psycho-traumatologie avec un accueil médico-judiciaire et un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS).
✦ Porter la création d’un Protocole européen d’accueil et de respect des droits des femmes migrantes afin de lutter contre la traite des êtres humains et les violences sexuelles subies dans le cadre du parcours migratoire.
✦ Renforcer la loi du 13 avril 2016 relative à la lutte contre le système prostitutionnel grâce à des moyens supplémentaires, humains et financiers : lutter plus efficacement contre les réseaux de proxénétisme, déployer les commissions départementales, augmenter de manière significative le nombre de parcours de sortie, revaloriser l’allocation actuelle, permettre l’accès effectif au logement et aux titres de séjour, à une formation professionnelle, à la protection et aux soins.

Halte au massacre en Palestine – Nouvelle manifestation à Brest le samedi 18 novembre à 15h place de la Liberté

Israël/Palestine : HALTE AU CARNAGE, cessez-le-feu immédiat !

Le gouvernement israélien a lancé une opération meurtrière contre la population palestinienne de Gaza. Près de la moitié des habitations ont été détruites. Les hôpitaux, les écoles sont visées. Un véritable effondrement humanitaire est en cours. Une partie de la population est contrainte à un déplacement forcé. Des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants périssent sous les bombes. C’est un massacre de masse. Ce sont des crimes de guerre.

En Cisjordanie occupée, l’armée et les colons se livrent à de nouvelles exactions contre la population palestinienne. Les odieux actes terroristes du Hamas du 7 octobre ne les justifient en rien. B.Netanyahou et les autres responsables devront en répondre devant la Cour Pénale Internationale.
Rien n’a été fait depuis trois semaines pour stopper l’engrenage des tueries. La lâcheté et la complicité diplomatiques ont donné un blanc-seing au gouvernement d’extrême-droite de B.Netanyahou.

IL EST ENCORE TEMPS D’AGIR. La résolution de l’ONU appelant à une trêve humanitaire, votée par la France, est un point d’appui. La déclaration du Président de la République lors de la conférence du 9 novembre affirmant la nécessite d’« œuvrer à un cessez-le-feu » est un premier pas qui doit se traduire par des actes concrets. La France doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l’état d’Israël pour que la résolution soit mise en application.

Nous exigeons :
➡️ Un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.

 
➡️ La libération des otages
 
➡️ La mise en place d’un corridor humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité.
 
➡️ La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.
 
➡️la cessation de l’exportation d’armes en direction de l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.
 
➡️ La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.
 
➡️ Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.
 
➡️ La reconnaissance de l’État de Palestine par la France sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, pour que les deux peuples réconciliés vivent en paix et en sécurité.
 

Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France sur la base de cet appel avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.

A Brest il participera sur ce contenu à la manifestation du samedi 18 novembre. Rendez-vous place de la Liberté  à 15 h.

À Brest, les agents de nettoyage des sous-marins en grève pour leur salaires (L’Humanité, 7 novembre 2023)

Un mouvement de grève a débuté le 31 octobre, chez les agents de nettoyage de la société ISS, dans l’arsenal de Brest. Les salariés mobilisés, qui travaillent parfois au contact du nucléaire, réclament des hausses de salaires et une réévaluation des primes.

L’Humanité, 7 novembre 2023

Ils sont indispensables à l’entretien de la dissuasion nucléaire française et sont en grève depuis une semaine. Ce mardi 7 novembre, les agents de nettoyage de la société ISS, dans l’Arsenal de Brest, entamaient leur 8e jour de mobilisation. Le mouvement de protestation, qui a débuté le 31 octobre, porte principalement sur les salaires.

« Selon la convention collective, ce travail en milieu sensible doit être rémunéré au 3e échelon des agents de service », mesure Anthony Le Meur, chef d’équipe dans la propreté à ISS et délégué syndical CGT.

Or, selon l’élu cégétiste, les salariés en grève sont rémunérés au premier échelon, « alors que la convention collective ne prévoit pas l’usage de nacelles ou de chariots élévateurs », lors des services. « Nous réclamons simplement une juste rémunération », insiste Anthony Le Meur, avec une réévaluation de 5 niveaux dans la grille salariale du personnel.

Potentiel contact au plomb et à des produits abrasifs

Pour l’heure, selon la CGT, les négociations avec la direction n’ont pas abouti. Le dialogue n’est pas rompu : une nouvelle rencontre était prévue ce 7 novembre en fin d’après-midi.

Au sein de l’arsenal de Brest, les agents de nettoyage mobilisés interviennent sur les sous-marins et navires de la marine en IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation). « Un arrêt des vaisseaux pur et simple entre 6 mois et 1 ans. Pour les sous-marins, par exemple, on enlève la coque pour vérifier la corrosion. Les combustibles nucléaires sont retirés, précise Anthony Le Meur. Les agents doivent passer à travers des petites trappes pour nettoyer et dégraisser les lances missiles. »  Un potentiel contact au nucléaire, au plomb et à des produits abrasifs qui valent à ces salariés une prime de risque, que la CGT veut porter à 140 euros mensuels.

Une autre revendication concerne aussi la prime « traversée », qui compense le voyage (non compris dans les heures de travail) des agents de nettoyage à la base sous-marine sur l’île Longue. Cette traversée nécessite 45 minutes en bateau. Les grévistes entendent qu’elle soit portée de 4 à 10 euros par jours travaillés sur l’île.