Category: Vie du parti

Intimidations de l’extrême-droite à Brest: ça suffit! – Communiqué du PCF Finistère, du PCF Brest et du Mouvement des Jeunes Communistes du Finistère, 13 juillet 2023

Intimidations de l’extrême-droite à Brest: ça suffit!
Nous exprimons notre colère et notre indignation face aux nouvelles dégradations et intimidations de l’extrême-droite contre des locaux du Parti communiste dans le Finistère.
Une nouvelle fois (la quatrième fois en deux ans), les locaux de la fédération du PCF Finistère et de la section PCF de Brest, rue Henri Moreau et rue André Berger à Brest (deux résistants communistes et antifascistes brestois fusillés au Mont Valérien en septembre 1943), ont été victimes de dégradations et de tags fascistes et homophobes de la part de militants d’extrême-droite, assortis d’autocollants menaçants appelant à tabasser les « antifas » avec un dessin de pendaison dessus.
Après l’inscription d’une croix gammée, de slogans menaçants, et d’autocollants d’intimidations pro-Zemmour en 2022, contenant des menaces explicites également dirigées contre des militants communistes et de gauche, c’était hier, mercredi 12 juillet, le tour de croix celtiques (symbole neo-fasciste prisé par Occident et par le GUD), d’autres insignes nationalistes, de slogans particulièrement violents et injurieux et d’attaques « ad hominem » homophobes et diffamatoires, d’être inscrits sur l’ensemble vitré de notre local du PCF rue Henri Moreau à Brest.
La fédération PCF du Finistère dont des jeunes militants, également militants du MJCF 29, ont été menacés et « fichés » sur des réseaux d’extrême-droite à l’occasion de la venue de Zemmour à Brest le 17 juin 2023, a porté plainte ce jeudi 13 juillet et appelle solennellement l’État, le préfet du Finistère, le procureur de la république, la police, à apporter une réponse rapide face à ces actes scandaleux et face à la recrudescence de ces intimidations fascistes, homophobes, racistes et anti-républicaines.
Nous remercions chaleureusement le service propreté de la collectivité de Brest Métropole d’avoir nettoyé avec une grande rapidité, quelques heures après le signalement des faits, ces tags, qui ont aussi touché le même jour la Maison du Peuple. Nous exprimons d’ailleurs également notre soutien aux syndicalistes de la Maison du Peuple de Brest.
Nous remercions tous les responsables politiques, les élu.e.s, les militants associatifs, syndicaux et politiques, les fédérations du PCF et du MJCF qui nous ont exprimé leur soutien ces dernières heures.
Signataires :
Le PCF Finistère – La section PCF de Brest – Le Mouvement des Jeunes Communistes du Finistère

Rassemblement en gare d’Hanvec le 6 juillet à pour le retour à un arrêt du train à la gare de Hanvec, la modernisation de la ligne Quimper-Brest, la défense du ferroviaire de proximité en Bretagne

Un rassemblement réussi le jeudi 6 juillet 2023 en gare d’Hanvec pour obtenir de la desserte ferroviaire de proximité de qualité sur l’axe Quimper-Brest, à l’initiative du PCF 29, en soutien à l’association des usagers – collectif « Un train pour Hanvec » membre de la coordination ferroviaire bretonne (COFERBZH) qui demande la réouverture de la gare ou d’une halte TER.

Cette manifestation était également motivée pour réclamer la modernisation de la ligne Quimper-Landerneau, l’amélioration du service public et la défense des petites lignes de dessertes fines du territoire.

Une belle participation et des discours de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, Gilbert Sinquin, pour la section PCF, de Mélanie Thomin, députée PS-NUPES de la circonscription de Châteaulin, du maire d’Hanvec, du président du collectif pour un arrêt de train à Hanvec, de Stéphanie Grevet présidente de la coordination ferroviaire bretonne, et du représentant de la CGT Cheminots de Cornouaille.

Voir article du Télégramme:

https://www.letelegramme.fr/finistere/hanvec-29460/une-centaine-de-personnes-dont-de-nombreux-elus-de-gauche-reunis-a-la-gare-dhanvec-6389470.php

 

Rassemblement en gare de Hanvec le 06/07/2023.

Intervention de Gilbert Sinquin (PCF):

Chers camarades , chers amis.

Toute politique publique en termes de mobilités doit se donner pour objectifs de répondre aux besoins des populations concernées, aux exigences d’aménagement du territoire et à l’urgence de répondre aux enjeux climatiques.

En conséquence, les investissements dans les transports ferrés doivent être la priorité à la réponse aux besoins des habitant-e-s et des territoires.

 

Petit historique et constat.

La gare d’Hanvec est située sur le tronçon de Châteaulin à Landerneau inauguré le 16 décembre 1867, permettant le lien extrême ouest entre les voies ferrées du nord et du sud de la Bretagne. Le tracé sinueux de cette ligne de chemin de fer à voie normale, de Savenay à Landerneau date donc de 156 ans, construite avec les moyens humains et matériel de l’époque en contournant et en éliminant au maximum les reliefs que les locomotives à vapeur, pas assez puissantes, ne pouvaient franchir. La concession avait été attribuée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.

Le service voyageurs à la gare d’Hanvec ayant cessé au début des années 2000, plus aucun train de voyageurs ne s’y arrête.

L’infrastructure permet cependant à un agent – cheminot la réouverture exceptionnelle de la gare, encore pour l’instant, afin de permettre le croisement de deux trains, garer un train de travaux ou un train de Fret – marchandises, si toutefois le trafic reprenait, ce qui est serait aussi très important pour réduire le trafic routier et le CO2 .

 

AncreLe dernier projet initial de rénovation de la ligne entre Landerneau et Quimper, décidé en 2010, devait créer une double voie de 13 km de long à partir de la gare d’Hanvec vers Irvillac et Dirinon pour permettre le croisement dynamique , en circulation de 2 trains. Avec la modernisation des aiguillages, le nombre de trains en circulations devait monter à 12 aller-retour et le temps de trajet réduit à 1h00 maximum entre Quimper et Brest.

Par manque de volonté politique et de budget insuffisant, ce projet initial de rénovation a été réduit à minima, certaines « autorités » estimaient même à l’époque que ce projet à minima était encore trop cher ou injustifié du fait de la présence de la voie express en parallèle, à proximité !

Nous avons quand même été heureux que cette ligne ait été rénovée dans ces conditions après de multiples combats  syndicaux et politiques, car la ligne aurait pu être fermée.

Le résultat est donc que nous avons aujourd’hui avec 9 trains aller-retour, des trains mais, ils ne s’arrêtent plus dans toutes les gares, 2 sont directs, sans arrêt entre Quimper et Brest, pour un affichage commercial entre 1h01 et 1h04 de temps de trajet et, pour compenser l’ambition initiale, 3 autocars directs entre Quimper et Brest, par la voie express, parfois pratiquement aux mêmes horaires que les trains, à des tarifs différents et incompréhensible. (exemple  en semaine : Quimper – Brest, trajet simple vers17h00, en car le prix = 7,50€ pour une durée du trajet = 1h27 et, en train le  prix = 11,00€ et durée du trajet =1h19) .

Depuis la réouverture de la ligne Quimper-Landerneau , le 10 décembre 2017, après 1 an de fermeture pour les travaux de rénovation, chacun a pu constater que le service commercial attendu n’est pas à la hauteur de l’investissement (77,8 millions €, financés par la Région Bretagne 31 %, le département du Finistère 25,5 %, SNCF Réseau 20 %, l’État 19 %, Brest Métropole 3 %, Quimper Bretagne Occidentale 1,5 %).

La ligne est sacrifiée au moindre incident technique ou d’exploitation par la direction de la SNCF. Les trains supprimés ne sont pas remplacés faute de réserve de conducteurs ou de matériels, ni substitués par des autocars systématiquement ou aléatoire si un autre train circule dans l’heure suivante. Les contrôleurs ne sont plus présents systématiquement, très rarement même dans les trains, ce qui entraîne un manque de sûreté et de sécurité pour les voyageurs, le conducteur et l’exploitation de la ligne.

Des horaires inadaptés, des correspondances impossibles avec les TGV, des tarifs élevés parfois non remboursés en cas de suppressions de trains et de frais de transports supplémentaires.

Des guichets supprimés et, pour ceux encore restants des horaires d’ouvertures de plus en plus réduits, laissant les usagers désemparés devant des bornes automates n’acceptant pas tous les moyens de paiement ou renvoyés à Internet inaccessible pour 25 % de la population .

Il y a là, une rupture d’égalité à l’accès au train et au service de moins en moins public. Ce n’est pas normal et il ne faut pas s’étonner des conséquences sur la société, le vivre ensemble et la république.

Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achats, de services souvent dégradé, inadaptés, parfois inaccessibles, cette ligne non fiable est désertée par les voyageurs potentiels, inexploitée pour la collectivité, au détriment des collectivités financeurs, de la société et du climat.

Toutes ces défaillances perdurent, malgré les multiples réclamations et demandes d’améliorations formulées par les usagers, les syndicats de cheminots auprès de la Direction de la SNCF ou de la Région Bretagne qui parfois se renvoient les responsabilités, selon les interlocuteurs.

Les représentants des associations d’usagers Collectif « Un train pour Hanvec » , la Coordination Ferroviaire Bretonne COFERBZH, les syndicats de cheminots de Brest-Landerneau et Cornouaille-Quimper et des Conseils de développements de Brest, Quimper, Lorient et pays COB peuvent en témoigner plus en détail.

Nous pouvons aussi nous appuyer sur une présentation d’étude réalisée par un cabinet économique pour le CSE-SNCF Atlantique des cheminots.

Nous pensons que, si la Direction Régionale de la SNCF ou de la Région Bretagne ont effectivement une responsabilité dans la gestion de cette ligne et de son exploitation, la 1ère des responsabilité en revient à l’État qui n’accorde pas les budgets nécessaires au chemin de fer et particulièrement aux petites lignes de dessertes fines du territoire , malgré les annonces gouvernementales à double langage, non suivies des actes.

Nous le voyons encore cette fois, en ce moment avec le nouveau CPER ( Contrat de Plan Etat Région ) en discussion au Conseil Régional, qui est insuffisant pour répondre aux besoins de plus en plus importants de transports du quotidien et d’impact sur le climat, y compris en Bretagne déjà maintenant.

Selon nos informations – analyses, parmi les comparaisons des dotations aux différentes régions sur les 5 ans a venir au titre du CPER que nous pouvons faire .

La Bretagne est en queue de peloton.

L’île de France a 5 fois plus € / habitant, et en réalité même près de 40 fois plus si on y ajoute l’argent injecté par l’état au titre d’une fiscalité propre pour financer les infrastructures de transport.

C’est un vrai scandale!!!

La Région Bourgogne -Franche Comté à une dotation de presque 4 fois plus d’ € /habitant que la Bretagne.

C’est incompréhensible et, il faut qu’on réagisse vivement car, on ne pourra quasiment rien faire en terme de ferroviaire avec ces 189 millions d’euros que l’État voudrait daigner accorder à la Bretagne .

Dans ce contexte d’inflation que nous vivons, d’augmentation des coûts de l’énergie et du réchauffement climatique, de la métropolisation, de la dégradations visibles des bouchons quotidiens aux entrées et sorties de villes surtout aux heures d’embauches et de débauche du travail et d’augmentation des flux routiers, la voie express de plus en plus encombrée entre Brest et Quimper (25 000 à 48 000 véhicules/ jour), de la difficulté de trouver des places de stationnements et le coût de plus en plus important que ceux-ci représentent ( réduction des places de stationnements prévues à Brest et Quimper avec une hausse des tarifs), mise en place des ZFE en 2025 à Brest, l’alerte du Haut Conseil pour le climat dans son rapport annuel sur la trajectoire de réduction du CO2 avec la présentation de ces travaux au Conseil Régional la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en compte également la démographie actuelle et annoncée, la répartition et l’éloignement de plus en plus grand des services publics, du domicile travail, du vieillissement de la population dans notre département, de la difficulté que cela va représenter pour l’accès au droit au transport pour tous et, de la prévision d’arrivée de nouveaux habitants (+ 400 000 en Bretagne dans 25 à 30 ans, dont une partie dans le Finistère).

 

Nos propositions, à cadrer dans un cahier des charges entre la Direction Régionale de la SNCF et la Région Bretagne, dans un ordre de priorités chronologiques de faisabilités, d’organisation, de délais techniques, économiques ou budgétaires, sachant que tout ne peux pas être réglé immédiatement en même temps.

1 Dans l’organisation des transports avec la décentralisation et la compétence à la Région, il faut que de toutes les réclamations ou demandes des usagers et des collectivités (format papiers et informatiques) soient remontées – centralisées auprès de la Région Bretagne, donneur d’ordre à l’exploitant SNCF, afin de connaître toutes les difficultés et les demandes d’améliorations, que des corrections et des pénalités soient demandées et mises en place au besoin selon un cahier des charges.

2- Décider immédiatement, qu’au prochain service, tous les trains directs Quimper – Brest ou Brest – Quimper ( semaine, week-ends et fêtes) s’arrêtent dans toutes les gares de la ligne.

C’est possible et ça ne «coûte» que 3 minutes (décélération – arrêt – ré-accélération). Si l’on veut remplir les trains il faut commencer par pouvoir monter et descendre du TER dans les gares intermédiaires.

Le jour ou un TGV pourra circuler sur la ligne électrifiée, on pourra comprendre qu’il ne s’arrête pas dans toutes les gares ! D’ailleurs, qu’elle est la fréquentation des trains TER directs? Le nombre de voyageurs potentiels laissés à quai et renvoyés à la route?

3 Supprimer immédiatement, au prochain service, tous les cars TER directs Quimper – Brest ou Brest – Quimper, en semaine, les week-ends et fêtes. Les trains aux mêmes horaires seront mieux remplis, les voyageurs non pénalisés en temps de trajets et de budget si les efforts tarifaires nécessaires sont adoptés. Les chauffeurs de cars pouvant être réaffectés sur d’autres lignes en pénuries de main d’œuvre où, embauchés à la SNCF où il y a aussi des besoins.

Dans un 2ème temps, ajouter 3 trains à circuler à des horaires non couverts aujourd’hui afin de compléter l’offre et répondre au projet initial de rénovation de 2010. Ce sera bon pour l’exploitation de la ligne et le C02 .

4 Ré-ouvrir les guichets fermés, c’est possible tout de suite à Châteaulin comme avant les travaux de 2017 , en n’oubliant pas Crozon sur le territoire, ni Dirinon ou il y a encore un agent, ainsi qu’élargir les plages horaires des guichets encore existants (Quimper, Brest, Landerneau).

Si la charge de travail des agents en gares de Châteaulin et Dirinon ne permet pas d’assurer le guichet entre 2 trains, la SNCF à mis en place des équipes mobiles qui peuvent renforcer. A quoi servent-elles?

Ne pourraient-elle pas être déployées dans les gares intermédiaires?

Il est inacceptable qu’aucun accueil physique ne soit possible dans aucune gare du centre Finistère, même sur des jours ou horaires dédiés, pour effectuer des démarches, acheter des abonnements ou des billets TGV ; qu’il faille aller à Quimper, Landerneau ou Brest pour le faire. Tout ne peut pas être fait par Internet où l’on ne voit pas toutes les offres, les meilleurs tarifs…, sans parler de l’obligation ou de l’absurdité d’avoir un véhicule et se déplacer en automobile pour effectuer un voyage en train! (perte d’égalité d’accès au train, de temps, d’argent, conséquences sociales pour le climat et la santé).

5– Adopter une tarification plus attractive ou incitative, moins chère, allant vers la gratuité pour favoriser le train avec des abonnements (domicile – travail, favoriser les transferts de mobilités pour les voyageurs et les familles, les loisirs, les vacances…) en commençant par obliger tous les bénéficiaires des transports (publics et privés) à contribuer au budget des transports et en augmentant ceux-ci via l’État et les collectivités pour le bien commun.

6 Revoir les horaires des correspondances entre TER et TGV afin de favoriser les rabattements et augmenter les cadencements des trains du quotidien et la complémentarité avec les TGV .

7- Pour répondre au demandes et besoins des populations d’Hanvec, Irvillac, Daoulas, Le Faou, la presqu’île de Crozon …, rétablir le fonctionnement de la gare d’Hanvec afin de permettre aux voyageurs de monter et descendre du TER . (Une halte ferroviaire a été crée à Rennes – Ponchaillou , succès de fréquentation, aujourd’hui 4000 voyageurs /jour).

8- Afin de gagner du temps de trajet, en attendant une véritable modernisation la ligne Quimper-Landerneau, au prochain renouvellement de matériels ferroviaires, choisir des trains pendulaires , décarbonés si possible, qui permettent de gagner de la vitesse dans les courbes en préservant la sécurité et le confort des passagers , à moindre coût. La technologie existe depuis longtemps dans le ferroviaire.

9- Le projet LNOBPL ne doit concerner uniquement le rapprochement des métropoles de Nantes et Rennes mais bénéficier à l’ensemble de la Bretagne. Afin de répondre aux besoins complémentaires, équilibrés entre territoires, sans discriminations, le nombre d’habitants et l’éloignement géographique doivent prisent en compte équitablement. Les 6 milliards d’€ du projet doivent aller à l’ensemble des infrastructures ferroviaires de Bretagne y compris de Redon à Nantes et, pas seulement à des tronçons de LGV entre Redon et Rennes comme le voudrait l’État avec SNCF-Réseau.

Nous appelons l’État à rénover et moderniser très rapidement notre réseau ferré en commençant par le choix des rectifications de courbes, suppressions de passages à niveaux, doublement de voies et évitements, l’électrification et la modernisation de la signalisation par la mise au norme de l’ERTMS ( système de gestion des circulations des trains de dernière génération développé au niveau européen, améliorant les capacités et les vitesses, permettant de faire rouler plus de trains, plus vite, avec moins d’intervalles entre les circulations, en toute sécurité). Cette modernisation permettant en outre, pour un même budget de faire 10 fois plus de kilomètres de travaux que des tronçons de voies nouvelles (LGV), tels présentés dans le projet LNOBPL , sans impacts supplémentaires aux sols, en préservant et améliorant les dessertes de toutes les villes ou haltes existantes.

Cette modernisation permettrait d’augmenter le nombre de trains en circulation et les vitesses pour les TGV et le TER  ainsi que le Fret ferroviaire afin de mettre enfin Brest et Quimper à 3h00 de Paris en passant par Rennes ou Nantes.

Le doublement de la voie unique Landerneau -Q uimper dont les ouvrages d’art sont construits depuis l’origine pour cela, permettant des liaisons Brest – Nantes sans passer par la gare de Rennes saturée  et si elle était électrifiée, des cadencements pourraient se faire, avec un même matériel sur Brest – Nantes – Rennes seraient possibles pour les trains du quotidien et les TGV , tout en désengorgent la gare de Rennes.

10- Les prémisses du RER métropolitain Rennais avec la mise en service du dispositif « 2 trains même voie » en gare de Rennes amorçant une augmentation des flux de circulations de 20 à 30 % restent très insuffisant car, un véritable désengorgement, conditionnant tout le trafic ferroviaire ne pourra se faire que par la construction d’une 2ème gare à Rennes ,.avec un contournement par le nord-est, permettant de fluidifier les trafics et de rapprocher également la pointe Bretagne de Paris à 3h00 et moins.

Parmi les autres investissements et travaux à réaliser avec la modernisation ERTMS et l’électrification complète du réseau nous réclamons :

La réouverture à tous trafics de la ligne Morlaix/Roscoff avec l’intégration les ports de Brest et Roscoff dans le réseau Trans-Européen pour raccorder nos ports en eau profonde au réseau ferré,

La rénovation de la ligne Quiberon/Auray et un TER à l’année sans oublier la ligne Carhaix-Guingamp.

(liste non exhaustive)

Conclusion et rappel:

Nous appelons à revenir sur les réformes ferroviaires successives pour rétablir une véritable SNCF de service public, unifiée, au service du public, à la péréquation entre activités. De même, l’État ne peut définitivement abandonner Fret SNCF et laisser le secteur entre les mains du marché.

Dans notre pays le secteur du transport représente le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) avec 30 % d’ émissions de CO2.

De fait, l’objectif de l’État d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, telle que reprise dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), est inatteignable sans diminuer l’impact des transports.

Le train est d’utilité publique et doit se développer pour répondre à l’intérêt général !

Nous réclamons une politique et des subventions dédiées pour répondre à l’urgence climatique, sanctuarisées dans un budget de programmation ferroviaire jusqu’en 2050.

Appel aux communes pour le dépôt de vœux dans les conseils municipaux (si pas déjà fait) et l’augmentation – inscription au CPER – LNOBPL et réseau Trans-Européen (RTE-T)

Demandez le programme musical de la fête de l’Humanité 2023- Achetez vos bons de soutien auprès de la fédération et des sections du PCF dans le Finistère pour 40 euros

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Dimanche 2 juillet: Les photos du pique-nique des sections de Brest et du Relecq-Kerhuon au Relecq-Kerhuon

C’était le pique-nique des sections de Brest et du Relecq-Kerhuon du PCF ce dimanche 2 juillet au Relecq-Kerhuon. Fraternité et belle ambiance devant la salle Germain Bournot, notre camarade élu communiste, une salle du Relecq-Kerhuon inaugurée par la Mairie communiste en 1982 et toujours bien utilisée par les habitant.e.s !

Lors d’un apéro convivial et permettant à chacun.e de se retrouver ou de rencontrer des nouvelles et nouveaux et aux camarades de nos deux sections de mieux se connaître, Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du Relecq, nous a expliqué l’historique de la salle MMA dont le nom a été donné à un élu communiste local, ancien résistant, Germain Bournot.
Puis Erwan Rivoalan, co-secrétaire de section de Brest a pris la parole sur l’originalité de la position communiste dans la séquence difficile que vit le pays depuis une semaine.
La nécessité d’appeler au calme, car ce ne sont que le gouvernement et l’extrême droite qui profitent de la violence généralisée. La volonté de revenir à une Police républicaine qui forme des gardiens de la paix, d’abroger la loi de février 2017 augmentant les risques de tirs mortels contre nos concitoyen.nes, de changer radicalement la doctrine de maintien de l’ordre pour recréer de la proximité et de la confiance entre les jeunes et les populations et la Police. Et surtout, nous avons besoin d’un plan « banlieues et ruralité » qui ramène les services publics, désenclavent les territoires par l’accès aux transports, permette la formation des jeunes et donnent un emploi décent et bien payés aux habitant.e.s de ces zones délaissées.
Tout ce que proposait en 2018 l’appel de Grigny de notre camarade, Philippe Rio, président de la Coopérative des élue.s communistes et républicains, plan chiffré pour les banlieues qu’a rejeté avec mépris le président Macron. Cette position de notre PCF, ni dans la surenchère violente, sécuritaire ou raciste, ni dans l’absence de réaction, porte auprès des Françaises et Français.
Elle est résumée dans la déclaration parfaite du Conseil National du samedi 1er juillet : ici.
Puis Gladys Grelaud, notre conseillère régionale a insisté sur les zones rurales délaissées comme les banlieues, en rappelant que la gouvernement met en danger les financements des politiques de la ville dans un tiers des villes moyennes bretonnes : Lannion, Concarneau…
Dans une même logique de financer l’équilibre des territoires, elle a appelé à participer à l’action de Hanvec le 6 juillet pour forcer l’arrêt des trains de la ligne Quimper/Brest.

 

 

Triste nouvelle: décès de notre camarade du PCF Fouesnant Denise Blanche

La fédération du FINISTÈRE du PCF rend hommage à notre camarade DENISE BLANCHE, dont nous avons appris avec peine le décès, intervenu le dimanche 2 juillet.

Denise Blanche avait 88 ans. Nous voulons dire notre amitié et notre soutien à son mari, Fernand Blanche, à ses enfants, Jean-Marc et Brigitte, et à leurs conjoints, à ses petits-enfants, ainsi qu’à toute la famille de Denise, à ses camarades de la section PCF de Fouesnant, à ses amis.

Denise était une militante convaincue et aguerrie, elle a eu des responsabilités syndicales à la CGT de la Banque de France. Elle a adhéré au PCF dans les années 60 avec Marie-Claude Vaillant Couturier qui lui a remis sa première carte, c’était une femme qu’elle admirait profondément et qui a contribué à la former politiquement.

Elle est arrivée en 1986 à Fouesnant, et n’a cessé d’y militer, animant la section PCF de Fouesnant pendant plusieurs décennies. Et restant jusqu’au bout très impliquée politiquement.

C’était une femme déterminée et chaleureuse, admirable à plus d’un titre.

Nous ne l’oublierons pas !

L’enterrement de Denise Blanche aura lieu le jeudi 6 juillet:

Rendez-vous à 13h au funérarium de Fouesnant (situé à l’entrée basse du cimetière de Fouesnant).

Départ vers le cimetière à 14h

Inhumation au cimetière de La Forêt-Fouesnant à 14h30

Tous les camarades sont les bienvenus pour adresser un dernier adieu à Denise.

Crise du logement – Que faire? – Les élu.e.s communistes de Brest dans le Magazine Sillages de Brest Métropole, N°257

Tribune politique 257 – Magazine Sillage de juin 2023
Crise du logement, que faire ?

Crise du logement, que faire ?

Le 28ème rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement rappelle que près de 15 millions de personnes sont menacées par la crise du logement, 4 millions en souffrent directement. En Bretagne, la situation se dégrade aussi. 1er poste de dépense, le logement participe à l’étranglement financier que subissent nombre de ménages. Beaucoup ne peuvent plus se loger dans le parc privé.

Avec le durcissement de l’emprunt, la hausse des prix de l’immobilier, des loyers et des travaux, les pénuries, le ralentissement de la construction, c’est tout le secteur qui est confronté à une crise profonde à laquelle le gouvernement, après avoir mené une politique du logement antisociale, ne répond pas.

Animée par l’objectif de permettre à toutes et tous de se loger sur notre territoire dans de bonnes conditions, notre majorité a fait du logement une priorité.

Primo, en assurant une production élevée et qualitative de logements, dont une part importante de logements sociaux, avec BMH, afin de réduire les délais d’attente et garantir l’accès au logement pour toutes et tous. Toujours, en veillant à privilégier le renouvellement de la ville sur la ville. Ce sont notamment les opérations menées dans les quartiers de Bellevue & de Recouvrance.

Deuxio, en produisant une offre de logement diversifiée, répondant aux besoins spécifiques de tous les publics : jeunes, seniors, personnes en situation de handicap, familles…

Tertio, en amplifiant le soutien aux travaux de rénovation que nécessite le parc privé brestois issu pour grande partie de l’après-guerre.

Dans le contexte actuel de forte tension du marché de l’immobilier, tout cela ne saurait se réaliser sans mobiliser les outils de régulation à notre disposition pour rompre les phénomènes de spéculation, de rente foncière et immobilière. A l’instar de la nouvelle Taxe sur Les Logements Vacants, une proposition de notre groupe, mise en œuvre à compter de cette année.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

257 – Tribune Sillage – Crise du logement, que faire

Rassemblements devant les mairies du Finistère pour dire stop aux violences et exprimer notre indignation face à l’attaque contre un maire et sa famille

Comme devant plusieurs mairies du Finistère, les élu.e.s communistes étaient présents ce lundi 3 juillet au rassemblement devant la mairie de Quimper avec sa maire Isabelle Assih, et un grand nombre d’élus municipaux et départementaux, et de citoyens, pour dénoncer les violences en cours, qui ont encore touché ce matin un sapeur-pompier de Paris mort en éteignant un feu à Saint-Denis dans l’exercice de sa fonction, appeler à l’apaisement, et manifester notre soutien au maire et a sa famille cibles par une agression inqualifiable à L’Haÿ-les-Roses. L’exigence de justice face à la mort de Nahel, tué par un policier, dans un contexte où les discriminations, les contrôles aux faciès, et parfois les attitudes irrespectueuses de certains policiers dans les quartiers sont une réalité, ne doit pas conduire à détruire les équipements des quartiers populaires, les commerces et les services publics, ni autoriser de s’en prendre aux agents des services publics ou aux élu.e.s.

 

Mort de Nahel, dégradations de biens dans les quartiers – Communiqué des élus communistes de Brest Métropole

Les élu.e.s communistes de BREST (7), auxquels il faut ajouter ceux du Relecq-Kerhuon (8).

 

Communiqué de presse
La mort du jeune Nahel, tué par un policier mardi 27 juin après un refus d’obtempérer, a provoqué une vague d’émotion et de colère légitimes dans le pays. Élus communistes de la Ville de Brest et de Brest Métropole, nous nous associons à la douleur de sa famille et de ses proches.
Les nuits dernières, comme dans de nombreuses villes de notre pays, des bâtiments publics, du mobilier urbain, des commerces, des véhicules, ont été dégradés, incendiés, dans différents quartiers de Brest. Nous exprimons notre solidarité aux Brestoises et aux Brestois qui ont eu à subir cette violence.
Si la colère est légitime, la violence dessert notre exigence de justice.
Nous appelons donc au calme et à l’apaisement. Nous demandons que l’enquête puisse se mener avec rapidité, dans la transparence, que toute la lumière soit faite et que la justice passe.
Elus communistes, cela fait des années que nous alertons l’Etat et les gouvernements successifs sur une situation qui devient de plus en plus difficile, compliquée et intenable dans nos quartiers, pour la population. Aujourd’hui, plus que jamais, nous exigeons la mise en œuvre de politiques publiques nationales de progrès social :
Pour améliorer concrètement et sensiblement la vie des habitantes et des habitants de nos quartiers,
Pour mettre fin aux phénomènes d’exclusion sociale qui perdurent dans notre société et en particulier dans nos quartiers,
Pour retisser le lien abimé entre la jeunesse et la police,
Pour garantir une tranquillité publique pour toutes et tous, avec une police nationale républicaine de proximité qui soit bien formée, bien rémunérée, au service de tous nos concitoyens et de toutes nos concitoyennes.
Le 30 juin 2023,
Le groupe des élues et élus communistes de la Ville de Brest & Brest métropole

PCF – Vérité et Justice pour Nahel : notre mobilisation doit être puissante et pacifique

Violences contre les élus : cette haine n’a pas de place dans notre République (Fabien Roussel 02/07/2023)

Cette nuit, le domicile de Vincent Jeanbrun, Maire de l’Hay-les-Roses a été attaqué à la voiture bélier. Sa famille a été blessée.

Je lui ai adressé un message de soutien et de solidarité.

J’ai aussi échangé avec d’autres maires qui ont subi des menaces et ont déménagé avec leur famille.

Cette violence, cette haine n’ont pas de place dans notre République.

Ni les appels à la révolte, à entrer en guerre, qui poussent à ces actes odieux.

Je tiens à exprimer mon total soutien aux élus qui sont en première ligne pour défendre les habitants et sont aujourd’hui les premières cibles des émeutiers.

La voie de l’apaisement doit être trouvée au plus vite.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Le 2 juillet 2023.

« Unir le peuple »: L’appel de 100 maires PCF et Citoyens

« Unir le peuple », un appel de 100 maires PCF et citoyens porté par la coopérative des élus communistes et Philippe Rio, son president. C’est dans L’Humanité aujourd’hui.
Dans une lettre ouverte, les édiles de la Coopérative des élu·e·s communistes, républicain·e·s et citoyen·ne·s (Coop CRC), « urgentistes d’une République essorée », exigent un débat national « sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités »
Devant les images accablantes et inadmissibles de la mort d’un jeune de 17 ans, Nahel, tué à bout portant par un policier, notre pays a basculé dans la violence. Nous, maires, avec les élus locaux et les agents des services municipaux, avons passé ces derniers jours et nuits à jouer à la fois les médiateurs et les urgentistes d’une République essorée, fracturée, fracassée. Drame après drame, il semble que notre pays n’en retienne aucune leçon. Les faits sont durs : nous constatons depuis vingt ans une dégradation des rapports entre la police, la population et la jeunesse, avec des phénomènes de brutalité, associés aux discriminations, qui touchent le reste de nos institutions. Les discours guerriers contre la délinquance ne sont que poudre aux yeux pour mieux cacher les baisses d’effectifs de la police nationale et le démantèlement des renseignements généraux. Dans nos villes, les commissaires en place nous confient chaque semaine leur dépit face au manque de moyens. Comme le reste des services publics, la police est victime des politiques néolibérales, du profit roi. Il faut aussi redonner les moyens à la justice, en particulier celle des mineurs, d’être efficace.
Nous avons besoin d’un grand débat national pour permettre à la police de servir le peuple, et lui en donner les moyens. Il faut changer les conditions de formation des agents et leur doctrine d’engagement. Il faut dire et redire que les habitants des quartiers populaires sont les premières et principales victimes de ces violences urbaines, qui ne servent aucune cause et que nous dénonçons. Les cibles sont des transports publics qui sont ceux qu’eux-mêmes, ou leurs parents, empruntent pour aller travailler, les écoles où leurs frères et petites sœurs construisent leur avenir, des mairies où leur famille se rend au quotidien.
Dans une triste ironie, les services publics de proximité ne sont pas épargnés par une jeunesse désemparée, sans perspective, et qui voit ses parents s’acharner au travail pour des salaires de misère qui ne leur permettent pas de vivre dignement. Le travail doit être synonyme de fierté et d’émancipation.
Le rapport Borloo « Vivre ensemble – vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » a subi un enterrement de première classe. Nous, élus locaux, porte-voix des habitantes et habitants, avec les associations, avions travaillé à cette réconciliation nationale. Une occasion manquée par le pouvoir. Dans beaucoup de nos banlieues, nous sommes passés de la pauvreté à la misère sous l’effet du Covid et de la crise énergétique. Dans le ­logement social, la régularisation annuelle des charges est synonyme de 13e mois de loyer. Le taux de chômage y est 2,7 fois supérieur à la moyenne nationale, dans un environnement de plus en plus invivable sous l’effet du réchauffement climatique.
Dans nos campagnes, les services publics essentiels sont réduits à peau de chagrin. Santé, loisirs, éducation, gendarmerie… tous sont exsangues, dommages collatéraux de la notation financière internationale. Tous ces facteurs ont permis à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite de se développer. Cela doit cesser ! Il n’y a pas de territoires « perdus » de la République. Il existe aujourd’hui une « République » qui exclut les habitants des banlieues comme elle exclut la France rurale où la crise des gilets jaunes avait débuté. L’ONU nous a régulièrement alertés sur les dérives de notre système « tout-­répressif ». Plus que jamais, nous avons besoin d’une politique nationale et des moyens pour rétablir la cohésion nationale. Les choix libéraux ont précipité notre société vers l’individualisme et la précarité : les droits élémentaires à l’éducation, à la sécurité, à la santé, au logement, aux transports, au sport, à la culture et à l’emploi doivent être une réalité garantie par l’État et par les politiques des gouvernants. Les services publics sont les premiers vecteurs d’égalité et de justice de notre pays. Il faudra également garantir aux collectivités un fonds d’urgence pour la réparation des dégâts.
Nous exigeons un travail en profondeur pour ­arracher les racines du mal que sont l’inégalité ­républicaine et l’absence de cohésion sociale. Nous demandons au président de la République qu’il entende le cri d’une partie de la jeunesse et des élus locaux. Qu’il y ­réponde par l’organisation d’un débat national sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités afin de fonder le rassemblement républicain autour de solutions durables de progrès.
Ainsi nous construirons avec tous les citoyen·ne·s la République que notre pays mérite.
Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité !

Les Signataires :

 

RIO Philippe, Maire de Grigny, 91

BESSAC Patrice, Maire de Montreuil, 93

LECLERC Patrice, Maire de Gennevilliers, 92

BARRE Stéphane, Maire de Oissel, 76

BONNEFOY Cyrille, Maire de La Ricamarie, 42

BELSOLA Laurent, Maire de Port-de-Bouc, 13

BELHOMME Jacqueline, Maire de Malakoff, 92

QUENNESSON Julien, Maire de Somain, 59

ROSSO Georges, Maire de du Rove, 13

FAVERJON Christophe, Maire d’Unieux, 42

CHARROUX Gaby, maire de Martigues, 13

BONY Vincent, maire de Rive de Gier, 42

MOISE Joachim, Maire de Saint-Etienne du Rouvray, 76

BOUYSSOU Philippe, Maire d’Ivry sur Seine, 94

CORZANI Olivier, Maire de Fleury-Merogis, 91

DAUMIN Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue, 94

MARION Joel, Maire de Compans, 77

AUZOU Jacques, Maire de Boulazac-Isle-Manoir, 24

OLLIVIER Corinne, Maire de Vierzon, 18

SULLI Renzo, Maire de Echirolles, 38

HAUTIN Maryvonne, Maire de Saran, 45

AMIABLE Marie-Hélène, Maire de Bagneux, 92

BLANDIOT-FARIDE Charlotte, Maire de Mitry-Mory, 77

PRAT Claude, Maire de Glenat, 15

BEURIOT Valéry, Maire de Brionne, 27

ANDRE Sylvain, Maire de Cendras, 30

PARNIERE Jean-Claude, Maire de Soumans, 23

GINIES Michel, maire de Damparis, 39

LEPROUST gilles, Maire d’Allonnes, 72

MORETTO Richard, Maire de Le Sautel, 09

CERCEL Agnès, Maire de Tourville-la-Rivière, 76

PETIT Arnaud, Maire de Woincourt, 80

FOURNIES Valerie, Maire de Fresnes-sur-Escaut, 59

FOURNIER Maryline, Maire d’Arques-la-Bataille, 76

BARRIER jean François, maire de Velzic, 15

DE WINTER Damien, Maire de Giberville, 14

COUSSEAU Helene, Maire de Lesperon, 40

ALBIN Noël, Maire de Touët de l’Escarène, 06

LUCAS Maryline, Maire de Guesnain, 59

ALBIN Noël, maire de Touët de l’Escarène, 06

CHAMPIRE Christian, Maire de Grenay, 62

THOUVENIN Daniel, maire de Villorceau, 45

MUZETTE Thierry, maire de Sainte-Anne Saint-Priest, 87

BOUVIER Gilbert, Maire de Gilhac et Bruzac, 07

DASSA Emmanuel, Maire de Briis-sous-Forge, 91

POUX Gilles, Maire de La Courneuve, 93

CORBIER Emile, Maire de Chamborigaud, 30

ABATE Patrick, Maire de Talange, 57

LEON Jean-Marc, Maire de Joudreville, 54

SICOT Olivier, Maire de Varennes Vauzelles, 58

PICARD Michelle, Maire de Vénissieux, 69

LANGLOIS Nicolas, Maire de Dieppe, 76

PICANDET Nicole, Maire de Vieure, 03

TORDJMAN Patricia, Maire de Gentilly, 94

TALLET Maud, Maire de Champs-sur-Marne, 77

SARRABEYROUSE Olivier, Maire de Noisy-le-Sec, 93

SASSO Marc, Maire de Chambon, 30

BARBIER Michel, Maire de la ville d’Eu (76)

LEBOUC Michel, Maire de Magnanville, 78

BRUNEAU Alban, Maire de Gonfreville l’Orcher, 76

SPIZAK Pierrick, Maire de Villerupt, 54

MOURARET Maire de Dives-sur-Mer, 14

AUBREE Pascal, Maire de Bussy-lès-poix, 80

ESTIENNE Claude, maire du Chaffaut-Saint-Jurson, 04

GAUTHIER Jean-Marc, Maire de Vaulnaveys-le-Bas, 38

SERPEDES Claude, Maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, 30

NEDJAR Djamel, Maire de Limay, 78

CLEMENT Bernard, Maire de Domessargues, 30

LOPEZ DUBREUIL Julie, Maire de Saint-jean-du-Pin, 30

BOUIS Florence, Maire de Molières-sur-Cèze, 30

PERRON Patrick maire d’Algrange, 57

BEUILLE Michel, Maire d’Aussonne, 31

SAN ANDRES Thierry, Maire de Saint Benoit de Carmaux, 81

BONNARGENT Alexis, Maire de Vidouze, 65

CHAMBON Denis, Maire de Saint Alban, 38

MOLINO André, Maire de Septeme-les-Vallons, 13

QUEIROS David Saint Martin d’Hères, 38

MORERE André Maire de Saint-Hilaire, 31

BONNERY Alain, Maire de Nebias, 11

BOISSET Francois, Maire de Riom, 15

THOUVENIN Daniel, Maire de Villorceau, 45

BASQUIN Alexandre, Maire d’Avesnes-les-Aubert, 59

RENOIR Gilles, Maire de Fays La Chapelle, 10

BENEZECH Patrick, Maire de Mus, 30

PEREZ Jean-Pierre, Maire de Vendres, 34

COLBAC Francis, Maire de Trélissac, 24

COHARD Roger, Maire du Cheylas, 38

RANNOU Jacques, Maire de Kernével, 29

ANDRIUZZI Jean-Michel, Maire de Montpezat, 30

MERCIER Michel, Maire du Martinet, 30

GARCIA Nicolas, Maire d’Elne, 66

JACQUES Laurent, Maire du Tréport, 76

MOREL Christine, Maire d’Harfleur, 76

GAUTRAIS Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois, 94

SONREL Christophe, Maire de Damelevières, 54

ASSENSI François, Maire de Tremblay-en-France, 93

GARZON Pierre, Maire de Villejuif, 94

BOSINO Jean-Pierre, Maire de Montataire, 60

OZTORUN Dénis, Maire de Bonneuil-sur-Marne, 94

 

Léon Deffontaines élu chef de file des communistes pour les Européennes ce 1er juillet 2023

Intervention de Gladys Grelaud au Conseil National du PCF du 1er juillet 2023

Bonjour,

Je voudrais revenir sur les évènements des dernières nuits avec un focus sur la situation des quartiers en Bretagne.

Pour vous donner une idée, les quartiers politique de la ville en Bretagne c’est 90 000 habitants équivalent à une troisième ville bretonne. C’est un tissu des quartiers très diverses. Ceux de Brest et Rennes bien sur avec de gros quartiers comme celui de Pontanezen et le Blosne qui ont subi de fortes dégradations mais aussi des quartiers de plus petites tailles comme ceux de Saint Brieuc par exemple touchés aussi pour des violences inouïes ces dernières nuits.

Le fait est nouveau pour nous, c’est qu’en Bretagne, généralement, ces évènements sont toujours très très minoritaires.

Pas cette fois.

Et même plus, ces faits étaient inexistants dans des quartiers prioritaires de plus petites tailles. Mais aujourd’hui, cela arrive aussi comme à Saint Brieuc. Ils s’avèrent que ces quartiers sont menacés par la disparition des aides politique de la ville de l’Etat en cours de redéfinition. Il y a aussi de celui de Lannion, Ker Fontaines.

Il s’avère que je termine (dans le cadre de mon mandat régional) un « tro breizh », comme on dit en Bretagne, un tour de Bretagne des 32 quartiers politique de la ville , où j’ai rencontré un à un les acteurs, les habitants, les maires et le constat est effarant.

Je mets volontairement de côté ceux de Brest et Rennes qui ont subi de très très fortes violences mais où les politiques de gauche des maires, Nathalie Apperé et François Cuillandre et des équipes municipales où sont présents les communistes, portent fortement les quartiers malgré les difficultés évidentes bien sûr.

Donc je reviens sur les quartiers des ville moyennes qui ont vu, comme les autres, leurs aides à la présence humaine se réduire, au fur et à mesure des années, à peau de chagrin, j’entends par là le financement de postes pour les centre sociaux, les activités culturelles d’éduc pop, pour les femmes….

J’ai rencontrée des professionnels épuisés, des communes, des maires et de leurs équipes extrêmement en difficulté, à courir après des appels à projet pour 3000 € par ci par là pour monter une animation dans le quartier…. Comme à Redon ou Concarneau.

En ce moment, les préfets convoquent les maires pour réduire d’un tiers les quartiers prioritaires de Bretagne sous prétexte de plancher de 1000 habitants. Je porte en ce moment le dossier avec les maires et présidents des EPCI concernés de tous bords politique pour mettre en lumière les besoins criant des habitants qui sont invisibles depuis trop longtemps …. Et qui rejaillissent ces derniers jours…

Au parti, nous devons continuer à porter la richesse des habitants des quartiers, et de défendre un investissement très lourd pour ces quartiers et pas uniquement sur l’habitat (qui est essentiel bien sûr), et inversement à ce que l’Etat propose dans ce qui se dessine dans les futurs contrats de ville pour 2024. Il nous faut de l’argent pour plus de sécurité et de services publics pour tous des quartiers des métropoles et des villes moyennes.

 

Conseil Départemental du 22 juin 2023 – Intervention d’Ismaël Dupont sur les EHPAD et les difficultés financières des structures accompagnant les personnes en perte d’autonomie et des structures d’accompagnant du handicap

Séance plénière du Conseil Départemental du Finistère

Intervention Politique Personnes âgées/ Commission de l’action sociale – Ismaël Dupont

22 juin 2023

Bonjour à toutes et tous,

Le financement de la perte d’autonomie des personnes âgées correspond à 1/6 environ des dépenses du budget départemental. Donner et trouver les moyens pour une prise en charge la plus humaine et bien-traitante possible des personnes âgées en perte d’autonomie en structures ou à domicile fait partie des responsabilités fortes de notre collectivité.

Convenons-en d’abord, l’augmentation de l’espérance de vie moyenne de la population est une chance, un progrès spectaculaire à l’échelle historique, un acquis lié à la sécurité sociale, à la richesse globale de notre société, aux conditions de vie et au pouvoir d’achat des retraités, aux évolutions de la prise en charge médicale, aux progrès de la science, de la prévention.

Des personnes âgées qui vivent plus longtemps, c’est le signe d’une société scientifiquement, médicalement et matériellement développée, mais aussi + solidaire et égalitaire socialement et économiquement.

Néanmoins, ces progrès sont réversibles, et comme souvent, ne sont pas sans poser d’autres problèmes et soulever d’autres défis comme le financement de la Sécurité sociale et de la solidarité inter-générationnelle quand dans une population il y a proportionnellement moins de jeunes et d’actifs, ou la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes et des problèmes médicaux.

Réversibles car le recul de l’âge de départ à la retraite par exemple, les crises écologiques, climatiques, sanitaires, les crises économiques et de solidarité font que la tendance peut toujours s’inverser, comme on l’a vu aux États-Unis ces dernières années, qui ont déjà une espérance de vie moins élevée qu’en France du fait du caractère + inégalitaire du pays et de son accès à la santé et à la protection sociale. En 2016, l’espérance de vie en France atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Selon le Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), une personne née aux États-Unis en 2021 a actuellement une espérance de vie de 76,1 ans. En additionnant les reculs de 2020 et de 2021, cela fait un total de 2,7 années de moins, le plus gros déclin en un siècle.

Aujourd’hui, c’est tout le secteur de l’accompagnement du vieillissement, des personnes âgés et de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie qui est en tension, et au bord de la rupture faute d’une anticipation des difficultés par l’État et les pouvoirs publics, malgré tous les et de la construction de solutions de financement pérennes et solidaires.

Le secteur des personnes âgées souffre depuis trop longtemps d’une forme de délaissement et de sous-investissement de la part des pouvoirs publics.

Les milliards attendus pour consolider le secteur, les EHPAD publics et à but non lucratif, les services d’aide à domicile, et renforcer et élargir les missions de la Sécurité Sociale universelle pour garantir à tous le droit à l’autonomie, se font attendre.

On ne peut que s’insurger, quand on voit les conséquences pour le quotidien de millions de personnes âgées, et de professionnels du secteur, sur la faiblesse des politiques publiques en matière d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie. Le gouvernement avait annoncé une grande loi pour l’autonomie dès 2017, qu’il a repoussée d’année en année et, finalement, passé à la trappe.

Bernard Gouadec l’a dit – Selon l’Insee, les Français en perte d’autonomie du fait du vieillissement de la population passeront de 2,5 millions à quatre millions d’ici 2050. 100 000 Finistériens ont plus de 75 ans aujourd’hui, ils seront plus de 200 000 en 2050 selon les prospectives.

Sur 16 millions de retraités, 2,2 millions ont 85 ans ou +. C’est l’âge moyen d’accès aux EHPAD. 548 000 de ces + 85 ans entreront en EHPAD pendant 3 ans et demi en moyenne. Les résidents en EHPAD cumulent en moyenne 8 pathologies. 9/10 présentent des affections neuro-psychatriques acquises pendant leur activité.

Aucun gouvernement n’en a tiré la conséquence que ces dépenses relèvent bien de l’assurance maladie. Le financement péréenne du Droit à l’autonomie, et de la prise en charge de la perte d’autonomie, devrait à notre sens dépendre de la Sécurité Sociale.

Dans le cadre de la loi de Finances de la Sécurité Sociale 2022, le gouvernement refuse de mettre un budget conséquent pour que les personnes âgées puissent vivre dans le respect et la dignité dans les EHPAD, pour alléger les souffrances des personnels et de nombreuses personnes âgées en EHPAD.

Pas moins de six rapports commandés ces deux dernières années ont mis en lumière les moyens à mettre en œuvre. Le rapport Libault de 2019 chiffrait à neuf milliards d’euros les financements nécessaires d’ici à 2024 et jusqu’à 2030. On est loin du compte.

Les dépenses publiques pour les personnes âgées et en situation de handicap ne sont en fait augmentées de manière très insuffisante pour faire face à l’inflation et aux premiers efforts de revalorisation des rémunérations des personnels pour tenter de compenser la perte d’attractivité des métiers et les difficultés de recrutement.

Au niveau des EHPAD du Finistère, à grande majorité des EHPAD à but non lucratif, qu’ils soient de statut public, communal ou hospitalier, ou hospitalier, la situation est vraiment difficile aujourd’hui sur le plan financier.

Si au niveau national 75 % des EHPAD sont en déficit, au niveau départemental la situation est également très tendue sur le plan financier.

Cela s’explique par plusieurs facteurs :

– l’impact de l’inflation, de l’explosion des prix de l’énergie, diversement ressentie en fonction des contrats, mais qui malgré le bouclier tarifaire, et les versements reversés rétroactivement, se traduit par un reste à charge.

– mais surtout les difficultés de recrutement et l’impact des coûts liés à l’intérim des personnels médicaux : par exemple, à l’EHPAD de la Boissière à Morlaix, le déficit provoqué principalement par le coût de l’intérim médical est de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros ces 6 premiers mois. C’est la deuxième année de déficit.

On subit aujourd’hui très fortement et violemment l’impact de l’épuisement des personnels médicaux et du secteur médico-social, lié à des conditions de travail dégradées. Les démissions d’infirmiers et d’infirmières sont légion.

La réforme de ParcoursSup et du mode de recrutement des IFSI a également été catastrophique sur le recrutement des infirmières et des infirmiers. Il y a beaucoup plus de démissions en route.

Les EHPAD reçoivent de moins en en moins de CV à la sortie d’école, peine à recruter sur des contrats stables ou même de courte durée des infirmiers et des aides-soignants.

Il est nécessaire que l’État repense toute la problématique de la formation-des conditions de travail et de reconnaissance des personnels du secteur médical et médico-social.

L’attractivité de l’intérim pour les personnels qui pourraient sans peine trouver des contrats de travail durables est aussi un vrai problème : à l’EHPAD municipal de Morlaix, un poste d’infirmier en intérim nous coûte 8500 euros, un poste d’infirmier en CDI nous coûte 3500 euros en salaire chargé.

Il devient urgent de légiférer sur le sujet de l’intérim si on ne veut pas renforcer les difficultés financières des EHPAD et des établissements médico-sociaux.

L’augmentation des taux directeurs pour le forfait hébergement dans les EHPAD était une bonne chose, pour faire face à leurs problématiques financières.

Mais ce n’est pas encore suffisant dans le contexte actuel.

Et pourtant les EHPAD sont pris entre le marteau et l’enclume, entre des jeux de contraintes contradictoires car dans de nombreuses structures, c’est le cas sur le pays de Morlaix, les tarifications pour les usagers et leurs familles augmentent fortement ces dernières années, surtout quand il y a eu des travaux ces derniers mois dans les structures pour améliorer le confort des résidents.

Par exemple à l’EHPAD de la Boissière on est passé de 1600€ à 2200€ / mois en 10 ans. C’est beaucoup pour des petites retraites et les familles des résidents.

Ces difficultés financières sont aussi celles des structures médicaux sociales : près de 3 à 4 millions d’€ de déficit attendu pour les Genêts d’Or en 2023, 1, 5 millions d’euros en 2022, 1,6 millions d’euros de déficit pour Don Bosco (1000 ETP). Là aussi l’augmentation du taux directeur de 1,5 % à 3,5 % décidé par le département ne compense qu’à 50 % l’impact financier lié aux revalorisations des personnels à l’issue de la crise sanitaire liées au Segur, de l’inflation et des dépenses d’intérim.

Les Genêts d’Or – association vieille de 60 ans, 2400 personnes accompagnées, + 1500 professionnels, jeunes, adultes porteurs de handicap, personnes âgées en perte d’autonomie – atteste d’un déficit de 2 millions d’€ lié à des compensations insuffisantes du département.

L’impact immédiat, renoncement sur le moment et report de certains investissements pour améliorer le confort de structures d’accueil pour les personnes porteuses de handicap.

L’emploi associatif représente 10,5 % de l’emploi salarié de l’ensemble du secteur privé du département. Il y a de vrais risques de mise en péril de ces structures qui sont au cœur des compétences centrales du département – personnes âgées/ personnes handicapées – sans solution de rechanges.

Le département ne pourra pas compenser la totalité de ces difficultés financières sur fonds propre mais il doit prendre sa part et aussi peser très fort pour faire bouger les lignes sur le plan du volontarisme de l’État dans le domaine de l’accompagnement et de l’aide à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.

René Vautier dans le Finistère – le témoignage de Piero Rainero

 

Beaucoup de choses sont dites et écrites concernant les rapports du cinéaste anticolonialiste René Vautier avec le Parti Communiste Français. Je veux donner mon témoignage portant sur plus de 40 ans de rencontres, d’échanges, d’amitié.

Je fis la connaissance de René Vautier en 1972, alors que j’étais l’un des responsables des Jeunesses communistes du Finistère. Il nous avait sollicités pour apporter notre soutien à la diffusion de son film « Avoir 20 ans dans les Aurès » qui venait de sortir et déclenchait la colère de ceux qui n’avaient pas accepté l’indépendance algérienne.

Ce film, qui reçut le prestigieux Prix de la Critique Internationale du Cinéma à Cannes, était l’objet de manifestations violentes de la part de nostalgiques des guerres coloniales.

Les JC participèrent avec enthousiasme, avec le concours de militants de la JOC, à sa popularisation.

Le 1er janvier 1973, René Vautier engagea une grève de la faim dans les locaux de l’UPCB (Union de Production Cinématographique de Bretagne) qu’il avait créée et dont le siège était situé à Plomelin près de Quimper dans le Finistère.

Il voulait ainsi protester contre la censure dont était l’objet le film documentaire de son ami Jacques Panigel, « Octobre à Paris », qui témoignait du massacre des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris par la police agissant sous les ordres du Préfet Maurice Papon ; plus de 300 morts et disparus selon le FLN.

Dès le 2 janvier il téléphona au siège de la fédération du PCF du Sud-Finistère à Quimper pour me faire part de sa décision, et de sa détermination, me demandant d’en informer Roland Leroy, alors responsable de la politique culturelle à la direction nationale du PCF.

Le jour même, j’avertis le secrétaire de la fédération communiste du Sud-Finistère, Paul le Gall, qui prit aussitôt contact  avec Roland Leroy.

Roland Leroy nous demanda de faire savoir à René qu’il avait le plein soutien du PCF dans sa dénonciation de la censure, et de lui transmettre ses amitiés.

Il souhaitait aussi que nous assurions  un contact amical permanent avec lui.

Ce contact fut établi par Jean-François Hamon, alors secrétaire de la section de Quimper du PCF et moi-même. C’est ainsi que nous nous rendîmes le jour même à Plomelin pour assurer René Vautier du soutien et de l’amitié des communistes.

Il apprécia particulièrement cette démarche, nous disant : « Je sais que je peux compter sur le parti ».

Plusieurs fois par semaine, tout au long de sa grève de la faim, Jean-François et moi allèrent donc le rencontrer. Nos échanges étaient parfois brefs, il était souvent entouré de beaucoup de monde, mais il arrivait que nous puissions, lorsqu’il était seul, parler plus longtemps ensemble ; de cinéma, de ses films, de la censure, de son passé de jeune lycéen résistant à Quimper, de son soutien à la résistance algérienne, « avec des  copains du coin comme Michel Mazéas »

Michel Mazéas, élu maire de Douarnenez en 1971, me raconta plus tard qu’il recevait à l’époque de la guerre d’Algérie des lettres sur lesquelles étaient dessinées des cercueils portant son nom. Si ces missives étaient courageusement anonymes, leur contenu signait l’identité de leurs auteurs : l’extrême-droite et les terroristes de l’OAS.

René aimait aussi à évoquer la projection mouvementée en décembre 1950, « en première mondiale » , de son film anticolonialiste « Afrique 50 » au gymnase municipal de Quimper rue Jean Jaurès, dans une salle archi-comble, avec le concours de plusieurs organisations de jeunesse  – JC, JOC, Scouts de France – sous la protection des militants communistes. « On avait prévu une seule projection mais comme la salle était trop petite pour accueillir tout le monde on en fit 2 dans la même soirée » rapportait-il. Il nous apprit aussi que le commentaire du film devait être porté par le grand comédien Gérard Philippe mais que des contraintes de tournage ne lui permirent pas d’ y participer .

« Afrique 50 », réalisé sur commande de la Ligue Française de l’Enseignement, qui prit ensuite ses distances, avait été, dès sa sortie,  interdit de diffusion en France et valut à son réalisateur d’être condamné à 1 an de prison. Le ministre de la France d’Outremer était alors François Mitterrand.

Le film n’obtint son visa de distribution qu’en 1996.

J’ai entendu par la suite plusieurs communistes quimpérois, Jean le Berre, Louise Tymen, Étienne Perchec, qui avaient participé à cette « première mondiale », raconter le déferlement de violence ce soir-là d’une poignée de parachutistes de la caserne de la ville qui voulaient empêcher la diffusion du film.

Mais force était restée à la démocratie et à la liberté d’information.

Nos visites à René se faisaient d’abord dans les locaux de l’UPCB à Plomelin puis au siège d’une association d’artisans à Quimper, située rue de la Fontaine, où il avait souhaité poursuivre son mouvement.

Parmi les proches qui l’entouraient il y avait Nicole et Félix le Garrec, très attentionnés, ainsi que son frère Jean avec qui Jean-François et moi eurent plusieurs échanges.

Alors que les jours passaient nous constations combien son organisme s’affaiblissait, il s’amaigrissait, il nous dit un jour souffrir de crampes à l’estomac, mais il restait toujours déterminé, allongé sur un lit de camp, des bouteilles d’eau posées près de lui. Son état était tel que Nicole et Félix le Garrec voulaient le faire hospitaliser.

Paul le Gall informa Roland Leroy de sa santé qui se dégradait.

Roland lui dit alors son inquiétude car il connaissait  bien René Vautier, son courage et sa détermination : « René a encore trop de choses à créer, il ne doit pas se laisser partir, le monde de la culture et du cinéma ont besoin d’un homme de cette qualité. »

Jean-François et moi en firent part dans la journée à René, Jean Vautier était présent. Il y fut très sensible et nous dit: « Ces gens là ne me feront pas crever, je vais gagner»

Quelques jours plus tard, le Ministre de la culture, Jacques Duhamel, dans un courrier au député de Quimper, Marc Bécam, écrivit que « les critères politiques n’entreraient plus en ligne de compte dans les décisions de la commission de contrôle du cinéma. »

René Vautier arrêta alors sa grève de la faim , elle avait duré 31 jours, et « Octobre à Paris » obtint peu après son visa d’exploitation.

René fut accueilli, au terme de cette épreuve, chez des amis dans une villa proche de Quimper, au bord de la mer à l’Ile-Tudy, où nous lui rendions visite, et où il reprit très rapidement des forces.

A partir de cet évènement nos relations devinrent plus fréquentes et des liens d’amitiés se nouèrent entre nous.

J’ai toujours les lettres qu’il m’adressait alors.

René répondait toujours présent à nos sollicitations, pour un débat, une conférence, une projection, un appel, une pétition à signer où à écrire, un conseil, une demande d’information.

En décembre 1979 avec 6 autres militants communistes je fus traduit devant le tribunal  de Quimper, pour avoir avec de nombreux amis stoppé des trains afin de défendre les lignes et gares de proximité de Bretagne sud. Nous étions poursuivis au titre d’une loi de 1942 édictée pour réprimer les résistants.

René Vautier fut l’un des témoins cités par les avocats de la défense, Roland Weyl et Claude Larzul.

Il déclara sa surprise de voir traîner devant un tribunal en application d’une loi de Pétain, « un collabo condamné à mort », des jeunes qui avaient manifesté pacifiquement dans une gare alors que ses amis résistants avaient été décorés pour avoir fait sauter des trains ! Il ponctua son propos, tourné vers nous, en disant : « vous devriez être remerciés et félicités », provoquant l’ire du Procureur de la République.

Il fut également le président de mon comité de soutien lorsque je fus candidat aux élections législatives en 1988 et en 1993 dans la 1ère circonscription du Finistère.

Quelques années plus tard, alors que j’étais engagé dans des missions de solidarité aux côtés du peuple palestinien, en Israël, au Liban et en Palestine occupée, il avait évoqué le projet d’un film sur la situation dans les camps de réfugiés. Il était enthousiasmé par cette idée. Mais sa santé ne lui permit pas de la réaliser.

René Vautier s’est éteint le 4 janvier 2015 à Cancale des suites d’une maladie implacable. Il me fut demandé de prononcer une allocution lors de ses obsèques, le 8 janvier, à la Maison Funéraire de Saint-Malo. Un témoignage d’amitié de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, empêché d’être présent, fut lu lors de la cérémonie. L’Ambassadeur de la République Algérienne en France M. Amar Bendjama lut des messages du Président Abdelaziz Bouteflika ainsi que du Ministre des Moudjahidines, M. Tayeb Zitouni.

Un hommage fut rendu à René Vautier par la direction nationale du PCF, place du Colonel Fabien à Paris, les 25 et 26 mars 2016 avec la participation de l’historien Alain Ruscio, de Jean Salem (le fils d’Henri Alleg), de Dominique Noguères de la LDH, de plusieurs cinéastes. Je fus invité à témoigner lors de cet hommage sur le parcours en Bretagne de René Vautier.

René Vautier, avant d’être le cinéaste mondialement connu, avait été un jeune élève du Lycée la Tour d’Auvergne à Quimper, résistant à 15 ans.

Il avait participé, dès décembre 1940, avec son groupe des Éclaireurs de France à de nombreux actes de résistance aux nazis et à leurs collaborateurs : aide à l’évasion d’aviateurs tombés dans la région, sabotages (rail, lignes téléphoniques et électriques…), renseignements divers (notamment sur la localisation précise des blockhaus du mur de l’Atlantique).

La ville de Quimper, pour rendre hommage à ces jeunes résistants, dont René et son frère aîné Jean, a érigé  en 2008 une stèle à proximité du lieu où ils avaient étudié.

À noter que le Clan des Éclaireurs de Quimper est la seule unité scout à avoir été décorée de la Croix de guerre.

En octobre 2011 René Vautier avait fait don aux archives de la ville de Quimper de divers documents cinématographiques dont l’un de ses films : « Et le mot frère, et le mot camarade » inspiré d’un poème de Paul Eluard.

Piero Rainero.

22 / 06 / 2023

Lire aussi:

Un témoignage exceptionnel de René Vautier: une enfance héroïque – avoir 13-16 ans dans la Résistance à Quimper (Des enfants dans la Résistance, Philippe Chapleau, Ouest-France)

Disparition de René Vautier, cinéaste militant communiste et anti-colonialiste: article du Monde

1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)

 

René Vautier, le porteur de drapeau à droite, en 1945. Le scout de Quimper a effectué de nombreuses « missions », l’année où il préparait son bac: c’était lui qui représentait le clan des Eclaireurs lors des cérémonies officielles (collection René Vautier – repris par Philippe Chapleau et l’équipe du livre « Des enfants dans la Résistance », Ouest-France)

 

 

Tonnerre de Brest – La Chronique de Philippe Rio dans L’Humanité du 22 juin 2023

Philippe Rio à l’exposition BANKSY, 18 juin 2023.

Philippe Rio: Il fallait être à Brest ce week-end – Le Télégramme, 20 juin, Manon Fontaine

PCF Finistère – Visite de l’exposition Banksy avec Philippe Rio, président de la Coopérative des élu.e.s communistes et maire de Grigny, ce dimanche 18 juin

Une joie de découvrir ensemble la magnifique exposition Banksy aux Capucins à Brest avec Philippe Rio, maire de Grigny, la ville de la genèse de cette exposition avec la Constellation et la modeste collection Banksy de Beru, et un groupe d’une quinzaine de camarades communistes finistériens.

Le PCF BREST a fait un don de 500 euros à SOS Méditerranée à l’issue de la visite accompagnée de l’exposition de la star anglaise du street art engagé, une star paradoxale puisqu’on ne connaît d’elle que ses œuvres!

Parce que la solidarité avec les réfugiés et exilés est un devoir politique et moral, parce qu’on ne peut que voir la mort de notre idée de la civilisation et d’une Europe humaniste dans ces centaines de personnes qui meurent chaque année en Méditerranée à cause de la politique répressive et anti immigration de nombre d’États européens (avec des degrés dans l’abjection), et du business des passeurs qui profitent de la misère, parce qu’il faut aider ceux qui sauvent des vies, il faut aider SOS Méditerranée. Bravo aux concepteurs de cette exposition engagée et citoyenne du grand artiste anglais mondialement connu d’avoir ainsi associé les associations solidaires à cette exposition et merci à nos guides et médiatrices pour cette exposition gratuite encore visible jusqu’au 25 juin 2023!

 

Samedi 17 juin 2023 – Les communistes bretons se retrouvent pour leur conférence régionale à Grâces près de Guingamp

Ce 17 juin 2023, après leur participation à la très belle manifestation de Guingamp, les représentants choisis dans les fédérations des communistes bretons se sont retrouvés le midi et l’après-midi pour évoquer les enjeux de l’animation politique régionale du CRAC (Comité régionale de coordination et d’action du PCF Bretagne), le bilan de la séquence des 3 ans passés, les enjeux et priorités de l’avenir, les dossiers thématiques à continuer à travailler – fête de l’Humanité Bretagne, santé en Bretagne, ferroviaire et mobilités, vigilance antifasciste, formation, lien avec les élus régionaux et les dossiers du Conseil Régional, etc.

Un nouvel exécutif de 16 membres de l’animation régionale du PCF Bretagne a été élu avec pour le Finistère, qui avait 10 délégués présents samedi à Grâces, la présence dans cet exécutif régional du CRAC du PCF Bretagne de 4 camarades: Gladys Grelaud, Ismaël Dupont, Judith Quentel, Taran Marec.

Pour le Finistère, les délégués présents à cette première conférence régionale après nos congrès départementaux de mars (une autre devrait suivre à l’automne) étaient Marie-France Monery, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud, Erwan Rivoalan, Taran Marec, Pierre Thiou, Quentin Ligen, Brieuc Le Guern, Gilbert Sinquin, Ismaël Dupont

Merci aux camarades des Côtes d’Armor pour leur bel accueil après la manifestation de Guingamp pour les hôpitaux publics à laquelle plus de 200 camarades ont participé (3000 à 4000 participants en tout!).

 

Philippe Rio, président de la Coopérative des élu.e.s communistes, rencontre des élu.e.s finistérien.ne.s et des militant.e.s du PCF et du MJCF à Brest le 17 juin

Samedi 17 juin, 18h à 20h, dans les locaux de la section PCF de Brest Rue Berger – Rencontre avec Philippe Rio, maire de Grigny, Président de la coopérative des élus communistes, meilleur maire du monde élu en 2021, par les élus brestois, finisteriens du PCF, les militants communistes et les jeunes communistes sur Brest. Un très bel échange tournant autour du rôle de la Coopérative des élu.e.s, des enjeux travaillés par le maire de Grigny (lutte contre la pauvreté, l’habitat indigne, pour le développement économique dans le respect de l’eau, de la santé publique, de l’économie, etc), et des ambitions programmatiques et problématiques de mandat de nos élu.e.s. Notre élue régionale, nos trois élus départementaux, et des élus de Brest, Le Relecq-Kerhuon, Morlaix, Carhaix, Pont-de-Buis étaient présents à cette rencontre chaleureuse et utile!

 

 

 

Les communistes bretons se retrouvent en conférence régionale du PCF Bretagne près de Guingamp à Grâces ce samedi 17 juin

Après une participation collective à la manifestation régionale de Guingamp pour la santé et les hôpitaux publics, les représentants des communistes des 4 départements de la Bretagne administrative (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes d’Armor, Finistère) se retrouvent à Grâces près de Guingamp ce samedi 17 juin pour leur conférence régionale.

A l’ordre du jour:

– bilan de notre activité régionale depuis le 38ème congrès. Introduction par Philippe Jumeau

– quelles thématiques on veut travailler régionalement dans les mois à venir?

– Quel fonctionnement de notre comité régional, quelle animation ?

– Information sur les projets en terme de formation (Aurélien Guillot)

– Élection du comité régional (16 membres)

Éventuellement, élection de 1 ou 2 porte-paroles/animateurs du comité régional.

Fabien Roussel, toujours largement en tête des personnalités de gauche les plus appréciées des Français

 

Fabien Roussel dans les Alpes de Haute Provence cette semaine en réunion publique de son tour de France

 

Philippe Rio, maire de Grigny élu Meilleur Maire du Monde, président de la Coopérative des élus communistes, en visite à Brest ce week-end du 17 au 19 juin 2023

Philippe Rio, maire de Grigny, est en visite à Brest du 17 au 19 juin à l’occasion de l’exposition Banksy Modeste Collection dont il a reçu la première expérience dans sa ville.

Il avait reçu en 2021 la distinction de meilleur maire du monde récompensé par la Mayor World Award. Ce choix était motivé par le fait que le maire de Grigny « a développé une vision positive mais pragmatique dans son combat contre la pauvreté et l’exclusion sociale », pour son volontarisme en matière « d’éducation et de culture » et pour son investissement dans « les énergies renouvelables ».

Philippe Rio est le président de la Coopérative des élus communistes et républicains.

Il est également membre du groupe international Mayors for Peace.

Il participera, avec des élus communistes locaux et régionaux (par exemple l’élue de Callac qui s’était battue pour le maintien du projet Horizons de lieu d’accueil de réfugiés dans sa ville), à différentes rencontres sur l’originalité de l’action et des propositions communistes dans les collectivités locales et sur la protection nécessaire des élus de la République face aux menées violentes, xénophobes, racistes, sexistes des groupes d’extrême droite.

Juste avant son retour à Paris, nous proposons à la presse locale de venir le rencontrer lundi 19 juin à 9h30 dans les locaux de la section PCF de Brest rue André Berger.

De 8h30 à 9h30, il aura rencontré et échangé avec des actrices et acteurs locaux associatifs et syndicaux.

Sa venue est l’occasion de rappeler que des forces associatives, syndicales, politiques peuvent travailler ensemble pour défendre la paix, les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, la nécessité d’accueillir les réfugiés dans la dignité, la nécessité de défendre et promouvoir les services publics locaux.

 

Brest, le 15 juin 2013.

 

Dimanche 18 juin – le PCF Brest et la Coopérative des élus organisent une visite collective de l’exposition Bansky aux Capucins avec Philippe Rio, président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny

Photo Christine Prunaud – Exposition Bansky à Brest, espace des Capucins

 

Notre camarade Philippe Rio maire de Grigny (qui a été élu « meilleur maire du monde » par la City Mayors Foundation, une organisation à but non lucratif)  sera présent sur Brest. C’est dans sa ville de Grigny qu’a eu lieu la première exposition de la « Banksy  Modeste Collection   »
En sa compagnie nous pourrons visiter l’expo ce dimanche à 11 h aux ateliers des Capucins à Brest
Nous disposons de 30 places seulement et d’un coupe fil ! Donc merci de vous inscrire
Le rendez vous sera à 10 h 45 au passage des arpètes à l’étage

Banksy Modeste Collection
Passage des Arpètes – Salle des expositions
Du 10/06/2023 au 25/06/2023

11h-19h

Nocturnes les samedis 10 et 24 juin jusqu’à 22h.

Plongée dans l’univers engagé et humoristique de l’un des artistes d’art urbain les plus emblématiques de sa génération.

2007, Béru se retrouve au hasard dans l’atelier d’un graffeur à Londres. Quelques semaines plus tard, il réalise qui il a rencontré. Les œuvres, l’esprit, les combats de l’artiste résonnent en lui. Il décide de collecter tout ce qui est à sa portée : stickers, dessous de verres, billets d’expos, pochoirs, affiches d’expositions, cartes postales, dessins ou encore sérigraphies à faible tirage… Au fil des années, il constitue la collection exceptionnelle qui est présentée ici.

Les œuvres de Banksy sont des invitations à casser les clivages, à nous confronter à nos contradictions et à regarder poétiquement le monde. Et si Banksy préserve le mystère de son identité, c’est aussi sans doute pour mieux rendre visible les combats qu’il mène, ceux d’un artiste engagé et pacifiste.

C’est pourquoi, au-delà de l’évènement culturel, cette exposition se veut aussi un acte solidaire. Comme toujours aux Ateliers des Capucins, l’entrée est gratuite, car l’accès de tous à la culture n’est pas une option. Mais les visiteurs sont invités à faire un don selon leur envie et leurs moyens. Celui-ci sera reversé à des associations qui agissent pour un monde plus humain et plus juste.

Entrée gratuite – Pas de réservation possible

Pas de visites guidées – Médiateurs présents sur place au cours de la visite

Les visiteurs auront la possibilité de soutenir des associations partenaires locales impliquées dans le champ de la solidarité à travers des dons.

Avec : Banksy Modeste Collection, Marc Echafaudages, La Recyclerie Un peu d’R, La Cimade, SOS Méditerranée, Ligue des Droits de l’Homme, Secours Populaire français, Cent pour un toit, MPT Valy-Hir, APF France Handicap, La Halte, ADÉ (Aide aux droits des personnes étrangères), ADJIM (Accompagnement des jeunes migrants), A.J.D (Amis de jeudi dimanche).

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Philippe Rio, Président de la Coopérative des élus communistes, maire de Grigny, à Brest du 17 au 19 juin pour rencontrer des élus et acteurs du territoire et visiter l’exposition Bansky

Notre camarade Philippe Rio, maire de Grigny, Président de la coopérative des élu.e.s communistes, et meilleur maire du Monde, sera à Brest du samedi 17 juin au lundi 19 juin.
Nous l’accueillerons le 17 juin dans nos locaux du PCF rue Berger pour un apéritif avec les JC suivi d’un repas.
Samedi 17 juin 18 h 20h : rencontre avec des élus locaux, départementaux ainsi que les militants de la section de Brest et la JC.
Présentation rapide du contexte politique locale et nos positions et actions de la coop29 à venir avec Eric Guellec Président du groupe communiste de Brest, Jacqueline Héré (Brest) et Ismael Dupont (Morlaix) élus au département du Finistère et moi-même à la région Bretagne.
Echanges sur la coop des élu.e.s
Apéro convivial
samedi 17 juin 20h30 : diner au Ruffé à Brest
dimanche 11H : visite de l’exposition Banksy aux Capucins
visite avec une trentaine de camarades avec un don de la section de Brest à SOS méditerranée.
lundi 8h30-10h00: rencontre avec les acteurs locaux (solidarité internationale, réfugiés, droits et libertés, défenses des droits sociaux)

9-10 juin 2023: nos camarades de la commission fête du PCF Finistère préparent la fête de l’Humanité à Plessy Paté-Bretigny-sur-Orge et repèrent l’emplacement du stand du PCF Finistère

Nos camarades de la commission Fête du PCF Finistère, Ronan Tanguy, Claude Bellec, Gilles Dusautiez, Jeannine Daniel étaient a Brétigny sur Orge Plessy Pâte pour repérer l’emplacement du PCF Finistère pour la prochaine fête de l’huma, verser les premières ventes de la vignette bon de soutien et prendre les informations sur la fête de l’humanité 2023. Accueil sur site à 9h30 le 10 juin, dans l’Essonne, discours de Nicolas Condovillier, directeur technique de la Fête, présentation de la fête par Thibault Weiss, de la programmation par Maud Vergnol, et des aspects techniques par Théo Serfaty, avant le discours de Fabien Gay, directeur du journal L’Humanité, et de la reconnaissance de l’emplacement du stand Finistère in situ. Il nous tarde d’y être, et maintenant 400 vignettes bon de soutien à vendre dans le Finistère au prix de 40 euros, ouvrant droit aux 3 jours de la Fête de L’Humanité, les 15, 16, 17 septembre 2023.

Le MJCF 29 dans la manif pour le logement à Douarnenez le 10 juin 2023

2,42 M de demandeurs de HLM, 330K SDF beaucoup de jeunes
Une crise du logement sans précédent
Face aux maisons secondaires, RBNB et logements insalubres qui empêchent l’accès à tous à un logement digne, nous devons agir !
Nous étions à Douarnenez pour le droit au logement
MJCF 29

​Hôpital public : Stop à la folie des fermetures et la baisse des moyens – Appel du PCF Bretagne à participer très nombreux à la manifestation du samedi 17 juin à Guingamp

Hôpital public : Stop à la folie des fermetures et la baisse des moyens

Malgré la pandémie qui nous a frappés en 2020, partout en France les fermetures des hôpitaux continuent !

Si nous avons pu faire face à la pandémie ce fut grâce à l’investissement de nos personnels soignants qui sortent aujourd’hui exsangues à cause des moyens humains et financiers qui ont fait défaut.

Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, est sans aucun doute dans la droite ligne de la politique néo-libérale du gouvernement. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, l’annonce qui est faite est ressentie, à juste titre, comme une injustice supplémentaire par la population.

 Cette politique est dévastatrice pour l’ensemble du secteur de la santé. Notre région Bretagne, comme malheureusement bien d’autres, est confrontée à cette logique comptable qui a pour conséquence la non prise en compte des besoins des populations. Elle renforce à juste titre le sentiment de délaissement.

C’est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins qui se réduit jour après jour comme peau de chagrin !

Sous le dernier quinquennat, plus de 17 000 lits ont été fermés dont 5 400 en 2020 en pleine pandémie ! Depuis 2008, ce sont 10 000 postes qui ont été supprimés par an !

Nous avons besoin d’une mobilisation unitaire de toutes les organisations politiques, syndicales, associatives, citoyennes pour la défense de nos hôpitaux et structures de santé.

La fermeture annoncée ou possible des maternités, comme celles de Guingamp, Carhaix, Lannion, Ploërmel et Redon, ou encore Landerneau est la pierre angulaire à la fermeture des hôpitaux de proximité.

Les Fédérations du Parti Communiste Français de la Région Bretagne sont solidaires des personnels de ces hôpitaux, de la population, qui luttent pour maintenir un accès aux soins de qualité dans un environnement assurant une prise en charge rapide.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au secteur privé et aux profits, notre système de santé et donc, notre Sécurité Sociale, immense progrès de civilisation portée par Ambroise Croizat, ministre communiste du travail.

Il est temps de dire stop !

Face à la colère qui ne cesse de grandir dans les établissements sanitaires et sociaux, le personnel et les usagers exigent l’arrêt des fermetures, la réouverture des lits fermés et l’accès pour toutes et tous à l’offre de soins publics.

Le PCF propose un grand service public de santé et d’action sociale :

  • L’arrêt des restructurations hospitalières

  • L’embauche de 300 000 emplois dans le secteur

  • L’augmentation généralisée de tous les salaires des professionnels

Les fédérations de Bretagne du PCF appellent à participer au rassemblement le 17 juin à Guingamp, aux côtés du personnel hospitalier, des organisations syndicales, des partis politiques, des associations, de la municipalité.

Pique-nique des sections communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon le 2 juillet 2023

Afin de nous retrouver nous proposons d’organiser un grand pique-nique avec barbecue des sections du Pays de Brest et du Relecq-Kerhuon le 2 juillet à partir de midi à la salle de la MMA au Relecq-Kerhuon entre camarades et amis pour passer un moment de convivialité
Merci de réserver cette date et de nous indiquer dès à présent le nombre de personnes intéressées.
Il est prévu d’y organiser en plus un tournoi de pétanque .
inscriptions sur pcf.sectionbrest@gmail.com

Communiqué du PCF Finistère : De la liquidation du Fret SNCF aux 140 ans de la ligne Morlaix – Roscoff, mobilisons-nous pour la défense du rail!

A Brest, le 08 / 06 / 2023

Communiqué du PCF Finistère : De la liquidation du Fret SNCF aux 140 ans de la ligne Morlaix – Roscoff, mobilisons-nous pour la défense du rail!

En application des traités de Maastricht et Lisbonne, suivant avec zèle les injonctions des directives européennes libérales de laisser faire les marchés capitalistes, nos gouvernements successifs ont progressivement libéralisé nos services publics.

Ainsi, le fret ferroviaire a été ouvert à la concurrence en 2006 en France sous la mandature de Nicolas Sarkozy.

De 2002 à 2018, les volumes transportés par le train sont passés de 50 milliards de tonnes.km (GTK) à seulement 33 GTK. L’essentiel du tonnage abandonné ou perdu par la SNCF est allé directement à la route.

Depuis 20 ans. la part modale du transport ferroviaire sur l’ensemble des marchandises transportées en France est passée de 14,6 % en 2002 à 10,7 % en 2021 et, la part modale du transport routier de marchandises est aujourd’hui de 94% en Bretagne. Fondés sur une politique libérale (dérégulation, baisse des coûts), Fret SNCF a perdu plus de 10 000 emplois sur la même période et il ne reste plus aujourd’hui que 15 agents pour toute la Bretagne !!!

Les plans de relance (2003, 2007, 2009, 2011, 2016, 2021) se sont révélés totalement stériles du fait des spécificités ferroviaires et de la distorsion de concurrence persistant avec le mode routier qui fait supporter ses coûts à la collectivité (infrastructures, pollution…) et qui conduit les marchés à choisir le moins-disant social et environnemental.

Après les deux réformes du ferroviaire en 2014 et 2018 portant prétendument déclinaison des différents paquets ferroviaires, la Commission européenne a ouvert, le 18 janvier dernier, une procédure contre l’État français relative au prétexte de soutien financier dont Fret SNCF aurait bénéficié sur la période 2007–2019.

Loin des discours de façade et des bonnes intentions affichées, le gouvernement et la direction de Fret SNCF, anticipant une décision défavorable, se préparent à renoncer à une partie conséquente de l’activité de Fret SNCF et à créer une nouvelle structure juridique pour que la Commission conclue à une transformation majeure de l’entreprise et donc à la discontinuité.

Cette procédure pourrait conduire à une faillite du transport ferroviaire de marchandises en France, en portant un coup fatal à l’opérateur public avec de nouvelles suppressions massives d’emplois et un nouveau report des trafics ferroviaires sur la route.

Après 15 ans de libéralisation du Fret ferroviaire, le verdict est sans appel : les marchés ont choisi le transport routier !

Pour le PCF cette situation est inacceptable et les attaques contre l’opérateur public Fret SNCF doivent prendre fin immédiatement !

L’État ne peut définitivement abandonner Fret SNCF et laisser le secteur entre les mains du marché. Dans notre pays le secteur du transport représente le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) avec 30 % d’ émissions de CO2. De fait, l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050, telle que reprise dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), est inatteignable sans diminuer l’impact des transports.

Fret SNCF est d’utilité publique et doit se développer pour répondre à l’intérêt général ! Nous réclamons une politique et des subventions dédiées pour répondre à l’urgence climatique et sanctuarisées dans un budget de programmation ferroviaire jusqu’en 2050. Le fret ferroviaire nécessite une action publique forte pour sortir de la rentabilité immédiate.

L’entreprise publique ne doit pas être démantelée mais protégée des aléas et du court-termisme du marché et des mesures sérieuses et incitatives urgentes pour la relance du transport ferroviaire doivent être prises le plus rapidement possible.

Les modes de transports (rail, routes, voies fluviales, aérien) doivent être, organisés, régulés sans distorsion de concurrence, complémentaires selon les tonnages, les distances, les délais, et un engagement sérieux en liaison avec les Régions doit être pris pour relier les infrastructures stratégiques entre elles (MIN, ports, grands sites logistiques…) et réorienter les flux de marchandises vers des solutions ferroviaires.

Concernant notre département, les ports en eau profonde de Brest et de Roscoff doivent être inscrits et raccordés au réseau européen RTE-T.

La ligne Morlaix – Roscoff, dont nous célébrons les 140 ans ce samedi 10 juin à Saint-Pol-de-Léon, doit être rénovée entièrement, inscrite au prochain contrat Etat-Région avec une participation financière de l’Europe compte tenu de la liaison maritime la plus proche avec l’Irlande.

L’histoire des 140 ans de la ligne Morlaix – Roscoff l’a démontré, la zone légumière du Léon, très importante ou principale région productive de légumes d’hiver d’Europe, doit pouvoir être raccordée à nouveau par le ferroviaire au MIN de Rungis et pourquoi pas bénéficier en hiver du train des primeurs Perpignan-Rungis qui lui circule principalement au printemps et en été. D’autres liaisons ferroviaires étant possibles selon les besoins, comme la ligne Landerneau-Quimper via Nantes , afin de desservir le sud de la France, l’Espagne , l’Italie…

Par la mobilisation des citoyens et la volonté politique, avec l’aide de l’État le Perpignan-Rungis a été relancé. Un train Roscoff-Rungis est également possible très rapidement.

Manif des retraité.e.s du 15 juin 2023 à Quimper – Communiqué du PCF Finistère

Les retraité.e.s ont le droit aux jours heureux STOP aux politiques qui maltraitent les retraité∙e∙s.

Aujourd’hui, les retraité.es subissent de plein fouet les effets délétères de l’inflation. Face à une inflation à 2 chiffres, notamment sur l’énergie et les produits alimentaires, la réponse de ce gouvernement c’est la politique des petits chèques. De mars 2022 à mars 2023, l’Indice des prix à la consommation a augmenté de 7,3 %, et  les prix des produits alimentaires ont grimpé de 15,8 %. Cela contraint les retraités à se nourrir de moins en moins bien avec un impact réel sur leur santé!
Pour le droit à l’autonomie.
La mobilisation des salarié∙e∙s et des retraité∙e∙s est indispensable pour imposer l’intégration du droit à l’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité sociale, financé par les cotisations sociales, au sein d’une Sécurité sociale intégrale.
Dans le cadre d’une nécessaire loi sur le grand âge et l’autonomie, gagnons la mise en place d’un grand service public de l’autonomie, en établissements ou à domicile avec 200.000 embauches dans les EHPAD et 100.000 dans le secteur de l’aide à domicile.

La retraite un choix de société.
Chacune et chacun doit pouvoir faire valoir ses droits à une retraite à taux plein à 60 ans, avec un revenu de remplacement net équivalent à 75 % du revenu net d’activité (primes incluses), calculé sur la base des dix meilleures années primes comprises, et indexé sur les salaires.
Une autre réforme des retraites est possible en agissant pour la création d’emplois et l’augmentation des salaires et en faisant contribuer le capital.

La fédération du Finistère du PCF appelle les retraité.e.s à participer nombreux au rassemblement le 15 juin à 11 h Place de la Résistance à Quimper et au dépôt de motion à 11 h 30 à la préfecture. ( Pique nique revendicatif sur le plateau de la déesse)

Finistère. Le Parti communiste interpelle la préfecture sur les prix de l’énergie (Ouest-France, 2 juin 2023)

Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère se sont rassemblés devant la préfecture à Quimper. Ils pointent « l’urgence d’agir » sur les prix de l’énergie en forte augmentation. | OUEST-FRANCE

Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère s’est rassemblée devant la préfecture à Quimper pour aborder la problématique de la crise énergétique.

Mercredi 31 mai 2023, à 16 h 30, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère se sont rassemblés devant la préfecture à Quimper. Ils pointent « l’urgence d’agir » sur les prix de l’énergie en forte augmentation.

« On a demandé à être reçu par le préfet pour parler de la crise énergétique et de la souffrance du pays par rapport à cette situation, introduit Bernard Jasserand, maire adjoint de la mairie de Kerfeunteun, à Quimper. On vient avec des analyses et des propositions concrètes. Ce que l’on souhaite, c’est une sortie du marché spéculatif de l’énergie et européen et revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec nos deux historiques : EDF et gaz de France. Avec un accès aux tarifs réglementés du gaz et de l’électricité pour tous avec une TVA à 5,5 %. » Pour rappel, les tarifs réglementés du gaz devraient prendre fin le 1er juillet 2023.

Une délégation a été reçue vers 17 h par le directeur de cabinet du préfet, Denis Revel. Outre Bernard Jasserand, elle était composée d’Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF. Mais aussi Jacques Rannou, maire-délégué de Kernevel, Patrick Gambache, premier adjoint de Morlaix, Taran Marec, conseiller municipal à Brest et Gladys Grelaud, conseillère régionale.

À Quimper, on vous dit pourquoi les communistes ont manifesté devant la préfecture (Le Télégramme, 31 mai 2023)

Finistère. Le Parti communiste interpelle la préfecture sur les prix de l’énergie

Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère s’est rassemblée devant la préfecture à Quimper pour aborder la problématique de la crise énergétique.

Plusieurs drapeaux rouges du Parti communiste français flottaient devant la préfecture du Finistère, ce mercredi 31 mai, à l’occasion d’un rassemblement organisé en fin d’après-midi. Une quinzaine de militants étaient sur place.

« On a demandé à être reçu en préfecture pour parler de la crise énergétique et de la souffrance de la population par rapport à cette situation ». Ces quelques mots, prononcés par Bernard Jasserand, adjoint à la maire de Quimper, expliquent la présence de cette quinzaine d’élus et militants communistes, ce mercredi 31 mai, devant la préfecture du Finistère. Vers 17 h, le directeur de cabinet de Philippe Mahé était ainsi chargé d’accueillir une délégation et d’entendre ses doléances.

« Revenir à des tarifs beaucoup plus bas »

« On veut que le secteur énergétique français sorte du marché spéculatif européen, pour revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec les deux historiques, EDF et Gaz de France », ajoute l’élu quimpérois. Autres requêtes : « Un accès au tarif réglementé pour tout le monde (l’État doit renoncer à sa suppression au 1er juillet) et une TVA à 5,5 % comme tous les produits de première nécessité ». L’élu communiste de ponctuer : « On est capable en France de revenir à des tarifs beaucoup plus bas. Et c’est ce que l’on est venu dire au préfet ».

Flamblée des Prix de l’énergie – Réception à la préfecture du Finistère du PCF – Intervention de Bernard Jasserand, maire adjoint à Quimper

 

Rencontre de M. REVEL Directeur du cabinet du Préfet du Finistère.

 

Quimper le 31 mai 2023.

Présentation de la délégation d’élus communistes finistériens qui m’accompagne ;

 

Ismaël DUPONT, secrétaire départemental du PCF et Conseiller départemental du Finistère.

Gladys GRELAUD, Conseillère Régionale de Bretagne (Excusée)

Jacques RANNOU, Maire délégué de Kernével.

Patrick GAMBACHE, 1er Maire-Adjoint de Morlaix.

Taran MAREC, Conseiller Délégué de Brest.

Bernard JASSERAND, Maire-adjoint de Quimper.

 

La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement et c’est tout le pays qui souffre :

 

Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des associations qui restreignent leurs activités, des artisans menacés par la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Cette situation n’est plus supportable !

La grave crise énergétique qui frappe le pays, qui s’ajoute à une inflation record subie par la population, n’est pas une fatalité. Les militants et élus communistes interviennent pour avancer des analyses et porter des propositions. Quimper, Morlaix, le Relecq-Kerhuon, Briec, …dans la période récente nous sommes à l’origine de plusieurs vœux ou motions adoptés le plus souvent à l’unanimité par les conseils municipaux.

 

On nous avait pourtant promis une ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité qui allait faire baisser les factures.

 

Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat gaz de longue durée stabilisée, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre ¼ de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42 € le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500 €.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 15 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle, elle est structurelle. Il faut en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et abolir la loi Nome.

C’est dans ces conditions, dans une situation de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, que les collectivités locales ont construit leur budget 2023. A Quimper, ville où je suis élu, nous devons faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 millions d’€ (+320 % sur 2022) qui vient littéralement plomber nos finances ? Je suis également conseiller communautaire de Quimper Bretagne Occidentale qui est dans la même difficulté. Hormis certaines communes concernées par le bouclier tarifaire, c’est l’ensemble des villes et des collectivités territoriales qui connaît cette situation, les élus qui m’accompagnent pourront en témoigner.

J’entends actuellement le gouvernement qui disserte sur la reconquête de notre industrie, mais comment engager son développement avec un tel coût de l’énergie ? Duralex, Arc, Arcelor Mittal, le groupe Vert Marine et d’autres ont réduit leurs productions ou fermé des installations.

Et c’est dans cette période difficile que le gouvernement entend supprimer au 1er juillet le tarif réglementé du Gaz, alors que ces tarifs sont essentiels pour protéger les plus fragiles, qui ont besoin d’une visibilité et d’une stabilité sur leurs dépenses énergétiques pour pouvoir vivre décemment. Ils permettent également une transparence dans la fixation des tarifs empêchant les fournisseurs de pratiquer des tarifs excessifs pour les plus modestes.

La fin des tarifs réglementés du gaz au 1er juillet 2023 s’accompagnera de la fin du « bouclier tarifaire » prévue également à cette date. Ainsi 2,6 millions ménages vont se retrouver dans la jungle du marché, livrés au caractère volatil et imprévisible des marchés financiers, où seuls les spéculateurs en tous genres sont les maîtres des factures.

Nous n’acceptons pas que le pouvoir d’achat des Français, nos emplois et nos services publics soient sacrifiés sur l’autel de la libéralisation de l’énergie. L’ensemble des TPE, PME, des collectivités et syndics de copropriétés, exclues des tarifs réglementés en 2020, doivent pouvoir re-souscrire à ce mécanisme alors qu’elles sont aujourd’hui confrontées à des prix de marché vertigineux.

Ecoutez l’ensemble des associations de défense des consommateurs et les organisations syndicales de GRDF, qui alertent sur les risques encourus par les usagers du gaz avec la fin des tarifs réglementés.

Nous demandons au Gouvernement de renoncer à la suppression des tarifs réglementés du gaz.

 

Il est aujourd’hui primordial de maintenir ces tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.

 

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner, c’est un secteur stratégique à extraire des griffes du marché, des intérêts privés et des logiques de concurrence.

___________________________

Nous demandons donc au Gouvernement :

  • La sortie du secteur énergétique français du marché spéculatif européen de l’énergie.
  • L’accès aux tarifs régulés de Vente à tous les citoyens, TPE, PME, collectivités territoriales, calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA ramenée de 20 à 5,5% comme pour les tous produits de première nécessité.
  • Une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos 2 Epic EDF et GDF 100% publics.

 

 

Mercredi 31 mai, Quimper – Les élu.e.s et militants communistes du Finistère réclament la réorientation de la politique en matière d’énergie à l’Etat devant la Préfecture et en délégation devant le directeur de cabinet du préfet

 

Rassemblement d’élus et de militants communistes ce 31 mai devant la préfecture du Finistère à Quimper avant la réception d’une délégation en préfecture pour dénoncer l’explosion des prix de l’énergie pour les particuliers, les entreprises et les collectivités, l’installation de logiques spéculatives, de profits financiers sur ce bien commun essentiel qui mérite des prix à hauteur des coûts réels de production de l’électricité et un retour à des tarifs régulés, une sortie du marché européen et des logiques néo-libérales, pour garantir l’accès à l’électricité et au gaz pour tous, le droit au chauffage et le pouvoir vivre des citoyens. Nous avons rappelé les motions et vœux pour un retour à une maîtrise publique complète de l’énergie que les élus communistes avaient portés dans plusieurs collectivités, et qui avaient été très largement approuvés par les conseils municipaux: à Quimper, Morlaix, Briec, Le Relecq Kerhuon, etc.

A la suite d’une demande formulée il y a un mois environ, une délégation d’élu.e.s PCF conduite par Bernard Jasserand, adjoint au maire à Quimper, avec Ismaël DUPONT Conseiller départemental, responsable du PCF du Finistère, Jacques RANNOU Maire délégué de Kernével, Taran MAREC Conseiller délégué de Brest, Patrick GAMBACHE 1er Maire-adjoint de Morlaix, était reçue en préfecture par le directeur de cabinet du Préfet M. Revel le mercredi 31 mai à 17h.

Flambée des factures énergétiques.

Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des artisans qui redoutent la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Ce n’est plus supportable !

C’est tout le pays qui souffre.

Et c’est dans ce contexte que le gouvernement veut supprimer le Tarif Régulé de Vente de Gaz au 1er juillet et le bouclier tarifaire qui protègent les particuliers.

Ainsi 2,6 millions ménages pourraient se retrouver demain dans la jungle du marché.

___________________________

Rassemblés le 31 mai devant la préfecture de Quimper pour exiger :

  • La sortie du secteur énergétique français du marché spéculatif européen de l’énergie.
  • L’accès aux tarifs régulés de Vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA ramenée de 20 à 5,5%.
  • Une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos 2 Epic EDF et GDF 100% publics.

 

Le Vœu de notre camarade Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier (élu PCF) à Quimper, a été adopté à l’unanimité (avec l’abstention de la droite) au Conseil Municipal de Quimper le 30 mars 2023.

Voici ce vœu important.

Un vœu comparable travaillé déjà avec Bernard Jasserand dans le cadre d’une campagne départementale sur l’énergie avait été voté à l’unanimité au Conseil Municipal de Morlaix 2 mars 2023

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/conseil-municipal-de-morlaix-ismael-dupont-exprime-le-voeu-de-la-majorite-de-revenir-a-une-maitrise-publique-de-l-energie-03-03-2023-13289697.php

Vœu.

Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.

Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.

Conseil Municipal de Quimper du 30 mars 2023.

Vœu sur l’énergie.

Comme l’ensemble des villes et des collectivités territoriales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, Quimper construit difficilement son budget 2023 devant faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 Millions d’€ qui vient littéralement plomber ses finances. (1,5 million € en 2022, 4,7 millions € en 2023).

La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement les particuliers, les familles, les associations, les entreprises et les collectivités, c’est tout le pays qui souffre.

Cette situation n’est pas une fatalité.

Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrats gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre 1/4 de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42€ le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500€ a considérablement affaibli l’entreprise publique.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, qui avait commencé bien avant la guerre en Ukraine, montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle mais structurelle.

Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger aux directives européennes pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

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Vœu.

Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.

Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.

Flambée des factures énergétiques, c’est tout le pays qui souffre – Rassemblement devant la préfecture de Quimper le mercredi 31 mai avant la réception d’une délégation d’élus PCF

A la suite d’une demande formulée il y a un mois environ, une délégation d’élu.e.s PCF conduite par Bernard Jasserand, adjoint au maire à Quimper, avec Ismaël DUPONT Conseiller départemental, responsable du PCF du Finistère, Gladys GRELAUD Conseillère régionale de Bretagne, Jacques RANNOU Maire délégué de Kernével, Taran MAREC Conseiller délégué de Brest, Patrick GAMBACHE 1er Maire-adjoint de Morlaix, sera reçue en préfecture par le directeur de cabinet du Préfet M. Revel le mercredi 31 mai à 17h pour tirer la sonnette d’alarme et proposer des réorientations sérieuses sur le contrôle des prix de l’énergie, dans la logique des vœux et motions que les élues communistes, avec leurs alliés de gauche, ont fait voter dans les Conseils municipaux de Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Briec, notamment.

Flambée des factures énergétiques.

Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des artisans qui redoutent la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Ce n’est plus supportable !

C’est tout le pays qui souffre.

Et c’est dans ce contexte que le gouvernement veut supprimer le Tarif Régulé de Vente de Gaz au 1er juillet et le bouclier tarifaire qui protègent les particuliers.

Ainsi 2,6 millions ménages pourraient se retrouver demain dans la jungle du marché.

___________________________

MERCREDI 31 MAI 2023 à partir de 16h00 devant la Préfecture de Quimper

Rassemblons-nous devant la préfecture de Quimper pour exiger :

  • La sortie du secteur énergétique français du marché spéculatif européen de l’énergie.
  • L’accès aux tarifs régulés de Vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA ramenée de 20 à 5,5%.
  • Une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos 2 Epic EDF et GDF 100% publics.

***

Le Vœu de notre camarade Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier (élu PCF) à Quimper, a été adopté à l’unanimité (avec l’abstention de la droite) au Conseil Municipal de Quimper le 30 mars 2023.

Voici ce vœu important.

Un vœu comparable travaillé déjà avec Bernard Jasserand dans le cadre d’une campagne départementale sur l’énergie avait été voté à l’unanimité au Conseil Municipal de Morlaix 2 mars 2023

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/conseil-municipal-de-morlaix-ismael-dupont-exprime-le-voeu-de-la-majorite-de-revenir-a-une-maitrise-publique-de-l-energie-03-03-2023-13289697.php

Vœu.

Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.

Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.

 

Conseil Municipal de Quimper du 30 mars 2023.

Vœu sur l’énergie.

 

Exposé des motifs.

____________________________

Comme l’ensemble des villes et des collectivités territoriales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, Quimper construit difficilement son budget 2023 devant faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 Millions d’€ qui vient littéralement plomber ses finances. (1,5 million € en 2022, 4,7 millions € en 2023).

La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement les particuliers, les familles, les associations, les entreprises et les collectivités, c’est tout le pays qui souffre.

Cette situation n’est pas une fatalité.

Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrats gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre 1/4 de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42€ le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500€ a considérablement affaibli l’entreprise publique.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, qui avait commencé bien avant la guerre en Ukraine, montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle mais structurelle.

Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger aux directives européennes pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

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Vœu.

Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.

Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.

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L’énergie, un bien commun essentiel qui doit être soustrait au marché et aux logiques de spéculation.
Après le débat d’orientation budgétaire présenté par Patrick Gambache, voici un vœu porté au Conseil Municipal de Morlaix ce jeudi 2 mars pour la majorité. Il a été voté à l’unanimité, y compris par les élus de l’opposition.
Vœu proposé aux élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix –
Conseil Municipal du jeudi 2 mars 2023
Rapporteur: Ismaël Dupont
Flambées des coûts de l’énergie: En finir avec la spéculation sur ce bien essentiel qu’est l’énergie. Revenir à des prix régulés et à une maîtrise publique.
Depuis quelques mois, les coûts de l’énergie explosent, mettant en grande difficulté les particuliers, les entreprises, mais aussi les collectivités.
Pour certains ménages, la situation est déjà dramatique: les deux tiers des ménages en électrique sont en tarif réglementé et un quart seulement des ménages pour le gaz. Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché, et ce d’autant plus que les commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller démarcher des publics vulnérables aux revenus modestes, souvent des personnes âgées. Et pensons au fait que le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été…
Nous sommes aussi inquiets des difficultés des artisans, choqués par les fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation brutale du coût de l’énergie.
Or, il nous semble que le gouvernement refuse jusqu’ici de s’attaquer aux causes réelles du problème.
Les « chèques énergie » pour les particuliers ne sont pas demandés par tous ceux qui y auraient droit et sont financés par nos impôts, et donc par les usagers eux-mêmes, sans toucher aux super-profits des distributeurs d’énergie. Les dotations compensatoires aux collectivités confrontées à des fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité ont des critères d’octroi peu lisibles, complexes et limitatifs, qui les rendent restrictives et très difficiles à prévoir sur leur existence à venir et sur leur montant. Dans le meilleur des cas, elles ne financeront qu’une partie des surcoûts de prix de l’énergie pour les collectivités qui en bénéficient.
Des solutions d’économies de consommation, de productions plus autonomes, plus durables et écologiques, des plans de sobriété, sont bien sûr à construire et inventer, mais il restera toujours des besoins à satisfaire mobilisant des consommations d’énergie importantes pour les communes et collectivités territoriales dans leur ensemble.
La conséquence, c’est qu’en ce moment même, les communes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leurs budgets 2023 dans un contexte très éprouvant. A la baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, s’ajoute des factures énergétiques, souvent non prévisibles, qui plombent littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement.
Déjà mises à mal précédemment par des années de baisses de dotations d’état aux effets cumulatifs affectant durablement le montant annuel de la DGF, et aussi dès la deuxième partie de l’année 2022 par le poids inédit de l’inflation sur les coûts des denrées et des travaux, les collectivités sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts. Collectivités en proximité avec les citoyens et leurs besoins, engagées au service de la vie quotidienne des habitants, elles essayent néanmoins de maintenir la qualité des services publics rendus aux citoyens dans un contexte de plus en plus compliqué et tendu.
L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution, restés stables, qui entraînent la flambée des prix, mais bien le fait que l’énergie, tombé dans l’escarcelle du marché, est devenu matière à enrichissement des actionnaires et à spéculation.
Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique dans notre pays, il est aujourd’hui primordial de revenir à des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution. Il faut en finir avec l’Arenh et d’abolir la loi Nome.
En effet, comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui? Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005. Depuis le 1er juillet 2007, le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence pour les particuliers. En 2010, c’est la la loi NOME (Organisation du Marché de l’Électricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce système fait obligation à EDF de revendre un quart de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits: ainsi le prix de revente de l’électricité d’EDF est de 42 euros à 46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€.
Le bilan de ces opérations se fait sentir aujourd’hui. La guerre en Ukraine n’est que le révélateur des conséquences d’un système qui fait désormais la part belle à la finance et à la spéculation au détriment des besoins sociaux.
Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire jusqu’à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Actuellement, par exemple, Total Énergies revend son électricité d’origine nucléaire achetée à prix réduit à EDF dans le cadre de l’Arenh entre 180 et 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés. Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).
Il faudrait retrouver un tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités.
Il en est tout autrement quand le gouvernement promet aux PME, aux petits commerçants de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh. Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydraulique.
Dans le secteur de l’énergie, la mise en concurrence et les privatisations ont déstructuré un champ d’activité d’intérêt stratégique et public et n’ont pas conduit à une révision à la baisse des prix pour les usagers, bien au contraire.
Nous pensons que les collectivités auraient tout à gagner au retour à une maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec deux EPIC EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.
L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.
Les élus de la ville de Morlaix souhaitent interpeller l’État sur le besoin de se doter à nouveau d’outils de production, de souveraineté et de contrôle dans le domaine de l’alimentation en énergie et en électricité, qui permettent de contenir les prix et de les stabiliser, aussi bien pour tous les usagers, particuliers, entreprises, collectivités.

Fête du Travailleur de la Mer au port de Lesconi – 22 juillet 2023 – demandez le programme!

Les jeunes communistes étaient à Crozon pour manifester contre la loi de programmation militaire

Nous étions à Crozon contre les armes nucléaires et pour la paix.
La loi de programmation militaire prévoit une augmentation historique de 118 milliards alors que l’on nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, les universités, la santé…
Une interview de notre camarade Taran Marec est passée dans le journal RTL hier de 18h pour représenter les
=AZVf0UFvCKHpmQOpr3gAVlfQoFhGX8JsZrMO0I2hFuSLiyrQ7A6Cg-ivDTI_YESUDe6qMHShaF0-b7FMASln3KFEuY35glPYiNj-FwOg8zKq1DcoXQxs6E9V3t3U2m8IktTUSRvrqJ-XyDqJPj-0PWGsoUfoMfA6dxoHXbgPnZSKW3YkYhD7IRdDjWhN6DnQTDWP-hQsAl4VzFwkQxrC6rCd&__tn__=-]K-R" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">MJCF Finistère(à partir de 15:00 ):

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Il y a eu également un petit reportage (mais intéressant car il a permis de déployer des arguments et de voir la bonne ambiance du rassemblement) sur le journal de France 3 Bretagne sur le rassemblement d’hier, 21 mai, au port du fret à Crozon. Avec interviews de Roland Nivet et Noëlle Péoc’h.

PCF 29 – Un point sur le calendrier des évènements à venir: mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre 2023

Cher.e.s camarades,
Voici un point sur le calendrier des évènements à venir, qui sera encore à compléter bien sûr au fur et à mesure (il n’inclut pas le calendrier spécifique des sections).
Le Mercredi 24 mai à Pont-de-Buis (à l’endroit habituel, MPT de Quimerc’h), 18h: Conseil Départemental PCF 29
Parallèlement, le PCF appelle avec une vingtaine d’autres organisations à un rassemblement en soutien à Yannick Morez et contre les intimidations de l’extrême droite contre les élu.e.s, dans le cadre de l’accueil des réfugiés.C’est à Brest, place de la liberté, le mercredi 24 mai à Brest, à 18h.
Le Mardi 30 mai – Une visio du PCF Bretagne avec les 4 fédérations pour organiser, entre autre, la conférence régionale du 17 juin (sans doute à 20h, je devrais y participer avec Gladys, qui au sein du CEN du PCF à la responsabilité du suivi de la région Bretagne et des fédés bretonnes)
Mercredi 31 mai – Nous avons demandé, par l’intermédiaire de Bernard Jasserand, à ce qu’une délégation d’élus et de militants communistes soit reçue en préfecture du Finistère à Quimper pour évoquer la question de l’accès à l’énergie des collectivités, des particuliers, des entreprises, et d’un nécessaire contrôle public pour mettre fin aux logiques de spéculation et garantir un accès au juste prix. Une action est à construire. L’heure et les modalités d’un rassemblement, d’une conférence de presse restent à préciser.
Mardi 6 juin: Nouvelle mobilisation de grève et de mobilisation intersyndicale sur les Retraites
Vendredi 9 juin, 18h-20h, réunion de la Coopérative des élu.e.s communistes finistériens suivie d’un repas à Brest, rue Berger, au local de la section de Brest
 
Samedi 10 juin, 14h30-17h: Conférence-débat des auteurs de la BD « Le Fer et la Terre » sur la ligne Morlaix-Roscoff dans le cadre des 140 ans de la ligne Morlaix-Roscoff, à la salle Ty Kastellyz à Saint-Pol-de-Léon près de la gare. Goûter d’anniversaire pour fêter les 140 ans de la ligne et réclamer les investissements permettant de relancer son exploitation.
Samedi 17 juin, 10h-17h30: Conférence régionale du PCF Bretagne (12 camarades finistériens pourront y participer) à Morlaix (ou à Guingamp).
Samedi 1er-Dimanche 2 juillet: Conseil National du PCF
Dimanche 2 juillet: Pique-nique des communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon au bord de la Penfeld
Samedi 22 Juillet: fête du Travailleur Bigouden à Lesconil, fête de la section PCF Pays Bigouden, repas sur le port le soir: Programmation musicale: Barababor, les Shoes Daim. On a besoin de camarades pour prêter main forte aux Bigoudens si possible! Et bien sûr d’une présence des camarades finistériens à cette fête.
Samedi 19 Août: fête du Travailleur Bigouden à Loctudy, fête de la section PCF Pays Bigouden:  Programmation musicale: Barababor, les Shoes Daim. On a besoin de camarades pour prêter main forte aux Bigoudens si possible! Et bien sûr d’une présence des camarades finistériens à cette fête.
Vendredi 25, Samedi 26, Dimanche 27 août: Université d’été du PCF à Strasbourg. Comme les années précédentes, la fédération pourra financer le déplacement de plusieurs camarades à cette université d’été, moment de formation important, tous particulièrement pour les jeunes et les nouveaux adhérents (mais pour tout le monde aussi!). Merci de prendre contact avec moi pour vous préinscrire. On peut se donner un objectif de 7 à 8 camarades présents.
Samedi 9 septembre: Repas de la section PCF de Carhaix-Huelgoat
Samedi 7 et 8 octobre – Stage de base, formation de base des adhérents avec des formateurs de la direction nationale. Organisé par Erwan Rivoalan.
Vendredi 15, samedi 16, dimanche 17 septembre: fête de l’Humanité 2023 à Plessy-Paté / Bretigny-sur-Orge
Il nous faut vendre un maximum de vignettes bon de soutien à 40 euros et faire venir les camarades à la fête, en assurant aussi la présence de + 65/70 militants bénévoles actifs travaillant sur le stand du FINISTERE. Je vous mets en PJ la programmation.
Samedi 30 septembre -Dimanche 1er octobre + un autre week-end d’octobre: stage régional de formation des cadres régionaux, départementaux, de section
 
Samedi 14 octobre (Sous réserve): Conférence nationale du PCF sur les Européennes des 6 et 9 juin 2024 avec les délégués des fédérations.
Samedi 25 et Dimanche 26 novembre: fête de l’Humanité Bretagne à Lanester

Fête de l’Humanité 2023: découvrez les premiers noms de la programmation musicale

Des vignettes bons de soutiens offrant droit à l’entrée sur les 3 jours de la fête à vendre auprès des militants communistes au prix de 40 euros. Inscription pour être bénévole sur le stand du FINISTERE: federation@29.pcf.fr – PCF FINISTERE 5 Rue Henri Moreau, 29200 Brest 02 98 43 47 78

DECOUVREZ LA DEUXIEME VAGUE D’ARTISTES

Nous sommes tellement heureux.ses de pouvoir enfin vous dévoiler les 14 nouveaux noms qui enflammeront la Fête de l’Humanité

Vous retrouverez les frères toulousains Bigflo et Oli, les inséparables Djadja & Dinaz, la rockstar des Balkans Goran Gregovic, la poétique Souad Massi, le duo décalé Caballero et JeanJass, la voix singulière de Zaho de Sagazan, la drill de Ashe 22, la New-Yorkaise Suzanne Vega…